25/10/2012 SEILLANS (83) La PIGNE
SEILLANS (83) Le sommet de La Pigne
par le Col de St Arnoux
Ce jeudi, c'est JOEL qui prend les commandes. Il va nous emmener pour une randonnée
de 16 kms avec un "modeste" dénivelé de 503 mètres jusqu'au sommet de La Pigne à 762 mètres d'altitude en passant par le village et le col de
St Arnoux.Puis nous redescendrons tranquillement vers SEILLANS en passant par les hameaux du haut et du bas Méaux.
Bref topo de Joël sur l'itinéraire. Il souhaite la bienvenue à Jeanine qui fait sa première randonnée avec le groupe. Elle s'avérera être un bonne marcheuse, souvent en tête, même parfois devant le chef.(On lui pardonne, elle n'est pas encore au courant des usages !)
Comme il ne fait pas encore très chaud la minute culturelle est reportée "à des temps meilleurs". Bonne (et mauvaise nouvelle): notre GUIDE nous informe qu'il a mal au genou et que de ce fait il ne pourra pas marcher très vite. Autre vraiment bonne nouvelle : pour le pot de fin de rando, il a négocié les prix (qui s'étaient avérés un peu "salés" lors de la reconnaissance). Nous bénéficierons d'un tarif "spécial" : prix unique de 2,70€ la consommation.(Applaudissements).
Le compte est fait. Nous sommes 25. Puisqu'il faut bien un serre-file (surtout que certain ou certaine, que la plus élémentaire discrétion interdit de nommer ici, vont s'égarer à la recherche des champignons), c'est MIKAEL qui s'y colle.
Il est 8h45 (nous ne sommes pas en
retard): on démarre. Traversée rapide du village. Traversée que d'ailleurs nous n'aurions peut être pas pu réaliser sans la vaillance de Daniel qui a terrassé le dragon qui nous
menaçait. Photo du groupe
devant la Porte Sarrasine. Vrais sourires même pas sollicités !
Nous pénétrons dans les sous-bois.
Premier arrêt "champignons". Il sera suivi de beaucoup d'autres.
Grimpette jusqu'aux Combes longues (altitude 586m). Il fait plus chaud, une pose "effeuillage" est nécessaire !
Pas de pose pour les amateurs de champignons. Essentiellement des cèpes de pin. Un fin connaisseur nous dit que pour leur donner plus de goût il faut leur adjoindre quelques cèpes de Bordeaux.
C'est reparti. Nous progressons tranquillement jusqu'au col de Saint Arnoux (altitude 653 mètres).
Il est 10 heures précises (bravo Joël
pour ce respect minutieux de l'horaire). Belle vue sur la gauche du chemin, malgré une brume, disons de chaleur, qui masque un peu les sommets de
l'Esterel.
Nous poursuivons, toujours dans les bois, jusqu'à la chapelle de Saint Arnoux. Au
pied de la chapelle Joël nous fait un petit (et apprécié) exposé sur Seillans: "Seillans fait partie des plus beaux villages de France. Ses ruelles pavées
s'élèvent vers un château du 11ème siècle et ses remparts. Village du Haut Var, situé à 400 mètres d'altitude, sa population est aujourd'hui d'environ 2800 habitants. C'est un village
qui possède plusieurs monuments remarquables : la porte sarasine datant du12ème siècle, la chapelle Notre-Dame, l'église Saint Léger. A voir également, la mairie, ancien bastion d'arrêt,
construit au 12ème siècle, qui fermait le village par trois portes situées sous la voûte, la fontaine Font d'Amont, appelé autrefois Font d'Amour, sans oublier des rues et placettes où sont
installés des artisans et ateliers de peintres."
Pour terminer, il nous donne la recette de la Saussoun (sauce en provençal), recette que les gastronomes trouveront à la fin du"blog".
Après avoir bu avidement les paroles de Joël (anti-crampe cérébral), nous reprenons la marche. Le col de la Pigne (altitude 762 mètres) est atteint à 11h30. C'est un peu tôt, mais c'est l'endroit idéal pour le
pique-nique : un terrain plat avec quelques pierres plates accueillantes pour les postérieurs. Il
y a même un petit abri avec une table et un banc en pierre que Claude, de par sa qualité de doyen, s'attribue
immédiatement.
Et une vue à 360° sur l' Esterel, les Maures, le Haut Var; avec le Mont Vinaigre et la mer en fond de paysage.
Les groupes se forment, on discute un peu, on mastique beaucoup.
Pas d'amateurs de cartes aujourd'hui.
C'est plus facile de donner le signal du départ. Il n'est que 12h30 et nous attaquons déjà le dernier, et le plus aisé, tiers du parcours.
Un instant d'inquiétude pour Monique T, qui croyait avoir oublié ses bâtons. André et Mikaël la laissent partir à leur recherche, avant de lui dire, les fripons, qu'ils les avaient récupérés.
Le chemin est très carrossable et est bordé de villas un peu disséminées sur le flanc des collines.
Nous traversons le hameau du Bas Méaux . Pas facile de repérer le balisage jaune qui marque un très étroit sentier ( d'où l'intérêt des reconnaissances).
Puis un bout de route goudronnée et c'est Seillans et son parking.
Le pot est pris sur une belle petite place, ombragée par des platanes et agrémentée d'une fontaine et d'un
lavoir.
Encore une bonne rando de finie. Mais, comme il est encore tôt, certains en profitent pour visiter le village.
Un grand merci à JOEL qui nous a bien guidé à travers une belle nature ainsi qu'à MIKAEL, sans oublier les photographes Claude et Gérard.
En complément:
-réponse "partielle" à une question posée par un randonneur soucieux de s'instruire
La question: qui était St Arnoux ? Saint Arnoux a été évêque de GAP au 11ème siècle. Il était le patron du diocèse depuis le 14ème siècle (malheureusement la page "internet" normalement dédiée à sa biographie n'est pas disponible).
-recette du "saussoun" .
La recette: 50 grammes d'amandes en poudre ou de pignons broyés, une cuillerée d'huile d'olive par personne, un bouquet de menthe, un de fenouil, une gousse d'ail, du sel et du poivre.
Faire une pommade au mortier ou au mixeur avec la menthe, le fenouil et l'ail.
Assaisonner.
Allonger avec de l'eau jusqu'à obtention d'une pâte mi épaisse, mi fluide. Tartiner et imbiber de saussoun des tranches de pain. Garnir de quelques filets d'anchois dessalés.
C'est délicieux avec des figues fraîches.
Précisons que le saussoun était le repas traditionnel des moissonneurs au début du 20ème siècle.
La semaine prochaine : jeudi 1er novembre
Jeudi 15 Novembre à 8 H 00 : ESCRAGNOLLES (06) . Plateau de BRIASQ
Au pied de l’Audibergue, ample circuit sur le plateau de Briasq, entaillé par les vallées de la Siagne et de la Pare
L : 12 Km 711 . Dh : 509 m . D : 4 H 00 – Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice . Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 « Les Adrets de l’Estérel » - Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux – Après le lac au grand giratoire prendre à droite la D 562 en direction de Grasse –
A Val Tignet tourner à gauche et progresser sur la D 11 via St. Cézaire - A Spéracédes obliquer à droite et par la D 513 et la D 11gagner Cabris - Là, emprunter la D 4 sur votre gauche via St. Vallier de Thiey- Ensuite poursuivre à gauche sur la N 85 et atteindre Saint-Vallier de Thiey .
Poursuivre sur la N 85 jusqu’à ESCRAGNOLLES à 17 Kms et stationner à l’entrée du village .
Coût du trajet A R : 140 Kms x 0 € 25 = 35 € + 5 € = 40 Euros
Quelques photos "bonus"
Pas encore partis et déjà faim !
Des Amours en cage, les pauvres !
Daniella s'est blessée: mais où a t-elle fourrée son doigt ?
On rencontre un copain costaud !
C'est quoi ? Un chocolat pour celui ou celle qui trouvera.
Mons-Sources de la Siagnole-18 octobre 2012
Mons-Les sources de la Siagnole
Par ce petit matin frais et humide, 33 randonneurs et randonneuses se retrouvent autour de Jean Bo.. pour une rando-restaurant à Mons. Miracle de l'arithmétique, nous comprenons que nous serons 43 au repas, en tenant compte que 11 de nos amis vont nous
rejoindre avec les "ambulances" (rassurez-vous, s'ils ont quelques problèmes de santé, ils savent encore lever le coude et tenir la fourchette), et
que 4 marcheurs, inscrits trop tardivement, pique-niqueront ou trouverons un autre restaurant. Si vous n'avez pas compris l'équation, appelez Jean. Quant à nous ça va !
Jean nous fait son topo habituel : " C'est la 3ème fois que nous faisons cette rando. Bruno en
avait organisé deux, l'une en 2001 et l'autre en 2008. En 2001, c'était ma première rando avec le Cercle de Boulouris. Nous y avions rencontré un groupe de chasseurs et l'une des voitures avait
été retrouvée le soir avec des trous de chevrotines. Espérons qu'aujourd'hui, ce sera plus calme. Nous allons parcourir 11,8 km avec 460 m de dénivelée. Cette rando
est facile, sans difficulté. Le fil rouge sera la Siagnole, affluent de la Siagne, fleuve côtier qui se jette dans la mer à Mandelieu. Il existe une autre Siagnole, celle d'Escragnolles qui se
jette aussi dans la Siagne".
A 9 h le groupe se met en route. Le temps est un peu couvert et la végétation encore humide des dernières pluies : "il
pleut deux fois sous les arbres".
Par un sentier facile, nous arrivons à la curiosité principale de la journée: La Roche taillée.
Mais laissons Bruno nous la décrire comme il le fit en 2001 et en 2008: Très grand utilisateurs d’eau, les Romains entreprirent la construction
d’extraordinaires aqueducs pour alimenter en suffisance les nombreux termes, fontaines et réseaux d’égouts de leurs cités. L’aqueduc de l’antique « Forum Julii » est un des exemples architecturaux les plus connus en la matière. Ce qui l’est moins c’est le point d’origine de cet
aqueduc : en effet, ce dernier prend (littéralement) sa source au pied du village de Mons, à 520 mètres d’altitude. Là, les romains captèrent les sources de la Siagnole pour alimenter les
résidences de la future « Forum Julii » (Fréjus) en eau potable par le biais de monumentaux ouvrages d’art. Les romains ont taillé l’aqueduc à même le roc sur 5 kms, le long de la rive
droite de la rivière.
"La Roche taillée est une tranchée de 50 mètres de long, de 3 mètres 60 de large et de 12 mètres de haut, creusée à même le roc. Un ouvrage âgé de plus de
2000 ans, à couper le souffle, édifié pendant le premier siècle de notre ère par des techniciens, géomètres et ouvriers appartenant à l’armée de César. Sa raison d’être : le franchissement
d’une falaise surplombant la vallée de la Siagnole (située à 2 kilomètres en aval de la source) obligeant ainsi les constructeurs à installer le canal au fond de cette impressionnante tranchée creusée à l’aide de burins, de barres à
mine, de polkas( marteau à deux taillants et que l'ouvrier utilise alternativement en faisant tourner l'outil dans sa main),
d’escoudes (marteau spécial à plan incliné en forme de trapèze isocèle, l'ouvrier s'en sert pour extraire et diviser les blocs de
pierre), de marteaux rustiques (employé pour dégrossir et équarrir les pierres, laisse beaucoup de traces)et de bouchardes par les esclaves de César".
Jean nous explique que l'aqueduc sur lequel nous sommes s'étale sur 42 km avec une pente moyenne de 2%. Tout l'art des romains (outre le creusement de cette falaise) a été de respecter une pente régulière permettant un bon écoulement de l'eau. Ils ne possédaient pas les instruments de mesure modernes employés aujourd'hui. Les géomètres de l'époque, les AGRIMENSORES utilisaient la groma, la dioptra et le chlorobate. Si vous voulez en savoir plus sur ces techniques, allez faire un tour sur
www.leg8.com/textes/lesagrimensores/index.php
Du dessus de la falaise, point de vue remarquable sur la vallée de la Siagnole, très en contrebas, environ de 150 m.
Nous coupons la route et pénétrons dans une forêt très dense avec des chênes parfois bien moussus (on sent nettement l'humidité). Le chemin que nous empruntons est
en fait le tracé de l'aqueduc que nous avons suivi, pratiquement depuis le départ. Il est encore en service aujourd'hui comme l'atteste les nombreux
regards de visite que nous rencontrons. Et, après la "pause banane", nous arrivons au captage. Un mince filet s'écoule dans le lit de la rivière, preuve de la sécheresse que
nous subissons depuis le début de l'année. Ceux qui connaissent ce coin s'étonnent de
l'absence d'eau dans le déversoir,
presque tout le débit doit
partir dans les captages, au nombre de deux, une autre branche parallèle, empruntant un autre itinéraire. Mais les deux débits se rejoignent en aval et s'additionnent.
Maintenant les choses sérieuses commencent, nous allons monter de 500 à 800 m pour rejoindre le village de Mons.
Un coup d'œil sur le captage vu d'en haut.
Jean va regrouper sa "grosse" troupe à mi parcours et à 11 h 30, sur une petite plateforme, il va nous présenter le village de Mons. Mais là encore, laissons la parole à Bruno.
Mons ,en latin, signifie « montagne, butte, en pays plat "
Les Monsois ou les « chinois du var » habitent ce village de Mons, solitaire, à 814 mètres d’altitude. Etrange vigie
de pierre baignant dans une luminosité blanche, entre ciel et terre. Cette petite citée domine la plaine. Figée sur son éperon rocheux, elle émerge d’un océan de verdure moutonnant à perte de
vue.
Les rues du village passent sous les « pontis » passages jetés
entre les maisons. La place Saint Sébastien domine la vallée de la Siagnole.
Par temps dégagé, le panorama s’étend des Alpes jusqu’à la frontière italienne et de Cannes au mont Faron, les îles de Lérins, Estérel, Fréjus, Saint-Tropez et la
Corse.
Le clocher coiffé d’un campanile en fer forgé ouvragé renferme trois cloches :
Venus 1488 – Marie-Anne Sauveterre 1501 - Musane 1531 -
Elles forment à elles trois le plus vieil ensemble de cloches du Var.
Les habitants de Mons sont non pas asiatiques, mais originaires de Gênes. Dévasté par la
peste de 1348, le village est abandonné. Pour repeupler l’endroit le seigneur du lieu, Arnaud de Villeneuve, facilite la venue d’habitants de la région de Gênes. Les immigrants arrivent en 1468,
reconstruisent le village et exploitent à nouveaux les terres. Pour les rendre cultivables, ils élèvent des murets en pierres sèches et aménagent des faîsso (restanques) à flanc
de colline. En raison de leur travail acharné, de leur opiniâtreté ils sont surnommés « les chinois du Var ». De leur origine italienne, les Monsois ont conservé un patois particulier
baptisé « figoun ».
LES FEMMES DE MONS Y FONT LA LOI UN JOUR PAR AN
Parmi les fêtes singulières répertoriées dans le Var, la Sainte-Agathe à Mons, détient de loin le record d’originalité. Vierge et martyre au III° siècle, militante féministe avant l’heure, Agathe, impétueuse sicilienne au tempérament volcanique, avait eu les deux seins coupés pour avoir osé tenir tête à un consul romain qui de surcroît était son maître.
Chaque année, dans la première semaine de février, au cœur de l’hiver, l’esprit des femmes du village s’enflamme pour rendre hommage à sa témérité. Le jour de la Sainte-Agathe elles organisent une fête dont les hommes sont exclus.
Ces dames font la loi. En fin d’après-midi, généralement vêtues des costumes de leurs aïeules, elles se retrouvent pour l’apéritif avant de s’en aller, toutes ensembles, partager un copieux banquet. En Provence l’exemple de banquet exclusivement féminin est rarissime.
Nul ne sait de quoi elles peuvent parler car elles se gardent bien de le dire, mais c’est seulement à la fin du déjeuner qu’elles daignent aller chercher les hommes à la maison ou au bistrot pour les conduire au bal. Ce soir là, comme tous les autres, diront certains esprits chagrins, les femmes mènent la danse. Non seulement elles invitent leurs cavaliers, mais en plus elles ont le droit de faire ce qui leur plait.
Il reste quelques dizaines de mètres de dénivelée et nous allons prendre la photo du groupe avant de les franchir. Nous débouchons en bas du village, juste en dessous du restaurant. Et ce sont les retrouvailles avec nos amis venus en "ambulance".
Nous envahissons un peu la rue devant le restaurant et quelques voitures ont du mal à passer.
Nos quatre "pique-niqueurs" ont trouvé un autre restaurant, tant mieux, il ne faisait pas un temps à manger en plein vent. Car il souffle fort ici sur ce sommet et
nous sommes bien contents de rentrer à l'Auberge Provençale.
Au menu : Gâteau de courgettes au coulis de tomate et parmesan
Daube de sanglier – pâtes
Ile flottante
Vin rouge ou rosé (1 bouteille pour 4 personnes) – Café
Et comme d'habitude, une excellente ambiance, un peu bruyante.
C'est maintenant l'heure du départ. Jean nous offre en supplément un tour de village, gratuit… et il en profitera pour se faire
photographier sous un panneau de rue au nom évocateur.
L'église étant fermée, nous ne pourrons pas admirer les cinq autels et retables dont trois sont
classés monuments historiques.
Maintenant il ne nous reste plus qu'à descendre en empruntant le GR 49.
Dès que nous rentrons dans le bois, nous sommes à l'abri du vent violent et frais qui soufflait dans le village et une séance "d'effeuillage" s'impose. Bizarres
restanques empierrées sur le dessus !
Regroupement lorsque nous arrivons à la route où la barrière de protection servira, comme à chaque rando (photo identique en 2008), au regroupement et au
repos. Jean en profitera pour soigner Nicole qui a glissé dans la descente, petit bobo.
Nous devons emprunter la route et malgré les recommandations de notre guide, la file indienne n'est pas respectée et c'est une joyeuse pagaille. Le passage d'une
voiture remettra chacun à sa place. Mais au fait que sont devenus les gilets jaunes du premier et du dernier de la file
???
Nous retrouvons la Roche Taillée et très rapidement nos voitures. Encore une bonne journée qui a permis à la plupart des marcheurs du jeudi de se rassembler. Avec une pensée pour nos quelques amis empêchés. Seul le soleil manquait un peu.
Merci Jean pour nous avoir guidés dans cette grande classique et pour l'organisation du déjeuner.
Merci pour leurs photos à Jacqueline, Claude et Jean-Marie.
Quelques photos en bonus
Briefing au départEn route !
Sur l'aqueduc-franchissement d'un petit pont
Impressionnant, va-t'on là-haut ?
C'est fini, on y est
!
Croient-ils tous rentrer ?
Convivialité !
La semaine prochaine,
Jeudi 25 Octobre à 7 H 30 : SEILLANS (83) . La PIGNE
Par le Col de St Arnoux, nous rejoindrons, par bons sentiers, le sommet de La Pigne (762 m) . Belles vues et larges perspectives sur la plaine de Fayence, les massifs de l’Estérel et des Maures, et la mer . . .
L : 16 Km 058 . Dh : 503 m . D : 5 H 00 . Niveau : Moyen Médio .
Animateur : Joël – 04.89.99.01.07 – 06.23.07.11.99
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction NICE . Quitter l’autoroute aux ADRETS ( 39 )
Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux .
Au grand giratoire, tourner à gauche et rejoindre FAYENCE, par D 562 et D 19 à 8 Kms 500 .
Rejoindre SEILLANS par la D 19 à 4 Kms .
Traverser le village en suivant « CENTRE VILLE-MAIRIE-VIEUX VILLAGE » .
En haut du village, tourner à droite ( Attention lacet très serré, prendre le virage très large)
Balcon de la méditerranée- 11 àctobre 2012
FREJUS-Balcon de la Méditerranée
Aujourd'hui, Mikaël nous a proposé une grande classique dans l'Esterel, le Balcon de la Méditerranée.
C'est Bruno qui avait précédemment mené cette rando le 27 décembre 2007. Il n'y avait alors que 10 participants dont quatre encore présents ce jour : Marinette et Dominique, Françoise et
Daniel.
Nous sommes 35 avec Agnès, une nouvelle recrue, venant tester le groupe et à qui nous souhaitons la bienvenue.
Le temps est gris, malheur aux photographes ! Il fait doux.
A 8 h 45, après un caprice de Mikaël qui voulait un serre-file féminin, le groupe se met en marche sur la route du Malpey. Finalement,
Marie et Marinette ont accepté la lourde charge de serre-file. Mais où sont donc passés Jacky et Daniel, nos serre-files habituels ? La rumeur nous apprendra qu'ils sont avec les "Toutes Petites Jambes" autour du Dramnond et qu'il y a pas mal de rosé et
d'apéritif dans les sacs. On comprend tout.
C'est seulement à 9 h 25 que Mikaël s'arrêtera pour nous parler des chênes-lièges mais surtout des paramètres de la rando : Longueur-17,5 km
Dénivelée-640 m.
Une seule petite difficulté, une montée au km 5. Large pistes.
Et nous repartons au cœur d'une forêt bien sombre. Bonnes odeurs de champignons, Daniel est en alerte !!!
Incroyable le nom de cette piste : l'Escarpe du cheval ? Qui parmi nos lecteurs pourra nous donner une explication. Merci
d'avance.
Mikaël va visiter ses serre-files et il sera question de dames-pipi car Marinette a fait remarquer qu'on avait failli perdre un randonneur qui n'avait pas signalé
son arrêt pour un besoin naturel.
Petite question de botanique sur ces fleurs jaunes très communes à cette saison. Le blogueur se fera huer car il déclare ne pas connaître leur nom. Mais il promet
de rechercher... et il trouve, pas sans mal d'ailleurs. Il s'agirait de l'Inule Visqueuse ( Dittrichia viscosa).
Nous longeons, en surplomb la DN7 que nous apercevons en dessous de nous. Très vite, au lieu-dit "Logis de Paris", nous traversons la route avec toutes les
précautions d'usage.
Nous poursuivons notre cheminement en légère descente sur une piste facile. Il est 10 h, le temps est toujours gris et il fait lourd. Tout le monde a l'air en forme
et heureux d'être là.
Mikaël décide de faire la pause banane près
d'un réservoir incendie d'où Jean B.. nous avait fait un commentaire il y a quelques années. Ah ! Les souvenirs. Il y a d'ailleurs de cet endroit une photo intéressante. Celle d'aujourd'hui sera
plus classique.
La pause était judicieuse car devant nous se profile la fameuse montée. Nous abandonnons la large piste facile pour un raidillon étroit qui va nous
conduire d'abord à la cote 347, au Pey Servier puis à la cote 377, sommet de la randonnée. Dans la montée, nous retrouvons la borne
repérée par Xavier lors d'une autre marche. Personne ne pourra donner d'explications à sa présence au bord de ce petit sentier.
Mais pourquoi sont-ils tous penchés vers l'avant, quelle prière adressent-ils aux cailloux de l'Esterel ?
Tout le monde souffle un peu. Mickaël en profite
pour un interrogatoire sur les vents de la région.
Puis nous attaquons les 5 km de la grande descente qui va nous conduire sur les berges du Reyran . Et très vite, avant de la voir, l'autoroute A 8 se signale
à nos oreilles. Enfin, nous l'apercevons, là-bas, tout au fond. Mais dans la descente, les langues stoppées dans la
montée, se sont remises en marche et vont couvrir le bruit des voitures…
Après les Ardéchons, la large piste est en travaux. Une énorme pelle lamine les bas-côtés en étalant
la terre sur le chemin. La marque des chenilles gêne la progression des randonneurs. A 11 h 15, petit rayon de soleil qui va nous accompagner environ pendant
une demi-heure et il fait soudainement très chaud.
Nous sommes maintenant juste en-dessous de l'autoroute et nous franchissons un gué à sec qui rappellera à
certains randonneurs du lundi une traversée épique.
Voici maintenant les restes de l'aqueduc. La moitié du groupe passera à côté sans le voir comme
nous l'avouerons certains. Une dizaine d'autres randonneurs, autour de Mikaël, marqueront une pause pour déplorer son envahissement par du lierre. Jean B.. fait remarquer que jeudi prochain nous
serons à l'autre extrémité de l'aqueduc.
Voilà, nous sommes au point bas de la randonnée, il est midi, le temps de chercher un coin pour pique-niquer.
Ce ne sera pas difficile car l'œil exercé de Daniel va découvrir une mine de champignons et le groupe s'arrêtera à ses côtés. Et quelle mine ! De superbes oronges, l'amanite des Césars, pour certains, le roi des champignons. Parfaitement sains et à
différents états de
développement, il nous expliquera comment les préparer et les déguster. La récolte est superbe mais nous ne donnerons pas
les coordonnées de notre lieu de pique-nique car il compte bien y revenir.
Pique-nique bien calme sans boissons alcoolisées. Ce sont les TPJ qui ont tout accaparé…
Lorsque nous repartons vers 13 h, les nuages bien sombres ont envahi le ciel et quelques gouttes vont tenter d'impressionner les randonneurs, mais sans résultat. Il
fait très lourd, presque un climat tropical selon certains.
Des champs de fenouil, de grande taille, de quoi parfumer des tonnes de poissons.
Nous poursuivons la montée, assez raide dans un premier temps puis plus facile, sur de larges pistes. Superbe coteau couvert de bruyères.Marinette fait remarquer que nous n'avons pas fait la photo de groupe. Jean-Marie siffle pour arrêter le groupe mais ses
appels restent vains. Heureusement quelques champignons vont arrêter Daniel et toute le groupe de tête.
Pour nous, aujourd'hui, les chemins de l'Esterel se sont montrés très confortables ainsi que nous l'avait indiqué notre guide, au départ.
Un coup d'oeil sur le lac de l'Avellan en contrebas.
Il est 14 h 10 lorsque nous retrouvons les voitures : une bonne cadence sur cette distance.
Et nous nous retrouvons au "Bonheur du Passe Temps " notre troquet habituel où nous sommes très bien reçus comme à chaque passage.
Petit incident, à la demande d'un photographe, Martine voulant écarter un parasol faillit renverser une table déjà bien servie. Mais la table fut rattrapée de
justesse, Ouf !
Merci Mikaël de nous avoir guidés avec maestria tout au long de ces 17,5 km.
Merci pour leurs photos à Claude et Jean-Marie.
Quelques photos en bonus
Mikaël en pleine actionAndré, incognito, en plein effort
Xavier, tes bâtons sont trop longs, tu n'es pas encore dans la descente !
Pique-nique
L'oncle
PICSOUS
Un peu de botanique-Bruyère et colchique
Oronge native
Oronges natives, on les épluche et on les mange crues.
La semaine prochaine Jeudi 18 Octobre à 7 H 30 : RANDO – RESTAURANT à MONS (83) . La Roche Taillée
Petit coin de Paradis entre ciel et terre, Mons, la haute vallée de la Siagnole, la Roche taillée, vieux ponts, sources.
L : 11 Km 800 . Dh : 460 m . D : 5 H 00 . Niveau : Moyen Médio .
RESTAURANT « l’Auberge Provençale » : 22 € vin et café compris . Inscriptions avant le 11 Octobre .
En cas de mauvais temps, le repas sera maintenu . Aucun désistement ne sera accepté .
Au Menu : Gâteau de courgettes au coulis de tomate et parmesan
Daube de sanglier – pâtes
Ile flottante
Vin rouge ou rosé (1 bouteille pour 4 personnes ) – Café
Animateur : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
Itinéraire d’accès : : Emprunter l’autoroute A 8 direction NICE . Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 « Les Adrets de l’Estérel » - Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux .
Au grand giratoire, tourner à gauche et rejoindre FAYENCE, par D 562 et D 19 à 8 Kms 500 . Emprunter la D 563 via Mons – Au croisement avec la D 37 obliquer à droite et la suivre vers le Domaine de la Chesnaye, jusqu’au croisement avec la D 56 à prendre à gauche sur 210 mètres pour stationner à la cote 550 m sur le bas coté de la chaussée.
Coût du trajet A R : 100 Kms x 0 € 25 = 25 € + 5 € = 30 Euros
Montauroux : 4 octobre 2012
Montauroux : Le Bois du Défens
Aujourd’hui, Jean
M. nous emmène randonner près de Montauroux, dans la vallée de la Siagne.
« Nous y découvrirons, du Pont des Tuves au Pont du Rey, une oasis de fraîcheur, une cascade aux eaux cristallines dans un décor bucolique, ainsi que le Bois du Défens et ses chênes centenaires ».
Arrivés à Montauroux, nous traversons le village et parvenons, 2 km plus loin, au parking du stade du Défens.
Aujourd’hui, comme jeudi dernier, il est tout de suite question de pompes. Il s’agit cette fois-ci, des chaussures d’Alice que Jean-Louis a oublié de lui préparer, grave entorse au devoir conjugal !
Heureusement Nicole lui prête une paire de tennis qui feront l’affaire.
Jean B. qui conduira le groupe des "Petites Jambes", nous présente la randonnée : « Les deux groupes vont partir ensemble jusqu’à midi. On va descendre dans la vallée de la Siagne, puis remonter le cours de la rivière. Après le pique-nique, le premier groupe redescendra voir la Siagne, tandis que les Petites Jambes iront directement au parking ».
Jean M. précise : « La seule difficulté, ce sera la descente un peu raide sur 200 mètres ».
Puis il compte ses troupes : « En gros, nous
sommes 34 ». On fera le détail plus tard…
Nous commençons à suivre une petite route. Le ciel est bleu, l’air est frais, le rythme est modéré. Tout va
bien !
Puis le groupe - ou le troupeau (car finalement nous sommes 36 !) -, se presse à l’entrée d’un sentier.
Sentier qui descend gentiment à travers bois.
Descente fort agréable, sur ce sentier ombragé qu’éclaire le soleil levant.
Les visages sont souriants. Pourvu que ça dure !
Voici à présent quelques rochers. Attention à ne pas glisser ! L’air devient humide à l’approche de la Siagne.
Nous voici arrivés en bas, près de la rivière. Nous marquons une courte pause. « On fera la pause banane un peu plus loin » nous
dit Jean M.
Nous remontons le cours de la Siagne, accompagnés par le doux chant de la rivière.
Puis Jean M. nous arrête au soleil, pour la pause casse-croûte. Le temps de nous désaltérer et de reprendre des forces, nous poursuivons notre route.
Nous voici bientôt parvenus au pont des Tuves, sur lequel nous grimpons
pour admirer la Siagne.
Jean M. nous dit : « Ce chemin que nous avons pris, était autrefois la seule façon de relier Montauroux à Saint-Cézaire. Il franchissait la Siagne au pont des Tuves. Ce pont a été construit en 1802 ».
Jean M. ajoute : « Pour les plus hardis, je
propose de descendre jusqu’à une cascade ».
Les plus hardis, les voici, posant devant la cascade.
Nous redescendons du pont. Attention ! Les pavés sont humides et très glissants.
Brigitte exécute un pas de danse très artistique. Hélas, hélas, Gérard loupe la photo.
Nous poursuivons notre sentier le long de la Siagne dont on peut admirer les flots tumultueux.
A l’occasion d’une pause, Jean B. nous questionne à propos de la rando-resto programmée dans 15 jours. « J’ai reçu des chèques sans indication. Dois-je en conclure que vous voulez de la daube ? Quels sont ceux qui ont payé et qui veulent une truite ? »
Question pertinente, car en effet certains préfèrent la truite, sans compter Marinette qui veut bien les deux.
Nous poursuivons notre chemin, tantôt au bord de l’eau, tantôt dominant la Siagne. Toujours accompagnés du chant de la rivière (fleuve, devrait on dire, car la Siagne se jette dans la baie de Mandelieu-La-Napoule).
Par endroits, des trouées dans la végétation laissent passer le soleil. Il commence à faire chaud.
Nous atteignons le pont du Rey, petite passerelle sans rambarde sur
laquelle nous progressons prudemment.
On voit ici les amateurs de truites qui scrutent les eaux poissonneuses de la Siagne.
« Nous allons monter à présent » nous dit Jean M. Nous quittons à regret la Siagne,… mais certains d’entre nous la reverront.
Nous attaquons la grimpette dans les bois. Malgré les arbres, le soleil tape et la température monte.
Attention aux branches ! Baissez la tête !
La côte est raide. Les maillots sont mouillés.
On aperçoit, de l’autre côté de la Siagne, le village de Saint-Cézaire, tout proche.
Encore un petit effort et nous atteignons le sommet.
Jean pose ici au côté de ses randonneuses.
« On va longer la route puis nous pique-niquerons » nous dit-il.
Bientôt nous nous installons pour déjeuner, en petits groupes disséminés entre bois et clairière. Tellement disséminés que personne ne prendra de photo du pique-nique.
Au déjeuner, certains choisissent leur groupe pour l’après-midi. Les plus courageux ne se posent pas de question. Mais certains hésitent : « On ne verra rien de plus que ce matin » disent-ils.
Avant le départ, le blogueur réclame une photo de groupe. Mais les Petites Jambes
sont déjà parties.
Voici donc la photo des 19 courageux du premier groupe.
« On descend vers la Siagne jusqu’au premier pont » nous dit Jean. « Puis on suivra le cours de la rivière avant de remonter ».
Nous progressons dans un bois de chênes magnifiques, le bois du Défens.
Jean nous parle de ce « sanctuaire de chênes centenaires ». « Le mot "défens" ou "défends" date du Moyen-âge : il s’agissait de la défense faite au concessionnaire d’une forêt d’y pratiquer des coupes ou encore, d’une interdiction
de passage ou de pâturage. C’est sans doute cette interdiction qui nous vaut d’admirer cette magnifique chênaie, où les plus gros chênes sont âgés de 4 ou 5 siècles ».
Nous poursuivons notre route à travers bois. « Tu nous a dit qu’on allait descendre ? » s’étonne André.
La descente ne tarde pas à venir. Descente en sous-bois, parsemée de rochers.
Un peu longue la descente … mais pour revoir la Siagne, que ne ferait-on pas !
Enfin nous voici au bord de la rivière. Nous la longeons quelques minutes.
Puis nous marquons une courte pause. « Il nous reste ¾ d’heure de montée » nous dit Jean.
Nous attaquons la dernière grimpette. Au revoir, la Siagne !
Grimpette un peu raide au départ, puis nous terminons par un « faux plat montant ».
Nous voici sur le parking, où nous attendent les Petites Jambes.
Pour finir cette belle journée, nous allons prendre un pot bien mérité à la terrasse du café de Montauroux.
Merci Jean, pour cette très agréable randonnée dans la vallée de la Siagne. Et merci à Jean B. de la part des Petites Jambes
Merci aux photographes : Claude et Gérard.
Et voici encore quelques photos :
Randonneurs
Cascade
Et voici les Petites Jambes
Paysages
Prochaine rando : Jeudi 11 Octobre à 8 H 00 : FREJUS (83). Les Balcons de la Méditerranée
Randonnée dans l’Estérel avec ses contrastes de couleur, de relief, de végétation et du calme de l’arrière pays.
L : 17 Km 500. Dh : 640 m. D : 5 H 00. Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac.
Animateur : Mikaël Choimet – 04.94.51.65.35 – 06.65.70.10.99 Boulouris N° 625
Itinéraire d’accès : Emprunter la R N 7 direction Cannes.
Parcourir 15 Km, atteindre le Col du Testanier, et stationner les véhicules sur le Parking à droite.
Coût du trajet A R : 44 Kms x 0.25 = 11 Euros