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2020-10-29 – 942 - SEILLANS LAC DE MEAULX – G1

31 Octobre 2020 , Rédigé par Claude

 

2020-10-29 – 942 - SEILLANS LAC DE MEAULX – G1

 

Anne-Marie et Jack ont beaucoup œuvré pour permettre aux marcheurs pré-inscrits de participer à une des deux randonnées du jour, tout en respectant l’arrêté préfectoral et les nouvelles directives du Cercle de Boulouris. Beaucoup d’efforts qui, malheureusement, n’auront qu’une courte portée, le confinement stoppant de nouveau nos activités. Nous les remercions tout particulièrement pour le temps qu’ils y ont consacré.

Ce blog a été co-écrit par Anne-Marie et Claude : La blogueuse, ayant éclaté son pneu peu avant l’arrivée au parking a, ainsi que Michel qui l'a assisté, « perdu » deux heures pour rejoindre le départ, temps nécessaire au remorquage et au changement du pneu. Ils prendront le départ de la randonnée, en sens inverse et retrouveront le groupe au niveau du barrage, pour la pause repas. Merci à Michel pour son accompagnement et à Xavier pour la prise en charge de Babette.

Au total deux groupes distincts de 6 marcheurs participent à la randonnée créée par Anne-Marie. L’un est animé par cette dernière, l’autre par Thierry. Bernard fait fonction de serre-file final. Merci à eux.

La présentation du circuit, inédit, se fait avec les masques :

« Nous longerons d’abord le massif de la Colle du Rouet, face Nord ; depuis le Castel Diaou, à l’Est ; Puis, nous nous dirigerons vers l’Ouest et nous atteindrons l’Endre au Pont d’Endre, avant son entrée dans les gorges. Une variante en fin de parcours pourra être proposée si les randonneurs se sentent trop fatigués. Elle consistera à suivre le chemin en ligne droite dans la Forêt Royale. »

En réalité, compte tenu de la forme des randonneurs, nous ferons une autre variante, légèrement plus sportive, indiquée sur le tracé commenté infra.

Nous nous mettons en route, à 9 h 15, par un petit temps frisquet. Les pistes sont bonnes.

Nous sommes en effet dans la forêt domaniale de la Colle du Rouet, vaste domaine forestier qui, depuis 1985, a subi plusieurs incendies de grande ampleur qui ont touché les trois quarts des arbres. Par mesure de précaution les sentiers ont été remplacés par de larges pistes coupe-feu, permettant la pénétration des engins de lutte contre l’incendie. « Cette forêt, dénommée aussi forêt Royale, est issue du regroupement d’anciens massifs ecclésiastiques devenus propriété de l’État lors de la Révolution. Depuis, la forêt s’est agrandie par l’acquisition au fil des ans de près de 2.000 hectares supplémentaires… Elle est maintenant constituée de cinq massifs : Trois d'entre eux s'étendent sur le plateau faiblement vallonné qui borde la rive gauche de l'Argens. Les deux autres recouvrent les contreforts escarpés des collines du Var, qui s'élèvent au nord jusqu'à 500 mètres d'altitude. L'Endre, un affluent de l'Argens, est le seul cours d'eau permanent, les autres petits ruisseaux sont à sec l'été….»

Après une courte montée, nous faisons une pause effeuillage au croisement avec la piste de Colle Rousse.

Et nous reprenons notre chemin, en longeant toujours le massif de la Colle du Rouet sur notre gauche.

 On peut apercevoir le rocher de la Fille d’Isnard.

 

La pause banane est marquée au pont de l’Endre à 10 h 30. Il y a une partie ombre et une partie soleil, nous allons tous au soleil.

Après la pause, nous reprenons notre chemin. Nous tournons à droite, vers le nord par la piste « Station Météo ». C’est la partie la moins jolie du circuit : montée pierreuse, peu de paysage.

L'Endre

Puis nous passons sur un sentier d’où nous apercevons, tout en bas, la rivière l’Endre.

Nous suivons des chemins forestiers, rejoignons la piste qui mène au parking de Seillans, et arrivons enfin sur la piste qui contourne la branche nord du  lac de Méaulx, ou plus précisément du riou de Méaulx (en provençal rivière du miel).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est une retenue d’eau à deux branches, en forme de V ouvert, de 755 000 m3 et de 18,6 m de hauteur maxi. Nous atteignons une plate-forme qui nous permet de contempler le lac et le barrage et prenons une photo des groupes (avec les distances).

Nous descendons ensuite vers le lac où Anne-Marie fait un bref historique de l’histoire du lac, à partir des publications émises par ARTELIA et le S.I.A.C.S.E :

Photo aérienne Géoportail 2017

« Le barrage de Riou de Méaulx, est un barrage meuble, en remblais zonés, construit en 1981 comme réserve incendie, sous la maîtrise d’ouvrage du Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement du Cours Supérieur de l’Endre (S.I.A.C.S.E.). Ce Syndicat, qui gère également le lac du Rioutard, rassemble les communes de Fayence, Saint Paul en Forêt et Seillans.

Vue sur le terrassement tout-venant de la face aval du barrage

Le 27 octobre 2006, une venue d’eau a été constatée au pied aval du barrage :  Après vidange et investigations, l’état de dégradation très avancée de la conduite était révélé…  la retenue devait rester vide dans l’attente du diagnostic approfondi du barrage et de son confortement… Alors qu’une solution de confortement se profilait en 2011, un nouvel incident, similaire à celui de 2006  est survenu lors des intenses orages du 4 au 6 novembre 2011 qui sont à l’origine du remplissage rapide de la retenue et la remise en charge de la canalisation, par  coincement de blocs de rocher dans la vanne de fond. Un arrêté préfectoral complémentaire prescrivant le démantèlement du barrage ou la réalisation de travaux de mise en sécurité et de surveillance a été notifié au S.I.A.C.S.E.

Les élus ont décidé à l’unanimité de conserver le barrage, avec l’objectif d’ une importante réserve d’eau brute, permettant d’assurer les compléments de production en eau potable nécessaires au développement des communes du S.I.A.C.S.E.  Des travaux d’urgence sont réalisés au cours de l’été 2012 afin de mettre en sécurité l’aménagement (réhabilitation de la conduite de fond par chemisage interne et abaissement de 2 m du déversoir de crue).

La remise aux normes, concerne :
- la conduite qui doit rester hors d’eau sous le barrage. Pour se faire, il a été construit une tour de vidange de fond au pied amont du barrage, raccordée à la gaine en PRV mise en place lors des travaux d’urgence. La structure de la tour est en béton armé et le fût vertical est muni d’un unique puits contenant les vannes de fond nécessaires pour assurer l’étanchéité amont de la conduite (le système de vannage est doublé pour raison de sécurité et d’entretien)

La tour et sa passerelle métallique d'accès


- l’évacuateur de crue, qui initialement devait pouvoir absorber la crue millénale, a été recalibré, selon l'évolution des normes,  pour une période de retour de crue de 3000 ans, avec une probabilité  annuelle de dépassement (liée à la structure du barrage) de 3.10-5, soit environ 33 000 ans. Le débit de pointe révisé de la crue millénale est près de 2,5  fois  plus élevé que la valeur de la conception initiale. Les travaux de remise à niveau de l’évacuateur a été évalué à plus de 40% du montant estimatif total de l’opération qui s’élève à 2,5 Millions € HT (approfondissement et élargissement du chenal avec excavation du granit à l’ explosif, évacuation des débris  rocheux, stabilisation des talus, création d’un déversoir en béton armé …) 
En mars 2018 la remise en eau du barrage après ces travaux était achevée. »

Vue aval de l'évacuateur de crue

 

Michel téléphone pour annoncer que Claude et lui sont arrivés au lac par la branche sud et nous nous entendons sur le point de rencontre.

Vue de l'extrémité de la branche sud
La rencontre avec le groupe qui vient de passer le barrage
Le barrage côté amont

Les deux groupes s’installent pour la pause repas.

Nous nous remettons en route en allant regarder l’imposant évacuateur de crue.

Le déversoir amont de l'évacuateur de cru

Puis nous descendons plein sud en longeant, en balcon, le vallon du riou de Méaulx, vers  la confluence avec l’Endre .

Nous empruntons ensuite la Draille du Berger, très joli sentier à travers le sous-bois.

Nous nous rapprochons de l'Endre 

 

Mais nous ne passerons pas le premier gué sur l'Endre.

Un panneau est dressé à proximité, en mémoire du berger emporté lors de la crue soudaine de 2019.

Après le second gué, sec, nous longeons des ruines...

puis nous retrouvons la belle piste.

Mais nous la quittons rapidement pour couper à travers bois.

Nous avons fini notre boucle et regagnons la piste de l’aller jusqu’au parking.

Merci à Anne-Marie pour cette randonnée bien intéressante, agrémentée par cette belle végétation automnale et aux photographes du jour, Brigitte, Claude et Thierry.

La semaine prochaine, et les suivantes, le programme est simple : promenade dans le rayon du kilomètre réglementaire autour de votre domicile.

Mais vous aurez le plaisir de nous lire pendant ce nouveau confinement car les blogueurs et / ou les animateurs qui ont pris goût vous feront partager de nouveaux blogs.

Soyez prudents et prenez bien soin de vous.

 

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2020/10/29 - 917 - Les Arcs-Tournavelle G2

30 Octobre 2020 , Rédigé par Rolande

Les Arcs – Tournavelle - 917-G2 – jeudi 29 octobre 2020

Pour cette randonnée organisée par Jack nous nous retrouvons 15 sur le parking de la Tournavelle. 3 groupes ont été constitués au préalable pour répondre aux nouvelles consignes sanitaires : Jack avec 4 randonneurs, Jean-Claude avec 3 et Jean Ma avec 5.

Jack présente la rando annoncée de 12.3 kms et 307 m. de niveau moyen* (12.2 et 255m valeurs communiquées en fin de rando). Les 3 groupes resteront à distance.

Nous sommes au départ de 5 randonnées balisées par des couleurs différentes par la mairie.

Avant de commencer celle-ci nous nous rendons au pont de fer de la Tournavelle  à la confluence de l’Aille et l’Argens dont le nom pourrait correspondre à l’Argens, qui tourne sur lui-même et passe deux fois sous le même pont.

« Les premiers écrits présents aux archives départementales concernant un pont sur la rivière d’Aille datent des années 1820. Ce pont était alors projeté au passage dit « de Berard », dans le territoire de Vidauban. En 1819, une lettre du préfet précise que la « rivière d’Aille, qui très souvent et surtout en hiver n’est pas guéable et ne peut l’être sans danger ainsi que l’attestent plusieurs événements à la suite desquels des citoyens ont perdu la vie, exige la construction d’un pont ». En 1832 la construction « va être terminée mais les réparations faites à la route de Saint Tropez à Draguignan, qui passe sur ce pont, sont loin d’avoir porté cette route au degré convenable de viabilité puisqu’il y a plusieurs points entre La Garde Freinet et le pont qui présentent des dangers pour les voituriers et pour les voyageurs. » Dans une délibération du conseil municipal en date du 2 juillet 1876, on exprime le souhait de supprimer le bac communal et de le remplacer par la construction d’un pont cette fois au confluent de l’Aille et de l’Argens... » 

Chaque sous-groupe fait alors sa photo. A vous de reconnaître les participants.

Jean très sérieux étudie avec Jean-Marie le tracé.

Nous suivons tout d’abord le sentier bleu qui conduit à l’Apié de Raybaud. La piste monte régulièrement tout du long.

Autour de nous ce ne sont que des bruyères, asters, arbousiers, mirtes et chênes-lièges.

 

 

 

 

 

Nous avons la vue dégagée sur Les Arcs en contre-bas et sur la plaine environnante.

 

A un carrefour au pied de l’apié de Raybaud nous nous arrêtons pour la pause banane.

Nous ne monterons pas à l’apié qui ne présente pas d’intérêt.

«  L'Apié de Raybaud. Autrefois, l'apié, le mur à abeilles ou bruscen provençal, était un mur en pierre sèche dans lequel des niches destinées à recevoir des ruches étaient aménagées. Le mur emmagasinait la chaleur du soleil, adoucissant les nuits et protégeant du vent, voire de la pluie. Le site de l’Apié de Raybaud est en réalité un ancien oppidum (habitat fortifié et haut perché, centre politique, économique et religieux des celto ligures).Le petit plateau culminant de l’oppidum de l’Apié de Raybaud se trouve à 180 m d’altitude et s’étend sur environ 5 000 m2. On y a retrouvé de la céramique modelée datant d’entre le 3e et le 1e siècles avant notre ère. Deux petites terrasses, qui n’ont pas été datées à ce jour, ont été aménagées dans la barre rocheuse qui ceint le plateau au sud-est, en surplomb de la rivière Aille. »

A partir de là nous suivons les traces du circuit violet, circuit de la Tournavelle en empruntant tout d’abord la piste des Estelles, puis du Pervanquier. De là nous pouvons voir le rocher de Roquebrune.

Grand merci à Michel S. qui tout au long de la journée à chaque intersection faisait une flèche directionnelle pour le 3è sous-groupe qui n’avait pas toujours à vue les 2 premiers groupes.

A diverses reprises nous  voyons au loin les Bessillon.

et peut-être l’île du Levant d’après Jack mais la photo zoomée est complètement ratée aussi vous ne l'aurez pas.

Afin de couper une 2ème montée nous quittons un temps la piste violette pour un sentier plus étroit et caillouteux pour la rejoindre plus haut. Avions-nous couper la montée pas sûr mais peut-être la distance.

Sur la piste des Calliandres nous avons pu admirer de magnifiques pins parasols.

Après un ou deux passages boueux

nous atteignons l’aire de pique-nique à 13 heures où les 3 groupes bien séparés ont pu prendre place. Nous avions parcouru plus des 2/3 du chemin.

Le 3è groupe a fait la sieste et Jack nous a parlé des affluents et débits de l’Aille et de l’Argens.

 

Il reste moins de 4kms et principalement en descente pour terminer la randonnée.

Les groupes se font coucou lors de grands virages.

Nous longeons des vignes aux magnifiques couleurs d’automne, non loin de l’autoroute, bordées de bambous avant de regagner la piste ce matin.

Avant de nous séparer nous allons admirer l’Aille traversée ce matin en arrivant en voiture et regagnons le parking.

Nous espérons pouvoir nous retrouver en décembre. Certains pessimistes mais peut-être réalistes disent à l’année prochaine!!!!.

La blogueuse vous dit au mieux à dans 5 semaines aussi pas de programme de prochaine randonnée.

Merci Jack pour cette nouvelle et agréable randonnée plus complexe à organiser.

Les photos sont de Jean-Marie, Nicole et Rolande.

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2020-10-22 - N° 726 - SAINT TROPEZ - SENTIER DU LITTORAL 3 - G1

24 Octobre 2020 , Rédigé par Véronique

2020-10-22 - N°726 - SAINT TROPEZ SENTIER DU LITTORAL 3 - G1

 

Sous une météo couverte mais douce, 25 randonneuses et randonneurs écoutent Thierry nous présenter la randonnée du jour «St Tropez sentier du littoral 3», de 14,7 Kms avec un dénivelé de 330m.

 

 

Nous marcherons en deux groupes distincts de 11 & 14 randonneurs menés l’un par Thierry et l’autre par Alain.
Notre serre-file du jour sera Bernard.

 

La rando débute par une belle et large piste au milieu de chênes et de pins parasol.

 

Peu à peu, le paysage se dégage et laisse place aux vignes du domaine viticole de «La Bastide Blanche» qui s’étend sur 15 hectares. Ce domaine appartient à l’homme d’affaire Vincent Bolloré.

 

Nous découvrons un peu plus loin le dolmen de la baie de Briande, sépulture datant de 2000 avt J-C.

 

Nous avons en ligne de mire le cap Taillat aussi appelé Cap Cartaya.

 

Ce cap situé au sud de la presqu’ile de Saint Tropez marque la limite entre les communes de Ramatuelle et de la Croix Valmer. Il a la particularité d’être relié à la cote par un isthme sableux appelé également «tombolo»

 

Nous laisserons à notre droite la maison des douanes construite sous Napoléon Bonaparte et restaurée en 2011.

 

Nous pouvons aussi voir les nouvelles créations immobilières suite à la tempête Alex.

 

Mais aussi une guérite Napoléonienne. 

 

Tout va bien après la pause banane.

 

Nous continuons notre randonnée vers le Cap Lardier qui fait l’objet de mesures de protection du littoral et est situé à la même latitude que le cap Corse .

 

 

Encore des marches avant l'arrivée au cap.

 

Et le sentier continue de monter.

 

 

En redescendant du cap, le groupe de courageux mené par Alain monte jusqu’à l’ancien Sémaphore datant de Napoléon Bonaparte et délaissé au profit de celui du Cap Camarat et du Dramont.

 


A la croisée des chemins le groupe de Thierry s’est posé pour la pause déjeuner.

Alors que le groupe d'Alain préfère continuer vers la plage du Brouis pour déjeuner.

 

 

Et la rando en G1 cela épuise et il faut bien se reposer avant de continuer…n'est-ce pas ?

 

Nous continuons sur le sentier menant à la plage de Gigaro.

 

Où nous croiserons au large de beaux voiliers.


Les gars ont même entonné la chanson d’Éric Morena :
«Oh mon bateau oh oh oh
Tu es le plus beau des bateaux 
Et tu me guides sur les flots…»

Mais les femmes contemplent-elles la même chose ?

 

« Alors le groupe on avance un peu nous ne sommes pas encore au bout… » 
 

Admirez ce paysage : la plage de Gigaro et la baie de Cavalaire.


La piste remonte à l’intérieur et laisse percevoir de magnifiques points de vue sous le soleil.

 

Allez courage Nelli, l’écurie est proche, encore quelques pas


Ouf nous voilà bien arrivés grâce à la carte et la boussole d’Alain, rien ne vaut les anciennes méthodes …

 

Cette belle journée se terminera par un pot bien mérité.

 

L’ensemble des randonneurs remercient Thierry et Alain nos gentils animateurs.


Nous n’oublierons pas notre serre-file Bernard toujours en grande forme

 

Les photos sont de Claude, Alain, Michel et Véronique.

En bonus, vous pouvez visionner le petit film d'André, que nous remercions pour ce travail.

https://youtu.be/8Uz829AkK8U

Au programme G1 de la semaine prochaine :

 

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2020/10/22 - 548-2 Marsaou depuis le pont Saint Jean

24 Octobre 2020 , Rédigé par Rolande

Marsaou depuis le pont St Jean-548-2 -G2 – jeudi 22 octobre 2020

11 randonneurs ont choisi la marche G2 proposée ce jeudi-là par Anne-Marie. Parmi eux, Jean Bo, qui avait animé cette randonnée en janvier 2012, nous a montré des photos souvenir. Jean Ma, qui prépare une randonnée G1 avec un circuit comparable (mais plus corsé), suit attentivement le circuit réalisé. Jack, serre-file, nous montre une fois de plus son sérieux et sa vigilance.

Pas de blogueur(se) aujourd’hui aussi ce sera Anne-Marie qui rédigera le compte-rendu et Rolande qui le diffusera en insérant les photos peut-être pas dans l’ordre.

Au total, 4 animateurs pour 8 randonneurs dont peu de G2. Bernard, notre nouveau président, pourra constater que nous ne chipotons pas sur l’encadrement !

Le circuit que nous ferons mérite quelques commentaires :

  • Deux variantes ont été appliquées :
    • L’une, avant la baisse du Sablier, pour éviter un sentier très abîmé
    • L’autre, après la baisse du Verre, pour passer à la Fontaine du Marsaou et éviter une montée trop raide

L’impact de ces variantes est une dénivelée de 544 m au lieu de 506 m, et une longueur de 14,27 km au lieu de 11,1 km.

Jean Borel met à notre disposition ses talents de photographe. Jean-Claude lui prêtera main forte sur le parcours.

Un peu après 9 heures, nous prenons le chemin qui mène à la baisse du Sablier ; une fois arrivés là, nous marquons une pause effeuillage et boisson, car la pente a été longue.

A la baisse du Verre, nous continuons notre chemin vers la gauche, puis poursuivons jusqu’à la fontaine du Marsaou, sans prendre le sentier à droite qui nous aurait conduits directement au Pas de la Cêpe.

Nous empruntons, très près du col des Trois Termes, le sentier à droite qui fait le tour du Marsaou.

Malgré le temps brouillé, la vue est superbe.

La forêt est belle, aérée et rocheuse, et nous protège du vent.

Au bout du sentier, nous passons la barre de la Clavette pour la pause banane. Il est 11 heures.

Nous repartons ensuite vers la baisse Violette, et admirons sur notre passage la vue vers Saint-Jean de Cannes et Les Adrets.

Les fruits des arbousiers nous offrent un assortiment de couleurs, du jaune au rouge.

Nous trouvons quelques coulemelles sur notre chemin.

Arrivés à la baisse Violette, nous montons vers la baisse des Pourraques et nous nous attardons au passage d’un pierrier. 

A la baisse des Pourraques, trois d’entre nous préfèrent éviter l’aller / retour au Marsaou.

Seuls, neuf courageux pourront admirer la vue et poser pour une photo de groupe restreinte.

Nous redescendons ensuite à la baisse des Pourraques rejoindre nos trois amis pour la pause déjeuner. Il est 12 heures 30.

Après déjeuner, nous descendons vers la maison forestière des Trois Termes,

apercevons de loin les wallabies, et empruntons le vallon des Trois Termes. Le sentier est abîmé, et nous hésitons, à mi-parcours, à prendre une solution de repli qui nous ramènerait à la baisse du Verre pour reprendre le chemin de l’aller.

Finalement, nous préférons poursuivre sur le chemin catalogué. D’agréables surprises nous attendent, car le sentier a été en partie débroussaillé et nous offre de bons tronçons faciles à traverser.

Ce n’est pas le cas sur tout le parcours et nous devons compléter notre marche par quelques exercices de gymnastique. Jean Borel y gagnera même un coup sur la tête et se fera soigner par Jack.

Enfin, nous parvenons au sentier qui mène aux voitures et constatons la force des intempéries qui ont ravagé le sentier le long des maisons.

Un dernier effort, et nous arrivons aux voitures à 15 heures 30. COVID oblige, nous n’organisons pas de pot cette fois-ci.

Les participants remercient Anne-Marie pour cette agréable balade et Jean Bo et Jean-Claude J. pour leurs photos.

La semaine prochaine :

 

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2020-10-15 - 530-1 - Pierrefeu-Niv1 - G1

16 Octobre 2020 , Rédigé par Gilbert

2020-10-15 - 530-1 - Pierrefeu-Niv1 - G1

 

Aujourd'hui, Patrick, notre animateur du jour, nous propose cette randonnée dans le massif des Maures non loin de Pierrefeu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Patrick nous donne les caractéristiques principales de cette randonnée : moyen 3*,18,1 km et 590 m de dénivelé.

 

 

Les 21 randonneurs et randonneuses présents, écoutent religieusement les infos données par notre animateur du jour.

 

 

Nous marcherons en deux groupes distincts de 10 et 11 randonneurs chacun. Le premier est conduit par Patrick, le deuxième par Jack. Denis sera notre serre file du jour.

 

Et c'est du hameau de la Portanière que nous démarrons cette randonnée.

Dés le départ, nous constatons que les couleurs d'automne sont bien là. En témoigne cette parcelle de vigne magnifique sous les premiers rayons du soleil.

 

 

Rapidement, beaucoup d'entre nous commencent à se débarrasser d'une première couche de vêtement.

 

 

Devant nous, le premier groupe avance à distance raisonnable, appelée aussi distance "covidienne".

 

 

Jack assure le tempo.

 

 

Sur cette belle piste, la pente devient plus raide et l'effort plus intense.

 

 

 

 

Bien dessiné, à l'ouest, le Coudon apparait clairement dans ce ciel bleu azur.

 

 

Le mont Coudon est un des principaux sommets des Monts toulonnais. Il culmine à 700 mètres d'altitude. On trouve à ses pieds, entre autres, les communes de Toulon et La Valette du Var.

 

Devant ce portail, nous devons faire marche arrière. En effet, d'après Patrick, celui-ci n'existait pas lors de la reconnaissance faite il y a quelques temps. Ce contre-temps, nous rajoute quelques centaines de mètres de plus à la distance initialement prévue.

 

 

 

 

 

Pause banane pour les deux groupes. Depuis le départ, nous sommes accompagnés (principalement le premier groupe) par deux chiens très sociables, qui nous suivront jusqu'au terminus de notre randonnée.

 

 

 

 

 

Au nord-ouest, les communes de Carnoules et Pignans, deux villages situés au pied du massif des Maures.

 

 

 

 

Un peu loin pour les objectifs des photographes, mais ci-dessous on aperçoit le sommet qui abrite la chapelle Notre Dame des Anges.

 

 

 

Perchée sur le deuxième sommet des Maures à 768 m, la chapelle Notre Dame des Anges est un havre de paix pour tous, visiteurs, marcheurs et pèlerins. Par dessus la forêt des Maures composée de châtaigniers, de chênes-lièges et pins maritimes, le panorama se déploie jusqu'à la rade de Toulon.

Cette chapelle fut reconstruite en 1844 et l’autel inauguré le 5 juillet 1853. A l’entrée, se trouve un cloître avec des chambres destinées aux pèlerins. Il date de 1900 et constitue le seul vestige de la tentative d'agrandissement de la chapelle en 1857. Dans l’unique nef, on découvre une vierge en noyer (XVIIème siècle) et de nombreux ex-voto, peints sur toile, bois ou tôle. Le plus ancien date de 1685 et le plus original est un crocodile, don de Jules Gérard, natif de Pignans, surnommé "le tueur de lions". Une "Figure" du XIXème siècle qui aurait servi de modèle à Alphonse Daudet pour écrire son “Tartarin de Tarascon”. Au dessus de la chapelle s'élève un pylône de radiodiffusion dont la silhouette marque le paysage loin à la ronde.

 

Pour les initiés, au second plan nous découvrons le sommet conique du Cuit, altitude 539 m, situé sur la commune du Val.

 

 

 

 

L'arbousier ou arbre aux fraises est un arbre fruitier au feuillage persistant qui donne de jolis fruits appelés arbouses ou fraises chinoises.

 

 

En mycologue expérimenté, André nous montre le résultat de sa cueillette du jour.

 

 

12 h, à peine passée et nous nous installons pour notre instant pique-nique.

 

 

 

 

Photo de famille pour les deux groupes réunis.

 

 

Nous nous arrêtons devant cette curiosité d'arbre fruitier qui intriguera plus d'un randonneur. Au final, le verdict tombe. Nous avons affaire à un poirier-amande aux saveurs gustatives plutôt surprenantes, n'est ce pas Denis!!!

 

 

Espèce (Pyrus amygdaliformis ou Pyrus spinosa) de poirier, arbre fruitier, à feuilles ressemblant à celles de l’amandier, aux fleurs blanches et donnant des poires amères et astringentes.

Le Poirier à feuilles d'amandier est un arbre peu élevé, fréquent dans les garrigues, souvent épineux, à branches nombreuses. Il pousse dans les lieux arides et rocailleux du midi, isolé ou dans les haies naturelles. La plante fleurit de mars à mai.

 

Comme indiqué ci-dessous, grace à l'application de Claude : batterie Sud ( à des fins militaires) et la Pyramide de Cassini.

 

 

La pyramide de Cassini est un point culminant de la région toulonnaise. Ce point culminant a servi à l'astronome Cassini pour établir la cartographie par la méthode de la triangulation.

La pyramide de Cassini fait partie des "pyramides des Cassini" qui sont des repères géodésiques au sommet de points géographiques remarquables. Ces pyramides étaient utilisées pour la cartographie.

 

 

Dans l'immensité de la forêt domaniale des Maures ...

 

 

Entièrement compris dans le département du Var, le massif des Maures s'étend, selon une direction dominante O./S.O. - E./N.E. (direction des principales lignes de crête), entre les villes d'Hyères et de Fréjus, sur une distance d'une soixantaine de kilomètres. Sa plus grande largeur dépasse légèrement trente kilomètres. À son extrémité sud-ouest, il est bordé par la plaine alluviale du Gapeau ; à son extrémité nord-est, la plaine de l'Argens le sépare du massif de l'Esterel. Du côté nord, de Toulon à Fréjus, il est ceinturé par la plaine des Maures.

 

 

 

 

Au sud, au dernier plan, mais très flou, pour certains la presqu'île de Giens et pour d'autres l'île du Levant?

 

 

Un de nos accompagnateurs du jour abreuvé par un randonneur "ami des bêtes".

 

 

En fin de parcours, nous suivons ce cours d'eau: le Réal Martin, et découvrons cette jolie petite cascade.

 

Le Réal Martin prend sa source, à l'altitude 215 mètres, sur la commune de Pignans, près du lieu-dit les Plaines, au nord de la Forêt domaniale des Maures et des sommets Le Cros de Panau (684 m) et Notre-Dame des Anges (768 m). La longueur de son cours d'eau est de 28 km.

Dans ce décor bucolique, les deux groupes posent pour la postérité.

 

 

 

 

 

L'ombre portée au sol: c'est Dominique. Vous l'aviez reconnue bien sûr.

 

 

De retour au parking, Patrick nous offre le verre de l'amitié en débouchant quelques bouteilles sorties de sa cave personnelle. Dégustation, avec modération, appréciée par tous les randonneurs.

 

 

Merci Patrick pour l'animation de cette randonnée fort agréable avec une météo que l'on voudrait avoir tous les jeudi.

Photographe du jour : Claude, Dominique, Gilbert et Marc.

Votre randonnée G1 du 22 octobre 2020:

Départ : 08:00 THIERRY

726-St Tropez-Sentier littoral 3 MOYEN xxx 14,7 km Dh : 330 m.

Saison idéale pour cette randonnée entre le Cap Taillat, le Cap Lardiet et la Plage de Gigaro. Végétation méditerranéenne en fleur, faune sauvage, sentier qui serpente de crique en crique dans un espace naturel protégé de 290 ha. Sentier parfois pentu et escarpé.

D559 vers St-Tropez, Sainte-Maxime, puis carrefour de La Foux. 1,8km après à droite D61 Ramatuelle. Parcourir 5,5km. Au rond point suivre "Les Plages". Après 0,5km au rond point à droite la D93 La Croix Valmer. Parcourir 0,5km, à droite une petite route "Chemin de la Bastide Blanche". A 0,8km après un lacet droite-gauche, stationner sur les bas-côtés.

Coordonnées GPS du parking 43,193056 - 6,623363 OU : 43°11'35" - 6°37'24"

Trajet : 48 km, durée 75 mn Coût par voiture : 24 €

 


 

 

 

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2020-10-15-Bagnols-en Forêt-Le Pic de la Gardiette-G2

16 Octobre 2020 , Rédigé par Jean-Marie

Bagnols en Forêt-Pic de la Gardiette-G2
 

34 randonneu(ses)rs se sont réunis ce jour sur le parking du nouveau cimetière de Bagnols (toujours très pratiques ces endroits !) à l'instigation de Jean Ma qui sera notre animateur pour cette rando. Avant de présenter sa rando, il passe la parole à Joël pour un communiqué.
" Comme vous le savez la "Tempête Alex" a récemment durement frappé un grand nombre de petits villages de l'arrière-pays niçois.
Dans la mesure où beaucoup d'entre nous ont eu souvent l'occasion de se rendre dans cette région pour de splendides randonnées où nous avons pu apprécier la beauté des paysages et des villages, et l'accueil de la population, l'idée a été lancée d'apporter notre aide aux sinistrés, et notre petite contribution à la remise en état de ces lieux. Si vous souhaitez participer à cette action, vous pouvez, dans les meilleurs délais, faire un don sous forme de chèque à l'ordre du Cercle de Boulouris-activité marche. La somme globale sera remise à la Mairie de Saint-Martin-Vésubie et vous en serez tenu au courant.
Les chèques peuvent être remis lors des permanences, ou à dans la boîte aux lettres du Cercle, ou directement à l'un de vos animateurs.
Merci de faire ceci rapidement."

Ensuite Jean évoquera le décès de notre amie  Cathy. Lors de son décès nous n'avions pas pu manifester nos sentiments auprès de son compagnon. Celui-ci nous a signalé que son souhait était d'adresser un don à une association s'occupant de l'enfance. Nous vous proposons d'agir collectivement dans ce sens en remettant votre participation sous forme de chèque à l'ordre du Cercle de Boulouris-Activité Marche. C'est Jacqueline D qui fera la démarche.
Enfin, avant de présenter le programme de la journée, il tient à signaler que cette rando avait été faite pour la dernière fois en 2017 et  deux de nos amies qui nous ont quittés, Marie-France C. et Michelle L., nous avaient accompagnés, jusqu'en haut du pic en ce qui concerne Marie-France. Ayons une pensée pour elles.

Puis il présente la rando du jour, 9.2 km et 300 m de dénivelée. Une descente un peu accidentée après le col du Coucou suivie d'un bon chemin en balcon. La montée finale au pic sera optionnelle.

Nous accueillons ensuite Patrick, nouveau parmi nous. Bienvenue.

Procédure Covid :  enregistrement des 34 participants et création de 3 sous-groupes avec Joël et Thierry comme guides, Bernard étant serre-file. Le temps est superbe alors que la météo était plutôt pessimiste.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les 3 groupes bien espacés attaquent le premier faux plat montant (non Jean Bo n'est pas parmi nous) avec un dernier coup d'œil sur ce beau village de Bagnols et la perspective du Pic de la Gardiette. Oui, Oui, c'est là que nous allons !


 

C'est la saison des bruyères roses, quel régal !


Comme tous les chemins de la région, celui-ci s'est beaucoup dégradé depuis quelques années.

Mais ceci ne nous empêche pas d'atteindre le célèbre col du Coucou. Là, Jean propose à ceux qui ne connaissent pas de découvrir le site des meules, 10 minutes de montée raide. Près de la moitié des participants attaquent la montée sous la houlette de Joël.


 Ils vont découvrir tout d'abord un magnifique paysage sur la plaine de l'Argens avec le Rocher de Roquebrune en arrière plan, ensuite l'Ecureuil à défaut de coucou puis les meules taillées sur place  ou leurs emplacements.

Ces meules étaient destinées aux moulins à huile et à blé dans toute la Provence.
 

Pendant ce temps le groupe resté au col a fait la pause banane en admirant les sommets vers l'Audibergue.

Dès le retour des "chercheurs de meules", le 1er groupe attaque la descente qui va s'avérer, ainsi que Jean avait averti, raide et très ravinée. Une attention soutenue qui ne nous empêche pas  de découvrir ce joli sommet.

Ce n'est pas le Pic de la Gardiette, plus à l'est, mais le Baou Rouge moins haut de 7m et quelle ressemblance ! Des jumeaux.
Nous sommes sur le GR51, le fameux Balcon de la Méditerrannée.
Fin de la descente, le sentier est maintenant à  peu près plat et nous naviguons dans les bruyères arborescentes et les immenses pins.

La vue est réduite à cause de la végétation. Mais quelques échappées nous permettent de reconnaître le Rocher de Roquebrune et le golfe de Fréjus-St Raphaël
Contournement de l'ancien chemin devenu torrent et abandonné depuis au moins 10 ans; aucun regret, c'était l'enfer.
Nous sommes maintenant à la hauteur de la décharge, fermée il y a environ 5 ans, bien végétalisée et qui reprend vie petit à petit depuis la

fermeture de Balançan. Les goélands attestent de son activité mais pour le moment, pas d'odeur.
Nous arrivons au lieu dit Petit Roc au pied du Pic. Le premier groupe allégé d'une partie de son effectif commence la montée, facile au début avec ces

rochers bien caractéristiques et même un menhir dont Jean devait nous reparler ultérieurement, mais...


Encore un effort et nous émergeons juste en dessous du sommet.

Cet emplacement était un poste de veille pour signaler à l'Oppidum de la Forteresse situé à 2.5 km à vol d'oiseau, à l'ouest et à l'altitude de 404 m, l'arrivée des envahisseurs Sarrazins, entre autres. Belle vue sur le Mont Vinaigre et la plaine de l'Argens.


La montée finale sur les 30 derniers mètres de dénivelée a été très éprouvante. La descente le sera aussi. Jean avait appelé Joël avant de redescendre et nous croisons son groupe fusionné avec celui de Thierry, à effectif réduit.

Où on retrouve un Président  haut perché.


Il y a trois ans nous avions réussi à faire ici une photo de 14 marcheu(ses)rs.


 

Tout le monde se retrouve au pied du château d'eau pour le pique-nique.


Après le café Jean veut nous donner quelques renseignements sur Bagnols et sur ce site de la Gardiette.

 En particulier, on parlera d'inondations, surprenant pour ce village perché:

-Inondations et coulées de boue du 26 au 27 septembre 1992
-Inondations et coulées de boue du 15 au 16 juin 2010
-Inondations et coulées de boue du 4 au 10 novembre 2011
-Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1 juillet au 30 septembre 2017


  Mais l'humeur est plutôt à la rigolade et nous apprendrons que lors d'une crue les bagnoles se sont retrouvées en forêt…
Un seul monument historique sur la commune mais un air excellent qui attirait les habitants du littoral. Profitez-en nous conseille Jean Ma.

Ah ! Ces petits jeunes !!!


Le signal du départ est donné sur la piste du Petit Roc.

Les trois groupes sont toujours séparés. Mais ils vont se regrouper pour la photo de groupe sur un petit monticule qui permet une certaine distanciation.

Dernière vue sur le village. Par rapport à ce matin, les nuages  remplissent le ciel mais le beau temps a bien tenu toute la journée.


Une rencontre insolite avant de rejoindre le parking. La jument a eu droit à de nombreuses caresses.


Une partie du groupe ira prendre le pot de l'amitié sur la belle terrasse  du BISTROT à Bagnols.


Merci  Jean pour nous avoir conduits en ces lieux bien caractéristiques de notre belle région, découverte pour les nouveaux et souvenirs pour les anciens.
 

Merci pour leurs photos à Nelli, Nicole B, Jean Be et Jean-Marie

La semaine prochaine :

G1

G2


 

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2020-10-08 - 941- Rougiers Oppidum du Piégu, Fontaine de la Guillandière, Oppidum Saint-Jean - G1

10 Octobre 2020 , Rédigé par Claude

2020-10-08 - 941- Rougiers Oppidum du Piégu, Fontaine de la Guillandière, Oppidum Saint-Jean - G1

 

 

Alain nous propose une nouvelle randonnée, inédite au Cercle, en remplacement à celle prévue dans les Alpes Maritimes : Un arrêté préfectoral interdit l’accès à l’ensemble des massifs forestiers de ce département, durement touchés lors des intempéries de la semaine dernière.

Vingt-cinq randonneurs se retrouvent sur le parking public de Rougiers, village situé sur la D1 entre Nans les Pins et Tourves.

Alain nous invite à un recueillement : « En mémoire aux victimes, aux dégâts catastrophiques de cette région magnifique du Mercantour et des Préalpes d’Azur, complètement défigurée par ce tsunami terrestre, là où nous avions nos plus belles randonnées, je vous demande un peu de recueillement, de s’abstenir de parler, pendant cette minute de silence. »

Puis il nous présente la randonnée (15 km et 500 m de dénivelée)

En levant la tête, nous pouvons voir les deux collines que nous allons gravir.

Zoom sur le Piégu (618 m) et son oppidum
Zoom sur la colline Saint Jean ( 605 m) et son castrum

Nous formons deux groupes respectivement menés par Alain et Joël, Jack étant notre serre-file.

Nous montons en haut du village de Rougiers, jusqu’au réservoir, avant de prendre à droite un sentier qui monte en sous-bois. Quelques cairns balisent le chemin qui, en passant en balcon nous offre le premier panorama de la journée, commenté par Alain et qui va faire chauffer les zoom de nos appareils photos.

Le petit Bessillon et son sommet bifide
Les sommets enneigés des Alpes de Haute Provence

La sente, parfois glissante monte rude et il nous faut appuyer sur les bâtons.

Alain prend soin de nous et la pause banane n’est pas oubliée.

Les deux groupes se succèdent pour observer les nouveaux panoramas.

Saint Maximin et sa basilique
La Sainte Baume
Zoom sur le Pic de Bertagne et, devant, le Roc de la Caïre

Encore quelques mètres et nous atteignons le sommet du Piégu. Cette colline, allongée dans son axe N-S est un oppidum d’origine ligure. Il mesure approximativement 250 m de long pour 80 à 115 m de large. Sa superficie est d'un peu plus de 2 hectares. Il est caractéristique d’un oppidum à éperon barré, car seule une partie de l'enceinte (au sud) a été érigée par les habitants, les trois autres côtés étant protégés naturellement par les falaises abruptes.

Il a été retrouvé deux réserves d’eau creusées dans la roche, dont au moins une datant de l’époque romaine.

Arrivant par le Nord, nous découvrons tout d’abord les ruines d’un petit fortin rectangulaire, construit en blocs calcaires, grossièrement cimentés, et daté du V e. siècle, époque où les Wisigoths occupaient la Provence.

Puis, en descendant plein sud nous découvrons les ruines de l’enceinte ligure (âge de fer), d'une soixantaine de mètres de long. C’est en fait un double mur, en pierre sèche, dont la technique de construction est décrite dans la publication de P. Baudillon (http://provence-historique.mmsh.univ-aix.fr/Pdf/PH-1952-02-007_02.pdf)

Ce site du Piégu a été occupé à plusieurs époques, avant et après l’occupation romaine et sera définitivement abandonné au profit du vieux village de la colline Saint Jean, au début du Moyen Age.

Nous continuons à descendre plein sud et poursuivons par une large piste jusqu’à une aire de pique-nique.

Nous traversons la D95 et continuons par la piste qui suit et surplombe le vallon de la Capelette.

Nous faisons la pause repas, un peu à l’écart de la piste, sur les roches qui tombent rapidement vers le ravin et face à une magnifique vue.

Après ce bel arrêt nous regagnons la piste, que nous quittons pour descendre dans le vallon boisé. Les gués et le petit ru que nous suivons sont secs. Nous remontons jusqu’à une petite clairière aménagée qui accueille la Fontaine de la Guillandière.

« Trois arches, en pierre et maçonnerie, à flanc de coteau, abritent le bassin de la source. L’aspect de solidité de l’ensemble des trois arches est remarquable… Autrefois la “fontaine” de la source de la Guillandière constituait la réserve d’eau pour le château de Saint- Jean et pour le vieux village. De l’occupation romaine au Moyen-Age, les villageois y descendaient se ravitailler avec jarres et vases de terre, ce qui explique la profusion de poteries découvertes lors de fouilles ».

Nous continuons notre remontée du flan du vallon et retrouvons la départementale que nous allons court-circuiter à deux reprises pour grimper en haut de la colline Saint Jean.

Nous découvrons alors les ruines imposantes du château féodal, riche en histoire : « Le Castrum Rothgerium, propriété de la famille de Vence, apparait dans les textes en 1040 …  En 1254, St Louis y a passé une nuit … En mai 1859, le régiment de la garde impériale, se rendant en Italie passa à Rougiers. Il s’y arrêtera de nouveau au retour de la bataille de Solférino ».

Le castrum Saint Jean sur son promontoire calcaire

Avec ses tours rondes reliées par des courtines, son donjon carré, le château s'étend sur 50 m de long et 25 m de large. Il est en liaison avec une grotte, située au-dessous de lui, qui devait faire office de citerne.

La tour de défense à éperon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

la cuisine et son four

En ce beau lieu, face à l'ancienne basse-cour les deux groupes posent ...

La chapelle (dédiée à St Jean-Baptiste), a été bâtie en I860 en l’honneur de la victoire de Napoléon III à Solférino.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le grand oratoire fut érigé en 1683 entre les lieux saints de La Sainte Baume et de Saint-Maximin. La statue de la vierge à l'enfant est récente et remplace celle qui est conservée dans la chapelle (au fond, à droite).

 Nous admirons le paysage :

Le Petit Bessillon
Le parc éolien d’Artigues et Ollières, encore en phase d'essai

 

Sous nos pieds, la table d'orientation qui surplombe le vieux village et fait face à la plaine de Saint Maximin

 

Sur les pentes Nord et Est de la colline, s'étage le village qui dépendait du château et qui a été occupé du XIIIe ou du XIVe siècle. Ce village était fortifié et forme une énorme demi-lune accrochée au flanc de la colline.

Plusieurs abris et grottes formant le fond d’habitation, barrées de murs témoignent d'un habitat qui a été  troglodytique.

On retrouve des rues à travers cet ensemble de murs et de grottes.

Nous redescendons vers Rougiers et faisons une rapide visite du village.

Le cours
Façade Renaissance

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La fontaine
et le campanile

Le pot de l’amitié est pris en terrasse au pied du campanile.

Merci Alain pour cette très belle randonnée, qui allie marche, beauté des paysages et patrimoine.

Les photos sont de Claude, Alain et Marc T.

La semaine prochaine, jeudi 15 Octobre :

 

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2020/10/08 - 633-2 - Fayence - circuit des 3 chapelles

9 Octobre 2020 , Rédigé par Rolande

Fayence – circuit des 3 chapelles – 633 /G2 – jeudi 8 octobre 2020

Pour la 7è édition - 4 conduites par Jean Bo, 1 par Jean MA, 1par Louis, c’est au tour de Thierry remplaçant de Patrice à qui nous adressons tous nos vœux de meilleure santé d’être notre animateur pour cette randonnée modifiée du fait des intempéries des derniers jours dans les Alpes Maritimes ayant entraînées la fermeture de tous les chemins par arrêté préfectoral. 30 randonneurs  se sont retrouvés ce jeudi à Fayence à côté de la chapelle Notre Dame des Cyprès.

Il fait encore frais mais le soleil est bien présent. Nous accueillons 6 nouveaux marcheurs :  Anne-Marie, Maryse, Sylviane, Jean-Claude, Françoise et Monika.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

" C’est une randonnée facile sur de bonnes pistes de 11 kms et 190 m. de dénivelé  - niveau moyen*»

Il est 9h30 et le groupe s’élance sur la route avec Jean-Claude C. et Bernard comme responsables des 2è et 3è groupes et Jean-Claude F. comme serre-file, mesures sanitaires obligent.

Nous longeons des vignes avant d’arriver sur le pont enjambant le Gabre à sec.

Malgré les pluies du week-end le gué est également à sec.

Les arbres prennent leurs couleurs d'automne. Nous sommes dans le vallon de la Souate. Nous empruntons une piste bétonnée qui monte fortement.

Petit arrêt effeuillage au sommet. Le soleil est plus chaud. Nous sommes en limite inter-communale (pied gauche à Seillans et pied droit à Fayence). Des repères jalonnent la piste.

Nous bifurquons à droite. Les panneaux de la maison des ch’tis sont toujours là mais pas de ch’tis dans le groupe.

 

 

 

 

 

 

Un peu plus loin nous nous arrêtons pour la pause banane.

Nous passons devant des restanques avant d’emprunter le chemin de la chapelle des Selves où nous rencontrons une dame avec des chiens qui attirent l'attention de randonneuses.

Des crocus bordent la route et une immense liane a colonisé un pin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous passons devant le lavoir des Selves avant d’arriver à destination pour le pique-nique. Il n’est que 11h30.

C’est alignés sur un muret devant la chapelle fermée Notre Dame des Selves située sur la commune de Seillans que nous nous installons presque tous à l’ombre. Nous ne sommes pas seuls. Une caravane est installée.

Apéritifs, vins, café et chocolats pliés sont distribués par ceux qui les ont apportés. Pas de passage de main en main, mesure sanitaire oblige. Nous ne sommes pas pressés. La pause est allongée. Certains en profitent pour faire la sieste.

Avant de repartir nous faisons la photo de groupe.

Nous longeons le domaine des Selves avec ses vignes et ses oliviers.

puis passons devant un oratoire avant de retrouver de belles restanques.

Le chemin devient alors un peu boueux. Quelques flaques subsistent mais le passage reste facile.

Se dessinent au loin les sommets du mont Lachens et de l'Audibergue.

Dans le Val Negrin des gourmandes n'ont pas de chance. La vigne est bien grillée et pas le moindre grain de raisin à glaner.

Nous revoilà au croisement de la piste bétonnée empruntée ce matin, et prenons pour redescendre un sentier sur la droite, ce qui est beaucoup plus agréable. L'arrivée est proche.

Nous apercevons Fayence sur les hauteurs quand notre odorat est attiré par un tas sur lequel a été déversé du moût de raisin. Serait-ce un excellent fumier ?  

 

 

Il est 14h30 quand nous rejoignons le parking. Pas de visite de la chapelle Notre Dame des Cyprès aujourd'hui, malgré plusieurs appels de Thierry. Impossible de joindre le propriétaire du Clos Notre Dame détenteur de la clef.

« La Chapelle des Cyprès dédiée à la vierge Marie a été construite par les moines de l'abbaye de Lérins, et fut vraisemblablement la première paroisse de Fayence au 10ème ou 11ème siècle. C’est l’édifice le plus ancien de Fayence. Entourée de cyprès, sa forme trapue, son clocher roman et son assemblage de pierres, donnent une impression de grande sérénité. A l'entrée, la profondeur de la descente est le symbole du passage du profane (extérieur) au sacré (le cœur de la Chapelle).  A l’intérieur, on peut admirer des tableaux, un autel en marbre, un tabernacle en bois doré du 16ème siècle, un retable composé de tableaux représentant les principales phases de la vie de la Vierge et quelques ex-voto des 17è et 18è siècles.
Danses et farandoles sont organisées le 8 septembre, jour de la fête patronale. »

C’est au restaurant de l’aérodrome de Fayence que nous allons partager le verre de l’amitié.

Merci Thierry pour cette agréable balade.

Les photos sont de Jean-Marie, Nelli, Nicole et Rolande.

Randonnées de la semaine prochaine :

G1 – Pierrefeu avec Patrick,- 18. Km - Dh:590 m – moyen***

G2 –Le pic de la Gardiette - 9.25 km et 300 m de dénivelé. Départ au Cimetière de Bagnols en Forêt. Jean Masson nous communiquera ultérieurement les autres infos.

 

 

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2020-10-04-Coup de chapeau à Gérard

4 Octobre 2020 , Rédigé par Jean-Marie

Coup de chapeau à Gerard

Photo! Photo ! Photo!
C'était l'avertissement lancé par Gérard aux randonneurs qui baissaient la tête dans les montées. C'était un peu sa signature mais nous ne l'entendions plus depuis plusieurs années car il ne pouvait plus prendre de photos. 

Rassurez-vous, notre ami Gérard est toujours bien vivant mais il a décidé de ne plus nous accompagner dans nos folles aventures du jeudi.  Ce n'est pas que l'envie lui manque, il a toujours bon pied, et quel pied de montagnard, mais pas bon œil.
 

Depuis 2005  le couple Gérard-Nicole marchait avec nous. Ils nous avaient rejoint lors d'une rando au fameux Plateau de Causolle.

Au cours de ces dernières années, c'est vaillamment qu'il a suivi le groupe,malgré son handicap, souvent guidé par Nicole et parfois par d'autres participants dans les passages difficiles mais rattrapant la tête du peloton dans les montées pas trop chaotiques.
 

Oui Gérard, tu nous as fait parfois peur mais très souvent tu as forcé notre admiration pour la précision de ton pas et surtout pour ton courage. Et comme les autres animateurs  j'ai parfois tremblé quand tu étais dans mon groupe.  
 

Mais nous gardons de meilleurs souvenirs de toi lorsque tu menais gaillardement le groupe du lundi.    

Aussi lors de la première montée au Mt Mounier, quelle colère tu as poussée dans la descente, trop rapide à ton gout pour pouvoir prendre des photos.

Encore une autre épopée au Mt Pelat avec un sprint final pour arriver  à 3050 m avec Daniel M et Annie T . 
 

 Dans les bons souvenirs, tous les blogs que tu as rédigés. Je n'ai pas  pu en faire le compte mais un jour tu nous as dit que tu en avais au moins 250 à ton tableau de chasse. Et combien de photos ?
Avec Jean Be. et  Jean-Marie tu as constitué la première équipe des blogueurs avec ton style bien particulier. Puis nous nous sommes retrouvés tous les deux, seuls rédacteurs en attendant le renforcement de l'équipe et je ne saurai trop te remercier d'avoir persévéré et permis à Randosboulouris de continuer son développement. Nous en avons un peu bavé au début car Over-blog n'avait pas la convivialité qu'il a aujourd'hui, en particulier dans la manipulation des photos. 
Tu as sublimé la fonction de rédacteur le jour où tu as publié le blog d'une rando qui n'avait pas été faite : le texte était complètement bidonné mais adapté au parcours et les photos extraites d'autres blogs. On s'y est laissé prendre.  

http://randosboulouris2.over-blog.net/2015/06/le-marrit-valat-25-juin-2015.html

Autre corde à ton arc, la chanson. Vedette du karaoké, tes chansons nous ont ravis lors de certaines marches ou de soirées rando. Pour moi, ton plus grand show fit l'objet de la vidéo ci-dessous à l'occasion de la mort de Johnny.  
https://drive.google.com/open?id=1_t82wn4G7T13OLNUT9AEWQaXJFi7GgFt

C'était le 7 Décembre 2017 au cours du pique-nique de la rando "Forêt de Palayson-L'Endre". Tous les randonneurs présents t'ont accompagné au refrain.


 

Que rajouter maintenant?

 Ceci surement : Gérard, les randonneurs  et les randonneuses du Cercle de Boulouris t'aiment et ne t'oublient pas.
 

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2020-10-01 - SAINT VALLIER DE THIEY-OPPIDUM DE LA MALLE – G1

3 Octobre 2020 , Rédigé par Claude

2020-10-01 - SAINT VALLIER DE THIEY-OPPIDUM DE LA MALLE – G1

 

 

Pour la troisième fois de sa carrière, Jean mène les randonneurs du Cercle de Boulouris à la découverte du castellaras de la Malle, site classé Monument historique en avril 1909.

Cette année nous sommes 29 randonneurs et nous écoutons attentivement Jean, qui présente la randonnée (15 km, 555m de dénivelée) dans le grand pré de Saint Vallier, devenu officiellement Saint Vallier de Thiey en mai 1957.

 

 

Bienvenue à Jocelyne qui effectue sa première randonnée journée.

Nous nous divisons en trois groupes, menés par Jean, Thierry et Alain. Jack assumera la fonction de serre-files général.
Nous quittons rapidement le bitume de l’Avenue Charles de Gaulle pour emprunter le chemin d’Entrevaux, qui grimpe au-dessus du Treillon.

 

Le deuxième groupe suit à quelques dizaine de mètres.

 

Le chemin devient pierreux. 

Sur la gauche, nous pouvons voir les vestiges de la carrière de marbre de la Combe et plus particulièrement un petit bâtiment ruiné avec, à proximité, un réservoir couché et rouillé. Le front de taille est en grande partie caché par les arbres.

L’exploitation du marbre de la Combe débute en 1877 et se prolonge jusqu’en 1932. Elle produit un marbre très recherché, en termes de texture et de couleur.  Une autre carrière a également été exploitée, non loin de là, au col Ferrier : elle extrayait un calcaire à grains très fins, utilisé pour l’impression de dessins (pierre lithographique).

Si le sujet vous passionne, vous pouvez lire un article intéressant avec le lien :

https://www.departement06.fr/documents/A-votre-service/Culture/archives/recherches-regionales/dpt06_recherchesregionales208_4.pdf

 

Après avoir traversé la route D5, nous continuons par une sente pierreuse qui monte en forêt vers le col Ferrier.

 

Nous attendons l'arrivée du troisième groupe pour faire la pause banane, au col du Ferrier (1051 m).

De charmantes promeneuses attirent l’attention de notre animateur et de ses acolytes, toujours prêts à rendre service.

 

« Le nom de Ferrier provient de l’activité métallurgique qui a été mise à jour dans ce secteur par la découverte de scories (résidus plus ou moins grossiers de la fusion et du traitement des métaux). Le nom peut désigner soit celui qui travaille le fer, soit la mine de fer.

Il aurait existé un village ligure du Ferrier (1 à 2 siècles avant JC) exploitant le minerai de fer et qui aurait continué de prospérer pendant la période romaine, jusqu’aux 3ème et 4ème siècle. »

Rassasiés, les randonneurs posent pour la traditionnelle photo de groupe.

C’est ensuite notre dernière montée vers La Malle. A notre gauche nous observons la longue ligne de crête dénudée de la Colle du Maçon.

En vue arrière nous avons un beau panorama, commenté par Jean.

Nous passons à côté d’une très belle borie, bien restaurée, avec son ouverture en arc clavé.

 

Jean explique qu’une borie est une cabane en pierre sèche qui servait de grange, d'écurie ou d'habitation saisonnière à un agriculteur. Il en existe plusieurs dizaines sur le territoire sur le territoire de Saint-Vallier de Thiey, plus ou moins bien conservées.

Un peu plus loin, avant d’arriver au castellaras de la Malle, nous passerons à côté d’un autre cabanon, dont le toit a disparu.

 

Nous arrivons à notre objectif du jour, l’oppidum (ou castellaras ou camps) de la Malle.

C’est la plus grande et prestigieuse enceinte celto-ligure de la région (plus de 400 enceintes sont référencées dans les Alpes Maritimes, 18 sur la commune de Saint Vallier).
« Situé à 1 200 m d’altitude, sans eau, cet oppidum servait sans doute de lieu de refuge et de tour de guet. Cette enceinte est délimitée par une impressionnante muraille de pierre sèche, construite en arc de cercle, de 140 m de long, 5 m de haut et 4 m de large, accolée à un à-pic … A l’extérieur de ce rempart, certains blocs qui le constituent font plus de 1 m3….  Des fouilles ont révélé un matériel céramique permettant de dater son occupation de l’âge de fer (1000 ans avant JC) à l’époque médiévale, des meules en rhyolithe et de la monnaie. »

 

L'oppidum de la Malle vu du sommet de la Colle

 

Un petit arrêt lors de notre  progression sur le mur d'enceinte pour observer le paysage.

 

 

Zoom sur le Mercantour

 

Zoom sur le radar de la Direction Générale de l’Aviation Civile du Haut Montet

 

Zoom sur le Doublier et ses antennes télécom

Nous faisons une pause au sommet de la Colle (1234 m), marqué par un cairn. Les vues à 360° sont fabuleuses, mais malheureusement voilées par la brume côté mer.

Les îles de Lérins au travers les nuages

 

Zoom sur Théoule et la pointe de l'Aiguille
Zoom sur le lac de Saint Cassien et le pont de Pré Claou

Nous suivons la crête, sur le lapiez (aussi appelé lapiaz, lapié ou lapiès) pour une dernière vue arrière.

Puis nous entamons notre descente sur un sentier bien caillouteux.

Jean nous trouve une belle clairière dans la vallée de la Feissolade, au pied de la chèvre d'Or, pour notre pique-nique .

La suite et fin de la randonnée, via le col du Pilon et la Croix de Cabris n’a rien d’exaltant, même si la forêt est jolie.

Là aussi les colchiques sont sortis : c’est bien la fin de l’été !

Des tables séparées en terrasse nous accueillent pour le pot de l’amitié.

Merci Jean pour nous avoir fait découvrir ou redécouvrir ces magnifiques paysages et pour tes commentaires.

Merci également aux photographes du jour, Claude, Dominique, Gilbert et Jean.

La semaine prochaine, jeudi 8 octobre :

 

 

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