EZE - LA REVERE - MONT BASTIDE - G1 - 27/10/2016
Eze - La Revere - Mont Bastide
Pas de blogueur marcheur ce jour au groupe 1. C'est donc notre animateur Joël qui a oeuvré comme rédacteur, Alain et Michel, qui ont joué aux objectifs et Claude qui a réalisé le montage. Merci à eux.
Malgré un retard de train au départ de la gare de Boulouris de 20 mn, et un changement en gare de Cannes, les 8 randonneurs du jour réussissent l'exploit d'arriver en gare d'Eze/Mer à l'heure pile ; ce qui fait dire à certains que l'animateur du jour, Joël, maitrise même la SNCF ; mais attendons la suite . . . . !!!
Joël présente la marche du jour : longue de 14,4 km, elle est dite sportive, du fait d'une dénivelée de 944 m.
Après que Marc ait spontanément accepté de faire le serre-file désigné d'office, la randonnée démarre sur le fameux sentier Friedrich Nietzche (l'auteur de l'essai philosophique « Ainsi parlait Zarathoustra ») par une première partie facile et cimentée, qui se transforme rapidement en une piste empierrée et parsemée de marches inégales. La température « frisquette » du début fait vite place à une chaleur humide nécessitant un premier effeuillage. Le sentier chemine au milieu d'une végétation dense de caroubiers sauvages, yeuses, cistes cotonneux, pistachiers lentisques et autre garrigue (la pinède ayant disparu dans l'incendie de 1986) qui nous entourent d'odeurs agréables.
Nos efforts sont vite récompensés par la vue magnifique qui s'offre rapidement à nous sur la baie d'Eze, puis le petit port de plaisance de Beaulieu, la pointe de St Jean Cap Ferrat et un bout de la piste de l'aéroport de Nice.
Nous commençons à apercevoir le village d'Eze, et Joël décide de quitter le chemin pour une petite visite touristique. Nous passons devant le restaurant « La Chèvre d'Or » où certains marcheurs croient que c'est là que l'animateur les invite à midi.
Joël, d'accord sur le principe explique qu'il est encore un peu tôt. Une petite ballade dans les rues pittoresques et animées du village ou chacun résiste à l'envie de « magasiner », la visite de la magnifique église, et nous reprenons notre marche vers le Fort de la Revère.
Une petite pause banane après l'usine Fragonnard et nous attaquons la montée qui s'avère sérieuse, parsemée de courtes pauses pour admirer la vue sur le village d'Eze vu du coté est.
Parvenu devant l'imposant Fort de la Revère, nous profitons d'une table d'orientation pour nous repérer, puis contournons le fort dans toute sa longueur sur sa face nord, découvrant ainsi le Mercantour aux sommets enneigés.
La pause du midi arrive enfin sur un beau belvédère équipé de bancs et table et à l'ombre d'un pin. Il y aura du Côte du Ventoux, mais pas de café !! tant pis le gingembre fera l'affaire.
Nous commençons la deuxième partie du circuit vers le Mont Bastide et notre (enfin) première descente de la journée. Cette belle descente nous ramène au nord du village d'Eze, et nous empruntons le viaduc qui nous conduit au début du sentier menant au Mont Bastide. Ce sentier nous semble d'autant plus raide que le soleil se met de la partie. Nous arrivons au sommet -570 m- où, après la photo de groupe, nous pouvons admirer un autre aspect du paysage vers le Col d'Eze.
Et c'est le retour. La première partie de la descente s'avère facile ; mais après avoir traversé la moyenne corniche, le sentier de Savaric parsemé d'éboulis et de marches est plus éprouvant.
C'est donc heureux que nous nous retrouvons au bar en face de la gare pour savourer des boissons fraîches en attendant tranquillement notre train de 16H49. Et c'est là que l'aventure commence : ce train étant annulé on se rabat vers celui de 17H14 annoncé à 17H24, mais qui passe à 17H14 !!!!
Parvenu en gare de Cannes et apprenant, après une longue attente, que notre train est retardé pour une durée indéterminée, nous nous rabattons sur un train direct pour Saint-Raphaël, où Patrice et le gendre d'Alain viennent nous chercher pour une arrivée maison à 20H35. Les randonneurs jurèrent, mais un peu tard, de renoncer dorénavant aux trajets par train.
Mais ces déboires n'auront pas gâché cette belle journée, et cette randonnée magnifique.
Jeudi 03/11 à 8H00 : Saint-Tropez N°2. L : 15Km765. Dh : 450 m. Médio **. Alain W.
Départ de la rando : Parking du Cap Camarat -
L'île Sainte Marguerite - groupe 2 - jeudi 27 octobre 2016
L’île Sainte Marguerite
33 randonneurs se retrouvent au port de Cannes en vue d’embarquer pour l’île Sainte Marguerite où Jean Bo va entraîner aujourd’hui dans son sillage 30 marcheurs du groupe 2, accompagnés ce sont les vacances de Manon, petite fille de Colette et Alain, et Olivia et Victor, petits enfants de Nicole et Jean.
Le soleil est au rendez-vous. La température est douce et il n’y a pas de vent. Beaucoup de monde à l’embarcadère, si bien que le groupe se trouve scindé en 2,
et certains auront la chance de voyager avec des sauveteurs accompagnés de chiens « terre-neuve » venus s’entraîner au sauvetage sur l’île.
N’est-ce-pas que le capitaine Haddock (c’est son nom) a fière allure ?
Le 2è bateau arrive.
Présentation de la randonnée par Jean : "environ 8 kms, un terrain quasiment plat, + ou - 5 mètres tout du long et difficulté majeure en fin de circuit + 22 mètres, avec possibilité au retour de visiter le fort."
Nous partons à la queue leu-leu pour le tour de l’ile par l’ouest, la mer sera ainsi tout au long de la journée sur notre droite.
En nous retournant nous pouvons observer le fort construit sur une falaise.
Lors de la pause banane à proximité d’un blockhaus, non loin de la pointe du Dragon, Jean nous fait un topo sur les îles de Lérins.
« Avec sa petite soeur Saint-Honorat, l'île de Sainte-Marguerite est un joyau de la baie de Cannes. Magnifique réserve naturelle, elle est aussi un important témoin de l'histoire locale. A la proue de l'unique falaise de l'île, se dresse le Fort Royal construit au début du XVIIème siècle à la demande du duc de Guise pour verrouiller l'accès à Cannes. Edifiée sur les vestiges datant de l'époque romaine, la modeste maison fortifiée des origines sera renforcée quelques années plus tard par les Espagnols qui occupent alors les Îles de Lérins. Les Français reprennent rapidement possession de l'île et donnent à la citadelle le nom de Fort Royal.
A la fin du XVIIème siècle, le fort devient prison d'Etat et s'agrandit encore. Des prisonniers célèbres feront sa réputation, dont l'illustre inconnu Masque de Fer.
Aujourd'hui la plupart des historiens s'accordent pour reconnaître le Masque de Fer en la personne d'Eustache Dauger, valet de son état, emprisonné pour avoir été dans le secret de la correspondance entre Louis XIV et Charles II d'Angleterre. Ce dont on est sûr c'est que le Masque de Fert meurt à La Bastille en 1703.
L'île est mentionnée dès l'antiquité. Pline parlait d'une cité romaine comprenant un port. Les épaves découvertes à l'ouest de l'île semblent prouver que les navires romains faisaient escale à Lero." (sources guide vert Michelin et site de la ville de Cannes)
Face à nous à l'est les sommets enneigés du Mercantour, au centre le plateau de Caussol avec sa boule météo et à l'ouest l'Estérel avec les pics du Cap Roux et de l'Ours.
Petite halte aux abords de l’étang Batéguier pour observer, plutôt entre-apercevoir (il nous manque les jumelles) des oiseaux.
Nous continuons à cheminer sur le chemin de ceinture bordé de pins, eucalyptus, lentisques et myrtes.
Les rochers blancs du bord de mer nous changent des rouges de l’Estérel.
Nous sommes face à l'île Saint Honorat.
Nous devons par ci, par là éviter quelques flaques d’eau au milieu du chemin, restes des dernières pluies.
Après avoir longé la maison forestière et une propriété privée, nous passons à proximité de la Pointe Carbonel, puis de la pointe de la Convention.
Après divers conciliabules Nicole et Alain couperont la pointe. Nous les rejoindrons une centaine de mètres plus loin. Quel raccourci!!!
Nous partons alors à la recherche d’un coin idéal pour le pique-nique (soleil pour certains, ombre pour les autres, et pierres confortables pour s’installer), coin trouvé à proximité de la pointe du Vengeur.
Vin d’orange et vin doux d’Espagne avec reblochon et tomates-cerises, puis vin et café sont inscrits à l’ardoise du jour.
On ne boit pas que du vin dans le groupe. Notre chef a dans les mains une bouteille d'eau à moitié pleine et deux bouteilles de vin vides.
Avant de repartir nous faisons les habituelles photos de groupe sur lesquelles manquent deux personnes, un ami randonneur ayant eu un malaise est parti accompagné de son épouse avec les secours (dès la fin de l'après-midi tout le monde a été rassuré – tout va bien). Rendez-vous est pris avec lui pour une prochaine randonnée.
Nombreuses haltes alimentées par des anecdotes plus ou moins cocasses ponctuent la randonnée.
Nous cheminons alors de nouveau sur le chemin de ceinture.
Ca y est nous attaquons la "rude montée" annoncée.
Nous longeons le cimetière de Crimée et le cimetière Musulman
avant d’arriver au fort.
Pas d’amateur pour le visiter (connu de la plupart) aussi nous nous dirigeons vers le café de l’Escale pour partager le verre de l’amitié avant de reprendre le bateau.
Cherchez l’erreur.
La 2è table attend longuement ses consommations tant il y a de clients. Elles arriveront à temps. Nous pouvons prendre le bateau de 16h15.
Félicitations à Alain qui pour une reprise aura fait le tour complet de l'île avec le groupe.
Merci Jean pour cette agréable et très conviviale randonnée cool.
Les photos sont de Claude, Jean Be, Jean-Marie, et Rolande
Jeudi prochain, la randonnée du groupe 2 sera conduite par Jean-Marie. Elle est avancée à 8h30 (nous serons passés à l’heure d’hiver et la nuit tombera plus tôt).
Direction Vidauban – "les Pommiers de Pagnol" -14 kms – dénivelé 250 mètres – Moyen *
Massif Est de la Sainte Baume - G1 - 20/10/2016
Aujourd'hui, Jean Bo nous a donné rendez-vous pour un pélerinage dans le massif de la Sainte Baume. Un groupe de 19 randonneurs et randonneuses sont présents sur le parking de l'Hostellerie de la Sainte Baume.
Une communauté de 7 frères Dominicains assure l’accueil des pèlerins à la Sainte-Baume (à la grotte et à l’hôtellerie). Cet accueil des pèlerins est fort ancien puisque c’est en 1295 que, à l’instigation de Charles II d’Anjou, le pape Boniface VIII et l’Ordre de saint Dominique installaient une communauté de 4 frères en ce même lieu.
Devant une assistance attentive, mais un peu frigorifiée, Jean Bo nous trace le programme de cette journée:
"Nous allons traverser la partie Est du massif, avec un arrêt à la grotte de sainte Marie-Madeleine. Ensuite nous aurons une longue traversée tout au long de la ligne de crête, et après un ou deux passages escarpés, nous redescendrons pour retrouver l'Hostellerie. La distance à parcourir est de14 km 400, et le dénivelé est de 767 m. Rando classée Moyen ***. La précédente randonnée sur ce même parcours a été faite le 01/04/2010, avec des conditions météos quasi hivernales."
La Sainte-Baume est d’abord une curiosité géologique : sa barre rocheuse, qui s’allonge sur douze kilomètres, a surgi des fonds marins à l’ère secondaire et sa forêt, protégée par la falaise, est une « relique » de celle qui couvrait la Provence à la fin du tertiaire. La grotte naturelle creusée par l’érosion (baumo, en provençal) est devenue un des lieux de pèlerinage les plus anciens du monde chrétien : sainte Marie-Madeleine y aurait vécu trente années de sa vie.
La Sainte Baume, comme Lourdes, est un haut lieu de pèlerinage. Saint Louis, à son retour de Croisade, deux papes et Louis XIV y sont venus.
Certains ont le sourire: " Froid, moi jamais" ...
Par de larges sentiers en escalier très bien entretenus (le chemin du Canapé), nous arrivons rapidement au pied du sanctuaire de la grotte que nous apercevons maintenant au-dessus de nos têtes.
Dans cette première partie de notre randonnée, nous sommes entourés d'une végétation étonnante : hêtres géants, chênes verts, ifs. Au total, 450 espèces composeraient cette forêt.
Au terme de la montée d'un escalier composé de 150 marches, nous découvrons ce sanctuaire dédié à Marie-Madeleine.
Jean Bo nous donne quartier libre pour visiter, chacun à son rythme l'intérieur de la grotte.
Ci-dessous, les reliques (partie d'un tibia) de Marie-Madeleine.
Les sept vitraux de la grotte sont l'oeuvre du compagnon Pierre Petit, « Tourangeau, le disciple de la Lumière » qui réalisa l'ensemble entre 1976 et 1983.
La piéta (descente de la croix) réalisé en 1932 par Marthe Spitzer.
Depuis l'esplanade située au niveau de la grotte, nous pouvons observer les différents bâtiments composant l'Hostellerie de la Sainte Baume.
Après avoir quitté ce haut lieu de pèlerinage, nous découvrons rapidement le décor de la ligne de crête où le contraste de végétation entre ubac et adret, est saisissant.
Ce col qui nous fait passer d'un versant à l'autre se situe à 952 m d'altitude.
Bien à l'abri du vent, nous reprenons des forces.
Dans le même temps, nous bouclons la photo de groupe.
Nous reprenons notre route vers l'est. Jean Bo nous fait découvrir tour à tour, mais très au loin: la baie de Bandol, Les Lecques, La Ciotat, et un peu plus près le circuit automobile du Castellet.
Ci-dessous, Bandol.
Nous y voilà, point culminant de notre randonnée: le Jouc de l'Aigle (1148 m) où se situe la croix des Béguines.
Pour qui le chaud, pour qui le froid?
Prudence dans ce passage délicat. Il faut poser les pieds au bon endroit.
Exploration lunaire? Non, tout simplement une ballade en Provence.
Le soleil n'empêche pas l'impression de froid causée par les bourrasques de vent. N'est ce pas Nadine!!!
Au nord-ouest, la montagne Sainte Victoire, chère à Paul Cézanne, est magnifique.
Après quelques hésitations, nous arrivons à repérer un endroit assez bien abrité du vent pour poser nos sacs. C'est l'heure du pique-nique.
"Chut... Silence, on dort!!!"
C'est plein d'entrain que nous reprenons notre route toujours vers l'est. Nous distinguons au loin les sommets du Mercantour noyés dans les nuages.
Quelques pas plus loin, nous arrivons au lieu dit du "Pas de l'Aï". C'est le passage qui nous fait basculer sur le versant nord. Mais avant de retrouver le sentier arboré que nous apercevons de la haut, il faut emprunter une voie étroite taillée dans la roche. Avec la plus grande prudence, le groupe franchit cet obstacle sans encombre.
L'animateur montre l'exemple.
La fin du parcours sera plus aisée. Nous terminons notre randonnée sur une large piste où les conversations vont bon train.
Avant de reprendre les voitures, la cafétéria attenante à l'Hostellerie nous accueille pour clôturer la journée.
Randonnée superbe, merci à Jean Bo de nous l'avoir faite découvrir.
Les photos sont de : Alain, Gilbert et Jean Bo.
Ci-dessous, votre prochaine rando pour le groupe 1:
Jeudi 27/10 à 6H45 : Eze - La Revère – Mt Bastide. L :14 Km 470. Dh : 944 m. Sportif Joël Lefeuvre
Départ de la rando : Gare de Eze (prendre ticket). Coût du trajet AR : 26,80€ (en 2ème classe)
Fayence-Circuit des Chapelles-20/10/2016
Fayence-Circuit des Chapelles
C'est Jean Ma qui, aujourd'hui, va mener le G2, (c'est ainsi qu'a été rebaptisé le groupe des "Petites jambes") dans la "banlieue" de Fayence à la découverte de deux chapelles.
Il a choisi de suivre le PR, un peu différent du tracé que nous avons parcouru en 2007, 2009 et 2014.
19 randonneurs et randonneuses sont présents à son rendez-vous à la chapelle des Cyprès. Deux nouvelles recrues, Anna et Jean-Louis, vont nous accompagner aujourd'hui.
Il fait beau, un peu frais, moins qu'à St.Raphaël et la météo est bonne pour toute la journée.
Petit topo habituel pour présenter le programme de la journée, 11km et 190 m de dénivelée. En fait nous ferons un peu plus de dénivelée comme le montre le profil ci-dessous, mais n'anticipons pas.
Il nous propose de visiter la chapelle des Cyprès, devant laquelle nous sommes garés, en fin de rando. Puis il donne le signal du départ.
Jacqueline, très préoccupée par la parité va recompter. Eh ! Non, il y a seulement 9 dames…
Les nouveaux ont pris la tête, ils ignorent encore qu'on ne dépasse pas le chef, à moins qu'ils n'aient une vocation d'animateurs, auquel cas nous les féliciterons.
Tout d'un coup, devant un portail fermé, Jean Ma a un doute.
Conciliabule avec Jean-Marie, cartes en mains. Conclusion, nous avons oublié de tourner ouest et nous sommes partis pour faire la rando dans le sens inverse. Tant pis, les montées deviendront descentes et inversement.
Nous en profitons pour faire la photo de groupe.
Découverte des premiers champignons, très gros et très beaux. Notre spécialiste, Guy, les déclarera non toxiques mais sans intérêt gustatif.
Cette journée sera marquée par des immenses propriétés dont les caractéristiques les plus apparentes seront de splendides portails. Celle-ci a une autre particularité, elle est habitée par des ch'tis, fiers de leur origine.
Et nos deux ch'tis à nous, non moins fiers, illustreront cette rencontre.
Ce pourraient être des photos d'archives car ils ont déjà pris la pose lors de notre précédent passage mais je vous le garanti, elles "sont du jour".
Autre rencontre, une cavalière dont la monture montrait quelque nervosité face à notre groupe comme c'est souvent le cas.
Nous poursuivons sur un chemin un peu caillouteux et
intrigués par un buisson très coloré à environ 100 mètres du chemin, nous hésitons, fleurs ou fruits. Jean-Marie se dévouera pour éclaircir ce mystère. Et c'étaient en fait les feuilles d'un sumac, très lumineux.
Le groupe s'étant arrêté pour attendre Jean-Marie, les photographes en profiteront pour une nouvelle photo de groupe.
Une descente nous conduit à une route bitumée et nous découvrons la seconde chapelle, ND des Selves, précédée d'un joli lavoir.
La chapelle est en fait sur la commune de Seillans.
Elle comporte un "enfeu" important où nous nous étions abrités lors d'un précédente rando pluvieuse. Mais elle est fermée et nous n'en verrons pas plus.
C'est l'heure du pique-nique mais Jean Ma nous propose d'avancer un peu malgré des murets accueillants. Passé l'oratoire, un gentil poulain aimerait bien quelques
douceurs mais Josette n'est pas là et le pauvre ne verra que Claude pour une gentille caresse…et une photo.
Mais qui est cette élégante ? l'avez-vous reconnue ?
Le reste de la troupe s'est déjà installé entre une vigne et une oliveraie. Comme d'habitude, nous auront au choix ou en cumul, du vin d'orange, du Stanislas, du rosé et du rouge pour les liquides ainsi que du cake et du gingembre pour le dessert.
La sieste s'imposait, toujours les mêmes…mais ils ne seront pas les seuls.
Pendant ce temps, Jean Ma, avec sa verve habituelle, racontera aux non dormeurs les exploits de sa charmante belle-mère de 96 ans.
Nous repartons après 1 h 15 d'arrêt par une petite route
où nous faisons preuve d'une discipline exemplaire (pour une fois). Drôle de champ de cailloux, mais ce n'est qu'un
trompe l'œil car en fait ce sont de superbes restanques vues d'en haut.
Notre animateur décide de modifier le chemin du retour et nous repartons sud-est pour retrouver l'itinéraire initial. Un petit sentier nous conduit d'abord dans la cour d'une propriété mais nous ne dérangeons personne car elle est manifestement vide. Nous retrouvons très vite un large chemin puis la descente qui nous ramènera vers le la chapelle des Cyprès.
Très beau point de vue sur le village de Fayence, ça méritait bien un joli coup de zoom.
Après avoir changé de chaussures, nous nous dirigeons vers la chapelle qui a été ouverte spécialement.
Petit joyau de l’Art Roman datant du Xe siècle, Notre Dame des Cyprès est dédiée à la vierge Marie, Sainte patronne de Fayence. Elle fût vraisemblablement la première paroisse du village.
Le chœur comporte un très beau retable.
Un pèlerinage y a lieu tous les 8 novembre.
Notre pot de l'amitié sera pris au Centre Leclerc de Montauroux sur la terrasse du café à l'entrée de la Galerie Marchande. Surprenant. Mais en route, nous avons perdu deux de nos amis, dommage !
Merci Jean pour cette belle balade qui nous a tous ravis.
Si vous voulez voir toute la troupe en marche cliquez sur lien ci-dessous
Merci aux photographes, Claude La, Jean Be, Jean-Marie.
Quelques infos sur Fayence
Particulièrement appréciée par les Romains où ils créèrent la cité de Favienta Loca (lieu agréable), Fayence s'évangélisera dès l'an 250, et à partir de 794 dépendra de l'évêché de Fréjus, devenant d'ailleurs un lieu de villégiature et de repos pour ses évêques, dont existent encore les anciennes résidences dans la vieille ville.
Grâce à une fabrique de faïence, la ville se repeuple notamment par des habitants de Callian après la destruction du village par Raimond de Turenne en 1391.
Considérée comme une ville royale jusqu'à la Révolution française, elle reçut le 18 octobre 1590 mission de "raser, démolir et abattre" le château de Tourrettes qui servait de refuge aux Carcistes.
Les évêques de Fréjus possédaient à Fayence un château que monseigneur de Fleury, futur cardinal et ministre des Finances, fit détruire en 1710 le jugeant « inutile et dispendieux ».
À partir de 1782, les droits de seigneurie furent rachetés à l'évêque de Fréjus. Fayence devient commune libre et son seul seigneur fut donc le Roi.
S'ensuivirent les péripéties de la Révolution française, auxquelles la commune de Fayence participa très activement et parfois de sanglante façon. (Cf. Wikipeda)
La semaine prochaine, Jean Bo nous conduira sur l'ile Ste Marguerite au large de Cannes.
CAILLE - Crêtes de Bauroux 06/10/2016
CAILLE - Crêtes de Bauroux (06)
Après une heure et demie de route, 18 randonneurs et randonneuses sont présents sur ce parking du petit village de Caille situé dans les Alpes - Maritimes.
Au fait, ce n'est pas 18 mais 19 randonneurs qui sont comptés, puisque à peine arrivés, nous sommes rejoints par ce superbe toutou, pure race patou, mais pas vraiment? Alain nous raconte que déjà lors de la reconnaissance de cette randonnée en juillet dernier,ce même chien l'a accompagné sur une bonne partie du parcours.
Entre la Méditerranée et les Alpes, CAILLE, village typique des pré-Alpes niché au fond de sa plaine au pied du "Baou Roux", vous donne la possibilité de découvrir ses traditions, son architecture, ses animations culturelles.
Caille c'est une histoire qui dure depuis des siècles, un patrimoine architectural remis en valeur par la commune depuis plusieurs années avec son ancien château (privé), son église ornée de tableaux du XVIII ème siècle, son lavoir, son four à pain, ses maisons du XVIIIème siècle aux encadrements de portes et fenêtres en pierres de taille ou en bois où flâner prend tout son sens...

Il nous présente maintenant les caractéristiques de cette randonnée : 14 km à parcourir, avec un dénivelé de 680 m, puis nous fait une rapide présentation des sites remarquables que nous allons découvrir tout au long de cette ballade.
Présentation de la rando: 5/5
9 h pétante, Alain donne le top départ. Dans un premier temps nous prenons la direction du village de Séranon devenu célébre grâce à l'empereur Napoléon.
Passée la sortie du village, nous apercevons la plaine de Caille qui commence à s'éclairer grâce aux premiers rayons de soleil.
Après quelques hectomètres parcourus, la fraicheur du début de matinée s'estompe peu à peu.
Au loin sur notre gauche, apparait le mont Lachens, plus haut sommet du Var qui culmine à 1714 m et qui est situé sur la commune de Mons.
Dans un ciel devenu quasiment tout bleu, se détache les crêtes de Bauroux dont le point culminant se situe à 1644 m.
Alain nous précise que pour atteindre ce point le plus haut de la crête, nous allons emprunter le sentier situé sur le versant Ubac.
Petit rappel:
L’ubac (du franco-provençal, opacus : obscur, sombre) désigne dans les Alpes les versants d’une vallée de montagne qui bénéficient de la plus courte exposition au soleil.
Après avoir traversé une partie du village de Séranon, nous découvrons les ruines de la bastide de Broundet témoin du passage de Napoléon ier dans laquelle il passa quelques heures de repos dans la nuit du 2 au 3 mars 1815, à l'occasion de son retour de l'île d'Elbe.
Alain à fond dans son rôle d'animateur, nous fait un compte-rendu détaillé du passage de l'empereur dans la région.
Après cette pause culturelle, nous continuons notre route en direction de la chapelle Sainte Brigitte.
"Eh! Bonjour messieurs dames, bonne promenade."
Nous abordons donc la chapelle Sainte Brigitte. Alain s'étant assuré auprès de la mairie que celle-ci serait ouverte au public, nous découvrons un intérieur très sobre.
Profitant de cette nouvelle pose, la plupart des randonneurs effectue un premier effeuillage. Certains entendront aussi le terme de "dépoilage"!!!
Notre fidèle compagnon du jour, a bien compris qui était le chef aujourd'hui. Et il attend les ordres de celui-ci pour reprendre la route.
La pente se fait plus raide maintenant, mais la perspective d'une pause banane imminente nous donne du courage. Et très vite nous arrivons aux abords des ruines du vieux village de Séranon.
A l’origine, le vieux village de Séranon était perché sur la crête au sommet de la montagne. La crainte des invasions écartée, les habitants s’installèrent dans la plaine plus hospitalière et plus propices aux travaux agricoles.
Ci-dessous, une partie de l'église Saint Michel envahie par la végétation.
Accrochées sur les «barres», surplombant le vieux village de Séranon, les ruines encore imposantes de l’église Saint Michel semblent défier le temps, et témoignent du passé historique de notre pays.
L’église fût construite au tout début du XIVéme siècle par Louis de Villeneuve seigneur de Séranon dont les terres de Trans viennent d’être érigées en marquisat (1506). C’est sans doute pour fêter cet événement qu’il construisit une église si somptueuse en face de son château sur l’emplacement de maisons médiévales construites avant l’édification du rempart du village.
Nous profitons de cette nouvelle halte culturelle pour reprendre des forces, pendant qu'Alain nous donne en détail toutes les informations sur le vieux Séranon.
La banane fait toujours l'unanimité, semble-t-il.
Pour autant, cela n'entame pas le moral des marcheurs.
Avant d'arriver sur la zone de crête, la végétation est moins dense,et fait place à une partie plus rocheuse.
Nous voici enfin à la croix (en piteux état) marquant le sommet de la crête. Hélas, nous sommes envahis par des nuages bas. Par instant,nous apercevons l'Estéron vers le nord ou la plaine de Caille vers l'est.
Pas de champagne pour notre compagnon d'un jour, mais de l'eau fraîche servi par Jean Bo.
"C'est qui le plus beau!!!".
Un café bien chaud proposé par Claude Ca et Monique Tu, et il est temps de poursuivre notre chemin. Mais auparavant, réunion au sommet. Laquelle préférez-vous. Celle-ci...
Ou celle-là?
La deuxième partie de notre rando est constituée essentiellement par de la descente, où il faut rester vigilent pour ne pas se retrouver sur les fesses. N'est ce pas André!!!
D'ici, une vue splendide sur la pleine de Caille s'offre à nos yeux.
La plaine sur laquelle s'ouvre le village fait partie intégrante de la vie des Caillois depuis toujours. L'économie étant essentiellement basée sur l'élevage et l'agriculture jusqu'à l'après guerre. La plaine de Caille est de forme conique, inclinée d'est en ouest, et longue d'environ cinq mille mètres jusqu'au village d'Andon. Cette plaine agricole est un poljé, c'est à dire un bassin d'effondrement de l'ère tertiaire, typique en relief karstique. Les eaux s'échappent par une faille naturelle appelée l'embut. Par un réseau souterrain, elles ressortent dans la Siagne. Jusqu'au début du siècle, la partie basse de celle-ci ressemblait à un marécage. En 1877, une terrible épidémie de fièvre typhoïde emporta sur Caille, entre le 9 août et 17 octobre, six jeunes cultivatrices et cultivateurs âgés de 24 à 35 ans. Ce n'est qu'à partir de 1903, suite à un rapport adressé à l'inspecteur d'hygiène départemental que le projet d'assainissement du "marais de Caille" a vu le jour.
Sur la fin du parcours, Alain nous propose une petit aller-retour vers cette petite grotte qui renferme un mystère.
Le mystère de l'origine de la Vierge du Jasson, à quelques centaines de mètres de Colle Basse (Col Bas), une statue a été déposée dans la roche à mi chemin du Baou Roux. On l’a baptisée Vierge du Jasson (quartier dans lequel elle se situe). Nul ne connaît son origine, ni son histoire.
Nous nous retrouvons enfin dans ce petit village de Caille, où après avoir rangé sacs et chaussures dans les voitures, nous prenons le temps de déguster boissons et friandises.
Jeudi 13/10 à 7H00 : Rocbaron. L : 16 Km.700 Dh : 710m. Moyen alto. Jean-Louis Levavasseur
Départ de la rando : Parking du Rayolet - rue du Rayolet. Coût du trajet A.R. : 62 €
Les balcons des Issambres - circuit 2 - jeudi 6 octobre 2016
Les Balcons des Issambres
19 randonneurs du cercle de Boulouris se retrouvent au col du Bougnon pour cette randonnée conduite par Roland.
Bienvenue à Geneviève et Jean-Marie nouveaux inscrits.
La randonnée annoncée sera réduite à 13 kms et 250 mètres de dénivelé, par crainte de la pluie et à cause du Roc Azur présent sur le secteur.
Quelques petits rayons de soleil nous accompagnent au départ mais cela sera pour peu de temps.
Rapidement ciel et paysages deviennent gris ce qui ne facilite par le travail des photographes.
Nous empruntons la piste Cabasse d’où d’un côté nous apercevons au loin l’Estérel et St Raphael et de l’autre Ste Maxime et St Tropez.
C'est alors que nous arrivons au poste de ravitaillement des coureurs du Roc Azur. Peu nombreux encore.
La piste s’élève progressivement. Il est temps de s’arrêter pour la pause banane. Cela fait une heure que l’on chemine dans le massif des Maures.
"Le risque de pluie étant fort probable dans l'après-midi, nous allons inverser cette partie de circuit. Il est préférable de partir par les sentiers et revenir par la piste" nous dira Roland.
Nous quittons donc la piste pour un sentier plus étroit, caillouteux et raviné. 3 montées et 3 descentes vont se succéder.
Montées et descentes assez courtes mais raides. Après la 1ère la seconde. Chacun surveille ses pieds.
Petit arrêt au sommet pour se désaltérer et regarder alentour.
Et voilà la 3è.
Pas le temps de respirer. On coupe seulement la piste. Nous avons atteint le point culminant de la randonnée 301 mètres.
En cours de descente Roland attend les derniers tandis que les premiers se dirigent vers une citerne où ils peuvent faire un peu de lecture. Quel Nicolas le « tageur » attend-il ? Pour certains d’entre nous il s’agit de Canteloup dont les imitations et sarcasmes nous manquent.
En passant à proximité de la piste de la Garonnette nous pouvons observer quelques touffes de "daphné" ou joli coeur.
Nous nous éloignons du chemin afin de nous installer pour le pique-nique. Vin d'orange, rosé et cake complètent celui-ci.
Tiens un Maure avec son chèche sur la tête nous a rejoint dans les Maures.
Rolande distribue des questionnaires à ceux qui ne les avaient pas reçu ou pu l'ouvrir et présente les prochaines randonnées.
Pas de belote, ni de sieste. Humidité et ciel menaçant nous font abréger la pause (tout juste 50 mn). Nous repartons par la piste et regagnons la partie empruntée ce matin du départ à la pause banane. Moins soucieux de surveiller nos pieds nous pouvons observer le paysage.
Tantôt nous pouvons apercevoir les sommets des Maures, ceux de l'Estérel, tantôt la mer en direction de Sainte Maxime et Saint Tropez.
Nous revoilà au point de ravitaillement du Roc d'Azur. Que de monde en ce début d'après-midi. Quelques frictions et chutes à la descente pour les cyclistes. Toujours pas de mauvais temps aussi nous devenons spectateurs pour quelques minutes.
Nous en profitons pour faire les photos du groupe.
Nous repartons et croisons en cours de chemin 3 véhicules de pompiers. Y aurait-il eu un accident ou est-ce à titre préventif? Face à nous de l'autre côté de la route le chemin emprunté à la montée par les cyclistes (photo zoomée)
Nous approchons du parking
Arrivée exceptionnellement tôt à 14h35. Afin de ne pas être gênés par les coureurs c'est aux Issambres, face au port que nous allons partager le verre de l'amitié.
Merci Roland pour cette agréable randonnée, à refaire dans sa totalité par journée ensoleillée afin de profiter de la beauté du paysage.
Les photos sont de Claude et Rolande.