Le lac Saint Cassien - G1 et G2 - jeudi 25 mai 2017
Le lac Saint Cassien - jeudi 25 Mai 2017
Les 2 groupes de randonneurs partent aujourd’hui du parking de Fondurane au Lac de Saint-Cassien.
Le groupe 1 est conduit par Joël et aujourd’hui, jour de l’Ascension, nous ne sommes que 10 randonneurs (5 femmes et 5 hommes).
Avant de démarrer notre randonnée, une petite séance d’échauffement menée par notre animateur Joël.
Ensuite, Joël nous présente la randonnée :
Une boucle de 19 Kms, une dénivelée de 375m, avec le programme suivant : 12 kms le matin avec une montée assez raide, retrouvailles autour d’un pique nique avec le 2ème groupe sur le bord du Lac St Cassien et retour groupé d’environ 7Kms jusqu’au parking.
Le temps est couvert mais la température est idéale pour marcher.
Le Lac est sous la brume mais le soleil est derrière les nuages.
Nous démarrons sur une piste bétonnée pour vite la quitter et rejoindre le chemin du Haut Serminer sur la gauche.
Il est 9 heures et nous apercevons la montée qui nous attend, elle ne sera pas trop longue.
C’est également le chemin des bergers , d’ailleurs le bouc veille sur ses moutons.
Il est 9h30 le plus dur est fait ! C’est le moment de la pose banane et Joël profite de cet arrêt pour nous parler du Lac de St Cassien
" Situé plus au Nord que le barrage de Malpasset et construit après sa rupture tragique le 2/12/1959 à 21h13, entre 1962 et 1965, il fut mis en service en 1966. A l'origine, la retenue de Saint Cassien alimentée par un canal de dérivation de la Siagne dans sa partie moyenne, et accessoirement le Riou Blanc, d"vait suppléer les insuffisances de la retenue de Malpasset, alimentée par le Reyran asséché en été, et garantir l'alimentation en eau des villes et villages du sud-est du Var et de l'extrême sud ouest des Alpes Maritimes.
Le barrage est construit en remblai. Il culmine à la cote 158,50 m NGF. Sa cote nominale de retenue est à 147,35 et sa cote minimale de réserve utile à 138,50 m. Le 16/09/2006, du fait de la sécheresse, le plan d'au a atteint sa cote la plus basse : 139,92 m.
Comme la retenue de Malpasset auparavant, le plan d'eau noie sur sept kms l'aqueduc romain de Mons à Fréjus dans lequel fut installée en 1984 une conduite moderne en ciment.
C'est aujourd'hui un lieu touristique au creux des collines abruptes du Midi. De nombreux aménagements ont été réalisées : criques, accès aux plages, parkings, restaurants, locations de pédalos etc..."
« Cool » la descente vers le lac, nous prenons le temps de contempler la nature et apercevons au loin « les Esterets du Lac » .
Nous nous arrêtons devant quelques fleurs entre autre les pois de senteur, les leucanthenum, les chardons, les orchidées ...
Stop une photo de fleurs parmi les fleurs, constatez !!!
il manque Françoise (elle est en tête avec les hommes).
Plus loin, Jean Pierre remarque des oronges (champignons comestibles) :
" le chapeau de l'oronge va de 8 à 15-20 cm, est ovoïde jeune puis hémisphérique et enfin convexe, jamais aplati ni déprimé. La cuticule est rouge orangé vif, luisant, assez souvent couvert de grands lambeaux de la volve, blancs. La chair est ferme, blanche, jaune sous la cuticule. La marge est nettement striée, jaune d'or. Les lames sont serrées, jaune d'or clair. Le stipe de 8 à 15 cm est robuste, droit ou légèrement courbé, de la couleur des lames. La base du stipe est ovoïde vers le sol. La volve est épaisse, blanc grisâtre, s'écartant du stipe et ample. Son anneau membraneux, concolore au pied, placé haut et pendant. L'odeur est agréable, sa saveur douce de noix. La sporée est blanche"
Il est temps de faire la photo de groupe avec en arrière plan le Lac et le ciel bleu.
Nous arrivons dans la commune de Montauroux, plus exactement dans le hameau des Esterets du Lac, beaucoup de monde aux terrasses, sur les jeux de boule ... il est vrai que personne ne travaille. Un habitant nous donne les indications suivantes sur son village :
" 450 maisons, 1200 habitants qui y vivent en majorité toute l'année et qui travaillent principalement sur Sofia Antipolis"
Il est presque midi, le soleil chauffe, nous atteignons notre point de rendez vous avec le groupe 2, en longeant le Lac.
Jean Marie nous accueille et rejoint Annie pour la baignade.
Le groupe 2 conduit par Jean Marie, composé de 17 randonneurs au départ passera rapidement à 15, une randonneuse brutalement indisposée, accompagnée fera demi-tour.
"La randonnée est de de 14 kms annoncés avec un petit dénivelé de 160 mètres environ nous conduira jusqu'à une presqu'île, où nous pique-niquerons rejoints par les randonneurs du groupe 1 au bord du lac. Le retour se fera par la même piste."
Nous traversons un bras du lac
et après quelques centaines de mètres sur le macadam,
nous voilà sur la large piste tantôt plate, tantôt montante ou descendante.
Nous apercevons le lac.
"Magicien de l'artifice, le lac de St Cassien, joyau du canton de Fayence, peut même refléter en hiver le toit enneigé du mont Vinaigre. Plan d'eau artificiel avec une digue en terre de 66 m, d'une superficie de 470 ha et d'une capacité de 59.500 millions de m3, il se révèle comme une providence pour les adeptes de la pêche et des sports nautiques. Le barrage construit en 1964 remplit deux fonctions : alimenter en eau les zones cultivées du littoral et produire l'énergie nécessaire au fonctionnement de l'usine hydroélectrique"
Daniel et Jacky sont nos habituels « serre-file ».
Le long de la piste nous pouvons admirer des pois de senteur,
chèvrefeuilles
et immortelles d’Italie, appelées communément herbes de maggi, qui malgré leur odeur sont appréciées de Martine.
Les eaux turquoises du lac et le magnifique paysage environnant s'offrent à nos regards.
Nous poursuivons sur la piste et un kilomètre après être passé sous la ligne haute tension, et fait la photo de groupe
nous prenons un sentier qui doit nous conduire au lac, point d'arrêt pour la pause déjeuner où nous devons retrouver le groupe 1.
Apéritif, amuse-gueules, vin et sucreries agrémentent le repas.
2 courageux : Annie et Jean-Marie piquent une tête dans le lac alors que les habitués font quelques tours de belote.
Pas d’absent au départ. (pour rappel des péripéties de la précédente édition conduite par Jean Bo allez jeter un œil au blog du jeudi 23 juin 2016- G2 intitulé " les berges du lac Saint-Cassien")
Jean-Marie propose à ceux qui le souhaitent de réduire la randonnée. Ils se reposeront une heure de plus et regagneront un parking au bout du lac, au lieu de refaire le chemin de ce matin soit 3.5 kms en moins.
Entraînés par le groupe 1, le rythme malgré le soleil et la chaleur est plus rapide. Le paysage est toujours aussi beau
et enfin nous regagnons le parking de départ.
Après avoir rejoint ceux qui étaient partis de l'autre côté, nous partageons le verre de l'amitié sur un parking. Incompréhension quant au lieu du rendez-vous, aussi malheureusement certains ne seront pas là. Merci à Jean-Marie et Joël pour avoir apporté des bouteilles de cidre et à Michelle pour ses gâteaux.
Merci Jean-Marie et Joël pour cette très agréable balade au bord du lac.
Les photos sont de Brigitte, Jean-Marie et Rolande.
Prochaine sortie du G2 – jeudi 1er Juin.
Attention modification de circuit et heure de départ avancée à 8h00 Chateauvert-Le vallon Sourn.
La distance à parcourir est de 11 km et le dénivelé positif cumulé : 300 m environ - Classement Moyen*
Prochaine sortie du G1 - jeudi 1er Juin
Départ 7h -Joël- 517-1-Sentier Martel - Sportif*** 13,7 km DH 1110
Parking D236 Point Sublime -
Forêt de Six-Fours et Cap Sicié - Jeudi 18 mai 2017
Forêt de Six-Fours et Cap Sicié
Nous sommes 9 à nous retrouver sur le parking du Manoir à 7h en ce jeudi matin. Après 2h de route nous arrivons sur celui du camping de la Forêt de Janas où nous attendent 6 autres randonneurs. Nous sommes donc 15 en tout, 6 dames et 9 messieurs.
Jean-Louis nous présente l’itinéraire qui nous offrira des vues saisissantes et qui traversera les forêts de Janas, la Seyne et Six-Fours. Il ajoute qu’il a dû modifier le parcours car le sentier du littoral est trop dangereux désormais.
Patrice se propose comme serre-file et nous voici partis!
Nous longeons le camping et remontons une route sur quelques mètres puis empruntons un chemin pierreux qui monte. Jean-Louis attire notre attention sur un parterre de fleurs de lin dont les tiges serviront à faire des draps une fois tissées.
Il nous montre aussi des fumeterres officinales qui entrent dans la composition de médicaments qui facilitent la digestion comme Oddibil.
Petite pause en haut du chemin pour admirer la presqu’île de St-Mandrier, la rade et le port de Toulon et au loin, la presqu’île de Gien et l’Ile de Porquerolle.
Nous reprenons notre marche pour atteindre la Batterie de Peyras construite en 1879, époque marquée par les conflits franco-anglais et franco-italiens.
Ce spécimen de l’architecture militaire particulièrement présente dans la région permettait de pratiquer des tirs plongeants sur les vaisseaux ennemis. Elle servit également durant la Seconde Guerre mondiale, contrôlée par les Allemands, à éliminer les avions américains lors du débarquement de Provence. Elle est en cours de restauration et toujours occupée par la Marine Nationale.
Jean-Louis nous propose de faire la pause-banane dans cet endroit sauvage et nous sommes tous d’accord. Abricots, amandes, pruneaux et autres gourmandises circulent dans la bonne humeur.
Au bas de la pointe du Cap Vieux se cache la station d’épuration des eaux de Toulon, Amphitria, recouverte d’un toit de pierres en parfaite harmonie avec le paysage alentour.
Ce n'est que depuis la construction de cette station d'épuration en 1997 que les rejets à la mer sont propres. Avant cette date, les eaux usées étaient directement rejetées sans aucun contrôle. Cette station ultra moderne fait maintenant l'objet de visites et sert de modèle.
Les narines sensibles de certains randonneurs détectent quelques odeurs et un autre croit apercevoir des bactéries flotter à la surface mais nous ignorons leurs plaisanteries et admirons les magnifiques reflets bleu turquoise qui scintillent à la surface de l’eau.
Un peu plus loin nous nous arrêtons à la superbe table d’orientation de la Seyne sur Mer d’où l’on voit clairement le Massif du Gros Cerveau et au loin le Massif de la Sainte Baume.
Alain est tout heureux et nous concocte déjà une nouvelle randonnée dans la région d’Ollioules!
Nous reprenons notre chemin et admirons la végétation, à savoir œillets nains violets, chèvrefeuille sauvage, urospermum, etc
et levons la tête pour apprécier au passage la hauteur de l’antenne du relais du cap Sicié, puissant émetteur d'ondes radio et de télévision mesurant 82 mètres de haut. Sa zone de réception va de La Ciotat au Lavandou.
Nous arrivons à Notre-Dame de Bonne-Garde, connue de nos jours sous le nom de Notre-Dame du Mai.
Avant d’y monter nous admirons la vue sur la Presqu’Ile du Gaou et l’île des Embliez où l’on peut se rendre à pied l’été ….mais avec une amende de 10 € à l’arrivée! Cette île est privée et appartient à la famille Ricard.
La petite église fut construite au sommet du Cap Sicié en 1625.
Cette année-là, la foudre détruisit la tour de garde d’où étaient émis les signaux et une croix fut érigée à sa place. La légende dit qu’au cours d’une procession un véritable trésor fut trouvé à ses pieds qui permit par la suite de poser les premières pierres de la chapelle qui a été agrandie en 1633, puis restaurée en 1845, 1919 et 1996. Dédiée à la protectrice de la mer, les marins de l’époque effectuaient chaque année au mois de mai un pèlerinage pieds nus. On peut supposer que c’est à la suite de cette manifestation que la chapelle prit son nom.
Il est bien difficile de parler du style de cet édifice. Dominé par le gothique, il laisse tout de même apparaître du roman. La façade principale, au fronton en arc-boutant, se divise en trois parties:
A gauche, un ancien ermitage, au centre la chapelle et à droite des dépendances. Le porche gothique de laporte de la chapelle est surmonté d’une Vierge dominée par un œil-de-bœuf dans un encadrement gothique obstrué par un vitrail. Sur les côtés de la porte se trouvent deux grandes niches aux porches gothiques. Un petit clocher roman se situe sur le côté nord de l’édifice, ainsi que deux ouvertures romanes fermées par des vitraux. A l’intérieur de la chapelle se trouvent de nombreux et remarquable ex-voto ainsi que des peintures murales.
Devant la chapelle, à gauche, a été érigée une croix de mission en ciment, en 1933, pour le XIXè centenaire de la Rédemption. Face à l’entrée du sanctuaire il reste une partie de la tour de l’ancien faro du cap Sicié, construit en 1352 puis restructuré en 1589.
Quelques intrépides gravissent l’échelle de la tour de garde pour admirer la vue sur Bandol, Sanary, Six-Fours, Le Brusc et tout le bord de mer de La Ciotat jusqu’à Toulon et sa rade.
La terrasse offre un beau spectacle sur la côte déchiquetée de l’ensemble du littoral.
La curiosité de ce point consiste chaque année, les 10 février et 21 octobre, si le ciel est pur et la ligne d’horizon limpide, à voir le Canigou se détacher dans le disque solaire au couchant.
Un bel endroit pour la photo de groupe!
Nous repartons plein d'entrain sur un sentier rocailleux
puis pause-déjeuner sur des roches d’où l’on découvre un superbe panorama sur Six-Fours, Sanary-sur-Mer, Bandol et les Calanques que nous devinons au loin dans la brume.
Devant nous tous les sommets des Monts Toulonnais, le Gros Cerveau, le Baou de Quatre Ouro, le Mont Faron, le Mont Caume, le Coudon.
Chacun tire son pique-nique du sac qui se retrouve accompagné de tartines finement coupées, de vin rouge ou rosé servi à volonté, et pour terminer de thé vert, de café, crans de chocolat noir, gingembre en morceaux et liqueur de mirabelles. Nos salades composées se transforment en de véritables festins!
Certains, dont notre animateur, se calent confortablement entre deux roches pour faire une petite sieste. Un autre membre du groupe réfléchit et adopte presque la pause du Penseur de Rodin sans le vouloir!
Une fois repus et reposés, nous nous préparons à repartir. C’est alors que Jean-Louis quitte sa couche comme un ressort pour annoncer le départ imminent or que nous sommes déjà tous debout et n’attendons que son réveil!
Nous sommes ravis d’apprendre que nous avons déjà parcouru 9 kms et que nous avons fait toute la dénivelée. Nous en profitons donc pour bavarder en descendant le Sentier du Soleil Couchant et en découvrant celui du Sentier botanique situé sur une belle piste.
Nos pas croisent même une sérapia, la seule orchidée méditerranéenne si rare à trouver.
Guy nous apprend également que les branches de Buisson de Garou servent à fabriquer des aiguilles à tricoter
et que la liqueur de myrtes, spécialité corse, se fait avec les baies de ces fruits récoltées en hiver quand elles sont noires et en attendant on en frotte quelques feuilles pour parfumer nos mains! L’aneth aperçue nous fait saliver et partager quelques recettes de poisson avec un couple de randonneurs rencontrés en sens inverse.
Nous remarquons aussi le Pistachier lentisque, fort répandu dans l’Estérel
et apprenons que la Bruyère à Balai permet la fabrication de … balais!
Le pot était prévu au camping mais le bar n’ouvre qu’à 16h aussi décidons-nous de reprendre la route afin d’éviter les bouchons autour de Toulon et nous retrouvons à la terrasse du café de Boulouris.
Merci à Jean-Louis d’avoir mené cette rando, à Claude, Gilbert et Jean Bo pour leurs envois de photos, à Patrice notre serre-file et aux randonneurs pour leur bonne humeur!
Jeudi prochain 25 mai, le G1 a rendez-vous à 7.30 h sur le Parking du Manoir. La randonnée sera conduite par Joël qui propose un parcours très varié le long du Lac de St Cassien au milieu des arbousiers et des bruyères dans un cadre lacustre agréable. Pique-nique en commun avec le groupe G2.
Monaco-Cap d'Ail - G2 - jeudi 18 mai 2017
Monaco – Cap d’Ail - G2 jeudi 18 Mai 2017
Aujourd’hui nous nous sommes 12 randonneuses et randonneurs en majorité du groupe 1 à nous retrouver à Monaco après avoir pris le train à Boulouris et changé à Cannes pour un circuit qui a dû être modifié par Roland, l’accès à a Tête de Chien étant interdit. La longueur annoncée est de 8 kms pour 200 mètres de dénivelé.
Nous traversons la ville par les quartiers de la Condamine et de Fontveille avant d’ arriver au port, tout en contournant le célèbre stade Louis II.
Le sentier au bord de mer protégé serpente entre des blocs de calcaire et quelques affleurements volcaniques.
Il est équipé de panneaux présentant la faune et la flore méditerranéenne.
A la pointe des douaniers
nous contournons le Cap d'Ail pour effectuer les 2 photos de groupe.
Ensuite nous nous installons sur les rochers au bord de l'eau pour le pique- nique.
L'après- midi nous continuons par le sentier du littoral jusqu'à la plage de Mala.
Nous avançons sur un parcours d'interprétation au milieu de belles villas et de petits restaurants côtiers. On remarque en bordure de mer la carrière de meules de pierres datée du haut Moyen-Age.
Jusqu’à la plage de Mala le sentier se fraye un passage étroit dans une zone escarpée nichée à l'aplomb des falaises des Pissarelles.
Ensuite nous remontons par le raide escalier de la solitude
pour accéder à la route et l'entrée du jardin Sacha Guitry, puis au palace Eden et à de somptueuses villas.
Nous continuons vers le village de Cap d'Ail pour prendre le pot de l'amitié bien mérité.
Cette fois le timing est parfaitement respecté. Nous nous acheminons vers la gare SNCF pour arriver 10 minutes avant le train !! Nul besoin de palabrer avec le conducteur pour gagner quelques précieuses secondes...
Merci Roland pour cette agréable balade et le résumé que tu en as fait. Les photos sont de Claude.
Prochaine randonnée du G2 – jeudi 25 mai 2017
" Le Lac de Saint Cassien" - 14 kms – 155m de dénivelé. Moyen *. Départ 8h30. Animateur : Jean-Marie
Fête de la Sainte Baume - 14/05/2017
Fête de la Sainte Baume
Chaque année, le premier dimanche de mai, une procession dans l'Esterel se rend à la grotte de la Sainte Baume, où l'ermite Honorat fit retraite au Vème siècle avant de rejoindre l'île de Lérins qui porte son nom.
Les associations de marcheurs sont associées à cette manifestation, dont on retrouverait des premières photos en 1920.
A cause des élections, la fête a été décalée au 14 mai. Anne-Marie, en représentation du Cercle de Boulouris a regroupé des randonneurs pour participer à cet événement. Elle est également l'auteur de ce récit, illustré par quelques photos de Claude C.
Nous étions 9, à 8heures, sur le parking du stade nautique : Nicole et Gérard, Patrick et Anne-Marie, Martine, Claude, Ginou, Christian et Anne-Marie. Le temps, un peu nuageux mais déjà chaud, était parfait pour un départ tranquille le long de la route de la carrière des Caous.
La procession, un peu distendue, accompagnée par la police à vélo, a suivi la route jusqu’à la ferme Philipp où un stand de ravitaillement nous attendait pour la pause café … et la première photo de groupe.
Après ce petit réconfort, nous avons poursuivi notre marche régulière jusqu’au Gratadis. Là, nous avons rejoint trois autres randonneurs, Jean-Michel, Marie-France et leur amie Marie-Rose. Le curé, évêque à la retraite, basé à Saint-Maximin, a bien voulu poser avec nous pour la deuxième photo de groupe.
Un petit discours du curé, accompagné de sa bénédiction, nous a appris (ou rappelé) que le mot “baume”, en provençal, signifie "grotte”, mais aussi “fontaine”.
Nous allons maintenant suivre la “draille”, le chemin, vers la Sainte-Baume.
Au cours de notre route, les costumes provençaux se joignent à nous. Les fichus des femmes, tirés à quatre épingles (au sens propre du terme !), rivalisent d’élégance.
Enfin, nous arrivons à la Sainte-Baume et gravissons les marches jusqu’à la chapelle. Deux autres randonneurs nous rejoignent : Michel et Michelle de R. Nous sommes donc quatorze au final, juste le chiffre que nous avions indiqué cette semaine à la Mairie !
Au total nous avons parcouru depuis la piscine 10,67 kilomètres et presque 200 mètres de dénivelée …
La messe n’est qu’en partie en provençal : l’introit, les chants et la salutation d’adieu. Le sermon du curé reste en français, pour la compréhension de tous !
Après la messe, le vin rosé offert par la Mairie coule à volonté, et la tapenade est généreusement servie.
L'ambiance est chaleureuse et nous passons un très bon moment.
Après le repas, nous repartons par petits groupes, souvent sans assister au spectacle de l'orchestre : certains en reprenant le même chemin qu’à l’aller, d’autres en passant par le Rastel d’Agay et les moins courageux attendront les cars mis à disposition.
Merci Anne-Marie de nous avoir sollicité pour cette très agréable journée.
Les Grès de Sainte Anne d 'Evenos et le Gros Cerveau 11/05/2017 - 857-1
Les Grès de Sainte Anne et le Gros Cerveau – G1-
La météo prévoyait du vent et des faibles pluies en après-midi. Mais les 19 randonneurs, qui se sont retrouvés à l’entrée de Sainte-Anne d’Evenos, sont bien motivés pour découvrir la randonnée proposée par Alain W. pour la toute première fois au programme.
Après deux semaines de randonnées « tranquilles », nous allons entreprendre une marche moins conventionnelle avec, sur les tous premiers kilomètres une phase d'escalade et de "crapahutage" dans les rochers. Cette randonnée, de 15 km de long et 750 m de dénivelée cumulée, est qualifiée de 5 étoiles par Alain W. : c’est bien sûr l’intérêt et la beauté des sites qui sont ainsi labellisés, avec en première partie la curiosité géologique du site classé des Grès d’Evenos et, en deuxième partie le sommet du Gros Cerveau. Ces deux entités sont séparés par le val d’Aren où est installé une impressionnante carrière.
Nos serre-files, Babette et Maurice L., ayant été nommés, nous prenons le départ, sous un ciel encore peu chargé et des rafales de vent d’est assez fortes.
Longeant les vignes nous découvrons rapidement les premiers affleurements de grès. La première barre présente une surface de grands polygones, souvent hexagonaux, de plusieurs mètres de large.
La deuxième barre présente des cavités sculptant des formes spectaculaires excitant l’imaginaire des randonneurs (grenouille, tortue….)
La troisième barre apparaît plus lisse et est décrite comme « un dos de cachalot ».
Nous prenons la petite sente qui, à droite s’enfonce sous les pins et remarquons les premiers points bleus, qui seront le fil rouge de notre journée, et qui vont tout d’abord nous mener au pied de la quatrième barre de grès.
C’est le début de la montée sévère vers la crête et l’escalade va souvent demander l’aide des mains. Les arbres, bien placés constituent de bons appuis.
Nous découvrons de près les premières cavités caractéristiques du site dites taffonis.
Les grès de Sainte-Anne d'Evenos sont des roches friables, provenant de la sédimentation de sables déposés en milieu marin au Crétacé. Le sable provenait de l'érosion d'un massif cristallin et métamorphique situé plus au Sud. Sous l’effet de la pression ces dépôts détritiques vont sédimenter et s’indurer. Ultérieurement une phase de régression (retrait de la mer) conduit à l’assèchement du golfe dit de basse Provence. Puis des mouvements tectoniques de plissements et de soulèvement de la couverture sédimentaires se mettent en place. A l’Oligocène l’anticlinal du Gros Cerveau émerge et la barre de la Jaume se redresse. Pendant le Quaternaire, les variations climatiques provoquent une phase d’érosion intense qui donne naissance, d'une part aux taffonis des grès et, d'autre part à l’érosion karstique que nous observerons l’après-midi au Gros Cerveau.
«Le terme « taffoni » ou « tafoni » vient du corse « tafone ». Il désigne une cavité arrondie dont les dimensions varient du décimètre à plusieurs mètres de profondeur et de diamètre. Ces cavités sont formées par l'érosion soit de roches magmatiques grenues comme le granite soit de roches sédimentaires gréseuses. Les taffoni naissent au flanc d'une paroi rocheuse à la suite de la désagrégation, en climat froid, de la roche dans ses parties protégées du soleil, sous l'action de l'humidité ambiante. Plus la cavité est vaste et s'ombrage elle-même, plus le taffoni se développe, en particulier vers le haut. L’action de l’érosion éolienne, en phase climat sec, devient alors primordiale : sous l’effet des vents violents, les grains de sable tourbillonnent dans les cavités, abrasent le conglomérat gréseux et conduit au creusement de la grotte par la désagrégation de la roche. Cette excavation progresse vers le haut et l'intérieur. Les petites cavités sont appelées alvéoles. Quant aux grandes, elles ont toutes les apparences de grottes."
L’intérieur des excavations est ainsi tapissé de dentelle alvéolaire.
Après plusieurs allers-retours dans les cavités ou sur celles-ci nous continuons notre ascension et après un passage dans une vire, nous atteignons une première crête. Sont découvrons à nos pieds les premières barres de grès et au fond la barre calcaire des Aiguilles du Cimaï.
Les passages aériens sont impressionnants.
Un premier passage dans la roche nous fait basculer de versant.
Nous atteignons les ruines d’une ancienne bergerie et ses anciennes habitations troglodytes, en dessous de la barre calcaire. Un beau lieu pour la pose banane et une photo de groupe.
Nous passons sur de belles dalles.
De nouvelles grottes attirent les plus intrépides.
Lors de la prise de cette photo, la gourde de Joël s'échappe de la poche extérieure de son sac et tombe dans le vide.
Notre chef, quand il voit des trous, redevient un enfant….
Nous passons le long d’un site d’escalade, « de réputation mondiale » nous dit Alain W. Les noms des voies sont indiquées … Joël tente de s’y aventurer. Il faut dire que depuis la perte de sa gourde, il voyage léger…
Nouveau passage dans une brèche et changement de versant.
Le temps s’est bien couvert et la pluie menace. La vue sur le château d’Evenos et le fort de Pipaudon est bien grise.
Nous allons commencer notre descente vers le col. Le départ est raide et différentes techniques sont testées. Mais les mains et les fesses restent les appuis préférés.
En bas, dans une petite clairière, nous regardons une dernière fois, en nous retournant, ces masques énigmatiques voire terrifiants.
Mais le Gros Cerveau nous attend pour le déjeuner. Nous sortons nos bâtons et attaquons une première grimpette qui va nous permettre de rejoindre le GR51 puis d' atteindre les fortifications du Gros Cerveau.
Nos amis du G2 l’ont parcouru la semaine dernière et vous l’ont déjà conté… Si ce n’est déjà fait, allez lire leur récit.
Nous avons vu les chèvres de Rove et avons assisté au déjeuner du bouc.
La vue sur le golfe de Toulon est bouché et nous ne profiterons que d’un petit rayon de soleil sur Bandol et l’île de Bendor pendant le déjeuner.
«Le massif du gros cerveau forme un rempart naturel long de 5000 mètres face à la plaine du Beausset et à l’ancienne route de Marseille. En 1873 il est retenu d’implanter sur le Gros Cerveau un simple poste retranché, armé de pièces d’artillerie à longue portée. Cette position est choisie car elle est invisible aux vues adverses, depuis le nord.
En 1890, deux ouvrages fortifiés sont construits : l’ouvrage de la Pointe et l’ouvrage du Gros Cerveau. Ces bâtiments présentent une organisation architecturale analogue. Ils comportent les positions d’artillerie suivantes : 4 canons de 155 mm long, 4 canons de 120 mm, 4 canons de 95 mm et 2 mortiers. Dotés d’une enceinte légère précédée d’un fossé, les emplacements pour canons sont taillés à même le roc et reliés par des galeries souterraines.
Les casernements sont construits en maçonnerie de moellons, pourvus de citerne à eau de pluie et de façon à se trouver défilés des coups pouvant venir du nord.
L’ouvrage du Gros Cerveau recevait une garnison de 250 hommes du 2ème bataillon du 115éme régiment territorial d’infanterie et 260 hommes de la 7ème batterie et de la 13ème batterie à pied d’artillerie. Les deux casernements de l’ouvrage de la Pointe étaient capables d’héberger chacun un officier et 108 hommes. La citerne creusée sous chaque bâtiment peut contenir 160 m3 d’eau de pluie.
La batterie de la Cride a été construite autour de 1695, au départ il ne s’agissait que d’un simple bastidon. A partir de 1747 un nouveau bâtiment est construit pour abriter les boulets du mortier. En 1862 cette poudrière est réorganisée avec des plates formes. Elle compte en 1869 : 4 canons de 36 rayés et un mortier de 32 de côte.
La batterie de la Cride est munie d’un réduit dit « tour modèle 1846 n°1 » construite en 1846. C’est un réduit conçu pour abriter 40 hommes et tout le matériel nécessaire au fonctionnement de la batterie. La position est protégée par un mur d’enceinte à créneaux déjà existant en 1818.
En 1943, le fort a été occupé par les Allemands, qui y ont construit un blockhaus à l’entrée du fort (toujours visible).»
Les restes de la caserne principale, en mauvais état, pouvait accueillir jusqu’à 250 hommes.
Les premières gouttes de pluies arrivant le départ est donné. Nous allons à la table d’orientation et pouvons découvrir une belle vue sur la carrière qui exploite les grès d’Aren et un panorama assez bouché sur le Castellet et la Cadière d’Azur.
Le GR 51, en direction de la Cadière d’Azur progresse maintenant sur un lapiès (ou lapiaz). Il s’agit d’une forme d’érosion caractéristique des roches calcaires constituant le massif du Gros Cerveau, due au ruissellement des eaux de pluie qui dissolvent la roche et à la cryoclastie. Il se forme un grand entablement rocheux parcouru de réseaux de rigoles, diaclases ou fissures donnant un aspect déchiqueté, aux aspérités coupantes.
Arrivés à la citerne, nous prenons la route qui redescend vers Ollioules pendant quelques centaines de mètres, avant d’emprunter un sentier qui descend assez fortement en forêt.
Montées et descentes se succèdent jusqu’à rejoindre le parcours de santé d’Ollioules. Nous rejoignons le GR 51 et contournons la station de traitement .
Nous retrouvons une vue sur le gorges du Destel, Evenos et son château, le fort Pipaudon et tout en bas une ancienne carrière.
La pluie fine ne cesse guère et le sentier pentu qui longe la carrière d’Aren n’est pas facile à descendre.
Nous regagnons la petite clairière de ce matin mais nous préférons ne pas reprendre le chemin de montée au Grès. Alain W. retrouve les points bleus qui vont nous mener, par un ravin en sous-bois et sur des dalles rocheuses et glissantes, vers les vignes.
Nous retrouvons nos voitures et nous nous séchons. Mais la boulangère ne nous ouvre pas sa salle intérieure. Le pot de l’amitié sera donc pris sur la place de la mairie d’Ollioules.
Le journal nous apprend alors une terrible nouvelle : la découverte d'ossements humain sur le site du Gros Cerveau.
Félicitations à Alain W. pour cette magnifique et pittoresque randonnée, permettant de découvrir des sites variés très intéressants. Les 5 étoiles que tu as attribué sont bien méritées.
Un grand merci aux photographes du jour, Alain W., André, Brigitte, Claude C. et Dominique qui ont été très inspirés. Le choix des photos (1 sur 5 sera retenue) a été bien difficile à faire.
La semaine prochaine, jeudi 18 mai :
Départ : 7h Jean-Louis
La Forêt de Six Fours moyen** 13 km Dh : 540
Parking : camping de la Forêt de Janas
Le Vieux Cannet-Entraigue-G2-11/05/2017
Bonjour,
Suite à une erreur de manipulation, le blog en référence à été publié sur notre autre site Randosboulouris. Pour le trouver, cliquez sur le lien ci-dessous:
http://randosboulouris.over-blog.com/2017/05/le-vieux-cannet-entraigue-entraigue-11/05/2017.html
Avec mes excuses
Bon Week-end
Jean-Marie
La Presqu'île de St Tropez - Sentier du littoral n°1 - G1 - 04/05/2017
La presqu'île de St Tropez - Sentier du littoral n°1 - G1
Avant l'arrivée prochaine de la horde de vacanciers dans ce haut lieu touristique du Var, Jean Bo nous propose aujourd'hui une ballade sur la presqu'île de St Tropez. Après plus d'une heure de route et autant de bouchons, 27 randonneurs et randonneuses sont présents sur le parking de la chapelle Sainte Anne.
Jean Bo nous fait les présentations d'usage:
"Nous allons effectuer aujourd'hui le parcours n°1 de cette presqu'île qui en comporte 3. Après la traversée du village de St Tropez, nous suivrons le sentier des douaniers jusqu'à la plage de Tahiti, et nous terminerons cette randonnée en empruntant une portion de route avant de retrouver le parking de cette chapelle. Nous aurons alors, pour cette randonnée classée "moyen **", parcouru 16,9 km avec un Dh de 228 m."
Jean Bo nous indique que nous ne pouvons pas visiter cette chapelle pour cause de travaux. Par contre, après de nombreux coups de fil, Jean a réussi à ce que le parking, fermé aussi à cause des mêmes travaux, soit ouvert spécialement pour nous. C'est ça la notoriété!!! " Jean président ... Jean président..."
Édifiée à partir de 1618 sur une durée de plus de 10 ans, la Chapelle Sainte Anne aurait été construite pour remercier le ciel de préserver la cité des épidémies de peste qui sévissaient à cette époque. Elle est dédiée à la patronne des gens de la mer et accueille en ses murs d'intérieurs des ex-votos principalement consacrés à l'histoire des marins Tropéziens. Elle n'est ouverte au public que quelques jours par an, le 18/05 (Bravades), le 26/07 (Ste Anne) et le 15/08 (Libération). Reste que cet endroit superbe est a découvrir toute l'année pour les points de vue remarquables, à la fois sur la Baie de Saint Tropez et l'anse de Pampelonne.
Avant le départ de cette rando, nous profitons de cette superbe vue sur le village et le golf de St Tropez avec au deuxième plan le village de Ste Maxime.
Pour un début de mois de mai, la météo n'est pas au top. Encore pas mal emmitouflée une file indienne de marcheurs se dirige vers le centre du village.
Sur notre droite, nous découvrons maintenant la fameuse place des Lices, bien vide à cette heure.
A l’ombre des platanes centenaires, de sempiternelles parties de pétanque se jouent dans la bonne humeur sur la Place des Lices. La tradition provençale a encore de beaux jours devant elle! Les inconditionnels boulistes sont devenus des stars internationales bien malgré eux! Il est vrai qu’on peut difficilement résister à l’idée d’immortaliser ces personnages charismatiques et cette ambiance 100% provençale…et les boulistes jouent gentiment le jeu! Chaque année, de nombreuses célébrités viennent se mêler à eux, le temps d’une partie ou d’un tournoi! On se souvient bien-sûr d’Eddie Barclay, mais c’est plus récemment Vanessa Paradis ou encore Karl Lagerfeld que l’on y croise désormais.
La Place des Lices est l’adresse du fameux Marché de Saint-Tropez qui a lieu chaque mardi et chaque samedi toute l’année! C’est un véritable marché provençal où se mêlent artisanat local, maraîchers et autres bouchers ou poissonniers.
Dans le port déserté pour l'instant par les superbes yachts, quelques pointus traditionnels sont les témoins d'une tradition ancestrale.
Et pour les amateurs de vieux gréements, veuillez noter le prochain rendez-vous annuel des voiles latines.
Venus par la mer ou par voie terrestre, Pointus, Felouques, Gozzo, Tartanon, Tarquié, barques marseillaises ou catalanes… accosteront dans le vieux Port de Saint-Tropez du 25 au 28 mai 2017.
Ci-dessous la tour du Portalet datant du XV ° siècle.
La Ponche / La Fontanette sont deux plages mitoyennes de charme au bord du vieux quartier de la Ponche, entre la tour du Portalet et la tour Vieille.
Après avoir longé le cimetière marin situé en contre bas de la citadelle, nous abordons maintenant le chemin des douaniers.
Un peu plus de 10 heures, la pause banane, avec vue sur la baie des Canoubiers, est décrétée.
Notre serre-file attitrée, Elisabeth, veille au grain.
Nous longeons à présent La Madrague, célèbre dans le monde entier. B.B très attachée à la cause animale est certainement à l'origine de cet abreuvoir pour toutou.
La Madrague est la célèbre propriété acquise par Brigitte Bardot en 1958 à Saint-Tropez, sur la route des Canebiers.
Quelques années après le retrait de Brigitte Bardot des plateaux de cinéma, cette dernière fit don de sa propriété à la Fondation Brigitte-Bardot, afin d'en assurer la pérennité. De fait, elle en est l'usufruitière et déclare aujourd'hui « habiter chez ses animaux » qui à leur mort ont de petites tombes dans le jardin.
Tout au long de ce sentier côtier très bien entretenu, le bord de mer est magnifique.
Nous pouvons observer à n'en plus finir toute une collection de carpobrotus plus connu sous le nom de griffe de sorcière.
Le carpobrotus (Carpobrotus edulis et autres espèces très semblables) est une plante vivace succulente faisant partie de la famille des Aizoacées. Originaire des régions sèches d'Afrique du Sud, cette plante rampante et tapissante peut s'étaler de manière spectaculaire couvrant ainsi rapidement un talus ou une pente au plein soleil. Les tiges feuillées, charnues, en forme de griffes bien vertes, se parent de mai à octobre de grosses fleurs roses ou jaunes, en forme de marguerite. Elles sont suivies de fruits comestibles.
Sous un ciel pratiquement bleu, nous abordons la plage de La Moutte.
Est-ce que Robinson Crusoé aurait fait escale sur cette plage?
Le moment est venu de réaliser la photo de groupe.
Au bout d'un quart d'heure de marche, nous atteignons la plage des Salins, endroit choisi par Jean pour le pique-nique.
Malgré un décor enchanteur, même les baigneurs les plus férus du groupe ne tenteront le premier bain de l'année.
13 h 30'. Nous reprenons notre périple alors qu'il nous reste encore un peu plus de 6 km à parcourir.
Devant nous la plage de Tahiti qui marque l'endroit où nous allons quitter le bord de mer. Cette plage est en fait située sur la commune de Ramatuelle. Elle est aussi la plage la plus connue de la presqu'île de St Tropez.
Mythique, Tahiti fut la première plage installée sur Pampelonne, en 1944, sur le lieu du tournage du film "le chant des îles". Elle reste bien entendu l'une des plages les plus prisées du Golfe de Saint-Tropez. L’environnement est très agréable avec une vue sur le Cap du Pinet. Les transats et parasols de couleur orange ont été rendu célèbres par nombre de films, dont "le gendarme de Saint-Tropez".
Nous terminons notre randonnée sur une petite route où nous devinons par endroit de somptueuses propriétés agrémentées de décorations surprenantes.
Nous nous retrouvons pour le pot de fin de rando dans notre café habituel à la sortie de Port-Grimaud.
Contre-jour non maitrisé pour les deux photos suivantes. Désolé!!!
Une nouvelle fois, merci à Jean Bo pour cette magnifique randonnée.
Merci aux photographes présents: Brigitte Ri, Claude Ca, Dominique Gi et Gilbert.
Pour la semaine prochaine, veuillez prendre connaissance de la feuille de route transmise par Alain Wa:
Jeudi 11 Mai 2017, rendez-vous à 7 heures sur le parking du Manoir, pour une randonnée
inédite, 5 étoiles, sportive du groupe G1 d’environ 15kms et 750m de dénivelée positive que
j’animerai dans les Monts Toulonnais à Sainte-Anne d’Evenos et Ollioules pour découvrir un
site classé, « Les Grès de Sainte-Anne d’Evenos », et le Massif méditerranéen du Gros
Cerveau.
Départ de la randonnée : Stationnement parking en terre battue à côté de la boulangerie
artisanale DN8 à l’entrée de Sainte-Anne d’Evenos en venant d’Ollioules à la sortie des
Gorges, et face à la station de carburant.
857-1 GPS 43.165235, 5.829377
Direction Toulon A50, sortie 14 après le tunnel de Toulon, DN 8 direction Ollioules, Sainte-
Anne d’Evenos, Aubagne.
Après les Gorges d’Ollioules, stationner sur la gauche, sur le parking de la boulangerie.
Covoiturage 70 euros par voiture (110kmsx2x0.25€ plus autoroute 7,60€x2)
Ascension et tour du Gros Cerveau 857-2 - 4 mai 2017
Ascension et Tour du Gros Cerveau - 4 Mai 2017
Randonnée inédite aujourd’hui sur un parcours « spécial G2 », concocté et mené par Alain « Au Gros Cerveau » à Ollioules, le plus à l’Ouest des 7 principaux Monts Toulonnais.
Le ciel bien nuageux et même pluvieux ce matin à 8h30 à Saint-Raphaël, n’incitait pas à partir en randonnée. Toutefois nous nous retrouvons à 6 sur le parking du Manoir pour prendre la direction de Toulon. Par ailleurs, 3 voitures allaient directement sur le site de la randonnée.
C’est donc avec un joli groupe de 19 personnes, parité à nouveau respectée 10 femmes et 9 hommes, que nous ferons cette randonnée inédite par une température très douce, sous un ciel voilé et par moments bien ensoleillé, sur le Massif du Gros Cerveau.
Le départ tardif du matin a permis d’éviter les bouchons à proximité et sous le tunnel de Toulon, puisque les 110 kms de trajet ont été bouclés en 80 minutes.
Qui a dit que cette randonnée était trop loin pour un groupe 2 ? En tout cas pas pour aucun des participants.
Alain accueille les participants et présente en détail le programme de la journée.
Jacky sera notre serre-file, pas de blogueuse aujourd’hui, Gérard et Alain seront nos photographes, Alain rédigera un texte et nous solliciterons notre amie Rolande à la constitution du blog.
« La situation du Gros Cerveau, légèrement en retrait du Faron et assez éloigné de la ville de Toulon, ajoute une tonalité plus sauvage, plus provençale, qu’au sommet de son frère voisin le Faron.
Le nom de la montagne Gros Cerveau dérive de l’appellation que les peuplades celto ligures avaient donné à ce massif : Montagne du Grand Cerf. En provençal, Lou Gro Cervo, un cerf légendaire du 18ème siècle. Suite à une erreur de traduction c’est devenu « cervus » en latin pour se transformer en « cervis » nuque."
C’est une randonnée de 11kms pour 350 m de dénivelée positive. Nous monterons les 350 m le matin sur sentiers pour un pique-nique au sommet, et l'après-midi sera consacré à la descente par des pistes."
Nous commençons cette randonnée, de l’autre côté de la D2020 le long de la station de traitement des eaux, en prenant le GR 51 bien fleuri de rose et de rouge par les valérianes et les coquelicots de part et d’autre du sentier.
Le départ est assez caillouteux, légèrement pentu et contourne la Société du Canal de Provence,
Puis nous quittons le GR 51 en empruntant un petit sentier qui domine une ancienne carrière et les gorges d’Ollioules, alimentées par la Reppe.
Magnifiques points de vue sur tout l’arrière pays, du château d’Evenos perché au sommet des gorges du Destel, le Fort du Pipaudon, la barre des Aiguilles, les Grès de Sainte Anne, la barre de la Jaume et l’impressionnante carrière du Val d’Aren.
Alain profite de ce fabuleux paysage pour expliquer et indiquer le parcours qu’il mènera jeudi prochain 11 mai pour le groupe 1 dans le site classé des Grès de Sainte-Anne en laissant rêveur la plupart de nos amis du G2.
C’est devant cet exceptionnel tableau que nous faisons la pose banane
Nous retrouverons le GR51 un peu plus loin qui nous conduira, pour 30 minutes de montée, par un chemin en bon état, de plus d’un siècle d’existence, avec de jolis murs en pierres sèches et empierré de gros graviers, jusqu’à l’ouvrage et sommet du Gros Cerveau.
Nous prenons vite de l’altitude par une pente régulière et bien accentuée, chacun montant à son rythme.
A chaque virage c’est une vue imprenable sur Toulon et sa rade, et sur la presqu’île Saint Mandrier jusqu’à la Presqu’île de Giens et l’île de Porquerolle
Arrivé au sommet Alain propose de faire le tour du Fort abandonné.
Il nous montre tout d’abord, l’entrée du magasin à munitions, souterrain, muré, mais avec une large brèche.
Puis nous continuons le tour par le Sud Est avec un joli panorama commenté par Alain sur l’ensemble des Monts Toulonnais.
« On entend par Monts Toulonnais, l’appellation générale des nombreuses montagnes se trouvant autour de Toulon. La plus haute est le Mont Caume qui culmine à 804 mètres d'altitude du côté de Revest les Eaux. Le moins élevé est le massif du Cap Sicié avec 358 mètres d'altitude sur le littoral entre La Seyne et Six-Fours.
Le plus à l’ouest où nous sommes avec ses 430 m c’est le Gros Cerveau, le plus à l’Est le Coudon 702 m, le mont Faron 584 m, est le plus connu, face à Toulon, et nous sépare du Gros Cerveau par le Massif du Croupatier et le Baou des Quatre Ouro.
Ce qui donne un effet de barrière naturelle à Toulon, tous, avec des forts construits principalement à la fin du 19 ème siècle.
Ce sont tous, des massifs calcaires, comme le massif de la Saint Baume, sauf le massif du Cap Sicié cristallins formé à la même époque que le massif de l’Esterel.
Le fort du Gros Cerveau datant de 1890 pouvait accueillir jusqu’à 250 hommes.»
Nous continuons notre visite du fort, en le contournant par le sud.
Nous approchons d’une 1ère galerie qui permettait de conserver les munitions à proximité des pièces d’artillerie.
De l’autre côté de cette galerie, nous apercevons une 1ère chèvre dite de Rove et bientôt tout le troupeau broutant les buissons et arbrisseaux du massif.
Alain s’attarde quelque peu en donnant des informations sur cette, peu connue et splendide race caprine, aux cornes de plus d’un mètre en forme de lyres.
Quelques infos sur le troupeau de chèvres du Gros Cerveau.
C'est un troupeau de chèvres du Rove, style sauvage, aux mamelles et cornes gigantesques.
La chèvre du Rove est une race caprine française originaire des Bouches-du-Rhône. Sa robe est de couleur variée, généralement marron avec des taches blanches ou noires. Elle est particulièrement reconnaissable à ses cornes de section triangulaires et torsadées. Cette chèvre accompagnait la transhumance des moutons et fournissait son lait aux bergers et aux agneaux que leur mère ne pouvait nourrir, mais aussi sa viande, à une époque où elle était couramment consommée. Elle est aujourd'hui utilisée pour défricher ou entretenir les zones inaccessibles devant être nettoyées contre les incendies. Quelques éleveurs utilisent son lait pour la fabrication de fromages. Elle est répertoriée dans la liste des races pour l'élaboration des fromages AOC pélardon, picodon et Banon.
La chèvre du Rove est originaire du Rove, petit village proche de Marseille qui lui a donné son nom, dans les Bouches-du-Rhône. Selon l'histoire ou la légende locale, elle descendrait de chèvres venues de Mésopotamie, d'Anatolie et de Grèce. Ces animaux auraient été importés par des Phéniciens dont le bateau aurait coulé le long du littoral de Rovenain. Les animaux qu'il transportait auraient ensuite rejoint la côte à la nage avant d'être adoptées par les bergers locaux. Une variante suggère que les Phéniciens auraient amené cette chèvre au port de Marseille durant leur commerce avec la ville, et que celle-ci aurait ensuite gagné le Rove dont les bergers en auraient acquis quelques spécimens1.
La chèvre du Rove a manqué disparaître, mais des efforts de conservation sont réalisés autour de la race, et ont permis aux effectifs de réaugmenter. En 2007, on recense ainsi 5 500 chèvres réparties dans près de 150 élevages, ce qui en fait la race locale la mieux représentée en France2. En 2013, on en compte plus de 11 000.
La chèvre du Rove se caractérise avant tout par ses longues cornes qui lui donnent une certaine élégance. Elles sont torsadées et se développent en s'écartant en forme de lyre. Elles peuvent devenir très longues, celles de certains boucs atteignent 1,2 m d'envergure. La robe, à pelage court et doux, peut prendre des colorations très variées : elle est souvent rouge ou noire, mais on trouve aussi des animaux dont le patron de couleur peut être, selon les animaux, gris cendré (dits « blaù »), rouge moucheté de blanc (dits « cardalines »), rouge mêlé de gris (dits « sardines »), noir avec des marques feu sous les yeux, sur les oreilles, le museau et l'extrémité des pattes (dits « boucabelles ») ou encore noir devant et rouge derrière (dits « Tchaîsses »)1.
C'est une chèvre de taille moyenne ; la femelle pèse entre 45 et 55 kg et les mâles entre 70 et 90 kg1.
La chèvre du Rove fait l'objet d'un programme de conservation, géré par l'Association de Défense des Caprins du Rove (ADCR). Celle-ci s'occupe également de promouvoir les produits issus de cette race, de créer une dynamique auprès des éleveurs concernés et des passionnés, et de mener à bien les actions nécessaires pour maintenir et même faire augmenter les effectifs de la race2.
La chèvre du Rove est avant tout une race rustique, bien adaptée au climat aride de sa région d'origine, et capable de valoriser des parcours à la végétation rare et très pauvre. Son appétit pour les jeunes arbrisseaux, qui lui a longtemps été reproché, est aujourd'hui un véritable atout pour la race, qui est utilisée pour défricher des terrains sujets à la déprise agricole2.
Elle est assez prolifique. C'est une race mixte, qui peut être utilisée en allaitante, avec notamment un rendement en viande assez bon proche de 50 %, ou peut être traite. Dans ce cas, son lait est souvent utilisé pour produire des fromages fermiers, comme par exemple la brousse du Rove qui a rendu la race célèbre3. Le lait des chèvres du Rove possède une bonne aptitude à la transformation fromagère par ses taux assez élevés. On l'utilise notamment dans la fabrication de fromages AOC pélardon, picodon et Banon, dont les cahiers des charges mentionnent la race du Rove parmi les races habilitées à leur confection2.
Le lait des chèvres du Rove est également utilisé pour la fabrication du fromage Rovethym.
Traditionnellement, quelques-unes de ces chèvres étaient intégrées dans les troupeaux de moutons transhumants vers les estives alpines l'été. Elles avaient alors divers rôles, et notamment celui d'assurer une source de lait frais et de viande de chevreaux aux bergers, qui vivaient loin de chez eux durant une longue période. Les chèvres menaient également le troupeau, et pouvaient allaiter les agneaux orphelins, ou issus de portées doubles ou triples2.
Les photographes redoublent de clichés sur ces chèvres de Rove pas si sauvages que cela mais bien préoccupées par notre prochain pique-nique.
Alain prend même la pose à côté de l’une d’elle.
Les belvédères avec vue à 400 grades ne manquent pas pour s’installer.
Nous choisissons un endroit particulièrement abrité avec panorama à couper le souffle de Sanary à La Ciotat en devinant les 1ères calanques de Cassis et de Marseille.
Devant nous le petit port de Bandol brille au soleil.
Comme d’habitude l’ambiance est chaleureuse au cours du repas. Il faut dire que vin d’orange, rosé, bordeaux et morgon aident à la rigolade.
A la fin du repas Alain présente l’histoire d’Ollioules, la capitale de l’Olive, où nous irons prendre le pot de fin de rando.
Histoire d'Ollioules : Fréquenté par l’homme dès le Néolithique, le territoire d’Ollioules sera par la suite occupé par la tribu celto-ligure des Camatulici. Ils créent sur la colline de la Courtine le plus vaste oppidum de la région, véritable ville fortifiée qui entretient des relations commerciales avec le comptoir grec de Tauroeis (aujourd’hui le Brusc, sur la commune de Six Fours). Dès cette époque, on cultive l’olivier qui sera le véritable emblème de la ville, puisqu’il lui a donné son nom et figure sur ses armoiries.
Du Moyen Age, Ollioules (Oliolis ou Oliolas) conserve de nombreux vestiges, dont les ruines du château féodal (XIe-XVe siècles) et sa chapelle Notre-Dame du Château (XIIe siècle), l’église Saint-Laurent (Xie-XVIIe siècle) et un important noyau médiéval dans la vielle ville. |
Les XVIe et XVIIe siècles représentent en effet la période la plus prospère. De 240 maisons à la fin du XVe siècle, la ville passe à 600 maisons à la fin du siècle suivant, puis 700 maisons à la fin du règne de Louis XIV. C’est dire l’importance des chantiers de construction durant cette période. Ollioules est alors peuplé d’agriculteurs et de petits propriétaires terriens, mais aussi d’une riche bourgeoisie et de quelques familles nobles. A coté des oliviers traditionnels, le terroir se couvre d’orangers et de citronniers, qui feront l’admiration des visiteurs venus du Nord. L’olivier, cultivé pour la production d’huile d’olive, est sans doute la production la plus ancienne du terroir ollioulais. Au Moyen Age, les huiles ollioulaises se vendront jusqu’à Alexandrie, en Egypte. Autres productions traditionnelles, les fruits et les légumes : figues noirs, pêches, citrons et oranges, câpres, salades, choux, ail, oignon et même safran. Et bien entendu les fleurs, dont les premières mentions remontent au règne de Louis XIV, mais qui connaîtront leur apogée aux XIXe et XXes. |
Une grande part de la vielle ville actuelle remonte ainsi aux XVIe et XVIIe siècles, ce qui constitue un ensemble exceptionnel dans notre région pour la Renaissance et l’époque de Louis XIII. Tout aussi exceptionnels sont les décors de gypseries. Vous pourrez ainsi admirer les façades de vastes maisons Renaissance, comme celles du n°12 rue Marceau ou du n°27 rue Gambetta, mais aussi de nombreux ensembles d’époque Henri IV et Louis XIII, dont le joyau est sans conteste la Maison du Patrimoine, petit hôtel particulier des années 1620. En 1793, lors du siège de Toulon par les troupes républicaines, c’est à Ollioules, au château de Montauban, que seront élaborés les plans pour la reprise de cette puissante voisine. Ils seront l’œuvre d’un jeune officier d’artillerie, Bonaparte, dont la brillante carrière prit son essor sur notre territoire. |
Les joueuses de cartes n’étant pas venues, le signal de départ est donné. Nous poursuivons la visite du fort.
Puis nous allons prendre les photos de groupe sur un autre point de vue, avec, derrière nous, dans le vide, l’impressionnante carrière d’Aren en pleine activité. En arrière plan, les villages de La Cadière d’Azur, Le Castellet, Le Beausset et au loin la chaîne de La Sainte Baume. Nous en avons plein les yeux de paysages méditerranéens verts, bleus, blancs à 360°. Le retour s’effectue par une piste large et damée où nos gazelles du jour Jacqueline, Marie, Marinette, ont pris la tête du groupe et s’en donne à cœur joie, un véritable billard. Puis c’est par une petite route goudronnée, sans circulation et fermée du 1er juin au 30 septembre, en balcon sur le littoral, que nous regagnerons nos voitures sans avoir pris à nouveau, d’autres photos de groupes. Nous prenons notre pot de fin de rando au cœur de la cité, les photographes encore tout émerveillés par cette magnifique randonnée en on oublié de mémoriser cet instant traditionnel. Double merci à Alain pour cette nouvelle et agréable randonnée et pour avoir également rédigé le texte et fait des photos. Merci aussi à Gérard pour ses photos.
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