2019-11-28 - 848 - Saint Paul en Forêt-Trestaure les Bois - G2
2019-11-28 - 848 - SAINT-PAUL-EN-FORET - TRESTAURE-LES-BOIS - G2
Nous sommes 39 au départ de cette randonnée en pays de Fayence organisée par Joël. Un noyau de G2 heureux de se retrouver après l'interruption liée aux récentes intempéries et un apport important d'habitués du G1 dissuadés d'affronter les sentiers de l'Estérel ravinés par les fortes précipitations du week-end précédent.

Joël nous annonce le programme : une randonnée facile d'environ 11,7 kms avec un dénivelé de 212 m depuis le charmant village de Saint-Paul-en -Forêt.
Nous cheminerons sur de belles pistes forestières (ancien chemin de Saint-Paul-en-Forêt à Callian) à la découverte des hameaux de les Colles, le Haut Maracabre et Trestaure-les-Bois pour revenir au village de départ et son vieux lavoir.
Comme nous sommes nombreux Joël demande à Jean Masson de l'assister pour l'encadrement de la randonnée. Le départ a lieu depuis le parking de la mairie de Saint-Paul après que Jean-Claude et Patrick aient accepté d'être nos serre-files.

Nous nous engageons sur le chemin de la chapelle, une petite montée constituant la seule difficulté prévue aujourd'hui


Nous nous arrêtons quelques minutes au pied de la charmante chapelle Saint-Joseph. En préparant la randonnée Joël s'est inquiété de savoir si nous aurions la possibilité de la visiter. Il n'a pas eu davantage de succès que lors de la randonnée qu'il avait organisée en 2016 (Trestaure-les-bois 2016-12-22) ; il semble que cette chapelle ne soit ouverte qu'à l'occasion de la procession qui accompagne la fête de la Saint Joseph.

Nous reprenons notre chemin en longeant la Maure du Jas.







Jusqu'à un endroit propice à la pause banane.
Joël profite de cet arrêt pour nous présenter deux nouveaux accompagnateurs, Jean-Marie et Patrick, qui sont félicités comme il se doit pour leur engagement pour notre association.

Nous reprenons notre marche en suivant une belle piste. Par endroit les sentiers ont un peu raviné et nous aurons parfois à contourner quelques flaques mais dans l'ensemble les conditions sont bonnes, le soleil est bien présent et le ciel est bleu.


Peu de temps après notre pause banane nous passons à proximité du Château Grime, à peine visible plus bas, entre les arbres. Selon les informations disponibles sur internet cette bâtisse, et les 42 hectares qui l'accompagnent, aurait été rachetée par un investisseur allemand pour y implanter un important complexe immobilier, projet semble t-il toujours en cours d'étude.

En abordant la partie la plus plate de notre randonnée, le long du GR49, nous devons contourner des flaques d'eau importantes

qui nous contraindront parfois à emprunter le côté de la route pendant quelques dizaines de mètres

Immédiatement après avoir dépassé le Jas des Maures et ses plantations de nouvelles vignes nous apercevons sur notre droite le sommet enneigé de l'Audibergue, situé dans les préalpes de Castellane, qui culmine à 1642 mètres.

La promenade se poursuit en direction du hameau de les Colles, en légère montée


Après Bel Argent, à la hauteur de les Colles, nous obliquons à gauche et entamons une section boisée en direction de Maracabre en laissant sur notre droite une citerne non enterrée destinée à la lutte anti-incendie




avec quelques jolies vues sur notre droite

l'occasion de procéder à la photo de groupe


Nous suivons le chemin de Maracabre et traversons le hameau de Trestaure




Et c'est bientôt l'heure de la pause déjeuner, répartis en plusieurs groupes confortablement installés sur les murets, un moment très convivial, comme il est de tradition en G2


Vers la fin de la pause déjeuner le vent a fraichi, le ciel s'est un peu couvert et c'est avec plaisir que nous reprenons notre marche vers Saint-Paul-en-Forêt en admirant les couleurs d'automne

courte pause au vieux lavoir, l'occasion de nettoyer le matériel

retour au centre de Saint-Paul-en-Forêt

et arrêt pour le traditionnel pot de l'amitié à la terrasse du bar K'bok où l'accueil est sympathique

Merci à Joël pour l'organisation de cette randonnée agréable ainsi qu'à Jean Masson, Jean-Claude et Patrick pour leur participation active.
Merci aussi à Rolande, finalement parvenue indemne à destination malgré une chute spectaculaire dans l'eau qui a échappée aux photographes, et à Jean-Marie pour leurs photos.
Prochaine randonnée G2 le 5 décembre 2019 :
N° 799-3 : Vidauban - domaine d'Astros
Longueur : 11,8 km, dénivelé : 180 m, niveau : facile
Départ du parking le Manoir à Boulouris : 8 h 15
Trajet : 40 km, durée approximative : 50 à 60 mn, coût du voiturage A/R : 24 €
Animateur : Jean-Claude
COTIGNAC - Jeudi 14 Novembre 2019 - G1
COTIGNAC - Jeudi 14 Novembre 2019 - G1

Dommage, Jean Bo nous avait programmé une rando Cotignac - Des Tours et des Remparts, mais la vigilance orange dans le Var oblige l'annulation de la rando. Néanmoins il nous propose une visite de la ville de Cotignac appréciée par les 11 randonneurs présents à son rendez vous près des tours Sarrasines. Par contre ce qui n'est pas annulé, c'est le restaurant à Sillans la Cascade !!!

Quelques mots sur la ville de Cotignac, que nous recommandons pour ceux qui ne connaissent pas :
" Cotignac est une commune du Var, un des joyaux de la Provence Verte. Le village situé à une altitude de 230 m, s'étale au pied d'un rocher de tuf long de 400m et haut de 80m qui abrite des habitations troglodytes et qui est surmonté par 2 tours. Ces abris naturels ne furent utilisés comme habitations (ou au moins comme refuges) à partir des périodes d'invasions maures et hongroises, période où commença le détournement par l'homme de la rivière, la Cassole vers le lieu dit "Les Derrocs" à l'est du village. La rivière s'écoulait en effet en plein milieu du village actuel !.. Jusqu'au siècle dernier, le rocher servit aussi de carrière pour les constructions. Des habitations, destinées à l'économie (moulins) et au stockage de denrées et du bétail, étaient accolées à la roche. Quelques habitants s'installèrent dans des maisons troglodytes"
Une idée pour découvrir la ville de Cotignac : la fête du Coing tous les ans au mois d'Octobre.
Jean Bo, notre guide du jour nous conduit vers la ville en nous demandant de faire attention en descendant les marches un peu humides.


Peter, notre serre file

Nous nous arrêtons devant ce rocher de tuf pour contempler sa beauté à la base et en hauteur avec les habitations troglodytes.


Une première photo de groupe sans la blogueuse. Qu'ils sont beaux encapuchonnés!!!

Nous verrons même une voiture dans son garage! Insolite,non ?

Et celle ci? les habitations troglodytes, incroyable non?; cette muraille de tuf creusée de multiples grottes élaborée durant de longs millénaires par les eaux de la Cassole.

Posons un peu dans les grottes, Jean Bo et Annie se sacrifient !!!


Nous approchons du centre de Cotignac en apercevant le Campanile, daté de 1496. Sa cloche a été classée en 1989, en fer forgé, comme souvent en Provence, afin d' éviter que le mistral la casse.

Que remarquez vous sur cette photo? original, non?

Nous prenons le temps d'arpenter à "petites enjambées", la rue principale de Cotignac avec ses nombreux restaurants avec terrasses. Imaginons les touristes l'été...

ses fontaines et lavoir

ses ruelles avec ses boutiques



L'Intérieur de l'Eglise St Pierre

Ensuite nous nous dirigeons vers le vallon Gai qui nous conduira vers la cascade du Gouffre.
Nous ferons un aller retour pour découvrir cette cascade qui sera prise en photo par 5 photographes, faites votre choix...




Quelle Beauté, nous en prenons plein les yeux avec le désir d'y revenir au printemps, avant qu'il n'y ait peut être plus d'eau...
Revenons sur nos pas et dirigeons nous vers l'église Notre Dame de Grâce en empruntant l'Impasse des Verdares

Quelques mètres de grimpette et nous y sommes


Jean Bo nous propose de prendre un petit encas à l abri avant de prendre le chemin du retour, pour rejoindre nos amis du G2 au restaurant.

Une dernière photo de groupe sur les marches qui mène au Sanctuaire Notre Dame de Grâces

Il est 12h30, nos amis du G2 nous accueillent. 48 membres du Cercle de Boulouris "section randonnée", se retrouvent pour partager ce repas "retrouvailles G1/G2".
Les photos qui suivent n'ont pas besoin de commentaires.



et pour finir notre excellent repas, l'animation de Maurice "son ami Jean Pierre" qui nous fera toujours rire. Merci Maurice.

Un grand merci à Jean Bo qui nous a "concocté" une belle ballade au pied levé, suivi de ce moment convivial au restaurant " Le Grand Chêne ".
Merci également aux photographes : Claude, Joël, Alain, Jean et Brigitte
La semaine prochaine : Jeudi 21 Novembre 2019
Départ 8h : PATRICK - 501-1 Gorges du Blavet par le col du Coucou
Moyen ** 14Kms DH 595m
Parking : Bagnols en Forêt : parking du cimetière Coût du trajet A/R : 14€
2019/11/14 - Sillans la Cascade G2
Sillans la Cascade - jeudi 14 novembre 2019 - G2

Le Var étant en vigilance orange fortes pluies et risque d’inondations et submersion la randonnée prévue initialement est annulée. Qu'allons-nous faire?

Jean propose aux téméraires qui se sont déplacés de faire une petite balade dans le village et autour de celui-ci en attendant l’heure du repas puisque aujourd’hui le restaurant était prévu au cours de la randonnée.

Donc pas de présentation de parcours et de dénivelé par Jean Ma animateur du jour. Après avoir revêtu k-way ou cape nous voilà quittant le parking situé au pied des remparts. Nous sommes 22. Il fait frais et seulement quelques gouttes tombent.

Nous longeons les remparts


et passons devant le Château rénové depuis son acquisition par la commune et dans lequel se trouvent des expositions provisoires, la mairie et l’agence postale. Nous passons de l'autre côté de la Bresque, petite rivière de 34.8 kms qui prend sa source dans le domaine du château de Bresc à Fox-Amphoux et qui après avoir traversé Sillans-la-Cascade, Salernes, Carcès, se jette dans l’Argens à Entrecasteaux.

Nous passons devant l'ancienne gare transformée en école. La voie de Provence, ancienne voie de chemin de fer allant de Mérargues à Nice a été fermée en 1950.

Nous longeons la rivière avant d'emprunter un sentier bien aménagé


qui nous conduit jusqu'au belvédère nous permettant d'admirer la cascade : deux magnifiques chutes de 42 mètres plongeant dans un bassin couleur émeraude. Ce sont les eaux de la Bresque grossies par celles de la belle source du château de Bresc et du vallon de l'Ourc qui se précipitent dans ce petit lac tourbillonnant.


Quel contraste : ciel couvert et luminosité de la cascade. Nous profitons du spectacle pour faire deux photos de groupe afin que tout le monde soit présent.


Nous faisons demi-tour. La montée se fait sans problème.

Nous longeons la rivière avant de la retraverser.

Après avoir marché le long de la route, nous empruntons l'autre rive.Nous nous arrêtons devant l'église St Etienne, église datant du XVIIème siècle et agrandie au XIXème siècle de deux chapelles latérales, au magnifique porche et aux pierres apparentes.


A côté se trouve le cimetière où sont enterrés Gisèle Pascal et Raymond Pellegrin qui ont passé une partie de leur vie à Sillans la Cascade. Une plaque commémorative aux deux acteurs est apposée sur le mur du cimetière.

Qui se rappelle de leur vie et de leur filmographie ?
Gisèle PASCAL (Giselle ou Gisèle Tallone : 1921-2007) fut une comédienne de cinéma qui émergea dans les années 40. Rivale de Danièle Darrieux (à qui elle ressemblait), elle tourna pour le cinéma dans des comédies chantantes, avant de faire parler d’elle pour d’autres raisons : sa liaison avec Yves Montand fut brève, mais celle avec Rainier III de Monaco (qui finit par « lâcher » en raison de ses origines populaires) dura plusieurs années. Elle incarna l’un de ses plus grands rôles en 1952 dans Horizons sans fin, dans lequel elle interpréta l’aviatrice Hélène Boucher. Hélas, ce tournant de carrière fut sans lendemain et elle dut par la suite accepter des rôles plus modestes. Elle devint l’épouse de :
Raymond PELLEGRIN (1925-2007) : interprète de théâtre, de cinéma et de télévision, Raymond Pellegrin débuta sa carrière en 1942 au théâtre, puis de cinéma en 1945. Il se maria une première fois avec Dora Doll, puis avec Gisèle Pascal. Considéré comme plus belle voix du cinéma français, il est surtout connu pour avoir doublé le personnage de Fântomas dans les trois films réalisés par André Hunebelle. Raymond Pellegrin a participé à plus de 120 films en France, aux Etats-Unis et en Italie. A partir des années 70, il tourna de nombreux téléfilms pour la télévision. Il mourut à peine huit mois après son épouse. (Extrait de Landrucimetières)
Après être passé devant de magnifiques oliviers,

puis à côté de 2 énormes chênes au pied desquels se trouve un tapis de glands (quel festin en perspective pour les sangliers),


nous entre-apercevons sous un autre angle la cascade

puis accédons à la Bresque où nous pouvons admirer de nombreux bassins aux magnifiques couleurs.



Nous faisons demi-tour et regagnons nos voitures après avoir été relativement épargnés par la pluie. Quelques averses éparses seulement. Une petite promenade de 5 kms qui nous a permis de nous oxygéner et de profiter de très belles vues.
C’est donc en voiture que nous nous rendons au restaurant « Le Grand Chêne » où nous rejoindrons les marcheurs du G1 qui eux arrivent de Cotignac et ceux qui ont craint la météo pour les agapes, et ce juste à temps avant l’arrivée de la pluie.
Au menu, après l’apéritif nous ont été servis un feuilleté aux st jacques et fruits de mer, une souricette de veau avec ses accompagnements, une assiette de fromages et une farandole de desserts, le tout accompagné de vin rouge et rosé et café.



Repas convivial au chaud alors que dehors des rafales de vent violent soufflent et que des trombes d’eau s’abattent.
Avant d’affronter celles-ci Maurice et son ami Jean-Pierre régalent l’assistance.

Merci aux 2 Jean, Ma et Bo pour cette agréable journée : promenade improvisée et organisation du repas festif.
Les photos sont de Claudette, Jacques et Rolande.
La semaine prochaine : jeudi 21 novembre 2019 – G2
Testanier-Freye-Avelan 504-3 – Moyen * - 11,7 km Dénivelé : 332 m - Animateur : Jean-Claude
Randonnée en boucle au départ du col du Testanier sur sentiers et chemins peu pentus en passant par le lac de l'Avellan
Parking : Col du Testanier -Coût du trajet A/R : 10 €
2019-11-07 – 912 – VENCE-LES BAOUS – G1
2019-11-07 – 912 – VENCE-LES BAOUS – G1
Alain nous propose une randonnée inédite au Cercle de Boulouris-Saint Raphaël. Nous sommes 28 randonneurs au rendez vous du parking public du Plan des Noves, sur la route du Col de Vence.
Le soleil est bien présent, mais les prévisions météo nous le font disparaitre rapidement et prévoient un temps nuageux et de faibles pluies vers 16 heures.
Alain nous présente le parcours d’une quinzaine de kilomètres, avec une dénivelée cumulée d’environ 600 mètres : « nous allons d’abord parcourir le Plan des Noves, avant de nous diriger via le Grand Plan des Noves, vers les Blaquières, zone plus aride culminant à 809 m. Puis nous ferons deux aller-retours, le premier au Baou des Blancs (673 m) au sommet duquel nous déjeunerons et le second au Baou des Noirs (678 m). Nous reviendrons en faisant une boucle par Mangia Pau et le Petit Plan des Noves ».
Patrick est notre habituel serre-file.
La randonnée, commence par une descente en pente douce sur le GR51 dans une forêt de chênes. Le chemin est bien balisé et facile d'accès.
Mais cela ne dure pas et rapidement nous marchons sur des pierres calcaires plus ou moins glissantes. Sur le bord du sentier, nous voyons, de temps à autre les ruines d'un bâtiment ou des murs de pierres sèches.
Peu après une grande bastide, le GR51 rejoint une piste et remonte vers le nord.
La végétation est constituée de quelques chênes et surtout de taillis d'églantiers. Mais cette année Bernard ne fait pas de cueillette.
Après avoir quitté le GR, nous faisons la pause banane.
Nous reprenons notre route vers le Grand Plan des Noves.
«Constitué essentiellement de terrains départementaux acquis en 1987 (828 ha), le Plan des Noves, ancien “grenier” du pays vençois, évoque ce passé agricole par sa toponymie (“Noves” vient du latin “terrae novae” = “terres nouvelles”). Domaine du pastoralisme hivernal, le Plan des Noves a vu quelques champs renaître grâce aux cultures à gibier (blé, sarrasin, sainfoin), donnant ponctuellement au site son visage d’antan, lorsque les cultures de céréales y abondaient. Quelques grandes bastides à l’abandon rappellent d’ailleurs que ces vastes espaces à la terre fertile abritaient jadis une population de paysans sédentaires malgré la cruelle absence de source ou de ruisseau. » (Cf les informations touristiques de la commune de Vence)
Nous suivons le balisage jaune.
Une doline a été close et nous observons d’anciennes cultures en terrasses.
La combe Martine passée, nous continuons notre montée tranquille pour arriver aux Blaquières, point le plus haut de notre randonnée. Nous commençons à découvrir le Baou de Saint Jeannet et nous avons une belle vue sur le Mercantour revêtu de ses premières neiges.
La vue sur la côte, La Marina Baie des Anges et le cap d'Antibes est fantastique.
Et nous pouvons également reconnaître l’Estérel.
Nous marchons sur un lapiez. « On dit aussi lapiaz, lapié, lapiés, ou lapiès et on prononce « lapié » ou « lapia » : la surfaces des roches calcaires ou dolomitiques est comme déchiquetée, dentelée, avec des trous, des cannelures, des rainures ou des rigoles, des aspérités parfois coupantes, des crevasses plus ou moins profondes… cet aspect morphologique superficiel du karst est lié à la dissolution de la roche ».
La balise 124 nous indique la direction des deux baous que nous allons escalader ce jour, à gauche, celui des Noirs et à droite, celui des Blancs.
« Un baou ou bau est une colline, une falaise ou un escarpement qui possède souvent un sommet plat. Ce terme est principalement utilisé dans le sud de la France ; la graphie « baou » se rencontre plutôt en Provence ; dans le sud-ouest de la France (Hautes-Pyrénées, Languedoc), la graphie « bau » est plus courante… les "baous" jumeaux des Noirs et des Blancs se font écho en rappelant la mémoire des confréries de pénitents qui jouèrent au Moyen Âge un rôle important de secours et d'assistance au-delà de leur vocation spirituelle. »
Nous prenons à droite (au sud), direction le baou des Blancs. Nous passons une zone peu confortable sur des pierres calcaires, en nous mêlant à un groupe de marcheurs croisés plusieurs fois dans la matinée.
Puis le Baou des Blancs apparait peu de temps après, comme un sommet "débonnaire".
La progression redevient facile, jusqu’à l’approche de la croix sommitale.
« Ce rocher culmine à 673m d’altitude. L’homme du néolithique occupait déjà la place, on a retrouvé des traces dans les grottes. Le sommet est devenu un oppidum dès l’âge du Bronze de 1350 avant JC jusque vers 750 avant JC. C’était là sans doute la capitale du peuple ligure des Nerusii avant la fondation de Vintium (Vence). Au Moyen Age, le site devient le Castrum Saint Laurent, une place fortifiée dont on peut découvrir encore aujourd’hui les nombreuses ruines, les murs d’enceintes avec ses tours semi-circulaires. Cette bastide servira de refuge lors des invasions entre le VIéme et le Xéme siècle. Pendant les guerres de religion, le castrum sert de camps retranché pour les protestants. Sa démolition est ordonnée en 1591 mais sera effective plus tard sous l’administration de Richelieu. »
Nous déjeunons face à des panoramas exceptionnels, en surplombant Vence.
La blogueuse prend une photo de groupe.
Nous redescendons par le même chemin
avant de nous diriger vers le Baou des Noirs, en contournant le vallon de l’Abey.
Depuis le sommet du Baou des Noirs, nous avons une très belle vue, au nord-est, sur le Baou de Saint Jeannet, dominant la commune de Saint Jeannet qui s’étale à son pied. Au deuxième plan, on aperçoit le Baou de la Gaude.
Les quatre baous, des Blancs, des Noirs, de Saint-Jeannet et de la Gaude constituent la limite sud de l’arc de Castellane, formé lors de la surrection des Alpes, au cours de l'ère tertiaire.
Ces baous représentent un certain intérêt géologique : En principe au cours des temps géologiques, les différentes couches se superposent de la plus ancienne (en dessous) à la plus récente (au-dessus). Ici les couches géologiques sont inversées. Le sommet des baous est plus ancien que leur socle. Ces escarpements sont constitués de calcaires du Jurassique (-155 à -145 Ma), assis sur des sédiments gréseux du Miocène (-23 à -53 Ma). Cette anomalie est liée à la formation des Alpes qui a provoqué le soulèvement des roches, avec mise en place de zones de fractures, ce qui explique le retournement et le chevauchement des calcaires sur les grès plus jeunes.

Nous descendons par la même trace que celle montée et repassons par les Blaquières. A la balise 132 nous nous dirigeons à l’ouest vers le plateau de Mangia-Pau (698 m). Nous traversons un paysage assez lunaire.
Jean Ma trébuche sur une pierre et tombe face à terre : lunette cassée et pommette entaillée. Il est soigné par Docteur Peter. Maurice se transforme en Saint Bernard en portant le sac de Jean et en lui apportant régulièrement la gourde réconfortante.
Nous longeons un dolmen.
Il ne faut pas se fier à l'aspect dispersé et désordonnée des pierres. De nombreuses fouilles ont été réalisées dans le secteur et diverses sépultures ont été révélées.

Le chemin longe les ruines d’une énorme bergerie.
Notre boucle étant achevée, nous regagnons le parking par le sentier emprunté à l’aller, mais rendu très glissant par l’humidité ambiante.
Nous nous retrouvons dans la vieille ville de Vence pour notre pot habituel, à l’exception d’Eric et de Jean Ma qui regagnent sans délai Saint Raphael. Nous avons eu de bonnes nouvelles de Jean, qui a quand même eu 9 points de suture. Bonne remise en forme Jean et à bientôt sur les sentiers.
Il nous reste à remercier Alain pour cette très belle randonnée et les photographes du jour, Brigitte, Claude, Jean, Gilbert et Nelly.
La semaine prochaine, pour le G1 :

2019-11-7-927-2 Théoule Le Trayas via col Notre-Dame
2019-11-7-937-2-THEOULE-LE TRAYAS VIA COL NOTRE DAME

Nous sommes 15 au départ de cette randonnée organisée par Louis.
Nous accueillons Michel, nouvellement inscrit et qui participe à sa première randonnée avec le Cercle de Boulouris. Bienvenue à lui.

Nous marcherons de Théoule au Trayas sur une distance prévue de 12,2 kms avec un dénivelé de 390 mètres.


Une originalité : pas de co-voiturage aujourd'hui mais un trajet en train de Boulouris à Théoule. Il fait frais sur le quai de la gare de Boulouris mais le soleil est présent.


Notre TER est à l'heure. Le trajet d'une vingtaine de minutes nous donne l'occasion d'admirer sur notre gauche les sommets familiers de l'Estérel et à droite, par intermittence, de splendides points de vue sur les calanques et les plages.
Dès notre arrivée en gare de Théoule le panorama s'ouvre vers Mandelieu-La-Napoule et la route nous mène au bord de mer en quelques centaines de mètres.


La belle luminosité de ce début de matinée met en valeur les couleurs du port de Théoule et nous offre, depuis le chemin côtier, une belle perspective sur les sommets enneigés du Mercantour.



La promenade André Pradayrol, qui longe la côte, a été aménagée pour mettre en valeur la végétation locale. Elle conduit au parc départemental de la Pointe de l'Aiguille, parcouru par la voie Aurelia, qu'emprunte le chemin de Saint-Jacques de Compostelle en suivant sur cette portion le GR 653A.
Le littoral offre des points de vue spectaculaires. Le parc favorise le développement d' espèces végétales inhabituelles et se prolonge en mer par des fonds très riches favorisant la reproduction des sars, des dorades ainsi que des poissons de roche et des crustacés (voir la liste des parcs départementaux sur le site du département https//www.departement06.fr).


Nous faisons une courte pause devant la table d'orientation, l'occasion de procéder à la traditionnelle photo de groupe.

Nous quittons cette promenade facile et agréable en bord de mer pour amorcer la montée vers Notre Dame d'Afrique, un des objectifs principaux de cette journée.



Une heure trente s'est écoulée depuis notre départ de la gare de Théoule quand nous atteignons le site de Notre Dame d'Afrique.

La statue impressionnante, haute de 12 mètres et d'un poids de 30 tonnes, fait partie du mémorial souhaité par les rapatriés d'Algérie. Elle est la réplique d'une statue d'1,5 mètre existant toujours à Bologhine, dans la région d'Alger.



Pour plus de précisions, se reporter au compte rendu, par Rolande, d'une précédente randonnée qui avait été l"occasion d'une rencontre fortuite avec le sculpteur de l'oeuvre, Fortuné Evangelisti, originaire de Montauroux ("ND d'Afrique et les 3 cols" G2-883-2018-05-15).
Nous profitons de cet arrêt pour faire notre pause banane.
Une piste agréable nous conduit ensuite vers le col de Théoule. Nous passons au dessus de la voie ferrée qui emprunte le tunnel des Saumes, sous nos pieds.

Nous apercevons Miramar sur la gauche et, en face de nous, le Pic de l'Ours.


Nous poursuivons vers le col du Trayas.



Un petit en-cas avant la pause déjeuner : les fruits de l'arbousier, cueillis rouges, sont comestibles crus, mais doivent être consommés avec modération.

Nous poursuivons notre chemin en direction du col Notre Dame. Nous aurons sur notre droite le sommet des Grosses Grues et devant nous le Pic de l'Ours


Au passage, belle vue sur les îles de Lérins et la baie de Cannes.

Une courte pause avant d'attaquer la montée.


Le col Notre Dame est proche. Pause déjeuner. La vue est belle, même si le ciel se couvre.

Une citerne enterrée, il semble qu'elles le soient souvent dans les Alpes Maritimes, nous accueille le temps du repas.

Certains d'entre nous recherchent l'abri du vent un peu en aval.

Nouvelle photo de groupe.

Après avoir rejoint le col Notre Dame nous amorçons une assez longue descente par un chemin étroit et pierreux vers le Trayas.

Quand nous arrivons à la gare du Trayas nous disposons encore de plus d'une heure avant l'arrivée du train qui doit nous ramener à Boulouris. Largement le temps de prendre le traditionnel pot de fin de randonnée au Relais des Calanques.

La terrasse est spacieuse et couverte. Appréciable, car la pluie, qui nous avait épargnés jusque là, commence à tomber.


Avantage supplémentaire, et comme son nom pouvait le donner à penser, le restaurant offre une belle vue sur les calanques, des atouts somme toute au diapason de l'addition.

De quoi conclure agréablement cette belle journée de randonnée. Merci à Louis pour l'avoir organisée et merci à Rolande et à Jean-Marie pour leurs contributions photographiques et leurs conseils.
La pluie nous épargnera encore le temps de rejoindre le train, une nouvelle fois ponctuel, qui nous ramènera en quelques minutes au parking du Manoir.
La semaine prochaine de Novembre, rando-resto.
L
2019-11-09-Information-Nouveaux blogueuses-blogueurs
Bonjour à tous,
J'ai le plaisir de vous annoncer qu'un couple de blogeu(se)r vient de rejoindre notre équipe : Claudette et Jacques. C'est lui qui assurera la publication du blog du G2 du 7 novembre 2019.
Bravo pour leur dévouement et bon courage à nos ami(e)s.
Jean-Marie