Les Balcons de la Vionène : 23 septembre 2010
Les Balcons de la Vionène
Aujourd’hui, Jean nous propose un parcours en moyenne
Tinée entre les villages de Roure et de Roubion sur
les « Balcons de La Vionène ».
Nous voici arrivés à Roure. Jean nous invite à nous regrouper. « Mettez vous ici. Je vais prendre la photo de groupe ».
Mais attention ! Une voiture arrive sur le parking. Ce sont Claude, Cathy et Michel qui
manquaient à l’appel. Qu’à cela ne tienne, pendant qu’ils se préparent, Jean nous présente la rando : « Nous sommes ici à Roure, à 1150 m. Le but de
cette balade est d’aller à Roubion, à 1340 m. On va faire deux groupes. Le groupe 1 suivra les courbes de niveau, sur le GR52A, au-dessus d’un bief d’irrigation. Au bout de 5 km on rejoindra la
Vionène.
C’est là que vont commencer les difficultés. Car un glissement de terrain a emporté la passerelle qui
enjambait la rivière. En juin, après les orages, il était impossible de traverser. Mais en août, c’était bon. Nous devrions donc pouvoir franchir la Vionène. Après nous aurons une montée très
raide dans les bois ». Et si Jean dit très raide, c’est qu’elle doit être très très raide,
cette grimpette !
« Nous irons jusqu’à Roubion que nous visiterons. Puis on reviendra par le même chemin. Et nous retrouverons le groupe 2 vers midi, pour pique-niquer. Nous rentrerons tous ensemble en suivant le canal ». Au total ce sera une rando de 14,3 km pour un dénivelé de 550 m. Le groupe 2 se contentera de 10,7 km et 360 m de dénivelé.
« A présent nous allons constituer les groupes. Joël
conduira le groupe 2 ». Chacun choisit son groupe. Nous voici 14 dans le groupe de Jean et 10 dans celui de Joël.
Nous (le groupe 1) démarrons par un agréable sentier en balcon. Et pour cette première randonnée
automnale, nous avons de la chance : le soleil brille, il fait très bon. « Vous voyez que le GR est un petit sentier facile »
nous dit Jean.
Puis quelques minutes plus tard : « On va arriver au hameau de la Cerise ». Voici en effet quelques petites maisons au-dessus de nous, entourées d’un potager. Une pancarte indique : « Légumes du jardin ». Nous reviendrons un autre jour faire nos courses.
« Là-bas à gauche, le village perché, c’est
Roubion » nous montre Jean. Nous poursuivons cet agréable sentier qui longe la vallée. « En bas, ce sont les gorges de la Vionène. Au
Sud, c’est le Lauvet d’Ilonse ». Où nous fîmes d’une rando en mai 2007.
« Ce sommet, avec une arrivée de télésiège, c’est le Pommier, la station de ski de Roubion. Et au fond, c’est le col de la Couillole. Et derrière ce sont les gorges du Cians ».
Puis nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte.
« Est-ce que vous pouvez vous restaurer et en même temps ouvrir vos oreilles ? » demande Jean. Chacun étant déjà occupé à croquer sa banane ou son sandwich, Jean n’obtient pas de réponse. (C’est bien connu, ventre affamé n’a pas d’oreilles).
Jean continue quand même et nous parle de Roure.
« Accroché à flanc de montagne à plus de 1130 mètres, Roure est un vieux village montagnard dominant la Vionène et la Tinée. Il
rassemble des maisons et granges des XVII° et XVIII° siècles à auvents, aux toits de lauzes ou de bardeaux très pentus. Et à soubassements en pierres de schiste violacé jointes au mortier de
chaux. Ce village d’une quarantaine d’habitants en comptait 646 en 1838. Le canal actuel, construit à partir de 1856, sans doute sur un réseau plus
ancien, est long de 7 km à flanc de montagne. Il a permis l’irrigation des cultures et l’utilisation de l’eau pour les besoins
domestiques. De 1927 à 1961, il y avait de Saint Sauveur à Roure, un câble de 1850 mètres de long qui permettait de monter des provisions et de descendre les produits à vendre
tels que le lait, le fromage, la farine ». On pourrait dire encore bien des choses
sur Roure, son église, ses chapelles, son moulin à huile. Mais il nous faut repartir.
A présent se profile devant nous le témoin de nos exploits passés : le grand, le majestueux
mont Mounier. Une photo s’impose.
Nous attaquons maintenant une petite descente dans les bois. Descente quelque peu accidentée. On est prié de faire attention où l’on met les pieds !
Puis nous rejoignons le canal d’irrigation dont Jean nous a parlé.
« Il est sympathique ce petit chemin » nous
dit Jean. « D’ordinaire il y a 40 cm d’eau dans le canal ». Aujourd’hui il est à sec. On peut choisir de marcher sur le muret qui
borde le canal ou dans le canal lui-même. Le sol est bien un peu boueux par endroits, mais on risque moins d’y glisser. Alors que sur le muret, il suffirait d’un faux pas sur la gauche pour dégringoler dans le vide.
Ici nous suivons le canal à travers un tunnel. Puis nous reprenons l’étroit sentier qui borde le canal. Plus nous progressons, plus nous entendons le grondement des eaux de la Vionène.
« On va arriver dans le glissement de terrain de pélites rouges » nous prévient Jean. (Les pélites sont des roches sédimentaires détritiques d’une taille très fine : moins de 1/16 mm de diamètre. Pélite vient du Grec Pelos. Les latinistes préfèrent le joli nom de lutites).
Nous voici à présent devant un immense pierrier, remarquable par sa couleur. Ces grains d’argile si fins se sont agglomérés pour former de gros blocs bien costauds.
Nous nous frayons un passage à travers le pierrier. Puis nous atteignons les rives de la Vionène.
« On pique-niquera ici, en dehors de la
coulée » nous précise Jean. A présent il nous faut franchir la rivière. Le passage est un peu délicat mais nous avons
connu bien pire.
Jean nous avertit : « A partir d’ici, nous sommes en dehors de tout sentier ». Puis il nous rassure : « Ce sera court, raide mais pas dangereux ! ».
Il nous faut grimper à travers bois, dans un terrain pentu et moussu. La mousse glisse sous nos pieds et pour nous accrocher, nous n’avons que de rares petites branches. Enfin nous atteignons un sentier. Dire qu’il nous faudra redescendre ici !
« Nous avons encore 100 mètres à monter. Puis nous serons
sur le chemin qui mène à Roubion » nous annonce Jean.
Nous attaquons cette nouvelle grimpette à travers bois. La pente est raide. Il commence à faire
chaud … et soif. Enfin nous atteignons le chemin qui mène à Roubion.
Nous marchons à présent sur terrain plat et au soleil. Tout en coup Jean s’arrête. « Oh ! On les voit en bas ! ». Il s’agit bien sûr du groupe 2. Tant mieux ! Ils ne se sont pas perdus.
Nous arrivons à Roubion.
Certains choisissent de visiter l’église du 18ème. D’autres baguenaudent au soleil.
D’autres encore vont boire une petite bière à l’auberge.
Puis nous nous regroupons devant l’auberge. Attirés par le menu qui nous met en appétit. « Dommage qu’on ne casse pas la croûte ici ! ». Mais Jean tient à respecter le rendez-vous convenu avec le groupe 2. Ils nous attendent - peut-être - pour déjeuner.
Retour donc en sens inverse. D’abord le chemin au soleil. Qu’il nous paraît long ce chemin du
retour ! Puis nous redescendons à travers bois. Et pour finir, voici la descente très très raide dans la mousse. Descente qui se révèle bien plus facile que la montée.
Encore un dernier passage délicat pour franchir la Vionène. Et revoici la coulée de pélites … ainsi
que le groupe 2.
Nous apprenons que le groupe 2 a perdu Jacqueline. Elle s’est fait très mal en début de randonnée et
Joël a dû la raccompagner jusqu’aux voitures. Sinon, rien à signaler. Si quand même. Denise nous dit : « Nous avons trouvé des coulemelles. Que nous n’avons pas cueillies ! A part ça, nous
vous avons attendu trois quarts d’heure ! ». Ce qui est peu !
Nous nous installons sur les blocs de pélites et savourons avec plaisir notre pique-nique.
Puis soudain Jean demande : « Seriez vous d’accord pour
qu’on lève le camp d’ici 5 minutes ? ». Jacky discute un peu et obtient dix minutes de répit.
Nous quittons cette splendide coulée de pélites. En grimpant, Yvette se blesse au tibia.
Ce qui permet à Jean de déployer ses talents d’infirmier. Ca devient une habitude, comme il nous le fait remarquer : « Trois randos, trois blessés ! »
Nous grimpons à flanc de coteau, au-dessus de la Vionène. Et bientôt nous retrouvons le canal d’irrigation. Cette fois-ci nous allons le suivre sur plusieurs kilomètres. Comme à l’aller, nous avons le choix entre marcher sur le muret ou au fond du canal. Le sentier au-dessus du canal semble peu fréquenté car il est vite envahi par de hautes herbes.
Prière de bien regarder ses pieds, car les herbes peuvent masquer un trou ou pire : le vide ! Eviter aussi de poser le pied sur ces herbes, car elles sont très glissantes ! Enfin en cas de glissade, mieux vaut glisser à gauche, dans le canal, c’est moins haut !
Des glissades, il y en eut, mais toutes du bon côté heureusement ! Quant aux photos, il n’y en
eut qu’une. La voici.
Le groupe s’étire. Une arrière-garde s’est formée. Daniel et Jacky, nos fidèles et dévoués
serre-files, ferment la marche. A l’arrière, on se croit perdus. Gérard râle et peste contre ce « diable de sentier ». En verrons-nous jamais le bout ? Daniel siffle. Enfin nous
rejoignons la tête du groupe … et surtout un vrai chemin ! Direction Roure, le parking et … en voiture !
Nous terminons agréablement cette belle journée en allant prendre un pot bien mérité à Roussillon.
Merci Jean pour cette belle randonnée … pas si facile que ça !
Merci aux photographes : Jean, Jean-Marie, Gérard, Claude , Jean-Louis .
Encore quelques photos :
Groupe 1
Groupe
2
Grimpette
Le long du canal
Sur la route de Roubion
Pélites rouges
Nos dévoués serre-files
Prochaine randonnée : Jeudi 30 Septembre à 8 H 00 :
La Cabre d’Or – FIGANIERES (83)
Randonnée pittoresque au départ de Figanières (Figa Néra au X ème siècle) qui nous entraînera par des sentiers secrets et confidentiels non répertoriés sur les cartes I. G. N. au point culminant de la commune : Le Bois de la Cabre d’Or et son dolmen à 718 mètres d’altitude.
Si la longue montée ne nous a pas coupé le souffle, il le sera sans aucun doute, par le panorama extraordinaire qui nous sera offert.
Le retour se fera par des chemins contournant le magnifique domaine viticole du château de La Garde.
L. : 15 Km 700 – Dh : 690 m – D : 5 H 30 . Niveau : Moyen Médio. Repas et boisson tirés du sac.
Responsables : Daniel Royer – 04.94.19.17.07 – 06.62.81.24.20
Jacky Leboube - 04.94.53.14.96 – 06.26.11.61.93
Lac de Trecolpas
Il
vaut mieux ajouter une date à cette rando car depuis 2007 nous avons eu plusieurs fois l'occasion de retrouver ce superbe petit lac, de près ou de loin.
Car c'est sur une grande "classique" du Mercantour que Jean nous a proposé de randonner aujourd'hui. Ce sont donc dix marcheuses et dix marcheurs qui se retrouvèrent sur le parking supérieur du Boréon, au-dessus de Saint Martin Vésubie.
La route pour arriver jusque là n'a pas été facile vu le nombre de travaux en cours dans la
vallée de la Vésubie et les dernières voitures arrivèrent vers 9 h 30. A l'arrivée des premiers vers 9 h, la température était de 10 ° environ et le soleil n'ayant pas encore dépassé la cime des
arbres…ça caillait! Certaines dames regrettaient déjà d'être venues en short. Mais à 9 h 30, le soleil est enfin venu leur redonner le sourire.
Jean nous présente la randonnée : "aujourd'hui c'est une randonnée facile (on en reparlera plus tard …ndlr) de 9 km avec une dénivelée de 550m. Nous monterons directement jusqu'au refuge de la Cougourde à 2090m. Tout est en montée, facile, sauf la fin plus difficile pendant environ ¼ d' heure. Ensuite nous gagnerons le lac de Trecolpas où nous prendrons notre repas tiré du sac. Enfin, nous redescendrons par une autre piste rejoignant la première partie de la montée."
Après la photo de groupe, Jean donne le signal du départ : il est 9 h 45.
Au travers d'une dense forêt d'épicéas et de pins , le groupe attaque
tranquillement la montée. Très rapidement Jean nous montrera un chemin qui part vers la droite : "Voici le départ pour le sommet de Pisset où Roland avait accompagné un groupe de 12 audacieux randonneurs en Octobre 2009, rando
sportive sans comparaison avec ce que nous allons faire aujourd'hui."
Nous continuons notre montée dans les bois. Il fait plutôt frais. Jean nous a promis la pause banane dès que nous aurons retrouvé le soleil.
Par une trouée dans les arbres, Jean nous
montre la Cougourde qui culmine à 2901 m. C'est là que nous allons, tout du moins au pied, rassurez-vous, nous précise t'il.
Le chemin est par endroit parfaitement empierré, caladé est le terme technique. Des pierres levées le coupe de temps en temps pour canaliser l'eau. Du beau travail, il est vrai que les pierres plates ne manquent pas par ici !
En dehors des zones caladées, le chemin est assez "rugueux" et certains s'inquiètent déjà de la descente lors du retour. D'ailleurs, l'état des chemins sera le fil rouge de la journée. Nous en parlerons sans cesse, avançant de difficultés en difficultés.
Enfin
la pause vers 1900 m , dans un joli coin, au bord
du ruisseau que nous avons longé depuis quelques temps et franchi de nombreuses fois sur
des passerelles de bois en fort bon état.
Bien installé sur une souche, Jean-Louis à l'aide de ses jumelles (7.90 € chez Lidl)
observe des aigles qui évoluent tout en haut de la montagne sur notre gauche.
Nous avons maintenant atteint une assez grande altitude pour retrouver les mélèzes et quelques pins cimbro (aroles).
Puis nous reprenons nos sacs
pour progresser jusqu'à la bifurcation directe qui monte soit vers le refuge, soit vers le lac de Trécolpas. Au passage, Alice va déguster une myrtille attardée et une mini-framboise : attention
à l'urine de renard !
Avant de grimper vers le refuge, Jean nous propose de nous donner quelques
détails sur la faune locale car nous pourrons rencontrer des bouquetins au refuge. A partir d'un texte de Bruno auquel nous adressons une amicale pensée, il nous explique que
le bouquetin , ongulé puissant atteignant 100 kg, paré de magnifiques cornes annelées est un rescapé de la chasse. A la
fin du 19ème siècle, il n'en restait que quelques uns dans le massif du Gand Paradis. En 1920, le Roi d'Italie décida d'en réintroduire 24
sujets dans le massif de l'Argentera. Aujourd'hui, on en compte dix neuf mille dans les Alpes et environ 400 dans le Mercantour où il fut réintroduit en 1987.
Le bouquetin vit en hardes, jeunes et étagnes (femelles) d'un côté et mâles adultes de l'autre.
Autre habitant de ce massif, le
"casse-noix moucheté"(Nucifraga caryocatactes). A l'automne ce bruyant oiseau
organise des réseaux de garde-manger dans lesquels il enterre son régal, les graines de pin Cimbro. Comme c'est un étourdi, il oublie parfois où il a caché ses graines et on voit souvent les pins Cimbro pousser en groupe de quatre
ou cinq.
Comme nous n'avons pas de photo du casse -noix, vous aurez une deuxième photo du bouquetin -Non je blaque, c'est une erreur technique
Nous attaquons la montée vers le refuge, doublés par un rapide marcheur portant un lourd chargement : le ravitaillement du refuge. Sa lourde charge ne l'empêche pas de grimper à une vitesse
qui est loin d'être la notre.
Aujourd'hui pas de petites fleurs mais par contre beaucoup de carlines (carlina acaulis) superbes.
La pente est moins raide que nous le pensions. Jean nous avait bien
conditionnés au départ et c'est sans problème que nous atteignons le refuge à 11 h 50, altitude 2090m. C'est un bâtiment important, n'imaginez pas une petite cabane comme nous en avons rencontrée
parfois. Le site est superbe. C'est un large cirque ouvert seulement vers le sud par le vallon qui nous a conduit jusqu'ici. Bien sur , c'est le rocher de la
Cougourde (Cougourde = gourde en patois, issue d'une courge)
qui est le plus remarquable mais le plus imposant est la cime de l'Agnelière au sud-est.
Notre objectif, le lac de Trecolpas se trouve au pied de ce massif. Nous n'en sommes qu'a environ 1,5 km, pratiquement à la même altitude.
Il fait toujours très beau et, profitant de la pause nécessaire après notre montée assez rapide, Jean va compléter notre savoir (doux euphémisme) sur les lacs du Mercantour. Le massif étant essentiellement cristallin, très peu de roches sédimentaires permettant la dissolution du calcaire comme dans d'autres massifs, les lacs, ici, ont tous, à deux exceptions près, pour origine une érosion glaciaire. On les rencontre, en effet, dans des cuvettes que les glaciers ont creusé voici 20.000 ans lorsqu'ils rencontraient un obstacle plus dur sur leur chemins, les verrous. En se retirant, ils ont libéré ces creux qui se sont immédiatement remplis d'eau. Ce phénomène se poursuit toujours : lac Pagari il y a 50 ans, lac Blanc il y a 30 ans et lac Muraion en 1985, signe d'un réchauffement climatique. Photos à l'appui : impressionnant.
A partir de mi-octobre et jusqu'à fin juin, selon l'altitude et l'exposition ces lacs sont gelés et disparaissent souvent sous une couche de neige.(cf notre rando d'Allos en juillet 2010)
En tout cas, pas de bouquetins ici. Peut-être aurons plus de chance vers le lac de Trécolpas.
Pour gagner le lac, nous suivrons pratiquement une courbe de niveau jusqu'au "verrou" ce qui devrait être facile. Mais nous avons à franchir un long
pierrier très inconfortables à nos genoux et à nos chevilles . Une de nos amies, fatiguée peut-être par l'altitude a du mal à progresser dans des pierres branlantes. Heureusement nos deux
serre-files, Daniel et Jacky vont l'aider à passer cet obstacle.
Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines car le "Clapier" suit de peu. C'est la même
chose mais en plus chaotique. Il se termine par une série de cairn très travaillés. Nous en profitons pour faire une petite pause permettant à notre amie de
reprendre son souffle.
Dûment autorisé par notre meneur, Jacky est déjà parti pour commencer à pêcher. Ne rêvons pas trop sur notre repas de tout à l'heure, d'ailleurs il est limité par la reglémentation quant au nombre de prises… il n'y en aura pas pour tout le monde.
Le "verrou" est à trois cent mètres.
C'est la dernière difficulté que chacun passera joyeusement, le lac est là, un peu en contrebas.
Enfin une fleur, juste en haut du "verrou" un joli lupin (lupinus augustifolius)
complètement égaré en ces lieux et à cette saison. Jean-Marie ne ratera pas la photo.
Superbe ce petit lac et son environnement. Là encore il se trouve au fond d'un grand cirque
dominé par la cime de l'Agnelière et par la cime de Fenestre. Le "Pas des Ladres" entre les deux cimes est parfaitement reconnaissable. C'est de là en Juin 2007 que nous avions pu admirer ce lac, petit bijou enchâssé dans des montagnes
arides.
Il est 13 h 15, et alors que chacun s'installe
pour pique-niquer au soleil, Jean-Louis s'est rapidement déshabillé et va goutter la fraîcheur de l'eau. Son bain sera bref, la température étant selon lui de 14/15°. Jean confirmera après une mesure précise, 14° tout au bord, donc certainement moins un peu plus au large.
Quelques vaches paissent tranquillement derrière nous mais elles-aussi ont soif. Nous sommes installés juste dans leur passage habituel vers le lac et si certains se déplacent pour leur faciliter l'accès, d'autres vont rester en place, stoïquement.
Il fait très bon au soleil, nous sommes bien installés et pas trop pressés de rentrer car
jusqu'à 16 h 30, la circulation sur la route de la Vésubie est sérieusement perturbée par les travaux.
Ce petit lac est une pure merveille,
aussi bien par sa couleur que par son cadre, nous ne regrettons ni les éboulis, ni les mauvais chemins qui nous ont conduit jusqu' à lui.
Notre pêcheur est bredouille, il aurait mieux fait de faire la sieste comme Ginou, Beps ou
Jean-Marie ou bien aller " taper le carton" avec ses partenaires habituels.
Jean donne le signal du départ et à 14 h 45 nous reprenons la route. Le soleil s'est caché et la température a bien fraîchi : très bonne prévisions de la météo.
Dans la descente du "verrou", Beps qui marchait sur le bord supérieur glisse sur une pierre.
Selon ses suivants immédiats, il a tenté à plusieurs reprise de retrouver son équilibre, mais finalement il termina en contrebas, entraîné par son sac. Une petite écorchure au genou et une plus
sérieuse au coude, qu'il refusera de soigner sur le champ. Jean en prendra une photo en gros plan que votre rédacteur se refusera de publier…
Nous poursuivons la descente vers l'embranchement du refuge. Descente difficile, aux pierres de ce matin, se sont ajoutées des racines traîtresses, alors prudence. Nous retrouvons notre chemin de ce matin et … si, aujourd'hui nous n'avons pas eu droit au point G, Jean nous fait découvrir une nouvelle marque, un point de nivellement général qui n'indique que l'altitude.
Le nivellement général de la France (NGF) constitue un réseau de repères altimétriques disséminés sur le territoire français métropolitain continental, ainsi qu'en Corse, dont l'IGN a aujourd'hui la charge. Ce réseau est actuellement le réseau de nivellement officiel en France métropolitaine.
On distingue cependant deux réseaux :
NGF - IGN69 pour la France métropolitaine, le « niveau zéro » étant déterminé par le marégraphe de Marseille ;
NGF - IGN78 pour la Corse, le « niveau zéro » étant déterminé par le marégraphe d'Ajaccio.
L'accès aux fiches signalétiques de chaque point peut se faire depuis début 2007 via le site géoportail (surcouche "repères de nivellement").
Il ne reste plus qu'a descendre jusqu'au parking, maudissant toujours ce mauvais chemin
agrémenté par le ruisseau qui cascade joyeusement alternativement à gauche et à droite. Dans un passage qu'il qualifiera de "Défilé de Roncevaux" Jean s'est
embusqué pour nous photographier un à un.
Finalement cette rando n'était pas aussi facile que cela. Ce n'était ni la dénivelée ni la longueur ayant posé problème, mais plutôt la qualité des chemins.
Rendez-vous est pris à Plan du Var, au café-restaurant des Deux Vallées, cher à notre guide qui doit y préparer notre venue pour une rando-restaurant dans ce coin. C'est là que nous prendrons notre pot de l'amitié.
Merci Jean, cette grande classique méritait bien quelques efforts et bravo pour ta documentation.
Merci aux photographes, Jean, Jean-Marie, Jean-Louis.
La semaine prochaine, Jeudi 23 Septembre à 7 H 00 : Les Balcons de La Vionène – ROURE ( 06 )
Magnifique circuit en moyenne Tinée entre les villages de Roure et de Roubion parcourant, en suivant les courbes de niveau, la profonde vallée de La Vionène .
Nous suivrons à l’aller un sentier facile qui offre une très intéressante vue panoramique sur les villages perchés, le Lauvet d’Illonse, le Col de La Couillole et le célèbre Mont Mounier .
Après un passage un peu plus technique mais très court dans un couloir
d’avalanche et un impressionnant glissement de terrain dans les pélites rouges, le pique-nique sera sorti du sac sur les berges de la Vionène .
Deux groupes seront constitués. Les plus téméraires pourront traverser le torrent ( il n’y a plus de passerelle depuis l’avalanche ) selon le niveau de l'eau et rejoindre rapidement le village de Roubion par le G R 52 A ( compter 1 H 15 aller-retour ).
Le retour se fera en empruntant un astucieux petit sentier qui longe un « béal » jusqu’au village de Roure.
C’est une randonnée moyenne ne présentant aucune difficulté particulière .
L. : 10 Km 800 – Dh : 360 m – D :4 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Option village de Roubion : + 3 Km 600
Responsable : Jean et Joël
Quelques photos en bonus
Le chef en tête de sa petite troupe
Les aigles sont la-haut mais Jean-Louis veille
Autour du refuge
Le Clapier
Elles arrivent en haut du verrou : ravies !
Le groupe s'installe pour le pique-nique
La vache !
Qu'il est beau ce lac !
Le vallon de retour
Honneur à nos serre-files : merci messieurs
Sur le pont : la même photo a été faite en 2007
Dans le "Défilé de Roncevaux"
EN FORET DE TURINI
En forêt de Turini
C’est la rentrée des classes pour les randonneurs !
Jean après avoir consulté la météo a pris sa décision : nous irons comme programmé à Turini: la météo ne prévoit des orages que dans la soirée.
24 marcheurs, 11 femmes et 13 hommes prennent le départ à 9 h 30 au col de Turini après deux heures de route terminées par la traversée des gorges de la Vésubie.
Une fois tout le monde chaussé, Jean nous annonce le programme après la photo traditionnelle :11km 600 et 500 mètres de dénivelée globale. A partir du col de Turini ( 1604 m), nous suivrons l’arête sommitale entre les vallées de la Vésubie et de la Beveira, monterons à la cime de la Calmette (1786 m), descendrons à la baisse de Peiracava puis reviendrons en partie par le même chemin et par un sentier balcon sur la vallée de la Beveira.
Jean nous indique que le col de Turini est un col de montagne célèbre à trois égards: une magnifique forêt d’épicéas, propice aux champignons, le passage de rallyes automobile dont Monte Carlo, et la station de ski surtout nordique.
Il rappelle qu’il a employé pour la première fois l’expression, maintenant habituelle, « arête sommitale » lors d’une rando animée par Bruno il y a quatre ans dans le même secteur.
Dès le départ nous rencontrons des employés du Conseil général des Alpes maritime qui bûcheronnent sur le sentier. Effectivement nous constaterons que tout le sentier a été dégagé. Nous n’osons pas penser que c’est à notre intention à la demande de notre organisateur…Nous leur demandons s’il y a des champigons : ils répondent que la saison est terminée, mais plus loin nous rencontrerons de nombreux cueilleurs de sanguins et de quelques cèpes : à notre vue, ils ont craint voir débarquer une horde de cueilleurs sauvages.
Il fait frisquette et le serre-file Jacky demande « accélérez que l’on s’échauffe ». Nous montons dans une belle forêt d’épicéas et nous pouvons admirer les deux vallées et au passage le village d’Utelle.
Après le bruit des tronçonneuses nous entendons le son des cloches d’un troupeau de vaches mené par son gardien et ses trois chiens dont un border collie.
Nous arrivons en haut des remontées mécaniques, lieu prévu pour la pause, et nous goûtons au plaisir rare d’être bercé par le son des cloches des vaches. Jean en profite pour poursuivre notre initiation à la rando en montagne en faisant passer une brochure sur les « patous »( du vieux français pastre = berger) , bergers des Pyrénées qui encadrent les troupeaux de moutons pour les protéger des chiens errants et des loups: si possible contourner le troupeau et surtout ne pas lever le bâton ni les fixer du regard. A la fin du repas Jacky nous racontera s’être fait chiper son casse croûte par un patou malin lors d’une partie de pêche.
.
Dès 10h 30 nous atteignons la cime de la Calmette, puis la Baisse (col) de Patronel ,du nom d’un village maintenant abandonné que nous apercevrons au retour
A 11 heures nous arrivons au lieu du pique nique, duquel un aller retour est prévu jusqu’à la grotte de Malpertus puis à la Baisse de Peira Cava. Trois randonneuses attendrons le reste du groupe et garderons les sacs, mais ne préparerons pas l’apéro malgré de nombreuses demandes…
Nous découvrons l’entrée de la grotte où quelques-uns s’aventurent avec Jean à la lueur des lampes électriques. Jacky nous montrera ses talents d’escaladeur en descendant au plus bas, aidé par André qui l’éclaire et le dissuade de descendre plus bas
Pendant ce temps on s'inquiète en haut...
Le ciel commence à s’assombrir et Jean décide de ne pas pousser jusqu’à la baisse de Peira Cava et de rejoindre de suite le pique nique
Le repas est alterné entre soleil, nuages, et une ou deux gouttes de pluie. Les bonnes habitudes n’ont pas été perdues : rosé, confiseries et gingembre de Dominique. Mais vu les nuages qui s’accumulent, nous repartons sans sieste ni jeu de cartes.
Le retour s’effectue par un très agréable sentier balcon d’où nous découvrons des paysages qui rappellent l’Autriche ou la forêt Noire.
Quelques passages où il faut s’aider des mains ou des fesses. Marie Thérèse en profite pour tester les talents de soigneur de Jean sur quelques
blessures sans gravité
Mickaël et Daniel poursuivent leur cueillette de sanguins. En fin de parcours nous approchons le nuage et l’horizon est totalement bouché.
La pluie commence juste au moment où nous arrivons au col . Notre organisateur avait donc raison : la météo nous a été une fois de plus favorable…
Le pot a lieu dans une des auberges du col, l’auberge des trois vallées. Les murs sont tapissés de souvenirs sur les nombreux rallyes automobiles qui transitent par le col .
En sortant nous trouvons des randonneurs trempés et nous nous persuadons une fois de plus que nous avons un organisateur bien inspiré…
Merci à Jean pour cette première de la saison, très agréable, avec un parcours très propice à la mise en jambes.
Merci aux photographes, Jean, Jean-Marie et Gérard
La semaine prochaine:
Jeudi 16 Septembre à 7 H 00 : Le Lac de Trécolpas ( 06 )
Au départ du Parking supérieur du Boréon, une ascension régulière dans le mélézin clairsemé se poursuivant par un ressaut plus raide nous conduira au Refuge de Cougourde ( 2100 m ) dominé par les spectaculaires parois de gneiss de La Cougourde ( 2921 m ) .
Un agréable sentier en balcon nous permettra de rejoindre le Lac de Trécolpas ( 2150 m ) qui combine la facilité d’accès
avec le joli paysage qui se développe depuis ses rives, notamment la Cime de l’Agnelière que nous avons eu l’honneur de tutoyer lors d’une mémorable randonnée à La Cime de Pisset le
15.10.09 .
Mais, dissipons vite les craintes et apaisons les inquiétudes : la température devrait être plus clémente et la randonnée beaucoup plus facile .
Il s’agit d’un parcours de difficulté moyenne ne présentant aucune difficulté et accessible à tous .
L. : 10 Km 500 – Dh : 550 m – D : 4 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsable :Jean – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
Quelques photos en bonus:
En chemin:
A la grotte de malpertus
Qui admirent ils ?
le casse croûte
Les champignons
A l'auberge des trois vallées:
La nostalgie des rallyes...
.
La reprise
REPRISE
La semaineprochaine, nous reprenons nos sacs, nos godillots et nos bâtons pour commencer une nouvelle saison de randonnées. Une nouveauté cette année, vous aurez un troisième blogueur avec le couple Alice et Jean-Louis L (Eh oui, nous avons les moyens !). C'est avec Jean-Louis que nous avons préparé cette présentation du programme des deux prochains mois, concocté par Jean.
PROGRAMME détaillé des RANDONNEES : Septembre – Octobre 2010
Jeudi 09 Septembre à 7 H 00 : La Forêt de TURINI (
06 )
Les chaleurs des derniers jours de l’été rendent souvent pénibles les randonnées aux fortes dénivelées dans des secteurs aux adrets trop exposés .
Pour notre première sortie de la nouvelle saison, c’est dans l’immense forêt de Turini à 1600 m d’altitude que nous irons chercher la fraicheur et la quiétude en parcourant dans une randonnée sans aucune difficulté particulière les sous-bois de sapins , d’épicéas , de hêtres et de châtaigniers .
La cime de La Calmette à 1786 m sera un objectif très raisonnable .
Puis, nous rechercherons la grotte de Malperthus ( prévoir des lampes ) et les plus courageux pourront effectuer l’aller-retour à la cime de Peira Cava ( + 70 m de dénivelée positive et négative ) .
Nous rejoindrons le Col de Turini par un agréable sentier en balcon dominant la vallée de la Bévéra qui coule 800 m en contrebas .
L. : 11 Km 600 – Dh : 505 m – D : 4 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsable : Jean – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
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Jeudi 16 Septembre à 7 H 00 : Le Lac de Trécolpas ( 06 )
Au départ du Parking supérieur du Boréon, une ascension régulière dans le mélézin clairsemé se poursuivant par un ressaut plus raide nous conduira au Refuge de Cougourde ( 2100 m ) dominé par les spectaculaires parois de gneiss de La Cougourde ( 2921 m ) .
Un agréable sentier en balcon nous permettra de rejoindre le Lac de Trécolpas ( 2150 m ) qui combine la facilité d’accès
avec le joli paysage qui se développe depuis ses rives, notamment la Cime de l’Agnelière que nous avons eu l’honneur de tutoyer lors d’une mémorable randonnée à La Cime de Pisset le
15.10.09 .
Mais, dissipons vite les craintes et apaisons les inquiétudes : la température devrait être plus clémente et la randonnée beaucoup plus facile .
Il s’agit d’un parcours de difficulté moyenne ne présentant aucune difficulté et accessible à tous .
L. : 10 Km 500 – Dh : 550 m – D : 4 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsable :Jean – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
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Jeudi 23 Septembre à 7 H 00 : Les Balcons de La Vionène – ROURE ( 06 )
Magnifique circuit en moyenne Tinée entre les villages de Roure et de Roubion parcourant, en suivant les
courbes de niveau, la profonde vallée de La Vionène .
Nous suivrons à l’aller un sentier facile qui offre une très intéressante vue panoramique sur les villages perchés, le Lauvet d’Illonse, le Col de La Couillole et le célèbre Mont Mounier .
Après un passage un peu plus technique mais très court dans un couloir d’avalanche et un impressionnant glissement de terrain dans les pélites rouges, le pique-nique sera sorti du sac sur les berges de la Vionène .
Les plus téméraires pourront traverser le torrent ( il n’y a plus de passerelle depuis l’avalanche ) et rejoindre rapidement le village de Roubion par le G R 52 A ( compter 1 H 15 aller-retour ).
Le retour se fera en empruntant un astucieux petit sentier qui longe un « béal » jusqu’au village de Roure.
C’est une randonnée moyenne ne présentant aucune difficulté particulière .
L. : 10 Km 800 – Dh : 360 m – D :4 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Option village de Roubion : + 3 Km 600
Responsable : Jean – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 737
Jeudi 30 Septembre à 8 H 00 : La Cabre d’Or – FIGANIERES ( 83 )
Randonnée pittoresque au départ de Figanières ( Figa Néra au X ème siècle ) qui nous entrainera par des sentiers secrets et confidentiels non répertoriés sur les cartes I. G. N. au point culminant de la commune : Le Bois de la Cabre d’Or et son dolmen à 718 mètres d’altitude .
Si la longue montée ne nous a pas coupé le souffle, il le sera sans aucun doute, par le panorama extraordinaire qui nous sera offert .
Le retour se fera par des chemins contournant le magnifique domaine viticole du château de La Garde .
L. : 15 Km 700 – Dh : 690 m – D : 5 H 30 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsables : Daniel – 04.94.19.17.07 – 06.62.81..24.20
Jacky - 04.94.53.14.96 – 06.26.11.61.93
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Jeudi 07 Octobre à 7 H 00 : La pointe de Clamia – MARIE ( 06 )
Perché sur un éperon dominant la Tinée, MARIE se situe à la limite des influences méditerranéennes et alpines comme en témoignent ses toits mêlés de lauzes et de tuiles .
Le village est très bien restauré et mérite une visite .
Gravir les ruelles étroites, les calades et les escaliers sera l’exercice idéal d’échauffement avant de se concentrer sur l’objectif principal de notre journée : La Pointe de Clamia . Appellation pompeuse pour ce petit sommet anodin qui culmine à 887 mètres et qui aura beaucoup de mal à pousser nos mollets dans leurs derniers retranchements .
La vue est certes magnifique sur 300 grades ( 3 /4 de cercle ) , le vide impressionnant sur la Tinée qui gronde 470 mètres plus bas, mais le sommet est modeste et son ascension est grandement facilitée par un sentier très bien tracé .
Nous rejoindrons MARIE en surplombant le hameau de La Bollinette et en gravissant un raccourci pentu coupant les lacets de la route d’accès au village .
L. : 8 Km 500 – Dh :545 m – D : 4 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsable : Jean - 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
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Jeudi 14 Octobre à 7 H 00 : Les Cadières de BRANDIS - VILLARS BRANDIS ( 04 )
Dominant le Verdon à plus de 1545 mètres, les Cadières de Brandis marquent le paysage .
Cette randonnée nous offrira des vues remarquables sur cette curiosité géologique et sur les sommets avoisinants . Très beau panorama sur les gorges du Verdon .
Au pied de cette falaise passait la voie Romaine qui reliait Moustiers à Castellane et faisait de Brandis un village « éternel « . Nous aurons l’occasion de débattre sur la toponymie de ces lieux . . .
L. : 12 Km 300 – Dh : 800 m – D : 5 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsable : Roland : 06.12.88.19.76
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Jeudi 21 Octobre à 7 H 00 : RANDO – RESTAURANT à L’Audibergue – ANDON ( 06 )
Au départ d’ANDON, petit village des « Alpes d’Azur « , le sentier suivra la vallée du
Loup et, après un court passage en forêt, nous déboucherons sur les alpages en progressant sur la crête herbeuse ascendante jusqu’au sommet de L’Audibergue à 1642 m d’altitude .
Nous serons alors qu’à une distance orthodromique ( à vol d’oiseau ) de 27 Kms du Golfe de La Napoule , et la vue, si le temps le permet, sera imprenable sur toute la Côte d’Azur .
Une rapide descente sous les téléskis nous conduira au restaurant Le Christiana « chez HUGUETTE « .
MENU proposé pour 28 Euros tout compris : Kir
Crudités
Charcuterie de campagne
Viande avec assortiment de légumes
Plateau de fromages
Pâtisserie
Vin et café
Dernier délai d’inscription : 14 Octobre .
Après ces sympathiques agapes, tout effort sera prohibé et le retour ne devra présenter aucune difficulté .
Ce sera le cas : 2 Kms et 140 m de dénivelée négative . Excellent pour la digestion ! ! !
L. : 11 Km 500 – Dh : 530 m – D : 4 H 00 . Niveau : Moyen Médio .
Responsable : Jean : 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
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JEUDI 28 Octobre à 7 H 00 : CHAUDAN ( 06 )
Deux parcours vous sont proposés :
Parcours N° 1 : Le Collet d’Huesti : L. : 16 Km 100 – Dh : 980 m – D : 5 H 30 . Niveau : Moyen Alto .
Responsable : Roland -06.12.88.19.76
Parcours N° 2 :La Chapelle Sainte-Barbe : L. : 11 Km 600 – Dh :750 m – D : 4 H 30 . Niv. : Moyen Médio
Responsable : Jean- 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
Repas et boisson tirés du sac et pris en commun ( les deux groupes ) à la Chapelle Sainte – Barbe .
Le sentier s’élève rapidement en traversant une oliveraie pour surplomber la typique vallée du Var .
Nous dominons les villages de Plan du Var, Saint Martin du Var, Bonson, Gilette, Tourette Levens, Carros .
Nous pouvons admirer les trois vallées du Var de la Tinée et de la Vésubie .
Puis progressivement, nous découvrons le massif du Mercantour et la Madone d’Utelle .
Pour le casse-croute le rendez-vous est à Villette, petit hameau très pittoresque, près des vestiges de la Chapelle Sainte-Barbe .
Randonnée seulement par beau temps . ( Sol glissant si humide )
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES :
CLASSIFICATION ET NIVEAUX DES RANDONNEES
Nous indiquons à titre purement indicatif quelques échelles de difficulté, toutes très relatives et forcément arbitraires car elles font intervenir une multitude de critères dont l’appréciation est rarement objective .
Chacun voit en fonction de sa forme physique et des paramètres exposés dans nos descriptifs ( bon sentier sentier escarpé, hors sentier, éboulis, pente douce, pente raide, longueur, dénivelée, durée . . . ) s’il peut effectuer le parcours . Enfin , il faut savoir que le vent, la chaleur, le froid, la pluie, le brouillard suffisent à rendre difficile une randonnée facile .
Il est donc important de savoir évaluer son niveau, de bien connaitre ses capacités et de ne pas présumer de ses forces .
ANNULATION DES RANDONNEES
Le programme présenté reste très théorique . Les randonnées peuvent être modifiées ou annulées en fonction de critères très spécifiques comme les conditions météorologiques .
En règle générale, et sauf cas de force majeure, aucune randonnée ne sera annulée la veille au soir .
Le maintien ou l’annulation ne sera décidé que le jour du départ, sur le Parking, après concertation entre responsables et randonneurs, en fonction de la Météo et du nombre de présents .