St.tropez-sentier du littoral-n°1
Saint-Tropez -le sentier du littoral n° 1
A défaut de blogueur pour cette rando, on appliquera à nouveau le plan B, à partir d'un texte de Joël (un grand merci pour lui) et des photos de Jean Bo. et de Claude, Jean-Marie effectuera le montage afin que vous puissiez disposer de votre blog préféré.
Saint-Tropez, ses
gendarmes, ses plages naturistes, son port avec le bar Sénéquier, ses yachts, ses gens célèbres …. bref tous les ingrédients étaient là pour attirer la foule des grands jours sur cette rando. Et effectivement, à 8 H 45 ce ne sont pas moins de 33 randonneurs et randonneuses qui se présentent sur la ligne de départ de la rando menée par Jean Bo et Camille.
On commence par le traditionnel exposé de la rando avec ses caractéristiques techniques : 17 km et 275 m de dénivelée. Sous cette forme, elle avait été faite pour la 1ère fois le 18 novembre 2004 avec 40 participants, puis 12 mars 2009 avec 43. A chaque fois c'était Jean Bo qui menait la rando. Ensuite Jean Bo nous parlera de la chapelle Saint Anne (Roch de par son nom de famille, ce qui pourrait expliquer un certain malentendu!!!). Construite en 1627, en remerciement après une très forte tempête, elle appartient à la commune et fut classée en 1951. Les équipages des long-courriers montaient ici avant d’appareiller pour solliciter la protection de Sainte Anne, et, à leur retour, ils remontaient la remercier avec des ex-voto. Elle est dédiée à la patronne des gens de mer et accueille sur ses murs de nombreux ex voto . La chapelle n’est ouverte que le 18 mai (dernier jour des Bravades), le 26 juillet (la Sainte-Anne) et le 15 août (Libération de 1944).
En mars 2009, lors de notre précédent passage, le père Michel, curé de St.Tropez nous l'avait ouverte exceptionnellement. Aujourd'hui, il est en vacances et ne pourra donc pas nous permettre de la visiter. Cet édifice aux formes simples, de pur style provençal, entouré de cyprès, de pins et de chênes, surplombe la mer et la campagne. Il règne sur cette colline une quiétude et une harmonie rares avec une vue superbe sur St.Tropez et la baie.
Après la photo de groupe devant le paysage magnifique de la mer et du village de St Tropez en premier plan, le groupe démarre d'un bon pas, sous une chaleur agréable mais plutôt humide, conséquence d'un temps couvert. Ce temps nous accompagnera malheureusement durant presque toute la rando, sans nous empêcher de jouir du paysage exceptionnel.
Tout le monde démarre ensemble, mais en fait un petit groupe de 8 personnes menés par Camille fera un trajet légèrement écourté, mais 14 km quand même.
La ballade commence par la traversée de la ville de Saint-Tropez. C'est Jean Bo qui nous expliquera les origines de la ville : Plusieurs légendes expliquent l'origine de St. Tropez. La plus généralement acceptée est celle de TORPES (d'ou St.TROPEZ), italien de Pise, intendant du palais de Néron, décapité en 68 pour ses convictions religieuses. Son corps jeté dans une barque vint s'échouer sur une place près de la cité gallo-grecque de Heracléa Caccabaria l'antique Saint-Tropez.
Une variante "laïque" assure que par une nuit d'orage, la figure de proue d'une tartane vint s'échouer près d'un petit village de pêcheur. Ceux-ci décidèrent d'adopter ce buste comme patron de leur communauté. Ils lui donnèrent le nom de San Trovato," Saint Trouvé" en provençal, qui par déformation, devint St.tropez.
Enfin la troisième version, nettement" païenne" celle-là, prétend que San Trovato ne serait qu'une statue d'Hermès, fortement sexuée, christianisée d'un coup de hache. Une chanson populaire dans la région, reprend cette légende. Passage incontournable par sa Place des Lices, où certaines randonneuses trouveront que nous sommes les seules célébrités du jour, puis le port et le célèbre bar Sénéquier.
Après une première pause « effeuillage » nous longeons le fameux
cimetière marin en contre bas, et Jean peut vérifier que le chemin du littoral prévu à cet endroit est encore dans les cartons. Ce ralentissement provoque une première jonction avec le groupe de Camille.
Compte tenu de l'heure de départ matinale, la pause banane arrive assez tôt le long d'une plage bien abritée et ensoleillée.
Puis nous cheminons le long de petites villas « pieds dans l'eau » pleines de charme pour tomber sur un bateau portant un panneau insolite (hasard ou mise en scène savamment orchestrée) qui nous laisse pantois ; la photo de ce bateau devrait bien normalement conclure le présent blog (suspense, suspense ….)
Peu après le passage obligé devant la maison de B.B, deux randonneurs du 1° groupe préfèrent rejoindre le 2° groupe qui décidemment nous talonne de près depuis ce matin : à tel point qu'une réévaluation de leur statut de P.J (petites jambes) en M.J (moyennes jambes) semble tout à fait méritée.
Après s'être enrichi de deux nouveaux randonneurs, le groupe de Camille poursuit tranquillement son chemin se laissant distancer par le 1er groupe. Prenant le temps de photographier le "Toutou's bar" le second groupe aborde à son tour le chemin dans les rochers.
Après avoir longé un chemin alternant les passages sur les
plages, et des endroits bordés de haies de cannes de Provence que certaines randonneuses qualifieront d'oppressants, le sentier
du littoral change pour se transformer en un chemin balisé par des repères chiffrés et des bornes téléphoniques de secours.
Il gagne aussi en altitude nous permettant ainsi de dominer les criques encombrées de posidonies, et algues diverses de la
famille des fucus vésiculeux, des tas de bois morts, et malheureusement quelques résidus de notre civilisation moderne. Le temps de photographier un cormoran posant sur un rocher et nous voilà reparti d'un bon pas.
Le soleil fait une première apparition timide après la plage de la Moutte (dont on peut voir le phare, la nuit, depuis Boulouris).
Il est près de 12H30 lorsqu'on s'arrête pour le pique nique sur la plage des Salins. A nouveau, un chien errant viendra participer au pique-nique mais il ne suivra pas le groupe ensuite, peut-être attendait-il un autre groupe ??
Cette fois-ci il n'y aura ni petite sieste, ni partie de cartes, et c'est sous un soleil à nouveau voilé que la petite troupe reprend son périple.(insérer photo)
Les "Petites Jambes" se sont arrêtées un peu plus tôt, en face d'un petit ilot pour leur pause pique-nique.
Le temps est toujours très brumeux, chaud et humide. Après une heure d'arrêt, ils repartent jusqu'à la plage des Salins où ils abandonneront le littoral pour remonter vers St.Tropez.
Parvenus au début de la plage de Pampelonne nous commençons à quitter le bord de mer pour aborder le retour par l'intérieur ; la présence sur le parking de cette plage d'une magnifique Ferrari, rouge comme il se doit, fait fantasmer quelques randonneurs. Mais c'est bien à pied et d'un pas décidé que nous continuons le trajet vers le parking de départ, en passant vers une partie plus méconnue des abords de Saint-Tropez.
Le 2° groupe n'étant pas arrivé, les voitures démarrent en ordre dispersé, et tous les marcheurs se retrouvent finalement au bar traditionnel de Grimaud pour un pot vraiment mérité.
Et c'est là que l'on peut dire à Jean la fameuse phrase écrite sur le bateau déjà évoqué. Fin du suspense !
Quelques images en "rab" :
Un peu de soleil sur les "Petites jambes"
Les Dames de Camille
Le sadisme du photographe
Mais elles ont toutes franchi l'obstacle sans se mouiller les pieds-Bravoooo !
Original
C'est Saint Tropez
Jeudi 31 Octobre à 8 h 00 : SAINT-VALLIER de THIEY (06) . Oppidum de la MALLE
Au dessus de St-Vallier, nous visiterons, ce que l’on prend de loin pour un gigantesque éboulis et qui se révèle être l’enceinte fortifiée de l’oppidum de la Malle, construite 5 siècles avant notre ère . Panorama exceptionnel .
L : 14 Km 761 . Dh : 570 m . D : 4 H 30 – Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 760
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice . Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 « Les Adrets de l’Estérel » - Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux – Après le lac au grand giratoire prendre à droite la D 562 en direction de Grasse –
A Val Tignet tourner à gauche et progresser sur la D 11 via St. Cézaire - A Spéracédes obliquer à droite et par la D 513 et la D 11gagner Cabris - Là, emprunter la D 4 sur votre gauche via St. Vallier de Thiey - Ensuite poursuivre à gauche sur la N 85 et atteindre Saint-Vallier de Thiey .
Stationner les véhicules sur un des PARKINGS à la sortie du village .
La montagne de la Loube : 17 octobre 2013
La montagne de la Loube
Aujourd’hui, Jean M nous propose une randonnée « dans les rochers aux formes fantastiques qui dessinent la silhouette surnaturelle de La Loube ».
Nous voici sur le parking de La Roquebrussanne.
Le ciel est dégagé mais il souffle un petit vent frisquet.
Jean nous présente le parcours :
« Il est 9h23. Nous serons au sommet de la Loube (alt. 830 m) en 3 heures et demie. Nous déjeunerons à l’abri du vent. Puis nous rejoindrons nos voitures à 14h44 ».
Quel timing !
Le dénivelé est de 650 m pour une distance de 13, 711 km. Quelle précision !
« On va essayer de vous compter » nous dit Jean. Après comptage et recomptage, il annonce : « Nous sommes 38 ! ».
Quel beau groupe !
Nous quittons La Roquebrussanne et attaquons une première grimpette. Puis Jean marque une pause pour nous parler de la Loube : « Ce n’est qu’au XVème siècle que les habitants investissent l’ancien camp celto-ligure, installé depuis la préhistoire sur les contreforts de la montagne de la Loube. Dont le nom viendrait de la loube, scie à ruban à deux poignées des bûcherons.
Montagne isolée, située dans le prolongement de la chaîne de la Ste Baume, la Loube (ou la Louve) est une montagne de roches sédimentaires, principalement des calcaires. Elle présente des rochers aux formes fantastiques dans un paysage grandiose à dimension humaine ».
Nous reprenons notre grimpette.
Plutôt raide, cette grimpette, à en juger par les visages rivés au sol.
Nous atteignons une zone plus ensoleillée. Après une « pause effeuillage » nous reprenons notre grimpette.
Derrière les pins, on aperçoit une première crête rocheuse.
Nous progressons au milieu des pins, des cistes et des genêts.
Avec la montée un peu raide plus le soleil, nous commençons à avoir chaud.
Il est 10h30. C’est l’heure de la « pause banane ».
C’est le moment de manger un morceau, se désaltérer … et se faire photographier.
Nous reprenons notre grimpette, à flanc de coteau et à découvert.
Là-bas, devant nous, est-ce le sommet ?
Pas tout à fait, car le sommet de la Loube est encore derrière.
Nous progressons sur la crête. Le groupe s’étire un peu.
En tête, nous marquons une pause pour attendre les derniers.
Pas question en effet de les laisser à la traîne.
Comme d’habitude, chacun veille à ne pas perdre de vue celui ou celle qui le suit.
« On n’a plus que 200 mètres à monter. Sur 2 km » nous dit Jean.
Plus précisément, nous allons attaquer le passage le plus escarpé. Parmi les rochers aux formes fantasmagoriques.
En voici un qui se dresse vers le ciel. Certains y voient un couple uni dans une étreinte amoureuse.
Mais ce n’est pas fini. Bientôt nous découvrirons des rochers aux formes phalliques remarquables.
A présent, ce n’est plus de la marche. Ca ressemble plutôt à de l’escalade.
On voit ici Monique, souriant avant l’effort.
Puis escaladant le rocher, en utilisant la même technique que Simone … et que tous ceux qui vont suivre derrière.
Le groupe s’est étiré à nouveau. Qu’il est long ce passage escarpé. !
On voit ici André, qui se faufile entre deux rochers.
Enfin nous atteignons le sommet ... ou presque.
Et – devinez quoi – voici une route ! Car on peut venir jusqu’ici en voiture !! C’est une route privée, mais autorisée aux randonneurs.
Jean nous montre l’emplacement qu’il a prévu pour le pique-nique. « Mais ceux qui le souhaitent peuvent monter jusqu’au pied de l’antenne. C’est à un quart d’heure. Et vous verrez, la vue est magnifique ».
Tandis que quelques-uns s’installent pour déjeuner, les autres poursuivent la grimpette jusqu’au sommet.
Effectivement le panorama est splendide.
« On voit les îles d’Hyères ».
Et là-bas, c’est le Gros Bessillon (alt. 839 m).
Et voici Correns, où nous étions la semaine dernière.
Devant un paysage aussi grandiose, une photo de groupe s’impose.
Puis nous descendons jusqu’au lieu de pique-nique. Nous nous installons dans l’herbe ou sur les rochers, à l’ombre ou au soleil.
Voici la seule et unique photo du pique-nique.
Photo qui respire la douceur de vivre et le bonheur du randonneur.
Il fait bon, on resterait bien pour une petite sieste.
Mais Jean tient à respecter son timing. « Rassemblement dans un quart d’heure » s’écrie-t-il.
Le quart d’heure est vite passé. Nous attaquons la descente.
Descente fort agréable, sur la route privée.
Nous avançons sans nous presser, profitant des rayons du soleil.
Mais au fait, il serait temps de faire une photo de groupe.
Voici l’endroit idéal. Derrière nous, se dresse un rocher à la forme fantasmagorique. Ou fantasmatique, selon les goûts.
La vue est si belle que le blogueur devra choisir entre quatre photos !
La pause est terminée … et la descente sur route aussi !
A présent nous attaquons la descente accidentée, avec son lot de rochers qui glissent et de pierres qui roulent.
On voit ici le groupe qui plonge dans le vide.
Et disparaît bientôt, comme absorbé par la végétation.
Quelques instants plus tard, il réapparaît à l’air libre.
Et voici l’arrière-garde, perdue dans un paysage fantastique.
Enfin voici la piste qui nous ramène à La Roquebrussanne.
Où, pour fêter cette belle journée, nous allons prendre un pot bien mérité.
Merci Jean pour cette très belle randonnée dans un paysage de rochers fantasmagoriques.
Merci aux photographes : Gérard, Jean B, Jean-Louis, Jean-Marie.
Et voici encore quelques photos :
Correns - Le val d'Argens : 10 octobre 2013
Correns – Le val d’Argens
Aujourd’hui, Jean nous emmène au cœur de la Provence verte. Nous y découvrirons Correns, village chargé d’histoire, Montfort-sur-Argens et la Vallée de l’Argens.
Sans oublier l’Auberge des Templiers. Car aujourd’hui, c’est resto !
Nous voici 27 randonneurs à Correns. « Mais nous serons 29 à déjeuner » nous dit Jean. Car Danièle et Dominique nous rejoindront à l’auberge.
Jean nous présente la rando : « C’est un parcours de 14 km, avec un petit dénivelé de 350 m. Nous atteindrons notre point culminant à 310 m. Puis nous descendrons sur Montfort jusqu’à l’Auberge des Templiers. Après déjeuner, il nous restera 4,7 km ».
Nous allons tout d’abord faire un tour du village. Correns est le premier village labellisé Bio de France. Il compte 17 fontaines et 2 lavoirs.
Nous commençons à visiter l'église Notre Dame. Le choeur renferme un magnifique retable en noyer doré à la feuille.
Puis nous pénétrons dans l’ancienne demeure abbatiale, le Fort Gibron. Où résidait l’abbé de Montmajour, lorsqu’il venait collecter les impôts seigneuriaux sur ses terres de Correns.
Sortis du château, nous nous regroupons pour la pause photo.
Puis nous passons devant la porte Saint-Germain. Porte à herse du XIVème siècle qui donnait accès au village au Moyen-âge.
A présent nous quittons Correns en traversant l’Argens qui coule au milieu d’un écrin de verdure.
Nous attaquons la marche en douceur par une gentille grimpette.
A l’arrière, nos serre-files sont satisfaits : nous sommes bien 27.
Puis nous marquons une pause. Aujourd’hui, Jean nous l’a dit : « Nous marcherons à allure modérée ».
Nous poursuivons notre grimpette.
Ce matin, il faisait frisquet mais nous commençons à nous réchauffer.
Voici même le soleil qui commence à percer.
La piste est agréable, mais le sol est humide par endroits.
Tout à coup nous voici dans la boue.
Une énorme flaque barre le chemin. Certains tentent de l’éviter en marchant avec précaution sur le bord.
D’autres s’enfoncent dans les buissons pour contourner l’obstacle.
Puis nous revoici en terrain sec. En tête de groupe, Michel suit Jean de très près.
Les voilà qui s’arrêtent pour étudier la carte.
Ou plutôt pour étudier le maniement de la carte associé à celui de la boussole.
Jean serait-il entrain de recruter un nouvel accompagnateur ??
Nous poursuivons notre route, parmi les bruyères en fleurs. Dans la côte, Jean nous arrête pour nous montrer le plus haut sommet du centre du Var : le Gros Bessillon (alt. 813 m) et le Petit Bessillon (alt. 669m).
Puis nous atteignons notre point culminant, à 310 mètres.
C’est l’heure de la « pause banane ». Le soleil brille, il fait bon.
Puis nous descendons un peu avant de gravir le deuxième sommet, … ou plutôt la deuxième bosse !
A gauche, voici des vignes dont les grappes bien mûres sont très attirantes.
Et au fond du vignoble, c’est le château de Robernier : « un château de conte de fées » qui accueille les mariages … de princesses ou non !
Un peu plus loin, nous butons sur une propriété privée. Mais Jean trouve le chemin qui la contourne.
A présent nous longeons un champ d’oliviers aux fruits déjà presque mûrs.
Puis c’est la dernière ligne droite avant Montfort-sur-Argens. Nous avançons d’un pas martial, en direction de l’Auberge des Templiers.
Dès l’entrée, nous sommes accueillis par le Maître des lieux, en costume de Templier.
Nous sommes invités à passer sur la terrasse, pour prendre l’apéritif.
L’apéritif est accompagné de mises en bouche … hum ! je ne vous dit que ça !
La terrasse est ensoleillée, les visages sont radieux.
Ne sont-ils pas étonnants ces visages zébrés par l’ombre et la lumière ??
Puis nous passons à la salle à manger. Trois grandes tables nous y attendent.
Voici le Carpaccio de saumon mariné et son mesclun. Excellent !
Avant de passer au plat principal, le Maître Templier déclame « Le mariage de Roland » (Victor Hugo : La légende des siècles).
« Ils se battent - combat terrible! - corps à corps.
(…)
Tout à coup Olivier, aigle aux yeux de colombe,
S'arrête et dit : Roland, nous n'en finirons point.
Tant qu'il nous restera quelque tronçon au poing,
Nous lutterons ainsi que lions et panthères.
Ne vaudrait-il pas mieux que nous devinssions frères ?
Ecoute, j'ai ma soeur, la belle Aude au bras blanc,
Epouse-la. Pardieu ! je veux bien, dit Roland.
Et maintenant buvons, car l'affaire était chaude. -
C'est ainsi que Roland épousa la belle Aude ».
Nous applaudissons le Maître … puis nous attaquons le magret de canard, accompagné d’un gratin dauphinois.
Excellent ce gratin !
Puis notre Maître Templier attaque derechef :
« Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille,
Parcourait à cheval, le soir d'une bataille,
(…)
Tout à coup, au moment où le housard baissé
Se penchait vers lui, l'homme, une espèce de maure,
Saisit un pistolet qu'il étreignait encore,
Et vise au front mon père en criant: "Caramba! "
Le coup passa si près que le chapeau tomba
Et que le cheval fit un écart en arrière.
" Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père ».
Nouveaux applaudissements. Puis vient la tarte Tatin et sa glace vanille.
Délicieuse cette tarte Tatin !
Après le café … nous voici en pleine forme pour parcourir 4,7 km !!
A la sortie de l’auberge, Brigitte endosse le costume de Templier, ce qui fait d’elle la première Templière … sauf erreur.
Puis nous nous baladons dans Montfort. Certaines ont l’air bien gaies, dirait-on.
Nous passons devant la maison natale de Joseph Louis Lambot, inventeur du béton armé.
Puis nous quittons Montfort-sur-Argens.
Nous longeons à nouveau un superbe champ d’oliviers.
Nous atteignons l’Argens aux flots tumultueux (Serait-ce du Victor Hugo ??).
« Là-bas, sur la gauche, c’est la croix de Basson » nous dit Jean. Cette croix fut dressée sur un piton rocheux, lors du Pardon de 1912. Elle a été changée en 1989 par hélicoptère.
A présent nous marchons à travers les vignes.
Au loin des nuages noirs s’amoncellent. Mais nous regagnons nos voitures à temps.
Une belle journée s’achève…
Merci Jean pour cette très belle randonnée et cette auberge très accueillante.
Merci aux photographes : André, Claude, Gérard, Jean.
Et voici encore quelques photos :
Gorges du Verdon MARTEL 3 octobre 2013
Aujourd'hui, Joël est enfin heureux de pouvoir conduire cette rando, reconnue depuis plusieurs mois, et qu'il n'avait pu mener le 2 mai dernier à cause d'un lâcher d'eau dans le Verdon : un employé municipal était venu fermer l'entrée juste avant notre départ.
Il fait beau, avec un peu de nuages, nous n'aurons pas trop chaud et le Verdon est calme...
Les 17 randonneurs qui ont fait la route s'apprêtent à partir.
Jean demande à être apprenti serre- file, et oh! étonnement ...est accepté par les titulaires. Cela ne l'empêchera de faire l'aller et retour avec la tête du groupe pour prendre des photos.
Joël nous présente le parcours: " 13 km 500 en aller retour, pas de boucle possible, 800m de dénivelé. Voyez le profil en dent de scie, cela monte puis descend, avec quelques passages raides, mais courts. Il y a une difficulté avant le pique nique avec ce que l'on appelle les échelles, mais qui sont des escaliers avec des rampes. Ceux qui ne souhaitent pas les emprunter pourront pique- niquer au pied et attendre les autres.
Au départ nous avons un long tunnel. J'espère que vous avez amené votre lampe de poche. Il fait frisquette, nous allons partir de suite et je vous donnerais les explications un peu plus loin."
Nous voilà partis.
Un peu plus loin, là où le Verdon avait débordé en mai dernier. Jean fait la photo de groupe.
Un premier escalier et déjà on s'arrête pour une photo.
Puis nous poursuivons jusqu'au tunnel du Baou long de 650 mètres puis celui de Trecaïre de 115 mètres. Les lampes sont utiles car il y a des flaques d'eau.
Ensuite une première difficulté avec un terrain glissant en pente au bord de la falaise: "Faites attention nous dit Joël".
Nous poursuivons un bon moment à flanc de la falaise avec des vues magnifiques sur le Verdon en bas et les falaises qui peuvent atteindre 800 mètres de haut au dessus de nous.
C'est la pause banane
et Joël nous donne les explications:
"Le fonds des gorges a été exploré par Edouard Alfred Martel en 1905 à la demande du Ministère de l'Agriculture. Avec ses amis il mit trois jours à parcourir les vingt kilomètres avec un canot démontable en bois et toile. ils chavirèrent plusieurs fois et faillirent renoncer au chaos de l'Imbut.
Les tunnels ont été creusés pour amener les eaux vers une centrale hydroélectrique.
Le Verdon prend sa source près du col d'Allos et se jette 250 km plus loin dans la Durance. Il tient son nom des algues microscopiques qui se colorent au contact du fluor de l'eau.
Le Touring Club de France aménagea un sentier en 1928"
Nous repartons en longeant la falaise avec des grottes aux noms d'animaux: Baume des hirondelles, Baume du chien, mais pas de Baume du Tigre.... Les falaises atteignent jusqu'à 850 mètres , nous a dit Joël. Puis une montée raide et une descente plus douce Nous arrivons au pied des escaliers.
Tout le monde y va . 275 marches comptera Michaël. Arrivés en haut un petit belvédère a escalader.
Cela redescend rapidement , mais assez facilement avec des marches qui ont été refaites l'an dernier nous dit Jean.
Nous arrivons enfin au lieu dit de "la Mescla " pour le pique nique au bord de l'eau.
Un autre groupe de randonneurs est déjà là mais il nous ont laissé le bord de la rivière. Mais il faut escalader un rocher : notre animateur est présent pour secourir qui a besoin.
De très belles truites font l'envie des pêcheurs mais, c'est fermé .
Certains vont se mesurer au lancer de ricochets avec des succès applaudis par les femmes (les hommes pensent qu'ils auraient fait mieux...).
Le repas, comme d'habitude avec rosé, rouge, gingembre et une nouveauté apporté par la nouvelle Michèle: de la mangue séchée.
Les serre-files en pleine action :
Départ dans 5 minutes.
Et nous savons qu'il faut refaire exactement la même chose en sens inverse, à commencer par la remontée jusqu'aux escaliers.
C'est plus impressionnant de les descendre que de les monter
Nous rencontrons plusieurs autres groupes, moins matinaux que nous. Le retour est long et une randonneuse est victime d'une crampe malencontreuse. Daniel jouera les soigneurs avec sa bombe réfrigérante.. Nous arrivons aux voitures et pour terminer le pot habituel sur la route du retour.
Merci à Joël pour l'animation de cette très belle rando réussie après bien des péripéties
Merci aux photographes, Jean et Marc.
Prochaine rando resto
Jeudi 10 Octobre à 7 H 30 : RANDO- RESTAURANT . CORRENS (83)-Le Val d’Argens
Au cœur de la Provence verte, découvrons Correns, village chargé d’histoire, Montfort, et la Vallée de l’Argens .
L : 14 Km 210 . Dh : 356 m . D : 4 H 00 – Niveau : Moyen médio . Animat : Jean Bo 0494958773-0668981362
Auberge des Templiers : 28 € vin et café compris . Inscriptions avant le 26/09 Boulouris N° 690
Les chèques seront libellés au nom du « Cercle de Boulouris » et remis à Jacqueline ou à Jean .
Au menu : Apéritif ou jus de fruit avec mise en bouche
Carpaccio de saumon mariné et son mesclun
Magret de canard du Sud-Ouest sauce au poivre vert
Gratin Dauphinois
Tarte Tatin et sa glace vanille
Café expresso ou infusion
Pichets de vin coopérative de Montfort ( rouge, blanc ou rosé )
Itinéraire d’accès : Suivre l’autoroute A8 direction AIX-MARSEILLE . Sortir à BRIGNOLES (sortie N°35) .
Suivre la D 554 direction BARJOLS . Passer LE VAL et tourner à droite D 562 direction CARCES .
A 3 Km, tourner à gauche et suivre D 22 puis D 45 direction CORRENS à 6 Km 500 .
Atteindre CORRENS et stationner les véhicules sur le PARKING de la Salle POLYVALENTE (La Fraternelle)
sur le côté gauche de la route, en face les jeux de boules .
Coût du trajet A R : 160 Kms x 0 € 25 = 40 € 00 + 12 € 00 = 52 Euros Jean Bo : 06.68.98.13.62
Encore des photos
plus cool quand il n'anime pas...
Des randonneuirs ''HEUREUX"
Il anime et en plus il danse
encore une