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Le Cap-Ferrat - Saint Hospice - groupe 2 - jeudi 23/02/2017 - n°537

26 Février 2017 , Rédigé par Rolande

Le Cap Ferrat – Saint Hospice – 23/02/2017.

Le groupe 2 une fois n'est pas de coutume prend le train et arrive à 9h31 précisément à Beaulieu où Roland attend le groupe. Nous sommes 26 randonneurs, un beau petit groupe pour une belle petite rando.
 

Présentation de Émeric le petit fils de Bruno qui s’est joint au groupe.
 

Le départ se fait en traversant le village de Beaulieu et ses vieilles ruelles pour atteindre le bord de mer.

 

Nous passons à proximité de somptueuses villas avant d’atteindre la plage de St Jean Cap Ferrat. Arrêt pour la pose banane et présentation du site avec sa partie historique.

Petite histoire sur la vie de Saint Hospice miraculeusement sauvé du massacre des barbares venus de Lombardie . Ils l'avaient pris pour un prisonnier parce qu'il était enchaîné afin de mieux faire pénitence. Il finit sa vie ici et fut inhumé en 581. Dixit Roland.
Puis nous est conté l'histoire de Nice et la dédition du territoire aux ducs de Savoie en 1388.

 

Nous arrivons alors sur la plage de St Hospice avec une présentation d'acrobaties de canadairs à l’entraînement.
Présentation également des fortifications Serre de Rivière et l’emplacement des différentes fortifications transfrontalières de la fin du 19 ème siècle.

 

Tour de l’isthme de St Jean puis de la pointe de St Hospice.
C’est près du phare du cap Ferrat à la pointe de Malalongue que nous nous arrêtons pour la pause déjeuner.

Cet ouvrage majestueux protégea les marins pendant des lustres. Il fut détruit en 1944 par les Allemands avant d’être reconstruit en 1951.
 

C’est une très belle randonnée dans un environnement privilégié où se côtoient de superbes jardins et une flore naturelle luxuriante que nous découvrons aujourd’hui.
 

Nous arrivons à la plage de Passable puis traversons la plage de Villefranche sur mer afin d’arriver à la gare en même temps que le train. Le timing est respecté, de justesse... La correspondance à Nice est assurée pour St Raphaël.
En définitive ce fut une rando de 14 km sans vraiment de dénivelé mais qui marquera malgré tout les muscles des jambes !!!

Merci à Roland pour cette agréable randonnée, et pour avoir rédigé ce texte en l’absence de « blogeur » ainsi qu’à Claude pour les photos.

La diffusion est assurée par Rolande depuis sa chambre de convalescence.

Prochaine randonnée groupe 2 : jeudi 2 mars « Caldeira de Maure Vieil » - 13.5 kms – dénivelé à confirmer.

Départ 8.30 h Boulouris ou RV parking Cimetière de Mandelieu (prévenir Jean-Marie).

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CIME DE RESTAUD ROC D ORMEA 23/02/2017 -636

24 Février 2017 , Rédigé par Brigitte

 CIME DE RESTAUD/ ROC D’ORMEA /MONT CARPANO 23/02/2017 -636

 

Nous sommes 18 randonneurs à nous retrouver sur le parking à l’entrée de Castellar (1h30 de St Raphaël).  Le temps est brumeux,  il fait 11° et quelques lueurs de soleil sur les hauteurs nous encouragent.

Il est 8h45 Alain, notre animateur du jour, nous présente la randonnée inédite dans sa totalité,  en effet  le Roc d’Orméa a été fait par Jean Bo le 22.02.2007 et  Roc d’Orméa /Mont Carpano le 1er Mars 2012 toujours par Jean Bo , au départ de Castellar également.

« 13 km, 1000 m de dénivelée. Une très belle randonnée panoramique, une boucle au départ du village perché de Castellar pour gravir la cime de Restaud (1148m), le roc de l’Orméa (1132m) où nous déjeunerons et le Mont Carpano (772m) sur la crête de la frontière italienne; 

Au départ une montée assez raide mais régulière jusqu’au col du Berceau et ensuite deux descentes très raides pour arriver aux granges de St Paul. Retour ensuite vers le village de Castellar  où nous prendrons le pot »

Aujourd’hui, nous accueillons un ami d’Alain qui se prénomme Didier, bienvenue….et Daniel sera notre serre file.

Il est 9 heures, nous démarrons notre ascension sur une route cimentée, en passant devant la chapelle St Sébastien (refuge d’une garnison de militaires qui surveille les entrées de migrants venant de Vintimille). 

Premier effeuillage, nous nous arrêtons devant un petit édicule construit à la mémoire du berger Pierre Leschiera dit  « Pierre le berger » assassiné en 1991.

Alain nous raconte succinctement son assassinat, résumé en partie ci-dessous :

« Vingt-quatre ans après les faits, le meurtre de Pierre Leschiera reste irrésolu. Si la haine entre les frères Verrando et le berger était de notoriété publique, l'un d'entre eux serait-il malgré tout le coupable?.

Après avoir porté plainte pour "menaces de mort" contre les trois frères de la famille Verrando, maçons et chasseurs à Castellar, en août 1991, Pierre Leschiera dit "Pierre le Berger", était abattu quelques jours plus tard. Alors qu'il montait en direction de sa bergerie à moto, la victime, âgée de 33 ans, avait était exécutée froidement à coup de chevrotine dans le dos, avant d'être achevée à coups de crosse en pleine tête. »

Nous continuons notre ascension avec sur la gauche la cime rocheuse de la Pointe de Penna, ferons un aller retour jusqu’au col St Bernard en admirant sur la gauche Roquebrune Cap Martin.

Nous quittons la route cimentée pour nous diriger vers les ruines de Castellar par un chemin plus agréable pour nos « petits pieds » en traversant les restanques  de la Mouga

.

Il est 10h45, Alain nous annonce la pose banane et profite de ce moment pour nous parler de Castellar, résumé ci-dessous

" Le premier village de Castellar -Vieux Castellar - se trouvait sur un éperon rocheux situé au nord est du village actuel.

Le nom de Castellar apparaît pour la première fois le 19 Janvier 1258 dans un acte de cession du territoire du comte de Vintimille au comte de Provence, Charles 1er d'Anjou.

En 1261 le Comte Guillaume-Pierre de Vintimille se maria avec Eudoxie Lascaris de la famille impériale de Byzance. Les descendants portent alors le nom de Lascaris.

Le château est cité en 1302 et aurait été construit par la municipe de Peille.

1388, dédition de Nice, le comté de Nice passe sous le contrôle des comtes  puis ducs de Savoie.

Les menaces d'agressions par les Sarrasins ayant diminué, une convention est passée le 30 septembre 1435 entre Louis et Henrion Lascaris, seigneurs de Gorbio et du Castellar avec les habitants indiquant : il est permis à ces derniers de transporter le village à un endroit plus commode sur la colline de Saint Sébastien et d'y bâtir à leur frais, dans l'espace de cinq années, vingt neuf maisons de même hauteur et largeur, de les fortifier par une enceinte extérieure et de les habiter avec leurs familles en hommes liges et féaux sujets.

Cette fondation du nouveau Castellar explique la disposition régulière du village le long de rues droites et parallèles.

Les seigneurs de Castellar appartiennent à la famille Vintimille-Lascaris"

Nous reprenons la montée par le GR 52 pour atteindre le col du Cerveau à 11h45

Deux sommets à gravir, la cime de Restaud côté Italien et le Roc d'Orméa côté Français.

Commençons par le premier, dommage les nuages nous empêchent la vue panoramique du côté Italien annoncée

par Alain (il n'est pas maître de la météo!!!) quelques courageux contourneront la cime pour la vue sur le Mercantour avec le Mounier enneigé.

Poursuivons par le deuxième et avant de déjeuner au sommet sous le soleil, nous ferons la photo de groupe. Ici non plus pas de vue panoramique du côté Français. 

Chacun trouve sa place et le déjeuner se passe dans la bonne humeur comme à l'accoutumée.

Accompagnement du jour : vin rouge, vin rosé, café avec ses sucreries (bêtises de Cambrai) et sans oublier les fruits secs habituels.

Il est 13h15 chacun descend à son rythme le Roc d'Orméa et le plus difficile reste à venir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous entamons la première descente (29% sur 110m)jusqu'au Mont Carpano, attention aux dérapages et aux chutes, Alain nous autorisent une chute sur 3 (sur les fesses!!!). Les pierres roulent sous les pieds, il faut être vigilants.

A 14h30 Alain nous "accueille" au Mont Carpano (passage des migrants à la frontière Italienne) . Il nous indique, sous les nuages, Vintimille côté Italie, Menton et Monaco côté France. Les panoramas qu'il nous avait annoncés, ce sera pour une autre fois...

 

 

 

 

 

 

 

Rassemblement du groupe pour une nouvelle photo

Au tour de la deuxième descente (45% sur 200m), la fatigue se fait ressentir pour certains...

Nous prendrons le temps d'admirer une orchidée sauvage . Nous essaierons, avec beaucoup de patience, de prendre en photo Menton entre deux nuages (pas facile la vie de photographe !!!!)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur notre passage, des arbres carbonisés par l'incendie de 2015.

A 15h30 nous atteignons les Granges de Saint Paul au grand bonheur de certains.

Nous quittons le GR52 et prenons la piste vers Castellar pour retrouver les voitures  à 16h15.

Après avoir quitté les chaussures de randonnée, direction le centre de Castellar (encore une petite montée!!!) pour partager le pot de l'amitié au café de la Tour, place de la Mairie..

Pour compenser le manque de vue panoramique, Alain nous conduit pour une visite culturelle dans Castellar (population 2014 : 998 habitants).

Passage dans la rue principale, visite de chapelles, de l'église :

1) Chapelle des Pénitents blancs

Elle se trouve 53 rue du Général Sarrail , face à l'Eglise. Elle semble dater du XVIIeme siècle. Le linteau de la porte, en pierre gravée, représente deus pénitents portant cagoule et encensant le saint esprit, symbolisé par la colombe. Au dessus, une inscription en latin " ALBORVM SODALITIVM IN HONOREM SPRRITVS SANCTI" MDCCCLIV (Confrérie des blancs en l'honneur du Saint Esprit,1854)

2) Chapelle des Pénitents noirs

"Mère Miséricorde" rue du Général Sarrail. Elle possède un clocheton.

 

 

 

 

3) L'Eglise Saint Pierre

L'Eglise a commencé à être construite après le transfert du village de Castellar sur le site actuel en 1435. Elle était orientée est-ouest avec l'entrée à côté du clocher.

A côté du clocher, on peut voir une pierre gravée " asile de pauvres" rappelant que le village possédait un hôpital accueillant des malades à faible revenu.

Au XVIème siècle, l'église est agrandie et réorientée sud-nord jusqu'en 1844. L'autel est alors placé au nord après la construction d'une nouvelle abside. L'entrée est au sud.

Elle est réaménagée en 1867 et restaurée après le tremblement de terre de 1887 qui a détruit la chapelle extérieure de Saint Jean Baptiste, chapelle funéraire des comtes de Lascaris."

Pour bien comprendre la définition des Pénitents, je vous invite à lire ce qui suit :

" La confrérie des Pénitents en cinq questions :

L’idée de confrérie spirituelle nourrit toujours chez le grand public des fantasmes plus ou moins justifiés. Ajoutez à cela un costume traditionnel hors du commun et vous en ferez basculer plus d’un dans l’idée de conspiration. La confrérie des pénitents, significativement implantée à Nice, est méconnue. Elle est pourtant pluriséculaire, reconnue par le Pape et n’hésite pas à s’afficher en public. Voici, en cinq questions et cinq réponses l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur les pénitents.

1/Qui sont les pénitents ?

Des prêtres ultras-orthodoxes à tendance sectaire ? Pas du tout ! Les pénitent(e)s sont des laïcs au sens étymologique du terme laicus (« qui est du peuple ») et non au sens républicain. Il s’agit donc de citoyens ordinaires avec une vie de famille, un travail, des loisirs comme les autres, organisés en association (loi 1901). De confession résolument catholique, ils sont placés sous vigilance de l’évêque et sont de facto reconnus par l’Église. Créées à partir du XIVème siècle, les confréries de pénitents avaient pour dessein premier l’assistance aux plus démunis. Nice possède la particularité d’abriter quatre types de pénitents. Ils se distinguent par un costume atypique (appelé « sac » ou « cappa » à Nice) de couleur blanche, noire, bleue ou rouge. Dans certaines régions ils portent aussi une cagoule en popeline de couleur identique à celle de leur habit.

2/Pénitents blancs, noirs, bleus, rouges : quelle différence ?

S’ils sont tous unis autour d’une conviction religieuse et d’un engagement commun, chaque confrérie avait autrefois son rôle.

La confrérie de la Sainte-Croix (pénitents blancs), la plus ancienne (1306), s’occupait prioritairement des malades. Un hôpital rue François Zanin (Vieux-Nice) puis Route de Turin (actuelle Avenue de la République), construit par les blancs, a accueilli des Niçois pendant plus de 300 ans.

La confrérie de la Miséricorde (pénitents noirs) a vu le jour en 1329 au cours d’une épidémie de choléra particulièrement dévastatrice. Les noirs se consacreront par la suite à l’accompagnement des condamnés à mort et aux monts-de-piété (organisme facilitant les prêts aux plus pauvres).

La confrérie du Saint-Sépulcre (pénitents bleus) a été crée en 1431. Elle faisait de sa priorité l’accueil des orphelins. Les bleus sont par ailleurs marqués par la doctrine de Saint-François d’Assise (qui a donné son nom à l’ordre des Franciscains) qui préconise la pauvreté et la simplicité de ses fidèles.

Enfin, la confrérie de la Très Sainte Trinité (ou du Saint-Suaire) correspond aux pénitents rouges. Fondée en 1807, elle tire ses origines de trois confréries dissoutes avec la révolution françaises qui avaient été créées entre la fin du XVIème siècle et le début du XVIIème.

Avec le rattachement du Comté de Nice à la France (1860) et l’avènement de l’idéal républicain, l’aide de l’État s’est peu à peu substituée à la charité des confréries.

 

3/Où prêchent-ils ?

Avec pour certaines plus de 700 ans existence, les confréries de pénitents sont les plus vieilles associations de Nice. Il n’est alors pas étonnant qu’elles possèdent chacune une chapelle, toutes regroupées dans le cœur historique de la ville. Ainsi, les blancs possèdent la chapelle Sainte-Croix rue Saint-Joseph dans le Vieux-Nice. Les noirs se retrouvent à la chapelle de la Miséricorde du cour Saleya. Sur la même place se trouve la chapelle du Saint-Suaire, point d’ancrage des pénitents rouges. Enfin les pénitents bleus possèdent l’imposante et impressionnante chapelle du Saint-Sépulcre place Garibaldi.

4/Quelle est leur mission ?

Il ne faut pas croire que les pénitents s’adonnent à de bonnes actions sans arrières-pensées. Leur objectif premier est la promotion de la foi. Aussi, ils défilent tout au long de l’année dans les rues en tenue traditionnelle aux cours des nombreuses processions qui ponctuent leur calendrier. Des offices et des rituels symboliques (comme l’enterrement d’un mannequin du Christ le vendredi saint après-midi) sont aussi dispensés dans les lieux de culte. Aujourd’hui encore les pénitents ont pour mission « l’évangélisation des peuples par l’entremise d’œuvres de bienfaisance ». Mais l’autre défit important auxquels ils font face est celui de la préservation du patrimoine culturel qu’ils possèdent. Leurs lieux de culte représentent un héritage de siècles d’histoire qu’il est essentiel de conserver.

 

5/Où sont-ils présents ?

L’histoire de la ville de Nice (et plus anciennement le Comté de Nice) est marquée par la présence de pénitents, mais on les retrouve également ailleurs. Tout d’abord, en France : on trouve des pénitents gris à Aix-en-Provence et Avignon, des blancs et gris à Aigues-Mortes, des rouges en Corse, des blancs et des bleus à Montpellier et enfin des noirs à Perpignan. A noter que seuls ceux d’Avignon et de Perpignan portent encore la coiffe traditionnelle. La cagoule orne également la tête des pénitents espagnols. Très diffus dans toute l’Espagne, c’est en Andalousie que leur présence est la plus visible. »

 

Petite visite au Palais des Lascaris, alors que le musée est fermé normalement le Jeudi, nous avons la chance de rencontrer la personne qui nous ouvre et qui nous parle entre autre de l’Abri Pendimoun, résumé ci-dessous :

 

« L'Abri Pendimoun est un abri du Néolithique ancien situé sur la commune de Castellar, au pied du Rocher de l'Orméa, accessible par le chemin de Saint-Bernard (parcelle cadastrale D82), dans le département français des Alpes-Maritimes. Cet abri a fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 21 mai 20071.

Présentation[

Le site a été découvert en 1955 par le docteur-vétérinaire J.-P. Audras. Les fouilles pratiquées ont été entreprises dans une zone d’éboulis, au pied du mont Orméa à Castellar, cette même année.

L'abri a été occupé il y a plus de 8 000 ans, dans la période appelée Mésolithique.

Le site est devenu un site majeur grâce à la mise en évidence de niveaux du Néolithique ancien appelé Cardial. Le premier horizon de Pendimoun se placerait entre 5800 et 5600 avant J.-C. Le nom de Cardial vient de ce que les céramiques cardiales de cette culture sont décorées par impression sur pâte fraîche à l’aide de coquille de Cardium (coques).

Les fouilles entreprises ont, entre autres, mis au jour plusieurs sépultures du Néolithique ancien qui sont actuellement les plus anciennes connues pour le Néolithique en Méditerranée occidentale. Cinq squelettes humains attribués au Néolithique ancien ont pu être échantillonnés. Dans ces niveaux, Louis Barral a exhumé le squelette d’un homme d’environ 1,70 m qui reposait sur le côté gauche, les tibias légèrement fléchis sur les fémurs et les avant-bras repliés sous la tête. »

 

Quelques photos prises dans le musée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 17h30,  nous devons nous séparer et reprendre la route pour St Raphaël.

 

Un grand merci à Alain pour cette superbe randonnée sportive de 14K400 avec une dénivelée de 1060 m accompagnée d'une visite culturelle improvisée très réussie, bravo!!!

Prochaine sortie :

Jeudi 02/03/2017 Sainte Victoire Moyen *** 13 Kms dh 685 m –Jean Louis-

Parking : Lac de Bimont près de Aix en Provence – Coût du trajet A/R : 78 €

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Sainte Maxime - Le Vieux Revest - Saint Donat G1 N°652 16/02/2017

17 Février 2017 , Rédigé par Gilbert

Sainte Maxime - Le Vieux Revest – Saint Donat (83)

Pour le G1, après la nourriture de l’esprit, avec la randonnée culturelle animée par Joël du côté de la Chartreuse de la Verne la semaine dernière, aujourd’hui il sera question de nourriture du corps, car Jean Bo nous a mitonné une rando-restaurant dont il a le secret.

Pour l’instant, les 14 randonneurs présents se sont retrouvés au col de la Valdingarde (alt .392 m). Ici nous sommes déjà dans le massif des Maures.

 

 

Le point de rendez-vous est passablement venté, aussi Jean Bo  nous propose de nous mettre à l'abri rapidement en empruntant un petit vallon sur quelques mètres.

Jean Bo nous fait maintenant les présentations d’usage :

 

 

 

 

 

« Cette randonnée, dont la dernière édition date du 19 février 2015, classée Moyen**, est longue de 15 km, avec un dénivelé de 600 m. Autre particularité: nous commençons par une descente raide, et nous terminerons par une descente tout aussi raide. »

 

 

 

 

 

Nous entrons immédiatement dans le vif du sujet, par une portion de sentier à fort pourcentage (65 %). Heureusement Joël, toujours très prévenant, nous assure dans ce passage délicat.

Comme dit plus haut, nous sommes dans le massif des Maures, et ici le roi de la forêt est le chêne liège.

Le chêne-liège (quercus suber) est un arbre à feuilles persistante de la famille des chênes. Il est exploité pour son écorce qui fournit le liège. Il est parfois appelé corcier, surier ou suve. Une forêt de chênes-liège s’appelle une suberaie.

Avec ses 58 000 ha de forêts de chêne-liège (données IFN, 1999), le Var est la première région subéricole de France, avant la Corse, les Aspres et les Albères dans les Pyrénées-Orientales et quelques zones réduites dans les Landes.

Le chêne-liège ne se développe que dans les milieux siliceux de la Provence : les Maures, l’Estérel, la Colle du Rouet, le Tanneron et quelques poches autour de Toulon.

Il a été pendant des années une source économique très importante. Au XIXème siècle, le liège faisait vivre plus de 2.000 bouchonniers dans plus de 150 bouchonneries des villages des Maures.

 

Découvrons maintenant les ruines du vieux village de Saint Daumas.

 

 

Nos deux Jean, serre-file désigné pour l'un et animateur-restaurateur d'un jour pour l'autre, sont à la manoeuvre. Tout est sous contrôle.

 

Dans l’attente d’un déjeuner prometteur, n’oublions pas tout de même la pause banane. Dans le même temps, Jean Bo profite de ce break pour nous faire un cours d'histoire sur le site du Vieux Revest qui nous attend un peu plus haut.

Et glou, et glou et glou!!!!!!!!!!!! C'est quoi: de l'eau, du café ou du rosé de Provence ...

Nous continuons notre route, tel est le mot, puisque nous empruntons cette portion de bitume sur quelques hectomètres.

Sur la gauche, en contre bas, apparait le château de la Mère.

 

Nous quittons cette portion de route, et empruntons ce sentier qui va nous conduire au Veux Revest.

 

 

 

Nous découvrons à présent les ruines dites du Vieux Revest perché à près de 500 m d’altitude. L'endroit est majestueux, et Jean Bo d'un ton lyrique nous demande :"d'apprécier ce panorama exceptionnel, procurant même une certaine jouissance!!!!!!!!!!!"

 

 

 

 

Une photo de groupe s'impose.

 

 

En regardant au sud-ouest, le Cap Camarat se dessine à l'arrière plan.

 

A propos du village du  Vieux Revest :

Ce vieux village médiéval aurait été détruit à la fin du XIV° siècle par les hordes de Raymond de Turenne. Il ne reste plus que les traces de quelques pans de murs des remparts et du château et les ruines de l'ancienne église paroissiale St Pierre.

Celle-ci a du faire l'objet de plusieurs campagnes de travaux puisqu'elle est bâtie pour partie en pierres des Maures mal équarries et pour partie en pierres de taille parfaitement assemblées. Elle se composait d'une nef unique à 4 travées séparées par des arcs doubleaux et d'une abside semi circulaire voûtée en cul-de-four. On peut encore voir un cordon qui court entre les arcs doubleaux à la naissance des voûtes et, en entrant à gauche, les vestiges des fonts baptismaux. Ils étaient construits comme une margelle de puits reposant sur une dalle de pierre.

 

Il est temps de d'entamer une longue descente qui va nous faire passer de 472 mètres à 173 mètres d'altitude, pour retrouver nos amis du G2 dans le même restaurant.

 

 

 

"Comme vous êtes beau et souriant, je vais faire la photo de groupe officielle", nous dit Jean Bo.

 

 

A mi-parcours de cette longue descente, nous donnons un dernier coup d'oeil sur ce village fantôme.

 

 

 

 

 

Arrive le moment tant attendu de tous, la pause « restaurant » dans cette belle auberge traditionnelle du Mas Saint-Donat.

 

 

Le G1 est en avance, nous en profitons pour nous installer sur la terrasse et lézarder au soleil.

Ils arrivent! Emmenés par Daniel Ro et Jacky, les 15 randonneurs du G2 partis ce matin du col de Gratteloupfont leur apparition.

 


 

Le chef Jean Bo nous propose aujourd’hui au menu :

 

Salade paysanne (salade, lardons, croûtons, oignons)

Sauté de veau

Tourte aux pommes

25 cl. de vin Domaine du Rouet rouge ou rosé     

                   Café

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toutes bonnes choses ayant une fin, Jean Bo sonne la fin de la récréation.

 

Dans cette courte mais raide ascension, certains en viennent à maudire le sauté de veau et la tourte aux pommes.

 

 

 

Au nord, le rocher de Roquebrune et ses 4 sommets, est remarquable.

 

 

A l'est, la baie de Fréjus- Saint Raphaël n'est pas mal non plus.

 

Construction en cours d'une plate-forme servant de poste d'observation lors des battues aux sangliers fréquentes dans la région.

 

 

Après la dernière descente promise par Jean Bo ce matin au départ, dernier effort par celui-ci avec l'aide de Joël, pour nous aider à franchir cette clôture de fil barbelé.

 

 

 

Clap de fin pour cette randonnée qui devra être rayée du catalogue. En effet, après avoir croisé le propriétaire nous apprenons qu'il ne nous sera plus possible d'emprunter la majeure partie du tracé de cette randonnée, et que le GR51 n'existe plus. Dommage.

Merci à Jean Bo pour la parfaite organisation de cette journée.

 

Merci aux photographes présents : Brigitte Ri, Do Gi, Jean Be et Gilbert.

 

Jeudi 23 Février, au programme :

Pour le G1
Départ 7h00
Alain
N° 636- Cime de Restaud Roc d'Ormea
Sportif *
14 km
D:985m
Parking : Castellar
Cout du trajet A/R : 72 €


Pour le G2
Départ 8h58
Roland
N° 537 – Le Cap Ferrat et St Hospice
Moyen *
14km
D:200m
Départ en train de la gare de Boulouris
Cout du trajet A/R : 25,60€

 

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Chartreuse de la Verne - G1- n°807-2 - 09/02/2017

10 Février 2017 , Rédigé par Claude C.

La Chartreuse de la Verne – 09/02/2017

 

Ce matin, nous avons rendez-vous  sur le parking de La Chartreuse, pour une randonnée patrimoine. Après un épisode pluvieux, il fait frais (5°) et nous sommes 7 randonneurs au départ.
Les conditions météorologiques  auraient elles transformées nos marcheurs en marmottes ?

 

Joël nous présente rapidement la randonnée,  parcours inédit de 11 km avec une dénivelée cumulée de 361 mètres. Une option, permettant de descendre jusqu’à la petite retenue du Grand Noyer est présentée comme pouvant être réalisée à mi-parcours, avec 3km et 100 m de dénivelée supplémentaires.

Puis, en début d’après-midi, ce sera la visite de la Chartreuse de la Verne, «magnifique monastère à 422 mètres d’altitude, dans son écrin de verdure, qui domine la mer et la baie de St Tropez d’un côté et les Préalpes de l’autre ».

 

Nous partons en empruntant tout d’abord la piste qui mène à la Chartreuse, magnifique ensemble de 155 m de long et 85 m de large, qui se dresse sur un promontoire rocheux.

Nous observons le Mercantour enneigé.

Arrivés à l’esplanade d’entrée à la Chartreuse, nous prenons, à droite, un petit chemin qui monte en sous-bois.

Nous pouvons observer les essences typiques des Maures le châtaignier, le chêne-liège, le chêne vert  et le pin maritime, mais avec un certain nombre de troncs noirs, d’arbres morts se mêlant aux repousses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au croisement avec la piste de Ragusse, nous prenons à gauche la piste de la Crête.

 

 

Nous découvrons alors des inscriptions RBI qui nous interpellent : Joël se demande pourquoi «Rando Boulouris Information» serait  inscrit si loin de nos bases ; Claude qui devant les troncs noirs questionnait sur une éventuelle relation avec un incendie ancien, émet l’interprétation de «Reste de Bois Incendié».

 

Trêve de balivernes, si nous avions lu avec attention le panneau placé sur le chemin d’accès à la Chartreuse nous aurions pu identifier ce balisage, limitant la Réserve Biologique Intégrale des Maures.

« La forêt domaniale des Maures abrite une diversité de milieux combinant des habitats de crêtes, des habitats forestiers matures et des cours d’eau avec une faune et une ­ flore remarquables. Conscient de cette richesse exceptionnelle l’ONF a créé la RBI des Maures en 2008. Elle s’étend sur 2 352 ha, entre 82 et 645m d’altitude et permet l’observation et l’étude de 12 habitats rares, 42 espèces végétales et 140 espèces animales protégés.»

 

Nous poursuivons notre montée vers le sommet du Péra, au pied duquel nous ferons notre pause banane avec du café chaud. Nous sommes au croisement avec la piste des Sivadières qui, à gauche, mène en direct au sommet de l’Argentière.

Mais nous préférons nous y rendre par le chemin des écoliers … Après une dernière et brève montée, le chemin serpente et descend en sous-bois ou en limite de forêt. Par de belles trouées nous apercevons  les Iles du Levant.

Nous poursuivons selon le trajet initialement prévu, sans faire la boucle variante par le GR 90. Mais, lorsque nous atteignons la piste du Grand Noyer, certains font un aller-retour à la retenue du Grand Noyer (228m). Une jolie étape de pique-nique aux beaux jours. Joël coupe quelques brins de mimosa pour offrir à Michèle.

La deuxième partie de notre randonnée sera une longue remontée par la large piste du Grand Noyer, en direction du sommet de l’Argentière. Nous partons également à la recherche de la « cabane » où nous devrions déjeuner avant d’atteindre notre objectif.

 

 

 

 

 

 

Sur notre droite se succèdent les vallons de Campaux et de la Sivadière, mais...  toujours pas de « cabane ».

 

C’est à 13 heures que, enfin, nous atteignons "la cabane", au grand soulagement de Henri, qui a une faim de loup…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes à environ 2km de la Chartreuse et cette fin de randonnée, plutôt en descente, est facile.
Nous observons la retenue de la Verne :
« Cette retenue artificielle sert à alimenter en eau potable, toute l'année, la population du Golfe de Saint-Tropez. Mis en service en 1991, le barrage est né de la volonté de neuf communes et est géré par le Syndicat Intercommunal de Distribution d'Eau de la Corniche des Maures. »

 

Nous traversons la châtaigneraie et terminons notre marche de 14,5 km (20 503 pas)  en longeant le grand mur du monastère, avec sa porte imposante en serpentinite, pierre dont la couleur verte est due à la présence de minéraux ferromagnésiens et qui orne également la porte du cimetière de Saint Tropez.

La marche achevée, nous allons entamer la visite "patrimoine".

 

Les paragraphes qui suivent sont le résumé du "Guide du visiteur":

La Chartreuse de la Verne fut fondée en 1170, à l’emplacement d’un ancien prieuré, à l’initiative des évêques de Toulon et de Fréjus. Le domaine, développé au fil des ans, permet aux moines de vivre d'élevage et de cultures. Mais au cours des siècles la Chartreuse subit trois incendies, les assauts des pillards et des Sarrazins, puis les invasions de la guerre des religions. Les chartreux ont toujours reconstruit et poursuivi leur agrandissement.

A la Révolution, en 1790, les biens sont séquestrés puis vendus et les derniers chartreux partent en exil.

Les bâtiments, transformés en exploitation agricole, tombent peu à peu en ruines.

Suite à la création de l'Association des Amis de la Verne, en 1968, la remise en état des lieux puis la reconstruction des bâtiments commencent. A partir des années 2000, des travaux importants permettent la réédification complète du grand cloître et de l'église.
Depuis 1983 la Congrégation des Moniales de Bethléem, de l’Assomption de la Vierge et de Saint Bruno occupe les bâtiments de la vie communautaire, l’église et le grand cloître.

Sont ouverts au public des bâtiments particuliers et extérieurs au monastère, illustrant la vie des chartreux et permettant de comprendre l'énormité des travaux de reconstruction du site. 

La grange accueille de belles statues d’art sacré.

Par les vitrages du fond, la vue porte sur le clocher aux tuiles vernissées et les cellules

La chapelle d’Adoration a été installée dans les anciennes souillardes.

Nous passons le long du petit Cloître, avec ses arcades en serpentinite.

 

Par une fenêtre nous découvrons le grand cloître avec ses longues galeries.

La reconstitution d'une cellule illustre le lieu de vie du moine au XVIIè siècle

 

Nous sommes envahis par la sérénité et la beauté du lieu. 
Avant de repartir nous dégustons une bolée du cidre, bien frais, apporté par Joël et des gaufres.....du Nord !

 

 

Merci Joël pour cette randonnée,  très belle et intéressante, Espérons que les photographies de Brigitte et Claude C. vous donnerons envie de participer à la prochaine réédition de ce programme.

 

 

 

La semaine prochaine, jeudi 16/02 :

G1- Départ 8h00 - Jean Bo - N° 652 – Le Vieux Revest - Rando restaurant -  Moyen **    15 km    D:600m
     Parking : Col de la Valdingarde     

 

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Bois de la Gaillarde-Dolmen-09.02.2017

9 Février 2017 , Rédigé par Jean-Marie

Ce blog a été monté par Jean-Marie à partir du texte d'Alain W, des intervenants du Forum, avec les photos de Dominique, Jean Claude F et Nadine. Merci à tous.

Bois de la Gaillarde-Dolmen

Cette randonnée a  été faite plusieurs fois dans ce secteur avec plusieurs trajets différents et aujourd’hui un parcours  « spécial G2 », concocté et mené  par Alain.

Le ciel bien nuageux ce matin à 08h30 et les pluies abondantes de la nuit dernière n’incitaient pas à partir en randonnée. Toutefois nous nous retrouvons à 12 sur le parking du Manoir pour prendre la direction des Issambres.Surprise en arrivant juste avant le cimetière un groupe important de randonneurs étaient là prêt à partir. Après une brève hésitation ils n’étaient pas du Cercle de Boulouris à attendre leur chef. Par contre sur le parking du cimetière nous retrouvons un groupe de 4, bien des nôtres cette fois.

Nous sommes donc 16 pour cette randonnée.

Alain présente en détail  le programme de la journée.

« Aujourd’hui  c’est deux fois une première ;

C’est ma première randonnée avec le groupe 2,  je vous demande donc de me signaler si mon rythme de marche vous convient et  je souhaiterai que vous rédigiez quelques lignes pour joindre au blog pour une nouvelle rubrique : le Forum des participants.

C’est également une première puisque vous allez faire aujourd’hui plus de kilomètres et plus de dénivelée que le Groupe1….et ce sera également une randonnée patrimoine avec la découverte des sites du Dolmen de l’Agriotier, des Ruines de Roqueyrolles, du Dolmen de La Gaillarde et de La Maison du Garum.

Toute la matinée, nous allons grimper 3 fois avec des dénivelés, parfois très importants et très courts, parfois moins , mais très longs. Nous ferons la pause banane au point de vue de l’Agriotier, altitude 252m, et la pose pique nique à Notre Dame des Dolmens vers 13h.

Cette randonnée a déjà été faite par Anne-Marie le 25 mars 2015 pour le 1er groupe et par Camille pour le 2ème groupe et le 23 janvier 2014 par le … Bo Jean.

Nous  marcherons environ 14kms pour 478m de dénivelée positive. Jean Ma armé de son Gps nous donnera les chiffres exacts à la fin du parcours ».

Pas de blogueuse aujourd’hui, Alain rédigera un texte et Dominique, Jean-Claude et Nadine seront nos photographes… et nous solliciterons notre ami  Jean-Marie à la constitution du Blog.

Jean-Claude sera notre serre-fil.

Nous nous engageons sur la piste bien humide mais très praticable dans ces vallons des Petites Maures.

La nature reprend  ses droits après le terrible incendie de l’été 2003, seul les chênes lièges au tronc noirci ont subsisté et le maquis méditerranéen composé essentiellement de cystes s’est reconstitué.

 

La pente est régulière, nous faisons une 1ère pose effeuillage avant d’emprunter le chemin escarpé du Reydissart  en descente qui longe les Villas de Boucharel   quartier de Saint-Aygulf.

Nous nous dirigeons toujours vers l’Est et Alain nous montre en face, la grande difficulté de la journée une côte qui grimpe avec un fort pourcentage et dont on ne voit pas la fin.

Le ciel commence à se dégager ce qui nous permet d’admirer le panorama décrit par Alain dans sa fiche de présentations.

Magnifiques points de vue sur tout le bord de mer, les étangs de Villepey et la baie de Fréjus Saint-Raphaël, sur la chaîne de l’Esterel, du mont Lachens à l’Audibergue et Gréolière enneigés, et au loin légèrement voilées, les

cimes du Mercantour et ses sommets à 3000m.

Cette fois cap  Nord Ouest, la pente est bien là, ça grimpe, chacun monte à son rythme, l’essentiel étant de ne pas se mettre dans le rouge.

Quelques faux plats montants pour reprendre son souffle et c’est à nouveau  un terminal sévère jusqu’à une piste où chacun pourra mesurer ses efforts accomplis. La transpiration aidant, les bouteilles d’eau se vident.

Nous prenons cette piste plein Ouest puis un petit sentier jusqu’au Dolmen de l’Agriotier. Site protégé au titre de l’archéologie par la loi du 27 septembre 1941 et  des monuments historiques par la loi du 31 décembre 1913. Sauf autorisation du Ministère de la Culture, toutes recherches ou prélèvements sont interdits.

Les dolmens sont des sépultures le plus souvent collectives édifiées aux environs de 3300 ans avant JC. A cette époque l’Homme devient plus sédentaire.

Il apprend à cultiver les céréales, domestique et élève des animaux. Il modifie également ses rites funéraires et enterre ses morts au sein de monuments répondant à un modèle précis de construction.

Le Dolmen de l’Agriotier fait partie du groupe de Dolmens à couloir et à petite chambre de Provence Orientale. L’ensemble chambre - couloir est englobé dans un tumulus de pierre de forme ovale. Le Dolmen de l’Agriotier présente des caractères différents et originaux puisqu’il n’a pas abrité vraisemblablement de sépulture collective, et que sa dalle de couverture a servi uniquement pour sceller la tombe.

Et puis c’est la pose banane bien méritée au point de vue de la Table d’Orientation quelques mètres plus loin et toujours ce panorama admirable qui d’ailleurs sera le fil conducteur de toute la randonnée.

Nous continuons notre parcours Sud Ouest sur un chemin plus ou moins plat en arrête sommitale, jusqu’à une double drôle de citerne incendie. Après un petit dénivelé négatif nous retrouvons la piste jusqu’à une prochaine citerne.

Une descente, sur la gauche en raidillon plutôt court et facilement négocié par la petite troupe, nous amène aux ruines de Roqueyrolles. Dans ce site le reboisement s’opère par des plantations d’oliviers.

A l’origine, dépendance d’une ancienne Villa Gallo Romaine découverte au début du 19ème siècle. Les ruines actuelles sont les restes d’une ancienne ferme familiale composée de bâtiment d’élevage, de stockage, d’habitation. Ce site a été abandonné au début de 1923 à cause d’un incendie de forêt.

Nous prenons notre 1ère photo de groupe tout proche d’un amandier en fleurs et nous continuons notre périple.

 Le temps s’éclaircit et il fait presque beau.

Un petit sentier et c’est à nouveau la piste, ça monte, ça descend, il en faut pour tout le monde.

Juste avant le Col du Bougnon, nous prenons une nouvelle trajectoire Sud Est pour arriver à notre dernière difficulté de la journée, une 3ème montée assez longue et qui commence à peser dans les jambes.

Nous commençons à voir les mimosas en fleurs, végétation que nous ne quitterons pas jusqu’à notre retour au parking.

 

 

 

 

Pour l’instant, nous sommes à la route qui nous conduit au belvédère situé sur la plate forme d’un château d’eau.

Quelle spectacle à 360°, le ciel est suffisamment clair et l’horizon suffisamment dégagé pour voir à l’Est le massif du Mercantour avec l’Argentera (3158m) le plus haut sommet situé en Italie et le Mont Gelas (3150m) le plus haut sommet français et à l’Ouest, on voit nettement Saint-Tropez et toute la côte jusqu’au Cap Camarat.

Les photographes en profitent.

Il est temps de rallier Notre Dame des Dolmens, chapelle à ciel ouvert, et située à quelques encablures pour la pose pique-nique bien arrosée.

Il est 13 heures, le tempo est respecté.

Après une bonne heure de pose, nous reprenons nos bâtons pour se rendre au dolmen de La Gaillarde.

La fouille de ce dolmen s’est effectuée en 1908 par le Dr Raymond qui a découvert des restes osseux humains et des pointes de flèches en silex.

Les dépouilles étaient disposées dans la chambre, recouverte par une dalle dite de couverture. Un couloir permettait d’y accéder. Une fois les corps installés, la chambre et son couloir d’accès ont été comblés par un mélange de terre et de galets de rivière qui ne viennent pas du vallon de La Gaillarde. Tout l’édifice s’insère dans un tumulus circulaire (d’un diamètre approchant les 10 mètres).

Le dolmen de La Gaillarde a subi les outrages du temps et de l’homme. Seule une partie de sa charpente est visible. Elle est en mauvaise état, la dalle de couverture ne reposant plus que sur un des piliers. Cependant, il demeure une ressource archéologique importante, témoin d’une trame sociale qu’il convient de préserver.

Deux autres sépultures mégalithiques ont été mises à jour non loin de là mais elles ont été détruites.

C’est maintenant la descente parmi les mimosas et chacun ramènera des bouquets plus ou moins gros et Michel aurait même eu besoin d’une brouette….pour la Saint-Valentin ou pour faire le marché ?

Nous passons maintenant à côté de la Maison bien restaurée du Garum. Le Garum était un condiment très apprécié à l’époque romaine élaboré à base de macération de poisson. Cette sauce au fort goût salé, qui entrait dans la composition de nombreux plats, était fabriquée dans tout le bassin méditerranéen à base de chair ou de viscères de poisson fermentés dans le sel.

Le garum était produit ici, où on a retrouvé le vestige villa romaine dont dépendait le vivier gallo-romain de la Gaillarde, toujours en eau et classé au titre des Monuments Historiques.

Josette prend le temps de gâter de beaux ânes en leur offrant des morceaux de pommes.

Et puis c’est le retour au parking, par un dernier raidillon puis par un petit sentier bien escarpé.

 

 

Nous allons boire notre verre traditionnel de l’amitié et combien mérité dans une brasserie sur la place de Saint-Aygulf.

 

 

Merci Alain pour cette très belle rando, tu es maintenant certifié G2.

 

 

 

 

 

FORUM

Gérard C

Nous parvenons à notre lieu de pique-nique, près de la Chapelle des Dolmens.

Nous nous installons confortablement sur les bancs. Et là, ô divine surprise, Alain nous propose un verre de champagne. En quel honneur ? « C’est pour fêter ma première randonnée du groupe 2 en tant qu’animateur ».

Inutile de préciser que cette initiative est unanimement appréciée, par les habitués du G2 comme par les transfuges du G1. Nous prenons donc l’apéritif dans une ambiance gaie et chaleureuse.

Puis nous attaquons avec appétit notre déjeuner, arrosé de vin rosé ou rouge avant de terminer cet agréable déjeuner par le café, les galettes, les chocolats et le gingembre.

 

Michel S

« Merci pour la rando à la gaillarde.

Une rando recherchée dans son parcours original ou tu as alterné les boulevards et les petits chemins peu connus.

Une rando qui s'est montrée aussi culturelle avec l'histoire, les dolmens (2) le deuxième pas toujours connu et les ruines d'un ancien village plus connu.

Une rando connue dans son parcours pour la beauté de sa végétation et notamment le parcours dans les Mimosas.

Une rando presque sportive vers 15 km et  au moins 500 m de dénivelé moyenne 3.4 à 3.6 km/heure.

Une rando accumulant des points de vue exceptionnels vers Saint-Tropez, vers le Mercantour et les massifs neigeux aussi de Gréolière.

et surtout des points de vue sur l’Esterel avec en premier plan la vallée de l'Argens de Saint-Aygulf  à Agay en passant par Saint- Raphaël.

Alors si le temps n'était pas trop au RV tu étais là avec Nadine pour nous éclairer de gentillesse avec un arrêt repas tiré du sac très exceptionnel par le breuvage dont je tairai le nom (il fallait être là les absents ont toujours tord). L'ambiance du G2, pendant cette phase de récupération  pour recharger des batteries, n'est pas imitable.

Bon, ben j'ai fait presque 10 lignes alors merci encore pour cette journée. »

Jean Ma

« Distance  parcourue 13,9 km

Ascension cumulée 538 m

Durée  totale 6h dont 4h05 de marche effective, soit une moyenne en déplacement de 3,4 km/h

Bonne soirée et encore merci pour cette belle rando »

 Bruno C

Ignorants les prévisions pessimistes de la météo, les randonneurs (euses) du G2 étaient impatients de découvrir les Petites Maures et surtout de connaître Alain, leur nouvel animateur. A l’aide d’un tableau multicolore, ce dernier leur présenta le cadre de leur randonnée : trois monts élevés accessibles par des pistes à forte pente. En fait il s’agissait ni plus ni moins de rivaliser et même d’égaler les performances de leurs camarades des longues jambes. Volontaires, motivés, enthousiastes et séduits par ce projet, ils prirent conscience de leurs ressources insoupçonnées.

Tels des rambos, ils partirent confiants à l’assaut des 3 sommets ; le magnifique spectacle de la mer, du golfe et de la forêt fut la récompense de leurs efforts. La détonation d’une bouteille de champagne libérant son bouchon propulsé dans les airs mit fin à cette aventure. Pour fêter cette victoire, Alain partagea le précieux liquide avec ses nouveaux protégés qui descendirent de la montagne le cœur gonflé de joie, saluant la réussite de leur nouvel animateur qu’ils avaient adopté.

Dominique G

Tous les ingrédients d’une rando mémorable étaient donc ainsi réunis: une météo agréable, l’enthousiasme des marcheurs, la splendeur des paysages, la variété des chemins,  la culture pour nos esprits, un  pique-nique de luxe puisqu’il a commencé par du champagne rosé et fut suivi de vin rouge, café et chocolats et même de liqueur de mirabelles!

Nous avons de nouveau félicité et remercié Alain autour d’un verre (d’une tasse pour certains!) à St-Aygulf et sommes repartis la tête pleine de merveilleux souvenirs. Seule ombre au tableau: les restes d’un randonneur trouvés par Daniel ( voir photo de Daniel qui pose avec une mâchoire devant ses dents devant la maison du Garum) et l’absence des G1 que nous nous réjouissons de retrouver jeudi autour d’une bonne table!

Nicole Br

Ce matin, le G2 retrouve Alain W. au Cimetière des Issambres pour une randonnée dans le bois de la Gaillarde. C’est une première pour Alain et pour le G2.

Il a plu la veille et jusque tard dans la nuit ; le temps n’est guère encourageant, mais sous sommes 16 à répondre à l’appel. Jean-Claude F. sera notre serre-file.

Avant de nous présenter la rando, Alain nous explique en préambule qu’aujourd’hui nous irons plus loin et plus haut que le G1, sans délaisser pour autant les aspects culturels. Voilà de quoi nous étonner et nous motiver. En effet, à partir d’une rando programmée à 13 kms et 370m de dénivelé, nous atteindrons au final 15 kms et 570 m de dénivelé. Le tout dans la joie et la bonne humeur.

En effet, le départ s’effectue par une première côte annoncée comme normale, suivi d’un « vrai plat » et ensuite d’une vraie côte, disons une côte mémorable pour certains. Nous cheminerons ainsi vers l’est pendant 3 kms et demi environ pour prendre le sentier qui nous conduira d’abord à l’opposé de notre objectif : la chapelle de plein air de Notre-Dame des Dolmens où se tiendra le pique-nique.

On aura ainsi tout le temps de contempler le paysage qui se dresse  devant nous au fur et à mesure que nous nous élevons dans le bois. La chaîne du Mercantour présente le profil sombre de ses sommets en silhouettes bien découpées sous les nuages qui blanchissent peu à peu. Plus bas de légères nappes de brouillard viennent adoucir cet impressionnant spectacle. Par ailleurs, la mer que l’on aperçoit sur notre droite, immense et toute argentée apporte étrangement une certaine clarté à l’ensemble du tableau. Cette impression se confirmera par la suite ; nous aurons même un petit coin de soleil dans l’après-midi.

Nous serons alors un peu moins jaloux de Alain et Nadine qui ont fait la reconnaissance les pieds dans la neige et un grand ciel bleu sur la tête (photo à l’appui).

Regroupés au sommet, nous aurons remarqué que Alain a su conduire son groupe au rythme de chacun car il faut savoir que le groupe est composé pour moitié d’habitués du G1. Une autre pratique agréable de la journée sera que non seulement Alain se joindra alternativement aux plus rapides et aux plus lents comme il se doit, mais aussi simultanément Nadine prendra  position à son opposé, si bien que le groupe sera bien encadré tout au long.

La rando se poursuivra sur les crêtes, avec les paysages grandioses de la côte, puis en contrebas, en prenant une descente un peu rude, jusqu’alors évitée aux beaux jours par le G1 , mais qui sera facilitée car la pluie de la veille a ramolli le terrain le rendant moins glissant.

Avant d’atteindre le site du pique-nique, nous aurons eu effectivement tout loisir de nous attarder sur les sites historiques du Dolmen de la Gaillarde et des vestiges quasi gallo-romains des ruines de Roqueyrolles…où se trouvait l’emplacement de l’habitation des exploitants des fermes piscicoles du bord de mer. Ces gens se tenaient éloignés de leurs exploitations en raison des mauvaises odeurs : ils fabriquaient le garum, un genre gallo-romain du Nuoc Mam (mélange savant de poissons pourris).

 

La semaine prochaine, Groupe 2-Les 3 vallons- Rando-Restaurant, L : 12 km, D : 300m, niveau moyen *, parking : D25 Col de Gratteloup, cout du trajet : 24 €, heure de départ : 8H - Jacky et Daniel

 

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La Motte – Les Grands Esclans - N°744 - G2- 02/02/2017

4 Février 2017 , Rédigé par Dominique

La Motte – Les Grands Esclans – O2/02/2017

 

Ce sont 32 marcheurs des groupes G1 et G2 qui se retrouvent sur la Place de la Mairie dans le charmant village de La Motte en ce jeudi matin suite à l’annulation de la rando G1 à cause de la météo.  

Jean Bo. nous présente le programme de la journée. Nous ferons 12 kms sur une dénivelée de 370m et nous arrêterons dans le plus ancien domaine viticole en fin de parcours.

 

Nous accueillons Denise qui marche déjà le lundi puis Daniel se propose comme serre-file et c’est sous un beau ciel bleu que le groupe se met en marche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous voici rapidement en pleine nature. Des chevaux broutent paisiblement dans un champ et nos pas nous mènent à la superbe cascade du Capelan qui se jette dans la Nartuby et dont le voile nous éblouit. Jean Bo. nous explique l’origine du nom de ce lieu extraordinaire: « Au 16è siècle, les guerres de religion frappent un peu partout facilitant la venue de brigands sans foi ni loi. La peur et la misère règnent. Des prêtres catholiques sont massacrés, des protestants sont pendus. Et c’est ici, dans ce lieu admirable, qu’un prêtre est précipité assouvissant l’instinct cruel de brutes. Depuis, il est appelé le Saut du Capelan, capelan signifiant curé en provençal».

 

 

 

Notre randonnée commence à proprement parler une fois la cascade et le barrage passés.

 

 

 

 

 

Nous traversons des vignes et rencontrons un petit groupe de promeneurs et leur chien sur un chemin jonché de feuilles mouillées. Notre enthousiasme à marcher d’un bon pas sous le soleil nous invite à retirer une couche de vêtements sur le chemin du Dégustaou dont le nom en fait déjà rêver certains! Il nous mène sur une route goudronnée puis nous montons à partir du M7 Le Rousset sur de la « terre amoureuse », expression qu’un randonneur m’explique – terre qui colle aux souliers!

 

 

On a chaud et le rythme ralentit quelque peu. La pause-banane s’impose!

 

 

Nous repartons ragaillardis même si le soleil se cache et continuons sur un faux plat montant bordé de pieds de vigne.

A la fin de la piste de la Luzerne, Jean Bo. raccourcit le tracé car le chemin prévu est envahi par les ronces. Il nous sera donc impossible de voir les ruines du Castrum – - village dans lequel se réfugiaient les paysans pour éviter l’ennemi. Quelqu'un suggère alors de se contenter de contempler celles au sein du groupe! Le grand cru rouge du vignoble où nous nous arrêterons a par ailleurs hérité de cette appellation.

Le panorama de l’Estérel et la vallée de l’Endre se révèlent à nos yeux et nous admirons également le massif de la Colle du Rouet sur notre droite.

Nous découvrons le domaine vinicole des Grands Esclans du haut d’un chemin sur lequel nous poursuivons notre route. Nous traversons un champ d’oliviers

 

et nous nous installons un peu plus loin pour pique-niquer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fois repus, nous repartons en colonne serrée pour monter à la piscine du domaine alimentée par la source de la propriété. Nous sommes ébahis devant ce havre de paix même si la couleur de l’eau n’invite guère à la baignade!

 

 

 

 

 

Jean Bo. nous mène ensuite vers la source dont l’eau ne tarit jamais et nous voici de nouveau émerveillés! Elle ruisselle le long de parois rocheuses couvertes de mousse pour former une mare en bas dans laquelle Bruno devine des nymphes!

 

Nous quittons ce lieu magique pour nous diriger vers la propriété viticole

en laissant derrière nous le rocher de Roquebrune. 

 

Une photo de groupe est prise devant l'ancienne bergerie qui a repris vie si l'on se fie à l'intérieur bien aménagé pour s'amuser entre amis!

 

 

 

 

 

 

Propriété adjacente au caveau.

 

Après cette pause nous repartons à travers vignes salués par quelques ânes et admirons au passage les pins parasols, arbres majestueux qui produisent des pignes (pommes de pin) à l’intérieur desquelles se dissimulent les pignons fort employés en cuisine et aux vertus aphrodisiaques!

 

Nous empruntons un chemin raide qui nous offre une belle vue sur le vignoble qui s’étend à perte de vue. Une fois en bas du Chemin des Garassins nous retrouvons la civilisation, les mimosas en fleurs

 

et le petit village de La Motte. Quelques gouttes se mettent à tomber aussi ne jetons nous qu’un œil rapide à la Tour de l’Horloge sur notre droite avant de rejoindre le parking.

 

Nous remercions chaleureusement notre animateur, Jean Bo., nous nous disons au revoir et prenons rendez-vous pour jeudi prochain.

Merci aux photographes: Claude C et Dominique et à Claude encore pour sa patience à former une nouvelle blogueuse!

La semaine prochaine jeudi 9 février :

G1 Départ 7h30 Joël N° 807-2- Chartreuse de la Verne, rando-patrimoine - Moyen ** 11 km D:577m

Parking : parking de la Chartreuse au bout de la D 214 - autoroute conseillé.

G2 Départ 8h30 Alain N° 822 – Bois de la Gaillarde Dolmen- Moyen * 13km D:370m

Parking : cimetière des Issambres

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