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2019-02-21 -898-1 et 2 – AUTOUR DE LA BOUVERIE – G1 et G2.

23 Février 2019 , Rédigé par Claude C.

2019-02-21 -898-1 et 2 – AUTOUR DE LA BOUVERIE – G1 et G2.

 

Ce jour, les deux groupes de randonneurs du jeudi marchent dans le même secteur du Bois du Défens et du Bois de Raphèle, avec un objectif commun : déjeuner ensemble d’un couscous à la ferme du Blavet.

Compte tenu des similitudes des tracés, un seul blog est rédigé par Claude et Jean Ma, afin d’éviter toute redite. Vous allez donc naviguer entre les deux groupes, ce qui ne devrait poser aucune difficulté à votre esprit alerte.

Deux animateurs  donc, Jean Bo  pour le G1 et Jean Ma pour le G2 qui, avant le départ, présentent à chaque groupe leur  randonnée. Les traces reprennent, peu ou prou, des chemins  connus et déjà suivis dans le secteur.

 

Les 20 marcheurs du  G1 devraient parcourir, au départ  de la Lieutenante, 18,5 km avec une dénivelée de 241 m.

L’itinéraire du G2 débute à la Bouverie et s’étire sur 11,9 km avec une dénivelée de 144 m. 27 randonneurs  suivront ce « parcours de santé », ainsi qualifié par son animateur.

Les serre-files  du jour  sont  Alain pour le G1 et Beps et Daniel pour le G2.

 

 

 

 

 

 

 

Voilà les marcheurs du G1 partis. Bien que le soleil pointe son nez  dès le départ, la température reste fraîche et les traces de gelée blanche marquent encore l’herbe.

La belle piste traverse la forêt  de chênes.

Droit devant nous s’élèvent  des reliefs de rhyolite, provenant  du magma écoulé depuis les volcans de l’Estérel. Nous distinguons de gauche à droite, après les falaises l'ancienne meulière, le col de la Pierre du Coucou, le Pourac  et le Pic de la Gardiette.

A l’aide du zoom nous pouvons reconnaître, à droite sur la photo ci-dessous, les monolithes caractéristiques de la Pierre du Coucou.

Nous  entendons le bruit de l’eau et effectivement, au travers de la végétation,  nous entrapercevons en contrebas un petit ru s’écoulant de la source St Martin vers le Raphaël.

Jean Bo nous arrête pour joindre le deuxième groupe et régler les derniers points d’intendance de notre déjeuner.

 

Les randonneurs du G2 sont bien partis de leur parking près du pont du Blavet, une demi-heure après ceux du G1. Ils rencontrent la seule difficulté du jour 200 m après le départ : c'est la traversée du Blavet où le Raphaël  le rejoint. Heureusement sa largeur de seulement 4 m et sa profondeur de 20 cm, permettent de passer sans mouiller les  chaussures,  grâce à l'addition de quelques pierres qui ont facilité le passage.

Puis 2 km sont parcourus sur un bon sentier agrémenté de quelques flaques boueuses où nos amis les sangliers ont laissé de belles traces fraîches.

Devant nous, un sommet dans le bois du Défens (l'Eglise des Païens), et sur notre gauche le Coulet Redon qui fera couler beaucoup de salive car appelé tantôt Coulet et tantôt Collet (et peut-être Colet) suivant les cartes et les panneaux que nous verrons plus loin dans La Bouverie.

Nous arrivons à la piste de la Lieutenante et faisons la pause banane près du puits sous un bon soleil qui réconforte les frileux.

 

Revenons aux marcheurs  G1 qui ont repris leur piste, devenue  un peu pierreuse et arrivent à l‘étang St Martin, aux eaux turbides et brunâtres.

La difficulté du jour est de grimper une zone de pélites vertes qui roulent et s’effritent sous nos pieds.

Après un  tel effort  la pause banane est appréciée !

Le massif de l’Eglise des Païens  émerge aussi devant les randonneurs G1, qui contourneront également leurs grosses flaques d’eau.

Au fond nous observons les falaises de Colle Rousse.

Le Collet Redon et le Rocher de Roquebrune nous sont maintenant bien familiers.

Nous débouchons au Pont sur le Blavet et voyons arriver nos amis du G2.

Embrassades, retrouvailles, concertation des "chefs".

Chacun admire en amont les gorges du Blavet et en aval la cascade, juste sous le pont.

Jean Ma écrit : Le G1 magnanime nous laisse partir en tête pour ce parcours commun jusqu'au restaurant, et s'offre 2 km supplémentaires pour ne pas nous dépasser...Chapeau !!

 

La photo de groupe du G1 est faite sur ce pont, comme à l'accoutumée !

Les deux groupes traversent la Bouverie.  «Située au nord de Roquebrune-sur-Argens,  La Bouverie tire son nom du provençal « bouvariè » signifiant étable, seule construction présente quand l’endroit fut découvert. »

Un petit passage en terre agricole, le long d’une ancienne parcelle de vigne et nous voilà arrivés à la ferme du Blavet.

Kir et punch nous attendent, accompagnés de tapenade, anchoîade et crackers divers.  Tellement bons que les filles se précipitent vers le refill !

Le couscous est parfait. Certains feront l’impasse sur le fromage pour mieux apprécier le nougat glacé.

Mais le clou de la journée, comme vous pourrez le constater sur les vidéos, ce sont les intermèdes qui nous ont été offerts par :

Jean Ma

Gérard

Maurice

 

Après ce bon moment les deux groupes vont se séparer pour rejoindre leurs points de départ respectifs.

Le retour du G2 se fait avec  une marche digestive de 4 km. Le début a été emprunté  à l'arrivée, puis nous tournons à droite, en limite de La Bouverie et prenons un petit sentier qui nous fait longer un joli petit lac à 300 m  de notre parking.

Satisfaction générale des randonneurs du G2 qui se séparent en remerciant chaleureusement Jean Ma.

 

 

 

 

 

 

 

Le chemin de retour des marcheurs du G1 va, après environ 2 km, abandonner la zone urbaine pour se retrouver dans la forêt de Raphèle.

Nous reconnaissons tous maintenant le Mont Vinaigre.

Nous arrivons à ce que Jean appelle « l’étang des requins »

Encore 2 km et nous sommes aux voitures.

Satisfaction générale des randonneurs du G1 qui se séparent en remerciant chaleureusement Jean Bo.

Cette randonnée restaurant était une inédite créée par Jean Bo. Nous le remercions et félicitons à nouveau ses talents d’organisation.

Nos remerciements vont aussi aux photographes qui illustrent toujours aussi bien ces pages et ce jour ce furent uniquement des  femmes : Brigitte, Claude, Nelli et  Nicole.

La semaine prochaine, jeudi 28 février :

 

 

G1

Départ:8H30

Alain

N° 902– Les Grues et le Mont Pelet

Moyen***

14 kms

Dh : 700 m

 

Belle randonnée dans l’Esterel avec de beaux points de vue et 4 sommets, les Grues, le Mont Pelet, et le Mont Saint-Martin.

 

Parking : Col Notre Dame

Coût du trajet A/R : 10 €

 

 

G2

Départ : 9 h

Jean Ma

565-2 Les Arcs Sommet des Terriers

Moyen *

12 km

Dh : 330 m

 

Belle randonnée en forêt sur de bons sentiers faciles. Beaux panoramas et retour par un chemin en corniche dominant la vallée de l’Aille

 

Parking : Pont de l’Aille

Coût du trajet A/R : 22 €

 

 

 

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17-02-2019-L'Estarpe du Cheval (suite)

17 Février 2019 , Rédigé par Jean-Marie

Col du Testanier-Freye-Avelan-G2 (Suite)

Merci à notre fidèle lectrice d'Auribeau-sur-Siagne qui nous a éclairé sur L'Estrape, sujet de réflexion lors de notre rando du 14 février 2019. Je n'avais pas bien recherché...

Jean-Marie

 

 

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2019-02-14 - 544-2 - LES LACS DE LA FORET ROYALE - G1

16 Février 2019 , Rédigé par Dominique

2019-02-14 - 544-2 - LES LACS DE LA FORET ROYALE - G1

 

  

Nous sommes 15 à nous retrouver sur le parking de la mairie de St-Paul en Forêt. Les vacances scolaires expliquent ce petit nombre. 

La météo nous annonce une belle journée printanière et nous commençons par quelques échauffements car nous partons pour une randonnée de 19 kms. 

Joël nous la présente, documents à l’appui. 

Il nous explique que nous allons faire une double boucle au départ du village ce qui nous permettra de traverser la forêt communale peuplée d’essences très variées : pins maritimes, chênes-liège, pins sylvestre, pins d’Alep et chênes blancs.  L’Endre, rivière sauvage aux eaux pures, la traverse. Pas de difficulté particulière si ce n’est que la distance à parcourir.  

 

 

 

Patrick se propose de nouveau comme serre-file et nous voilà partis.  Il est 0910h. Nous quittons bientôt le bitume pour prendre un chemin fléché Lac du Rioutard/Sentier botanique.  Une descente raide nous attend sur la gauche.

Joël nous dit que la pluie a raviné le chemin qui s’est vraiment dégradé depuis la reconnaissance avec Anne-Marie.   

 

Nous voici maintenant sur un chemin étroit mais décent qui traverse la forêt dense. 

Il est 9h35 quand nous apercevons sur notre droite le lac du Rioutard créé en 1974.  C’est une retenue d’eau collinaire d’une superficie de 5,8 hectares située en avant de l’Endre qui permet l’écrêtement des eaux de crue et constitue un réservoir d’eau naturelle pour la lutte contre les incendies de forêt. 

Une grande étendue de roseaux se reflète dans le lac. 

Joël nous explique qu’avec ces roselières le lac est un lieu de reproduction pour les oiseaux migrateurs.  Blotti dans son écrin de verdure, c’est aussi un lieu de pêche pour les amateurs de carpes, de gardons et de black bass. 

Le long du sentier botanique créé en 2008 par l’association Respire on peut observer des espèces végétales du milieu humide, fougères, maquis, arbousiers, bruyère, garrigue, genévrier.  Natura 2000 est un réseau écologique européen de conservation de sites abritant des habitats naturels.  Le lac du Rioutard y appartient depuis 2006.

De nombreux panneaux de bois fabriqués par les enfants des écoles jonchent le tour du lac.  En voici un 

 

et pour ne pas tous les inclure dans le blog j’énumère ceux rencontrés en chemin :

Peuplier noir, genêts d’Espagne, Cornouiller mâle, noisetier, chêne vert, immortelle, ciste de Montpellier, pins parasol, châtaignier, chêne-liège, genévrier commun, lichens, charme houblon, saule blanc.  Pour voir les fleurs des arbres qui en donnent, il faudra revenir au printemps !

Nous poursuivons notre chemin et faisons face aux difficultés. 

 

Nous traversons un gué d’un pas assuré

 

et admirons la végétation sauvage qui se reflète dans les eaux claires du lac – on croirait des tableaux de peintres !

Nous voici près des charmes. 

Nous poursuivons notre chemin, amusés de voir ceux qui nous précèdent se refléter dans le lac. 

Nous le quittons pour nous engager sur une large piste de la Forêt Royale – nous sommes au point 3 du parcours et avons encore 15,5 kms à parcourir ! Autant prendre des forces maintenant et faire la pause-bananes sur cette jolie aire de pique-nique. 

Il est 1030h quand nous repartons sur une piste à la terre rougeâtre et quelque peu cabossée. 

 

Mais il faut bientôt faire un arrêt effeuillage car il fait chaud !

Nous admirons le paysage 

Pic de Castel Diaou

puis  traversons un quartier résidentiel et nous retrouvons de nouveau sur un chemin de terre où les bavardages vont bon train. 

En musique de fond, l’Endre qui chantonne dans son lit.

Les G2 ont aussi fait le parcours décrit ci-dessus la semaine dernière et la suite concerne le G1 exclusivement. 

Il fait bon, le soleil est bien présent.  Nous sommes sur la piste de la Forêt Royale tandis qu’à notre gauche s’étend celle de la Colle du Rouet.  Le chemin est boueux mais nous pouvons marcher au sec sur les côtés.

Surprise! – du moins pour ceux qui n’ont pas la carte sous les yeux et ne connaissent pas le parcours – nous découvrons au détour d’un virage le lac de Meaulx.  

L’itinéraire fait que nous ne le verrons pas longtemps mais nous le retrouverons plus tard.  Nous suivons notre belle piste et admirons le panorama qui s’étale sous nos yeux. 

 

La piste descend maintenant 

Nous approchons de l’endroit où Joël avait prévu la pause-déjeuner mais ayant appris que le lac était « en eau » il propose que nous y pique-niquions.  Nous le suivons tiraillés par la faim !  C’est que des incidents survenus fin 2006 avaient conduit à vider la retenue jusqu’à fin 2016 et Joël avait toujours vu le lac vide.

Nous y voilà ! 

Pour en savoir davantage sur ce lac et son barrage je vous invite à consulter le blog de Jean-Marie de jeudi dernier, soit le 7 février.  Je vous rappelle seulement ici qu’il a été créé en 1981 à l’initiative des 3 communes de Fayence, Seillans et St-Paul en Forêt dans le cadre d’un syndicat intercommunal. Dans son environnement naturel forestier, loin d’espaces urbanisés, il constitue un espace de loisirs pour pêcheurs, promeneurs, randonneurs et vttistes !

Il est 1305h, on s’installe sur les rochers et tout en déballant nos victuailles, nous apprenons que nous avons fait 15,2 kms. 

Nous écoutons attentivement Joel nous parler du lac et du barrage

puis nous revenons sur nos pas sur la belle piste qui nous a conduits au lac. 

De retour à l’intersection nous prenons à gauche cette fois.  Le chemin monte puis nous en empruntons un petit pour aller à l’ancien moulin.  On traverse un gué puis un pont sous lequel coule l’Endre!

 

 

Nous voici au moulin 

Alain et Joël nous invitent à un numéro de funambules 

et nous quittons ce lieu sympathique pour prendre une photo de groupe à proximité. 

Nous repartons mais Joël s’offre vite une pause supplémentaire histoire de se remettre de ses émotions après les exercices périlleux sur la branche ! 

Vite remis, il nous signale que nous allons devoir marcher un peu sur la route en file indienne avant de nous retrouver en pleine nature.  

Ceci dit, mieux vaut rejoindre la route donc demi-tour sportif 

 

 

De nouveau sur la route goudronnée, Patrick apprivoise un bélier noir 

et plus loin nous admirons la belle vue sur l’Audibergue et le plateau de Caussols 

puis le village et l’église St-Paul en Forêt.  

Un chemin très raide nous rapproche du village et cette fois, Patrick dompte une chèvre qui se laisse photographier.  

Nous voici de nouveau sur le bitume longé de pavillons.  Une ruelle pavée nous ramène au village. 

 

 

 

Et c’est à la terrasse du K’bok où le G2 s’est installé jeudi dernier que nous prenons aussi le pot de l’amitié.  

 

Désolée, Xavier, on ne te voit plus !  C’est que Brigitte et Patrick m’ont prise au mot quand j’ai suggéré que ceux de dos se retournent !

Joël nous annonce que nous avons parcouru 21,7 kms pour une dénivelée de 476m et ajoute que nous avons marché à une vitesse moyenne de 4,3km/h en décomptant les arrêts. 

Nous le remercions chaleureusement pour cette superbe journée, merci aussi à Patrick notre fidèle serre-file et à Alain, Brigitte et Dominique pour les photos.

La semaine prochaine, jeudi 21 Février :

Départ: 8H00 Jean Bo N° 898-1 Autour de La Bouverie 

Moyen  * * L : 18,5 km Dh : 240 m

Pistes et sentiers sans difficulté dans les forêts de La Colle du Rouet et de Raphèle. Découverte des vallons du Raphaël, du Blavet et des quartiers de La Bouverie.

 

 

 

 

 

 

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2019-02-14-Testanier-Freye-Avelan-504-3

15 Février 2019 , Rédigé par Jean-Marie

Col du Testanier-Freye-Avelan-G2-504-3

 

A nouveau dans l'Esterel, dans un secteur très connu entre les Adrets et le lac de l'Avelan, où Patrice va conduire un groupe  G2 de 24 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris.

S'il fait un peu frais ce matin sur le parking du Col du Testanier, la journée s'annonce belle et chaude.

 Patrice nous présente sa rando avec carte et profil à l'appui.

 

 

 

Comme si vous y étiez, voir sa présentation sur la vidéo en cliquant sur le lien suivant.

https://drive.google.com/file/d/1vyIIL3g7DMYOyiXr0rzge97O4XK0wGo1/view?usp=sharing

A ce moment sait-t'il, le bougre, qu'il nous réserve une surprise ?

Dommage d'avoir arrêté l'enregistrement à ce moment. Nous avons raté l'intervention de Beps : "Aujourd'hui c'est la Saint Valentin, Patrice on t'aime !"

Après cette déclaration, nous nous dirigeons vers le bas du Mont Vinaigre par le sentier qui longe la route conduisant à la maison forestière du Malpey.

 

Très joli point de vue sur le village des Adrets et tout la-bas, le Mercantour, côté italien, bien enneigé.

 

Nous pénétrons dans une forêt d'eucalyptus qui, à cette période de l'année, ayant perdu leur écorce, nous montrent des troncs tout blancs, qui donnent envie de les caresser.

 

Nous piquons maintenant plein est pour emprunter la fameuse "piste de l'Estarpe du cheval". Qui Connait la signification du nom "Estrape"? J'ai cherché, en vain.

En tout cas, la piste est bien agréable, large et sans caillou, elle permet au groupe de progresser tout en papotant. Seul petit défaut, elle est à l'ombre du Mont Vinaigre et il y fait un peu frais.

 

 En tête, deux octos, les "galopeurs" du G2.

 

Au passage, Patrice nous fait découvrir le lac de l'Avelan, pas très facile à distinguer dans la végétation qui l'entoure.

 

Nous quittons la piste pour traverser la N7 au niveau du Col du Logis de Paris et emprunter la piste de Font Freye.

Cette partie de l'Esterel ressemble plutôt au massif des Maures avec toutes ces collines et vallons couverts de végétation : où sont les rochers rouges !

En tout cas, on ne peut pas rater le mont Vinaigre.

Arrêt pour "la pause banane", au soleil et quel soleil, mes amis et quel ciel bleu !

Nous repartons et  Jean-Marie montrera à Michel, un petit sentier très pentu en face de nous en lui expliquant que c'est un raccourci qui évite la grande boucle que nous allons faire en précisant qu'il est très pierreux et très désagréable.

A la cote 262, Patrice arrête le groupe: " la grande boucle est plate et sur une grande piste, nous allons couper par ici, nous dit-il" en montrant le fameux sentier pentu. Ah, cette petite phrase...

"L'animateur a la possibilité de modifier son parcours au cours de la randonnée"

Effectivement, le sentier est très pentu et très mauvais.

Bravo Yvette, tu souris, c'est bon signe !

Ouf, ça  y est Annette, tu es arrivée !

Il y en a qui s'éclatent dans les montées !

Comparaison des cartes, un coup d'œil au nouveau profil. A comparer avec l'initial (voir plus haut).Cette petite partie en marron, au milieu est à plus de 15 % et c'est donc le supplément de dénivelée offert par Patrice, 10% de plus sur la dénivelée totale.

Nous commençons à descendre et c'est dans la première épingle à cheveux que Patrice nous arrête pour le pique-nique. Le groupe s'installe sur les rochers et il est très difficile de faire une photo d'ensemble tant les participants sont disséminés.

En tout cas, les rochers n'empêchent pas la sieste.

La vue est assez étendue: à l'est le Mont Vinaigre, au sud-ouest les étangs de Villepey et les Maures, à l'ouest le rocher de Roquebrune, au nord-est le pic de la Gardiette. Et bien sur, l'autoroute à environ 1 km à vol d'oiseaux et encore très bruyant. Mais tous les lointains sont très brumeux.

Nous sommes dans une zone qui a brûlé comme l'attestent l'absence d'arbres et tous ces squelettes d'arbousiers.

Après une heure quinze d'arrêt nous repartons. La chasse botanique est très réduite, un seul petit pied d'euphorbe nous offre quelques fleurs.

A la deuxième épingle, photo de groupe.

Nous retrouvons la grande piste un peu plus bas et très vite nous apercevons le lac de l'Avelan.

Il est très marron, coloré par la terre qui a été apportée par tous les ruisseaux qui l'alimentent. Il est aussi très bas, environ 0.8 m en dessous du déversoir.

Nous allons en faire presque le tour (les 2/3 environ). Quelques canards vont se manifester à notre passage.

Nous avions pu constater que la plupart des ruisseaux qui l'alimentent sont à sec sauf le principal où un filet d'eau coule sur le gué.

Patrice nous fait ensuite un topo sur la Prêle des champs, plante qui abonde au bord du lac mais invisible à cette saison.

"La prêle contient jusqu'à 70 % de silice sous forme soluble. Elle contient aussi du chlorure de potassium et d'aluminium, de la vitamine C, des tanins, des saponines (équisétonine et équisétogénine), de l'oxyde de fer, des traces d'alcaloïdes (nicotine, palustrine), des flavonoïdes, du manganèse, du potassium, du soufre, du magnésium et une thiaminase.

 

Les tiges stériles ont été utilisées en jus, poudre, décoction, SIPF ou teinture mère.De par sa richesse en éléments minéraux surtout en silice , mais aussi en potassium, et en calcium, elle a un effet reminéralisant et diurétique. Le manuel d'herboristerie, étudié pour l'examen national jusqu'en 1942 la prescrivait pour ses minéraux afin de soigner la peau, les tissus conjonctifs en cas de fragilité des cartilages, des tendons et des os et dans l'acné. Sa galénique SIPF est préconisée pour renforcer les os et les phanères.

La consommation de silice sous forme végétale est importante pour l'organisme humain car c'est un facteur limitant la perte de densité osseuse.

 

La Prêle des champs a été responsable d'empoisonnement de bétail, notamment de chevaux. Elle contient en effet de la thiaminase, toxique car elle détruit la thiamine ou vitamine B11.

Les jeunes pousses de prêle sont consommées en salade comme des asperges, à titre d'aliment comme à titre de nutriment.

Elle donne un colorant jaune

Elle possède des propriétés fongicides : le purin de prêle (décoction) pulvérisé sur le feuillage d'autres plantes est un traitement préventif contre les maladies cryptogamiques sans doute par renforcement des défenses de la plante grâce à la silice.En raison de sa forte teneur en silice (10 %), elle était autrefois utilisée pour décaper, nettoyer ou même polir le laiton, le cuivre et les métaux précieux1. « La prêle est une espèce de petit jonc à polir dont se servent les ébénistes pour polir leurs ouvrages, et qui se vend communément chez les épiciers et chez les luthiers".

cf: https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%AAle_des_champs

Il ne nous reste plus qu'a quitter le bord du lac pour retrouver le parking soit environ 140m de dénivelée sur environ 1.1 km.

Le sentier n'est pas très bon par endroit et tout le monde est bien content de retrouver les voitures.

Le pot de l'amitié sera pris aux Adrets.

Merci Patrice, c'était une belle randonnée, personne ne t'en voudra pour cette modification du parcours, un peu sportive.

 

Merci aux photographes, Nelli, Nicole B et Jean-Marie.

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2019-02-07-588-1 LA FORET DE PALAYSON - L'ENDRE- G1

8 Février 2019 , Rédigé par Brigitte

2019-02-07-588-1 La Forêt de Palayson - L'Endre- G1

 

Il ne fait pas très chaud, le ciel est un peu voilé mais il ne pleut pas!!!

21 randonneurs se retrouvent autour de notre animateur du jour, Jean Ma, qui nous conduira dans le canton de Palayson pour une randonnée de 18,7 km avec une dénivelée de 290m.

Il nous présente sa randonnée :

Randonnée en boucle sur des bons chemins et pistes dans la forêt de la Colle du Rouet, le long de l'Endre jusqu'au "Trou" de Gournié. Une petite grimpette et descente par une longue piste vers nos voitures.

Les bonnets et les gants enfilés, le serre file désigné -Patrick- pour ne pas changer...Il le fait si bien!!!

Nous entamons la randonnée d'un bon pas, il faut se réchauffer.

Nous démarrons sur la piste de Palayson pour obliquer très vite à gauche

sur la piste de la Rasade, avec sur notre gauche le Rocher de Roquebrune

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le chemin se complique un peu, une petite descente dans les cailloux. Il ne faut pas glisser, pas de problème pour le G1 …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après cette mise en jambe, une photo de groupe au Portail du Rouet avec en arrière plan "notre" rocher … vous remarquerez que nous n'avons toujours pas quitté les gants et les bonnets, il n'est que 9h30.

Après la pose banane, direction le Pont de l'Endre, reprenons notre "Barda" pour découvrir la suite avec le soleil qui commence à pointer.

Nous longeons l'Endre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous dirigeons vers le pont de l'Endre, que nous laisserons sur la gauche pour rentrer dans la forêt Communale du Muy .

Sur la piste des Pradineaux, nous ferons une halte pour un "effeuillage" il est 10h50 et le soleil chauffe au travers des nuages.

Un des sites annoncé par notre animateur, le trou de Gournié s'offre à nos yeux, magnifique toute cette eau qui descend en cascade. Les photographes se régalent, difficile de choisir…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En piste pour une photo de groupe, le cadre est tellement beau

Mais Monique L, où est ton mari? Nous l'avons trouvé!!! Enfin nous devinons...

Encore une autre prise par notre professionnel André

Une petite leçon de géologie avec l'aide de Claude : la photo qui suit montre l'érosion en cuvette de la rive gauche sous l'action du courant

La petite montée annoncée par Jean Ma est sous nos pieds. Très agréable, nous contemplons sur notre gauche les gorges de l'Endre qui rejoignent les gorges de Pennafort 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et apercevons au loin le domaine du Jas d'Esclans 

Et notre ami Xavier nous parle du parachutage des Américains dans cette région, en effet

"La dernière page notable d'histoire remonte au 15 Aout 1944, lors des opérations du débarquement de Provence. Le parachutage des troupes aéroportées s'effectue au hameau du Mitan et fait de la Motte le 1er village libéré de Provence. Le mémorial original est érigé au Hameau du Mitan"

Nous atteignons le passage du Pas des Vaches, certains ont essayé d'influencer Jean Ma à faire le Pic Rébéquier (non prévu), mais notre animateur a respecté le programme en descendant vers l'Endre .

Il est midi, chacun trouve sa place en groupe ou en couple!!!! voir même en indi...

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir pris le café et la petite "rincette", il nous reste 8kms à faire. Nous démarrons sur la piste de Règue Nord, plein Est dans la forêt Domaniale de la Colle du Rouët.

La piste est large, pas de difficultés majeures, le temps est clément. Nous descendons à un bon rythme mais prenons le temps de nous arrêter pour les photos.

Pins parasols
Castel Diaou en arrière plan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passage dans le vallon des Goubières

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous dirigeons vers les lacs de l'Endre en nous arrêtant devant les mares temporaires méditerranéennes 

pour continuer sur la piste des Corbières jusqu'à la D47 et reprendre la piste de Palayson pour finir notre boucle.

Il est 15h, nous regagnons nos voitures pour aller prendre le pot de l'Amitié au Public House à Fréjus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand merci à Jean Ma pour cette randonnée très agréable

Merci également aux photographes : Claude, Alain, Patrick et Brigitte R.

La semaine prochaine : Jeudi 14 Février 2019

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Les Lacs de la Forêt Royale-G2-07/02/2019

7 Février 2019 , Rédigé par Jean-Marie

Les lacs de la Forêt Royale- G2-554-3

 

 

 

Aujourd'hui, une rando inédite proposée par Anne-Marie dont c'est la deuxième expérience G2. Comme elle l'explique aux 23 marcheuses et marcheurs qui l'ont rejointe sur le parking de la Mairie de St Paul en Forêt, c'est une rando facile, 11.9 km et 194 m de dénivelée. Elle nous met en garde sur le début de la rando dans la grande descente qui nous permettra de rejoindre la lac du Rioutard : la pente est raide et le chemin est en mauvais état. Ensuite nous circulerons sur de bonnes pistes.

Notre serre-file sera Bernard.

 

 

 

 

La météo est mitigée, pas de pluie en vue, ciel légèrement voilé. La t° est de 8 °.

 

 

Très vite nous arrivons à l'amorce de la fameuse descente non sans avoir évité quelques plaques de glace.

 

Le début est assez classique, mais très vite la pente s'accentue et il vaut mieux regarder ses pieds, n'est-ce pas Marinette.  

Mais Anne-Marie n'avait pas prévu la boue, nous recommençons à patauger comme dans les trois dernières randos. Le sentier se creuse de plus en plus et il faut choisir, marcher au fond du fossé ou faire de l'équilibre sur les bords glissants.

 

 

 

 

Et pourtant, à ce petit jeu tout le monde arrive à passer sans chute. Mais dans quel état sont les bas de pantalons…

 

 

 

 

Nous traversons une forêt de petits chênes couverts de lichens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le circuit botanique commence à peu près à ce niveau.

 

 

 

Les panneaux ont été réalisés par les enfants des écoles de St.Paul en Forêt comme celui-ci qui évoque un puits à noria dont il ne reste que quelques ruines.

Enfin nous arrivons au lac du Rioutard dont nous allons suivre les berges sur les trois quarts sud.

Tête de bassin de la rivière Endre, le lac du Rioutard est situé au milieu de forêts de pins et chênes lièges, en contrebas à environ -50 mètres d'altitude.
Mis en eau en 1974, ce lac a pour rôle principal d'être une réserve d'eau pour la défense de la forêt contre les incendies, mais il est aussi très apprécié des promeneurs (sentier botanique balisé : environ 1h) et des pêcheurs car il abrite black-bass, carpes, brèmes, carpes, brochets, tanches et écrevisses. Sa superficie est de 4.5 ha

 

La baignade est interdite de même que toutes les embarcations, seule la pêche est autorisée.

cf: https://www.cybevasion.fr/tourisme-lac-du-rioutard-saint-paul-en-foret-l12204.html  

La mousse a remplacé le lichen.

La rive opposée, côté nord est bordée de roseaux et de superbes pins.

 Quels beaux reflets !

Notre sentier passe très près du bord de l'eau parmi les chênes dont les racines apparentes constituent un ensemble de pièges qui nous obligent à rester très vigilants.

Quelques passages escarpés viennent compliquer l'exercice.

Mais ceci ne nous empêche pas d'admirer le lac.

Tiens nous avons fait partir deux canards.

Le groupe est assez étalé vu la difficulté du terrain.

Des lignes blanches qui s'entrecroisent à la surface nous interrogent

jusqu'à ce l'un de nous lève les yeux au ciel pour découvrir des traces d'avions de ligne qui se reflètent dans l'eau très colorée du lac.

Le barrage est en vue, nous le rejoignons rapidement et après avoir traversé le déversoir, le groupe se reconstitue pour la" Pause Banane"

Nous repartons en montée pour rejoindre une petite route que nous allons emprunter sur 1 km environ au milieu de très grandes propriétés. Un petit terrain est à vendre, 7500 m2 !

Nous reprenons une large piste en terre et découverte de la première Héllébore. C'est généralement la première fleur rencontrée à ce stade de l'hiver.

Nous longeons un petit ruisseau très actif qui va se jeter dans l'Endre

que nous traverserons sur un gué aménagé pour rejoindre notre coin-pique-nique situé à 200 m de là. Nos amis du G1 sont aussi au bord de l'Endre mais plus en aval.

Installation pour notre restauration, il est 12 h30, malgré le retard pris autour du lac du Rioutard,nous sommes dans les temps.

Quelques petits rayons de soleil et le retour du Stanislas (recette de Guy) nous comblent de joie !

Photo classique, bien sûr vous l'avez reconnu. Mais il ne dort que d'un œil et réagira quand on parlera de chocolat.

Anne-Marie propose pour les volontaires de pousser jusqu'au lac de Meault, 20 minutes AR. Deux randonneuses "gardiennes des sacs" resteront sur place.

Jean-Marie donne quelques informations sur ce lac qu'ils ont découvert avec Yvette en 2003. A l'époque c'était un petit lac très calme, dans la forêt, dont on faisait facilement le tour. Quelques années plus tard, le lac fut vidé complètement et resta longtemps dans cet état. Puis un projet de développement touristique et le besoin d'une réserve d'eau pour l'incendie vit le jour et un chantier très important fut ouvert. Les grandes pistes que nous venons d'emprunter ont été tracées à cette occasion pour le passage des gros engins de chantier. Lorsque en janvier 2016  Jean Ma conduisit une rando dans la Forêt Royale nous pûmes en constater l'importance comme le montre la photo d'archives ci dessous.

Le barrage avait été consolidé, une immense tour de pompage de 30 m de haut érigée au plus profond du lac, le déversoir   complètement repris et grâce aux nouvelles pistes tracées pour la remise en état, l'accès au lac devint très facile avec des points de vue formidables. L'inauguration était prévue pour 2018 mais quelles semaines avant la date prévue la rupture d'une grosse canalisation conduisit à la vidange d'une partie du lac. Ci-dessous l'adresse d'une vidéo sur le lac réaménagé (6 minutes)

https://www.youtube.com/watch?v=MGXcN87SWws

 

A notre grande surprise le lac a repris son niveau normal et de cette extrémité du bras  on peut voir  la tour et sa passerelle. Une fine couche de glace recouvre sa surface

Ceci méritait bien une photo de groupe.

Nous allons retrouver nos "gardeuses de sacs" et avec elles nous referons la photo officielle de cette rando.

Sacs à nouveau sur le dos nous longeons l'Endre sur une belle piste en direction de la route.

Mais Anne-Marie nous détourne  pour  traverser une zone bien boueuse et un gué.

Jacqueline, juste un  petit saut.

Quant à lui avec ses grandes pattes ce sera plus facile.

Ce petit détour nous conduira à un ancien moulin en ruine, avec un joli

pont au-dessus de l'Endre, un ancien bief à sec et les colonnes qui devaient soutenir une sorte d'aqueduc.

En repartant, nous longeons à nouveau la rivière sur un joli sentier.

 

Retour sur la route où le groupe, bien discipliné, respectera une file indienne impeccable.

Au passage quelques moutons noirs répondront à l'appel de Marie. Quelqu'un dira, "Marie, on sait maintenant quelle était ta vie antérieure" !

Nous quittons la route pour commencer à remonter vers le village. Très joli points de vue sur l'Audibergue, le plateau de Caussols et aussi… quelques descentes de garage très impressionnantes.

Encore une montée très raide et nous débouchons sur notre parking. Il est 15 h 20.

Le pot de l'amitié sera pris sur le parking, dans un  petit kiosque accueillant et ensoleillé, pour la modique somme de 2, 20 € par personne.

Merci Anne-Marie, c'était une très belle rando avec beaucoup de nouveautés à découvrir. Nous t'adoptons définitivement en G2.

Merci à Anne-Marie, Nelli, Nicole et Jean-Marie pour les photos

La semaine prochaine le 14 février

 

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2019-01-31-573-TANNERON LES CRETES-G1

1 Février 2019 , Rédigé par Claude C.

2019-01-31 - 573 - TANNERON LES CRETES - G1

 

Ce jour, Jean Bo nous emmène dans Le Massif du Tanneron, encore appelé le Massif du mimosa. En pleine floraison à cette date, nous profiterons  de ces belles fleurs soleil, en début et en fin de randonnée. Entre temps il nous faudra marcher et, fait assez remarquable, nous commencerons notre randonnée par une longue descente.

Par ce matin un peu frais (0°), nous sommes 28 à prendre le départ devant la statue commémorative de Tanneron, village perché à 400 m environ d’altitude.

Jean Bo a précédemment mené cette randonnée en 2005, 2008, 2012 et 2016. Pour éviter les redites, nous vous invitons donc à lire (ou relire) les blogs correspondant,  pour tout savoir sur le mimosa, de son importation d’Australie à sa culture.

Nous quittons la place de la mairie par le chemin de la Grille.

 

Patrick est notre serre file et vérifiera à plusieurs reprises lors de notre marche que le compte reste bon !

Jean nous fait observer, sur la paroi verticale d’un mur une grosse plaque de Nombril ou Ombilic de Vénus (Umbilicus rupestris).

« c’est une espèce de plantes  succulentes vivaces, parfois aussi appelée carinet, cotylédon, coucoumelle, cymbalion, escudet, gobelet, oreille-d'abbé. Les feuilles vertes, voire les tiges, sont comestibles crues (en dehors de la saison estivale) : très tendres, elles ont un goût de concombre juteux et une texture un peu gélatineuse. Les feuilles plus âgées peuvent être légèrement acidulées …  Elles peuvent être conservées dans du vinaigre à la manière des cornichons ou préparées en salade. »
Quelques randonneuses en feront la cueillette en fin de randonnée pour test culinaire. A suivre donc !

Jean nous arrête pour un premier panorama sur Grasse, surmontée à gauche par le plateau de Caussol  puis encore plus à gauche  Cabri et l’ Audibergue (hors photo). La visibilité n’est pas excellente mais nous devinons au fond les sommets du Mercantour.

Nous empruntons le chemin du Touordam vers la colle d’Embarque et découvrons les premiers mimosas.

 

Jean nous présente le parcours du jour (16 km  avec une dénivelée cumulée d’environ 600 m) et nous annonce une petite variante pour le retour : nous découvrirons  un chemin passant par les cultures de mimosas et éviterons ainsi de repasser dans le vallon des Serres.

 

Le groupe, bien attentif approuve le chef !

Nous repartons, toujours sur la route. Si le G1 ne peut aligner qu’un seul « octo », et non sept comme le G2, le nôtre marche en première ligne et avec quelle aisance !

Au col de la Colle d’Embarque  (335 m) nous bifurquons pour descendre par la piste DCFI du  vallon des Serres, jusqu’au fond du vallon de la Verrerie (150 m).

Nous avons quelques gués à passer puisque nous progressons alternativement entre rive gauche et rive droite de cette petite gorge. Mais cette année il y a peu d’eau et donc aucune difficulté de franchissement.

En levant la tête nous pouvons constater sur le versant opposé les mimosas sauvages.

Nous retrouvons la D38 qui franchit la Verrerie et nous poursuivons dans le vallon de l’Aubarie.

Nous marchons tranquillement en sous-bois : c’est toujours notre pain blanc, puisque les difficultés du jour sont devant nous.

Et oui, il nous faut remonter et le sol rocheux n'est pas le plus agréable.

A mi- grimpette Jean nous arrête pour la pause banane.

Nous reprenons notre montée, la partie la plus raide restant à faire. Le chemin, toujours aussi pierreux, s’est élargi.

Sur la colline opposée nous pouvons observer des plantations d’Eucalyptus.

Pour se diversifier, les mimosistes cultivent l’eucalyptus, également importé d’Australie, non pas pour une destinée pharmaceutique, mais en tant que feuillages d’ornement utilisés par les fleuristes pour la composition des bouquets. « Les Eucalyptus font partie de la famille des Myrtaceae. Différentes variétés sont cultivées : Le cinérea, le parvifolia, le Populus (qui peut se travailler en graines), le guny ou gunii, le nicoli, le baby blue, le puveranta, le Robusta (qui peut être teint en rouge)…. Le principe de récolte des Eucalyptus est très simple, il suffit de raser la plante au sens strict du terme. L’année suivante, nous retrouverons la même qualité de feuilles et surtout la même quantité (en temps normal, sans sécheresse). En effet ce qui est recherché ici ce sont les jeunes feuilles, bleutées et  ovales et non celles allongées et vert luisant qui se développent quand l’arbre vieillit. » 

Annie nous présente un puits, bien profond. Perdu en pleine nature, il est sans doute un vestige d’exploitation agricole ancienne.

Nous retrouvons les mimosas et l’occasion d’une nouvelle pause pour une photo de groupe, avant d’atteindre le hameau des Farinas (470 m).

Nous retrouvons le bitume et passons à côté de belles constructions basses en pierres sèches.

 

 

 

 

 

 

 

 

Une éclaircie nous permet de mieux distinguer le Mercantour enneigé, puis la baie de Cannes et les îles de Lérins.

Nous retrouvons la piste qui va descendre vers une aire de pique-nique (240 m), confortable car équipée de tables, mais pas assez nombreuses pour notre groupe.

En face de nous, la bâtisse de la Verrerie, transformée en gîte.

 « Tanneron était toujours fief de la famille des « Grasse » au XVI ème siècle ….et le massif du Tanneron était à cette époque couvert d'une magnifique pinède. Certains arbres atteignaient 30 m de hauteur et 7 m de circonférence. De ce fait, de nombreuses verreries voient le jour, les forêts alentours contribuant à alimenter leurs fours.Ceux-ci deviennent itinérants suivant les coupes de bois réglementées par la Marine Royale, forte consommatrice de bois de charpente pour ses navires. Tout cela, non sans graves dommages pour ces forêts.Mais, c'est à la fin du XVIIIème siècle, qu'un violent incendie ravage la majeure partie des forêts de Tanneron et que le mimosa, importé d'Australie, commence à recouvrir le massif. »

Respectueux des chemins,  nous ne coupons pas la prairie, mais faisons une petite boucle pour passer de l’autre côté de la bâtisse et découvrir ses deux puits.

Le nouveau chemin de Jean Bo s’élève plein nord en sous-bois.

Puis nous passons le long des exploitations de mimosas et pouvons observer de près ces magnifiques fleurs d’une couleur jaune éclatante et au parfum suave.

« Les fleurs se présentent sous forme de petits pompons jaunes et soyeux disposés en grappes ramifiées. Chaque fleur comprend un  calice constitué de 5 sépales très petits, duveteux. La  corolle est constituée de 5 petits pétales libres de couleur jaune. Ces pièces florales sont rapidement dépassées par de nombreuses étamines qui, s'épanouissant au bout de leur long filet, forment les pompons d'un jaune lumineux »

Puis nous longeons des Eucalyptus, avant de rejoindre le chemin des Carreiros  et  la boutique du mimosiste, la société Vial.

L’exploitant, pèlerin de Compostelle nous accueille, nous présente la culture du mimosa et de l’eucalyptus avant de nous inviter dans sa boutique.

Alain préfère préfère s'entretenir  avec le chien de la maison.

Nous passons aux voitures pour quitter nos chaussures avant de nous désaltérer au café de la place de la mairie, juste avant la pluie.

Nous remercions Jean pour cette randonnée botanique  toujours aussi superbe.

Les photographies sont de Brigitte, Claude C., Nelli, Gilbert et Jean Bo.

La semaine prochaine : Jeudi 7 février 2019

 

G1

Départ : 8h

Jean Ma

588-1 Forêt de Palayson

Moyen**

18,7km

Dh = 290 m

 

Randonnée en boucle dans le canton de Palayson de la forêt de la Colle du Rouet, sur de bons chemins et pistes. Beaucoup de plat, excepté quelques passages raides localisés

 

Parking : petite route vers la maison forestière de Palayson

Coût du trajet A/R : 11 €

 

                 

 

 

 

 

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Les Veyssieres-Malavalettes-G2- 900-31/01/2019

1 Février 2019 , Rédigé par Jean-Marie

Les Veyssieres-Malavalettes-G2-900

 

Aujourd'hui nous sommes dans le "local", à la porte de chez nous, dans cet Esterel dont nous apprécions tant les chemins caillouteux... Jack nous avait invités pour un rendez-vous à l'extrémité de ce quartier nouveau de St Raphaël, les Veyssières.

22 participants pour cette nouvelle aventure que Jack nous présente brièvement : 12.2  km et 355m de dénivelée. Beps sera notre serre-file.

 

La météo nous garantit une journée sans pluie jusqu'à 16 h.

Pile à 9 h nous attaquons tranquillement la piste direction nord. Jack se fera huer pour un petit détour de 25 m à la première bifurcation.

Revue d'effectifs en image.

Nous sommes dans cette zone de maquis bien caractéristique. En face de nous le Mont Vinaigre.

Un premier petit rayon de soleil éclaire le vallon de la Cabre et la piste Castelli.

Après avoir passé le pont de la Cabre,  1ère photo de groupe.

Jack nous annonce que nous allons commencer à monter en direction du carrefour de la Colle Noire. Le sentier est bien défoncé par endroit.

C'est en fin de montée que nous ferons "la pause banane". Nous y serons rejoints par un petit groupe de vététistes qui feront aussi une pause avec nous.. Que de belles machines !

Nous changeons complètement de direction, plein ouest en direction  du Col de l'Essuyadou.

Une suite de petites montées et de petites descentes nous conduit à la Maison forestière de Malavalettes, ou tout du moins ce qu'il en reste. Mais c'est un lieu plein d'histoire comme toutes les maisons forestières.

Les maisons forestières furent un atout majeur dans la renaissance des forêts françaises, plus de 2000 furent construites sur l’ensemble du territoire, en bordure et au centre des massifs, habitées généralement par deux familles, celles du garde forestier responsable d’un secteur et celle d’un cantonnier, tous deux agents des « eaux et forêts » (service d’Etat redéfini en 1966 sous le vocable de l’ONF).   Le garde devait veiller à la progression des plantations, surveiller bucheronnage et braconnage, superviser les travaux d’aménagement dont son équipier et voisin le cantonnier était chargé.  

 Dans l’Estérel, sous l’impulsion de l’inspecteur Auguste Muterse et de ses successeurs, 23 retenues d’eau furent aménagées, 400 km de pistes, chemins et sentes furent tracés et entretenus et le massif se couvrit de la végétation que nous lui connaissons aujourd’hui.  

 D’après le témoignage de la petite fille d’Auguste Muterse qui partagea ses jeux sur le chemin de l’école avec les enfants des agents forestiers occupant les maisons, Il semble que celles-ci étaient encore toutes utilisées dans les années 1930.   

De nos jours seules celles érigées en bordure de massif sont encore occupées par les agents ONF et leur famille : Palayson, la louve, Gratadis, le Dramont et le Trayas. Celle des Trois Termes est louée à un particulier. Celles du Malpey et des Cantonniers accueillent l’été des agents ONF en vacances. Pour le Malpey il existe un projet concret de réhabilitation dans le cadre de la Chartre de l'Esterel. La cantine du Porfait et une partie du Malpey sont louées à des sociétés de chasse. La Duchesse est fermée après avoir été louée de nombreuses années à un particulier. Les Charretiers et Malavalette laissées à l’abandon tombent en ruine. Et Roussiveau, la plus vieille, toujours là, toujours occupée mais par qui ?    

En fait la maison forestière de Roussiveau était construite depuis bien longtemps lorsque les autres apparurent, c’est pourquoi elle ne leur ressemble pas. En effet, depuis plusieurs années déjà existait là une bâtisse appartenant avec  les prairies environnantes au Seigneur d’Agay. Une ferme bergerie  y était installée, d’ailleurs depuis les romains ces terres engraissent moutons et chèvres pour le plus grand plaisir des populations alentour. En 1850, lors du partage domanial et communal un troc avec le Seigneur d’Agay permis à l’Etat de récupérer la bâtisse et ses terres qui faisaient une enclave privée dans la forêt domaniale, en échange le Seigneur d’Agay obtint les deux versants du Rastel éponyme. La ferme réaménagée devint la première maison forestière du massif de l’Estérel. Aujourd’hui elle est louée à une bergère, les moutons sont donc de retour dans l’Estérel, ils entretiennent naturellement prairies et sous bois selon les directives des agents ONF qui veillent encore et toujours à la destinée de la flore et de la faune de notre massif.

Cf : http://www.nature-passions.com/marcher-papoter-le-resume-a115075318.

Tout cela méritait bien une deuxième photo de groupe.

Par un joli sentier bordé d'eucalyptus, nous rejoignons le Col de l'Essuyadou. 

Au passage nous découvrirons le Bonnet du Capelan si caractéristique ainsi que, tout au loin, la mer, la baie de Fréjus-St Raphaël.

C'est dans cette zone que nous découvrirons les premières globulaires avec ces fleurs d'un bleu intense.

C'est la pleine saison, nous allons en voir de plus en plus.

 De là, une très forte montée jusqu'au carrefour de la Roche Noire. Là encore la piste est sévèrement creusée et nous progressons en file indienne au début. 
Notre doyenne en pleine effort.

 

Et nous arrivons à notre lieu de pique-nique, il est 11 h 45, nous avons bien marché et Jack est en avance sur son timing. Yvette et Jean-Marie se sont installés sur une grosse branche supportée par deux grosses racines. Cinq minutes après leur installation la branche casse et ils se retrouvent par terre. La branche était complètement pourrie…Hélas, pas de photo !

A l'issue du repas, moment historique, photographie des "octos" qui sont au nombre de 7. Ce nombre augmente sans cesse, pourtant ils ne se reproduisent pas ! En fait, il en manque un. Vous le retrouverez dans le G1 à Tanneron.

Avant de reprendre la route Jack fait un petit briefing sur la grande descente que nous allons emprunter. Un ou deux passages sont difficiles et demanderont peut-être une assistance pour certains. Il y veillera personnellement.

Nous rentrons maintenant dans une zone touchée par l'incendie de juillet 2003 qui avait contourné le Bonnet du Capelan. 

Les chênes-lièges ont conservé la couleur noire de la combustion de leur liège qui les a protégés. Les arbousiers sont repartis du pied quant aux bruyères elles ont oublié qu'elles ont été complètement brûlées et elles se sont régénérées.

Très beaux points de vue sur l'intérieur du massif et vers la mer.
 

L'arrière-garde du groupe apparaît dans le virage.

Tout le monde est bien arrivé en bas et nous nous retrouvons sur la grande piste Castelli après avoir traversé la Barban presque à sec. 

Jack modifiera un petit peu son parcours en contournant un des étangs. Ceci nous permettra d'admirer ces superbes eucalyptus.

Encore une montée, la dernière, assez raide et avec quelques gouttes de pluie. Puis nous retrouvons la civilisation et nos voitures. Il est 14 h 45.
Jack a organisé le pot sur place avec cidre, jus d'orange et crêpes dentelles.

​​​​​​​Il était temps de rentrer, la pluie commence avec une heure d'avance.

Merci Jack pour ce pot  et cette belle rando.
 

Merci aux photographes Nicole B et Jean-Marie.

La semaine prochaine jeudi 7 février 2019

 

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