Lac de la Fous-29 juin 2012
Lac de LA FOUS - Refuge de Nice
C'est le dernier jour. Tous les randonneurs ont remonté la vallée de la Gordolasque jusqu'au pont du Countet. Pas facile
pour les chauffeurs, mais les passagers ont 'ils vraiment apprécié ces superbes paysages?
Jean présente le programme de la journée : "Jean-Louis conduira un groupe de très bons marcheurs sur un itinéraire difficile, passant
par les lacs Autier, Niré, La Fous. Je conduirai le groupe des "Petites Jambes" jusqu'au refuge de Nice et éventuellement le lac Niré. IL s'agit d'un aller-retour avec un boucle intermédiaire par la rive droite,
évitant une descente trop difficile : 9 km et 550 m de dénivelée pour le refuge et 11,7km et 702 m pour le lac
Niré.
Cette rando, programmée en juin 2009 avait été annulée à cause de la neige dont la fonte avait été retardée."
A 9 h 25, 12 solides marcheuses et marcheurs accompagnés de Jean-Louis quittent le parking suivis 5 minutes plus tard par le groupe de Jean, 25 "Petites Jambes" et
le chef. Quelques randonneurs habitués au 1er groupe se sont intégrés, leur niveau, leur forme actuelle, leur prudence ou la perspective du retour vers St.Raphël ne leur permettant pas
de suivre leurs habituels comparses.
Le temps est superbe, ciel bleu et grand soleil. Température douce.
Un bon début, plat, en longeant le torrent. Très beau. Au fond, la vallée est fermée de hautes montagnes. Elle est dominée de part et d'autre par le Mont du Grand Capelet et le Mont Neiglier. Déjà beaucoup de fleurs, la journée sera certainement intéressante sur ce
plan là. Un magnifique cytise illumine le sentier avec ses grappes d'un
jaune vif. Un chamois traverse le sentier juste devant Jean, puis
il part vers la droite, franchit le torrent en sautant de rocher en rocher sans se mouiller les pattes. Dans ces situations-là, il faut "dégainer"vite...l'appareil photo. C'est aussi un bon
début dans le domaine animalier,
Arrivés à un petit pont, Jean décide de faire la "pause banane" car ensuite nous aurons à franchir la grande montée vers le Mur des Italiens ce qui prendra un certain temps. Soleil ou ombre selon le côté du ruisseau.
Et nous attaquons cette fameuse montée. Tout le monde suit, chacun à son rythme, sous la surveillance de nos serre-files favoris, Daniel et Jacky. La pente est assez forte, souvent coupée par des petits ruisseaux. Ce chemin difficile et cette progression lente
nous permettent de bien apprécier la cascade d'Estrechs sur notre gauche.On prend même le temps de photographier des fleurs ! Un lamier mêlé à des fougères. Heureusement que nous
avions acheté un petit livre sur les fleurs du Mercantour : petit format de poche, précieux!
Quel spectacle !
Petit arrêt pour souffler un peu et se rafraîchir car maintenant il fait très chaud.
Et nous repartons sur des lacets serrés qui nous conduisent à un muret assez haut, avec chicane. Elle a été édifiée en pierres sèches pour protéger le comté de Nice des Autrichiens. Juste au-dessus, un poste de guet surveille la vallée.
Par là passait aussi le sel qui venait d'Hyères et alimentait le Piémont.
Heureusement que nous ne redescendrons pas par là.
Juste avant la balise 415, nous repassons sur l'autre rive. C'est Dominique qui assure l'assistance lors du franchissement du
gué. Puis nous reprenons la montée, encore un peu plus raide.
Le sentier est mal tracé mais de nombreux cairns balisent le chemin. Certains d'entre eux sont
presque…des œuvres d'art.
Le groupe s'étire longuement. Jean est obligé de s'arrêter assez souvent pour rassembler sa troupe. Enfin, nous arrivons en vue du barrage. Il est encore à au moins 1 km, mais l'accès parait assez facile. Ce barrage ferme le lac de la Fous, retenue artificielle crée par EDF. Une conduite d'eau forcée part de
l'ouvrage de retenue pour approvisionner la turbine de la centrale du Countet, qui fournit l'électricité à la commune de Belvédère. Encore une petite montée pour atteindre la balise 416 et
voici le lac qui est alimenté par d'autres lacs : lac Long, du
Mont Clapier, et lac Niré.
Très entouré de hautes montagnes, il n'est pas sinistre comme le lac Nègre, peut-être à cause de la végétation qui l'entoure ou…parce qu'il fait un riant soleil aujourd'hui.
Un chamois est descendu sous le barrage et semble en lécher la paroi : recherche de salpêtre ?
Un beau soleil, mais un petit vent frisquet nous oblige à rechercher un abri pour le pique-nique. Nous nous installons confortablement dans l'herbe. Le refuge de Nice est juste au-dessus de nous.
Alors que nous herborisons dans le secteur, Jean propose une montée au Refuge. C'est là que nous allons découvrir quelques bouquetins attirés par le sel distribué aux moutons. Pas sauvages du tout.
Si Annie fait une approche prudente avec quelques grimaces pour faire
ami-ami, elle sera récompensée car une des bête couchée devant elle lui permettra de s'approcher à 2 m. Quelle photo !
Un petit café et nous redescendons retrouver le reste du groupe. Jean ne pourra pas s'empêcher de photographier ce petit bonhomme qui monte bien soutenu par
ses parents : environ deux ans, la relève est assurée. Attention ceci pourrait être une contre-pub quant à la difficulté de la montée …
Tout le groupe repart. Ça commence bien au niveau du lieu dit "la Barme" : terrain plat, herbeux, facile quoi. Mais ça ne va pas durer et le début de la descente est éprouvant pour certains. Merci à ceux qui ont construit les cairns. Ils ont bien servi. Merci aussi à nos deux
serre-files pour l'assistance aux retardataires, quel dévouement !
Au niveau du gué traversé ce matin, nous restons sur la même rive et mis à part un passage difficile où Jean aidera les moins audacieux, la deuxième partie de la
descente se fera sans problème.
Tres beau lys orangé repéré par un Jean, mais lequel ?
Nous retrouvons notre chemin de ce matin puis nos voitures. Que c'est bon de se déchausser et encore meilleur d'aller prendre un rafraîchissement au "Relais des Merveilles"
Maintenant il faut attendre le premier groupe qui doit revenir par le Mur des Italiens…les pauvres! Et comment le faire mieux qu'à l'ombre, devant une boisson
fraîche ?
Merci Jean pour cette très belle balade, pas si facile que cela pour des "Petites Jambes" et merci aussi pour l'organisation de ces quatre journées. Tous les participants sont enchantés.
Merci pour les photos aux trois Jean et à Jean-Marie.
Quelques photos en bonus.
Quel paysage !Bucolique.
Ouf! La montée est finie.
Nous venons de tout là-bas.
Le lac vu du refuge.
Bouquetins.
Qu'ils sont petits, perdus sous les sommets.
Courageuses
Admiratifs.
Pour finir, un bouquet de fleurs ou plutôt un herbier.
COLMIANE CAYRE GROS- Juin 2012
St.Martin Vésubie- Une naissance chez les marcheurs.
Une naissance au sein des marcheurs? Pas possible? SI!!!
Nous sommes heureux de vous faire part de la naissance du groupe TPJ (Toutes Petites Jambes)
MARDI 26 JUIN
Départ à 10 heures(2 voitures..)rendez-vous à la Madonne d'Utelle.Tout petit resto sympa.
Point de vue magnifique sur 360°.
Photo souvenir d'un homme heureux (????) avec 5 femmes.
MERCREDI 27 JUIN
Une vraie randonnée: départ de la Madonne de Fenestre direction du lac de Fenestre:
400 mètres de dénivelé,1 heure sur les panneaux, 2 heures pour nous...pique-nique au bord du lac.
(2 gamines Annie et Janine se sont roulées dans la neige)
JEUDI 28 JUIN. Le Boréon
Les loups n'ont pas fait peur aux Dames(!!!!)Très intéressant pour les grands et les petits.
Retour par Venanson dont la petite église est décorée de splendides peintures primitives.
Pas un bistrot d'ouvert....
Vendredi 29 juin
Petite randonnée dans le vallon de la Gordolasque avec pique-nique au bord du lac de St Grat.
Puis achat de fromage et rendez-vous avec les vrais marcheurs.
Sépration...dans la joie de se retrouver bientôt.
Merci à Pierre pour le texte et les
photos.
LES LACS DE PRALS PAR LA VALETTE DE PRALS-27 juin 2012
Les Lacs de PRALS par La VALETTE de PRALS
Le 21 juin 2012, la randonnée au Lacs de Vens a clôturé le programme de la saison 2011/2012 du groupe de marche du Cercle de Boulouris. Quelques marcheuses et marcheurs ont décidé, en dehors du Cercle, d’aller s’oxygéner en montagne du 26 au 29 juin. La rédaction de Randoboulouris a bien voulu accepter de publier les récits de ces quatre journées.
Nous avons quitté nos hôtels à 8h30. C'est un plaisir comparé aux heures de départ habituelles du, bien connu de tous, parking de la gare de Boulouris.
Regroupement sur le parking, au point de départ des randonnées en direction de La Madone de FENESTRE .
Aujourd'hui encore, le temps est idéal: beau soleil, pas de vent, température clémente...
Comme d'habitude Jean nous fait un petit topo pour nous présenter le programme: nous allons constituer deux groupes: les petites jambes partiront avec moi pour une randonnée sans grande difficulté jusqu'au lacs de PRALS; les grandes jambes, conduites par Joël vont aller aussi aux lacs mais en passant par la Cime de La Valette; les deux groupes se retrouveront là-haut pour pique-niquer en commun et redescendront ensemble par le Vallon du PONSET.
(NB: ce "blog" ne concerne que le parcours des "grandes jambes", Jean-Marie ayant intégré la partie de la rando réalisée en commun dans celui consacré à la montée aux lacs de Prals par la voie directe).
Le groupe des grandes jambes est constitué: 15 randonneurs vont marcher avec Joël qui explique:
(NDRL:chercher les intruses!)
"C'est une randonnée un peu sportive mais sans grosses difficultés, de 11km300 avec un dénivellé de 950 mètres; une 1ère montée un peu longue mais assez facile sous les ombrages, une seconde plus pentue et à découvert pour atteindre la cime de MONT JOIA vers 2.370 mètres. Puis nous suivrons la ligne de crête jusqu'à la cime de la VALETTE à 2.496 mètres. Ensuite ça descend jusqu'aux lacs de PRALS où nous retrouverons le 2ème groupe pour pique-niquer".
Pour commencer quelques dizaines de mètres sur une route goudronnée, pour
s'échauffer.
On part en promenade !
Puis nous prenons un sentier qui s'enfonce dans la forêt de mélèzes, bien agréable, à l'ombre, bordé de fleurs
et peu pentu.
La pente est un peu plus forte, le sentier est plus caillouteux, mais nous sommes toujours à l'ombre.
Puis, comme le loup, nous sortons du bois. Maintenant, c'est raide. Le sentier se rétrécit. Il faut chercher son chemin. Ca demande de la réfléxion!
Cette fois, on ne sait plus trop où aller, et on s' aperçoit que nous sommes en fait en contrebas du chemin. Il faut le regagner. Et c'est
sportif. Joël ne voulait pas nous décevoir. Il tenait à ce que la rando mérite sa qualification de "sportive".
Nous reprenons le sentier. nous nous arrêtons pour reprendre haleine à la baïsse de FERISSON ( à la fesse du hérisson, comme un facétieux, que l'amitié interdit de désigner, la surnomme). La fameuse pausse banane est vite expédiée. Joël est content des performances du groupe: je me suis rendu compte que nos pourrions marcher plus vite. Il sait nous prendre par les sentiments!
Nous suivons la ligne de crête avec une vue panoramique sur les montagnes qui nous entourent. Le mont Neiglier, la cime du Gélas plus loin
(sauf erreur...).
Nous sommes bientôt en vue de la Cime de La VALETTE, point culminant de la rando (2496 mètres), que nous atteignons aux alentours de 12h15.
Une photo souvenir s'impose.
Le chef nous dit qu'il ne faut pas trop traîner. Il y a encore du chemin à faire. Et on va nous attendre en bas (d'autant que plusieurs portent le casse-croûte de leur conjoint!).
Descente un peu raide. Albert glisse et fait une mauvaise chute. Heureusement, il se rattrape assez vite. Des écorchures
"spectaculaires" mais, ouf, superficielles. Il très entouré. Le chef sort sa trousse et le panse avec les moyens du bord .
Albert peut reprendre la marche. Nous poursuivons la descente vers les lacs. Jean-Marie, sans doute délégué par les
plus affamés(ées) ou les plus inquiètes du 2ème groupe), nous attend en haut de la dernière passe. Quelques derniers efforts et nous sommes en vue du 5èm (?) lac. Les petites jambes
viennent à notre rencontre pour nous épargner une fatigue supplémentaire. Et avec ceux et celles qui ont eu la patience ou ont été forcés(ées) de nous attendre, nous attaquons le
pique-nique.. .
Une dernière photo du lac due à JEAN-MARIE qui prend le relais pour la partie "commune" de la randonnée.
Un grand merci à JOËL, qui nous a bien guidé, malgré les embûches du sentier et à ALBERT, qui, malgré ses blessures, a continué courageusement a assurer sa mission de serre-file.
Quelques "photos bonus"
Des retrouvailles vraiment chaleureuses !
La pause banane, vue sous un autre angle
Des chamois en vadrouille
Ca grimpe, mais on a du courage! et la pêche
Nous sommes dans le MERCANTOUR ou en bordure
Un chef très
dérminé! où
va-t-il nous
emmener?
LE TOUR DU LAC AUTIER 29/06/2012
LE TOUR de la tête du LAC AUTIER
Le 21 juin 2012, la randonnée au Lacs de Vens a clôturé le programme de la saison 2011/2012 du groupe de marche du Cercle de Boulouris. Quelques marcheuses et marcheurs ont décidé, en dehors du Cercle, d’aller s’oxygéner en montagne du 26 au 29 juin. La rédaction de Randoboulouris a bien voulu accepter de publier les récits de ces quatre journées.
Vendredi 29 juin: notre séjour touche à sa fin. Parcours sportif pour les grandes jambes: le tour de la tête du lac Autier, et franchissement du "Baisse de BASTO" à près de 2.600 mètres.
Rassemblement sur le parking du pont des Gravières.
Les deux groupes sont constitués: résultat, 25 petites jambes, 13 grandes jambes. On sent la fatigue !
Jean-Louis prend le commandement des "grandes
jambes": trois dames et dix hommes; ces dames vont être
chouchoutées!
Brève introduction à la journée par JEAN: les deux groupes vont se séparer tout de suite, pas de retouvailles pour le pique-nique, le pot "d'adieu" sera pris en commun au relais des Merveilles.
9h30: il ne faut pas traîner! Pourtant les premières centaines de mètre sont faciles: sentier tout plat à l'ombre des mélèzes.
Jean Louis nous fait, un "topo" sur le parcours et nous rassure tout de suite: la rando ne sera pas de tout repos. C'est déja clair quand
il nous présente le profil.
Environ 1.000 mètres de dénivelé avec une distance de 11 kilomètres; une première "grimpette" de 400 mètres (c'est la mise en jambe) jusqu'à un peu avant le lac Autier, puis une seconde du même acabit jusqu'à la Baîsse de Basto point culminant du parcours; ensuite descente pratiquement continue jusqu'au parking en passant par le refuge de Nice et le lac de La Fous .
Fred Eric se propose pour faire le serre-file. Prosition acceptée à l'unanimité.
Effectivement, nous avons mangé notre pain blanc! ça grimpe sec! Les marches sont hautes. Heureusement, nous sommes à l'ombre.Pins, surtout
mélézes. Encore beaucoup de rhododendrons en fleurs.
Rhodos ou azalées! Nombreuses discussions à ce sujet au cours de différentes randonnées. D'après la forme des fleurs et des feuilles il s'agirait bien de rhododendrons.
Au fur et à mesure que nous progressons la végétation s'éclaircit. La vue sur les sommets avoisinants se dégage.
La traditionnelle "pause banane" que nous faisons à 10 h 30 est vraiment appréciée.
Altitude 2060 mètres. Il reste encore près de 200 mètre à monter pour atteindre le lac Autier!
Toujours une vue magnifique . Et des fleurs pour agrémenter encore le parcours. Entre autres variétés: raiponces,
gentianes, pensées, veraces jaunes...
Enfin, le Lac Autier est en vue. Le dégradé de bleu et vert de ses eaux est splendide. Altitude 2.600 mètres. Quelques plaques de neige. Il fait toujours beau
temps, le soleil brille toujours autant, mais il fait plus frais. Personne ne s'en plaint.
Courte pause au bord du lac et c'est reparti pour une nouvelle grimpette (quand on aime...).
Le sentier est difficile à repérer, Jean- Louis nous informe qu'il va partir en éclaireur avec Daniel et Joël. Il nous indiquerons le chemin à
suivre.
Dure et caillouteuse la montée. C'est parfois
presque de l'escalade!
Ça y est. Le col, la Baïsse de BASTO, à près de 2.700 mètres.
Objectif atteint! Il est 13 heures.C'est beau une équipe qui gagne! Il n'y a plus qu'a se laisser descendre, nous dit Jean-Louis. .S'il s'est imaginé qu'on l'a cru, il s'est fait des illusions. Des expériences
passées nous ont rendus prudents concernant ce genre de promesse! Mais nos poitrines se gonfleront d'orgueil quand il nous confiera plus tard "qu'il n'a jamais eu un
groupe de randonneurs aussi bon". Mais là encore un doute "nous a effleuré". En bon copain qu'il est, n'exagère t'il pas un peu et sommes nous vraiment les seuls à qui il a fait ce
compliment ???
On rattrape le GR5. Ce n'est pas de l'autoroute. Le sentier est très pentu. Il faut se servir des bâtons (recommandé!). Il y a encore
quelques plaques de neige à traverser.Cela demande de l'attention. Nous descendons vers plusieurs petits lacs en partie encore gelés. Nous nous arrêtons pour le repas au-dessus du premier. Il est plus d'une heure et
demie.
A notre gauche, sur un petit névé plusieurs chamois, des chèvres et leurs petits (NDRL: la chèvre est le nom communément donné à la femelle du
chamois...c'est simple le francais!). Les petits font des cabri-olles (!) et se roulent dans la neige. Même pas peur! C'est beau à voir.
Pas le temps de faire la sieste! Il faut repartir dare-dare. Nous avons encore 7 kilomètres à faire nous dit Jean-Louis. Il y en a qui risquent de nous attendre en bas. (mais est-ce vraiment si sûr ?).
Encore une dure descente.Manifestement, il y en a qui tiennent bien le coup pourtant ..
Passage du mur des Italiens (ancienne fotification, chicane et
péage qui barrait l'accès à la haute Gordolasque).
La pente est raide. Et il ne faut pas traîner. Des bouquetins nous font face ou nous présentent leur postérieur(!). Ils n'ont pas du tout
l'air d'avoir peur de nous. Les randonneurs sont des gens paisibles qui aiment la nature et respectent les animaux, n'est il pas?
Nous approchons maintenant du lac de la Fous. Avec le barrage (construit en 1.968) à sa encore lointaine extrémité.
Nous passons à côté du Refuge de Nice (attention ,c'est de l'info: derrière le nouveau refuge, constuit dans les années 80, on trouve encore une partie de l'ancien édifice bâti, lui, en 1901, à l'initiative du chevalier Victor de Cossole, alpiniste nicois, défricheur des sommets des Alpes-Maritimes et président du CAF de Nice de 1900 à 1932 ).
Rantanplan !!! Fermez le ban !
Comme nos amis MAURICE et ALBERT, auquels nous pensons tous très fort, n'oublieraient sans doute pas de dire.
Pas le temps de s'arrêter au refuge. Il est 4h30 passé. Et pourtant une bière bien fraîche! Il y a encore du chemin. Quelques uns -encore bien vaillants - prennent de l'avance. Il ne faut pas faire trop attendre les conjoints. Mais on peut encore prendre un tout petit peu de temps pour admirer une dernière fois le paysage et les nombreuses cascades qui coulent à nos pieds.
La descente est enfin terminée. Quelques centaines de mètres en plat et nous arrivons au parking. Il est plus que temps de retirer nos godillots et de boire tous ensemble, petites et grandes jambes mêlées, le pot des AU REVOIR.
Ce fut une très belle rando. Nous nous en souviendrons longtemps. Bien sûr, plus pour la beauté des paysages, des fleurs et de la faune (au fait nous avons aussi, entr'aperçu une ou deux marmottes), que pour la (saine) fatigue que nous avons pu ressentir.
Un grand merci aux organisateurs,à JEAN-LOUIS qui nous a guidé et épaulé dans les
passages délicats, à notre serre-file, FRED ERIC , toujours prêt à apporter son aide. Sans oublier les photographes.
RENDEZ-VOUS LE 1er JEUDI de SEPTEMBRE
Lacs Negre et Lac de Graveirette-28 juin 2012
Le Lac Negre et le Lac de Graveirette.
Le 21 juin 2012, la randonnée au Lacs de Vens a clôturé le programme de la saison 2011/2012 du groupe de marche du Cercle de Boulouris. Quelques marcheuses et marcheurs ont décidé, en dehors du Cercle, d’aller s’oxygéner en montagne du 26 au 29 juin. La rédaction de Randoboulouris a bien voulu accepter de publier les récits de ces quatre journées.
Sous un soleil radieux, nous gagnons tous le parking de Salese, à la balise 434. La météo de l'Office de
Tourisme annonçait un temps couvert avec une probabilité de pluie à 47 % pour 14 heures. Nous n'y sommes pas encore, mais pour l'instant, nous pouvons nous réjouir de ce magnifique ciel
bleu.
Jean nous donne d'abord des nouvelles du blessé d' hier : "Notre ami a une fracture des deux malléoles et il sera opéré à l'Hôpital de Fréjus aujourd'hui. Il remercie les trois médecins du groupe qui l'ont assisté, les pompiers, compétents et chaleureux, et tous les randonneurs.
Quant à nous, nous allons nous séparer en deux groupes, le premier effectuera la montée au Lac Negre (bonne nouvelle, la dénivelée ne sera que 860 m
au lieu des 986 annoncés mais les 15 km sont toujours d'actualité) puis retour par le lac de Graveirette où nous
retrouverons les "Petites Jambes" qui monteront directement sous la conduite de Jacky et Daniel, avec une longueur de 11,3 km et 576 m de dénivelée.
Dans un premier temps, nous emprunterons le fameux GR 52 qui traverse toutes les Alpes et que nous avons déjà rencontré lors
d'autres randonnées.
La grande rando avait été faite en 2006 avec tout le groupe : les "Petites Jambes" n'étaient pas encore officialisées mais un groupe de 4 dames avait demandé à monter seules, directement au lac de Graveirette."
A 9 h 07, départ des 17 du 1er groupe. Avant d'atteindre la vacherie de Salese, une souche, au bord du torrent, évoque sans doute possible le
profil du fameux loup du Mercantour. Jean fera un petit arrêt devant la vacherie pour photographier une bien étrange
fontaine.
Contrairement à la journée d'hier, peu de fleurs à part les rhododendrons et quelques orchis. Par contre une forêt de mélèzes magnifiques. La montée se fait régulièrement sur un chemin facile jusqu'au col de Salese ou Jean arrêtera le groupe pour la "pause banane".
Il en profitera pour évoquer l'incident provoqué par un petit groupe dissident en 2006.
Extrait du blog de l'époque :" un groupe de 7 (nous ne citerons pas de noms, sachez seulement qu'il y avait 3 hommes et 4 femmes) décide de descendre doucement sans faire le tour du lac, car, disent-ils, il y a un risque d'orage ...
Pour nous, le retour fut sans problème mais nous n'avons pas rejoint le groupe des "échappés". Arrivés aux voitures, personne, nous pensons à une bonne blague de nos amis jouant à cache-cache. Mais rien... et là l'inquiétude commence à gagner le groupe et surtout Jean et Bruno. Au bout d'un quart d'heure Jean prend sa voiture et remonte jusqu'au col de Salèse. Là il va récupérer le groupe des 7 qui s'était trompé avant le col et parti dans l'autre sens vers le village de MOLLIERES... En fait d'orage ce sont eux qui ont failli l'avoir. Au cours du pot habituel, Jean leur décerna le..."MOLIERE DE L'ORIENTATION".
Une fois de plus,il faut rappeler que se séparer du groupe et donc de l'accompagnateur doit être proscrit de nos pratiques. C'est d'abord prendre un risque pour soi-même, créer du stress à tous et en particulier à l'accompagnateur. Il semble nécessaire de rappeler cela, ainsi que la consigne de ne pas le dépasser. C'est lui qui règle la cadence de la marche."
Un peu plus bas, il nous montre la bifurcation où a eu lieu l'erreur.
Nous poursuivons maintenant sur une pente un peu plus raide mais avec un sentier dont le sol a été bien amélioré. Et nous arrivons à ce joli pont où Jean aime bien, grimpé sur un rocher
surplombant le torrent, faire une photo de ses randonneurs.
Un coin de paradis.
Les arbres se font plus espacés et lorsque nous arrivons à la balise 270, à 2200m nous abordons un domaine purement minéral. Par contre, quel paysage en dessous de
nous ! Encore environ 150 m à monter pour passer le "verrou". Le chemin est maintenant difficile et le temps couvert.
La météo aurait-elle raison ?
11 h 15, une petite pause avant "l'assaut final". Et à 11 h 35, voici le lac, d’une superficie de
12 ha est un des lacs les plus réputés du massif.
Autrefois appelé lac Noir il étale ses eaux aux pieds
des cayres des Bresses Nord et Sud, respectivement 2761 et 2738 m de granit couleur ocre. La tête des Tablasses 2855 m, la cime de Frémamorte 2730 m,
le cayre du Préfouns 2835 m et les aiguilles du lac Nègre sont les autres sommets qui l'entourent. Il est barré
au nord par le Pas de Préfouns.
Un coup de zoom sur ce dernier permet de bien visualiser la sorte de table ou Victor-Emmanuel, roi
d'Italie, s'installait pour chasser. Car l'Italie est là, juste derrière.
Lac typique de haute montagne, il est un peu sinistre, surtout en l'absence de soleil. Avec une meilleure lumière, les aiguilles prennent une autre couleur.
Il souffle un petit vent très désagréable et l'absence de soleil se fait durement sentir. Vite une photo de groupe et à 11 h 45 nous repartons pour rejoindre le lac de Graveirette .
Les "Petites Jambes" sont arrivées à 12 h et ont
commencé à se restaurer. Nous arrivons à 12 h 20, en avance sur le tableau de marche de Jean.
Et, à notre tour, nous attaquons notre repas. Le soleil est revenu et décidemment, la météo s'est plantée.
Un autre groupe est installé et parmi eux un superbe barbu. Annie, toujours curieuse s'intéresse à la croix qu'il porte autour du cou. Il lui apprend qu'il est
religieux à Cagnes sur Mer et proposera à quelques dames présentes (et aussi à Jean) un petit verre de sa boisson
secrète, à base de gennepy. Bertrand et Monique commencent très tôt la
descente, mais Bertrand
connait bien le chemin et ils ne risquent pas de se retrouver aux Mollières…
Les joueuses de cartes se sont bien installées jusqu'à ce que Jean annonce un départ dans 5 minutes pour un tour de lac. Cette année, les mélèzes ne sont pas malades comme en 2006 et ce petit lac
est un vrai bonheur.
Puis les deux groupes se séparent pour la descente avec rendez-vous au café du Boréon. Jean-Marie va rester avec les "Petites Jambes" pour des problèmes de voiture
mais il ne le regrettera pas car le premier groupe va descendre à très vive allure mettant 40 minutes de
moins que le second groupe. Au passage, ils prendront quand même le temps d'admirer et de photographier un groupe de chamois.
Et c'est sous un beau et chaud soleil que nous prendrons un pot bienvenu.
Que c'est bon des randos sans problème !!!
Merci Jean, encore une belle journée à ton actif…et au nôtre.
Merci à Yvette, André, Jean, Jean (un autre) et Jean-Marie pour les photos.
Quelques photos en bonus.
Courage, le lac est presque en vue.Pique-niqueurs
Drôle de position ?
Heureuse !
Au tour des Petites jambes.
Le groupe au départ.Pause banane.
Ils auront aussi droit à la photo sur le
pont.
Bien cool la descente des "Petites Jambes".
Les
histoires de Daniel n'ont pas l'air de faire rire Yvette.
Les pompes : bravo Cathy, en progrès depuis hier.
Encore une boisson"secrète" ?
Lacs de Prasles-Voie directe-27/06/2012
Lacs de PRALS- Voie directe
Le 21 juin 2012, la randonnée aux Lacs de Vens a clôturé le programme de la saison 2011/2012 du groupe de marche du Cercle de Boulouris. Quelques marcheuses et marcheurs ont décidé, en dehors du Cercle, d’aller s’oxygéner en montagne du 26 au 29 juin. La rédaction de Randoboulouris a bien voulu accepter de publier les récits de ces quatre journées.
Aujourd'hui Jean conduit le groupe des "petites jambes" (non, ce n'est pas le même Jean qu'hier, on s'y perd!) vers les lacs de Prals, une grande classique. Quelques randonneur(se)s
du premier groupe ont suivi le chef. Alors que le groupe n°1 a quitté l'hôtel à 8 h30 pour une rando plus longue et plus difficile, nous prenons le départ à 9 h. Deux magnifiques autostoppeuses,
hollandaises de surcroît, nous font signe mais, comme vous vous en doutez, ce sont les serre-files, Daniel et Jacky qui s'arrêteront…
Jean nous rassemble pour présenter la rando : "8,5 km et 550 m de dénivelée. Nous l'avons déjà faite en 2007 avec un seul groupe.
Cette année, innovation,deux groupes, le groupe n° 1 qui nous rejoindra au pique-nique aura à parcourir 12 km 200 et 952 m de dénivelée. Ce pique-nique sera pris au bord du lac le plus méridional
des 5."
Température douce. Mi-nuages, mi-soleil. Météo raisonnablement optimiste.
A 9 h 30, 26 marcheuses et marcheurs attaquent la montée dans les bois, comptés par Daniel , un de nos serre-files. Bertrand qui comptait filmer le départ arrive trop tard s'étant trompé d'endroit. Selon Jean-Marie, c'est le coin des marmottes, ou plutôt ça l'était en 2007.
Effectivement, elles sont là, vraisemblablement un couple, bien installé sur le
rocher. Bien sur, les serre-files ne manqueront pas de signaler
que ce sont les marmottes de l'Office de tourisme, etc. …
Et nous poursuivons notre montée le long d'une des sources de la Vésubie. Nous sommes à la limite du Parc National avec son balisage spécial.
La journée sera marquée par l'abondance des fleurs et parmi elles, dans la montée, seront les vératres, détestées des moutons et des bovins. Les rhododendrons seront aussi la fleur du jour mais sur ce versant, ils semblent avoir souffert et commencent à passer.
Fermons définitivement la polémique, les rhododendrons et les azalées ne sont pas les mêms arbustes et nous ne verrons que les premiers cités au cours de ce séjour, qu'on
se le dise !
Après le passage d'un petit gué, Jean décide de la "pause banane". Il est 10 h 30, c'est la bonne heure. Soleil et ombre, au choix. Jean en profite pour nous lire un topo sur les lacs du Mercantour.
Nous sortons maintenant de la forêt et quelques vaches paisibles nous regardent passer : drôle de train…
Encore quelques montées avec des marmottes en perspective et Jean nous arrête à la balise 364. "C'est par ici que l'autre groupe doit
arriver après avoir parcouru toute la ligne de crête que vous voyez à votre droite. D'ailleurs un groupe descend par le sentier, mais ce ne peut être les nôtres, ils auraient
couru…
C'est sur cette ligne de crêtes qu'ils sont acttellement."
Nous reprenons la piste sur un chemin facile bordé de rhododendrons. Très gros "Cirse épineux"(sorte de gros chardon à ne pas
confondre avec la Carline) encore vert, il sera superbe dans quelques semaines.
Quel paysage vers l'ouest!
L'objectif est moins réjouissant, pour gagner les lacs nous devrons franchir une sorte de col accessible par une pente très raide. Allons, soyons courageux nous touchons au but. Sur une pente sévère un superbe
chamois s'alimente.
Ce sera le premier et… pas le dernier de la journée. Ouf! Nous y sommes. Premier lac aux reflets verdâtres.
Jacky et Cathy, pour montrer que la montée ne les a pas épuisés, font une démonstartion de "pompes". Cathy, il faudra revoir le style...
Nous longeons un des plus grands lacs où un groupe de baigneurs, nus, pataugent bruyamment. Voici notre lac au pied de la cime de Paranova gravie en 2006 par quelques marcheurs audacieux de notre groupe. Il est 11 h 45. Le ciel est couvert.
Sitôt arrivés, nous retrouvons très vite dans l'eau, Jean-Louis, Michèle puis Jean: bel exploit. Selon eux, elle n'était pas froide.
Installés pour le pique-nique nous n'attendrons pas le 1er groupe…sauf quelques dames qui ont fait porter le ravitaillement par leur conjoint. En les
attendant, elles joueront aux cartes.
Jean et Daniel vont, avec beaucoup de précautions, retirer les bouteilles qu'ils avait mises au frais.
Brusquement Jean-Louis s'exclame : " une hermine". Elle est sortie des rochers derrière nous et se sauve en grimpant dans les cailloux. "A droite, un chamois et son petit." Que d'alertes, mais ça ne nous empêche pas de manger.
Il commence à faire un peu frais. Le soleil est caché.
Un chamois et son petit broutent tranquillement sur une bosse devant nous.
Jean va pouvoir les approcher pour réaliser ces superbes photos.
En attendant nos amis, nous avons le temps d'herboriser et il y a à faire.
Il est 1 h 05, pas de nouvelles du 1er groupe.
Yvette et Jean-Marie partent en reconnaissance vers le verrou. Nos amis arrivent. Ils ont dépassé la balise 364 et abordent la fameuse montée.
Yvette revient vers le "campement" et Jean décide de repartir pour faire gagner quelques centaines de mètres à nos
amis. Ceux-ci vont pouvoir souffler un peu et surtout se restaurer. Hélas ce sera un peu court pour eux car Jean donne le signal du départ et c'est une longue colonne qui s'étire vers la Baisse
des cinq lacs.
C'est là que Jean nous fera un tour d'horizon limité à 200 grades ou 180°.
Puis, c'est la descente. Jean nous a recommandé de resserrer nos chaussures et de rallonger nos bâtons. Très belle étendue de rhododendrons et nous en profiterons pour faire une photos des deux groupes réunis.
Reprise de la descente, très pentue. Chacun trouve sa vitesse optimum ce qui provoque un grand
étalement des randonneurs. Un petit replat au-dessus du refuge permet un regroupement avant
de reprendre la descente qui se conclura dans un champ parsemé
de souches gigantesques, vraisemblablement les restes d'une avalanche.
La descente se termine et nous nous regroupons sur un petit pont qui doit nous conduire au refuge de la Madone des Fenestres où nous devons prendre notre
pot. Hélas, un de nos amis marchant en fin de peloton glisse sur un rocher et se retrouve au sol, souffrant d'une forte douleur
au pied gauche. Pas de réseau téléphonique, Philippe part pour alerter le refuge mais grâce au 112 "Urgence seulement", nous arrivons très vite à contacter les secours et une demi-heure
après, le blessé est pris en charge par les pompiers. Pendant cette attente, normale mais toujours trop longue, il a été efficacement soutenu par les médecins du groupe.
Triste fin de rando.
Merci Jean pour nous avoir conduits sur cette grande classique du secteur.
Merci pour les photos à Jean et Jean-Marie
Quelques photos en rab:Le lac c'est tout là-bas, au fond.
Ah ! les rhodos
Au revoir les lacs.
Vers le col des Fenestres.
Un des bras de la Vésubie.Et une gentiane acaule pour
finir en beauté.