2018/01/25 – N°879 - G1 et G2 – L’Endre-Les Flacs
2018/01/25 – N°879 - G1 et G2 – L'Endre-Les Flacs
Ce jour, c’est notre traditionnelle « Rando-Galette ». De nombreux gourmands se sont donc réunis, bravant les pronostics de pluies, sur le parking de la piste de Palayson, pour une ballade en plat pays. Effectivement le ciel est bien gris et menaçant. Mais pas de précipitations au départ.


Nous avons deux animateurs, Anne-Marie et Alain, qui nous ont concocté un parcours nouveau dans la Forêt Domaniale de la Colle du Rouet et qui vont guider les deux groupes toute la matinée, la séparation n’intervenant qu’après le déjeuner : le G1 fera une boucle légèrement plus longue que celle du G2 (en bleu sur la carte), avant de rejoindre les voitures.
Il nous est donc annoncé 13 km pour le G1 et 12 km pour le G2, avec environ 210 m de dénivelée (+ ou - 10% selon le groupe).
Nous avons également deux serre-files, Joël et Frédéric.

Deux randonneuses, s’étant un peu perdues sur la route, annoncent leur retard au départ. Joël profite donc de ce délai pour échauffer le groupe, dans une ambiance détendue et quelque peu dissipée, comme vous pourrez le constater en regardant la vidéo prise pour notre Maître blogueur, qui s’est ainsi dispensé de quelques élongations…. Cliquer donc sur le lien suivant et vous pourrez élire le randonneur le plus sérieux dans l’exercice ou retrouver la propriétaire de ces belles chaussures bleues toutes neuves….
La dernière voiture étant arrivée, le départ des 48 randonneurs est donné. Parmi eux nous ont rejoint Marie-Christine, habituellement marcheuse du lundi 14 h et une invitée, Pauline, fille de Dominique G. Nous quittons rapidement la piste de Palayson pour prendre une sente à gauche, direction le Trou de la Jarre. Le groupe s’égrène rapidement, les conversations soutenues prenant le pas sur le rythme de marche.




Nos serre-files sont en bonne compagnie.

La plaine de Palayson est cernée par trois unités de ryolite amarante : le massif de Roquebrune, l’Estérel et le massif de la Colle du Rouet. Elle correspond à la dépression permienne dans laquelle des alluvions se sont déposés au Quaternaire. Ses terres sont donc riches en matières organiques et fertiles.

La forêt présente de très beaux pins parasols et le maquis bas est constitué de différentes espèces de cistes, de bruyères et de plus rares lavandes.

La zone est également caractérisée par la présence de mares cupulaires et de ruisseaux temporaires.
Le chemin qui descend maintenant va nous faire traverser le premier gué. Mais force est de constater l’absence de ruissellement important.

Les randonneurs font quand même de gros efforts pour ne pas se mouiller les pieds.
Le deuxième gué est à sec.

Voilà enfin un ruisseau qui s’écoule, mais son gué est également quasi sec.


Nous voilà arrivés sur le site traditionnellement dénommé « le trou de la Jarre ».

Vous pouvez visionner le site grâce au lien suivant : https://drive.google.com/open?id=15o_m-4_GOambZw8Ve0lI66tDTB2A8g14
Anne–Marie et Alain nous indiquent que, selon des informations recueillies sur site « par une spécialiste » ce lieu serait en fait le Saut de l’Anguille, le trou de la Jarre correspondant à la mini mare croisée juste en amont. Mais nous restons quelque peu dubitatifs, notre trace ne croisant pas le ruisseau de la Font des Anguilles. Peut-être recevrons-nous des commentaires avisés qui nous éclairerons.

Il est l’heure de la pause banane mais le troupeau rencontré dégage une odeur peu apéritive.
"La chèvre du Rove est un animal majestueux avec de superbes cornes en forme de lyre. Elle est très rustique et parfaitement adaptée au climat méditerranéen aride. Elle est très appréciée des éleveurs ovins transhumants, elle produit peu de lait mais celui-ci a un très bon rendement fromager. Le bon taux de matière grasse de son lait confère à ses fromages une onctuosité remarquable et un goût subtil. La brousse du Rove est une fabrication fromagère faite à base de lait de chèvre du Rove et de vinaigre d’alcool et est généralement consommée avec du sucre ou du miel."
Notre chemin contourne un petit étang juste avant d'atteindre l’étang des Flacs. Les plus courageux y descendent pour sortir les bananes des sacs.


Voilà la pluie qui fait sortir pèlerines et parapluies.
L’arrivée à l’aire de pique-nique est proche. Alain sera le seul à passé le gué de l’Endre, cours d’eau de 25 km et affluent rive gauche de l’Argens.
Des petits groupes se forment pour le déjeuner, recherchant l’abri des arbres et des zones peu humides pour s’assoir.





La pause sera courte bien que la pluie se soit arrêtée. Et deux groupes se forment alors, 29 randonneurs pour le G1 et 19 pour le G2.
Nous laissons la plume à Jean-Marie pour nous relater le retour du G2 .
Alors que le G1 s'éloigne sur les bords de l'Endre, Alain présente le blog du 24 février 2011 relatif à une rando qui empruntait une partie du chemin que nous allons faire cet après-midi.
Tous les participants sont très intéressés malgré la pluie qui a repris. Alain, tout en marchant entreprend la lecture de ce document de plus en plus imbibé. Débat autour du rédacteur: Gérard ou Jean-Marie. Celui-ci ne reconnait pas son style et finalement, une phrase dans le blog confirmera bien la signature de Gérard.
Nous atteignons le bord de l'Endre au niveau du parcours de golf. Le sentier est agréable
mais de nombreuses "embâcles" encombrent le lit de la rivière. Gare aux inondations !
Photo du groupe dans les embâcles.
Lorsque nous atteignons le Pont de L'Endre et son parking célèbre pour d'autres départs de randonnée, nous empruntons un petit sentier qui va nous ramener à nos voitures.
Alain proposera une petite prolongation de 500m jusqu'à un superbe pin parasol où nous ferons la photo de groupe. Mais il fallait choisir : ou le pin parasol et des randonneurs tout petits ou pas de pin parasol et de beaux randonneurs.
Le blogueur a tranché.
Lorsque nous arrivons aux voitures, nos amis du G1 sont déjà là, arrivés depuis peu, après une petite boucle supplémentaire.
En effet, le G1 a suivi le lac de l’Endre et le Golf de Saint Endréol avant d’atteindre le Pont de l’Endre.

Nous terminons notre randonnée par la piste des Pins Pignons.

La marche est tranquille, l’ambiance est à la gaité et notre animatrice en profite pour rester branchée….

Après nos retrouvailles avec nos amis G2 nous allons rejoindre la Bouverie où l’Actu Bar va nous accueillir avec galette ou brioche et cidre.



Nos remerciements vont à Joël pour l’organisation de ce très agréable et sympathique moment, à nos guides Anne-Marie et Alain pour cette belle balade, et à nos photographes Brigitte, Claude C., Gilbert et Jean-Marie qui illustrent ce blog.
La semaine prochaine, jeudi 1er février :
G1 |
Départ : 7H |
Joël |
555- Cabasse rando-restaurant |
moyen*** |
14,6km |
Dh:618 |
Parking : Pont sur l'Issole au carrefour de la D13 et la D79 |
Coût du trajet A/R :38 € |
|||||
G2 |
Départ:7H30 |
Jean |
idem |
moyen* |
9,7km |
Dh:250 |
Dans la vallée de l'Issole à la découverte de sites préhistoriques, de maisons troglodytes, de rues étroites médiévales, de la chapelle ND du Glaive |
SALERNES - Le tour du Babadié - G1 - 742 - 18/01/2018
Sur ce parking de Salernes, nous retrouvons ce matin les deux Jean (J.Bo pour la conduite de cette randonnée, et J.Ma en qualité de serre-file). La température extérieure se situe entre 6 et 7°C. Les conditions météo sont bonnes. Le vent a bien faibli depuis la veille sur le département du Var.

Jean Bo nous fait une présentation rapide de cette randonnée, qu'il qualifiera de très tranquille:
"De belles pistes sans difficulté nous ferons découvrir la campagne Salernoise à travers bois, vignes et oliveraies autour du sommet local, Le Babadié, qui culmine modestement à l'altitude de 487 mètres."
La précédente mouture de cette randonnée date de décembre 2015, et à cette époque 38 randonneurs étaient présents.
Aujourd'hui, nous ne sommes que 26 participants, ce qui n'est déjà pas si mal.

Cette randonnée en boucle va nous faire parcourir 16,4 km, pour un dénivelé de 320 m.
Plus de trains, plus de rails, seulement une ancienne maison de garde-barrières dont nous reparlerons un peu plus loin, mais il nous reste cette ancienne voie ferrée transformée en chemin de randonnée pour notre plus grand plaisir et que nous allons emprunter dès le départ.

Petit historique de la ligne de chemin de fer reliant Nice à Meyrargues:
1886 Début des travaux (à partir de Draguignan vers l'ouest) de la ligne Nice-Meyrargues.
1892 La ligne Nice-Meyrargues est achevée.
En août 1944, l'armée allemande détruit plusieurs ouvrages de la ligne pour couvrir sa retraite.
La Compagnie des chemins de fer de Provence étant dans l'impossibilité financière de reconstruire les ouvrages détruits, en 1954 l'état cède gratuitement l'emprise de la voie et tous les ouvrages aux communes.
Passage obligé, ce vieux pont de pierres enjambant un affluent de la Bresque, est toujours opérationnel malgré le poids des ans (et aussi le poids des randonneurs).
A défaut de regarder les trains passés, on s'occupe avec le passage des randonneurs.
Et pour se réchauffer, quoi de mieux que cette montée qui va rapidement faire éclater le groupe.
Il y a l'avant-garde...
... et puis il y a quelques attardés.
Heureusement, à la faveur de la pause "effeuillage", le regroupement est effectué.
Nous en avons presque terminé avec la principale difficulté du jour quand Jean Bo nous autorise la pause "banane".
Bananes et autres produits dopants avalés, le groupe est vite remis en ordre de marche.
Sur le plateau du Babadié, nous abordons maintenant la partie facile de notre randonnée sur des sentiers très roulants propices aux bavardages.
"Si ces dames veulent bien se taire !!!", comme dirait un certain Daniel Ro.
Voilà un randonneur heureux!!!
Mais les autres ne le sont pas moins.
A flanc de colline le village de Tourtour classé dans les plus beaux villages de France.
Perché à 635 m d’altitude, c’est à juste titre que Tourtour est surnommé « le village dans le ciel de Provence ». Les maisons de pierres coiffées de tuiles rondes, la place des Ormeaux et ses huit fontaines, les passages voûtés et les ruelles baignées de soleil... Tout y est ! L’enceinte du château médiéval et le château du XVIIe S racontent plusieurs passés du village.
Quelques flaques d'eau viendront perturber notre marche en avant. Aucun incident n'est à déplorer.
Jean Bo nous conte l'histoire d'un sentier disparu au fil du temps, mais miracle celui-ci semble avoir été à nouveau découvert si l'on en croit ce début de trace? Affaire à suivre.

A la faveur de cet arrêt, Jean nous fait la lecture des principales sources d'intérêt concernant le village de Salernes.
Situé dans la vallée de la Bresque, au confluent du Pelicourt et de la Grave, cette petite ville est une cité artistique et industrieuse.
C'est un village au patrimoine historique important à flanc de collines à l'abri des vents, dans la douceur du climat méditerranéen, il est agréable de flâner dans les ruelles étroites aux maisons pittoresques en admirant au passage l'église du XIème caractérisée par sa porte et ses 2 clochers, les nombreuses fontaines à l'eau si claire.
Salernes, village du Haut Var, est réputé depuis le début du XIXe siècle pour sa production de carrelage rouge hexagonal appelé : « tomette ». Originellement, le village était basé sur une économie agricole. On produisait de l’huile, du vin, des figues, du blé, des haricots, des melons et des pêches. On trouvait également des filatures de soie, des fabriques de chapeaux et de draps grossiers.
Dès la fin du XVIIIe siècle, les habitants de Salernes ont commencé à exploiter la richesse des ressources locales pour améliorer leur niveau de vie d’agriculteur. Ils commencèrent à produire de la faïence comme à Varages, mais après la Révolution, le marché de la faïence diminue progressivement. Salernes se reconvertit dans la fabrication par la terre cuite. Ainsi à partir des années 1830, des dizaines de petits ateliers se sont créés sur le territoire : fabriquant des tuiles, des briques, des tuyaux, des malons et des poteries utilitaires, pour les besoins locaux.
Cependant, la qualité exceptionnelle des gisements d’argile de Salernes - argile rouge ferrugineuse - a poussé les fabricants de Salernes à se spécialiser dans la fabrication d’un mono-produit : le malon hexagonal rouge : appelé tomette.
Après avoir quitté la partie boisée de notre parcours, nous abordons maintenant un secteur consacré essentiellement à la culture de la vigne et de l'olivier.

Attirées par la belle couleur jaune de ces coings, quelques chapardeuses se contenteront d'une maigre récolte.

12h 30' bien sonnées. Il est temps de se restaurer. Nous retrouvons notre table habituelle bien exposée aux rayons du soleil.



Digestion difficile, Jean-Michel?
Et c'est reparti pour le dernier tronçon de cette randonnée.
Sur notre droite, un magnifique domaine viticole

Regroupement général, avant de réemprunter notre chère voie ferrée. Jean Bo nous explique que celle-ci devait respecter la règle des 2,5 % de pente. S'en suit une discussion hautement mathématique à coup de "courbature, hyperbole, etc, etc..."


Mesdames, messieurs, voici une photo rare, à classer dans les archives nationales. Jean Bo nous présente les descendants directs du dernier garde-barrières ayant occupé la maison située en arrière plan.
Puis c'est sur un train d'enfer (normal sur une ancienne voie ferrée) que nous effectuons les derniers hectomètres de cette randonnée.
La photo de groupe officielle est réalisée un petit peu avant l'arrivée à Salernes.

Pour ne pas perdre les bonnes habitudes, nous terminons cette magnifique journée au café des Négociants situé sur la place du village de Salernes, avec cette nouvelle photo de groupe prise par le patron du café.

Merci à Jean Bo pour cette très agréable et très conviviale randonnée.
Merci aux photographes présents : Brigitte Ri , Claude Ca, Dominique Gi , Gilbert et Jean Bo.
Jeudi prochain 25 janvier, parcours royal puisque nous fêterons l'Epiphanie à l'issue de cette randonnée:
Randonnée inédite et commune aux 2 groupes avec variantes sur les pistes de laforêt de la Colle du Rouet ; et la galette des rois en fin de randonnée.
Départ 8h 30' du parking de Boulouris
G1 avec Anne-Marie, 16,2 km et Dh 216 m, moyen**.
G2 avec Alain, 12 km et Dh 200m, moyen*.
Parking : D47 Piste de Palayson
Coût du trajet A/R : 14 €
Roquebrune-La Cavaliere-les Campons-18 janvier 2018
Roquebrune-La Cavalière-Les Campons-G2-855
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Hier encore il y avait une "vigilance orange" pour vent violent qui nous aurait empêchés de partir randonner. Mais ce matin le vent s'est "un peu" calmé et la vigilance a disparu. Néanmoins, le vent sera le fil rouge de la journée, disparaissant dans les vallons et revenant sur les crêtes.
C'est donc 24 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris qui se regroupent sur le parking du cimetière de Roquebrune-sur-Argens (je vous l'avais bien dit la semaine dernière, nous adorons les cimetières…) sous la houlette de Joël qui, reconnaissant n'avoir pas pu reconnaître l'itinéraire s'était fait assister d'Anne-Marie pour qui le G2 est une première.
Il accueille deux invités, Roselyne et Patrick, amis de Michel J et présente sa randonnée, environ 10 km et 350 m de dénivelé.
Nous avons aussi le plaisir de retrouver quelques anciens qui nous avaient un peu abandonnés ces derniers temps, Cathy, Beps et Jean Be.
Le vent est glacial sur le parking, les bonnets, les gants et écharpes sont sortis rendant certains participants complètement incognitos. Le petit échauffement proposé par Joël ne sera pas superflu.
A 9 h 20 nous attaquons le petit sentier botanique, joliment décoré de rochers peints identifiants des fleurs ou des plantes, très souvent absentes au cœur de cet hiver.
Il monte un petit peu ce qui permet de se réchauffer.
Nous atteignons le lieu-dit des 25 ponts.
Ces soi-disant ponts sont en fait les arches d'un aqueduc à ne pas assimiler avec les aqueducs romains très nombreux dans la région. En tout cas, ils sont très beaux.
Celui-ci ne date "que" de 1755. Il fut construit pour approvisionner les fontaines du vieux village.
Petit arrêt devant le panneau informatif.
Lorsque nous repartons, petite difficulté pour retrouver la bonne piste. Il y en a tellement. Finalement c'est Anne-Marie qui va nous guider sur un joli sentier, plein sud, notre direction, suivant le ravin de la Petite Maurette. Nous sommes un peu à l'ouest du parcours normal mais nous allons le retrouver bientôt.
Point de vue sur le Rocher de Roquebrune sous un angle inhabituel. Nous allons provisoirement le perdre de vue.
La voici la petite Maurette et il y a même de l'eau.
Lorsque nous avons fait la randonnée du Pas de l'Eouvé, dans le même secteur, en novembre dernier, il n'y avait pas une trace d'eau dans les ruisseaux. Décembre avec ses 130 mm de précipitation est passé par là.
Tiens, un reste de l'incendie de 2003. cela s'appelle un ARSIN.
Joël est descendu dans les rochers au bord de l'eau et nous invite à le rejoindre pour la "pause banane".
Nous continuons dans le ravin mais nous passons sur l'autre rive par un petit gué bien équipé de grosses pierres qui ne posera aucun problème de traversée.
Nous retrouvons une large piste, un peu au nord de l'Escaillon et reprenons l'itinéraire prévu. Nous allons contourner cette petite colline mais il faudra quand même gravir une courte côte très raide en s'élevant de 100 m.
Mais la récompense est là, une descente vers le lac de Clos que nous apercevons à travers la végétation.
Nous avions pique-niqué sur ces rives en 2016, lors de notre dernier passage et il y avait aussi du vent mais d'une autre orientation et le lac était très remué.
Aujourd'hui, il est calme et il fait assez doux sur ses rives. Mais il est 11 h 35 et Joël préfère poursuivre son chemin.
Nous marchons maintenant plein nord sur une variante de GR51 dans le vallon du Clos, bien exposé au vent. Notre animateur va rechercher à droite du sentier une zone au soleil, protégée du vent. C'est là que le groupe va s'installer sur des rochers. Le site est agréable … mais très venté. Il est 12 h pile.
Tant pis, nous nous installons mais les photos montrent bien que les participants sont restés bien couverts.
Nous avons retrouvé le" Stanislas", toujours apprécié, puis les gâteries habituelles, foie gras, vins rosé et rouge.
Mais nous ne traînerons pas en ces lieux car le vent a forci. Une photo du groupe et nous rejoignons la grande piste en descente.
Il reste environ 4,5 km à parcourir.
Nous retrouvons le Rocher de Roquebrune que nous allons garder en ligne de mire.
Nous surplombons un joli ruisseau que nous allons
rejoindre un peu plus bas, à l'endroit où les mimosas commencent à se colorer.
Dommage, nous avons raté le Moulin de Font Blanche.
Toujours le Rocher, aussi majestueux et là, Joël va "suggérer" au photographe un angle de prise de vue, tout en précisant, petit clin d'œil, qu'il n'impose rien au blogeur. Celui-ci s'exécutera avec le sourire, le chef a parlé !
Autre vue du Rocher, le choix du blogueur
Un dernière grande montée nous conduit à un large point de vue sur le village de Roquebrune-sur-Argens avec, au cœur, le vieux village.
Et grâce à la persévérance de notre animateur c'est au cœur de la partie ancienne que nous allons enfin trouver un café ouvert (tous les jours de 8 h à 21 h) pour prendre le pot de l'amitié.
Merci Joël pour cette agréable rando mais la prochaine fois, arrête le ventilateur.
Merci aussi à Anne-Marie pour nous avoir fait découvrir le ravin de la Petite Maurette.
La semaine prochaine, Jeudi 25 janvier 2018
Randonnée inédite et commune aux 2 groupes avec variantes sur les pistes de la forêt de la Colle du Rouet et la galette des rois en fin de randonnée
G1
Départ:8H30 Anne- Marie
La Bouverie moyen** 16,2 km Dh :216
G2 Départ:8H30 Alain
La Bouverie moyen* 12 km Dh : 200
Parking : D47 Piste de Palayson Coût du trajet A/R : 14 €
2018/01/11-626-1-PIC DE LA GARDIETTE
2018/01/11-626-1-PIC DE LA GARDIETTE
Les groupes G1 et G2 se retrouvent sur le parking du cimetière de BAGNOLS EN FORET.
Nos deux animateurs, Joël et Jack
prendront en charge chacun leur groupe pour un parcours légèrement différent.

Joël nous présente la randonnée du G1 :
15Kms DH 335m Moyen **, ascencion du Pic de la Gardiette (alt. 266m) en passant par l'oppidum de la Forteresse
Patrick sera notre serre file.
Nous sommes 21 randonneurs dont 11 femmes à prendre la piste de Bayonne


Admirons la neige sur le Mercantour
Nous nous dirigeons vers l'Oppidum de la Forteresse, en empruntant le GR51 (Menton/Marseille) qui est également appelé le Balcon de la Méditerranée.
Nous continuons à grimper en passant devant des arbres de formes bizarres,
Pourquoi pas une photo des filles et des garçons???
Encore nos montagnes enneigées et une vue de Bagnols en Forêt
avant d'arriver à l'Oppidum où nous ferons la pose banane
Joël profitera de cet arrêt pour nous donner quelques explications sur l'Oppidum, le Pic de la Gardiette, Bagnols en Forêt et les meules:
" Nous sommes ici à l'emplacement d'un camp fortifié datant d'environ 1000 ans avant J-C (Age de bronze).
Le Pic de la Gardiette servait de vigie aux occupants des oppida voisins (celui de la forteresse, du Castel Diaou). Ce poste avancé de surveillance était toujours occupé. Les gardiens faisaient des signaux de fumée le jour, et du feu avec les flammes la nuit, pour prévenir les paysans de l'arrivée des ennemis, barbaresques, maures ... afin qu'ils puissent se réfugier dans l'Oppidum
Le village de Bagnols, décimé par la peste en 1348, puis pillé par les bandes de Raymond de Turenne en 1392, fût complètement déserté. C'est en 1477, que l'Evêque de Fréjus, seigneur de Bagnols, fit revivre le village en faisant venir d'Italie 30 familles de Pieve di Teco (Ligurie) afin de poursuivre l'exploitations des tailleries de meules.
Car la rhyolite amarante, roche extrêmement dure, célèbre dans l'Estérel pour sa couleur, était utilisée autrefois pour fabriquer des meules : meules de moulins à huile ou à grains"

Nous nous regroupons pour nous diriger vers le col de la Pierre du Coucou
Entamons des descentes spectaculaires !!!
sans oublier le passage devant l'écureuil,

André, tu remarqueras que nous avons tenu compte de tes conseils !!!
En direction du Pic de la Gardiette, l'objectif de notre randonnée, nous croisons nos amis du G2
qui se dirigent vers L'Oppidum, quelques échanges et c'est reparti.
Un clin d'oeil au Rocher de Roquebrune
Après quelques passages scabreux
Nous atteignons le Pic de la Gardiette
qui nous offre un joli panorama

Vite il faut repartir, c'était un aller retour....
Il est 13h30, les estomacs réclament, sortons le pique nique du sac.
Brigitte D distribue de l'andouille laissée par une amie du G2, merci beaucoup.
Photo de groupe, prise par notre serre file.
Il est 14 h, Joël nous annonce :
"Maintenant, nous allons contourner le Pic de la Gardiette par la base pour revenir au point de départ"
Après avoir fait notre boucle, Joël nous annonce une fin de randonnée "Cool", la photo le prouve !!!
si bien que nos deux amis, Maurice et Patrice prennent la tête!!!
Il est 15H35, nous retrouvons nos amis du G2 sur le parking.
Nous prévoyons de prendre un pot sur le chemin du retour, mais malheureusement le bar "Aux Coloniaux" était fermé.
Un grand merci à Joël pour cette agréable randonnée sous le signe de l'Amitié et la convivialité.
La semaine prochaine :
Jeudi 18 janvier 2018 G1 Départ : 8H Jean Bo 742-Salernes Le Tour du Babadié moyen** 16,4 kmDh :320
Belles pistes pour découvrir la campagne Salernoise, à travers vignes et oliveraies, autour du sommet du Babadié qui culmine à 487 m. Parking : Salernes Place Jean Moulin Coût du trajet A/R : 32 €
Bagnols en Forêt-L'oppidum de la Forteresse-G2-501-2- 11 Janvier 2018
Bagnols en Forêt-Oppidum de la Forteresse.G2
Une petite rando facile et bien connue pour le G2. C'est Jack qui va conduire ce groupe de 14 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris. Le G1 partira en même temps, du même lieu, c'est-à-dire du parking du nouveau cimetière (nous adorons les parkings des cimetières) mais dans l'autre sens avec une rallonge vers le Pic de la Gardiette. Mais c'est une autre histoire que Brigitte vous contera avec talent.
La météo était incertaine, mais finalement le soleil, parfois un peu pâle, nous accompagnera toute la journée.
Alors que Joël qui conduit le G1 présente sa rando, Jack fait de même avec son groupe.
Petite rando de 10 km et 250 m de dénivelé. Une montée très raide pour rejoindre le secteur des meules et des chemins très variés. Le choix du lieu du pique-nique, rochers et beaux paysages, conduira à un déjeuner vers 13 h.
C'est à 10 h que nous attaquons la large piste dite du "Petit Roc". Aujourd'hui la fonction serre-file sera tenue par un duo de charme, Jacqueline et Marie.
Joli point de vue sur Bagnols avec un fond de montagnes enneigées.
Pas de neige pour nous mais un terrain bien humide.
Comme d'habitude, les habitués ont pris la tête.
Cette piste nous conduit au carrefour de la piste de la Gardiette et du GR51-Le balcon de la Méditerranée. C'est là, au pied du château d'eau que nous faisons la "pause banane".
Jack a constaté que l'allure avait été assez rapide jusque là ce qui lui fait changer son estimation de l'horaire pour la suite.
Nous nous engageons en file indienne sur le GR et très vite nous découvrons l'ancienne décharge de Bagnols, bien "enherbée".
Elle est maintenant à l'arrêt, mais il y a quelques années on la découvrait à l'odorat bien avant de la voir. Mauvaise nouvelle, elle va rouvrir bientôt…
Un peu plus loin, petit arrêt pour un paysage plus plaisant : la mer, Fréjus et Saint Raphaël et à droite, le rocher de Rocquebrune.
Nous progressons maintenant dans les bruyères arborescentes, plus hautes que nos plus grands marcheurs.
Un tronc en travers du chemin va nous permettre d'étudier les différentes possibilités de franchissement de cet obstacle.
Pour les petit(e)s pas de problème mais nous aurions bien aimé voir nos grands se traîner dans les cailloux. Grosse
déception, Jack contournera, suivi de Gérard.
En face de nous, la falaise de rhyolithe amarante. C'est là-bas que nous allons.
Le sentier commence à grimper et dans un virage nous allons croiser le G1.
Petite pause au col de la Pierre du Coucou avant
d'aborder la montée finale.
Pas facile cette montée mais il vaut mieux la prendre dans ce sens là car la descente doit être impressionnante.
Tout le monde se regroupe sur la première plateforme. Encore un petite effort et nous retrouvons le plat. Au passage, cette sorte de bassine pleine d'eau est une trace de meule.
Direction l'oppidum, nous y serons à 12 h 30. Effectivement nous avons continué à tenir une bonne cadence.
Encore une montée sous la muraille de l'oppidum et chacun s'installe au soleil, sur les rochers.
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire d'une de nos amies. Alors nous allons fêter ça au porto, andouille fumée, tapenade, rosé et vin d'orange.
On savait bons vivants les marcheurs du G2 mais aujourd'hui nous avons une excuse, il fallait bien aider notre copine à prendre une année de plus.
Les vues sur les montagnes avoisinantes, le Mercantour italien et Bagnols sont toujours aussi remarquables.
Photo de groupe puis, sur le ton de la conversation, Jack va nous cultiver par quelques explications locales.
Tout d'abord sur les meules :" Le site a été occupé de la période du Bronze Ancien (donc de 1800 à 750 avant J.C.) jusqu’au 18e siècle. A cette date, l’exploitation a subitement cessé.
Les meules sont extraites de la roche‑ mère de l’Estérel, massif formé par les éruptions volcaniques de l’ère Permienne (250 à 280 millions d’années)."
La roche est de la Rhyolite amarante, matériau très dur, une aubaine pour ces peuples pré-romains puis gallo-romains pour qui le broyage du grain est un souci constant.
Aujourd’hui nombre de meules impropres à être extraites, car fissurées en leur cœur ou brisées lors de la descente du site, sont restées sur place".
Puis sur l'oppidum: " Situé à 380 m d’altitude, orienté Est-Ouest, relié à la vigie de la Gardiette (à l’Est) et à l’Oppidum de Bayonne, ce lieu domine et contrôle le col de la Pierre du Coucou, sur la voie antique reliant le Puget et la vallée de l’Argens avec l’arrière pays et le Haut Var.
Le site a été occupé de la période de l’âge de Bronze ancien (donc de 1800 à 750 av. JC) jusqu’à la fin de l’âge du fer (50 av.JC, conquête romaine)
Sa superficie hors tout est de 2 400 m² pour une surface propice à l’habitat de 1.000 m² dont 400 utilisés pour les cabanes. L’Oppidum devait être occupé par une population de 30 à 40 personnes. Il a été occupé de 800 à 50 av. JC date de la conquête romaine. A cette époque l’habitat s’est déplacé sur l’Oppidum de Bayonne, plus grand et encore mieux protégé et situé le long de la crête du massif du Défens, à l’Ouest de la Forteresse."
-Enfin sur Bagnols-en-Forêt :" Le village de Bagnols, décimé par la peste de 1348, puis pillé par les bandes de Raymond de Turenne en 1392, fut complètement déserté. C’est en 1477, que l’Evêque de Fréjus, seigneur de Bagnols, fit revivre le village en faisant venir d’Italie, 30 familles de Pieve di Teco (Ligurie)" .
.Et nous reprenons le GR en direction du lieu dit Bayonne.
Sur ce sentier quelques pins aux troncs tordus font toujours l'objet de photos très particulières. Là, c'est notre doyenne qui a du se plier au rite en se glissant dans cette boucle : aucun respect pour l'âge… mais elle a su montrer sa souplesse.
Pour ce deuxième tronc c'est Martine qui s'y est collée. Un jour, il faudra ressortir toutes les photos mettant en scène ces deux pins !
Quelques passages de petits gués vont nous permettre de laver nos chaussures et nous attaquons la descente qui va rejoindre la route laissant Bayonne sur notre gauche.
La fin de randonnée est proche, encore une grande piste en terre et revoilà le cimetière et nos voitures.
Alors que nous venons de changer de chaussures, le G1 nous rejoint. Quelle syncrho !
Nous avions prévu d'aller prendre un pot "Aux Coloniaux" route de Caïs, mais une fois de plus nous sommes tombés sur un établissement fermé.
Merci Jack de nous avoir conduits avec beaucoup de chaleur et de gentillesse sur ces chemins si souvent empruntés mais à qui tu as donné un air d'inédit.
La semaine prochaine, le jeudi 18/12/2018, départ: 8H30 -Joël -885-Roquebrune-
La Cavalière-moyen** 10 km-Dh : 330
Randonnée autour du Ravin de la Petite Maurette où nous découvrirons les Vingt
Cinq Ponts et l'Escaillon, avant de revenir par le GR51.
Parking : cimetière de Roquebrune sur Argens Coût du trajet A/R : 10 €
Lac de St.Cassien-Viaduc de la Siagne 575-3-G1/G2-04/01/2018
Avant d'aborder ce premier article de 2018, toute l'équipe de Randosboulouris 2 vous présente ses meilleurs voeux.
Lac de St.Cassien-Viaduc de la Siagne 575-3-G1/G2

Pour commencer l'année, Jean Bo, seul animateur volontaire pour cette date, avait préparé pour les deux groupes une rando facile. C'est ainsi qu'il la présentait dans son "courriel d'annonce".
" Cette première randonnée, après 15 jours d'interruption pour causes d'agapes festives, n'aura pour objectif principal, qu'une simple remise en forme effectuée sur un parcours facile, celui de l'ancienne voie ferrée Nice-Meyrargues ( 1890-1950) , sur le tronçon Le Tignet-Montauroux, avec la découverte du site d'un de ses plus emblématiques ouvrages d'art, Le Viaduc de la Siagne, bombardé par l'armée Allemande le 24 Août 1944."
C'est donc sur le parking du Pré Claou que se retrouvent 33 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris. Le lac est à un niveau très bas suite à l'été particulièrement sec.
Après avoir souhaité la bonne année à tous les participants et présenté André et Alain, deux nouveaux marcheurs et signalé le retour d'Anne M. il décrit rapidement le programme, 12 km et 275 m de dénivelé. Une extension sera possible pour le G1.
La météo est bonne et le vent devrait se calmer au cours de la journée; le département est repassé en vigilance jaune. Il rappelle aussi que parmi les nombreuses fois où il a eu à conduire ce parcours, il a du affronter une fois un froid glacial de -8°, une autre fois la pluie qui l'a contraint à arrêter la rando. Aujourd'hui il fait 18 °, pour un 4 janvier, c'est un record.
Maurice Q et Jacky seront nos serre-files.
Et le fort groupe de 33 randonneurs attaque la première montée qui sera la seule difficulté de la journée.


Arrivés sur le plat, 1er arrêt d'effeuillage car il fait très chaud.

1er topo de Jean sur la ligne Nice-Meyrargues. Nous y

reviendrons. Il y aura d'autres arrêts du même genre, à se demander si notre animateur, spécialiste des randos-restos ne commence pas une nouvelle option randos-conférence !
Il en profite pour signaler la présence parmi nous de Jean-Baptiste, président du Cercle de Boulouris, ce qui est une première.
Nous repartons vers le petit hameau de Magnanon et comme d'habitude, il fait passer son groupe par un petit sentier alors que chemin direct emprunte une large piste…
Puis nous bifurquons sèchement nord pour rejoindre une zone plate où nous ferons l'habituelle "pause banane".
Nous rejoignons très vite la fameuse trace de l'ex-voie de la ligne Nice Meyrargues et Jean fera son deuxième topo.
"Initialement prévue en voie à écartement standard, la ligne fut ramenée à l'écartement métrique pour abaisser le coût de sa construction, en permettant des courbes plus serrées et des ouvrages d'art plus réduits.
L'inauguration officielle de la section Draguignan - Meyrargues eut lieu le 22 mars 1889. C'était la première fois en France qu'une ligne à voie étroite atteignait une centaine de kilomètres. À Meyrargues elle permettait, grâce à la proximité de trois gares (de trois réseaux différents) des correspondances vers le nord (Grenoble et la Savoie), vers le sud (Aix-en-Provence et Marseille) et vers l'ouest (Cavaillon et Avignon par la rive droite de la Durance, enfin Salon-de-Provence et Arles par les chemins de fer départementaux des Bouches-du-Rhône).

La construction de la section Draguignan - Grasse, dans un relief nettement plus tourmenté, nécessita la construction d’ouvrages d’art importants. Son ouverture au public eut lieu le 8 novembre 1890. Enfin, la section Grasse - Nice, concédée postérieurement au reste de la ligne, fut mise en service en juin 1892, en même temps qu'une première section de la ligne Nice - Digne, à laquelle elle se raccordait à Colomars.
La desserte devint très rapidement une desserte locale et ces omnibus furent vite concurrencés par l'automobile et les autocars. En 1944, l'armée allemande détruisit les principaux ponts situés dans les Alpes-Maritimes et la compagnie n'eut pas les moyens financiers de les faire reconstruire. Début 1950, la ligne est définitivement fermée."
(cf.wikipedia)
La progression est facile sur cette piste presque plate, selon Jean, 2.5% de pente maxi. Nous sommes toujours à l'abri du vent et nous arrivons à l'ancienne gare de Tanneron, transformée en habitation, mais qui a conservé
toute sa structure. Petit arrêt photos plus quelques commentaires de notre animateur sur la conception de ces petites gares où transitaient voyageurs et marchandises.
Que complotent ces deux-là ?
Nous attaquons la deuxième partie du parcours en direction du viaduc. Mais le vent commence à se faire sentir lorsque nous arrivons face au vide car le viaduc a été détruit par les Allemands en Aout 1944.
Sur l'autre rive de la Siagne, le symétrique. Nous y avons randonné il y a quelques années.
Le vent est devenu tempétueux et Jean décide de rejoindre les rives du lac pour le pique-nique.
Mais avant de partir, photo de groupe et un nouveau topo.
"En 1860, le Comté de Nice est rattaché à la France. Très vite, la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) prolonge son « artère impériale » jusqu'à Nice. Mais cette unique ligne ignore complètement l'arrière-pays et représente un détour important pour aller à Grenoble ou en Savoie. Dans le même temps, les habitants des environs de Grasse, déjà mécontents d'être séparés de leur département d'origine, se voient ignorés par la ligne, qui reste en bord de mer. Ce mécontentement rejoint celui des habitants du haut-Var, ignorés au profit de Toulon. Enfin, les autorités militaires s'inquiètent de la fragilité de cet unique accès à Nice ; une coupure de la voie en 1872 montre l'intérêt d'une autre liaison.
En 1879, le Plan Freycinet prévoit la construction de nombreuses lignes d'intérêt local
Le "réseau Sud-France" (S.F.) comprendra finalement 3 lignes principales :
- de Nice à Digne par Puget-Théniers, soit 150 km
- de Nice à Meyrargues (Bouches-du-Rhône) par Grasse et Draguignan, soit 210 km
- de Toulon à Saint-Raphaël par la côte, soit 100 km, plus 10 km pour l'antenne Cogolin - Saint-Tropez"
(cf.wikipedia)

Quant au viaduc, construit sur des plans de G.Eiffel, il faisait 300 m de long et 72 m de haut. Il fut inauguré en 1890.
Nous repartons donc pour rejoindre la route où Jean nous arrêtera à nouveau pour nous parler du lac de Saint Cassien.
"Le lac mesure 8 km de long sur 1 de large. Aménagé en 1964 sur le cours du Biançon, cet immense plan d'eau-430 hectares et 60 millions de m3- a la double vocation d'irriguer les cultures maraîchères du littoral et de fournir l'énergie nécessaire à l'usine hydroélectrique d'EDF. Le barrage a une longueur de 210 m et une hauteur de 60 m et l'usine produit 44 millions de kilowattheures sur le réseau régional.
En outre il sert d'écrêteur de crues et pour l'écopage des Canadairs.
Il attire pêcheurs et chasseurs car il est poissonneux et ses abords giboyeux. La baignade et le canotage sont autorisés. La partie sud est bien aménagée en bases de loisirs. Par contre la partie nord, qui nous concerne aujourd'hui, est plus sauvage et les accès moins faciles".
Nous y arrivons à ce superbe plan d'eau et pouvons constater la baisse du niveau sur la rive opposé du bras où nous allons nous installer.
Bien alignés au soleil, a l'abri du vent on ne se croirait pas

en plein hiver. C'est Jean qui fera le tour du groupe pour offrir du Cinzano, tiens, tiens, une nouveauté...

Après le café, nous aurons droit au chocolat. Qui disait que les fêtes étaient finies ? D'ailleurs Brigitte R fera aussi son tour… pour récupérer les noms des participants à la Galette des Rois du 12 janvier.
Le beau temps inspire certains à commencer une séance de bronzage.
Quant à cette randonneuse chapeautée, qui la reconnaîtra ?

Les dernières recrues.
Mais toutes les bonnes choses ayant une fin, Jean donnera le signal du départ. Le G1 va remonter vers la sortie de la station de pompage alors que Jean-Marie conduira le G2 directement au parking.
Alors que le G2 a repris la route vers la gare de Tanneron, le G1 progresse au bord du lac. Donnons la parole à Claude C pour quelques instants.
"Jean emmène 19 randonneurs le long des berges du lac, retenue artificielle aménagée sur le Biançon en direction de la station de pompage.

Le lac étant bas nous marchons, hors sentier, sur les bords pentus, pierreux et limoneux. Ces demoiselles non équipées au départ se sont trouvées de belles aides en bois flotté.


Le lac est tranquille, protégé du vent et inondé de soleil.

A proximité du pompage, dans le chenal d’exhaure (allez faire un tour dans votre dictionnaire-ndlr), nous sommes scandalisés d’observer une voiture remplie de pierres et aux trois quarts enfoncée dans le courant.

Le débit de la Siagne, qui est rejetée après exploitation électrique, est impressionnant compte tenu de la sécheresse.
Une petite grimpette pour remonter à la route puis une petite pose pour attendre les retardataires.
Nous retrouvons le chemin d’accès au pique-nique et poursuivons le même retour au parking."
Le G2 a bien progressé sur le tracé de la ligne ferroviaire
et il aborde la dernière descente. C'est terminé pour eux. Un vent terrible souffle sur le lac, à l'abri des arbres nous n'avions rien ressenti.
Un quart d'heure plus tard, le G1 arrive. Jack à l'air bien pressé de retrouver sa voiture !
Tous ensemble nous allons envahir le petit restaurant l'Esclapière pour le pot de l'amitié.
Merci Jean pour cette remise en forme qui a permis de réunir les deux groupes.
Merci aux photographes Brigitte R, Claude C, Jean Bo et Jean-Marie.
La semaine prochaine, le jeudi 11 Janvier,
Randonnée commune G1 et G2 avec variantes pour les deux groupes.
G1
Départ : 9 H Joel 626-2 Bagnols moyen** 12 km Dh : 350
Belle randonnée d'hiver dans un secteur proche.
Parking :nouveau cimetière de Bagnols en Forêt Coût du trajet A/R : 16 €
G2
Départ:9H Jack 626-2 Bagnols-
Oppidum de la Forteresse-moyen* 9,5 km Dh : 250
Une belle boucle sur la piste du Petit Roc et le GR51 à proximité des Meulières et de l'Oppidum de la forteresse
Parking : nouveau cimetière de Bagnols en Forêt Coût du trajet A/R : 16 €