Les GORGES du VERDON Sentier MARTEL (1ère partie) 31 Mai 2012
Les GORGES du VERDON Sentier MARTEL-1ère partie
C'est le dernier jour du mois de mai. Il fait beau, seulement quelques petits nuages! Il faut espérer que le ciel nous épargnera et que, contrairement
à tous ces derniers jours, nous n'aurons pasd'orage dans l'après midi.
Ca y est les voitures sont garées le long de la route, on lace les chaussures.
LJOEL
C'est JOËL qui prend les commandes. Il aura à piloter un groupe de 38 randonneurs. Le succès du "Cercle" se confirme à chaque nouvelle rando!
Nous accueillons Roselyne et Patrick, qui nous rejoignent pour ce parcours. On verra par la suite que ce sont de très bon marcheurs. Même Jean le reconnaîtra. Et c'est une référence en la matière!
Topo de JOEL qui nous décrit la rando: "Nous allons faire la 1ère partie du sentier. C'est la plus facile. Nous partirons du Chalet de la Maline pour rejoindre La Mescla, au confluent du Verdon et de l'Artuby. ( Mescla = mélange en provençal) Des points remarquables sur le parcours : le Pas d'Issane, l'Etroit des Cavaliers. Nous allons faire un aller-retour, ce qui explique la symétrie du profil. Et, contrairement à la plupart des randos, nous allons commencer par un longue descente pour nous rapprocher de la rive du Verdon.
Je vous annonce que notre ami GILBERT nous offre un goûter pour fêter le mariage de son fils et son arrivée au Cercle.".
Pour terminer, il nous précise qu'il nous donnera plus d'informations sur l'historique du sentier pendant la "pause banane".
Il est 9h15. Nous entamons la longue descente; ça commence bien: il fait beau, pas trop chaud, de bonnes senteurs de thym et de romarin. Premières vues sur le
Verdon. Ses eaux, souvent très bleues ou vertes par endroit sont aujourd'hui bien marron. Sans doute, les conséquences des dernières grosses pluies. Et elles
sont tumultueuses. Baignade interdite et éviter la plongée!
Un petit escalier métallique. Pas difficile. Mais après, la pente s'accentue et le sentier est tortueux avec quelques "marches" délicates à franchir
au Passage d'Issane. Mais, comme toujours, il y a de l'aide!
JOËL nous fait faire un petit détour pour gagner la passerelle de l'ESTELLIER érigée au dessus du Verdon. ATTENTION, pas plus de 10 personnes à la
fois. Du milieu la vue à la verticale sur la rivière est impressionnante. A déconseiller à ceux ou celles qui sont sensibles au vertige. D'autant que la passerelle bouge. Un goût de "Via
Ferrata"!
Nous reprenons le GR 4. Une demi-heure de descente assez tranquille dans les sous-bois avec de fréquents aperçus sur le Verdon.
Une hutte probablement montée avant la nuit par un trappeur égaré.
Il est 10h30. JOËL décide qu'il est temps de faire la pause. Malheureusement, la petite plage qu'il avait repérée avec JEAN lors de leur reconnaissance du terrain est sous les eaux. Du coup, la banane est rapidement avalée au bord du sentier et le cours d'histoire est reporté.
Les gorges se rétrécissent. Les falaises paraissent encore plus abruptes et plus hautes.
L'une des grottes vues au pied des falaises avec un de ses rares habitants.
Des passages qu'il faut franchir en se tenant aux barres de métal ou aux cordages.
Un escalier bien raide. Voilà qui donne du piment à la randonnée.
Et de nouvelles "marches" à escalader. Avec encore l'aide de secouristes bénévoles. (A propos de secouriste, saluons la compétence de FRED-ERIC qui à remis en place les doigts de GUY , déplacés lors d'une chute.)
Nous voilà arrivés au confluent du VERDON et de l'ARTUBY. Il est plus de 12h30. Le repas va être apprécié. Là encore impossible de descendre au bord de l'eau.
Pas de place, et le courant est très fort. Nous avalons donc notre casse-croûte, dans les rochers, en ordre dispersé. Pas favorable à la convivialité!
La prochaine fois, il faudra inviter MOÏSE!
JOËL nous presse un peu. On le sent inquiet. C'est que la remontée va être longue! A 13h30 il donne le signal du départ.
Même parcours en sens inverse. Mais cette fois ça monte. Et
il fait plus chaud. Heureusement, il n'y a pas trop de longs espaces en plein soleil.
Pas facile! Pénible parfois. Il faut remonter les marches, les passerelles, s'accrocher aux cordages. Plus trop envie d'admirer la nature. Sauf quand
même cet arbre remarquable.
Après plus d'une heure de grimpée, la file s'allonge. On aperçoit des voitures. Est-ce que ce sont les nôtres? Elles sont encore bien loin et bien haut!
Les premiers les atteignent à quatre heures moins dix, les derniers une demi-heure après! Mais tout le monde arrive en bon état, malgré quelques chutes ou malaises, pas trop graves heureusement.
Changement de chaussures et souvent de tee-shirts trempés de sueur. Et on se retrouve sur les pentes herbues d'une colline pour s'installer le plus confortablement possible, afin de profiter du goûter et écouter la bôônne parole!
GILBERT et ses assistantes distribuent les boissons et les gâteaux. Tout le monde apprécie! Gilbert nous dit que "finalement le groupe est sympathique et qu'il envisage
de se réinscrire l'année prochaine". Merci Gilbert.
JOËL demande le silence (si ces dames veulent bien se taire n'aurait pas manquer de lancer Daniel s'il avait été avec nous!).
Sérieux, comme à son habitude, quand il veut faire rentrer des connaissances dans nos têtes de potaches, il nous parle d'abord du VERDON "qui prend sa source dans le massif des Trois Evéchés, en périphérie du parc du Mercantour, non loin du lac d'Allos et qui se jette, après être passé par 40kms de gorges et le lac de Sainte-Croix, dans la DURANCE, au sud de Vinon-sur-Verdon."
Puis il évoque "l'épopée" des découvreurs du sentier dont nous venons de parcourir une partie: "Cela commence au début du XXème
siècle quand le Ministère de l'Agriculture s'intéresse au Verdon pour l'irrigation des terres cultivées. Il charge EDOUARD-ALFRED MARTEL, géographe, géologue et un peu aventurier, d'une étude
détaillée sur la géologie et l'exploitation des eaux du Verdon. C'est en 1905 que débute la 1ère expédition, par une équipe de 11 hommes dans trois barques rudimentaires. Ils sont les premiers à
effectuer la reconnaissance totale des gorges et du canyon du Verdon. Et ce ne sera qu'en 1928 que le Touring Club de France fera aménager un premier parcours de marche qu'il baptisera du nom de
son découvreur. Le sentier MARTEL, parcourt maintenant près de 15 km sur la rive droite du Verdon, depuis le Point Sublime jusqu'au Chalet de la Maline."
JOËL et JEAN nous donnent rendez-vous en 2013 pour effectuer la 2ème partie du sentier "qui est la plus difficile"
Ca promet!
Et c'est, rassasiés par le goûter de Gilbert et l'enseignement de Joël, que nous nous quittons en nous souhaitant "bonne route et à la prochaine!".
Un grand merci à Joël qui nous a fait découvrir ou redécouvrir un bien beau site, à nos serre-files Jacky et Jean (!), aux photographes," accrédités", Jean-Marie, Jean et Claude, ou "bénévole", s'agissant de Patrick .
Prochaine randonnée: jeudi 7 juin à 7 H 00 : SIGALE (06) - Cime de la Cacia et Clue du Riolan
Dans la Vallée de l'Estéron, 2 randonnées inédites au départ de l'ancienne place forte de Sigale: la cime de la Cacia (1105 m) et son magnifique panorama et l'immense brèche du Riolan, furieux affluent de l'Esteron.
N°1: L : 10 km 573 Dh : 734 m D : 4 H . Niveau Moyen Alto Animateur : Jean Borel 06.68.98.13.62
N°2 : L: 06 Km 857 Dh: 359 m D :3 H 00 . Niveau Facile
Animateur : Camille Clourtour 06.81.79.89.39
Quelques photos :
Quelle allure!
Que se passe t' il et qu'attendons nous ?
Un genoux bien accueillant...et sucré ?
Très photogénique !
La bonne humeur règne !
Le chef en tête comme il se doit
Porquerolles - est- 24 mai 2012
Porquerolles - est
Aujourd’hui Jean a décidé de profiter du créneau favorable entrel’arrivée des beaux jours et pas encore trop de touristes pour aller à Porquerolles.
46 membres du Cercle de Boulouris (plus un invité, venu souhaiter sur l’île l’anniversaire de son beau-frère), arrivent sur le parking de
LaTour Fondue sur la presqu’île de Giens, pour embarquer.
Il y a déjà pas mal de touristes et Jean a du mal à regrouper ses ouailles pour la photo (ou plutôt les photos de groupe) - celle des randonneurs (34 plus un cycliste, Bertrand)
et celle des non randonneurs(12), et pour le topo .
Jean termine donne les consignes particulières : « ne pas fumer , ne pas sortir des sentiers, ne
pas cueillir de plantes »
A peine le droit de parler en marchant…ajouteront certains…
Puis il décrit la rando : « La boucle Ouest
avait été réalisée en 2008 et la boucle Est en 2005 : 7 ans déjà. Il est temps de la programmer. Le point culminant de l’île est à 144 mètres et nous atteindrons 125 mètres au mont des
Salins.
Nous traverserons l’île jusqu’au phare de Porquerolles, suivrons vers la calanque de l’Indienne, puis jusqu’au Mont des Salins (125m) et nous reviendrons vers le centre de l’île pour atteidnre la Pointe de la Galère et sa plage. Nous pique-niquerons à la plage de la Galère et nous ferons une pause plage Notre Dame avant de réembarquer.
La boucle fait donc 15km 405 . »
"Le profil parait abrupt mais il n'y a que et 342 mètres de dénivellée totale"
Les deux groupes partent ensemble et les serre files - pourtant expérimentés, ont des difficultés pour maintenir la cohésion à l’arrière, tant
il y a de monde au départ sur la route.
Si nous avions été en Aout quelle galère cela aurait été… pour rejoindre la pointe de la Galère…
Nous commençons par traverser l’île du Nord au Sud à travers des champs d’olivier
et plus rare des champs de figuier, car habituellement on les voit isolés.
Les serre files ont un travail énorme, car il y de nombreux cylcistes qui tentent de nous doubler et ils doivent nous avertir : « Attention Vélo… »
Les estomacs commencent à gémir et Jean propose une pause banane bienvenue sur le bord de la falaise. La côte sud est très rocheuse, escarpée,
avec des falaises abruptes. .De nombreuses pancartes signalent le danger.
Nous repartons vers l’Est en longeant ces falaises .
Nous arrivons près d’antennes relais.
Une belle couleuvre sort la tête et la queue d’un rocher.
Après la Pointe des Salins, Jean propose de bifurquer vers le Nord alors qu’en tête ils ont poursuivis près de la côte. « Faites moi confiance » dit Jean qui a vérifié comme toujours avec la carte et la boussole. Mais un peu plus loin Jean constate que le chemin a disparu… demi tour…
Les pluies du début de la semaine obligent à contourner le chemin.
Nous longeons les vignes et retrouvons le bon sentier plus loin.
Jean part alors en tête à son allure normale…pour vérifier l’itinéraire et il découvre le sentier par où nos aurions du arriver… le groupe s’étire derrière…
Nous quittons la piste pour descendre par un sentier caillouteux interdit aux vélos vers la plage de la Galère.
Nous y retrouvons Bertrand qui avait laissé son vélo en haut.
La petite plage est déjà occupée par un couple et deux chiens, un gros et un petit .Le photographe (lequel ???) n’a pu s’empêcher de prendre le joli petit chien …
Le repas s’est déroulé sur les rochers face à cette magnifique petite crique , avec quelques bateaux ancrés..
Nous repartons dit Jean : une toute petite grimpette et ensuite que de la descente …
C’est vrai qu’une fois réconfortés la montée était facile.
Bertrand nous rattrape en vélo.
Très vite nous arrivons sur la magnifique plage de sable blanc, Notre Dame. Repos pour tous et certains se mettent en maillot de bain pour mieux bronzer…Curieux , que des hommes.
Repos bien mérité pour des serre files très sollicités aujourd'hui
L’heure du bateau approche : il est temps de repartir annonce Jean. Nous longeons la plage vers le port , mais le sentier est en travaux . Il nous faut rebrousser chemin .
Une petite excursion vers le fort de l’Alycastre …pour les randonneurs les plus curieux.
Nous retrouvons le groupe qui est resté sur place, satisfait de la visite des environs du port et du restaurant.
Puis le bateau nous attend. Il faut redonner le billet du départ que nous devions conserver. Deux randonneurs l’ont perdu …Ils ont failli coucher sur l’île ? Mais en faisant du charme aux contrôleurs et contrôleuses, ils ont pu embarquer.
Inexcusables : il s’agit du serre file et du blogueur…
Adieu à Porquerolles
Une mouette nous a accompagné tout le retour .
Un pot à La Tour Fondue où Ginou entonnera le chant d’anniversaire pour Jean-Marie.
Merci aux photographes : Jean, Jean-Marie, Gilbert, Yvette.
et encore et encore...
heureux d'être ensemble pour la rando
C'est magnifique
L'ile de port cros
Ils ont failli louer des vélos, et se sont ravisés
Le groupe part alègrement vers la fausse sortie, avec toujours les mêmes en tête
Les "starlettes" non marcheuses
Figuier de barbarie en fleur et une énigme pour les botanistes du jour ??
Merci à Jean pour cette magnifique rando qu’il était judicieux de remettre au menu.
et les excuses de la technique pour le retard et les
bugs.
Notre prochaine rando:
Jeudi 31 Mai à 7 H 00 : Les GORGES du VERDON ( 04 ) – Sentier Martel ( 1 ère partie )
Magnifique parcours au fond des plus belles gorges d’Europe par le fameux sentier Martel de La Maline à La Mescla . La 2 è partie du sentier, plus difficile, du Couloir Samson à La Mescla, sera programmée ultérieurement
L : 10 Km 968 . Dh : 544 m . D : 6 H 00 – Niveau : Moyen Alto – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Joël - 04.89.99.01.07 – 06.23.07.11.99 Boulouris N° 517
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Aix – Quitter l’autoroute à la sortie n° 36 (Le Muy) – Suivre N 555 direction Draguignan – A 3 kms 500 tourner à droite D 54 direction Gorges du Verdon puis D 955 jusqu’à COMPS-sur ARTUBY .
Suivre la D 955 ( Rive droite des Gorges du Verdon ), sur 16 Km jusqu’au PONT de SOLEILS .
Tourner à gauche et rejoindre, par la D 952, à 13 Km, La PALUD sur VERDON .
Emprunter à gauche la D 23 ( Route des Crêtes ) et rejoindre le Chalet de La Maline à 8 Kms .
Stationner aux abords de l’auberge .
Coût du trajet A R : 212 kms x 0 € 25 = 53 € + 5 € = 58 Euros
GRIMAUD-La Quériulliere-17 mai 2012
GRIMAUD-La Quérillière
En ce jeudi de l’Ascension, vers quels sommets MIKAËL va-t-il nous guider ???
Pas mal pour commencer un blog et pourtant quelle inquiétude en abordant le village de Grimaud avec tous ces " marchands du temple " venus pour la Fête de la laine : allons-nous trouver un endroit pour garer les voitures ? Et c’est finalement sur le parking du cimetière, comme d’habitude, que les 19 marcheurs et marcheuses se retrouveront.
Il fait un très beau temps, un peu frais, certes, mais la journée s’annonce superbe. D’autant plus que Mikaël nous annonce qu’il a supprimé la dernière montée de la rando, celle du Mt Roux, et l’accès final à La
Quérillière soit environ 160 m en tout. Nous devrions faire environ 14 km et 475 m de
dénivelée.
Avant de partir Mikaël, dans le cadre de l’année de la femme va demander une volontaire comme serre-file. C’est Daniella qui s’y colle, assistée de Maurice. Et nous partons en direction du Pont des Fées. Avant de descendre vers la rivière La Garde, il nous explique : " En fait, il s’agit d’un aqueduc placé au fond d’une vallée. L’eau descend du versant du Mont Roux et remonte par effet siphon vers la fontaine du village ".
Descente sans difficulté qui nous conduit au bord de la petite rivière dont nous longeons la rive jusqu’au fameux pont. Le site est très joli et les restes du
pont permettent de rassembler tous les randonneurs pour la 1ère photo de groupe. Selon la légende cet aqueduc porte ce nom car personne ne croyait à son
bon fonctionnement et devant le résultat positif obtenu, certains y virent l’intervention des fées.
Nous poursuivons le long de la rivière et Mikaël nous fait remarquer un immense palmier poussant tout seul au milieu de la forêt : comment est-il arrivé ici,
encore un coup des fées !
Nous avons rejoint la route, toujours le long de la rivière et les bas-côtés sont couverts de coquelicots. Qui a dit qu’avec les bleuets, ils avaient disparu. Croisant un autochtone promenant deux labradors, Mikaël lui déclare, " Ce n’est pas aujourd’hui
qu’on se fera morde " et le promeneur de lui répondre, " Ils préfèrent la chair fraîche !!! "
Derrière nous le château, perché sur son rocher. Mikaël nous a promis une visite en fin de rando. Nous en reparlerons donc.
Tout à coup, nous nous rendons compte que nous nous sommes complètement égarés, deux superbes lamas nous observent dans un champ près de la route : Pérou ou
Bolivie ? Pourtant le château de Grimaud est toujours là, derrière nous. Non tout va bien nous sommes bien sur notre rando.
Nous commençons à monter et la température fait de même. Il est temps de faire " la pause banane " à l’intersection d’une voie privée que nous
devrions emprunter. Une voiture ralentit avant de s’engager vers la dite voie. C’est la propriétaire des lieux. Sollicitée par Mikaël, gentiment, elle nous donnera l’autorisation
d’utiliser son chemin : merci Madame.
Maintenant les choses sérieuses commencent, la montée est rude et le soleil tape fort. Nous sommes entourés de buissons de cistes de Montpellier, superbes. De temps en temps, par des trouées dans la
végétation, on aperçoit le golfe de St.Tropez qui flambe sous le ciel bleu.
Regroupement à la bifurcation, au pied du pylône haute tension. C’est là que Daniel va découvrir la
fameuse cytinelle ou cytinet (Cytinus hypocistis), parasite du ciste de Montpellier qui abonde par ici.
Nous obliquons plein ouest sur le chemin du sommet de La Quérillière mais nous nous arrêtons très vite sur une petite plateforme avec une très belle vue sur Grimaud
et sur la vallée. Pour la photo de groupe, Jean-Marie enverra les randonneurs dans les
broussailles alors qu’il s’installera confortablement sur un rocher : l’orientation par rapport au soleil allèguera t’il ! Lors de la
reconnaissance, Mikaël et Beps n’avaient pas pu atteindre le sommet très proche pourtant : 150m en distance et 30 m de dénivelée; chemin disparu, absorbé par la végétation très dense. Nous
n’essaierons pas de faire mieux qu’eux et retournons sur la piste principale pour terminer la montée.
Il fait toujours très beau mais le vent commence à se faire sentir. Nous longeons une très jeune vigne, immense tas de cailloux. On dit qu’ils gardent bien la chaleur mais on se demande comment cette vigne pourra être exploitée si on n’y fait pas un peu le ménage.
A la cote 287, sous le hameau des Vernades et à côté d’un très ancien oratoire, Mikaël décide à 12 h qu’il est temps de pique-niquer. Et chacun de s’installer au mieux, au soleil où à l’ombre, cette dernière s’avérant un peu fraîche à cause du vent. Aujourd’hui pas de rosé, il n’ ya ici que de vrais sportifs.
Que les autres se reconnaissent…
Notre guide en profite pour nous parler de Grimaud et du château que nous visiterons tout à l’heure.
« La présence de l'homme remonte aux alentours de 5000 avant J.C. C'est au moyen âge que se produit l'essor de la région appelé alors le Freinet( ou
Fraxinet),après la fuite des sarrasins vers le Xème siècle.
On vit notamment de nombreuses chapelles et églises édifiées (ND de la Queste, chapelles des pénitents, St. Roch, églises ST. Michel et St. Pons.
Guillaume 1er, comte de Provence et vainqueur des Sarrasins, donna au héros local Gibelin Grimaldi (descendant de la branche cadette des Grimaldi de Monaco d'origine
génoise)les terres qui entourent le golfe et décida de les fortifier. C’est à cette époque que furent érigé le château (flanqué de 4 tours à 3 étages).
Vers le XIII ème siècle le château passe aux mains des Ponteves (suite à un échange de domaines entre le comte de Provence Raimond BERANGE V et les Garilmaldi). En deux ou trois siècle le
bourg devint le plus important du Freinet, la proximité de la mer et de l'Italie profita au commerce.
Au XVème siècle Jean de Rossa décide de l'embellissement du château, mais le village commence à souffrir du port de St. Tropez.
Les guerres de religions ravagent la région sans épargner le château.
Il fut reconstruit au XVIIème devint marquisat, puis passa aux mains des Castellane avant que le roi ne leur ordonna de le démanteler.
Heureusement la pierre est plus so lide que la folie des hommes et la destruction due au temps
ce qui nous permet d'imaginer encore aujourd'hui la splendeur de l'édifice, et de son triple m ur d'enceinte. Le village est classé (comme beaucoup) parmi les plus beaux de France. »
A 13 h signal du départ. La descente est rapide mais facile. Que de vignes, même sur des terrains accidentés.
Tout à coup le groupe s’arrête et se fige en silence. Un superbe gros lézard vert se chauffe au soleil sur une souche. Mais au moment où le photographe appuya
sur le déclencheur, la bête disparut dans la souche : raté !
Délaissant le chemin du Mt. Roux, nous poursuivons sur la route jusqu’au pied du château et par des petits chemins très agréables, nous regagnons le
parking.
Après un changement de chaussures, nous suivons Mikaël dans la montée conduisant au château, encore une, pas prise en compte dans la dénivelée.
Franchie la muraille parfaitement conservée on se trouve très vite au milieu
des restes du donjon et des tours. L’encadrement des fenêtres a été restauré en
serpentine, pierre verte qu’on retrouve dans le vieux Fréjus et à la Chartreuse de la Verne. Mais le vert est moins intense ce qui est du à l’origine de la pierre dont la
carrière locale est épuisée, dixit Jean-Marie.
Le point de vue est fabuleux, aussi bien vers le golfe de St.Tropez que vers la montagne, les toits de Grimaud, le clocher de l’Eglise St.Michel et le moulin
à vent datant du XVIIème siècle et restauré récemment.
Petit tour dans le village aux rues bien pavées et visite de l’église, très belle construction romane du XIème.
Délaissant les « marchands du Temple », nous retournons à nos voitures pour gagner le bar « Le Passage » pour notre pot habituel.
Merci Mikaël pour nous avoir conduits sur cette belle rando et pour cet accompagnement touristique dans le village.
Merci aussi à notre serre-file Daniella qui a parfaitement assumé son rôle. Attention Daniel et Jacky, vous allez perdre votre job avec une telle concurrence.
Quelques photos en bonus :
Pont des Fées
Sur la route, pas très disciplinés.
Sous le signe du coquelicot.
Super la banane !!
Courage les randonneuses.
Un photographe bien installé.
L'oratoire des Vernèdes.
Là, vous auriez du voir un superbe lézard vert.
Le Château.
Rue aux arcades.Hommage à notre serre-file qui a bien mérité son café;
La semaine prochaine :
Jeudi 24 Mai à 7 H 00 : ILE de PORQUEROLLES ( 83 ) – Secteur EST
Magie des îles d’Or qui mêle falaises sauvages refuge des oiseaux, longues plages alanguies et pinèdes odorantes
L : 15 Km 455 . Dh : 342 m . D : 6 H 00 – Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac .
Bateau : remettre avant le 17 Mai chèque 15 € 60 ( Ordre : Cercle de Boulouris ) à J. Durand ou J. Borel .
Parking : prévoir de la monnaie ( 5 Euros environ ) pour le stationnement des véhicules à la Tour Fondue .
Animateur : Jean B- 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction AIX, puis l’autoroute A 57 direction Toulon , puis l’autoroute A 570 direction HYERES . Juste après le feux tricolore, tourner à droite direction GIENS –LES ILES .
Par la D 559 et la D97 rejoindre la Presqu’ile de GIENS . 2 Kms après LA CAPTE, au grand rond-point, suivre La Tour Fondue à 2 Kms .
Stationner sur l’un des PARKINGS payants .
Rejoindre l’embarcadère pour Porquerolles à 8 H 45 . ( départ du bateau : 9 Heures )
Coût du trajet A R : 220 Kms x 0.25 = 55 € + 17 € = 72 Euros
Madone d'Utelle-10 mai 2012
La Madone d’UTELLE
Pas facile la petite route qui monte jusqu’au hameau de La Vilette. Pas facile de trouver une place sur
le petit parking. Pourtant 21 marcheuses et marcheurs parviennent à se retrouver. Il fait beau, tout le monde est en forme pour attaquer une belle journée de randonnée.
JEAN va essayer de trouver une situation élevée pour nous présenter sa rando. Après deux tentatives spectaculaires, il trouvera un rocher bien placé, dominant ses troupes.
"Cette rando est inédite et non reconnue, à l'exception du départ et de l’arrivée. Nous sommes déjà venus à Utelle en 2005 avec Yves et en 2010 avec Roland mais sans monter à la Madone. Je vous en parlerai en détail ultérieurement, mais sachez déja qu’elle a été bâtie en 850 par des marins espagnols dont le bateau était en perdition à l’entrée du Var.
Nous sommes actuellement à La Vilette, altitude 621 m. En passant par le plateau et le col d’Amberlatte, nous gagnerons l’antenne à l’altitude de 1194m. Ensuite, en passant par la table d’orientation, nous atteindrons le Sanctuaire.
Sur la fin du parcours, j’ai prévu une petite modification, une « grimace » qui nous permettra de suivre la ligne de crête ».
Il ajoutera : « Nous n’avons qu’un groupe aujourd’hui, donc nous allons monter calmement ».
Doutes de certains participants…
Quittant le parking, nous traversons le minuscule hameau : qu’il est beau cet escalier avec ses petites campanules et sympathiques ces quelques maisons isolées
au milieu des champs d’oliviers. Mais rapidement nous quittons ce petit paradis pour l’enfer de la montée. Il est un peu plus de 9 h
et le soleil tape déjà sur ce versant sud.
De l’autre côté de la Vésubie, on aperçoit très nettement le village de Levens d’où nous sommes partis pour les crêtes du Férion et qui a été notre objectif à une autre occasion en partant du Plan du Var. Il parait très important.
Nos deux serre-files sont perplexes devant le gros serpent noir qui encombre le sentier !!! Ce n’est qu’un gros « Plymouth » qui descend l’eau de la montagne. Pas super pour le paysage. Par contre, que de fleurs enrichissent notre environnement :
aphylantes de Montpellier, lin de Narbonne et délicates potentilles roses.
Il fait de plus en plus chaud et le soleil tape fort. A notre droite, un sacré précipice vers le Vallon des moutons. Ce n’est pas le moment de glisser. Jean propose une petite pause à l’ombre d’un petit défilé. 9 h 45. Ouf !
Au-dessus de nous, un groupe de gros oiseaux glissent dans les ascendances. « Ce sont les vautours du Verdon », nous
indique Jean. « Ils attaquent les randonneurs attardés !»
On repart jusqu’à la « pause banane ». Jean en profite pour nous parler de Utelle et de la Madone.
Comme ils sont attentifs ! Bien installés, à l'ombre.
Dès la plus haute antiquité, Utelle eut sa renommée.
L'importance du village était due à sa situation géographique. Importance du point de vue des voies de communication qui ignoraient les Vallées et serpentaient au flanc des montagnes
qu'elles traversaient par les Cols. Utelle était l'étape avant ou après Nice sur la route des Alpes ou de l'Italie.
Vers l'an 850, des Espagnols naviguant le long des côtes de Provence furent pris par une tempête terrible, près de
l'embouchure du Var. Près de périr, ils firent vœu de bâtir un oratoire dédié à la Vierge si la tempête se calmait et si leur vie était sauve.
Pendant qu'ils priaient, la Reine du Ciel leur apparut et leur montra une montagne, éclatante de lumière, qui dominait toutes les vallées de la région. Le ciel y était serein, en effet, et cette sérénité s'étendit bientôt partout, le vent cessa et la tempête fut calmée en un instant. La puissante Mère de Dieu les avait exaucés et ils érigèrent un "Pilon" commémoratif du prodige.
Le "pilon" fut agrandi, transformé. Il devint une chapelle et nous voyons bientôt les Syndics d'Utelle et le Clergé y organiser de grands pèlerinages. Les
évêques de Nice, et Rome même, encouragent cette dévotion.
Le sanctuaire eut beaucoup à souffrir des guerres. Pendant la révolution, il fut dévasté. La tourmente passée, les populations de la montagne aidèrent à
la reconstruction du sanctuaire des Miracles en 1806.
Pour fêter le millénaire de sa construction, l'on construisit un cloître autour de la chapelle qui fut inauguré en 1871. D'abord cloître ouvert, il fut très vite fermé par des murs épais ou
seules de petites fenêtres laissent entrer le jour. De l'intérieur l'on peut très bien voir les piliers et les murs postérieurs.
La statue de la Vierge est une belle œuvre très vraisemblablement du XVIIIème siècle en bois polychrome. Elle est composée d'un groupe de petits anges joufflus et rieurs, qui, soutenus par
des nuages, emportent sur leurs ailes, de la terre vers le ciel, la Vierge Marie.
Les minuscules étoiles de la Madone d'Utelle ne sont autres que des Crinoïdes, proches parents des oursins. Il y a 140 millions d’années, la mer recouvrait l’emplacement de la future région niçoise. Le fond marin était recouvert d'une pelouse à Crinoïdes de l'espèce Isocrinus peyroulensis que l’on rencontre aujourd’hui sous forme de fossiles.(cf www.madoneutelle).
Déjà apparaissent les sommets enneigés du Mercantour.
Encore une montée très fleurie où dominent le thym et les euphorbes hérissons. Avant de déboucher sur le plateau d’Amberlatte, vers 1000 m d’altitude, nous pouvons constater que cette zone a été cultivée dans le passé,
les traces de restanques en attestant de même que les ruines d’un hameau. Aujourd’hui y paissent des moutons.
Comme à chaque fois que nous rencontrons ces paisibles animaux, les photographes arrivent à saisir des scènes bucoliques. Mais en contraste, il y a aussi la
présence de deux cadavres d’animaux ce qui expliquerait bien la présence des vautours : la maladie, les loups, les chiens errants ?
Jean nous fait maintenant un tour d’horizon : le sanctuaire, au fond le Mercantour avec le plus haut sommet, l’Argentera en Italie, le Gelas, au sud-est Rocasiera où le groupe avait beaucoup souffert, les crêtes du Férion, à l’ouest, le Mont
Vial (une belle randonnée en 2011).
Nous abordons maintenant une petite descente qui nous conduira au col d’Amberlatte où une délicieuse prairie nous accueille. La descente s’est faite en sous-bois sur un très bon chemin : un régal !!!
« Maintenant nous allons remonter vers le pylône ». Il est là-haut et pour
l’atteindre il va falloir grimper environ 200m sur un versant sud, en plein soleil, avec pour seule végétation des buis, du thym et des cades…le désert.
Et ça monte, croyez moi ! La fameuse « grimace » de Jean est bien justifiée : "rictus" pour les randonneurs. Les vautours nous offriront un joli spectacle ce qui permettra un arrêt pour les photographier de très près… et pour souffler un peu.
Mais il avait raison, la descente confortera son choix : c’est plus facile ( !!!) par ici.
Enfin ça y est, le pylône, la table d’orientation et plus loin en contrebas le sanctuaire. En prime, une vue superbe sur le Mercantour et, cerise sur le gâteau, le
Mt.Mounier si cher à nos cœurs, surtout à celui de notre guide.
A 11 h 45 nous arrivons au sanctuaire : 2 heures ¾ de montée.
Un peu décevant le sanctuaire, l’intérieur est assez sombre. Une vilaine statue à l’extérieur ne méritera une photo que pour
témoigner de sa laideur (voir dans le bonus).
Un vent très frais souffle sur ce sommet et après une courte halte où Jean prendra une photo de sa troupe exténuée (n’en rajoute pas trop
Jean-Marie !), il nous trouvera un coin à l’abri pour le pique-nique. Il est midi pile, bravo.
Trois bouteilles de rosé vont circuler. Pas mal, il a fallu les monter jusque là.
Pas de joueurs de cartes. Peu de dormeurs. A 13 heures Jean donne le signal du départ et nous abordons la
descente par le chemin normal qui s’avérera bien difficile, pentu, caillouteux, glissant.
Ginou et Jean-Marie se retrouveront sur les fesses.
Toujours aussi peu de végétation mais les photographes parviendrons quand même à s’intéresser au mariage des euphorbes-hérisson et du thym en fleurs .
Nous retrouvons nos moutons au col où il fait une chaleur de four (vivement le sous-bois) et abordons la seconde descente vers La Vilette. Par endroit, des bouffées de chaleur remontent vers nous. Jean notera une température de
32°. Le chef a délégué la conduite pour venir encourager ses valeureux randonneurs.
Après deux heures de descente, nous avons retrouvé nos voitures. Bilan, 10 km (c’est peu) mais 750 m de dénivelée, ce qui fait
une bonne pente moyenne.
C’est à notre auberge favorite au Plan du Var que nous nous arrêterons pour ce pot bien mérité, compensant partiellement les litres (marseillais, va !) de sueur perdus.
Merci Jean, ce fut une très belle journée et une rando dont on se souviendra.
Merci à André, Claude, Jean et Jean-Marie pour les photos.
En bonus, quelques images supplémentaires.
Rassemblement à la Vilette
Paysages
Une pause qui porte bien son nom
Ce mouton noir à la queue blanche intrigua beaucoup Daniel !
Au frais dans le sous-boisAllez Chantal,c'est fini !
Mais puisque je te dis que c'est là !
Qu'elle est vilaine ! mais celle-là est déja mieux.
Pique-niqueurs
Une belle image pour finir.La semaine prochaine,
Jeudi 17 Mai à 8 H 00 : GRIMAUD ( 83 ) – La Queyrière
Randonnée sur bons chemins . Paysages agréables et points vue nombreux . Pont, château, moulin et chapelles .
L : 15 Km 838 . Dh : 710 m . D : 5 H 30 – Niveau : Moyen Médio ( 2 montées sèches ) . Repas tiré du sac .
Animateur : Mikaël - 04.94.51.65.35 – 06.65.70.10.99 Boulouris N° 545
Itinéraire d’accès : Emprunter la RN 98 et aller en direction de Fréjus, St. Aygulf, Sainte Maxime. Puis prendre à droite la D 14 et rejoindre le village de Grimaud. Il est conseillé de stationner sur le Parking du Château .
Coût du trajet A R : 80 Kms x 0 € 25 = 20 Euros
M.F du MALPEY-Ruisseau de Maraval- 3 MAI 2012
M.F. du MALPEY Le ruisseau du MARAVAL
C'est Jean M... qui nous mène a ujourd'hui. En confidence, c'est une grande première pour lui. C'est en effet la première fois qu'il conduit une randonnée du jeudi. Nous verrons, en fin de parcours, s'il pourra être reconduit dans cette haute fonction...
Le temps est magifique: ciel sans nuage, pas de vent, mais il fait encore frais: à peine 10 degrés. Avec le soleil, la température devrait vite monter.
Très belle vue sur la côte, vers Saint Raphaël et Fréjus.
JEAN nous présente la randonnée: il devrait nous falloir un peu plus de 4 heures pour avaler les 15kms et demi et les 530m de
dénivelée. C'est une randonnée en boucle
avec de longues montées assez faciles. Il nous prévient que le sentier a été raviné à plusieurs endroits par les pluies de l'année dernière et que quelques passages pourront, de ce fait, être un
peu délicats.
REMY sera le serre-file ( bon choix, notamment du fait de sa grande taille qui facilite le repérage des isolés ou des retardataires
).
Le serre-file, attentif à bien remplir sa mission fait le compte: nous sommes 26.
Il est 8h45. Le signal du départ est donné. La "longue marche" commence.Quelques dizaines de mètres
sur une route goudronnée, puis c'est la piste.
Une plaque commémorative, en souvenir de l'Inspecteur des Eaux et Forêts AUGUSTE MUTERSE (1851-1922) qui "aménagea la
forêt, dessina les routes, édifia les maisons forestières et mis en place le premier plan de lutte contre l'incendie".
Un peu plus loin, JEAN nous arrête pour la photo de groupe.
Avec un bel arrière plan de magnifiques eucalyptus.
Passage au pied d'une grotte que Mikaël va explorer. Diagnostic: rien d'intéressant, pas de femme des cavernes, pas de peintures rupestres, même pas un os de
dinosaure à se mettre sous la dent...
Descente vers le ruisseau de Maraval. Il y a encore du débit. Le rocher du Pigeonnier.
Impressionnant.On a presque envie de prendre un bain de pied.
Il fait chaud maintenant ce qui justifie une séance d'effeuillage. Jean en profite pour organiser la "pause banane".
Dix minutes d'arrêt et c'est reparti.
Montée quasi continue pendant une bonne heure et demie. Longue, mais heureusement pas trop raide. C'est que le soleil cogne maintenant.
Des plantations "au cordeau", mais peut être pas trop adaptées à la région.
Les passages à l'ombre sont les bienvenus, même si quelques obstacles gênent un peu la marche.
Les hauts blocs de rochers rouges qui dominent notre chemin enflamment les imaginations: l'une y voit un écureuil, l'autre un
hippopotame, ou encore la tête d'un personnage de film fantastique...
Et ça grimpe. Presque une heure et demie de montée.
Belle vue sur le massif du Caneiret . Impressionnant.
JEAN nous remonte le moral: "allez...dans 5 minutes, on mange..." Les 5 minutes nous paraissent bien longues!
Enfin on entr'aperçoit, à travers les fourrés, une maison forestière. Un passage assez difficile, tant la végétation est dense, et nous y
sommes. Nous allons casser la croûte devant la Maison Forestière de la DUCHESSE.
Que c'est bon, après tous ces efforts de manger et de boire à l'ombre (une goutte de rosé et
beaucoup d'eau).
Découverte des lieux. Jadis, la Maison devait avoir fière allure avec son four à pains, son puits, son lavoir... Même la niche du chien est faite de pierre de rhyolite et couverte de tuiles rondes (voir ci-après la photo de la SDF qui y a élu domicile ).
Et elle a l'air de s'y plaire. C'est vrai qu'elle
"a du chien" (!)
Une bonne sieste au soleil ou à l'ombre. C'est mieux que le matelas pourri de la Maison forestière!
Il faut repartir. L'étape de l'après repas ne devrait pas être longue (4 à 5 kms). Mais ça grimpe et il fait chaud! Il y a de la souffrance.
Jean n'a pas menti. Les pluies de l'automne ont quelque peu raviné le chemin. L'occasion pour certains de faire preuve de
galanterie. Et pourtant, il faudrait admirer les fleurs (cistes, lavandins, et autres belles inconnues) qui égayent notre parcours.
Enfin, nous entamons la dernière
côte qui nous ramène aux voitures. On retire avec plaisir les chaussures de randonnée.
Rendez-vous pour le "pot" à la Tour de Mare. Nous arrosons ensemble la fin de la marche "AU BONHEUR DU PASSE TEMPS". Nom bien adapté aux circonstances, accueil sympa. Nous reviendrons.
Et plus d'amateurs de bière fraîche que de chocolats
chauds! Merci beaucoup, Jean. Tu nous as bien guidés. Nous serons heureux de repartir avec toi.
A NOTRE SANTE !
Prochaîne randonnée:
Jeudi 10 Mai à 7 H 00 : UTELLE ( 06 ) – Madone d’Utelle
Randonnée en ligne, au départ de La Villette, jusqu’au célèbre sanctuaire de la Madone d’Utelle .Panorama rare .
L : 10 Km 124 . Dh : 646 m . D : 4 H 30 – Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Jean B - 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice . Sortir à Nice Saint- Isidore ( sortie 52 )
Suivre la R D 6202 jusqu’à Plan du Var . Après le pont tourner à droite R D 2565 direction St Martin Vésubie .
Parcourir 4 Km jusqu’à la bifurcation de Cros d’Utelle . Tourner à gauche et remonter la petite route sinueuse (Attention PRUDENCE ! ) . Atteindre Le Cros d’Utelle et suivre sur la gauche La Villette .
A partir de cette bifurcation, parcourir 4 Km en ignorant le petit hameau intermédiaire .
En arrivant à La Villette, dans un lacet à gauche, utiliser le petit PARKING sur la gauche .
ATTENTION : le nombre de places étant limité, veuillez « remplir » les véhicules au maximum .
Coût du trajet A R : 192 Kms x 0 € 25 = 48 € + 12 € = 60 Euros