Le plateau de la Motte-G2-22 juin 2017
Le Plateau de la Motte-G2
Une semaine de retard pour le blog ! Merci Claude d'avoir prévenu nos lecteurs.

C'est Jean-Marie qui va conduire cette rando après une reconnaissance faite avec Anne-Marie pour le G1.
Elle a été récupérée dans les archives du groupe de marche à l'occasion de la constitution du catalogue. Décrite par Bruno, elle n'avait jamais été faite, surement même pas reconnue car nous avons eu la surprise de découvrir qu'elle traversait un terrain militaire !!!
Il fallut donc la reprendre en totalité.
Le G2 va la faire dans le sens contraire des aiguilles d'une montre alors que le G1 la fera en sens inverse + une boucle supplémentaire et les deux groupes ont pris rendez-vous pour le pique-nique au sud du Domaine des Grottes.
A Boulouris, 10 courageuses et courageux (il va faire très chaud). Parmi eux Daniel J qui n'avait pas eu l'information sur l'avancée du départ du G1. Très bravement, il accompagnera le G2.
Aucune voiture annoncée pour un accès direct à La Motte et ce sont donc les deux voitures partant du parking du Manoir qui pratiquent le relais prévu dans le descriptif.
Avant le départ, Jean-Marie présente le parcours du jour, 12 km-Montée 320 m-Descente 410 m.
Il ajoute :" Il fait très chaud et nous n'avons que 5.5 km à parcourir pour atteindre le lieu de pique-nique où nous retrouverons nos amis du G1, donc nous allons adopter une allure modérée. Vers la fin de la matinée, nous rentrerons dans une propriété privée mais nous avons l'autorisation.".
Edouard sera notre serre-file. A 10, la tâche ne sera pas trop rude…
Contact téléphonique avec le G1, ils ont déjà parcouru 4 km.
A 9 h 20, le G2 attaque la principale montée de la journée qui va nous permettre de faire une boucle autour du Peyblou.

A cette heure du jour, en forêt, nous sommes assez bien abrités par les arbres sauf en quelques passages.
Tout en haut, du bord de la falaise, très jolie vue sur la région des Esclans avec toutes les vignes. Dans la descente nous pouvons admirer tout un ensemble de très grands cyprès de Florence, certainement dans une propriété privée, actuelle ou passée.
La boucle du Peyblou terminée, nous nous arrêtons pour la traditionnelle "pause banane".
Puis nous attaquons la boucle du Combaron au sommet de laquelle nous pouvons mettre notre nez sur ces jolies petites fleurs blanches mellifères. Nous avons déjà rencontré ce genre de buisson mais sans l'identifier. A postériori, en posant la question à Google (petites fleurs blanches envahissantes à odeur de miel) il nous en a proposé une bonne centaine …sauf la nôtre.
Nous longeons une parcelle ensemencée, certainement pour le gros gibier car nous sommes dans une zone de chasse comme l'attestent tous les postes de guet.
Jean-Marie retrouve le cairn qu'il avait placé et nous pénétrons dans la forêt. C'est là, à l'ombre que nous ferons les photos de groupe.
Il reste deux km à parcourir, au frais (???) dans la forêt.
Et voici le lieu du pique-nique, nous sommes les premiers et comme il nous reste 7 km à faire, nous commençons notre repas sans attendre les G1. Un verre de rosé pour commencer accompagné de tranches d'un mini pâté en croûte.
Le G1 nous contacte, ils ne trouvent pas le lieu de rendez-vous. Communication des coordonnées par téléphone mais… voici les premiers qui arrivent, suivis par l'ensemble du groupe, ils étaient tout près. Ouf ! Ils nous ont trouvé mais ont, semble t'il, souffert de la chaleur car ils n'ont pas bénéficié comme nous de la protection des arbres.

C'est toujours agréable de retrouver des amis mais les G2 doivent repartir car leur route est encore longue et il fait de plus en plus chaud.
Adieux déchirants !
Le groupe remonte vers le nord, traverse la route et rentre dans la forêt où, le jour de la reconnaissance, des coupes de bois avaient eu lieu. Les arbres tombaient tout près des deux marcheurs.
De là, passés devant le poste de pompage, nous atteignons la bordure de la zone militaire qui sera contournée par un petit sentier tracé pour les randonneurs par le responsable des sports de la municipalité (merci Monsieur pour votre amabilité au téléphone).
Terminée la zone militaire, nous poursuivons plein sud mais là, plus d'ombre et il fait très chaud.
Quelques habitations mais surtout de magnifiques oliveraies et notre fameuse fleur inconnue.
Nous retrouvons la trace du feeder de gaz déjà rencontré ce matin sur l'autre versant. Nous sommes juste au-dessus du Peyloubier d'où nous sommes partis ce matin mais notre route continue vers le sud, en descente.
Une de nos amies commence à souffrir de la chaleur et après plusieurs arrêts, comme nous ne sommes pas très loin de la D47, nous décidons de la laisser redescendre tout doucement avec son compagnon et d'attendre au bord de la route où nous reviendrons les chercher en voiture.
Mais finalement ils arrivent presque comme le reste du groupe au bord de la départementale. Concertation, ils vont attendre et le groupe va revenir par la route afin de gagner du temps, économisant ainsi environ 1km. Tant pis pour le Saut du Capelan.
A l'entrée du village, qu'elle est sympa cette fontaine bien accueillante!
Alors qu'une voiture part rechercher nos amis, nous nous installons au Bar des Cascades pour apprécier une boisson bien fraîche, car pour certains, il n'y avait plus d'eau dans les gourdes.
Puis petit à petit nous voyons arriver les G1, assoiffés eux aussi.
Voilà, la boucle est bouclée, nous nous sommes retrouvés pour ce verre de l'amitié.
Merci Jean-Marie, la journée a été chaude mais nous avons tenu le coup. Grosse journée pour toi : le blog, les photos, une fleur non identifiée (la honte) et…la conduite de la rando.
Merci au rédacteur du blog du G1 à qui nous avons emprunté deux photos.
Bonnes vacances à tous et à Septembre.
Séjour à Valberg - 1ère partie - 25 au 29 juin 2017
Séjour à Valberg – 1ère partie - 25/29 juin 2017
Voici un petit résumé des balades faites par certains des 45 randonneurs du cercle, conjoints et amis qui ont retrouvé à Valberg Ginou et Edouard et qui selon les jours se sont retrouvés dans le G2 ou le G3.
1er jour – dimanche 25 juin (G2) ( 10 kms - 300 m. de dénivelé). Nous sommes 28 au départ pour emprunter le « sentier planétaire ». Par un large sentier passant au milieu de prairies alpines, de forêts de mélèzes attaqués cette année par la chenille tordeuse, auprès des lacs du Sénateur et des Anguillers offrant de magnifiques points de vue, nous découvrons des œuvres monolithes grandioses représentant l’ensemble des planètes du système solaire.







Contrairement à ce que l'on pense les mélèzes attaqués ne meurent pas. Ils vont faire de nouvelles aiguilles. Leur croissance sera ralentie cette année et celles-ci étant coriaces les arbres seront plus vigoureux l'an prochain. Les attaques de chenilles ont lieu tous les 8-10 ans.
2ème jour – lundi 26 juin (G2) ( 5 kms - 160 m. de dénivelé). Nous sommes de nouveau 28 pour nous rendre le matin au « Point Sublime » dans la Réserve Naturelle Régionale des gorges du Daluis. Celles-ci profondes et étroites ont été creusées par le Var dans des roches de couleur rouge lie de vin appelées pélites et datant du Permien. Cette entaille spectaculaire de plus de 900 mètres a fait la réputation des lieux en tant que "Colorado Niçois".






De retour à 13h30 à Valberg nous avons pris notre pique-nique et sommes partis pour faire « le tour du Chastellan ». Dès le début du sentier, à proximité de l'oratoire, alors que nous sommes installés pour déjeuner, un violent orage de grêle s’abat sur nous et tous les uns après les autres nous faisons demi-tour, certains s'étant un temps réfugiés dans l'oratoire.


3ème jour – mardi 27 juin (G2) (10 kms DH 500m)
Col de la Cayolle - Découverte des Lacs
Une grande partie du groupe 1, ayant découvert le Mounier l'an passé, a préféré s'orienter vers la découverte des lacs et a rejoint le groupe 2 mené par Jean Bo.
Nous nous retrouvons à 25 randonneurs au col de la Cayolle
Démarrage en file indienne
pour arriver sur les lacs du Lusson et des Garets
Du col de la petite Cayolle (2639m), un clin d'oeil au Mont Pelat

et un aller-retour au Pas du Lusson pour y découvrir le lac l'Allos.
Nous contournons le lac de la Petite Cayolle pour nous mettre à l'abri !!!, c'est l'heure du déjeuner et la température est basse (voire 14 degrés environ).
Nous repartirons très vite, une descente assez vertigineuse nous attend mais nous prendrons le temps de contempler les vallées grandioses (vallée du Var et du Haut Verdon), la marmotte sur la glace ... avant de regagner nos voitures.
3ème jour – mardi 27 juin - (7 kms - 300 m. de dénivelé). « Col de la Cayolle » (G3). Nous sommes 13 à partir du même endroit que le G2. La température est plus fraîche. Il est vrai nous sommes à 2326 mètres d’altitude.

Nous sommes entourés de multitude de fleurs (œillets, géraniums sauvages, coucous, genêts, gentianes, joubarbes…) et de myrtilles.






Après une courte descente, le chemin commence à grimper et devient pierreux. Quelques blocs bougent et ralentissent la progression tout comme les cris de marmottes qui retentissent.

A qui les verra ?

Une partie du groupe montera jusqu’au col à un peu plus de 2500 m. tandis que les autres les attendront pour le pique-nique à l’abri du vent.

La descente sera plus rapide.


4ème jour – mercredi 28 juin (G2 et G3). « Bouchanières ». De nouveau 28 personnes. Pluie et orages étant annoncés, Jean Bo et Jean Ma ont annulé les randos. Nous nous rendons donc directement au restaurant et arrivons sous une pluie battante. Un excellent repas nous est servi : ravioles avec une sauce aux noix, gigot d’agneau ou rôti de porc pour certains, accompagné de champignons et gratin de courgettes, salade verte, fromages et assiette de desserts maison parmi lesquels certains d’entre nous ont pu découvrir la « tarte sucrée aux blettes ».


Un petit tour dans le village a été nécessaire pour commencer la digestion.



5ème jour – jeudi 29 juin (G3). « Beuil et son patrimoine » ont attiré 10 personnes.
La visite du village commence par la Chapelle des Pénitents Blancs dédiée à Notre Dame de la Miséricorde restaurée en 1630 qu’un employé de la mairie nous a ouverte. Cette chapelle aujourd’hui classée présente une toiture en bardeaux et une façade trompe l’œil restaurée par Guy Ceppa en 1984.

En sortant nous passons devant le buste de Joseph Garnier, ancien sénateur des Alpes Maritimes à l’origine de l’ouverture de la route des gorges du Cians en 1893, et entrons dans l’église Notre Dame du Rosaire datant du 17è siècle.


En déambulant dans les ruelles nous pouvons voir l’ancien four à pain, le lavoir (en 3 parties voûtées - l'eau arrive à Beuil en 1900 mais dans bien des familles que dans les années 50), les maisons aux balcons typiques, les souleiaires, protégés par les débords de toit où l'on faisait sécher les fruits, et nous semblant bien instables...

et cherchons en vain un tilleul sur une placette pour trouver l’ancienne chapelle San Bastian vendue au 18è siècle et devenue maison privée quand un habitant ayant toujours habité sur la dite place nous montre la maison, mais il n’y a jamais eu de tilleul mais un cerisier et pas de plaque d’indication. Cette chapelle marquait la sortie du village et servait de barrière sanitaire en cas d'épidémie.

Puis c’est au tour de la « Mystérieuse pierre noire » de nous faire chercher (linteau sculpté en relief datant d'août 1523 portant le nom et les armoiries de Loïs Serre, chanoine de Cians). Nous passons sous l'arcade de la Reine Jeanne pour s'en rapprocher.

Même les habitants de la maison voisine ne la connaissait pas. C’est le facteur qui présent sur place en levant les yeux l’a découverte.

C’est sur l’ancien pré de foire, où nous avons une vue à 360 °, transformé en aire de pique-nique et de jeux pour enfants que les G1 et G2 nous rejoignent pour partager le dernier repas.




Grand merci à Jean Bo pour l’organisation de ce séjour qui a clôturé la saison dans une ambiance fort agréable et aux animateurs des diverses randonnées - Edouard, Jean Bo, Jean Ma et Joël.
Les photos sont de Brigitte, Jean Bo, Jean Ma et Rolande
Plateau de La Motte - G1- 752-3 - 22/06/2017
Plateau de La Motte - 22/06/2017
Anne-Marie et Jean-Marie ont préparé un parcours et une variante inédits, devant permettre aux deux groupes de randonneurs du Cercle de Boulouris, partant en décalé et tournant en sens inverse, de se retrouver pour la pause déjeuner.
Voici la narration du groupe G1. Vous attendrez un peu pour lire celui du G2 puisque notre Maître blogueur a pris la route : bon voyage Yvette et Jean-Marie et régalez vous de beaux paysages ...
Nous sommes 13 randonneurs bien décidés à braver la chaleur de la campagne mottoise. Anne–Marie, rentrée la veille du Mercantour sera notre guide et Bep’s notre bienveillant serre-file.
La présentation de la randonnée, programmée pour 18,5 km et 420 m de dénivelée est faite sur le parking de départ à La Motte.
Nous voilà partis vers notre premier objectif, le Saut du Capelan.
Le village de La Motte quitté, nous marchons en campagne, plein Sud, vers les Pouillettes.
Nous longeons les vignes. Les sols de la région, alluvionnées par les rivières de La Nartuby à l’Ouest et de l’Endre à l’Est sont très fertiles et une douzaine de domaines viticoles y sont installés. Nous avions d’ailleurs visité celui des Esclans, en janvier dernier.
Les fleurs de lin sont aussi bleues que le ciel.
Un quart d’heure plus tard nous sommes devant la belle cascade du Capelan et sa chute de plus de 20 mètres.
« la cataracte au Sud du Capelan se trouve sur la rivière La Nartuby entre les agglomération de Trans et La Motte dans le territoire de La Motte. Elle est en outre à l’aval de la dérivation dénommée Canal de la Ribeirette, et de la dérivation de la 2ème usine électrique Fournial. Cette situation en aval de deux dérivations détermine le débit du Saut du Capelan. »
En amont le barrage :
Côté légende, le nom du site serait en mémoire d’un curé jeté du haut de la falaise, du temps des guerres de religion. La Tribune Mottoise nous apprend aussi : « A l’époque, en l’an 1400, quand les villageois se sentaient menacés, ils avaient pour habitude de se réfugier dans les bois où étaient creusées des grottes. La richesse commune du village ou du bourg était entreposée à cet endroit car les pillages étaient fréquents. Le chef du village de Mottus (la motte) était Paul-Victor, neveu du Duc Henri-Emile patron du Duchet de Draguignan. Une délégation de garde était toujours proche de La Motte, sans doute parce qu’un peu d’or du Duchet y était entreposé. C’est pendant la grande bataille d’Ysore que le village de Mottus fût entièrement brûlé et détruit. les 68 habitants furent tués avec une grande barbarie. Après enquête des émissaires du Duc Henri-Emile il apprit très vite que ses propres gardes étaient à l’origine de cet atroce tuerie. Pourquoi ? Car après quelques années de service ils avaient gagné la confiance des habitants et savaient où était cachée une partie de la richesse de ce petit bourg.
Dés lors, ces mercenaires étaient recherchés pour être pendus. Ils le furent bien avant de pouvoir bouger tout le trésor. Seule une petite partie avait été déplacée la nuit pour ne pas être repérée. D’après une légende, cette petite partie de trésor serait enfouie au Saut du Capelan, sous la cascade dans un coffre en pierre.»
Nous ne pourrons pas vérifier, le site ayant été fermé suite à des éboulements.
Nous reprenons notre marche et découvrons que les vignes peuvent ne pas être palissées.
Après une petite marche dédale dans le Dégastaou, nous commençons la montée du plateau de la Motte, en sous-bois.
Tiens un raccourci : mais c’est bien uniquement pour le "fun" et non pas pour gagner quelques minutes que quatre randonneurs quittent la piste pour grimper cette pente bien raide.
La pause banane à l’ombre est bien méritée.
Nous continuons notre montée et apercevons au loin un observatoire astronomique ou un radôme que nous ne savons pas identifier.
Au carrefour de Les Huyettes se cache, dans un rocher, un oratoire à la Vierge.
Puis nous atteignons un terrain militaire que nous devons contourner par les bois : heureusement, des bornes régulièrement disposés nous guident.
Nous atteignons le domaine des Grottes. A l'entrée c'est la grande classe !
Mais le chemin se transforme rapidement en une décharge sauvage scandaleuse.
Nous retrouvons nos amis du G2, qui ont déjà terminé leur déjeuner bien à l’ombre. Mais nous sommes accueillis par quelques tranches de pâté en croûte….
Ils prennent rapidement le départ.
Nous terminons notre repas, voire pour certains une petite sieste.
Nous faisons une photo de groupe avant le départ.
La remise en route est un peu délicate et nous cherchons et notre chemin et l’ombre promise par les randonneuses du G2. Nous font-elles regretter de ne pas marcher avec elles ou est-ce à cause de notre parcours différent qui nous fait contourner le massif du Combaron?
Quoi qu’il en soit la chaleur nous fatigue et les réserves d’eau s’amenuisent, voire se tarissent. Démocratiquement nous décidons de faire l’impasse du tour du massif du Peyblou et de rejoindre la route en raccourci.
Quelques randonneurs vont se dévouer pour accompagner Jack qui doit ramener la voiture de Jean-Marie. Les autres feront les 2,5 km restant à pied.
Pour les courageux randonneurs, le bilan sera de 20 km, 400m de dénivelée et une vitesse moyenne en marche de 4km/h. L'état de fatigue des marcheurs est donc bien compréhensible!
Nous rejoignons les marcheurs du G2 déjà attablés devant une boisson fraîche.
Merci Anne-Marie pour cette randonnée que tu as menée avec calme et sourire, malgré la défaillance de tes outils habituels.
Merci aux photographes, Brigitte, Claude C. et Dominique.
La semaine prochaine, jeudi 29 juin, G1 et G2 :
Départ: 8h Anne-Marie
G1 856-1-Rastel d'Agay moyen*** 21,1 km Dh : 478
Randonnée inédite. Bonnes pistes pour aller au Drapeau du Rastel d'Agay, suivi d'un pique nique sur la plage.
G2 856-2- Rastel d'Agay moyen* 14,2 km Dh : 230
Les G2 pourront éviter la montée au Rastel, et choisir entre le sentier du littoral ou la route de la corniche au retour.
Parking : parking du Manoir
860- CIMES DE LA VALETTE DE PRALS 15/06/2017
VALETTE DE PRALS LE JEUDI 15/06/2017
Nous retrouvons notre animateur, Roland, à Belvédère dans les Alpes Maritimes vers 9 heures .
Un petit parcours de montagne de 15 mn en voiture jusqu’au départ de la randonnée. A ce soir Belvédère !!!!
Roland nous annonce sa randonnée :
- 16 kms pour une dénivelée de 1145m et en fonction de la météo et de la forme physique, le parcours pourra être modifié.
- Vue sur l’ensemble du Massif du Mercantour, l’élevage, la découverte des fleurs de montagne….
- Les 14 randonneurs sont en pleine forme physique au départ, il est 9h45 il est temps de prendre « la route »
Notre serre file sera Patrick.
Nous sommes dans la vallée de la Gordolasque ( affluent de la Vésubie) en amont du village de Belvédère, au cœur du Parc National du Mercantour. Cette ancienne vallée glacière est l’une des vallées les plus sauvages des Alpes du Sud.
Direction la Baisse de Férisson sur la piste bordée de mélèzes pour emprunter très vite un chemin boisé .
Plus nous montons plus nous découvrons des paysages magnifiques,
un petit arrêt à la fontaine pour se rafraîchir les bras !!!
Roland nous annonce que la pose échauffement est terminée, nous avons compris plus tard ….
Passage pour les chasseurs mais autorisé pour nous (Roland est de la région et la connaît parfaitement bien). Notre animateur et notre responsable se réjouissent de nous faire passer…
Roland nous indique le terrain pour les plantations faites par les chasseurs ( orge, blé etc…) pour les animaux .
Il est 10h 45, pose banane dans le vallon de Férisson
avec un point de vue sur la vallée de la Vésubie ,
Le Baus de la Frema (2246m), le Mont Pétounier (2604m) et le Mont Paipoiri (2674m)
Courage ! la pente est raide (nous sommes à 1 880m d’altitude n’oublions pas que ce matin nous étions au niveau de la mer), le palpitant s’emballe, heureusement le soleil n est pas trop chaud…. Et c’est tellement dépaysant….
Nous sommes sur les crêtes de Bermonnet à Mont Joia, en admiration devant la beauté de cet environnement !!!
Vous voyez en face, c’est le Mont Joia, c’est la haut que nous déjeunerons.
Nous le gravissons en zig zag comme de bons montagnards en prenant le temps de s’arrêter pour récupérer et s’émerveiller.
Il est 13h, nous sommes à 2 272 m d’altitude , il est temps de se poser et se restaurer. Nous apprécions le verre de rosé bien frais offert par Daniel, par contre toujours pas de café, Joël est déçu par les « nanas » !!!!
Devant nos yeux, le plus haut sommet du Mercantour (côté Français) : La Cime du Gelas (3 143 m)
Roland nous invite à repartir après nous avoir fait part de toutes ses connaissances, entre autre sur les aigles etc …
Il nous demande de suivre la crête de Mont Joia en file indienne ( passage sur rochers)
Une photo de groupe à 2 400m avec sur notre gauche la Valette de Prals que nous ne ferons pas , compte tenu du temps brumeux (sous les nuages) et du temps escompté pour l’aller retour.
Nous allons donc entamer la descente, environ 2 h jusqu’à la cabane des chasseurs, après avoir reçu un cours de laçage de chaussures de Roland.
La descente est très pentue, il faut rallonger les bâtons pour soulager les genoux. Nous ne voyons toujours pas la cabane mais où est elle ?? Il est vrai que la brume arrive...
Enfin, Il est 16h 15. Nous sommes très heureux d’atteindre cette cabane annoncée depuis un moment .
Roland nous fait visiter ce lieu magique qui sert également de refuge
et nous ferons une nouvelle photo de groupe .
Passage à « Très Crous » à 1000m au dessus du village de Belvédère. Les trois Croix ont été béni par le Père Appiano, curé de la paroisse de Vésubie le 14.05.2017 ; nous aurions pû y être !!!
Joël serait-il sur le siège du curé?
Direction Place d’Armes : une inscription sur un tissu dans un arbre en hommage à Hervé Gourdel (guide de haute montagne français né à Nice et décapité le 23 Septembre 2014 par des « soldats du Califat »)
pour emprunter ensuite la Route des Blancons qui nous amène sur la piste en direction de nos voitures.
Il est 17h45, nous avons fait 12 K 686 avec une dénivelée de 1070m, un temps de marche de 4h40 et une vitesse de 2,7K/H .
Félicitations à tous !!!!
Pour conclure et nous aurons peut être une interrogation orale prochainement ,
Et pour nous rappeler que la nature est belle et qu’il faut la préserver, quelques fleurs que nous avons pu contempler et même sentir.
silène scabieuse
l'orchi vanille (elle sent vraiment la vanille)
l'aster des Alpes
l'orchi barlia
la joubarde
Molène bouillon blanc
Lamier pourpre
Sans oublier le parterre de rhododendrons !!!!!
Irma nous attend sur la place du village pour le pot de l'amitié et nous gâte avec ses beignets et ses tartes aux myrtilles.
Un grand merci à ROLAND pour cette randonnée très sportive, l’ensemble des randonneurs en gardera un excellent souvenir.
Les photos sont de Brigitte R, Eliane et Patrick
Prochaine sortie G1 : Jeudi 22/06/2017
Plateau de la Motte avec Anne Marie – niveau moyen ** 14K500 Dh 420
Découverte des environs de la Motte
Parking : La Motte 1ère à droite après l’Eglise Coût du trajet AR : 12.50€
Le lac de Sainte Croix - symphonie pastorale en bleu turquoise - G2 - jeudi 15 juin 2017
Le lac de Sainte Croix – symphonie pastorale en bleu turquoise - G2 – jeudi 15 juin 2017
Aujourd’hui nous nous retrouvons à 19 pour cette randonnée proposée par Jean qui au vu de la chaleur de ces derniers jours a décidé de raccourcir la balade prévue initialement. Nous nous retrouvons sur le parking à l’entrée du Bauduen.
« La randonnée créée en 2009 par moi-même pour le G1 et reconduite en 2014 a été raccourcie pour le G2 en 2014, et a alors été conduite par Camille. Nous allons traverser le village de Bauduen, village ancien fortifié, aux rues étroites pittoresques qui montent vers l’église du XIIème siècle, qui a échappé à l’immersion lors de la mise en eau de l’ancienne vallée truffière du Verdon, et nous nous rendrons jusqu’à l’entrée des gorges de Galetty, puis nous longerons le lac jusqu’à l’aire de pique-nique et ferons le retour par le même chemin »
Nous voilà partis à la découverte du village. Nous passons devant l’ancien Château transformé en centre de vacances,
puis devant le lavoir
et attaquons la montée par la « montée Saint-Sauveur » quand une de nos amies s’aperçoit qu’elle a oublié son sac à dos sur le parking. Nous l’attendons.
En cours de montée nous pouvons admirer les magnifiques couleurs du lac.
Il fait chaud aussi nous n’allons qu’à l’entrée des gorges et faisons demi-tour.
Jean nous lit des informations sur le lac.
"Le lac de Sainte-Croix est une retenue artificielle, mise en eau en 1973, à la suite de la construction du barrage de Sainte-Croix, sur le cours du Verdon. Il est situé entre les départements du Var et des Alpes-de-Haute-Provence, au pied des gorges du Verdon, du Plan de Canjuers et du plateau de Valensole, haut lieu de la culture du lavandin.
Cette retenue est la quatrième de France métropolitaine par sa superficie (environ 2 200 ha) après le lac du Der-Chantecoq, le lac de Serre-Ponçon et le lac d'Orient. Le lac est devenu un centre de tourisme estival ; il est très fréquenté pour les loisirs aquatiques.
La navigation des bateaux à moteur à essence est interdite. Seuls les moteurs électriques et les voiles sont autorisés. On y rencontre beaucoup de pédalos et de barques diverses de juin à septembre. Ce lac artificiel est également utilisé pour les écopages des Canadairs lors des incendies dans la région.
Trois villages se trouvent le long de ses berges : Sainte-Croix-du-Verdon, Bauduen, Les Salles-sur-Verdon (nouveau village, l'ancien ayant été noyé par la retenue).
Le projet consistant à noyer la vallée des Salles pour réaliser un lac ne date pas d'hier. En 1908, c’est à dos d’âne que Georges Clemenceau, alors Président du Conseil, entreprit une randonnée sur tout le cours du Verdon entre Fontaine-l’Évêque et le lac d’Allos : on envisageait déjà à l'époque l’aménagement du Verdon, et la construction de barrages à certains endroits stratégiques de son cours. Le projet fut mis en sommeil à cause des aléas de l'Histoire, sans être totalement abandonné. Entre les deux guerres, c'est la société Schneider qui était chargé de la construction du barrage, lequel resta à l'état de projet.Les événements se bousculèrent à partir de 1962.Le projet retenu consistait à réaliser un « grand lac » jusqu'à la cote 500. Celui-ci devait noyer, outre Les Salles-sur-Verdon situé au fond de la vallée, le village de Bauduen, alors que Sainte-Croix-du-Verdon devenait inhabitable.Du fait de la présence de la résurgence vauclusienne de Fontaine L'Evêque un risque existait de voir ce « grand lac » se vidanger par un effet de siphon. De plus, la détermination des expropriés des trois villages les plus concernés par le projet ne faiblissait pas. Fin 1968, la cote retenue pour le futur lac fut abaissée à 482. Les villages de Sainte-Croix et Bauduen étaient sauvés, Les-Salles-sur-Verdon était le seul village condamné par la mise en eau du futur lac.La première mise en eau du barrage eu lieu en août 1973, et la mise en eau définitive le 15 novembre 1973." - extrait de Wikipédia.
Au détour d’une ruelle nous pouvons voir un rocher lisse. Jean décide de l’essayer. Mais pour quelle raison ?
Vous avez la réponse sur la photo suivante.
Nous continuons à déambuler dans des ruelles étroites, montant ou descendant
admirant au passage de superbes rochers et marquons un arrêt devant l’église fermée, puis redescendons.
Nous dominons le lac et faisons alors la photo du groupe.
Tout en cheminant nous pouvons voir de magnifiques bignones en fleurs sur des façades de pierre, des protections de fenêtre en fer forgé et un passage conduisant au bord de l’eau.
Nous empruntons un large chemin plat en surplomb du lac, qui tantôt abrité et à l’ombre, tantôt au soleil va nous conduire jusqu’à l’aire de pique-nique.
Certains randonneurs profitent d’une eau à 25° pour faire trempette ou nager.
Pour les autres il y a plus important : l’apéro–punch et vin d’orange. « Bon anniversaire Jean-Michel ». Aujourd’hui la renommée du G2 est avérée. Combien de bouteilles ? Quand on aime on ne compte pas – rouge et rosé sont servis à tour de rôle.
Admirez au passage la nouvelle tenue de cet été portée par Françoise : maillot de bain et "brodequins".
Après le repas certains se reposent ou font la sieste
tandis que la moitié du groupe part sous la conduite de Jean voir le sentier emprunté habituellement par le G1 . Le GR est devenu sentier étroit et caillouteux.
Au bout de 15 minutes le groupe se scinde alors de nouveau en 2. Demi-tour pour certains. Les autres continuent encore un peu avant de revenir à leur tour. Nous reprenons le chemin du matin. Beaucoup moins d’ombre et 34° au thermomètre.
Après un nouveau petit tour par le haut du village, nous allons partager le verre de l’amitié au café du Midi.
Merci Jean pour cette courte mais chaude balade (7 à 10.5 kms selon les groupes)au bord d’un lac merveilleux.
Les photos sont de Jean et Rolande.
MONTAUROUX - ST-CEZAIRE - JEUDI 8 JUIN 2017
DE MONTAUROUX A
ST-CEZAIRE - JEUDI 8 JUIN 2017
Nous sommes seize à nous retrouver sur le parking du Stade à Montauroux en ce jeudi matin.
Jean nous présente le programme, à savoir une randonnée plutôt sportive le long de la Siagne, rivière frontière entre le Var et les Alpes-Maritimes.
Nous voici partis le long d’un chemin bordé de chênes centenaires.
Nous apprécions la fraicheur du sentier et le son cristallin de l’eau qui glisse sur les pierres au fond de la rivière.
Le rose vif des pois de senteurs ajoute une note de gaieté à cet environnement très verdoyant.
Nous descendons puis remontons des chemins rocailleux.
Pause-banane bien méritée au Pont des Tuves aussi appelé Pont des Gabres selon la commune!
Ce pont qui traverse la Siagne à l’aplomb du village de St-Cézaire relie ce petit bourg à celui de Montauroux. Il fut construit en 1802, restauré en 1978 et recaladé en 2000.
Nous apercevons sur la berge opposée la cascade sous laquelle nous devrons passer au retour puisque nous ferons une descente en boucle.
Nous remontons le cours d’eau jusqu’au Pont de Rey
et de là, nous engageons sur un chemin jamais emprunté auparavant par le groupe de marcheurs du Cercle de Boulouris, en direction du Canal de la Siagne.
L'eau a toujours manqué dans ces régions méditerranéennes d’où ce canal qui s’étend sur 50 kms et fut construit entre 1862 et 1868 pour alimenter en eau potable les pays grassois et cannois.
La source de la Siagne se situe au pied de l’Audibergue dans la commune d’Escragnolles. Elle fait 42 kms de long et traverse 12 communes du Var et des Alpes-Maritimes, avant de se jeter dans la Méditérranée à Mandelieu. Au cours des siècles, le cours de la rivière a doté le développement des gorges d’une beauté exceptionnelle, jusqu’à 400 m de profondeur par endroits, ce qui explique ce magnifique paysage de cascades, ponts naturels et grottes.
Le site des Gorges de la Siagne s’étend sur onze communes des Alpes-Maritimes et du Var pour une superficie de 5400 hectares. Versants boisés et gorges encaissées, ce relief varié dévoile des paysages changeants aux amateurs d’espaces. Les gorges présentent des sites de nidification de nombreux rapaces. Ce site ne recèle pas moins de vingt-cinq habitats naturels d’intérêt communautaire et cent quatre-vingt espèces protégées ou remarquables de la faune et de la flore.
Nous entamons alors la montée raide d’un chemin muletier, vers la citadelle de St-Cézaire.
C’est d’ailleurs la seule piste qui existait naguère si l’on venait de Montauroux ou de Callian. Jean nous montre même les marques des roues des charrettes sur les pierres qui ressemblent dorénavant à des fossiles.
En levant la tête, nous apercevons au loin la première rangée des maisons du village accrochées aux parois de la roche.
Nous nous accordons une pause à l’ombre au bord de la route goudronnée
avant de pénétrer dans l’enceinte du village et admirons le paysage qui s’étend devant nous.
Nous montons le chemin qui mène à la porte d’entrée et qui fait partie intégrale des remparts du 14è siècle.
Nous sommes immédiatement séduits par la beauté et la propreté de ce charmant bourg à 475m d’altitude et encore calme en ce début juin.
Nous nous attardons sur les places ombragées qui abritent souvent un bel olivier et une fontaine.
Ce village fut habité au 9è siècle par les moines de Lérins qui ont cultivé la terre et éduqué les habitants. Pendant plusieurs siècles, l’économie de St-Cézaire a prospéré: de nombreux moulins produisaient de la farine, de l’huile d’olive et même du papier au 19è siècle. Nous en verrons des ruines au cours de notre excursion.
Jean nous conduit sur la place du 8 mai 45 où nous pique-niquons
tout en admirant les «Greniers de César», le magnifique panorama qui s’étend à perte de vue.
La table d’orientation nous apprend que se dressent autour de nous Le Massif de l’Estérel, ceux des Maures et de l’Audibergue, le Pic de l’Ours et le Mont Vinaigre. On devine le village de Mons à 8kms ce qui rappelle à certains une autre superbe randonnée de l’automne dernier.
On remarque aussi des restanques, ces petits murets de pierre que construisaient les paysans sur les terrains en pente pour garder la terre et l’eau afin d’y planter des oliviers par exemple
et les terrasses enchanteresses de plusieurs maisons que nous dominons.
Après nous être restaurés nous reprenons nos bâtons et visitons l’église du 18è siècle
avant de nous engager sur un joli chemin ombragé taillé dans la roche.
Au passage, nous admirons une passiflore dont le coeur tout en dentelle semble avoir été crocheté par des doigts de fée.
Nous passons devant un ancien moulin et sommes impressionnés par la taille que devait avoir la roue vu la hauteur du mur qui l’abritait.
Pause-photo pour immortaliser l’élégance de quelques randonneurs chapeautés mais malheureusement on ne voit pas les pompons multicolores qui ornent le chapeau des dames.
Nous jetons un œil curieux à l’intérieur d’une grotte sur notre chemin
et nous amusons à regarder un chien noir s’ébattre dans l’eau pure de la Siagne avec ses maîtres.
Il nous faut ensuite passer sous la cascade et nul ne craint de se faire mouiller car nous avons besoin de cette petite douche vu la température!
Nous voici de nouveau au pont des Tuves (ou des Gabres!). Nos pas nous mènent à une petite plage de galets blancs sur laquelle se font bronzer quelques dames tandis qu’un couple sympathique mène ses chevaux à la rivière car eux aussi ont besoin de se rafraîchir!
Après une nouvelle photo de groupe, nous reprenons un chemin différent en direction du parking, la tête pleine de merveilleux souvenirs.
Un grand merci à Jean pour cette superbe randonnée dans un cadre exceptionnel!
Les photos sont de Brigitte R. et Dominique G.
Jeudi prochain: Rendez-vous avec Roland pour les Cimes de la Valette de Prals. Départ à 7h.
Les Gorges de Pennafort-G2-08/06/2017
Les Gorges de Pennafort- G2
C'est Jean-Louis qui va conduire les 14 randonneuses et randonneurs du G2 sur ces pistes proches des Gorges de Pennafort, célèbres pour leur beauté sauvage et…l'existence d'une fameuse hostellerie. Il prend la suite de Bruno en 2007 et de Joël en 2012.
Lors de sa présentation, bonnes pistes et montées/descentes courtes, il ajoutera qu’il y aura deux
options pour la seconde partie, les gorges vues soit du haut, soit du bas. Sa préférence va sur la deuxième option.
Nous parcourrons donc 11.300 km au lieu des 14 annoncés.
Beau temps, ça nous changera de la semaine passée, et certainement avec de la chaleur.
Et, à 9 h, le groupe attaque la première montée qui nous conduira à la chapelle ND de Pennafort.
Cette chapelle fait face à l’entrée des gorges. Elle est coiffée d'un dôme dans le style néo-classique grec. Les habitants de Callas y organisent chaque année un pèlerinage en l’honneur de la Vierge.
Impossible de la visiter pour cause de travaux en cours.
Construite sur l'emplacement d'une ancienne chapelle érigée en 1803, c'est l'architecte André Pelicot, de Callas, qui en fut le maître d'œuvre. L'ancienne chapelle fut conservée comme sacristie (sur le côté droit).
Une tour Sarrazine (XI-XIIème) préexistait sur cet emplacement. Son accès est totalement interdit car le mur sud s'écroule, entraîné par la falaise.
Nous profiterons du site pour faire la photo de groupe.
Puis nous reprenons notre montée sur un ancien chemin médieval qui reliait Grasse à Brignoles. Cet itinéraire était très fréquenté par des colporteurs, pèlerins et moines.
Larges pistes et petits sentiers se succèdent au cœur d'une forêt aux hautes futaies.
Il commence à faire chaud lorsque Jean-Louis nous arrête pour la pause-banane.
Lorsque nous repartons nous découvrons un drôle de totem dédié, semble t'il à la SNCF ? C'est une traverse de chemin de fer dressée verticalement.
Le TGV viendra-t'il se perdre par là ? En arrière-plan une ruine rappelle les temples Mayas perdus en pleine jungle. Jean-Marie tentera une reconnaissance…mais il ne rencontra aucun indigène.
Puis nous atteignons le lieu-dit Beaurepaire avec de belles et grandes propriétés aux terrains plats. Deux fleurs non identifiées, pourtant Jean-Louis est un spécialiste ! La première pourrait être une Leuzée Conifère en bouton.
Non, cette dernière n'est pas une orchidée, la feuille est très différente, mais alors ?
Ensuite nous prenons la D562 à droite pour rejoindre la chapelle de la Trinité. Celle-ci fut construite au XIème siècle sur les ruines d’un ancien lieu de culte romain.
Petit topo de Jean-Louis.
Je vous conseille d'aller à l'adresse suivante pour l'histoire de cette chapelle et des fouilles qui y ont eu lieu.
http://www.persee.fr/doc/galia_0016-4119_1963_num_21_2_2391
Encore un arbre inconnu ??? A postériori, pourrait être le Paliure épine du Christ.
Nous reprenons la départementale sur 500 m environ avant de replonger dans la forêt par une montée assez longue qui nous conduira au top de cette rando à 319 m.
Jolie coupe de bois aux formes étranges. Nous n'avons pas le temps de compter les cernes pour déterminer l'âge.
C'est là que Jean-Louis va nous trouver un lieu de pique-nique surplombant un ancien hameau abandonné et ses restanques.
C'est sur la première que nous nous installons, mélange d'ombre et de soleil avec un petit vent bienvenu. Et les "ripailles" commencent avec vin d'orange accompagné de gâteaux salés, puis rosé, rouge et café. Qu'ils sont bien sages, alignés sur cette banquette !
Notre guide surveille à la fois ses ouailles et le hameau en dessous.
Sieste pour certains et discussions sur l'actualité pour les autres.
Il est temps de repartir avec une descente très raide et caillouteuse qui contourne une propriété privée qui a "absorbé" l'ancienne descente.
C'est raide mais tout se passe bien et nous nous retrouvons sur une large piste qui nous ramènera au parking.
Encore une fleur inconnue, d'un très beau mauve, identifiée à postériori comme Polygale de Nice.
Nous retrouvons les voitures et Jean-Louis nous invite à descendre dans les Gorges. Deux marcheurs préfèrent attendre au frais.
Notre petit groupe réduit s'engage dans les gorges. Le niveau de la rivière est très bas et l'eau stagne dans des sortes de "baignoires".
Mais le paysage est impressionnant avec ses grandes falaises de rhyolithe.
De rochers en rochers nous continuons dans le lit de la rivière puis nous reprenons le même chemin pour retourner au parking.
C'est au Muy que nous irons prendre le pot de l'amitié. Pas facile de trouver un "troquet" ouvert.
Merci Jean-Louis pour cette agréable journée.
La semaine prochaine Jean Bo nous emmènera au lac de Sainte Croix mais il a changé de parking et de randonnée. Vous recevrez au début de la semaine des informations complémentaires.
Une spéciale Marinette...bien gardée.
Théoule - Mont Saint Martin - 01/06/2017- G1 - 814-1
Théoule – Mont Saint Martin - 01/06/2017
Les prévisions météorologiques annonçaient orage et grêle sur Rougon et La Palud-sur-Verdon. Joël a donc décidé d’annuler notre randonnée sur le sentier Blanc-Martel.
En remplacement il nous propose de faire l’ascension du Mont Saint Martin (287m), au départ de Théoule :
« Cette randonnée (L: 18,5 km; Dh: 750) vous fera découvrir un aspect moins connu de l’Estérel avec notamment la montée au Mont St Martin, et le joli site du pont Sarrazin et ses petites cascades. Comme nous sommes sur le parking J.B. Pastor, nous allons tourner à l’envers et nous reviendrons par le port pour prendre le pot au Marco polo, avant de rejoindre nos voitures.»
Nous sommes 11 à prendre le départ vers le col de Théoule. Le temps est lourd et nous apprécions le sentier qui passe à travers la végétation.
Après une première petite pause «hydratation » nous continuons sur la piste en direction du Col des Monges. La vue sur les Petites et Grosses Grues est belle.
Nous observons aussi la rhyolite creusée de grottes.
Mais Joël ne nous laisse pas beaucoup de temps pour flâner et nous atteignons le collet des Monges à 10 heures, pour la pause banane.
A partir de là, Joël décide de reprendre l’itinéraire prévu pour ne pas arriver trop tôt au pont Sarrazin, où nous devons déjeuner.
Nous repartons donc en direction du col de La Cadière que nous atteignons trente minutes plus tard.
Nous poursuivons par la piste des Œufs de Bouc. Comme nous ne décelons aucune ponte, une recherche sur la toile est faite, au retour, afin de connaître la signification de cette dénomination : Il s’agit d’un site géologique présentant de nombreuses boules minérales très dures, siliceuses, appelées lithophyses et insérées dans les coulées de rhyolite... Pour plus d’informations vous pouvez consulter le lien suivant :
http://www.geowiki.fr/index.php?title=Lithophyse
Les paysages sont toujours aussi grandioses même si la vue sur la mer est brumeuse.
Jean Bo. nous indique le domaine du Grand Duc sur la commune de Mandelieu-la-Napoule, avec derrière le Tanneron.
En vue arrière le pic de l’Ours domine.
Le Mont Pelet se dresse devant nous.
La piste passe à son pied et, en fait, c’est le point le plus élevé de notre randonnée (350m).
Nous allons redescendre vers le Mont Saint Martin. Le chemin est pierreux mais ombragé.
Nous arrivons devant le mont Saint Martin, que nous allons gravir en petit aller-retour.
Les quelques roches sommitales sont étroites mais nous arrivons tous à nous y loger pour la photo.
Nous prenons le temps de profiter du panorama.
C’est par le sentier du ravin de Maure Vieil que nous allons rejoindre le Pont Sarrazin.
La descente, pierreuse et parfois inconfortable se fait au travers des chênes et des mimosas et leur ombrage est apprécié.
Au pont Sarrazin nous cherchons l’eau…
Où sont les cascades rafraichissantes promises par notre animateur?.
Jean-Pierre se contente d’un bain de pied pour se rafraîchir.
Les autres randonneurs recherchent l’ombre.
C’est Byzance aujourd’hui au G1 : vin rouge et vin rosé offerts par Daniel et Joël, café monté par Béatrice et Claude C., sans oublier les fruits secs et le gingembre !!!
Après la photo de groupe, le départ est donné à 13 h 20.
La piste, en faux plat montant est facile. Nous atteignons « le siège social » de la société des chasseurs de Théoule.
Nous quittons la piste, quelques mètres en aval, avant un cerisier, pour prendre à droite un petit sentier qui s'enfonce en sous-bois vers le col des Monges, que nous atteignons une heure plus tard.
Joël nous indique que nous avons parcouru 14,3 km.
Une pause nous permet d’observer les Suvières, le Mont Pelet et le Mont Saint Martin.
Béatrice est un peu fatiguée et Joël sort son remède miracle : « Au collet des Monges, rien de mieux qu’un peu de Ricqlès ». Pour aussi le vérifier, Maurice, Patrick, Jean Pierre et Jean Bo. font les cobayes. Si les sucres n’avaient pas manqués le test aurait été plus général !!!
La descente vers le port de Théoule se poursuit donc dans la joie.
Une dernière vue sur la mer....
et nous nous retrouvons devant une boisson désaltérante avec satisfaction.
Joël nous fait part de ses statistiques : nous avons parcouru 18 km, avec une dénivelée cumulée de 593 m, à une vitesse moyenne de 3,8 km/h.
Et pas une goutte de pluie malgré quelques coups de tonnerre en fin de parcours. Bravo Joël pour cette belle randonnée, repli stratégique.
Merci aux photographes Brigitte, Claude C. et Jean Bo.
La semaine prochaine, jeudi 8 juin Jean Ma nous propose :
G1 : Départ : 8h 570-3-Montauroux-St Cézaire moyen***
Variante plus sportive d'une randonnée le long de la Siagne avec une remontée inédite vers St Cézaire
Parking : stade du Defens à Montauroux
Chateauvert - Le Vallon Sourn - G2 - jeudi 1er juin 2017
Châteauvert – le vallon Sourn – jeudi 1er juin 2017
Aujourd’hui c’est sur le parking de Châteauvert que Jean-Marie a donné rendez au G2 pour une randonnée inédite. Malgré le temps annoncé d’après certains comme devant être pluvieux dans l’après-midi nous nous retrouvons à 22 avec dans le groupe un certain nombre de randonneurs habitués du G1.
« La randonnée démarrera par une montée d’environ 200 m. de dénivelé, puis après la traversée du plateau nous descendrons au bord de l’Argens pour le pique-nique, cours d’eau que nous longerons jusqu’au retour. Au total nous aurons fait 11.500 kms et 270 m. de dénivelé. »
Après avoir traversé l’Argens
et parcouru sur la route quelques centaines de mètres
nous empruntons la piste Chanche. Jean Ma aujourd’hui a pris sa casquette de serre-file. La montée est régulière et les randonneurs restent groupés. Merci à ceux du groupe 1 de respecter l’allure du groupe 2.
Petit arrêt effeuillage, le soleil devenant bien présent.
Arrivés au sommet nous pouvons voir en traversant le plateau les deux Bessillons.
C’est auprès des ruines de Coste Guyère où nous sommes chaleureusement accueillis par les aboiements de chiens de chasse que nous nous arrêtons pour la pause banane, confortablement installés.
Nous poursuivons notre traversée du vallon des Baumes
par un chemin agréable où végétation et rochers se côtoient.
Au bord du ruisseau nous pouvons observer vignes, oliviers et arbres impressionnants.
A quoi donc peut bien servir ce bassin? Jack on attend ta réponse.
C’est sur la route que durant environ un kilomètre nous continuons.
Nous pouvons voir une belle grotte qui si elle s’était trouvée un peu plus loin aurait pu nous abriter au moment voulu.
C’est un peu plus loin que nous descendons au bord de l’Argens au niveau de l’Ecluse.
Le ciel devient gris mais pas encore menaçant.
Après avoir fait la photo de groupe nous nous installons pour le pique-nique.
Le G2 est sobre aujourd'hui. Que se passe-t-il? Pas d’apéritif ni de vin.
Et voilà qu’un premier coup de tonnerre, puis un 2è retentissent , puis une goutte d’eau, deux, trois et on a droit à une bonne averse comme on peut le voir sur l'Argens.
Tout le monde se regroupe sous un arbre et enfile k-way ou poncho mais est rapidement trempé. Jean Be, ayant oublié le sien se protège avec un k-way de Rolande aux manches un peu courtes mais c'est mieux que rien.
Que faire ? Il reste 3.5 kms pour rejoindre le parking. Attendre que la pluie cesse, faire marche arrière jusqu’à la grotte, que seuls les chauffeurs partent? Finalement nous partons tous par la route ce qui sera un peu plus court. Nous passons devant une nouvelle grotte "la Grotte des Fées" mais nous ne nous arrêtons pas. Désolée mais impossible de tourner la photo. A vous de tourner la tête.
Nous sommes dans le vallon Sourn (sombre en provençal) dont le site est en plein aménagement par le Département (aires, parking, chemins…, et voies d'escalade).
L’averse s’arrêtant nous reprenons par moment le chemin nous permettant de nous rapprocher de l’Argens où une nouvelle photo de groupe est faite. Le site est magnifique. Quel dommage que le soleil nous ait fait faux bond.
Le sol lourd, collant et glissant sera néfaste à Jean Be qui se retrouvera sans mal les fesses à terre (pas de photo, les photographes sont devant). Décidément ce n'est pas son jour.
De magnifiques rochers de calcaire pour la plupart dominent la rivière.
Voilà que nous entre-apercevons au sommet de la colline les ruines du château. Nous approchons du parking. Nous sommes contents de nous délester des vêtements de pluie et des chaussures mouillées et boueuses.
C’est au Val que nous allons nous sécher et partager le pot de l’amitié.
Merci Jean-Marie pour cette agréable et magnifique balade bien arrosée... A refaire pour profiter de ce magnifique site.
Les photos sont de Jean-Marie et Rolande.
Prochaine randonnée du G2 - jeudi 8 juin 2017 - conduite par Jean-Louis à PENNAFORT. Départ 8.00 h - 14 kms et 400 m. de dénivelé - niveau Moyen**