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30/05/2019 - Vallons de la Verrerie et de Maraval – 870 /2

31 Mai 2019 , Rédigé par Rolande

Vallons de la Verrerie et de Maraval– 870/G2 – jeudi 30 mai 2019

Nous revoilà aujourd’hui sur le parking du Planestel aux Adrets de l’Estérel pour une randonnée proposée par Jean Ma, randonnée avortée en novembre dernier, arrêtés par la pluie. Nous sommes 23 et le soleil est au rendez-vous.

« Cette nouvelle randonnée d’environ 13 kms et 350 m. de dénivelé et de niveau moyen** a été imaginée par l’extension d’une randonnée du lundi. Après une petite montée, elle continue par une longue et agréable descente sur 6 km vers le nord, sur la piste large de l’ubac de la Verrerie. Puis, après 2km, nous atteindrons le vallon du Maraval (gué) et emprunterons le GR49 pour rejoindre Le Planestel. Celui-ci  débute par un fort raidillon sur 800 m. avec une pente moyenne de 20% environ, sol caillouteux, partie malheureusement après le km 8 à faire après le déjeuner. Le reste du retour est toujours en montée, mais plus facile. »

Daniel et Beps seront nos serre-file.

Eh bien oui nous voilà au départ sur le chemin des hauts de la Verrerie,  chemin bétonné fortement pentu avec d’arriver à la piste. C’est une bonne mise en jambes. Nous plaignons les automobilistes qui l’empruntent pour regagner leurs maisons.

Nous arrivons à la barrière où une personne brûle toutes les branches élaguées. Précaution prise à côté du feu le tuyau d’arrosage. Comme annoncé la piste est large et descend progressivement et la vue est dégagée.

Que de cistes de Montpellier autour de nous.

La chaleur se fait sentir. Arrêt pour se dévêtir et se désaltérer.

Au loin en nous retournant nous pouvons voir la fumée du feu fait par la personne rencontrée à la barrière, les sommets environnants, au loin l’Audibergue et le lac de St Cassien et l'autoroute en contrebas.

Lors de la pause banane, Jean appelle les photographes. Il est attaqué par une énorme araignée verte comme vous pouvez constater!

Il vaut mieux faire la photo de groupe.

Nous continuons à descendre et nous nous rapprochons peu à peu de l’autoroute. ça y est la descente est terminée.

Nous quittons la piste de l’Ubac de la Verrerie pour le GR 49. Plus de cistes mais de magnifiques chardons au bord du chemin et même des mourons orangés en plein milieu de piste.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous atteignons le Maraval, prêts à extraire de nos sacs à dos des sacs poubelles pour franchir le gué mais nul besoin aujourd’hui. Daniel se dépêche de regagner le reste du groupe.

Jean propose comme il est encore tôt de commencer la montée, ce qui sera de moins à faire après le pique-nique connaissant bien les G2 et ses agapes.

Que c’est raide et long.

Le groupe s’étire, s’étire et il fait de plus en plus chaud. Nombreux arrêts pour se désaltérer et reprendre leur souffle pour certains.

Chute de la blogueuse qui sur un replat passant à l'ombre s'étale sur des cailloux. Elle soigne ses écorchures et dit qu'elle va avoir des bleus. Et à qui mieux-mieux "envoie-nous des photos!" Faisant la sourde oreille elle repart dare-dare.

Il est 12h30 passées mais Jean propose de monter jusqu’au sommet. Il ne reste que 450m à parcourir avec 80m de dénivelé.

Ouf ! On arrive. Chacun s’installe comme il peut à l’ombre en bordure de chemin. Comme à l’habitude les distributions commencent avant que chacun ne commence sandwiches ou salades.

Fatigue et chaleur aidant certains font la sieste

tandis que Gérard et Brigitte chantent « 700 millions de Chinois » et qu’après Jean nous passe de nombreux extraits des années 60. A chacun de découvrir qui sont les interprètes.

Mais il est néanmoins temps de repartir. Le chemin monte toujours mais si peu. De nouveau de plus loin nous revoyons le lac Saint Cassien et de l’autre côté du vallon la piste empruntée ce matin. Nous sommes au km11 face au km1 et Xavier de dire : « on a fait tout çà, et descendre jusqu’à l’autoroute et remonter. On est bon quand même ».

C’est là qu’on se rend compte de la longue descente progressive et de la montée raide pour se retrouver à niveau. Nous sommes sur la piste de la Baisse Baquière et voyons le village des Estérets du Lac et le Mont Vinaigre.

Quelques longueurs encore et nous arrivons au croisement des pistes de ce matin. Nous pouvons voir que la personne qui travaillait ce matin n’a pas chômé. Toutes les branches entassées avaient été brûlées. Il ne reste que de la braise. Dommage nous n’avons rien à faire griller.

Nous repassons devant les maisons du Haut Planestel qui ont une vue extraordinaire sur la baie de Cannes et les îles de Lérins avant d’amorcer la dernière descente.

Et Jean de dire : « Attention ! nous arrivons au terme de la rando. Pas d’accident ! »

Les randonneurs arrêtés non seulement contemplent la vue sur la mer mais aussi le respect des arbres par ce propriétaire.

C’est au café sur la place du village que nous allons partager le verre de l’amitié.

Merci Jean pour cette agréable balade au bout de laquelle nous avons pu chaudement arriver aujourd’hui.

Les photos sont de Jean-Marie, Nicole et Rolande.

La semaine prochaine : jeudi 6 juin 2019 – G2 – n°696

Verdon-Quinson  –11 kms – 275 m.de dénivelé – moyen**

Animateur : Jack - Départ : 7h30

Très joli passage au bord de l'eau entre 2 falaises sur la rive gauche du Verdon. Visite du Musée de la Préhistoire de Quinson.

Parking : Quinson – coût du trajet AR : 48 €

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Port-Cros-Le Circuit des Crêtes-611-2-23 mai 2019

24 Mai 2019 , Rédigé par Jean-Marie

Pas de blogueur sur cette rando, c'est donc à 6 mains que nous allons  vous conter  les aventures des marcheurs du G2 du Cercle de Boulouris dans les îles : Joël a fait un texte, Nicole Br. a pris les photos et Jean-Marie a mixé tout ça.

 

 Port-Cros- le Circuit des Crêtes-611-2

 

 

C'est par un temps typique de Côte d'Azur (en tout cas pour l'année 2019), c'est à dire un ciel couvert et une température plutôt fraîche, que les joyeux randonneurs des 2 groupes se retrouvent tôt le matin (trop tôt diront certains) sur le parking du Manoir.

 Organisation rapide du covoiturage et départ pour Le lavandou.

 Sur le port du Lavandou ce sont finalement 48 marcheurs qui sont présents, comptés et recomptés par Joël toujours en quête de chèques, et qui embarquent vers l'Ile de Port Cros.

 Joli chapeau, très chic !

Aujourd'hui c'est Joël qui accompagnera le groupe 2 de 11 personnes.

 

Après une rapide présentation de la randonnée du jour (attention il y aura une montée un peu raide au départ, mais on pourra en fonction du timing raccourcir la fin de la randonnée) et la désignation de 2 serre-files Daniel et Michel, le petit groupe s'élance.

Un petit mot pour signaler aussi la présence de quelques marcheurs  qui profiteront des sentiers plus calmes autour du port.

Tout d'abord nous longeons le port, puis la mer dont nous pouvons admirer la transparence et la beauté.

Après un premier passage en sous bois nous arrivons sur la « plage de la fausse monnaie » avec sa petite passerelle en bois ; nous avons alors une belle vue sur l'Ile de Bagaud (réserve pour la faune marine et donc interdite d'accès).

C'est vers le 3ème kilomètre que s'amorce la fameuse montée qui s'avère finalement faisable à un rythme adapté, et en prenant le temps de pauses boissons ; d'autant que la température s'est bien réchauffée.

La pause banane est cependant bien appréciée surtout compte tenu de notre heure de lever. Joël en profite pour présenter Port Cros, son parc national créé en 1963 et les îles environnantes.

Port Cros : l'Île, véritable Eden, est plus accidentée, plus escarpée, plus haute sur l'eau que ses voisines, mais sa parure de verdure est sans rivale. Longue de 4kms et large de 2,5kms, Port Cros culmine au Mont Vinaigre (alt 194m)

Face à une pression touristique croissante, l'Etat à crée un parc national en 1963. Il couvre 690 ha en zone terrestre auxquels s'ajoutent 1800 ha en zone marine. Le couvert végétal (maquis dense, pinèdes, chênaies) appelle une gestion attentive face aux risques d'incendie. La faune fait la part belle aux oiseaux (goélands, puffins, cormorans). Sous la mer, se développent de riches herbiers,: espèce protégée, la posidonie l'est, comme la grande nacre et le mérou

Nous poursuivons en direction de la Pointe du Cognet, qu'on domine, au travers d'une forêt de chênes, cistes, romarins et même de houx, mais pauvres en fleurs en cette saison printanières.

Nous pouvons par contre admirer de magnifiques spécimens de sauterelles de belle taille.

Après être passé au pied du Mont Vinaigre, et oui, qui culmine, le pauvre, à 194 m, nous trouvons un beau point de pique nique devant un observatoire, qui domine la Pointe Julien, et l'ilot de la Gabinière (un

paradis pour les mérous selon les plongeurs) ; on peut y découvrir un panneau descriptif des différents types d'oiseaux de l'ile.

La pause repas est appréciée dans le partage et la bonne humeur.

Joël ayant constaté que la vitesse de progression du matin était relativement lente, rappelle l'impératif de l'horaire du bateau de retour, et il est décidé de lever le camp. Il nous reste encore un peu de montée vers le Fortin de la Vigie. Nous devrions normalement apercevoir l'Ile du Levant mais la végétation dense nous la cache.

Mais il faut quand même faire la photo de groupe.

 Notre guide a besoin de prendre de la hauteur. Est-ce pour reconnaître sa route ?

La descente qui suit se fait sur un beau chemin. La décision prise de retourner au « village » par le sentier du haut, plutôt que celui plus bas vers le barrage, permettra des vues magnifiques sur le port et sur le Fort de l'Estissac. Nous arrivons dans les délais pour l'embarquement, mais pas au point de faire l'aller retour (avec ses deux petites montées supplémentaires) initialement programmé vers la Plage de la Palud.

Par contre nous pourrons  faire quelques photos des alentours du port.

Nous retrouvons le groupe 3, prenant le temps pour certains de boire un

pot avec eux et en profitons pour admirer la faune aquatique composée de « cabassons », de mulets (en provençal « muges ») d'holothuries (concombre de mer) et de petites méduses.

Puis les 3 groupes se retrouvent sur le bateau et finissent par un pot agréable sur le port du Lavandou.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vraiment une belle journée bien remplie !!!!

Merci Joël de nous avoir guidés tout au long de cette journée  et d'avoir hautement contribué à ce blog.

 

Merci Nicole pour les photos.

La semaine prochaine, le jeudi 30 mai

 

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2019-05-23 -611-1- ILE DE PORT CROS CIRCUIT DE PORT-MAN

24 Mai 2019 , Rédigé par Brigitte

,2019-05-23 -611-1 ILE DE PORT CROS CIRCUIT DE PORT MAN

 

Avec nos deux animateurs du jour,  48 randonneurs du Cercle de Boulouris St Raphaël se retrouvent à l'embarcadère du Lavandou, pour une traversée d'environ 40 mn vers l'Ile de Port Cros. A l'arrivée sur l'Ile, nous nous répartirons en 3 groupes.

Le ciel est bleu, les randonneurs sont joyeux, une belle journée s'annonce.

Joël s'assure que les 48 randonneurs soient bien présents et c'est le départ vers le bateau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 9h15, nous quittons le port. Chacun trouve sa place sur le bateau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l'arrivée sur l'Ile, chaque animateur récupère son groupe.

Jean Bo l'animateur du G1 nous conduira sur le circuit de Port-Man

Il nous présente sa randonnée : 13,5 kms DH 420m

 

 

 

 

 

Il est 10h 20 nous démarrons la randonnée en longeant la plage, en direction du Vallon de la Solitude. Nous en prenons plein les yeux, tous à nos appareils photos, la blogueuse n'aura ensuite que l'embarras du choix.

FORT DU MOULIN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre serre file est toujours en bonne compagnie, ce qui ne l'empêche pas de veiller sur les 32 randonneurs du groupe.

 

Avant d'entamer le Vallon de la Solitude, nous ferons la pause banane

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous dirigeons vers le Fortin de la Vigie (point culminant du circuit :194m),

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mais avant, nous ferons un bref aller/retour pour une vue sur l'îlot de la Gabinière :

l'îlot de la Gabinière est un des îlots des îles d'Hyières. Situé au sud de Port Cros, il fait partie du Parc National de Port-Cros et est classé réserve intégrale. Cependant et en dépit de sa petite taille, il est connu pour ses sites de plongée sous-marine. Sur l'ensemble du parc de Port Cros, ce site représente celui qui abrite une exceptionnelle concentration de mérous bruns

Arrêt : Le Fortin de la Vigie, un ouvrage militaire français situé sur l'île de Port Cros, édifié en 1810 sur le point culminant de l'île. 

Jean Bo nous donne quelques explications sur :

Port Cros : l'Île, véritable Eden, est plus accidentée, plus escarpée, plus haute sur l'eau que ses voisines, mais sa parure de verdure est sans rivale. Longue de 4kms et large de 2,5kms, Port Cros culmine au Mont Vinaigre (alt 194m)

Face à une pression touristique croissante, l'Etat à crée un parc national en 1963. Il couvre 690 ha en zone terrestre auxquels s'ajoutent 1800 ha en zone marine. Le couvert végétal (maquis dense, pinèdes, chênaies) appelle une gestion attentive face aux risques d'incendie. La faune fait la part belle aux oiseaux (goélands, puffins, cormorans). Sous la mer, se développent de riches herbiers,: espèce protégée, la posidonie l'est, comme la grande nacre et le mérou

Port Man : Agréable excursion avec, au col de Port Man, une jolie vue sur l'île du levant et la côte des Maures. Elle aboutit à la baie de Port-Man, magnifique amphithéâtre de verdure. Le Fort a été construit de 1635 à 1637 sous le règne de François 1er.L'ouvrage a été agrandi au début du XVIIIème siècle puis remanié au XIXème siècle. Il est désarmé par décision ministérielle du 21 novembre 1881. Laissé à l'abandon, il est affecté en 1977 au Parc National de Port-Cros. En 2003, l'Etat en concède la jouissance au photographe Yann Arthus-Bertrand, à charge pour lui d'en assurer la restauration. 

Avant de nous diriger vers Port Man, en empruntant un chemin inédit jusqu'à la Sardinière. 

Nous continuons en direction de Port Man. Sur notre chemin un détour que nous ne regretterons pas jusqu'à la Pointe du Tuf (dunes fossiles). La pente descendante est assez raide, mais quel spectacle…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous poursuivons et prenons le chemin de la baie de Port Man.

Nous ne pourrons pas aller jusqu'à la Pointe de Port Man pour les raisons expliquées au dessus, par Jean Bo. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est l'heure de se restaurer, c'est en file indienne que nous nous installerons devant une mer qui nous invite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et avant de repartir, une photo de groupe dans ce cadre "idyllique"

Il est 13h40 environ quand nous quittons cette plage, il faut accélérer le pas, le départ du bateau est dans deux heures...

Encore quelques photos, c'est si beau… Regardez la couleur de l'eau..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous passons près de la Pointe de la Galère

et arrivons sur la plage de la Palud en empruntant des escaliers

Nous n'avons pas le temps de nous attarder, il faut se diriger vers le port où nos amis du G2 et nos cinq randonneurs qui se sont organisés leur journée de ballade, nous attendent.

Il est 15h40 nous reprenons le bateau pour retrouver nos voitures au Lavandou.

Au revoir Port Cros et à bientôt

Mais avant de nous quitter, nous prendrons tous ensemble le pot de l'Amitié

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand merci à nos deux organisateurs et à Jean Bo pour avoir mené cette randonnée de rêve, avec une envie de revenir.

Merci également à tous les photographes : Dominique, Marie Christine, Jean Bo, Denis, Gilbert, Alain et Brigitte

Un grand merci également à notre ami André pour cette superbe vidéo, en cliquant sur le lien ci-dessous

http://youtu.be/LATrHY-NyHs

 

 

 

Prochaine sortie G1 : Jeudi 30 Mai 2019

Départ : 7h30 -Jack-  521 ST VALLIER-FORET DE BRIASQ - Moyen ***  13,7km  DH 765m

Sur les traces de Napoleon 1er, en remontant la haute vallée de La Siagne jusqu'au plateau de Briasq au départ de la grotte de la Baume Obscure avec visite possible de la grotte en fin de randonnée.

Parking : Grotte de Baume Obscure à Saint Valler de Thiey 06460     Cout du trajet A/R : 36 €

 

 

 

 

 

 

 

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2019-05-16 - 771-3 - La Flûte-Col de Valdingarde - G1

18 Mai 2019 , Rédigé par Gilbert

2019-05-16 - 771-3 - La Flûte-Col de Valdingarde - G1

 

 

 

Ce jeudi matin, c'est proche de nos bases, puisque nous sommes sur la commune de Roquebrune sur Argens, qu' Anne-Marie a réuni quelques fidèles, 4 randonneuses et 12 randonneurs, pour découvrir ou redécouvrir ces deux sites connus, à savoir le sommet de la Flûte et le col Valdingarde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant de donner le signal du départ, Anne-Marie nous donne le programme du jour.

« Je vous propose un parcours « simplifié » . Le circuit est tout en montées et en descentes, mais deux d’entre elles se distinguent particulièrement :
- Une montée très longue (35 à 40 minutes) et très forte (pente à 28 %) en début de matinée pour monter à la Flûte
- Une descente très pénible en début d’après-midi vers le col de Valdingarde. La pente est raide, mais, surtout le sentier est semé d’embûches (barbelés, branches et troncs d’arbres) et le sol est très caillouteux.
»

Nous voilà prévenus!!!

 

 

 

 

Données techniques: randonnée moyen ***, longueur = 15,9 km, dénivelé = 665 m.

Il est pratiquement 9 h quand nous démarrons cette randonnée. La météo est au top, ce qui est de bonne augure pour la suite de la journée.

 

Une fois n'est pas coutume, c'est Joël aujourd'hui qui endosse le rôle de serre file.

 

 

 

 

 

 

L'euphorie du départ est vite retombée : voici un petit échauffement dans une descente caillouteuse où la prudence est de mise.

 

 

Rapidement, un premier effeuillage s'impose, et la crème solaire est utilisée par certains, quand d'autres s'interrogent sur la première difficulté du jour à venir.

 

 

 

Anne-Marie ne nous a pas menti. La pente est forte, très forte par endroit, dans cette ascension vers le sommet de la Flûte.

 

 

 

 

Un peu avant le sommet, nous retrouvons en plusieurs endroits ces rubans de plastique, témoins du passage du Roc d'Azur 2018.

Vous avez dit écologie!!!

Bravo aux participants, mais zéro pointé pour les organisateurs.

 

 

Après avoir soufflé, transpiré, nous arrivons enfin à ce fameux sommet de la Flûte (Alt. 340 m).

Si,si, nous y étions. Pour preuve la photo du point géodésique repéré par Claude et la photo de groupe réalisée pour immortaliser l'instant.

 

 

Un point géodésique est un point dont la position sur la Terre a été déterminée précisément grâce à la géodésie, en utilisant la triangulation.

Il peut être matérialisé par un élément précis, visible sur un bâtiment (flèche, croix, antenne), ou une borne au sol, dite borne géodésique, surmontée ou non d'une mire permettant de la voir de loin, et qui servait autrefois pour la détermination des coordonnées de cette borne par triangulation, méthode optique.

 

 

Nous retrouvons maintenant des sentiers plus carrossables bordés d'une végétation très verdoyante en cette saison.

 

 

 

 

Pause banane pour tout le monde.

 

 

 

 

Mais que fait Bernard? A t-il perdu les clés du son camping-car, ou cherche t-il des champignons même si ce n'est pas encore la saison ...

 

 

 

Encore une parcelle de chênes dévastée il y a quelques années par un incendie, comme cela arrive très souvent dans cette région.

 

 

 

Accrochée à flanc de colline, les habitants de cette demeure posée au milieu de nulle part, ne craignent pas la solitude apparemment.

 

 

Dans un état de délabrement avancé, nous découvrons les ruines du village de Saint Daumas.

 

 

 

L'inscription sur cette citerne-réserve d'eau, nous indique que nous nous trouvons sur le territoire de la commune de Sainte Maxime.

 

 

De forme cylindrique, ce sont des citernes en acier construites spécifiquement pour la PFCI, la capacité est de 30 m3 minimum. Facilement transportables, elles sont placées dans des endroits stratégiques conformément au plan de massif. Elles peuvent être enterrées, ou aériennes, posées sur le sol.

 

Anne-Marie nous invite à poser nos sacs car il est l'heure de reprendre des forces. Nous nous installons par petits groupes, les uns à l'ombre, les autres au soleil.

 

 

 

 

 

 

Cela est très rare, mais aujourd'hui les randonneuses ne sont pas nombreuses. Quelqu'un dira que ce sont là les meilleures.

 

 

La plupart d'entre nous avons l'habitude de voir le rocher de Roquebrune sur Argens depuis notre voiture sur l'autoroute A8, ici nous découvrons la face opposée tout aussi spectaculaire.

 

 

Traditionnelle photo de groupe.

 

 

Deuxième difficulté de la journée, cette descente périlleuse constituée d'obstacles en tout genre: pierres, arbres couchés, fils barbelés.

 

 

 

 

 

 

Peu après avoir franchi le col de Valdingarde, nous traversons cette parcelle de châtaigniers qui nous offrent un ombrage apprécié de tous.  

 

 

Beau point de vue sur la baie de Saint Raphaël, où un bateau de croisière a jeté l'ancre pour la journée.

 

 

En serre file attentionné, Joël ramène les attardés dans le groupe de tête.

 

 

 

Monique est très heureuse de présenter à Bernard et Hervé sa nouvelle demeure. A quand la pendaison de crémaillère?

 

 

...Enfin, Bernard nous donne l'explication sur sa cueillette tout au long de cette journée. Cette plante sauvage est appelée ''bouillon blanc''. Les fleurs sont utilisées en infusion.

 

 

Le bouillon-blanc est l'une des plantes médicinales les plus recommandées pour lutter contre la toux et certaines affections respiratoires, telles que les bronchites, les trachéites ou les laryngites. Parfois appelée molène, elle présente, également, des propriétés apaisantes et anti-inflammatoires qui agissent sur les maux de gorge et les maux de ventre. En application externe, le bouillon-blanc calme les irritations cutanées et buccales, ainsi que la douleur et l'inconfort liés aux hémorroïdes.

 

 

Voilà un poste d'observation pour chasseur vraiment "hight tech".

 

 

Nous terminons cette belle journée à la terrasse de notre bistrot habituel sur la place de la mairie de Roquebrune sur Argens.

Quelle était bonne cette première gorgée de bière pour la plupart d'entre nous. Et merci à Monique pour ses succulents petits gâteaux "maison".

 

 

 

 

 

Merci à Anne-Marie pour cette version inédite autour du sommet de la Flûte.

Merci aux photographes présents : Claude Ca, Dominique Gi et Gilbert.

 

 

La semaine prochaine, jeudi 23 Mai, randonnée entre terre et mer :

 

Départ : 6H45 JEAN BO MOYEN x 12,8 km Dh : 420 m
611-1-Port Cros
G1
Ile verdoyante et préservée, véritable Eden, permettant d'offrir dans une ambiance forestière feutrée, ses côtes multicolores et
ses points de vue extraordinaires. Attention: embarquement à 9H15.

Parking : Parking du nouveau port-Le Lavandou Cout A/R : 37€ + bateau 25,20 € .

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2019/05/16 - 529 - G2 Collobrières - Forêt domaniale des Maures

17 Mai 2019 , Rédigé par Rolande

Collobrières – Forêt domaniale des Maures – 529/G2 – jeudi 16 mai 2019

Louis nous a donné rendez-vous sur le parking de la Croix d’Anselme, non loin de Collobrières et de la Chartreuse de la Verne. Nous sommes 26 randonneurs et le soleil est au rendez-vous. Il fait déjà bon 15° (22° annoncés pour 14 heures).

Louis présente le circuit carte et profil à l’appui : « la randonnée est de 14,7 km pour un dénivelé de 330 m. (un km de plus car erreur de trajectoire en cours de route). Nous longerons de jolis vallons et ruisseaux, dans des bois parfois denses. Belle vue depuis la crête. Nous passerons à proximité des plus grands menhirs de Provence. Le parcours ne présente pas de difficultés particulières. La plupart du trajet est sur des pistes larges. Il y a une descente un peu prononcée par un sentier après le km 11. »

Seuls 12 randonneurs ont déjà fait la rando en 2012 et/ou 2014 conduite à l’automne par Camille en période de chasse.

Fait inhabituel Jean-Marie  sera notre serre-file.

Nous quittons le parking et attaquons la première montée sur la route

que nous quittons rapidement pour emprunter un sentier.

La tête du groupe dans les pas de Louis a de suite pris sa vitesse de croisière, un peu vite pour certains. La végétation alentour est magnifique : dames de onze heures, cistes, lavandes, genêts, ail, euphorbes, dompte-venin et autres s’étalent mais peu de temps pour admirer et faire les photos.

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui pas de chasseurs et de flaques d’eau à éviter : sur notre gauche on entend le torrent qui descend le Vallon de Lambert. Nous arrivons au barrage.

Un peu plus loin nous nous arrêtons pour la pause banane. Il est 11h20 et nous prenons place sur les installations des chasseurs. Pas d’odeur de barbecue.

Louis appelle la blogueuse pour photographier le panneau ci-dessous avec indication inhabituelle.

Nous voilà maintenant à proximité d’une bergerie et d’une maison près desquelles se trouvent de nombreux moutons, brebis et agneaux.

Nous faisons alors un aller-retour pour aller voir les  fameux menhirs : merci Jean-Marie pour les informations notées dans le précédent blog que je me permets de copier :

« Au début du XXème siècle le propriétaire du terrain a redressé lui-même le second à grands frais et grosses machines. Ces deux monolithes, taillés dans le gneiss micacé tout proche (on a retrouvé des excavations de la taille des menhirs), mesurent respectivement 3,15m et 2,82m de  au haut. On les attribue à une période comprise entre la fin du néolithique et la fin de l’âge de Bronze (environ 2500 à 2000 ans avant J.-C., Homo Sapiens). Pourquoi nos ancêtres les construisaient-ils ? Comme on n’y a pas trouvé d’objets ou d’ossements enfouis, on ne sait pas trop à quoi ils servaient : culte d’une divinité, démonstration de pouvoir d’un groupe d’individus sur un territoire, pierre destinée à reconnaitre un espace sacré"

La photo de groupe est faite entre les 2 menhirs. La forêt alentour est magnifique. Les jeunes pousses  apparaissent.

 

 

 

 

 

 

 

A un arrêt pour se désaltérer, Louis nous annonce « c’est là que la montée raide va commencer ». Nous partons sur la droite et là pas de montée. Tout le monde est content et se dit si c’est çà la montée, OK.

Au bout de 500 m. STOP ! Erreur de chemin. Demi-tour jusqu’au croisement et là oui la fameuse montée est bien là et en plein soleil.

Le groupe s’étire, s’étire, s’étire, si bien qu’au milieu Louis grimpe sur un promontoire de chasseur pour veiller sur les derniers. Voyant que tout le monde suivait il descend de son observatoire et part en courant, dépassant tous ceux qui venaient de passer coupant un peu plus les jambes de ceux qui souffraient.

Nous voilà au sommet et voyons sur notre droite sur le Sommet du Bœuf, un radar météo protégé par un radôme.
« Les radars météorologiques permettent de localiser les précipitations et de mesurer leur intensité en temps réel. Répartis sur l'ensemble du territoire, ils ont une portée d'environ 100 km pour mesurer la quantité de précipitations et d'environ 200 km pour détecter des phénomènes dangereux. 
Outre l'intensité des précipitations, les radars météorologiques fournissent également, en exploitant l'effet Doppler, des informations sur le vent dans les zones précipitantes. Les radars les plus récents sont quant à eux capables de faire la distinction entre les types de précipitations (pluie, neige, grêle…). 
Un radar est classiquement constitué d'une antenne parabolique, d'un système d'émission-réception et d'un calculateur. L'antenne est équipée de plusieurs moteurs destinés à l'orienter verticalement et horizontalement et d'un radôme, enveloppe sphérique qui protège l'ensemble des intempéries. Le calculateur assure le contrôle de l'antenne et de l'émetteur ainsi que le traitement du signal reçu. Il permet une visualisation locale des échos et un suivi temps réel de l'état du radar. Enfin, il assure la diffusion des produits. Celui de Collobrières a été installé en avril 2011 © Météo-France / Pascal Taburet »
© Météo-France

C’est à l’intersection de la piste de l’Eouvière que nous nous installons pour la pause déjeuner à l’ombre ou au soleil. Tout le monde a le choix. Il est 13h25. Le temps de faire goûter des spécialités d’ici et d’ailleurs et de manger salade ou sandwich qu’il est déjà temps de repartir. Pas question de faire la sieste Jean-Marie. A peine 45 minutes d’arrêt. C’est pas l’habitude des G2. La blogueuse n’a pas eu le temps de faire des photos heureusement que Nicole était là.

Nous voilà repartis sur la piste. Nous croisons le chemin menant au radar.

Le groupe s’étire déjà. Regroupement.

Louis donne ses consignes :« Allongez les bâtons. La descente va commencer. Espacez-vous ! »

Les premiers partent rapidement, et des groupes espacés se forment dans la forêt. Chacun veille aux diverses embuches, pierres qui bougent, racines , branches au travers du chemin.

A diverses reprises il est demandé aux premiers d’attendre.

Çà y est nous arrivons en bas.

Nous longeons la Verne puis la traversons.

Le chemin nous amène alors à la route de la Chartreuse de la Verne (nous sommes bien partis cette fois sur la gauche et non sur la droite comme avec Camille en 2014). Encore 1.5 kms et nous rejoignons le parking à 16h30.

C’est à Port-Grimaud que nous allons prendre le verre de l’amitié. Certains ont du se perdre car ils ne nous ont pas rejoints.

Merci Louis pour cette agréable balade, à l’allure par moment un peu rapide et à la pause méridienne un peu courte.

Les photos sont de Nicole et Rolande.

La semaine prochaine : jeudi 23 mai 2019

G2 – Ile de Port-Cros -  animateur : JOEL  - 11,7 km - Dh : 407 m- Moyen**

Randonnée sur la même ile que le G1 avec les mêmes beautés mais un parcours allégé.

Attention: embarquement à 9H15 -  Parking du nouveau port-Le Lavandou

Coût A/R : 37€ + bateau 25,20€

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2019 - 05 - 09 - 903 - 1 - Villecroze - les cascades - G1

11 Mai 2019 , Rédigé par Dominique

2019 – 05 – 09 – 903-1 – Villecroze – les cascades - G1

 

 

Nous sommes 29 randonneurs dont 16 messieurs et 13 dames à nous retrouver sur le parking du cimetière de Villecroze en ce jeudi matin.  Joël nous explique qu’il s’agit d’une randonnée inédite articulée autour de la découverte du village de Villecroze et de ses environs avec dégustation de vins pour terminer la journée.  Serait-ce pour cette raison que nous sommes si nombreux ce matin ?  

 

En créant ce parcours, Joël n'a pas oublié les G2 qui ont un itinéraire différent mais que nous aurons le plaisir de retrouver à deux reprises, au déjeuner et au domaine viticole.

 

 

 

 

 

Patrick se propose comme serre-file et nous voilà partis longeant la chapelle Saint-Victor. 

 

 

Les joyeux randonneurs, toujours prêts à partir ailleurs!

 

Le soleil brille mais un petit vent souffle qui nous accompagnera tout au long de la randonnée.

Nous grimpons très rapidement donc la pause-effeuillage ne tardera pas ! Nous admirons le verdoyant massif des Maures sur notre gauche

 

 

et montons sans relâche à travers une forêt de pins et de chênes verts.  

 

1030h : les efforts nous ont ouvert l’appétit !

 

 

Ayant repris des forces, nous reprenons notre chemin tout en observant la végétation alentour : thym, pistachiers, sistes, genêts, romarin et soudain, devinez ce que Claude aperçoit à travers le feuillage …

 

Le grand et le petit Bessillon!

 

Nous arrivons à la Combe d’Aillaud où nous voyons la première cascade.

 

 

Nous sommes sur une grande clairière et nous engageons sur un chemin qui descend.  Le sol est humide car il a beaucoup plu la veille.  On entend la cascade chantonner non loin de nous.  On se croirait dans la forêt vierge tant la végétation est dense!

Nous sommes de nouveau sur un chemin étroit baigné par le soleil et remarquons un tapis d’immortelles.

Nous sommes en file indienne sur la route mais bifurquons rapidement sur la gauche pour nous rendre à la table d’orientation

 

 

qui nous offre un joli point de vue sur Villecroze.  Nous repérons le cimetière près duquel nos voitures sont garées. 

 

 

Nous regagnons la route et entamons une descente plutôt sportive sur de grosses roches.  De nouveau sur le bitume, nous arrivons au Parc de Villecroze qui nous séduit d’emblée.  C’est un magnifique parc de 2,5 hectares créé par un couple d’américains en 1930 et cédé à la commune au début des années 70.  Il se compose d'une succession de terrasses arborées multipliant ainsi les points de vues, de cascades, coins ombragés, grandes étendues de pelouse, cours d’eau qui créent une oasis de fraîcheur, parterres de fleurs, bassin, sculptures, longues allées fleuries, une aire de jeux pour les plus jeunes et même un terrain de tennis – un jardin d’exception en fait !

 

 

L’endroit est si spacieux que les membres de notre groupe se dispersent pour la pause-déjeuner.  Certains optent pour la pelouse, d’autres pour les tables de pique-nique ou encore les bancs.  

 

 

 

 

Le G2 arrive tranquillement et pique-niquera près du ruisseau.  Pour en savoir plus sur leurs aventures, n’hésitez pas à lire le blog de Jean-Marie ! 

Nous les laissons profiter de ce petit paradis et partons visiter les grottes troglodytiques.  Un cheminement a été aménagé jusqu'à leur entrée  avec deux petits ponts qui traversent le ruisseau.  

 

Grande salle à l'entrée des grottes

 

Les grottes ont commencé à se former voici 700 000 ans.  Aujourd’hui, les seuls « habitants » du lieu sont les chauve-souris et les araignées, protégées par Natura 2000 pour permettre leur hibernation en toute sérénité.  Les grottes ainsi qu’une grande partie des champs autour du village appartenaient aux moines bénédictins de l’abbaye Saint-Victor de Marseille.  Ils possédaient un prieuré alors installé à proximité de la chapelle Saint-Victor attenante au cimetière actuel et se servaient des grottes, encore dans leur état naturel, comme lieux de refuge en cas de razzias menées par les Sarrasins au Xe siècle. Ils échangèrent ensuite les grottes avec le seigneur de la vallée Nicolas d’Albertas.   En 1566, ce dernier entreprit des travaux afin de fortifier le site et d’utiliser sa position imprenable.  Cependant, il n’y eut jamais de siège et personne n’a jamais vécu en permanence dans les grottes.

En 1633, elles ont été cédées à la commune et en demeurent sa propriété.  Elles ont été classées en 1924 au titre des Sites et Monuments Naturels à caractère artistique car elles allient deux critères : l’histoire et la géologie.  Elles font partie des Sites naturels classés de France. 

 

Joël, notre animateur devenu guide!

 

Les cinq niveaux de l'intérieur abritent des pièces à vivre, des stalactites, d'immenses colonnes et deux petits bassins.

 

 

Le sol qui finit par ressembler à du marbre

 

Vu sur le parc des fenêtres de la grotte

https://youtu.be/rBajF3i4mPA

 

Nous ressortons émerveillés par ce que nous avons vu comme le montrent nos visages radieux 

 

 

 

et accueillons les G2 chaleureusement en vociférant des « Allez Yvette, allez !, allez Jean-Marie, allez ! etc! Vous imaginez l’ambiance !

 

 

 

Nous quittons ce lieu magique à regret en passant sous la cascade de 35m de haut

 

 

et entamons la deuxième boucle de notre parcours, à l’est de Villecroze cette fois. 

 

Nous marchons longuement sur la Voie romaine

 

 

Les G1 ont pris l'habitude d'adopter un chien en route!

 

qui ne ménagera pas nos mollets et nous mènera aux anciennes exploitations de bauxite.  

Le soleil est toujours au rendez-vous et nous ne nous plaignons pas du petit vent qui l'accompagne.  Nous découvrons subitement le village de Tourtour et sa tour sarrasine au loin 

 

Tourtour et la tour Grimaldi

puis longeons une oliveraie. 

Nous entrons maintenant dans le lieu-dit les Alumines.  Joël nous montre le groupe de maisons où était traité le minerai d’aluminium appelé bauxite. 

 

Nous reprenons notre montée sur un chemin caillouteux et arrivons au village de Villecroze où la troisième cascade du jour nous attend. 

 

Cascade à l'entrée de Villecroze

 

Nous regagnons nos véhicules pour nous rendre au Domaine Saint-Jean fondé en 1973 par un couple franco-américain et situé à 2 kms au sud du village où nous avons rendez-vous avec le G2 et le vigneron – voir vidéos dans blog de Jean-Marie.

 

 

Domaine Saint-Jean à Villecroze
Dégustation de blanc, rosé et rouge

 

Les joyeux randonneurs que nous sommes profitent de cette dégustation pour souhaiter à Michel un joyeux anniversaire en chantant sans la moindre fausse note!

Un immense merci à Joël pour cette superbe randonnée!

Merci aux photographes Marie-Christine, Claude, Brigitte, Alain et Dominique ainsi qu'à André pour la vidéo! 

 

 

La semaine prochaine :

G1 - Anne-Marie : La Flute – Col de Valdingarde : 16,9 kms, Dh 893m, Moyen ***, départ 0800h

G2 - Louis : Collobrières – Forêt domaniale des Maures : 14,7 kms, Dh 410m, Moyen *, départ 0830h

 

 

 

 

 

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Villecroze-La Voie Romaine-G2-09/05/2019

10 Mai 2019 , Rédigé par Jean-Marie

Villecroze-La Voie Romaine-G2-903-2

 

En ce 13ème anniversaire du blog, un grand garçon maintenant, Joël et Patrice  nous ont préparé une journée spéciale qui permettra de réunir deux fois dans la journée G1 et G2.

 

C'est le G2 qui va nous concerner et donc 26 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris se retrouvent sur le parking de l'office de Tourisme de Villecroze. C'est Patrice le grand chef aujourd'hui et il nous présente le programme.

 

 

 

Le matin nous allons parcourir environ 6 km et 255 m de dénivelée dans une boucle qui nous ramènera au village  pour le pique-nique. Nous y retrouverons nos amis du G1 puis nous visiterons les Grottes. Ensuite alors que le G1 repartira sur notre itinéraire du matin nous rejoindrons le Domaine de St Jean où nous effectuerons un petit parcours de 4 km avant de déguster les vins du cru.

Ce matin nous accueillons quelques invités familiaux de Danielle et de Michel J. ainsi que Pierre, marcheur du Lundi.

Nos serre-files seront Daniel R. et Beps. La météo est OK avec soleil toute la journée et un peu de vent.

Nous quittons le parking avec une première perspective sur la grande barrière rocheuse qui abrite les fameuses grottes avec un petit aperçu sur la cascade.

Mais une randonneuse ayant oublié ses bâtons, le groupe va s'arrêter pour l'attendre. Il n'y aura pas de temps perdu car cet arrêt permettra d'observer des écrevisses dans le ruisseau.

Puis nous attaquons la Voie Romaine qui menait de Fréjus à Riez, dans le Haut Var.

Nous montons ainsi pendant un peu plus de deux kilomètres, en continu, en alternance sur une route et un sentier bien caillouteux.

Jolie vue sur le village de Villecroze.

Le balisage du sentier est très particulier mais l'Office de Tourisme étant fermé jusqu'à lundi, nous n'en connaîtrons pas la signification.

Il est bordé de belles propriétés et nous découvrons même une très authentique roulotte, avec une piscine, une chambre d'hôte peut-être ?

Plus nous montons plus nous distinguons le village de Tourtour, la Voie Romaine y passe mais nous allons la quitter pour repartir vers le sud. A l'occasion de la pause-banane nous aurons un très beau point de vue sur Toutour et les belles oliveraies en contrebas.

Puis nous commençons la descente qui va nous ramener vers le village. En cette période de l'année, nous profitons de la flore qui explose, en rose avec les derniers sistes, en bleu avec les aphyllantes de Montpellier et le lin de Narbonne, en jaune avec les genêts, les coronilles, et le lin campanulé (idem le bleu mais en jaune), une découverte pour tous les amateurs de botanique. Merci Plantnet .

Michel J. a aperçu un sanglier près du chemin, mais il a détalé très vite (le sanglier bien sûr !).

Notre sentier se colore de rouge, nous rentrons dans un lieu dit, et bien dit, les Alumines.

Il y aurait eu dans ce secteur une mine de Bauxite mais nous n'en avons pas retrouvé la trace. C'est dans cet environnement très rouge que nous allons faire la photo de groupe.

Puis nous repartons sur un petit sentier, bien tortueux et accidenté. Il faudra encore quelques montées courtes mais sèches pour rejoindre la voie romaine et le paisible parc où nous allons pique-niquer.

Ce parc a été crée par un couple d'américains qui en a fait don à la commune.

Il couvre 2.5 ha et comprend les grottes et la cascade.

Nos amis du G1 sont déjà installés et ont terminé leur déjeuner. Nous nous installons le long du ruisseau qui se forme en bas de la cascade.

La résurgence de la source qui alimente la cascade se situe près de Toutour.

L'atmosphère est très détendue, herbe tendre et soleil.

Certains vont en profiter au maximum.

Nos amis du G1 vont visiter les grottes alors que nous profitons de ce bel environnement.

Puis c'est à notre tour de monter vers les grottes.

  Belle perspective sur le parc.

Nos amis du G1 ressortent du site et nous font une haie d'honneur bruyante.

Nous rentrons dans la première salle et Patrice va nous faire un petit topo.

 

"L'origine de ces grottes  remonte à 700 000 ans (fin de la dernière période glaciaire). Elles ont d'abord été creusées et façonnées par l'eau s'infiltrant dans le cœur de la falaise de tuf, puis aménagées.

Situées sur la commune de Villecroze, dans la barre rocheuse qui limite le village au Nord, dans un parc de 2,5 hectares, les grottes troglodytiques de Villecroze, qui s'étagent sur 5 niveaux, avec ses fenêtres à meneaux, ses meurtrières, ses stalactites qui se sont progressivement transformées en colonnes.  Les grottes, habitat troglodytique, appartenaient aux moines bénédictins de l'abbaye Saint-Victor de Marseille qui possédaient un prieuré alors installé à proximité de la chapelle Saint-Victor. Encore dans leur état naturel, elles servaient alors de refuge pour les protéger des Sarrasins au xe siècle.

À la suite d'un échange de ces grottes avec le seigneur de Gémenos, Nicolas d'Albertas6, celui-ci entreprit en 1566, des travaux afin de fortifier et d'aménager le site. Ce qui explique les pièces à vivre aménagées dans le tuf7, fenêtres à meneaux, meurtrières. Le seigneur des lieux  cèda le lieu au village qui devint propriété de la commune jusqu'à ce jour."

Alliant l'histoire et la géologie, véritable monument naturel et pittoresque, elles ont été classées par arrêté du 23 avril 19248 au titre des Sites et monuments naturels à caractère artistique (Protection devenue "Loi ayant pour objet de réorganiser la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque" élargissant les notions définies par la loi de 1913 relative aux monuments historiques) .

Cf Wikipedia

Nous allons maintenant aller de salles en salles par des passages plus ou moins étroits et par des escaliers incroyables (étroitesse et hauteur des marches-attention à la tête).

Heureusement.des mains courantes bien adaptées facilitent l'accès. Au passage, nous chassons quelques chauve-souris.

De la Salle de séjour, nouveau point de vue sur la parc.

Puis nous pénétrons dans la Salle des colonnes caractérisée par de grandes stalactites qui forment des colonnes. Des traces de  bases des stalagmites usées par les passages forment des sortes de dos de tortues.

Dans une autre salle, directement sous la cascade, il y a manifestement des fuites à la toiture.

Enfin dans la dernière salle visitée, des concrétions énormes rappellent, parait-il, certains légumes.

"En matière de chou-fleur je vois plutôt  le profil d'un philosophe grec" proposera Nicole B.

Nous ressortons, éblouis par le soleil mais aussi par ce que nous venons de découvrir et pour immortaliser ce moment nous ferons une nouvelle photo de groupe.

Nous quittons les grottes en passant au pied de la cascade, 35 m de haut.

Fin de la première partie, nous reprenons nos voitures pour rejoindre le Domaine de St Jean à deux km au sud du village. Là, nous allons parcourir 4 km à l'intérieur du domaine. Certains s'imaginaient parcourir des chemins entre les vignes et même pour d'autres se promener dans les allées du château… Aussi la plupart des participants abandonnèrent les bâtons et ils le regrettèrent bien vite car, en fait de vignes nous n'en vîmes point et quant aux allées du château, elles se convertirent en sentier montants et descendants parfois assez raides, environ 130 m de dénivelée, une vraie rando classique de la région.

Quant à l'absence de vignes, nous apprîmes plus tard que d'autres vignes se situent vers Lorgues et à Salernes et qu'à proximité du domaine, une seule vigne vient d'être replantée et produit maintenant et une autre a été arrachée dans le cadre du renouvellement.

Nous retrouvons le ruisseau qui cascade en sous-bois.

Coucou Gérard. Lui avait pris ses bâtons !

Quel environnement coloré pour notre doyenne.

Nous allons ensuite procéder à une dégustation, un blanc, un rosé et trois rouges. Bigre, nous reprenons le route juste après!

Heureusement nous n'avons droit qu'à un fond de verre, suffisant pour déguster.

Deux séquences vidéos en cliquant sur les liens suivants. ne manquez pas le deuxième...il y en a qui n'aiment pas le rosé(pour celle-ci, elle est publiée avec l'autorisation des personnes concernées.ndlr )

https://drive.google.com/open?id=12KpY1UhtkuXqJ1UilXARNrOxQJ8eL34J

https://drive.google.com/open?id=1sLNPdJq23is48bkL7LPDIPiOcMPn4LUc

Après cette séquence œnologique, il ne nous restait plus qu'à remercier Patrice de nous avoir conduits tout au long de cette belle journée, riche en découvertes.

 

Félicitations aussi à Joël pour cette belle organisation.

 

Enfin merci aux photographes, Brigitte R., Nicole et Jean-Marie.

 

La semaine prochaine le jeudi 16 Mai

 

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2019-05-02 - 545 - GRIMAUD LA QUEYRIERE

4 Mai 2019 , Rédigé par Brigitte

2019-05-02 - 545 - GRIMAUD LA QUEYRIERE

 

Aujourd'hui, ce n'est pas à Caussols-Cipières que nous randonnerons mais à Grimaud La Queyrières.

Louis, notre animateur du jour, a changé la direction compte tenu des orages qui étaient annoncés sur Caussols. Même s'il n a pas pu la reconnaître les 8 randonneurs qui l'accompagnent lui feront entièrement confiance.

Il nous présente sa randonnée sur le parking du château de Grimaud : 17,2 kms avec une dénivelée de 680m.

"Belle randonnée au départ de Grimaud en passant par la Queyrière, les Vernades, le Mont Roux sur de bons chemins et pistes

 

Il est 9h 25, nous descendons vers le Pont des Fées en empruntant des escaliers. Nous nous arrêtons devant un beau tapis de fleurs nommé "Vipérine faux-plantin" 

Nous nous éloignons des ruines du château et écoutons Joël nous donner un cours sur la fleur de la lavande papillon: " les fleurs de cette lavande sont si petites qu'elles risquaient de ne pas être vues par les insectes pollinisateurs, indispensables à la reproduction. La plante a donc développé au dessus de ses fleurs des grandes bractées violettes, qui servent de leurre et attirent les insectes"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous atteignons le Pont des fées situé au nord du village de Grimaud sur la rivière de la Garde. Le pont, bâti en pierres brutes et chargé encore d'une portion d'aqueduc, peut avoir 14 m d'ouverture et 12 m de hauteur en dessous de l'arche

Il est 10h, nous poursuivons sur une piste bien large

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous marchons bon train sous l'œil attentif de notre serre file, Patrick.

Louis nous indique que nous allons monter à flanc de la Queyrière en arrière plan de cette parcelle de vignes, en suivant le chemin de Rascas.

Il est 10h45, nous quittons cette piste pour en reprendre une autre plus agréable pour nos petits pieds mais par contre la difficulté va commencer, nous ferons la pause banane avant de l'attaquer

Nous sommes entourés de coronilles, certaines branches nous gênent sur le passage mais nous les respectons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un aller retour à la Queyrière pour admirer un joli point de vue.

Vallée de Cogolin
St Tropez

Avant de repartir, une photo de groupe faite avec le "retardateur"- la blogueuse est fière d'avoir découvert cette fonction sur son appareil photo enfin ... grâce à de bonnes âmes!!! -

Pas mal Jean Marie, non …

Prenons maintenant la piste Reverdi en contemplant toujours la végétation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous passons parmi les chênes lièges, les vignes, près de l'oratoire des Vernèdes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Profitons encore de cette belle nature, avant de se restaurer sur le rocher en arrière plan.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Admirons le paysage de notre piédestal... 

Mont Roux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 13h15, nous continuons sur la piste des Vernades (GR51) en direction du Mont Roux, une nouvelle montée nous attend

Où se cache notre animateur ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 14h30, un aller retour pour les plus courageux au Mont Roux !!!

(500 m DH 60m)

avec une photo prise au sommet avec " le retardateur "!!!

En descendant jusqu'au Pont des Fées, regardons à nouveau les ruines du  château

" La première mention de ce château date du XIème siècle. Le grand rempart actuel (fin XIIIème début XIVème siècle) abritait le village. De grandes familles s'y succédèrent comme les comptes de Provence, la famille Cossa ou Castellane. Il fut abandonné lors de la Révolution et tomba en ruine. Il en subsiste la tour médiévale et deux tours du XVIIème siècle. Classé aux Monuments historiques, il fait l'objet de travaux de restauration depuis de nombreuses années."

et remarquons la couleur du ciel...

Admirons le Moulin de la Roque Troucade du XIIème siècle magnifiquement restauré

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et revoyons le Pont des Fées sous un autre angle

 

Il ne nous reste plus qu'à remonter les escaliers pour retrouver nos voitures.

Juste le temps de changer de chaussures pour grimper encore un peu, jusqu'au centre de Grimaud un des plus beaux villages de France.

 

 

 

 

 

 

Nous nous installons dans un bar pour prendre, comme chaque jeudi, le pot de l'Amitié

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand merci à Louis pour cette superbe randonnée dans la nature avec de beaux points de vue sur la baie de St Tropez. Bravo à toi pour ton improvisation du jour au lendemain.

La blogueuse remercie toute l'équipe pour leur participation au bon déroulement de sa tâche, chacun se reconnaîtra. En fait je vous remercie tous... 

 

 

 

Prochaine sortie : Jeudi 9 Mai 2019

Départ 8 H  JOEL - 903-1 Villecroze Voie Romaine - Moyen XX - 15,5 kms DH : 515m

Parking à 500 m du cœur du village à côté de la Chapelle Saint Victor

Coût du trajet A/R : 33 euros



 

 

 

 

 

 

 

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Courmes-Le champ des idoles-910-02/05/2019s

3 Mai 2019 , Rédigé par Jean-Marie

Courmes-Le Champ des Idoles

 

Inutile de lire ce blog, un concurrent vidéaste a déjà tout révélé !!!

Nos fidèles lecteurs se feront quant même plaisir avec leur rendez-vous hebdomadaire.

Accueil très "réception aéroport" au parking du Manoir. Alain en pleine reconversion touristique, portera les deux casquettes tout au long de la rando.

Il faut dire que les deux groupes partaient en même temps.

Voyage un peu compliqué pour rejoindre Courmes, un gros ralentissement suite à un accident avant les Adrets a fait dire à Michel J. : "Une rando qui sent  le bouchon".

20 randonneuses et randonneurs du Cercle de Boulouris se  retrouvent donc sur le parking public de ce charmant petit village. Composition étrange de ce G2, on devrait plutôt parler d'un G1,5.

Alain nous fait une courte présentation de la rando, une montée, un plateau (celui de St.Barnabé), une descente : environ 12 km et 450 m de dénivelée. Altitude maxi 1025m

 

Météo : temps couvert risque de pluie légère dans le courant de l'après-midi. 10°.

Courmes représente en ancien provençal, Corma, le cornouille, cornouiller. La famille Courmes, subsistante au xxie siècle, porte toujours le nom de son village d'origine.

Le village était implanté à l'origine sur la Serre de la Madeleine dit « Les Combes », soit à 1,5 km à vol d'oiseau au nord du village actuel. Ce premier village était entouré d'un mur et une maison forte devait exister au point le plus haut.

Les épidémies de peste vont entraîner une dépopulation du castrum au xve siècle.

En 1670, l'évêque de Vence, monseigneur Antoine Godeau rendit visite à Courmes qui jusque-là avait été jugé inaccessible par ses prédécesseurs. Il a fait cette visite en décembre et alla dire la messe dans la chapelle qui servait de paroisse aux dix-sept familles qui vivaient à Courmes après qu'il fut tombé dans la nuit deux mètres de neige.

Courmes a été un hameau dépendant de Coursegoules jusqu'à la Révolution.

En 1944, un maquis va exister à Courmes qui a reçu des armes par parachutages sur le plateau Saint-Barnabé.

En 2016, la commune comptait 125 habitants, en augmentation de 27,55 % par rapport à 2011

Cf Wikipedia

Jean-Claude sera notre serre-file.

 

Nous n'avions pas fait 100m que Michel J. s'arrête, semelles complètement coupées. Sabotage ! Heureusement Alain avait dans son coffre une paire de rechange…à la bonne taille.

Pendant le changement de chaussures, le groupe visite l'église du village, 17ème siècle, surmontée d'une tour carrée.

A 10 h 10, nous attaquons une montée continue de 320 m sans difficulté particulière.

Très vite nous apercevons en dessous de nous le village de Courmes.

Apercevons, c'est bien le terme car aujourd'hui tout est bouché, nous sommes dans les nuages. Alain remplira quand même son rôle en décrivant ce que nous aurions pu voir. Et à chaque détail, le groupe s'extasie avec des "Oh !" et des "Ah!", des "superbe"… Le Chérion, Gréolières des Neiges, Cipières, tout ceci est bien caché.

Nous arrivons sur le plateau St Barnabé, ici c'est le domaine de la "pieraille", les savants vous diront que c'est un plateau karstique.

Aucun arbre, quelques buissons rabougris sauf quelques taches vertes dont nous parlerons plus tard. En hors piste, Alain nous conduit vers le lieu dit Sambre Brune pour découvrir le trésor de ce plateau désertique, le Village Nègre (oui, oui, j'ai le droit d'utiliser ce mot sans être accusé de racisme, c'est son nom officiel).

Et là, à 11 h 15, nous arrivons devant un ensemble de rochers blancs, travaillés par l'érosion.

Le Village Nègre est un ensemble de rochers calcaires stratifiés étonnamment sculptés. Ils sont le résultat de l'érosion naturelle et du ruissellement des eaux de pluie. Leurs formes sont extravagantes et évocatrices...

A part le plateau karstique de Caussols et celui de Saint Barnabé dans l’arrière pays grassois, ce phénomène n’existerait que dans les Andes colombiennes du parc de la Sierra Nevada del Cocuy prés d’Aureca et aussi au parc national de Tsingy de Bemaraha à Madagascar.

On parle aussi de phénomène extra terrestre dans ce lieu isolé de toute civilisation. Oui, c'est bien "d'énigme de St-Barnabé" que "les Invisibles du Col de Vence", groupe d'ufologues, tentent de résoudre…

Et miracle, le soleil apparait ! Est-ce les extraterrestres qui arrivent ?

Bravo Alain qui nous donne le programme (casquette guide touristique): photo de groupe, pause banane et 30 minutes pour parcourir "les rues" du village.

 

Et nous parcourons en découvrant toutes sortes d'animaux plus ou moins mythiques du sphinx à la poule (ou selon certain plutôt un dromadaire). Et ça mitraille dans tous les coins, le blogueur aura du mal à trier les photos !

Les nuages reviennent lorsque nous repartons vers le hameau de St.Barnabé au travers du plateau.

C'est dans cette traversée que nous sera donnée l'explication des taches vertes apparues dans la maigre végétation : les dolines. Sur ce plateau karstique il se produit de petites dépressions dues à des mini

effondrements. L'eau s'y accumule ainsi que des débris végétaux et l'herbe peut y pousser ce qu'apprécient les moutons.

Le hameau de St Barnabé est l'extrémité ouest d'une autre rando qui explore la partie est du plateau faite déjà deux fois en mai 2009 et 2014.

Nous quittons le hameau pour la deuxième montée de la matinée toujours dans la grisaille et nous atteignons l'altitude de 1025m marquée par un petit oratoire dédié à St.Joseph.

Insolite en rando

La température a baissé à cause d'un vent bien établi mais qui n'a pas chassé les nuages.

Alain va nous trouver un coin à l'abri pour notre pique-nique, ce ne sont pas les rochers qui manquent ici et leur forme en font des sièges bien adaptés.

Quelques dégustations "délicates" nous rappelleront que nous sommes bien en G2.

Mais nous ne nous attarderons pas car la menace de pluie est toujours là, pas de sieste aujourd'hui.

Arrêt photo devant ce bel oratoire pour honorer notre Président (pas EM mais J.B.Miquel, Président du Cercle de Boulouris)  et nous attaquons la descente.

C'est Xavier qui va conduire, vivement, ce retour vers le village : 400m en

continue sur un petit sentier étroit, souvent en lacets, bien pierreux mais pas trop technique et qui fera souffrir quelques genoux.

Cet enclos abandonné et ces murets montrent que le plateau a été exploité pour un pastoralisme de montagne.

La présence d'un berger et de son troupeau de moutons atteste encore d'une activité d'élevage.

Au fait, où est le loup ?

Au passage Alain nous fera encore découvrir quelques points de vue, complètement bouchés, côté mer ce coup-ci. Il aura autant de succès.

Enfin, Courmes apparaît et très vite nous rejoignons les voitures. Quelques gouttes nous ont accompagnés sur les derniers hectomètres.

Avant d'aller boire un pot, Alain nous fait découvrir le fameux "Saut du Loup", seconde curiosité de Courmes.

C'est au pub irlandais du Pré-du-Lac que nous allons nous désaltérer.

Alain, les 19 randonneurs que tu as accompagnés tout au long de cette journée te remercient chaleureusement. Ce fut un très bon moment malgré des conditions climatiques désagréables

Les photographes ont eu bien du mérite aussi, Nadine, Nicole, Alain, André et Jean-Marie. Merci à eux.

Pour nos lecteurs qui ne font pas partie du groupe de marche du Cercle de Boulouris, le lien ci-dessous leur permettra de voir la vidéo de notre ami André.

https://youtu.be/soWbhAJPY8Q

La semaine prochaine, le jeudi 9 Mai

 

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