Le pas du Confessionnal- 23 avril 2015
Le pas du Confessionnal
Aujourd’hui, Jean-Louis a ressorti une « vieille » rando faite en 2009 sur un tracé de Bruno. Et c’est 19 courageux qui s’apprêtent à affronter ce parcours a la forme tourmentée sur la carte.
Les « petites jambes » avec Camille partiront un peu plus tard sur un parcours réduit. Il fera l’objet d’un autre blog par notre nouvelle rédactrice, Rolande.
A 8 h 50 nous quittons le parking, Jean-Louis nous ayant promis le 1er briefing de présentation dans peu de temps. Il fait beau et la météo nous prévoit du beau temps pour toute la journée.
Nous piquons plein nord sur une large piste avec en toile de fond la Colle du Rouet. Encore beaucoup de polaires car l’absence de montée ne permet pas de s’échauffer.
Arrêt sous un chêne-liège pour écouter Jean-Louis.
« Nous sommes là, sur la carte, et nous allons passer sous le rocher du Rebéquier puis on remontera le long de la falaise.
On fera le tour du Rocher de la Fille d’Isnard, on repassera au Pas du Confessionnal puis on descendra le long de l’Endre avant de faire une petite boucle qui nous ramènera au parking. Vous m’avez demandé si on verra la Fille d’Isnard, hélas non, c’est une légende que je vous conterai lorsque nous serons sur place.
La rando fait 18 km et 500 m de dénivelée. Il y a deux petites descentes un peu embêtantes, mais pas dangereuses et un peu de rochers.
Le parcours est très fleuri et par endroit on dirait qu’un jardinier est passé par là pour disposer les cistes, les lavandes des maures et les euphorbes hérissons.
C’est Patrice qui sera notre serre-file. »
Photo de groupe et c’est parti tout droit vers la stèle du chasseur tué dans une battue en 1987.
Au passage nous avons découvert deux petites orchidées, la Sérapia Lingua assez commune et que nous reverrons au cours de la rando et une délicieuse Cephalanthera longifolia blanche que notre ami Guy identifiera.
A partir de la stèle, nous piquons plein ouest sur une large piste.
Pour une courte durée car nous allons abandonner ce confortable chemin pour un mauvais sentier Nord-Ouest, très raviné.
Et la, un peu cachée au bord du chemin cette plante étrange inconnue de tous qui sera identifiée ultérieurement comme une Aristolochia pistolochia. Une rencontre assez extraordinaire.
Autre rareté, deux jolies tulipes sauvages.
Bon, la botanique c’est bien mais maintenant, il faut prendre un peu de forces pour attaquer la partie rocheuse et Jean-Louis nous offre une « pause banane » face à la plaine de l’Argens fermée par la montagne de Roquebrune et les Maures, quel paysage !
Tout de suite nous entrons dans le domaine de la rhyolithe en direction du Pic du Rébéquier, petit sommet entre deux falaises, une donnant sur la Colle de Rouet, l’autre sur la vallée de l’Endre.
Tous les marcheurs et marcheuse sont enthousiasmés par ce passage si caractéristique de notre région.
Et nous atteignons le sommet avec beaucoup de plaisir.
La descente sur le Pas de Rainaude est un peu plus compliquée, comme nous avait prévenu Jean-Louis,
heureusement elle n’est pas trop longue et après un arrêt
devant un panneau sur la flore locale, nous atteignons le fameux Pas du Confessionnal.
Là, Jean-Louis nous indique que nous allons faire le tour du Rocher de la Fille d’Isnard et nous empruntons une large piste en forte descente, très caillouteuse et ça roule sous les pieds…
Nous remontons au nord, la piste n’est pas mauvaise mais sans grand intérêt. Le voici le rocher de la célèbre fille dont Jean-Louis nous a promis la légende mais il faudra patienter jusqu’au pique-nique pour qu’il nous en dévoile…la légende.
Passage à la Fontaine des chasseurs que nous connaissons bien dans le cadre d’autres randonnées. Nous y avons même pique-niqué.
C’est le point haut de la rando à 400m. Il faut maintenant redescendre et comme il est midi, Jean-Louis nous arrête à la lisière d’une grande forêt de jeunes pins maritimes pour le pique-nique. Mais avant de s’installer il va nous parler de la Fille d’Isnard.
« Il y avait autrefois, un riche propriétaire qui habitait entre Callas et Bargemon avec sa femme Rainaude. C’était un peu un chaud lapin.
Il se mit à faire de la politique et devint député. Il allait voir les bonnes et les servantes mais cela ne lui suffisait plus.
Un de ses copains lui dit qu’il y avait dans le coin, près d’un rocher, une fille magnifique qui était très « accueillante ». Il la rencontra, une fois, deux fois, puis très régulièrement en faisant attention de ne pas alerter sa femme.
Mais un jour, au lieu dit maintenant Pas de Rainaude, où nous sommes passés, il tomba sur elle se promenant dans le coin. Elle ne se fâcha pas, trop contente de ne plus subir les assauts sexuels de son mari qui la faisait tomber enceinte systématiquement. Elle lui demanda par contre d’aller se confesser à chaque fois en se faisant accompagner de son abbé, d’où le Pas du confessionnal. Les femmes de cette époque choisissaient souvent ce moyen de contraception »
Ndlr : c’est dramatique de penser que désormais, ceux qui chercheront la légende de la fille d’Isnard sur Internet tomberont sur cette version…
Pique-nique mi-ombre, mi-soleil, au choix, avec vin d’orange (Jean-Louis) et rosé + Comté (Josette).
On repart, direction la vallée de l’Endre.
Très longue descente avec des vues magnifiques sur les falaises des gorges avec en arrière-plan le Domaine d’Esclans où, il y a quelques années nous y avions fait une dégustation de rosé lors d’une rando.
Quittant la piste nous descendons de la falaise vers le barrage.
Le niveau de la rivière est assez bas ce qui permet à Alain et Jean Bo de traverser en marchand sur l’eau semble t-il !
Découverte de ce coin superbe pour la plupart des participants. Pourtant, il est facilement accessible à partir d’un parking très proche et beaucoup se proposent d’y revenir.
Un bain de pied traditionnel pour Brigitte qui essaie systématiquement toutes les rivières que nous rencontrons !!!
En repartant qui rencontrons-nous sur le bord du chemin, Marinette et Nicole Bo attendant le retour du groupe des Petites Jambes ?
La grande piste longe la vallée de l’Endre aux couleurs très tendre en ce début de printemps. Ce joli pic-vert nous a bien intrigué par son immobilité. En
fait, il était en tôle peinte. Les électriciens sont fes petits farceurs.
Nous l’abandonnons pour replonger vers la Colle du Rouet, retrouvant notre trace de ce matin avec ce mélange de fleurs dont Jean-louis nous avait parlé ce matin. Mais où est donc ce génial jardinier ?
Une petite échappée sur la gauche de la piste nous conduit au petit lac sans nom que nous allons toujours visiter quand nous sommes par ici.
Une de ses extrémités est envahie par un végétation flottante bizarre.
Gérard a préparé quelques fleurs pour Nicole Br. Quel bouquet, veinarde !!!
Retour sur la grande piste et arrivée près de nos voitures alors que le groupe de Camille quitte le parking. Nous le retrouverons au café de la Bouverie où nous allons prendre le pot de l’amitié.
Merci Jean-Louis pour cette belle rando menée de main de maître.
Les photos étaient de Gérard et Jean-Marie. Merci.
La semaine prochaine Jeudi 30/04 à 7H30 : PIGNANS. Notre-Dame. des Anges .
L : 21Km 000. Dh : 600m. Moyen alto. Joël.
Suivons la trace des pèlerins sur le chemin des quatorze oratoires, au cœur du massif des Maures.
Repas et boisson tirés du sac.
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction AIX-MARSEILLE puis A57 direction Toulon.
Sortir au Cannet des Maures ( sortie N° 13 ).
Suivre R N 7 jusqu’au LUC. Tourner à gauche D 97 direction GONFARON et PIGNANS.
Traverser le village et stationner sur le PARKING de la GARE.
Coût du trajet A. R. : 124 Kms x 0 € 25 = 31 € + 9 € = 40 Euros
Joël : 06.23.07.11.99
Le Pas du Confessionnal (petites jambes) - 23 Avril 2015
Le Pas du Confessionnal - groupe 2
Camille emmène aujourd’hui dans son sillage 18 paires de « petites jambes » pour le circuit initial n°2 à destination du Pas du Confessionnal que nous apercevrons en temps voulu en levant les yeux.
Le groupe s’engage sur la belle piste plate et sablonneuse des Corbières où une première photo de groupe est faite par Claude,
Puis sur celle des Pins-Pignons
Camille a décidé de faire la rando à contre-sens. Nous démarrons donc par ce qui devait être notre chemin de retour.
Alors que Camille nous explique que nous sommes sur le passage du gazoduc
nous découvrons à droite du chemin un cairn mégalithique à proximité duquel se trouve un tipi.
L’ensemble des indiens s’y retrouvent pour une nouvelle photo de groupe.
Le chemin plus étroit commence à monter un petit peu
En cours de montée, Jacqueline regardant les fleurs a fait une petite chute sans conséquence. Les petites plaies seront soignées lors de la pause banane
En cette période faste à la floraison nous pouvons admirer de nombreuses fleurs, lavande, cistes, orchidées…
Et voilà qu’apparaît un massif de fleurs dont personne ne connaît le nom. Il s'agit en fait d'un lupin à feuilles étroites.
Chemin allant, en passant à proximité d’une borne, Camille nous indique qu’il s’agit de la borne domaniale n°11, et que nous allons passer la borne 12 puis la 13 et nous montre les 14 et 15 à flanc de montagne face à nous et la 16 se trouvant au sommet non loin du « Pas du Confessionnal ».
A la croisée des chemins est érigée une stèle en hommage à un chasseur tué sur place lors d’une battue aux sangliers au pied du massif
Nous bifurquons à gauche
pour regagner les berges de l’Endre par la piste de La Regue-Nord
Le groupe s’installe qui sur un rocher, qui sur un tronc d’arbre ou dans l’herbe pour la pause déjeuner qui commence par un petit punch tropical et se termine par chocolats et gâteaux offerts par les uns et les autres.
Après celui-ci « quartier libre » d’une heure est donné par Camille. Certains se reposeront, d’autres comme à leur habitude joueront aux cartes quand quelques-uns bien que le ventre plein décideront de faire quelques centaines de mètres pour aller au pied du barrage et admirer la ruine d’un ancien moulin.
Il est temps de repartir. A droite du chemin nous pouvons voir de nombreuses ruches. Camille nous explique que ce sont des « ruches nouvelle génération ». L’orifice d’entrée pour les abeilles est très petit ce qui empêche les frelons de pénétrer et de détruire la ruche. Nicole et Marinette fatiguées ont abandonné le groupe et tranquillement ont regagné par la route un parking non loin de celui où nous étions stationnés.
Nous croisons en cours de chemin la piste du Val Regue.
Il fait chaud et soif aussi une nouvelle petite halte est nécessaire à l’ombre pour se désaltérer (arrêt 10 minutes dira Camille)
Et nous voilà repartis pour la dernière partie de la randonnée. Nous sommes de nouveau au pied du « Pas du confessionnal »
Puis passons à proximité d’un gué
avant d’entre-apercevoir à notre gauche un lac. Un léger détour et nous le longeons. Et voilà une 3è photo de groupe pour aujourd’hui
Après avoir marché tranquillement environ 11 kms, comme à l’accoutumée nous allons prendre le « pot de l’amitié » à La Bouverie. A peine installés voici qu’arrivent les « grands marcheurs » conduits par Jean-Louis
Merci Camille pour cette nouvelle belle randonnée.
Les photos sont de Claude et Rolande et le blog a été réalisé par Rolande novice en la matière. Veuillez donc excuser les imperfections. Fera mieux la prochaine fois.
.
Le Pic du Cap Roux : 16 avril 2015
Le Pic du Cap Roux
Aujourd’hui, Jean M nous propose une randonnée à deux pas de chez nous, dans l’Estérel. Nous allons gravir un sommet prestigieux, qui domine la mer : Le Pic du Cap Roux.
De son côté Camille conduira un groupe à partir du col de Belle Barbe.
Nous voici stationnés en bord de mer, juste en dessous de la gare du Trayas.
Jean compte ses troupes : nous sommes 23. Puis il nomme le serre-file : ce sera André. Qui procède aussitôt à un nouveau comptage. Oui, nous sommes bien 23.
Puis Jean nous présente la rando : « C’est un parcours de 12,5 km et 680 m de dénivelé.
Nous allons grimper au Pic du Cap Roux, puis nous descendrons à la Sainte Baume. En option, nous pourrons monter à la grotte de l’ermite. Et nous reviendrons par le col des Lentisques. On part de l’altitude de 20 m et on montera jusqu’à 454 m ».
Nous franchissons la ligne de chemin de fer. Puis nous la suivons sur une piste qui s’élève progressivement au-dessus de la mer.
Le temps est bien gris ce matin. Dommage, les photos ne seront pas à la hauteur des paysages splendides.
Au dessus de nos têtes, la silhouette d’un sommet se dresse sur fond de nuages : c’est le Pic d’Aurelle.
Nous poursuivons notre grimpette à un rythme modéré.
Il est à peine 10 heures lorsque nous nous arrêtons pour la pause banane.
Apparemment le temps gris et brumeux n’atteint pas le moral des randonneuses.
« On a fait près de 4 km » nous dit Jean M.
« On était dans le rouge, on va passer dans le marron ». En référence au profil en couleurs de Jean-Marie.
Nous reprenons notre route. Jean surveille ses troupes. Tout le monde suit ? Oui, pas de problèmes.
Nous abordons à présent une zone de pierriers.
Le paysage est magnifique, mais cela manque un peu de lumière. Dommage !
De toute façon il est préférable de regarder ses pieds.
Est-ce une impression ? On dirait que le ciel se dégage … un peu.
Nous progressons parmi les fleurs de bruyères ou de cistes.
Ici se dresse un très joli bouquet d’asphodèles.
Les paysages sont magnifiques. Derrière nous on aperçoit le Pic de l’Ours.
Grâce à un rayon de soleil, nous avons une superbe vue plongeante sur la côte.
Et devant, voici le Saint Pilon.
Encore une petite grimpette et nous atteignons le sommet du Pic du Cap Roux, sauf trois d’entre nous qui préfèrent admirer la vue d’un peu plus bas.
Nous marquons une pause pour prendre une photo de groupe réduit.
Puis Jean M nous parle de la grotte de saint Honorat, que nous allons visiter tout à l’heure.
« Ce lieu est un ermitage où s’est retiré Saint-Honorat à la fin du IV° siècle, avant de gagner les îles de Lérins.
Honorat serait né vers 370 à Trèves, en Rhénanie.
Honorat était célèbre. Les foules accouraient de loin pour entendre sa parole. Il vint donc se réfugier dans la grotte du Cap Roux, perdue dans le massif de l'Estérel, avec sa source au pied de la montagne.
Honorat descendait parfois de la montagne pour exercer son apostolat auprès des pêcheurs du petit port d'Agay. Mais bientôt la grotte reçut la visite des quémandeurs. Il lui fallut donc partir à nouveau ! Mais où ? A Lérins, bien sûr, sur la petite île qui ressemblait à un désert ».
Puis nous attaquons la descente en direction de la Sainte Baume.
En prenant le temps d’admirer le paysage.
Avec le Saint Pilon en ligne de mire.
Nous atteignons le col du Cap Roux, au pied du Pilon.
Puis nous poursuivons notre descente jusqu’à atteindre la Sainte Baume.
C’est alors que Jean M nous rappelle l’option qui s’offre à nous : monter à la grotte ou ne pas y monter.
Jean organise un vote puis décide : Tout le monde montera … mais pas forcément jusqu’à la grotte !
Nous voici donc partis vers cette fameuse grotte.
Le sentier se transforme bientôt en une succession de marches plus ou moins hautes.
Nous grimpons maintenant un escalier en corniche au- dessus du vide. Attention ! Les marches peuvent être glissantes !
Heureusement une rampe a été installée par endroits.
Nous franchissons une porte puis nous descendons un petit escalier.
Enfin nous voici arrivés à la grotte de Saint-Honorat (alt. 240 m).
Après une rapide visite de la grotte, nous prenons enfin la photo de groupe. Mais ici encore, il nous manque quelques randonneurs. Aurons-nous aujourd’hui une photo du groupe au complet ???
Après la photo, nous attaquons la descente et nous nous retrouvons tous à la Sainte Baume.
A ce propos, le 3 mai, le pèlerinage traditionnel de la Sainte Baume se tiendra ici.
Au programme :
Rando facile de 12 km. Café et casse-croûte offerts en cours de rando.
Apéro, vin et café offerts au moment du pique-nique.
Une messe est dite en provençal … mais elle est facultative.
Suggestion : si vous n’assistez pas à la messe, grimpez donc à la grotte. C’est super !
Après le repas, un orchestre vous fera danser, dans une ambiance très sympa.
Si vous avez un peu trop bu, chaque heure un car pourra vous ramener en ville.
N’oubliez pas de réserver votre place auprès de Camille qui conduira la rando.
Sur ce, nous voici tous assis en rang d’oignons sur un muret. (Le 3 mai, tables et chaises seront fournies).
Guy nous propose son apéro à base de mirabelle. Délicieux !
Bientôt le soleil fait son apparition.
Après avoir savouré notre déjeuner, Jean M nous octroie quelques minutes de repos.
Avant de nous poser une colle : « Sachant que nous partions pour 12,5 km et que nous en avons fait 7,4, combien nous reste-t-il à faire ? »
Euh, à vue de nez : 5 kilomètres.
Et nous voici repartis. Nous quittons la Sainte Baume (lieu béni entre tous, surtout le 3 mai !).
Nous suivons la route qui monte au col des Lentisques.
Mais nous quittons bientôt cette route, pour emprunter un sentier qui grimpe à travers bois.
Et voici la pluie qui tombe à petites gouttes. Le temps d’enfiler un blouson, la pluie cesse déjà.
Bientôt nous atteignons la Baisse des Sangliers, puis le col des Lentisques.
Il ne nous reste plus qu’à descendre vers la gare du Trayas. Mais quelle descente !
Elle est d’ailleurs interdite à tous véhicules, même les VTT.
Nous descendons ainsi de 200 mètres sur une piste ravinée, caillouteuse et pleine d’embûches.
Enfin nous voici arrivés en bas. Fini de regarder ses pieds !
Nous regagnons nos voitures puis filons sur Agay, prendre un pot bien mérité.
Observez bien les tables. Sur chacune, vous apercevrez une assiette de petits gâteaux. Gâteaux à l’anis, au citron, à l’amande, préparés et généreusement distribués par Monique L.
Merci Monique ! Tes gâteaux sont délicieux.
« Une tuerie ! » s’exclame Annie. Gérard lui fait répéter, s’étonne puis note soigneusement. Heureux d’avoir enrichi son vocabulaire.
Une belle journée s’achève …
Mais la journée n’est pas encore terminée pour le groupe de Camille.
Claude nous raconte leur randonnée :
" Aujourd'hui Camille nous donne rendez-vous à 9h30, au col de Belle Barbe. Nous sommes 13 randonneurs et euses : 9 jeunes femmes et 4 jeunes garçons.
Direction le col du Mistral à travers une colline de fleurs d’asphodèles, puis montée vers le Baladou.
Repas bien arrosé à la Baisse de la grosse vache, puis descente très cool vers le lac de l'Ecureuil ".
Merci Jean M et Camille pour ces très belles randonnées aux paysages splendides.
Merci aux photographes : Claude L, Gérard, Gilbert, Jean-Marie.
Et voici des photos du groupe conduit par Camille :
CORRENS (83) - Le Val D'Argens 09 Avril 2015
Aujourd’hui, Jean Bo nous propose une randonnée dans la Provence verte du côté de Correns, premier village BIO de France. En effet, la grande majorité des agriculteurs de la commune s'est convertie à l'agriculture biologique, notamment les viticulteurs qui en font la renommée.
Trente- six randonneurs et randonneuses se retrouvent à l’entrée du village sur ce petit parking situé entre la cave vinicole et le terrain de pétanque (tout un programme …).
Ce matin la température surprend tout le monde : 3° C. Heureusement la perspective d’une belle journée et d’un bon repas ce midi, réchauffe les cœurs.
Aussi c’est très rapidement que nous traverserons ce petit village, non sans avoir admiré fontaines et lavoirs. « Correns possède 17 fontaines et 2 lavoirs » précisera Jean Bo.
Nous arrrivons maintenant au pied du château Fort-Gibron, lieu de résidence où au Moyen-Age, l’abbé de Montmajour venait collecter les impôts seigneuriaux sur ses terres de Correns.
Jean Bo en profite pour nous réunir alors que les premiers rayons du soleil commencent à nous réchauffer.
Il nous donne les caractéristiques de cette randonnée : longueur 14,2 km, dénivellé 355 m. La dernière édition de cette randonnée avait eu lieu en octobre 2013 en présence de 27 participants (record battu aujourd'hui).
Une randonnée sans sa photo de groupe ne serait pas, alors tout le monde prend la pose avant le signal du départ.
Après avoir franchi la porte Saint-Germain, nous empruntons ce vieux pont de pierre sous lequel coule l’Argens.
Peu après, l’œil de Jean-Marie est attiré par ce rocher à la forme assez particulière.
Nous démarrons cette randonnée par une bonne petite grimpette au final bien appréciée de tous car elle nous permet de nous réchauffer complétement.
Comme aujourd’hui, c’est resto, la pause « banane » sera prise un peu plutôt que d’habitude.
Toujours grâce à l’œil aguerri de Jean-Marie, voici une magnifique orchidée.
Sous un bon soleil printanier, nous progressons rapidement.
Jacky et Albert sont nos deux serre-files du jour.Discipline, discipline ...
La rando du jour pourrait s’intituler « Entre vigne et olivier ». En effet, ces deux spécimens emblèmes de la région, vont jalonner notre parcours tout au long de cette journée.
Cette ruche autour de laquelle s’active ces abeilles, nous montre que l’apiculture est une ressource également bien développée dans cette région.
Au départ, Jean Bo nous avait dit « C’est une randonnée plutôt facile, classée moyen médio ». En fait la seule difficulté sera ce passage sur un chemin un peu inondé que tout le monde franchira avec succès.
Seules Annie et Rolande soucieuses de leur tenue, mettront un point d’honneur à poursuivre la randonnée avec des chaussures propres !!!
Nous empruntons maintenant une longue ligne droite avec sur notre gauche une belle vue sur le château de Robernier.
Arrive le temps de la séparation pour certains. Martine, Yvette, Camille, Gilbert, Jean-Marie et Jean-Paul quittent le groupe pour un pique-nique bucolique sur les rives de l’Argens.
Pour les autres, la pause déjeuner se fera à l’auberge des Templiers à Monfort sur Argens.
Dès l’entrée, nous sommes accueillis par le Maître des lieux, en costume de Templier.
Nous sommes invités à passer sur la terrasse, pour l’apéritif.Il est accompagné de délicieuses mises en bouche.
La terrasse est ensoleillée, les visages sont radieux.
D'un côté les dames ...
De l'autre les messieurs! Peut-être une coutume du moyen-age?
Puis nous passons à la salle à manger. Trois grandes tables nous y attendent.
Nous attaquons le samoussas de chèvre chaud aux pommes et au miel.
Avant de passer au plat principal, le Maître Templier déclame du Victor Hugo.
« Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d'une bataille, (…)
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: "Caramba! "
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
" Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père ».
Nous enchaînons sur la souris d’agneau confite à l’ail de Provence, accompagnée d’un gratin dauphinois. Excellent !
Avant le dessert, notre Maître Templier déclame « Le mariage de Roland » (Victor Hugo : La légende des siècles).
« Ils se battent - combat terrible! - corps à corps. (…)
Tout à coup Olivier, aigle aux yeux de colombe,
S'arrête et dit : Roland, nous n'en finirons point.
Tant qu'il nous restera quelque tronçon au poing,
Nous lutterons ainsi que lions et panthères.
Ne vaudrait-il pas mieux que nous devinssions frères ?
Ecoute, j'ai ma soeur, la belle Aude au bras blanc,
Epouse-la. Pardieu ! je veux bien, dit Roland.
Et maintenant buvons, car l'affaire était chaude. -
C'est ainsi que Roland épousa la belle Aude ».
Après une délicieuse tarte Tatin, nous terminons cet excellent repas par un café.
A la sortie de l’auberge, nous nous baladons dans Montfort. Tout le monde a l’air bien gai, dirait-on.
Nous passons devant la maison natale de Joseph Louis Lambot, inventeur du ciment armé qui donnera naissance au béton armé.
Puis nous quittons Montfort-sur-Argens.
Dans cette dernière partie du parcours, de nombreuses fleurs font l'objet de beaux clichés pour le plus grand plaisir des photographes.
Une demi-heure plus tard, nous atteignons l’Argens.
Tiens en voilà deux qui s’installeraient volontiers pour une partie de pêche!
Surplombant ces vastes terres de vigne, nous pouvons admirer la croix de Basson. " Correns est fier de son piton rocheux sur une de ses collines. Une croix y est implantée. Elle est le symbole du Grand Pardon. Une tradition instaurée en 972 et toujours en
Cette croix est le logo que l’on peut retrouver sur les étiquettes de bouteilles de vin produites sur le territoire de Correns.
Après un passage sur le pont des Aspras, la boucle est bouclée, nous arrivons au terme de cette randonnée.
Merci à Jean Bo pour la conduite de cette randonnée et pour ce succulent repas.
Les photos étaient de : Claude Ca, Claude La, Gérard, Gilbert, Jean-Marie et Rolande.
A suivre un supplément de photos.
Dès à présent , veuillez noter votre prochaine randonnée :
L : 12 Km 200. Dh : 680 m. Moyen médio. Jean Masson. 628
Magnifique parcours sur pistes et sentiers nous conduisant à un sommet prestigieux, Le Cap Roux,
en passant par la Sainte Baume. Panoramas exceptionnels.
Repas et boisson tirés du sac.
Itinéraire d’accès : Emprunter la RN 98 en direction de CANNES. Parcourir 18 Kms.
Après la Maison Forestière du Trayas, stationner sur le PARKING, à droite, juste avant l’hôtel restaurant.
Coût du trajet A R : 36 Kms x 0 € 25 = 9 Euros Jean Masson : 06.09.75.02.01
La Madrague (83). La Presqu'île de GIENS 02/04/2015
LA MADRAGUE (83) . La Presqu’île de GIENS
Pour cette troisième édition, la randonnée proposée par Jean B. regroupe 36 randonneuses et randonneurs. Un chiffre en constante progression (19 en 2008 et 30 en 2012), dont nous laissons l’interprétation à nos amis statisticiens, en donnant toutefois quelques pistes, précocité du calendrier, prévisions météo, popularité du guide, ….
Que de monde sur le parking!... et la nomination de notre serre file est délicate. Merci à toi, Daniel, qui va ainsi œuvrer toute la journée.
Nous remarquons également les nouvelles chaussures de Gérard. Un bon choix nous dira-t-il en fin de rando.
Quelques minutes après notre départ, Jean B. nous décrit notre journée dans la partie occidentale de la presqu’île : de la Madrague, notre point de départ nous partirons tout d’abord vers l’ouest jusqu’à l’Aygade, puis nous poursuivrons notre chemin au-dessus des falaises et en sous-bois jusqu’au port du Niel. De là nous remonterons vers notre point de départ en coupant la presqu’île.
Nous ne ferons pas la partie orientale, le chemin étant interrompu par des éboulements et détourné par des propriétés privés.
C’est une randonnée facile de 10 km, nous dit Jean B. mais le profil en dents de scie suggère quand même quelques grimpettes, même si le point haut de l'île ne culmine qu’à 116 m.
Jean B. nous donne ensuite quelques précisions sur Hyères et sa région, l’acclimatation du palmier des Canaries, l’accueil hivernal des « frileux de la Haute Société », des célébrités comme Talleyrand, Madame de Stael, Lamartine, Tolstoï, Maupassant, et les autres que la blogueuse n’a pas eu le temps de noter. Mais elle se rappelle aussi de Monsieur Godillot, Alexis de son prénom et dont Jean parlera un peu plus tard : « eh oui, c’est bien le créateur de la fameuse chaussure qui s'est enrichi pendant la guerre de Crimée (1853) en tant que "fournisseur aux armées", en équipant les troupes de tentes, selles et surtout chaussures montantes ».
Puis nous souhaitons la bienvenue à Bernard, qui rejoint notre groupe et nous voilà partis sous un ciel bleu, mais avec un petit vent frais vers la pointe de l’Ermitage.
Le chemin entre pinède et roseaux débouche rapidement sur la falaise de la pointe de l’Ermitage et nous découvrons, en face, la côte Hyères -Carqueiranne.
Nous commençons notre escalade et voyons la petite île de la Redonne avant de traverser la plage de l’Aygade
et monter en sous bois.
Nous découvrons ensuite l'île Longue
Puis nous suivons le haut de la falaise jusqu’au promontoire de la pointe des Chevaliers avec de très belles vues sur la mer, la falaise abrupte et l’écueil de Pain de Sucre.
Jean nous indique les points caractéristiques de la côte qui nous fait face au loin, Carqueirane, Saint Mandrier, l’entrée de la rade de Toulon et le cap Sicié.
Nous profitons de cette belle vue pour faire notre pause banane.
Au niveau de la pointe des Chevaliers, nous pouvons observer la végétation façonnée par les vents dominants.
Nous continuons en sous-bois
et arrivons à la pointe des Salis.
La descente (facultative) de la falaise se fait par un escalier de pierre raide.
Mais la vue en bas, avec la mer qui écume sur la falaise, a bien récompensé les quelques minutes d’effort.
Avec des descentes en sous-bois,
nous poursuivons vers la pointe du Rabat...
avec des montées nous permettant de découvrir de belles échappées sur la mer.
Un peu plus loin nous observons en vue arrière les pointes de Rabat et Salis que nous avons longées...
ainsi que la côte déchiquetée et la mer claire et émeraude.
Après une descente délicate nous arrivons à la plage d’Escampo-Barriou sur laquelle nous nous installerons pour le déjeuner.
Le groupe se disperse, qui sur un tronc d’arbre, qui sur des blocs pierreux, qui sur un tas moelleux de posidonies bien sèches…
Nous n’y sommes pas seuls et nous rencontrons un groupe de marcheurs de la Haute Loire, grâce au Café offert par Gérard.
Une partie de belote s’organise pendant que nous pouvons observer le rocher pittoresque de la pointe du Pignet.
La photo de groupe est prise par un papa randonneur venant en sens inverse.
Et nous reprenons notre ballade ou plutôt notre escalade, ce qui permet en nous retournant de voir de haut la plage que nous venons de quitter.
Cet après-midi est bien botanique sous la direction de Jean-Marie, Annie, Brigitte, Nicole…Cistes blancs et roses, Asphodèles, ail blanc, freesias, Buissons de Barbe de Jupiter
Vers la pointe des Morts, la côte est découpée.
Pour éviter la dernière montée par un sentier un peu raide avant la descente vers le petit port du Niel, un petit groupe de 5 amis nous quittera et partira, sous la direction de Jacky, directement vers la Madrague.
Le port du Niel porte bien son nom (Nid en provençal) car il est très enfoncé dans son anse et protégé des vents d’ouest et nord-ouest. En cette période il est vide, mais le nombre de pendilles sur les quais nous laisse imaginer son activité estivale.
Nous repartons rejoindre l’échappée pour le verre de l’amitié, après cette belle journée.
Les bateaux rencontrés au cours de la journée : bateau militaire, bateau cablier de Orange et bateau de plaisance régatant voilure en kevlar réduite.
Merci Maître Jean pour cette ballade et la découverte de ces beaux paysages immortalisés par Claude C, Claude L, Gérard et Jean-Marie.
La semaine prochaine :
Jeudi 09/04 à 7 H 00 : RANDO- RESTAURANT . CORRENS (83)-Le Val d’Argens
L : 14 Km 210. Dh : 356 m. D : 4 H 00 – Niveau : Moyen médio. Jean B.
Au cœur de la Provence verte, découvrons Correns, village chargé d’histoire, Montfort, et la Vallée de l’Argens .
Auberge des Templiers
Itinéraire d’accès : Suivre l’autoroute A8 direction MARSEILLE . Sortir à BRIGNOLES (sortie N°35).
Suivre la D 554 direction BARJOLS. Passer LE VAL et tourner à droite D 562 direction CARCES.
A 3 Km, tourner à gauche et suivre D 22 puis D 45 direction CORRENS à 6 Km 50 .
Atteindre CORRENS et stationner les véhicules sur le PARKING de la Salle POLYVALENTE (La Fraternelle) sur le côté gauche de la route, en face des jeux de boules .
Coût du trajet A R : 160 Kms x 0 € 25 = 40 € 00 + 12 € 00 = 52 Euros