Jeudi 13 Avril 2017
G1
Départ : 8h
Alain
852- 3 Hauts Sommets de l’Esterel
Sportif **
22,5km
Dh : 770m
Randonnée inédite qui enchaînera le Mont Vinaigre, les Suvières et le Marsaou.
Parking : Maison forestière du Malpey, Col du Testanier
Cout du trajet A/R : 10€
RANDO-RESTAURANT LE TOUR DE LA POINTE DE LOUQUIERE 27/04/2017
RANDO RESTAURANT G1-G2 540-LE TOUR DE LA POINTE DE LOUQUIERE 27/04/2017
Le temps est incertain, la météo nous annonce des pluies éparses tout au long de la journée, néanmoins les 25 randonneuses et randonneurs présents sur le parking Bompin ne se découragent pas. A la clé un repas au restaurant Cotton à St Martin de Peille où 8 personnes supplémentaires du Cercle nous rejoindront.
Jean Bo, notre animateur, nous présente la rando : 12 kms DH 530m
Il nous explique que :
- - suite à un éboulement, il a dû revoir le circuit.
- - nous ne pourrons pas visiter l’église Saint Sauveur de la Transfiguration et la chapelle des Pénitents blancs
mais nous indique la possibilité d’inclure ces visites lors d’une randonnée patrimoine au départ de Peille".
Jean Claude sera notre "dévoué" serre file
Nous démarrons notre ascension en direction de Peillon et de la chapelle Saint Pancrace en empruntant un petit chemin
pour arriver sur la D22 en direction de Saint Agnès (alt 700m) ;
Les nuages sont peut-être bas mais la nature est belle par tous les temps avec diverses couleurs.
Une nouvelle application (bravo Claude) nous indique à la précision l'emplacement de montagnes, de cimes, de crêtes etc...avec entre autre le Mont Férion qu'Alain nous a fait découvrir ou redécouvrir la semaine dernière.
Nous passons devant la chapelle Saint Pancrace, abandonnons le chemin qui mène à Peille pour rejoindre le chemin pavé emprunté par les colporteurs de Peille à Peillon.
Une petite descente sportive pour retrouver la route, le sol est humide il ne faut pas glisser, notre animateur nous tend la main.
Jean Bo nous indique le chemin fermé et nous dirige vers le chemin Buampin qui est balisé.
Après s’être attardés sur des paysages colorés, il est temps de s’arrêter pour la pose banane sur un pont romain. Jean Bo nous appelle pour la photo de groupe .
Tandis que 23 randonneurs (ses) prendront le chemin du village de Peillon, Annie et Annette nous quitteront pour se rendre directement au restaurant.
Nous poursuivons sur un chemin pierreux, contemplons de jolies fleurs bleues appelées " Aphillantes de Montpellier " (merci Jean Marie),
des grottes et arrêt sur un nouveau pont.
Au loin nous apercevons le magnifique village perché de Peillon.
Regroupement des randonneurs pour une petite marche vers ce village fortifié.
Nous y sommes, un lavoir et une fontaine à l'entrée du village et surtout des ruelles étroites surmontées de « pountins » (petit pont) et des placettes .
Nous nous retrouvons sur la place de la Gleia, où se trouve l’Eglise Saint Sauveur de la Transfiguration et la table d’orientation.
Jean Bo nous parle de Peillon.
" A quelques kms de Nice, le village de Peillon est un petit joyau. C'est sans doute l un des plus beaux villages perchés de la Côte d'Azur. C'est pour cette raison qu'il est entièrement classé. Son architecture typiquement médiéval avec son empilement, ses arcades bâties, ses passages voûtées, ses petits escaliers tortueux en calades, vous offriront une succession de surprises et d'occasions d'émerveillement.
La visite de Peillon village débute par la place Arnulf où se situe la fontaine datant de 1800. Cette fontaine a été inscrite au titre des monuments historiques en 1941. A l'entrée du village, vous franchissez le passage de l'ancienne porte d'entrée de la forteresse de Peillon que l'on devine grâce au vestige de chambranle et des donds de fer, juste après le monument aux morts.
Au sommet du village, vous trouverez l'Eglise Paroissiale Saint Sauveur ou Eglise de la Transfiguration. C'est exactement à cet endroit que se dissimulent les vestiges s"un château fortifié. Le donjon carré obtint une nouvelle existence à partir du XIIème siècle sous la forme d'un clocher d'Eglise. Une petite chapelle servie au culte pendant de nombreuses années avant d'être transformée et agrandie d'abord au début du XVIème siècle (1525) puis au XVIIème siècle (1643). Sa façade, de composition classique, fût dressée en 1772 grâce au Prieur François Fulconis. L'intérieur reflète l'influence du baroque rustique : colonnes torsadées en faux marbre et fenêtres en trompe l'oeil. L"oeuvre de 1643 qui surplombe l'autel représente la Tansfiguration, soit l'apparition du Christ dans la gloire de sa divinité à trois de ses apôtres sur le Mont Thabor. La crypte éclairée par une meurtrière a servi jusqu'en 1860 de caveau aux curés de Peillon. L'Eglise comprend deux chapelles où l'on peur voire à gauche un tableau de la "Madone du Rosaire" peint par Dragus en 1639, et à droite un tableau " la mort de Joseph" réalisé en 1722.
Sur la place de la Gleia se trouve l'ancienne école de Peillon qui abrite la fresque de Charles Rocher de Gérigné, peintre peillonnais. Cette fresque "Lux in tenebris" a été réalisée en 1952."
Nous continuons vers la chapelle des Pénitents blancs avec un nouveau point de vue du village ; quelle merveille !
Nous devons reprendre notre chemin pour nous rendre à Saint Martin de Peille,
et admirons à nouveau PEILLON sous un autre angle.
Des carrières et cimenteries (Vicat) font également partie du paysage !!!
Il est 13 heures, l’heure du déjeuner a sonné…..
Nous nous installons à table pour déguster ce merveilleux repas précédé d’un kir pris dans une bonne ambiance.
Suivront les petits farcis niçois , le gigot d'agneau à la broche, le bavarois et le parfait au chocolat.
Avant de partir, une dernière photo de tout le groupe.
Il est 15 heures, 4 kilomètres nous séparent de nos voitures.
Petite devinette en fin de parcours
quel temps avons nous eu????
Merci à Jean Bo pour cette excellente et sympathique journée avec un immense plaisir de se retrouver tous ensemble
Prochaine sortie :
Jeudi 4 mai 2017
G1 Départ:7h30 Jean Bo
572-La presqu'ile de St tropez moyen** 16,9 km Dh:228
Du départ de la chapelle Ste Anne jusqu'à la plage de Tahiti parcours somptueux sur le sentier du littoral avec retour par l'intérieur.
Parking : Chapelle St Roch (Ste Anne). Coût du trajet A/R : 21 €
G2 Départ:8h30 Alain
857-2 L'Ascension du Gros Cerveau moyen** 10 km Dh:350
Randonnée sur les hauteurs d'Ollioules avec panorama unique sur le littoral de la Ciotat et la chaîne de la Sainte Beaume.
Parking : Ollioules parcours sportif. Coût du trajet A/R : 70 €
Levens - Mont Férion - 20/04/2017
Levens - Mont Férion - 646-1 - G1
Alain est, ce jour, le guide d’une rando « parité ». Nous connaissons les rando-restau, les rando-patrimoine… Que nous ont-ils encore inventé dans le programme des randonnées du Cercle de Boulouris ?
Sans doute l’obligation du même nombre de randonneuses et de randonneurs. Bravo Alain, tu as réussi le défi et nous sommes bien 10 marcheuses et 10 marcheurs au départ de Levens, sur le parking des Mulières.
A une vingtaine de kilomètres au nord de Nice, Levens culmine sur sa colline calcaire, à 600 m d’altitude, au-dessus de trois bassins versants : « le bassin versant du Paillon (avec le ruisseau de Fouon Blanca, le ruisseau de Gorghe Scura, le ruisseau de Péloubié et le ruisseau de Revesté) ; le bassin versant du Var (avec le Rieu) ; le bassin versant de la Vésubie (avec le ruisseau de Fouon Trebou ou Trebau et le ruisseau de Poulonia.esti , sur l’autre rive de la Vésubie) »
Nous avons déjà randonné dans la région et notre parcours nous montrera quelques points d’intérêt déjà connus lors de quelques itinéraires précédents.
Alain nous présente la randonnée, courte avec uniquement 14 km de long, mais qualifiée de sportive du fait de ses 800 m de dénivelée. Il nous promet de beaux panoramas sur le Var à gauche et sur le Paillon à droite (nous sommes bien à quelques jours des élections !!!)
Jean-Claude nommé serre file, nous nous mettons en route vers l’est, à 9 heures ; la température est encore fraiche (8°) mais le ciel bleu nous promet du soleil.
La première partie de la montée, sur une crête accueillante, ne présente pas de difficulté particulière.
Des trouées nous permettent de voir au fond la Cime du Cheiron et Gréolières les Neiges , dominant à gauche le Mont Arpasse et, à droite, la Cime.
Allez, on vous dit tout ... : Claude teste une nouvelle application sur son téléphone.
Zoomé, la Cime (841m), au dessus de Bonson est bien visible.
C'est le premier effeuillage, près d’un pin quelque peu tordu.
La sente s'élargie et monte au travers la forêt (alt. 800m).
Après un petit replat le sentier regrimpe plus fortement vers Balma de Caïssou (1 100m).
Nous avons, au sud, une vue panoramique sur la côte et, tout au fond dans la brume, sur l'Esterel.
Nous croisons la piste forestière Christian Dalaballe, ouverte le 31 août 1988, que nous allons emprunter, à gauche, pour aller jusqu’au Col du Dragon
(1 109m).
Quelques traces de la neige tombée hier restent présentes.
Nous pouvons voir le Sanctuaire de la Madonne d'Utelle.
Nous quittons cette piste confortable pour prendre, à droite un sentier raide, très raide même, et caillouteux et qui va serpenter en forêt.
Nous retrouvons la piste et avons, au niveau de son lacet sommital (1380 m) une très belle vue. Nous découvrons vers la gauche un beau panorama sur la cime de Roccassierra et au fond les balcons du Gélas.
Sur la droite, la vue plonge sur la vallée du Paillon.
Nous faisons la photo de groupe.
Gagner la cime du Férion (1 412m) n’est plus qu’un jeu d’enfant par ce sentier qui traverse à nouveau la forêt, essentiellement de grands pins (Sylvestres et d’Autriche selon les connaisseurs)
La tour de guet est imposante, mais il est vrai que dominant toute la région, ce point d’observation des départs de feu sur tous les sommets alentour, est stratégique.
La vue sur la côte porte jusqu'à Sainte Marguerite.
Maintenant nous allons commencer la descente en adret : nous suivons une trace plein sud. La vue sur le village de Coaraze, perché sur son piton gréseux, est superbe.
Nous atteignons, environ un kilomètre plus bas une clairière abritant la chapelle Saint Michel des Cèdres, inaugurée le 29 septembre 1938, avec son toit en béton. Les grands cèdres que nous pouvons observer ont été plantés en 1860.
Nous nous installons pour déjeuner. Beatrice et Jean Pierre ont porté le rosé. Au moment du café, les galettes de Gérard nous manquent, mais nous compensons par les fruits secs et le gingembre.
Après cette grande pause nous reprenons le sentier caillouteux qui descend le long la ligne de crête, plein sud.
Nous atteignons la baisse de Bendéjun ou Col de Rosa (916m) puis prenons à droite le chemin qui descend régulièrement vers le Col de Travail (760m).
La plate-forme, sur laquelle les hélicoptères peuvent se poser, nous accueille pour une nouvelle photo de groupe.
Au Col de Travail, nous avons une très belle vue sur le Mont Vial.
Un peu plus bas, Levens est en vue !
Nous traversons le Péloubié et regagnons rapidement nos voitures.
Nous prenons le pot de l’amitié dans le vieux village perché de Levens, que nous rejoignons en …. ascenceur.
Merci à Alain pour avoir mené cette très belle randonnée, qui permet de découvrir de magnifiques panoramas.
Merci aux photographes, Alain, Brigitte et Claude.
La semaine prochaine, jeudi 27 avril :
Rando restau (COTTON à Saint Martin de Peille)
G1: Départ : 7h - Jean Bo. - 540 – Le Tour de la Pointe de Louquière
Moyen ** : 11 km - Dh 530m
Parking : Bompin sur la D53 entre St Martin de Peille et Peille
Le tour des 2 "Monts Chauves" d'Apremont et des Tourrettes - jeudi 20 avril 2017 - G2
Le tour des 2 « Mont Chauve », d'Aspremont et des Tourrettes G2. Jeudi matin à 9h30 nous sommes 19 randonneurs à nous retrouver toujours avec beaucoup de plaisir à Aspremont sur les collines Niçoises pour une randonnée conduite par Roland.
La randonnée annoncée est de 8.6 kms et 365 m. de dénivelé. Départ pour le tour du Mont Chauve d'Aspremont en passant par l'édifice militaire du même nom culminant à 853m d'altitude. Nous traversons les jardins autour du village avant de monter par un sentier caillouteux. A « la pose banane » nous pouvons observer les montagnes enneigées du Mercantour et du Cheron, le Mont Vial et les baoux. Nous observons le village perché de Falicon, l'usine d'eau de Rimiez terminus du canal de la Vésubie (Canal de Gairaut). Plus à l'Est la baie de Villefranche, le cap de St Jean, les forts du Mont Boron de la tête de chien et du Mont Agel, le village de la Turbie et le trophée d'Auguste.
Le système est fondé sur la construction de plusieurs forts polygonaux enterrés (qualifiés de « forts Séré de Rivières »), formant soit une ceinture fortifiée autour de certaines villes, soit un rideau défensif entre deux de ses places, soit des forts isolés. Ces éléments ont été partiellement modernisés de la fin du XIXe siècle jusqu'en 1918, pour former ce que les Allemands ont appelé la « barrière de fer ». Son équivalent est en Allemagne la série des forts von Biehler et en Belgique les forts Brialmont. Les forts Séré de Rivières subirent l'épreuve du feu lors de la Première Guerre mondiale, soit quarante ans après le début de leur construction : ils démontrèrent par leurs résistances l’intérêt de la fortification (Douaumont, Moulainville, Vaux, etc.). La grande majorité d'entre eux sont déclassés pendant l'entre-deux-guerres, leur rôle étant repris par les ouvrages de la ligne Maginot. Les forts, rendus aux communes, sont maintenant le plus souvent laissés à l'abandon. Néanmoins, certains restent propriété du ministère de la Défense en raison des bombardements reçus rendant la dépollution pyrotechnique quasi impossible. (extrait de Wikipédia) Après le repas pris sur une terrasse du fort nous empruntons le chemin du retour. Normalement que de la descente !!...sauf que le sentier traverse un parcours de paint ball !!!
Par sécurité nous empruntons le sentier vers la baisse de Guigo afin d'éviter cette embûche.
Nous prenons le pot de l'amitié chez Edith...il est même question des chutes de neige sur le lac Majeur !!! Puis nous nous séparons après une estimation judicieuse : « nous avons environ 1500 à 1600 ans en cumulé.."!!
Merci à Roland pour cette agréable randonnée, qui lui de son côté remercie les randonneurs pour leur gentillesse et leur bonne humeur et leur dit :"à bientôt sur les sentiers". |
Les Trois Sommets de l'Estérel - 13/04/ 2017
Les Trois Sommets de l'Estérel - G1
Ce sont 14 masos qui se retrouvent à 8h sur le parking du Manoir en ce jeudi 13 avril, sourires aux lèvres!
Après un voyage agréable en voiture, une première surprise nous attend: la petite route qui conduit à la Maison Forestière du Malpey est fermée donc il faut laisser les véhicules sur le parking du Col du Testanier, et commencer la randonnée à cet endroit-là, soit 3 kilomètres en plus pour une rando de 25 kms avec 850 mètres de dénivelée. Peu importe, nous sommes prêts à relever le défi, d’autant qu’Anne-Marie nous propose un échauffement pour préparer nos mollets.
Alain nous présente la randonnée et est impatient de partir mais heureusement, André l’arrête dans son élan et lui rappelle qu’il faut attendre le feu vert du serre-file, rôle qu’il va assumer à merveille. Nous voici donc en file indienne sur le GR51 bordé d’eucalyptus géants.
Nous dépassons la maison forestière du Malpey et poursuivons notre chemin sur le GR 51 que nous quitterons pour un sentier en balcon qui domine la baie de Saint-Raphaël encore enveloppée dans la brume matinale.
Nous arrivons une heure plus tard au Mont Vinaigre, le plus haut sommet de l’Estérel - 614m - et non pas 641 comme l’indique la pancarte. Le magnifique panorama à 360 degrés nous laisse bouche-bée et nous l’admirons en reprenant quelques forces avec bananes, abricots secs et autres denrées aux mêmes valeurs énergétiques.
Un groupe de Fréjus partage la superbe plate-forme avec nous et des messieurs du Cercle se mettent à discuter avec un cycliste chevronné que nous invitons à poser avec nous pour la photo de groupe.
Mais il faut quitter ce cadre de rêve pour se diriger vers la maison forestière de La Duchesse, puis en direction du Plan Pinet, par le GR51.
Une longue marche sur un sentier rocailleux commence alors dans le silence et nous nous arrêtons enfin au sommet d’un rocher d’où nous voyons la source d’une cascade plutôt asséchée.
Arrivés au Plan Pinet, nous continuons sur la piste jusqu’à la Baisse Violette, et admirons les parterres de fleurs et plantes printanières telles que dames de onze heures, différents types de cistes, lavande-papillon, bruyère, euphorbes buissonneuses, coronilles (arbustes à fleurs jaunes) et arbousiers dont les fruits de l’automne prochain commencent déjà à se voir.
Nous empruntons un raidillon et même directement un pierrier pour certains rebelles qui font fi du chemin suivi par le groupe, afin de rejoindre la Baisse des Pourraques.
Alain nous propose un aller-retour au sommet du Marsaou, le troisième plus haut sommet de l’Estérel à 548m d’altitude. La pente très accentuée valait la peine car nous découvrons une vue splendide dans un champ d’asphodèles, une véritable carte postale de toute la baie de Cannes jusqu’au Mercantour. Non, Jean-Pierre, ce n’est pas encore l’heure de la pause-déjeuner!
Nous redescendons sur la Baïsse des Pourraques et montons par un joli sentier peu pentu au sommet des Suvières (2ème plus haut sommet de l’Esterel oriental) après une agréable grimpette, à l’approche du point culminant (559m), parmi les rochers.
Là encore, paysage à 360 degrés époustouflant, au coeur d’un des plus beaux sites de l’Estérel entouré de roches rouges dans une nature verdoyante, avec vue sur le Massif du Cap Roux, le Dramont, le Pic de l’Ours, et le Mont Vinaigre.
Cette fois, nous pouvons sortir le casse-croûte! Pause-déjeuner bien méritée que nous prenons dans un décor féérique qui se déploie sous nos yeux à perte de vue.
Mais nous n’avons fait que 12 kilomètres donc il nous faut reprendre les bâtons! Nous nous faufilons avec aisance entre les roches
et arrivons à la Maison Forestière des 3 Termes toujours habitée et où nous apercevons effectivement le kangourou dont Alain nous avait parlé – je pensais qu’il blaguait!
Notre animateur nous signale que nous sommes au Col des 3 Termes ce qui signifie que nous avons les pieds (démonstration à l’appui!) sur trois communes (Fréjus, Saint-Raphaël et Mandelieu) ainsi que sur deux départements (le Var et les Alpes-Maritimes).
Nous prenons la piste « H20 St-Jean » et découvrons après un virage de jolis points de vue sur Cannes et le Mont Pelet, les Iles Lérins et le Cap d’Antibes que nous devinons à l’horizon.
Ce joli sentier ombragé nous mène au site de la Clavette – 376m. Un petit passage rocheux quelque peu délicat nous permet de traverser cette brèche, au milieu de rochers et aiguilles aux formes surprenantes et amplifiées par les nuances ocre de la roche.
Nous repartons pour arriver de nouveau à la Baisse Violette et reprendre une partie du trajet aller vers Le Pan Pinet et la MF de la Duchesse, en empruntant cette fois La Route des Cols.
Nous faisons un court détour vers un petit lac sur lequel s’étalent des nénuphars sur l’eau verdâtre et stagnante.
Arrivés à La MF de la Duchesse, nous contournons le Mont Vinaigre - hors de question de le grimper à nouveau !
Nous reprenons la route sur un chemin plat et passons sur notre droite un rocher qu’Alain nous prie d’observer attentivement. Nous sommes d’accord, il a bien l’air d’un fantôme, ou d’un gorille comme le suggère André! Alain ajoute que ce sera encore plus le cas un peu plus loin en se retournant après le virage et il a raison, la ressemblance est encore plus frappante!
Enfin, nous apercevons une route goudronnée au bout du chemin de rocailles. Maurice, Jean-Pierre et André, fous de joie, se mettent alors à inventer la « danse du goudron » bâtons en l’air!
Ce « tapis » tant attendu nous mène au Col de l’Aire de l’Olivier, mais notre joie se ternit vite car nous entamons un nouveau sentier, pour rejoindre le Col du Testanier, bien marqué au départ et qui disparaît progressivement dans le maquis.
Nous récupérons notre GR par une descente non prévue d’un versant couvert de broussailles et de petits arbustes parmi lesquels il faut se frayer un chemin en espérant ne pas glisser!
On se croirait dans la jungle mais nous finissons par regagner le parking avec quelques écorchures pour certains.
Anne-Marie propose des étirements pour détendre nos muscles qui ont bien souffert, mais nous déclinons son invitation pour accepter celle d’Alain qui suggère de nous remettre avec du cidre qu’il a eu la bonne idée de laisser au frais dans son coffre!
Impossible d’ouvrir la troisième bouteille alors Maurice propose ses biceps mais peinant lui aussi, se met à nous faire cette fois la « danse du bouchon »!
Nous remercions Alain et trinquons à nos exploits avant de regagner le confort de nos voitures!
Nous avons fait 28 kms avec 1000 m de dénivelée! Bravo à tous et à toutes ! Un grand merci à Alain pour cette magnifique randonnée inédite et à Anne-Marie pour l’avoir accompagné en reconnaissance en plein mois de janvier, pour l‘échauffement et son aide avec le nom des plantes!
Merci à Claude pour son aide sur le plan technique, et encore à Alain pour la documentation fournie pour la rédaction du blog et pour avoir relu mon texte avant sa publication, sans oublier le cidre!
Merci aussi à Auguste Muterse qui a aménagé la foret de l'Estérel et dessiné ses routes, comme l'indique la plaque commémorative à l'Aire du Col de l'Olivier.
Jeudi prochain 20 avril, rendez-Vous à 7 heures sur le Parking du Manoir pour une randonnée du Groupe 1, conduite à nouveau par Alain, en moyenne montagne à Levens « Les Crêtes du Férion » dans les pré-alpes niçoises.
Raid tour de l' Estérel par les sommets- 28 et 29 mars 2017
Raid tour de l'Estérel par les sommets
Nous remercions le Cercle de Boulouris de nous accueillir sur son site pour publier le récit de notre aventure dans l’Estérel.
Pour la 3ème année consécutive des marcheurs du Cercle de Boulouris et de la GV (Alain W., Daniel et Didier) ont organisé le « Raid Tour de l’Estérel par les sommets ».
Cette année des randonneurs des Baragneurs ont rejoint le groupe ainsi qu’un ami, adepte de la danse de salon qui, projetant de marcher sur un tronçon du chemin Compostelle, voulait se « chauffer les jambes ».
Deux jours de marche étaient prévus, avec environ 30 km et 1200 m de dénivelée cumulée par jour.
Nous étions 12 participants le premier jour, 9 le deuxième et 7 courageux ont fait le raid complet (2 randonneuses et 5 randonneurs).
1ere journée.
Alain W. avait organisé le covoiturage de façon très efficace pour nous permettre de rentrer dormir à la maison entre les deux sessions. Nous nous sommes donc levés tôt pour aller garer des voitures à la Louve, à 6 heures, puis gagner Théoule, pour un départ du raid à 7 heures. Après quelques exercices d’échauffement sous la direction de Jean-Yves, nous nous mettons en route.
A 7h38 nous assistons, à la Pointe de l’Aiguille, au lever du soleil en plein milieu des îles de Lerins : un spectacle féerique.
Nous voilà donc ravis et tout joyeux de monter vers Notre Dame d’Afrique.
Nous poursuivons vers le Col de Théoule
Après les pluies de la semaine dernière, le printemps a fait sortir les fleurs et nous rencontrons « des champs » d’Asphodèles.
Après le Col de Théoule nous empruntons le GR51, bien raviné, pour aller au Col du Trayas puis à celui de la Cadière. Ensuite nous poursuivons vers le Col des Trois Termes, en passant à proximité du Mont Saint Martin et du Mont Pelet.
A la maison forestière des Trois Termes nous cherchons les kangourous… Ce sont les oies que nous découvrons. Mais sur la terrasse du bas nous observons un Wallaby et la photo prise nous révèle la présence d’un petit dans la poche ventrale.
Un petit sentier sur la droite, juste après la maison , nous conduit à la Baïsse des Pourraques.
Nous faisons un aller-retour au sommet du Marsaou (547m), la pente est un peu raide.
Puis nous grimpons en haut des Suvières (559m), sans rencontrer de difficultés et nous déjeunons au sommet.
Les forces étant reprises, nous allons à la Baïsse Violette, pour retrouver le GR51, puis passons la MF de la Duchesse, direction le Mont Vinaigre.
Au sommet du Mont Vinaigre (614 m) nous rencontrons des randonneurs et des VTTistes sympathiques qui feront notre photo de groupe.
Puis nous redescendons vers la Maison Forestière du Malpey.
Aller, un dernier effort pour le Mont Aigre (450m) et c’est la descente vers la Louve, en partie par le GR49.
Bilan de la 1ere journée : 10h37 de randonnée dont 8h17 de marche effective pour effectuer nos 30 km et 1 370 m de dénivelée cumulée. Soit une vitesse moyenne de près de 3,7 km/h, un bel exploit pour nous.
2 ème journée.
Alain nous avait réservé une « grasse mat » puisque le départ de cette seconde session était fixé à 7h à la Louve. Il fait encore un peu frisquet à cette heure (3°).
Le lever du soleil est moins spectaculaire que celui de la veille.
La première partie de notre randonnée est toute facile car sans dénivelée. Nous découvrons le massif de l’Estérel sous un aspect assez inhabituel, car nous traversons un "plateau" verdoyant.
Un petit détour par les étangs de la Péguière, pour la joie des photographes.
Nous empruntons la piste Castelli avant de plonger au Sud, vers le vallon de la Cabre où coule le Perthus.
Les pluies de la semaine dernière ont gonflé les ruisseaux (Perthus et Grenouillet).
Nous devons traverser deux gués : un lancer de pierres stratégique permettra de les franchir à pieds secs.
Après avoir passé la ferme du Grenouillet, nous arrivons au Gratadis.
Dans le vallon du Colombier une petite cascade rend le site si bucolique qu’il nous inspire une danse quelque peu tribale.
Nous allons attaquer la partie difficile de cette journée et nous dirigeons vers le plateau d’Anthéor.
Devant nous, nous reconnaissons le Saint-Pilon, que nous contournons. (Mais l'ascension du Saint-Pilon prévu pour l'année prochaine fait déjà rêver certains !)
Le Col du Saint-Pilon passé, nous atteignons le Col du Cap Roux, au pied du Pilon.
Nous prenons le temps de faire une petite pause, dans ce décor de Far-West, dominant les aiguilles de roches rouges du Massif du Cap Roux, du Rocher du Cabrier et du Rocher de Saint Barthélémy
Nous nous préparons à l’escalade du Pic du Cap Roux (453m) : un aller-retour facultatif jusqu'au sommet.
La vue est splendide et porte jusqu'au Mercantour enneigé.
Nous redescendons vers le Col de l’Evêque où nous déjeunons.
Nous repartons vers le pic d’Aurelle, via la Baïsse des Sangliers. Les panoramas en son sommet (323 m) sont toujours aussi beaux.
Nous redescendons et, par le Col des Lentisques, nous allons au Pic de l’Ours (470m).
Puis nous nous dirigeons vers le Col Notre-Dame par la dent de l'Ours, avec une carie bien marquée.
Nous enchaînons par les Grues : les Petites Grues (413m) se montent facilement mais, dans l’ascension des Grosses Grues (440 m), Alain W. et Claude ont un coup de fatigue. Une petite barre de céréales au sommet, et ça repart !
La descente des Grosses Grues se fait par une sente inédite pour la plupart, et quasi directe jusqu’au Col du Trayas. La pente est raide en sous-bois puis au travers un pierrier, mais c'est un bon raccourci.
Nous nous dirigeons vers le Collet des Monges.
Un passage en "ascension-grimpette" au Rocher des Monges (300 m) pour les plus courageux.
La fin de la randonnée approche quand nous atteignons le col de l’Autel et le retour vers le port de Théoule se fait rapidement.
Bilan de la 2ème journée : 11h10 de randonnée dont 8h40 de marche effective pour effectuer nos 29,5 km et 1 447 m de dénivelée cumulée. Soit une vitesse moyenne de 3,4 km/h.
Nous sommes bien fiers d’avoir relevé ce défi de 2 jours sur les sommets de l'Estérel.
C’est avec un grand plaisir que nous ôtons nos chaussures de marche et nous nous attablons pour le pot final au Marco Polo.
Encore merci à Alain W., Daniel et Didier pour l'organisation, à Jean Yves, notre coach pour les échauffements et étirements et félicitations à tous les participants pour leur bonne humeur et leurs sourires durant ces deux journées.
Les photos sont de Alain W., Alain B. Didier et plus rarement de Claude C.
Le texte de Claude C. a été amendé avec les précieux commentaires de Alain W.
Nous espérons vous avoir convaincu à nous rejoindre l’année prochaine.
Le Dolmen de Gaoutabry-G2-13 avril 2017
Le Dolmen de Gaoutabry- G2
Bien caché le parking pour la rando de ce jour, juste avant le hameau de Notre Dame des Maures. Pourtant les 24 randonneuses et randonneurs du Cercle de Boulouris y parviennent, un peu échelonnés dans le temps, selon les parcours et les aléas du voyage.
C'est là que Joël leur présente le programme de la journée, 13 km et 330 m de dénivelée sur de bonnes pistes, à la découverte d'un superbe dolmen. Cette rando avait été faite en 2010, conduite par Bruno. Il termine ainsi son exposé : " On a instauré depuis quelque temps, un petit échauffement avant de partir. Chacun fait ce qu'il veut évidemment. On y va."
Si vous voulez assister à cet échauffement, cliquez sur le lien suivant.https://1drv.ms/v/s!Akg4j4AQ11zMoy7rCuTP-Kq3vvN0
Et à 10 h, le groupe démarre au milieu des vignes aux tendres pousses vertes.
Puis très vite nous attaquons la première montée du jour. Il fait très beau, pas de vent ce matin. Il fera certainement très chaud cet après-midi.
La piste est bien balisée avec les symboles du dolmen.
Le chemin est bordé de genêts, de cistes et surtout
d'asphodèles qui seront notre fil rouge de la journée. Elles sont au maximum de leur floraison.
Nouvelle balise qui indique un changement de direction
et nous suivons notre guide sur un petit sentier montant qui nous conduit au dolmen.
Le site a bien changé par rapport à notre dernier passage en 2010. Les abords ont été nettoyés et le dolmen bien mis en valeur.
Joël nous fera une lecture du panneau d'information.
Du provençal « caud » (=chaud) ou « gaouto » (=la joue, par image, le mamelon d’une colline) et « abri » (lieu où on est à couvert) le toponyme peut se traduire par abri se trouvant dans un endroit chaud ou sur une colline. L'abri funéraire se trouve en effet au sommet d'une petite colline bien ensoleillée.
Dolmen découvert en 1876. Depuis, il a été fouillé à plusieurs reprises (1924, 1957 et surtout 1975). Il a été daté de la fin du Néolithique-début de l’âge du Cuivre (2500 ans av. J.C.). Il s'agit d’un des plus vieux dolmens de la région et du plus vieux vestige découvert sur la commune témoignant d’une présence humaine dès l’époque chalcolithique. Il est protégé au titre des Monuments Historiques depuis 1988.
Dolmen rectangulaire de 6 m de long sur une surface de 9 m², constitué d’une chambre et d’une antichambre, séparées par une dalle transversale, le tout prolongé par un couloir d’accès.
Construction réalisée avec de minces dalles de phyllades, taillées dans le substrat rocheux des alentours immédiats et aménagées (amincissement et arrondissement des dalles).
Comme beaucoup de dolmens provençaux, absence de dalle tabulaire en guise de toit, soit parce que celle-ci a été cassée et les débris éparpillés, soit que les constructeurs s’en sont passés, soit qu’elle était en végétaux reposant sur des rondins comme le laissent supposer les interstices entre les dalles latérales et les encoches de certaines d’entre elles.
Le dolmen de Gaoutabry présente aussi certains détails d'architecture originaux par rapport aux autres dolmens provençaux. Les pierres du tumulus, situées à la périphérie de la chambre, ont été disposées après la construction de celle-ci, ce qui est unique en Provence. On ne sait pas si le tumulus recouvrait entièrement le dolmen, comme le sont les dolmens bretons. Trois dalles verticales placées obliquement de part et d'autre des côtés extérieurs du couloir et de l'antichambre marquent le passage de l'un à l'autre. Ce positionnement par rapport à l'alignement de la tombe est exceptionnel en Provence, les dalles étant généralement placées perpendiculairement à la tombe. Enfin, l’alignement des côtés de la chambre présente un angle de 10 ° par rapport à l’orientation des schistes verticaux qui affleurent. L’orientation de l'entrée du dolmen exactement dirigée au sud-ouest (225)°. Tous ces détails témoignent que les constructeurs ont voulu laisser leur marque.
L'ensemble du matériel découvert comprenait de nombreuses esquilles osseuses de couleur jaunâtre (traces de crémation) appartenant à au moins 34 individus et des offrandes : tessons appartenant à une dizaine de vases, outils lithiques(deux lames d’un poignard dont un à soie, des fragments plus une vingtaine d’armature de flèches, un fragment de hache polie et des éléments de parure soit cinq perles en serpentine ou en cristal de roche).
Nous avons profité de cette visite pour faire la "pause banane".
Un peu de botanique avec Annette et Guy. Cette jolie petite fleur violette n'a pas été identifiée directement mais il est possible que ce soit la linaire vert de gris ( linaria Aeruginea), autres avis ? L'image a été très agrandie, la partie florale ne mesure pas plus de 1 cm !
Par contre une silène à petite fleur sera bien reconnue par Annette mais comme il y a 300 espèces de Silène nous ne pourrons pas en dire plus.
Nous repartons dans une succession de montées et
descentes avec de belles perspectives sur le Coudon et la plaine de La Londe des Maures.
Encore une montée assez raide bordée des fleurs de saison : cistes blanches et roses, lavande des Maures, grandes euphorbes.
Le soleil tape dur lorsque nous arrivons à un grand carrefour d'où partent de larges pistes. C'est là qu'en 2010, les deux groupes s'étaient séparés.
Joël nous fait reprendre un petit sentier en descente qui nous conduit à une aire aménagée par les chasseurs.
Une immense table, des chaises, le tout recouvert d'une toiture. Nous allons profiter de l'hospitalité des chasseurs pour notre pique-nique qui commencera par un punch et se poursuivra au rosé, au Buzet et l'immanquable mirabelle.
Les belotteurs auront droit à un quart d'heure. Pour une fois ils sont merveilleusement installés.
Mais ce matin nous n'avons parcouru que 5 km, il en reste au moins 8, donc il ne faut pas traîner.
Et nous repartons en descente, sur une très large piste.
Au loin nous apercevons les iles d'Hyères et même le Fort de Brégançon.
La piste a été tracée dans le rocher comme l'atteste le bas côté qui montre bien la stratification des couches.
La grosse descente est maintenant terminée et nous arrivons dans le Vallon de Tamary où coule le ruisseau du même nom, ou ce qu'il en reste, un mince filet d'eau.
Le cheminement, plein sud, est facile sur cette bonne piste bordée d'oliveraies.
Nous dépassons, le Domaine de Tamary mais pas de candidat pour une dégustation.
Au 10ème kilomètre nous changeons brusquement de direction, plein ouest pour rejoindre notre point de départ.
Mais surtout, nous attaquons la dernière difficulté du parcours, une montée de 140 m sur 1 km environ. Et au milieu des vignes sous un ardent soleil, le groupe s'étire tout au long de la montée. C'est tout en haut que nous ferons la photo de groupe du jour, pour, comme le dira Jean-Marie, témoigner dans 7 ans quand nous repasserons par ici...
Encore une courte grimpette et nous attaquons la descente, au départ encore plus raide que la montée. Puis nous rejoignons la piste du Dolmen.
Très vite nous serons de retour aux voitures. Tout le monde a décidé de revenir par l'autoroute car ce soir la route de Ste.Maxime sera certainement très embouteillée.
Nous nous retrouvons donc dans un petit café de Pierrefeu pour le pot de l'amitié. Et c'est là que nous découvrons que nous étions 23, décompte vérifié par voiture. Bravo MM. les serre-files !
Merci Joël, c'était vraiment une très belle rando.
Merci à Jean Be et Jean-Marie pour les photos.
La semaine prochaine, Départ : 8h-Circuit des 2 Monts -Le tour des 2 Monts Chauve, celui d'Aspremont et celui des Tourrettes . Roland
Moyen** | 11 km | dh 350m |
Parking : Bas du village d'Aspremont | Cout du trajet A/R : 50 € |
D'un barrage à l'autre: du Zola au Bimont- 6 avril 2017
D’un barrage à l’autre :du ZOLA au BIMONT - 6 avril 2017
Aujourd’hui Joël inaugure une nouvelle rando dans le massif de la Sainte Victoire. Elle avait été programmée récemment et annulée cause de pluie et à la demande générale il nous la propose ce jour en remplacement du Siou Blanc.
Vous voyez que notre animateur est un homme fabuleux:il peut boire tout en consultant sa montre GPS.
Nous nous retrouvons à 19 au parking du Tholonet face à la bâtisse de la Société du Canal du midi.
Joël nous explique le programme : "une randonnée facile d’environ 14km et 450 m de dénivellé. Nous commencerons par monter au barrage Zola pour aller ensuite au barrage du Bimont et reviendrons par l’ancienne carrière de marbre. Les sentiers sont en grande partie faciles. Une seule difficulté, le passage d’un gué qui risque d’être assez fourni vu les pluies récentes. »
Puis il nous propose un échauffement
Dominique est nommée serre file. Elle monte vite en responsabilité : blogueuse depuis peu.
Joël nous montre sur le plan le circuit que nous allons faire à l'Ouest du massif et au centre sous la montagne la Caldeira du Cengle vestige d'un volcan?
Nous empruntons le chemin de la Paroisse en contournant le parc du siège de la société du canal du midi. Rapidement une pause pour se dévêtir , après la fraîcheur matinale le soleil pointe.
Nous arrivons au barrage Zola
Joël nous présente le barrage
Le barrage Zola du nom de son architecte, François Zola (d'origine italienne), père d'Émile Zola, est le tout premier barrage voûte de l'ère industrielle. À ce titre, il constitue une innovation technique de premier ordre dans le domaine des ouvrages hydrauliques. En France, il faudra attendre la première moitié du XXe siècle pour que la technique de la voûte soit reprise et développée, en utilisant le béton. Le barrage Zola reste en effet un exemple rare de voûte en maçonnerie. Il est aussi l'un des tout premiers exemples de système intégré de production d'eau potable pour les besoins d'une ville. Le projet a pour origine l'épidémie de choléra de 1832-1835. L'épidémie atteint Aix-en-Provence en 1834 et 1835. Jean Giono en a fait l'arrière-plan de son livre Le Hussard sur le toit.
L'épidémie frappe de nouveau Aix-en-Provence en 1837. La municipalité d'Aix-en-Provence décide de s'attaquer au problème de l'alimentation en eau potable de la ville.
Un appel à projet est lancé par le conseil municipal d'Aix en Provence, le 25 février 1837.
François Zola propose alors un projet de barrages et de canaux pour amener l'eau jusqu'à la ville[1], distante de 7 km environ.
Après de multiples complications administratives initiées, entre autres, par l'opposition du Marquis de Galliffet, son projet est adopté le 19 avril 1843. . François Zola ne verra jamais l'ouvrage. François Zola doit aller à Marseille, quelques jours après les premiers coups de mine, dans les rochers de Jaumegarde. Il prend froid sur le trajet: pneumonie. Il y meurt le 27 mars 1847. La mort prématurée de François Zola a amené des difficultés financières à la famille Zola qui sera ruinée à la suite de manœuvres de créanciers de la société du Canal Zola
En mai 1853, la société a été vendue au cours d'enchères à Jules Migeon qui représentait les créanciers.
L'ouvrage rebaptisé Canal d'Aix, sera inauguré en décembre 1854.
Le nom de « Barrage Zola » ne lui sera donné que le [3] en hommage à son constructeur.
En 1877, la faiblesse du débit d'eau disponible lui fait préférer les eaux apportées par le Canal du Verdon. Il n'a plus de fonction d'adduction d'eau depuis le milieu des années 1970, le Canal Zola n'est donc plus maintenu. En revanche, le barrage est régulièrement entretenu, il sert de régulateur de crues de La Cause et de l'Arc
Le barrage couvre 4 hectares et a une capacité de 2.5 millions de m3.
Un préposé de la sociéte du canal de provence arrive en voiture faire des mesures. Il nous explique qu’il vient mesurer la résistance de l’assise, le niveau d’eau, des points de pression etc…et cela tous les quatre jours pour prévenir tout risque comme celui de Malpasset.
Après avoir admiré la beauté de cet ouvrage ancien, nous remontons vers le barrage de Bimont.
Joël propose la pause banane et nous repartons .
Nous avons une belle vue sur le massif de l’étoile au dessus de Marseille et Joël présente les sommets visibles .
Une plantation de cairns sur le bord du chemin pour la photo de groupe
Au loin nous distinguons la Croix de P
rovence
Nous atteignons le Barrage du Bimont après une pause dûe à un petit malaise d’un randonneur. L’ouvrage est plus imposant et plus récent.
Nous avons de la chance car des travaux viennent de se terminer et la traversée était fermée ces derniers jours. Nous aurions du rebrousser chemin. Ces travaux avaient pour objet de créer une canalisation souterraine afin de vider le plan d’eau pour réaliser une amélioration des points d’ancrage et bouchant des fissures et en les imperméabilisant avec une résine.
Certains commencent à ressentir la faim. Joël recherche l’endroit idéal pour le pique nique. Nous le trouvons avec de l’ombre et du soleil et une belle vue des deux cotés sur les paysages provençaux.
Vin, gingembre, café circulent...
Départ après le temps de la sieste pour certains .
Retour au travers de la campagne provençale avec de magnifiques paysages.
Alain montre la Croix de provence et l'itinéraire de la rando éponyme
Alors Joël c’est quand le gué ? Ne vous inquiétez pas c’est en fin de parcours.
Nous passons prés d'un aqueduc , toujours en service qui alimente le canal de Provence
Enfin après une longue descente nous arrivons au gué : il y a un courant assez puissant et un bon débit : pas évident de traverser… Mais un peu en amont Joël trouve des troncs et banches qui constituent un pont de fortune.
Joël aide galamment ces dames à traverser.
Une randonneuse précautionneuse avait tout prévu
Puis nous arrivons aux vestiges de l’aqueduc romain au dessus du château du Tholonet: majesteux.
Le mur en demi-cercle au pied de l'aqueduc est percé de deux écluses. C'était le répartiteur des eaux, construit au XVIIe siècle, servant à canaliser les eaux de la Cause vers les fontaines du château.
Nous passons au dessus de l’aqueduc pour atteindre le parking , puis prendre un pot sur la belle place le long de la route Cézanne.
Encore quelques photos
Merci au photographe André.
Merci à Joël pour cette belle rando, qu'il a créée, nouvelle au catalogue du Cercle.
Semaine prochaine
Lac des Escarcets- 06/04/2017
Lac des Escarcets-G2
Un retour au lac des Escarcets avec un objectif, les iris nains. Jean-Marie et ses 11 marcheuses et marcheurs participants sont à pied d'œuvre mais il manque une voiture avec deux passagers. Ce parking n'est pas facile à trouver, on passe facilement devant comme l'avaient fait deux voitures l'année passée. Donc patience, puis les téléphones se mettent en marche : nos deux amis ont raté la sortie de l'autoroute et sont à St Maximin, rien que ça ! Ils ont fait demi-tour et nous les attendons en anticipant "la pause banane". Mais nouveau SOS téléphonique, l'autoroute est bloquée par un accident. Nous convenons donc d' un rendez-vous au bord du lac et les douze attaquent la rando.
La rando la plus facile du catalogue avec 11 klm et 100 m de dénivelée. Jean-Marie rappelle que nous sommes en zone Natura 2000, qu'il ne faut rien prélever ni sortir des sentiers.
Direction le vieux pont de la Basse-Verrerie, lorsque le téléphone sonne à nouveau, l'autoroute est dégagée. Nous maintenons le rendez-vous et nous allons prendre la photo de groupe devant le vieux pont, romain peut-être ?
La rivière qui passe sous ces magnifiques arches est l'Aile, affluent de l'Argens. Son débit est particulièrement fort. Il a du beaucoup pleuvoir les jours précédents comme l'attesteront les nombreuses flaques sur les chemins.
Jacky rêve de truites frissonnantes.
Et très vite, les voici les fameux iris nains, jaunes, violets, blancs, il y en a à foison. Nous les avions ratés l'année passée.
Des rochers aux formes arrondies évoquent quelques dos d'animaux de forte taille, on parlera même d'éléphants.
Puis nous abordons le secteur des vignes, un peu disséminées au départ puis de plus en plus étendues. Et Martine va prendre sa leçon de taille auprès d'une équipe qui manie le sécateur avec dextérité : une reconversion ?
Et tout à coup nous sommes au plein milieu des vignes et nous avons le sentiment de tourner en rond.
Rien ne ressemble plus à une vigne qu'une autre rangée de ceps. Effectivement, nous marchons un peu à l'aveugle parmi tous ces sentiers qui se coupent ou contournent les parcelles et finalement nous retombons sur la piste de la Tuilière.
La, les bruyères arborescentes sont encore en fleurs alors que chez nous elles sont passées. Nous sommes ici plus "continental" qu' à St.Raphaël, évident mon cher Watson !
Mais que fait notre serre-file ? En est-il à fouiller dans les poubelles ? Les pauvres retraités de la Côte d'Azur sont vraiment à plaindre. Non, pas du tout, ces poubelles servent aux chasseurs pour jeter leurs cartouches usagées évitant ainsi de polluer... et Jacky contrôle. Conclusion de Jacky, des cartouches OUI mais pas de bouteilles vides…ouf !
Pour rejoindre le plateau Jean-Marie renonce au chemin que nous avions emprunté l'année dernière car il doit être inondé dans sa partie basse et il préfère revenir sur la grande piste de la Tire.
Ayant retrouvé du réseau, il rappelle nos deux fugitifs qui sont bien arrivés au lac et marchent vers nous selon la carte en leur possession. Après une localisation difficile, nous leur donnons rendez-vous à un carrefour.
Bon, ils sont bien là et nous pouvons rejoindre les rives du lac et nous nous installons pour le pique-nique. Deux litres de vin d'orange pour 14, ce devrait être suffisant…
Il fait très beau, un petit vent limite l'action du soleil, les rochers sont accueillants, le groupe est reconstitué, tout va bien.
Les joueurs de carte ont droit à une demi-heure. Pendant ce temps, sieste, bavardage et découverte d'un lupin sauvage (Lupinus luteus).
Puis c'est le départ en direction du barrage. Il est très beau cette année car le déversoir est recouvert d'eau. Jean-Marie précise que le lac fait 14 ha, sa vocation initiale était la lutte contre l'incendie et il est aussi utilisé pour l'irrigation.
Il est alimenté par deux ruisseaux, celui de St Daumas et celui des Mines. L'extrémité sud est envahie par une forte roselière idéale pour les oiseaux qui y nichent.
En repartant découverte de plusieurs tulipes sauvages (Tulipa sylvestris).Cette tulipe, dans la nature, a une seule couleur, jaune.
Nous empruntons maintenant le chemin du retour au milieu de fougères arborescentes en fleurs.
Pendant un moment nous longeons une grosse conduite qui vient du barrage, puis nous retrouvons une zone plus sèche où nous allons trouver la première orchidée,(Sérapia Lingua) et encore des iris.
Une petite montée, ça méritait bien une photo, le premier effort de la journée.
A 300 m de l'arrivée une méchante racine, combinée avec un appel téléphonique, projette à terre une de nos amies. Le nez et les lunettes ont porté ce qui entraîne deux petites plaies au front. Jacky s'emploiera à de légers soins et à un coup de brosse pour que les cheveux de l'intéressée cachent le pansement. On ne pouvait faire mieux, bravo !.
Changement de chaussures puis pot de l'amitié place de la Libération au Cannet des Maures.
Merci Jean-Marie, tu as tenu ton engagement concernant les iris…
Les photos étaient de Jean Be et de Jean-Marie.
La semaine prochaine, Jeudi 13 Avril 2017
Départ : 8h- 759-2-Dolmen de Gaoutraby
Joël
Moyen *- 13 km- Dh : 330m
A la découverte d'un dolmen fameux, en passant par la piste de l'Anguille, avec l'espoir de rencontrer la Tortue d'Hermann, et l'assurance d'une belle vue sur les Iles d'Hyères.
Parking : Notre Dame des Maures sur la D88.
Cout du trajet A/R : 65€