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2018 - 09 - 27 - 582 - BAUDUEN - LE LAC DE SAINTE-CROIX - G1

29 Septembre 2018 , Rédigé par Dominique

2018 - 09 - 27 - 582 - BAUDUEN - LE LAC DE SAINTE-CROIX - G1

 

 

 

 

 

Il fait frisquet sur le petit parking en bord de route à 0840h - +6° - on n’a plus l’habitude !

Jean invite donc les 21 randonneurs présents à se regrouper au soleil un peu plus loin afin de nous présenter la randonnée du jour.  19 kms et 500m de dénivelé nous sont annoncés.

Il nous explique que nous allons faire le parcours en sens inverse de ce qui était prévu dû à un arrêté de la mairie des Salles-sur-Verdon remarqué sur internet par Jack et Claude la veille selon lequel «  la piste de Garuby est fermée aux véhicules motorisés à compter du 25 mai 2018 et ce jusqu’à nouvel ordre, étant considérée comme dangereuse en raison de l’érosion naturelle et mécanique du site ».  Toutefois, l’endroit précis de l’éboulement n’est pas indiqué et rien n’est mentionné au sujet des piétons.  Ceci dit, Jean n’a pas voulu prendre de risques et a préféré modifier l’itinéraire afin d’éviter de se retrouver face à un chemin fermé.

Il ajoute qu’il s’agit d’une randonnée sans difficultés particulières si ce n’est que quelques passages délicats dans la barre rocheuse.

En fait, nous devions faire la sportive 725 au Caïre Gros (13 kms et 1000m de dénivelé) mais Joël a souhaité modifier le programme officiel pour ménager les mollets de ceux qui avaient déjà répondu présent aux randonnées sportives de septembre et pour encourager la participation des autres G1 sur un parcours moins exigeant en ce début de saison.  C’est donc une moyenne *** qui nous attend.

Il est 9h, nous partons d’un bon pas sur une piste plate d’environ 3kms bordée de chênes. 

 

     

Et c’est très tôt que les semelles de Marc lâchent !

 

Premier petit arrêt où Jean nous indique le changement de direction à cause de l’éboulement.  On rejoint le GR99 et on part à l’ouest au lieu de l’est.  On voit qu’il s’agit d’un point stratégique car un repère de chasseurs se dresse à l’intersection.  Nous allons donc nous diriger sur Bauduen une fois la pause-banane terminée !

Jean en profite pour nous expliquer l’origine du barrage sur le Verdon,

 

document préparé par Bruno G et que je recopie ci-dessous :

« Avec l’aménagement d’un barrage sur le Verdon en 1972, EDF a créé une retenue d’eau d’une superficie de 2500 ha.   Ce plan d’eau artificiel s’étend sur environ 10 kms, sa largeur est de 3 kms et sa profondeur de 40 mètres.  C’est le plus vaste des lacs à la sortie des gorges. Il est alimenté par les eaux du Verdon au  niveau du pont d’Aiguines et par la source de Fontaine-l’Evêque désormais enfouie sous les eaux.  Cette source, une des plus belles résurgences de France, était située près du village de Bauduen.  Ce nouveau lac, qui a noyé l’ample cuvette de Sainte-Croix et submergé Les Salles-sur-Verdon, est encadré de villages perchés. 

Ce barrage ferme le défilé ouvert dans la barre de Baudinard où débouchent les gorges du Verdon, encadrées de falaises de 200 à 300 m de haut.

Mise en eau la première fois en 1973 et la seconde en 1974.  Le 5 mars de cette dernière à 1645h, une dernière charge de dynamite jette à bas le vieux clocher.  C’est fini : Les Salles-sur-Verdon sont mortes.  Le village est reconstruit et inauguré le 15 août 1974.  Le transfert des tombes a été effectué et seule la cloche qui continue de réciter les heures a été remontée.  Le Père Richard, le dernier occupant de l’ancien village, a été déménagé de force.

Désormais, à la place de l’ancienne vallée truffière, un lac de 2500 ha va s’étendre, aussi vaste que celui d’Annecy.  Une année durant, l’eau ne cesse de monter, jusqu’à la côte 496. Bouleversant la vie de paisibles communes paysannes, subitement muées en stations balnéaires.  Le paysage est d’une splendeur saisissante mais pour quiconque l’a connu « avant «  il demeure à jamais invraisemblable.

Ce bouleversement radical est aussi un drame humain, dont le traumatisme, quarante-six ans plus tard, est encore sensible. La menace pesait depuis des lustres, certes.  Mais qui imaginait ces 700 millions de m3 d’eau depuis lors adossés à ce mur de béton ? Qui supposait ce barrage-voûte haut de 95m, long de 135m, serti par EDF à l’entrée des gorges ? Qui pressentait ces 350 millions de KWh annuellement produits, ces torrents d’eau domestique déversés sur Marseille et le Var par le Canal de Provence ?

Expropriation, déchirement, exode : la mise en valeur hydroélectrique du Verdon est à ce redoutable prix.  Avec un dédommagement : sur le trajet obligé du célèbre canyon, des milliers de touristes, chaque été, hantent désormais ces rives artificielles, où catamarans et engins de plage remplacent les charrues de jadis.

Voyant que nous sommes tous très attentifs, Jean enchaîne sur le village de Bauduen, ce qui nous évitera un nouvel arrêt – on n’est pas là pour rigoler - ndlr!  Nous l’écoutons religieusement et seul le passage d’un hélicoptère au-dessus de nos têtes vient nous distraire !  Mais comme vous venez tous de lire la documentation sur le barrage, je réserve la présentation du village pour quand nous y serons !

Nous repartons d’un bon pas sur un chemin rocailleux

et sommes bientôt ravis d’apercevoir le lac sur notre gauche. 

 

 

Nous descendons ce même chemin bordé de rochers immenses sur notre droite

et après une petite montée

nous dominons les toits du village de Bauduen avec le lac en arrière-plan. Admirez ces reflets entre jade et émeraude ! Une vraie carte postale s'étale sous nos yeux!

 

Nous prenons une photo de groupe à proximité. 

 

 

Jean suggère alors à Marc de se rendre dans un petit magasin pour essayer de faire réparer temporairement ses souliers.  Il en ressort avec des semelles scotchées et heureux de pouvoir marcher dans de meilleures conditions ! Sachez qu’il remercia le magicien chaleureusement, lui acheta le rouleau de scotch et se vit même offrir un petit sachet de lavande en prime !

 

Et maintenant, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ce petit village pittoresque, de nouveau d’après le texte de Bruno  et enrichi de nos photos :

Dernière étape avant les gorges du Verdon de la voie romaine reliant Fréjus à Riez, Bauduen dominait autrefois la rivière à plus de 1000m de hauteur.  Ancien village fortifié qui a été, un temps, annexé par les Sarrasins.  Le château fort et une partie du village qui occupait le haut de la falaise a été rasé et il n'en reste que des vestiges. Il fut déperché et reconstruit au XIIè siècle à l’emplacement actuel. 

Avec la création du lac, le village a échappé de peu à l’immersion.  Il est sans doute le village à qui le lac a donné le plus bel écrin.  Assis au bord de l’eau, plein sud, il s’étale au soleil, au pied de la colline qui le protège des vents du nord.  Son petit clocher provençal fait la pointe du triangle. 

 

D'étroites rues pittoresques montent vers l’église, remaniée aux XVIè et XVIIè siècle. 

 

Nous nous arrêtons aussi devant un panneau intitulé « Faire l’Escurancho » que je vous laisse lire

 

 

 

 

  

Un premier passage rocheux pour nous rendre sur les ruines de l’ancien château,

 

 

nous amène dans une autre partie du village.   Nous descendons une ruelle et un escalier de pierres près de l’église St Pierre 

 et continuons d’admirer les maisons  

 

 

avant d’atteindre les berges du lac le long desquelles nous cheminons gaiement sur un chemin plat

avant d’entamer une grimpette 

 et l’ascension de la fameuse barre rocheuse.

 

 

 

Tout au long de ce passage périlleux, nos efforts sont récompensés par de magnifiques vues sur le lac. 

 

Mais le scotch a rendu l’âme et le pauvre Marc marche de nouveau sans semelles ! Ceci dit elles lui ont parfois servi d'appui sur les roches donc il les a gardées précieusement aux mains!

Semelles-gants!

Nos regards croisent des sportifs en aviron et en canoé

 

et même quelques baigneuses plus tard.

Vers la fin de notre périple, Bernard propose d’essayer de réparer une fois encore les chaussures de Marc

et nous voilà repartis !

Peu de temps après, vers 1245h, nous apercevons une belle plage où Jean nous propose de pique-niquer.  Mais quelle surprise !  Il repère parmi les galets une paire de baskets abandonnées et les tend à Marc 

qui les accepte avec joie et qui l’eut cru ? Elles lui vont !  Un peu grandes certes mais quel bonheur d’avoir de nouveau des semelles ! Et quel look ! On ne va pas le perdre !

Nous reprenons des forces

Trouvez l'intrus...!

en admirant la barre du Grand Margès et le plateau de Valensole (Alpes de Haute Provence) réputé pour sa lavande.

 

 

 

Nous distinguons au loin les maisons de Moustiers-Sainte-Marie et celles de La Croix-sur-Verdon à l’opposé.

 

1340h : départ, même si nous resterions volontiers dans ce cadre idyllique! Direction les Salles-sur-Verdon.  Il fait chaud ! Une photo  de groupe quand même avant la prochaine étape.

Piste facile où les discussions vont bon train. 

Jean attire notre attention sur l’éboulement qui lui a donné quelques soucis la veille au soir.

Il est 1420h. Nous quittons les bords du lac pour nous enfoncer sur un chemin de terre battue en sous-bois. Une montée qui semble ne jamais vouloir se terminer nous attend.

Enfin du plat en sous-bois puis de nouveau une montée raide sur un chemin rocailleux.  Les arbres filtrent peu le soleil et nous avons chaud et soif !  On continue de monter, les bavardages ont cessé.

Nous voici à 697m d’altitude avec l’agréable perspective de relonger le chemin par lequel nous étions venus ce matin.  Mais Jean a une idée !  Il rêve depuis si longtemps d’aller au sommet du Grand Défens dont nous sommes si prêts puisqu’il culmine à 712m – qu’il nous invite à l’y accompagner après nous avoir couverts de compliments sur nos capacités physiques ! Nous ne pouvons qu’accepter et nous voilà repartis pour 2 kms supplémentaires aller-retour, d’où la différence entre la distance annoncée et celle parcourue ! Mais comment aurions-nous pu résister à la suggestion de Jean qui évoque une vue plongeante sur le lac ?  Eh bien, la voici la vue !

"Si les arbres avaient été coupés, nous le verrions le lac!"

Nous le taquinons et rebroussons chemin sans rancune.  Nous sommes contents de regagner les voitures et de nous arrêter à Villecroze au café « Cercle de l’Avenir » - joli petit clin d'oeil - au centre d’une agréable place bordée de platanes pour le pot de l’amitié. 

 

 

Merci à Jean pour cette superbe randonnée. 

Les photos sont de Claude, Gilbert, Jean et Dominique.

 

La semaine prochaine, jeudi 4 octobre:

G1 - Animateur: Jack -  880 - 1 Barjols - Le Petit Bessillon - Moyen *** - 15 kms, 700m Dénivelé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2018/09/27 - n°880-2 - Barjols-Pontevès

28 Septembre 2018 , Rédigé par Rolande

Barjols – Pontevès – G2 – jeudi 27 septembre 2018

22 randonneurs se sont retrouvés sur le parking de Barjols pour cette randonnée inédite proposée par Jack. La température est fraîche au départ : 10 ° mais soleil et chaleur vont rapidement s’imposer.

Nous accueillons Nelli et Alain qui a décidé sous l’influence de Martine de remarcher.

«  La randonnée sans difficulté est de 11 kms et un peu plus de 400 m. de dénivelé : 12 kms en définitive et 460 m. de dénivelé. Après être passés par le vallon des Carmes, et la table d’orientation de la Croix de Castellas où nous ferons la pose banane nous nous dirigerons vers le pied du Petit Bessillon, où ceux qui ne souhaitent pas emprunter le sentier de découverte des Frégourières (forte montée puis descente) couperons avec Jean-Marie. Nous les retrouverons pour le pique-nique. »

L’eau est omniprésente à Barjols, cascades, fontaines et lavoirs sont bien présents. Les tanneries ont fait par le passé sa renommée. Le village comptait alors 24 tanneries, 19 moulins à Tan, 3 papeteries, 1 blanchisserie, 1 moulin à foulon et 1 fabrique de cartes.

Du parking nous entendons la 1ère cascade. Quelques pas et nous pouvons la voir.

Un certain nombre de marches pour rejoindre le centre du village a réchauffé les marcheurs. Nous passons déjà devant quelques fontaines avant de nous engager dans le vallon des Carmes.

Splendide site naturel de 3 ha au bord de la rivière du Fauvery. Propriété du Conseil Général du Var, il a été entièrement réaménagé avec des passerelles en aplomb de l'eau. Nous descendons tout d’abord au Gouffre des Epines.

Mais il faut remonter après avoir traversé le gué, nous passons sur une plateforme où se trouve un drôle d’arbre :

l'« Arbre industriel » de Michel Stefanini, une œuvre d'art au cœur du vallon : l'eau, l'homme, la nature... Vous lisez ? " Energie, profane, turbine, contemplatif, fontaine, huile, tan, corroyeur, ermitage, déchaussé ... " Le mot de l'artiste : " J'ai choisi l'image de l'arbre comme médiatrice de l'histoire du site. Partant de ses racines, en passant par son tronc, pour aboutir à ses branches, chaque partie du tout évoque le parcours et la marque des hommes au sein de ce site naturel. C'est un travail qui lie et décrit un rapport étroit entre la nature propre du vallon, l'élément naturel, et la nature de ceux qui s'y installèrent pour y vivre, la contemplation, ou la contraindre et la transformer, l'industrie ... ".

 

et découvrons en contrebas la Cascade des Carmes.

De nouveau nous empruntons des escaliers et grimpons jusqu’à l’ancien couvent des Carmes, complexe troglodyte (que nous ne pouvons visiter : ouvert les mercredis, samedis et dimanches hors saison. Les personnes intéressées devront revenir), composé de chapelles et cellules construites dans le tuf dès la fin du 17è siècle. Une petite communauté d’ermites s’y était retirée jusqu’en 1788.

Une nouvelle montée et nous voilà à la croix de Castellas où nous nous arrêtons pour la pose banane.

 

 

 Un point de vue remarquable à 360°...le massif de la Sainte Beaume...la montagne de Sainte Victoire...et une vue magnifique sur Barjols...

 La première Croix du Castellas était en bois et avait été érigée vers les années 1768-1790  Les années, les intempéries eurent raison de la Croix en bois et, plus d'un siècle plus tard en 1915, une seconde Croix en fer fut construite. Celle-ci, minée par la rouille et battue par le puissant Mistral gisait en 1962 sur l'étroit promontoire du petit pic de ce quartier vigie de Barjols ''le Castellas'' . Cette même année, un incendie vint lécher la carcasse vaincue de la Croix » (extrait Var Matin)

La nouvelle croix fut reconstruite par André et Pierre Canova et Alain Demirdjian et installée le 19 août 1964 date du 20ème anniversaire de la libération de Barjols. A l'intérieur du socle en ciment, un manuscrit enfermé dans un tube en verre indique la date et le nom des ''constructeurs''.

Nous nous dirigeons en direction du pied des deux sommets du petit Bessillon

où au bout de quelques centaines de mètres nous abandonnons 5 marcheurs qui sont chargés de repérer un coin pour le pique-nique

tandis que les autres grimpent pour rejoindre le sentier de découverte des Frégourières où en cours de chemin nous pouvons voir des pins noirs d’Autriche, des chênes pubescents, des genévriers oxycèdres, des chênes verts ou Yeuses et des carraires, chemins bordés de murets en pierres. Réservés au passage des troupeaux transhumants entre Basse et Haute Provence ou localement, comme ici, pour passer d’un quartier à un autre.

Au loin nous découvrons Pontevès et son château où nous rendrons cet après-midi.

Nous retrouvons le petit groupe. Il est 13h et temps de nous installer pour le pique-nique, récompensés par deux apéritifs : vin d’orange et Jurançon, l’apéritif d’Henri IV, puis vin rosé et rouge. Et Xavier alors de dire : « Au G1 on vit bien, au G2 on vit mieux ». Après ces agapes, sieste nécessaire pour certains ou grands conciliabules.

Jack nous parle des tanneries de Barjols. (cf site de la mairie)

Aujourd’hui fermées, les Tanneries de Barjols firent la renommée de la commune pour ce qui était du travail des peaux.

La Tannerie artisanale
Au Moyen-Age, le village vivait en autarcie. Chasseurs à l’arc, albalétriers et éleveurs vendaient ou troquaient leurs peaux aux artisans locaux, le plus souvent au cordonnier lui-même qui les tannait.
Le quartier du Réal, avec ses bassins de petites tailles et l’emplacement de sa roue à aube, témoigne d’ailleurs encore aujourd’hui de cette époque.

Vers l’industrialisation

1608 : Jean-Baptiste Vaillant installe la première usine de tannerie grâce aux avantages fiscaux accordés par Henri IV, fervent défenseur de l’industrie.
La tannerie devient alors le moteur de l’économie de Barjols durant plus de 300 ans.
1782 : on dit que la tannerie est le grand commerce du pays, il en existe 24.
1900 : les tanneurs barjolais traitent des peaux dites "exotiques" en provenance d’Afrique, d’Asie puis d’Amérique du Sud.
La situation géographique de Barjols, à proximité du port de Marseille, est alors son atout principal.
Les tanneries connaissent alors leur apogée spécialisées dans la petite vachette exotique, elles prennent une place prépondérante sur le marché français. Au début du XXème siècle, l’apparition de nouvelles méthodes de tannage font leur apparition et révolutionne l’industrie du cuir.
Les nouvelles méthodes, le tannage végétal, permettent de réduire le temps de tannage de plusieurs mois à quelques semaines.
Mais la véritable révolution réside dans la découverte du tannage au chrome qui ne dure que 24 heures. La concurrence devient alors importante.
1939-1945 : Ils ne restent que 3 tanneries importantes à Barjols.
Elles emploient plus de 450 personnes et représentent de 5 à 7% de l’ensemble de la production des tanneries françaises en traitant 5000 tonnes de peaux par an.
1955 : Les Tanneries de Barjols subissent une pente descendante.
1983 : Dépôt de bilan de la dernière tannerie barjolaise. La qualité de l’eau trop dure empêchait de travailler le veau pour en faire des peaux souples de luxe. D’autre part, la pollution de l’eau aurait nécessité des travaux trop coûteux. Or à Barjols, on fabriquait un article moyen pour chaussures de travail. Cette industrie s’est progressivement délocalisée vers les USA, l’Amérique du Sud
...

A moins d’attendre le G1 qui risque de passer dans les parages la semaine prochaine, il est temps de repartir malgré la chaleur.

Une mante religieuse vient dire bonjour à Brigitte en se posant sur son bâton, tandis que des escargots ont investi un oratoire.

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons à Pontevès. C’est devant le porche de ce qu’il reste du château et sur l’esplanade que nous faisons des photos de groupe.

 

« Au Moyen-Age, Pontevès était le chef lieu d’une puissante seigneurie dont dépendait la ville voisine de Barjols. Cité comme Castellum dès 1021, le château est situé sur une éminence rocheuse qui surplombe la plaine. A la fin du XIIème siècle, le village qui l’entoure s’est protégé par une enceinte qui est venue doubler celle de la forteresse. Mais dès le XVème siècle, les Pontevès s’installent dans leur hôtel de Barjols et vendent le château en 1650.
Son nouveau propriétaire, Maurel, un financier aixois surnommé le Crésus de Provence, entreprend son réaménagement complet. L’édifice se compose alors de trois corps de logis flanqués de quatre tours. Du village, on y entrait par une porte qui existe toujours. Au total, une cinquantaine de pièces composaient le vaste bâtiment dont 14 chambres, 4 caves, une chapelle et une galerie. Au cours du XVIIIème siècle, le château tomba petit à petit à l’abandon. Le site et les ruines de l’édifice sont, depuis 1862, propriétés de la famille Sabran-Pontevès. »  (site La Provence Verte )

Après un passage sur la route nous empruntons l’ancienne voie ferrée  Meyrargues-Nice avec un chien pour guide jusqu’à ce que nous retraversions la route pour ce que Jack nous avait annoncé comme un tunnel court pour lequel nous n’aurions pas besoin de lampe de poche : tunnel à ciel ouvert !!!.

Et nous voilà de nouveau à Barjols où nous remontons et redescendons des escaliers et découvrons le magnifique campanile

et de nouvelles fontaines dont celle de la Porte Rouge où certains se désaltèreront et celle du champignon.

Quelques courageux monteront au sommet des chutes du Réal tandis que les autres se reposeront à l’ombre. Se succèdent alors diverses fontaines, l’ancienne tannerie avec ses bassins à trempe du XVIème siècle et une roue à Aube entraînant un fouloir.

C’est sur une place du village que nous allons partager le verre de l’amitié.

Merci Jack pour cette agréable et fort intéressante balade et pour les "pompes à huile" offertes que pour la plupart nous avons découvert.

Les photos sont de Nicole, Jean-Claude, Jean-Marie et Rolande

La semaine prochaine – G2   843 – Le Thoronet « Le chemin des Moines » - moyen* - 11.9 kms – déniv : 310 m.

Animateur Jean Bo  - Départ 8h30

Parking : place de l’office du tourisme Le Thoronet – coût du trajet A/R : 32 €

 

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2018-09-20 – N° 613.2 - LAC NEGRE-PAS DU PREFOUNS – G1

23 Septembre 2018 , Rédigé par Claude C.

2018-09-20 – N° 613.2 - LAC NEGRE-PAS DU PREFOUNS – G1

 

 

En ce début de saison, Alain nous propose une première randonnée sportive pour découvrir, dans la vallée de la Vésubie, le lac Nègre  et un paysage glaciaire spectaculaire de haute vallée. Dix courageux randonneurs se sont levés de bon matin pour atteindre, dès 9 heures, au-dessus du Boréon, le parking de Salèse,  à 1 670 m d’altitude. Le temps est beau et le ciel bien bleu.

 

A l’extrémité du parking et  à la balise 434, nous nous élançons sur le GR52  qui chemine dans le vallon de Salèse,  le long d’un ru quelque peu torrentiel.

La montée est aisée et nous atteignons la vacherie de Salèse.

Alain nous fait un topo de la randonnée : « Un aller et retour avec variante au retour, d’environ 19kms pour 1000 m de dénivelé. Nous commencerons par une première montée jusqu’au col de Salèse par un beau sentier. Puis nous continuerons sur un chemin muletier jusqu’au lac nègre à environ 2360 m d’altitude. Et nous terminerons par un sentier en lacets, dans un univers minéral, jusqu’à l’ascension finale au Pas du Préfouns à 2615 m où nous déjeunerons.»

 

Nous montons sous les mélèzes

et passons à proximité de la source de Chardole avant d’atteindre le col de Salèse (2 031 m)  où nous nous arrêtons pour la pause banane, à 10h30.

Un petit passage sur la route et nous retrouvons le sentier muletier, qui monte plein nord, avec des passages où l’eau ruisselle. Sur notre gauche nous observons le Caïre Archas (2 632m).

.

Nous traversons  un petit pont de bois qui nous accueille pour une photo de groupe, au-dessus du torrent.

Quelques dizaines de mètres plus loin, après la bifurcation nous montons par des marches empierrées, avec devant nous le Caïre Pounchu (2 495m) 

Puis le chemin s'élève fortement en forêt et nous rencontrons un troupeau de vaches en alpage. 

Nous avons une belle vue sur le vallon des Mollières.

Nous arrivons à un replat : le camp Soubran et son petit lac près de la sente.

En arrière plan le Caïre Pounchu

Alain nous explique qu’en suivant le chemin sur notre droite nous passerions un deuxième lac avant de découvrir les Lacs de Frémamorte. Mais bon, ce sera pour une autre fois…

Nous avons hâte de découvrir le lac Nègre, que nous atteignons après un peu moins de 1 km et une centaine de mètre d’élévation, au travers de gros blocs morainiques, au pied du Caïre Pounchu.

Après avoir passé le petit verrou glaciaire,  le lac Nègre apparaît en bas d'une magnifique vallée glaciaire en auge. Nous nous dirigeons vers le chemin qui le contourne par l'Est et nous faisons une nouvelle photo de groupe près de l’eau très claire.

Puis nous observons le paysage grandiose de roches ocres - grises granitiques.

Alain nous décrit, de gauche à droite : la pointe du Giegn (2 868 m), le vallon de la Margiole, qui précède les aiguilles du Caïre du Préfouns (2 835 m); puis en suivant la crête vers la droite, le pas du Préfouns et la double cime de la Tête des Tablasses (2 855m);à l'extrème droite le début du flanc des Bresses.

Les explications d'Alain

 

Nous pouvons observer une ligne blanche et nette sur les Préfouns et les Tablasses. Un tel changement de couleur de la roche sur les bords d'une vallée  glaciaire, marque la plus grande extension du glacier (trimline). Sa continuité sur les deux massifs suggère l’existence d’une langue glaciaire latérale, vers le Valle del Prefouns (de l'autre côté de la crête, versant italien). C’est ce qui s’appelle « la diffluence » en glaciologie.

« Le lac Nègre est sûrement, avec le lac Besson, l’un des plus beaux lacs du Mercantour. Autrefois appelé Lac Noir, c’est un lac glaciaire dit de surcreusement (barré vers l'aval par un verrou), qui s’étend sur une dizaine d’hectares et peut atteindre une trentaine de mètres de profondeur. C’est cette profondeur qui donne parfois à l’eau sa couleur sombre et est à l’origine de l’appellation du lac.»

Nous contournons le lac par toujours l'Est et observons, sur l’autre rive,  une grue cendrée. Mais nos zooms photographiques ne sont pas assez puissants pour l’immortaliser.

Nous sommes au cœur de l’ancien glacier et nous passons à côté de moraines « dos de baleine »

Il nous faut alors fournir un dernier effort pour atteindre le Pas du Préfouns qui nous fait face à 2 608 m d’altitude : de nombreux lacets nous permettent de franchir un peu moins difficilement ce passage pentu. Quelques chamois nous surveillent.

A l’arrivée, nous sommes fourbus mais tellement heureux de découvrir les panoramas magnifiques.

« Le pas du Préfouns, culminant à 2 615 mètres d'altitude, est un col pédestre situé au nord du lac Nègre, entre les Aiguilles du Lac Nègre et la Tête des Tablasses, séparant l'Italie de la France. Il  n'est devenu frontière qu'en 1947 avec le traité de Paris. Il est situé à l'extrémité de la zone centrale du parc national du Mercantour côté français et du voisin italien, le parc naturel des Alpes maritimes. Du côté italien se trouve un petit abri sur une dalle horizontale. Le pas du Préfouns était le poste de chasse du roi d'Italie Victor-Emmanuel II, qui y guettait le passage de chamois et de bouquetins. … »

Et pour nous c’est un lieu idéal pour notre pique-nique, bien à l'abri du vent.

Nous observons à nouveau le lac Nègre mais en regardant maintenant vers le sud.

La description de l'horizon est repris des informations tirées  de la toile  : "De gauche à droite se situent la cime de Rogué, 2 705 m (dominant un très beau cirque glaciaire qui s'ouvre à l'ouest, limité au N par le caïre de Rogué 2 495 m et au S par le serre et la pointe de Rogué 2 435 m), le mont Archas (2 526 m), plus au fond, légèrement à droite du milieu de la photo, puis sur la crête qui revient la cime de la Valette, la cime de la Costette en partie masquée par le Caïre Archas (2 632 m)."

Côté italien la vue est aussi impressionnante.

Les aiguilles granitiques de Cresta Savoie sont une belle image de failles verticales ouvertes.

Il est 14H45 quand Alain nous invite à redescendre, par le même chemin.

Nous atteignons le lac Nègre 40 minutes plus tard.

 

Arrivés au niveau de Camp Soubran, Alain nous guide vers un petit chemin, à l'est : c'est une variante par la piste des cavaliers qui va nous éviter de descendre sur le chemin empierré pentu.

Le troupeau de ce matin s'est déplacé et nous le retrouvons dans le secteur des Sagnes.

Nous retrouvons le col de Salèse et terminons notre descente jusqu'au parking.

Nous prenons le pot de l'amitié à Saint Martin de Vésubie.

Merci Alain pour nous avoir fait découvrir ces magnifiques panoramas, grâce à cette très belle randonnée, certes longue mais sans difficulté technique.

Les photos sont de Alain et de Claude C.

 

La semaine prochaine, jeudi 27 septembre : Attention changement de programme.

G1 : Départ : 7 h00  Jean Bo. N° 582.1  Le Lac de Sainte-Croix

       L : 18 km . Dh : 400 m  Moyen ** avec quelques passages en Moyen *** (franchissement de la barre rocheuse)
 
Parking : Aux abords de l'intersection D957-D619


 

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Les falaises et la chapelle de Saint Quinis-G2-20/09/2018

21 Septembre 2018 , Rédigé par Jean-Marie

Les Falaises et la chapelle de St.Quinis-G2

 

31 marcheurs sur le parking de Ste Anastasie sur Issole, 2/3 de G1 et un tiers de G2, le blogueur de service a eu des doutes sur le titre du blog, G1/G2 ou G2. Il faut dire que le programme du G1 aujourd'hui "était croquignolet"

 Retour d'Yvette après son accident de Février.

C'est Joël qui nous a concocté cette rando et qui nous fait la présentation: c'est une rando courte avec comme principale difficulté une montée courte mais assez raide: 10 km et environ 400 m de  dénivelée. Nous pique-niquerons à la chapelle de St Quinis avant d'aborder la grande descente du retour.

L'accès à la chapelle sera possible et nous pourrons y admirer de beaux ex-voto. Un seul café dans le village, fermé  cet après-midi mais qui sera ouvert spécialement pour nous.

Il rappelle par ailleurs les consignes pour les inscriptions qui devraient se faire directement aux permanences du Mercredi.

Et c'est le départ en admirant au passage la belle fresque de la mairie.

Nos deux serre-files comptent.

Nous passons ensuite devant l'église à l'austère façade. De

style romain elle a été modifiée à plusieurs reprises au 18ème et au 19ème siècle.

Puis nous abordons la zone verte avec la rivière Issole et les grandes pairies qui la bordent. Bucolique.

C'est la-haut que nous allons.

Nous quittons le village en longeant la rivière puis après

un passage en sous-bois nous abordons la fameuse

montée, en plein soleil.

Oui on n'avait pas encore parlé météo mais aujourd'hui il va faire très beau et déjà en plein soleil, c'est très chaud.

La montée est raide avec deux passages très accentués 22 et 29%, courts heureusement. De plus il le sol est constitué de gros rochers formant de grosses marches irrégulières. Les photographes s'occupaient surtout de leurs  pieds mais néanmoins nous auront quelques photos en pleine activité.

Voici le groupe de tête qui s'échappe puis le groupe des serre-files.

Certains regrettent la plage…

Enfin nous arrivons en haut sur l'aire de départ des deltaplanes.

Les premiers arrivés se sont installés sur des chaises, à l'ombre, pour la pause banane. Le grand confort !

Après cette pause appréciée par tout le monde, nous reprenons la piste, suite de montées et de descentes en plein soleil.

Pas un poil d'ombre. mais quelques fleurs de saison, colchiques et asters d'automne.

Puis Joël nous fait quitter la piste pour aller admirer le panorama, au bord de la falaise. Mais le paysage est un peu bouché par la végétation et il faut grimper sur un rocher pour en profiter.

 

Nous redescendons puis obliquons sur un petit sentier bien abrité dans la forêt. Ô merveille, l'ombre est presque fraîche et nous progressons quasiment à plat mais le sentier  va disparaitre et il faudra revenir en arrière pour récupérer la bonne piste.

Encore une montée et nous arrivons à la chapelle où un groupe des Excursionnistes Marseillais est déjà installé.

A notre tour, nous nous installons à l'ombre pour nous restaurer. Des petits saucissons secs circulent, merci Rolande.

Après le café et un coup d'œil sur la falaise, là, bien

dégagée, Joël nous parle de St Quinis et de la chapelle. Voici un résumé de ce que nous avons appris sur ce saint homme.

"Saint Quinis naquit aux alentours de 500 à Vaison la Romaine (Vaucluse). Lors d’un pèlerinage à Arles, sa mère entendit une voix lui annonçant qu’elle aurait un fils qui deviendrait évêque et serait connu pour ses miracles.
Bon élève, Quinis fut envoyé par l’évêque de Vaison sur l’île de Saint Honorat (au large de Cannes) pour y apprendre la théologie dans un des monastères les plus réputés de la région. Durant son voyage à travers la Provence, il […] réussit à convertir de nombreux païens à la religion chrétienne. Il séjourna longtemps à Gonfaron et à Besse dans un ermitage au sommet de la montagne qui porte son nom.

 

Devenu vieux, l’évêque de Vaison le fit rappeler et le nomma archidiacre. En 570, l’évêque mourut et Quinis prit sa place. Passant beaucoup de temps dans les rues, il s’occupait des malades, des enfants, des vieillards et des prisonniers. On l’appelait le « père des pauvres ». Il accomplit aussi des miracles : guérisons de lépreux et de paralysés.
Il mourut en 579 à Vaison, et toute la région le pleura. Les habitants des villages voisins de la montagne prirent rapidement l’habitude d’entreprendre des pélerinages jusqu’à l’endroit où il séjourna. La chapelle aurait été élevée dès le 6ème siècle. Mais elle ne survit pas aux guerres de religion (XVIème siècle). Elle fut reconstruite en 1634 par les trinitaires ; en 1639, l’Archevêque obtint que l’église de Vaison lui céde une relique de St Quinis (un os de machoire) et le Conseil du village fit fabriquer une châsse en argent ; un petit couvent fut ajouté en 1646."

Quant à la chapelle, voici ce que l'on peut retenir, à priori.

"Ce promontoire (alt. : 635 m),occupé dès la préhistoire, accueillit au VIe siècle l’évêque Saint Quinis qui y aurait séjourné. La date de construction de la chapelle St Quinis est incertaine. On sait qu’au XVIIe siècle, elle est en ruine et qu’elle est relevée et embellie pour accueillir une relique du Saint (mâchoire). De 1646 à 1778, le site (chapelle et ermitage) est confié à des religieux. Aujourd’hui, les reliques du Saint sont dans l’église paroissiale du village de Camps La Source mais des processions ont lieu encore régulièrement et les pèlerins alimentent la collection d’ex-voto de la chapelle."

 Le groupe se dirige maintenant vers la chapelle et grosse déception, elle est en travaux et subsiste seulement ce grand panneau et la statue du saint.

Tous les ex-voto ont été retirés…mais grâce à la magie d'Internet, nous avons pu en récupérer quelques uns.

Après cette visite,  et avant de reprendre la route, nous discutons avec l'ouvrier qui participe à la restauration.

Bénévole il fait parti d'un groupe qui vient travailler à ses moments perdus. Très amateur de cheval, la discussion  tournera très vite vers les équidés dont une de ses pouliches était présente à côté de nous pendant le pique-nique.

Nous reprenons la piste, en descente continue jusqu'au village. Le début est assez raide et accidenté mais ensuite,

la pente se réduit et le sol devient moins tourmenté.

Plusieurs arrêts seront nécessaires pour regroupement des participants.

Il fait toujours très chaud. A 14 h, le soleil est au zénith et il tape le coquin! Nous arrivons enfin à une large piste et  la recherche de l'ombre par ce mini-groupe est bien caractéristique.

Beau point de vue sur la falaise. C'est là-haut que nous étions tout à l'heure !

Encore 2 km dans les "faubourgs du village" et qu'ils sont durs ces km. Nous nous arrêterons pour faire, enfin, la photo de groupe, juste avant de franchir la rivière.

Nous atteignons enfin le Bistrot de Pays pour le pot de l'amitié.

Quelle tablée.

Merci Joël pour nous avoir fait découvrir ce Saint inconnu pour la plupart d'entre nous et si la montée fut rude, le soleil y fut pour beaucoup.

 

 

Merci aux photographes, Nicole, Rolande Jean-marie

 

La semaine prochaine, le 27 septembre,

 G 2-880-2 - Barjols Ponteves- Jack- Moyen * 11 km Dh : 400 m
Départ : 8 h

Vallon des Carmes et ses cascades, Croix de Castellas et son panorama, le pied du Petit Besillon ; Retour par Ponteves et son château médiéval.
Parking : 83670 Barjols - Cout du trajet A/R : 58 €

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2018/09/13 - N°553 - Fondurane- Le Haut Serminier - G2

14 Septembre 2018 , Rédigé par Rolande

Fondurane – Le Haut Serminier - n°553 - G2 - jeudi 13 septembre 2018

 

Pour cette 2ème randonnée de la saison nous sommes 30 à nous retrouver, dont une grande majorité de G1 pour cette randonnée proposée par Jack. Nous accueillons 3 nouveaux, Marc, Bernard et Robert qui lui marchait le lundi l’an dernier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«  La randonnée de 14.4 kms et 410 m. de dénivelé ne pose aucune difficulté si ce n’est une longue montée de 2 kms à partir du 2ème km. ». La randonnée sera en définitive de 16.8 kms et 480 m. de dénivelé. Vous aurez les explications plus tard.

Avant de partir Jean-Marie nous donne une petite information. « Vous avez le bonjour de Mickaël. Si certains un jour se rendent en Bretagne et passent par Guérande, vous pourrez découvrir dans l’église une statue qu’il a réalisé en sel durci. Mickaël a trouvé une nouvelle occupation. »

Avant de partir Jack nous donne quelques explications sur la réserve biologique de Fondurane que nous allons longer au départ.

 « Classée en Arrêté de Protection de Biotope, depuis 1988, par le Préfet du Var, pour garantir la conservation des milieux naturels, la réserve biologique de Fondurane accueille une faune et une flore riches et variées, qu'il convient de préserver.

La diversité des roches mères (calcaire et solice) et les activités ancestrales ont conditionné la mosaïque des milieux. La réserve concentre ainsi de nombreuses espèces végétales tantôt de milieux ouverts, tantôt de milieux forestiers. Au fur et à mesure, une végétation sensible à l'eau (peupliers, saules, roselière…) s'est implantée près des berges du Lac.

Au-delà de la limite supérieure de l'eau, les formations végétales n'ont pas varié et nous pouvons observer des formations forestières originales (charmaies, suberaies, pinèdes…) qui concentrent des espèces remarquables. Mais la spécificité du site est largement portée par le chêne Quercus crenata.C’est un hybride du chêne-liège et du chêne chevelu (on l'appelle d'ailleurs aussi le "faux chêne"). Découvert grâce à un recensement effectué lors de la mise en eau du barrage de Saint-Cassien, sa forme est très élancée et son écorce en liège très épaisse. Son nom "Crenata" lui vient de la forme de la forme de ses feuilles, dentelée. Très rare, il ne se maintient que dans les endroits où le climat local est favorable. Il affectionne les sols profonds, argileux ou sablonneux, pauvres en calcaire actif, toujours humides et légèrement acides. Les bois frais de la réserve de Fondurane en font un lieu parfait pour le développement de cet espèce, et représente la plus belle forêt française accueillant des chênes de ce type.

Vous découvrirez en toute saison de nombreuses espèces d'oiseaux (185 recensées en 2012), parmi les plus menacées de France : Blongios nain, Bihoreau gris, Héron pourpré, Chevalier guignette, Busard des roseaux, Sarcelle d'hiver, et autres oiseaux migrateurs…
Fondurane est aussi un site archéologique de grande importance, puisque l'aqueduc romain qui alimentait en eau, la ville de Fréjus, traverse la réserve ; les vestiges d'un moulin du XVIIIème siècle sont encore visibles. » . extrait de Estérel Côte d’azur.

Patrick et Patrice seront nos serre-file. Nous traversons le pont, le niveau du lac est bien bas.

A un croisement faut-il aller à droite ou à gauche. A droite, mais au bout de 100 m, demi-tour et nous empruntons la piste de gauche. Le groupe s’étire.

Jack autorise les marcheurs qui le souhaitent à marcher à leur rythme, plus vite sous la conduite de Daniel, le chemin étant tout droit.

Les bruyères sont en fleurs.

Un premier arrêt effeuillage avant la grimpette annoncée.

Difficile de résoudre le problème de Danielle malgré l'intervention de plusieurs: sa pipette neuve semble bouchée.

Admirez le chapeau improvisé de Jack.

Longue, longue la montée.

Nous apercevons en contrebas le lac de Saint Cassien. Certains descendent au point de vue tandis que les autres s’installent pour la pause banane.

Nous sommes au sommet.

Sont-ce des vrais ou faux chênes-liège?

Après avoir monté il faut descendre. Nous passons allégrement un croisement et continuons à gauche.

Nous arrivons à une ruine.

Eh bien non ce n’est pas la bastide Saint Louis. Nous nous sommes trompés de chemin. Demi-tour aussi un bon km de plus. Nous retrouvons l’embranchement et nous nous engageons sur la piste des crêtes.

Nous voyons au loin un village. Désaccord entre certains : Callian, Tourrettes, Montauroux.. ?

Rolande sort sa boussole et la pose sur la carte de Patrice. C’est bien Montauroux. Daniel fait une photo indiquant tout ce que l’on peut voir.

A un détour au loin l'Estérel.

Nous longeons ensuite une plantation d’eucalyptus

et au sommet nous nous arrêtons pour le pique-nique : petits saucissons, rosé , café et liqueur de myrte sont offerts par les uns et les autres.

Il est temps de repartir.

Jack nous propose  un petit détour pour aller voir des menhirs peu connus qui se trouvent sur la commune de Tourettes.

Nous longeons un champ en plein retournement, à proximité du terrain d’évolution de modèles réduits avant d’arriver à ceux-ci.

"Les Menhirs de Verrerie-Vieille Tourrettes ( Var )  http://pons.robert.free.fr/DolmensMenhirs/. Les mégalithes de la Verrerie Vieille forment un ensemble de trois monolithes et un dolmen (que nous n’irons pas voir.) Les pierres levées sont dans le bosquet d'arbres, localisation très facile. Les pierres sont de dimensions identiques 1.35 m de haut et de section carré 0.60 de côté . Elles sont espacées de 1.90 m. Six grosses cupules y sont creusées."

Nous faisons demi-tour jusqu’au chemin qui longe la conduite de gaz, bordée par endroit de magnifiques bruyères,

Le chemin descend et certains s'inquiètent quand de loin il le voit remonter, la pente semble raide, mais c'est plus un problème de perspective.

Celui-ci nous conduit à la bastide Saint Louis où nous faisons la photo de groupe.

Nous voilà maintenant sur la commune de Callian, Nous passons devant le haras des Hauts Villards où en plus des chevaux nous pouvons voir des lamas, alpagas ou guanaco, qui peut nous préciser?

avant de prendre la piste du Haut Serminier. Une dernière petite montée avec arrêt cueillette de figues pour certains

et nous retrouvons la piste de ce matin. Nous retraversons le pont et arrivons à nos voitures un peu plus loin.

C’est au bord du lac de Saint Cassien que nous allons prendre le verre de l’amitié.

Merci Jack pour cette agréable balade, un peu longue et surtout très chaude.

Les photos sont de Daniel, Jean-Marie, Nicole et Rolande.

 

La semaine prochaine :

890- Les falaises et la chapelle de Saint Quinis

Animateur Joël – Moyen** - 10 kms – déniv. 382 m.

Randonnée inédite à la découverte d’une rivière verdoyante l’Issole puis d’un magnifique point de vue sur les villages de Besse/Issole et de Ste Anastasie/Issole

Parking des Ferrades à Ste Anastasie/Issole – Coût du trajet AR : 41 €

 

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2018-13-09 – VIA CORDATA DU DRAMONT – G1

14 Septembre 2018 , Rédigé par Claude C.

2018-13-09 – VIA CORDATA DU DRAMONT – G1

 

Nous sommes 12 randonneurs, dont Daniel notre aîné de 80  ans,  pour découvrir (ou redécouvrir pour trois d’entre nous)  cette activité proche de l’escalade.

Nous ferons cette expérience sous la direction d'un moniteur, extérieur au Cercle de Boulouris, Erwan.

Nous avons rendez-vous au petit port du Poussaï où nous attendrons un peu que le rocher sèche, suite aux pluies de la veille au soir et du petit matin. Nous pouvons observer l’Ile d’Or, que nous verrons tout au long de notre matinée.

Après la distribution des équipements nous rejoignons le sentier du Cap du Dramont .


Nous arrivons sur le site du Rocher Cathédrale, notre point de départ. Il s’agit d’un piton de rhyolite qui forme un à pic sur la mer, infranchissable par le sentier littoral qui en contourne la base.

Nous nous équipons et notre moniteur du jour contrôle le bon positionnement des baudriers.

 

Et nous voilà partis : Erwan ouvre la voie en l’équipant d’une corde, « ligne de vie » sur  laquelle  nous accrochons nos deux mousquetons qui assurent notre sécurité.

Nous commençons par un passage quasi horizontal  de contournement : nous sommes face au rocher et nous avons rapidement la mer sous nos pieds.

Mais que la vue est belle !

Puis nous attaquons  la traversée de la paroi qui descend verticalement sur la mer. C’est quand même impressionnant.

Certains secteurs permettent de petites pauses.

Pourquoi jouent-ils à cache-cache?

La fin de l’ascension est plus facile et nous arrivons au sommet pour profiter de la vue.

Une nouvelle expérience nous attend avec  le passage d’un pont de singe pour relier le sommet suivant : deux filins sont tendus ; sur l’un nous posons nos pieds et sur l’autre nous accrochons nos longes et nos mains pour traverser le vide en sécurité.

Grimper c’est bien et nous l’avons fait sans trop de difficultés, les prises étant nombreuses et sûres. Mais, après cette escalade en traversée d’environ 200 mètres, il nous faut maintenant redescendre.  Et ce qui s’offre à nous,  ce sont 35 mètres  à  avaler en rappel. Heureusement Erwan nous assure, pour le cas où nous ne contrôlerions pas notre descente. Il nous aide également à nous positionner dans le vide.

Daniel notre doyen  maîtrise grave ...

Nos techniques de rappel sont vraiment à travailler : Nous avons tous, plus ou moins, dansé  dans le vide lors du passage en creux dont nous ignorions l’existence avant de nous élancer. Deux alpinistes occupant une partie de la falaise, notre point de départ a été un peu déporté vers la mer.

Mais nous sommes fiers d’avoir descendu ainsi ce piton.

Nous retrouvons le sentier littoral qui nous ramène au Poussaï. Une table nous attend au restaurant C le Mieu où nous prendrons le déjeuner de l’amitié.

 

Merci Joël pour avoir organisé cette matinée atypique mais enthousiasmante. Merci aussi aux photographes Alain, Claude C. Joël et Michel, dont la tâche n’était pas aisée ce jour.

 

La semaine prochaine, jeudi 20 septembre :

G1 : Départ: 6h30 – Alain -  Lac Nègre   Pas du Préfouns -         Sportif **       19 kms  Dh : 1000 m

Parking : Parking de Salèse altitude 1670m, route du Col de Salèse.       Coût du trajet A/R : 78 €

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2018 - 09 - 06 - N° 889 - LE GARLABAN ET LE TAOUME - G1

7 Septembre 2018 , Rédigé par Dominique

2018-09-06 - N°889 - LE GARLABAN ET LE TAOUME 

 

 

Pour commencer la nouvelle saison 2018-2019 Joël avait choisi, pour la première randonnée G1, de continuer la découverte du Massif du Garlaban, commencée l’an dernier.

 

Nous serons 10 courageux pour cette reprise sur une randonnée classée moyen***, mais qui s’avérera, selon les propos d’Alain, une « petite sportive ». Nous aurions dû être 11 si la malheureuse blogueuse du jour, notre amie Dominique, n’avait eu un petit problème de santé de dernière minute. Notons aussi la présence de deux nouveaux, Roseline et Pierre, qui avaient téléphoné la veille à Joël pour demander à participer à cette sortie.

Ce sont donc 3 voitures qui se retrouvent au Parking des Pins d’Aubagne par un temps un peu maussade. Joël présente brièvement la randonnée et promet un rythme raisonnable pour la reprise. Petite  visite au « Puits de Raimu » très proche, en fait un puits factice uniquement construit pour le tournage de quelques scènes du film « la fille du puisatier », et la randonnée commence par une montée facile jusqu’au Col d’Aubignane.

Là, première découverte du magnifique massif minéral du Garlaban,

avec le Pic du Garlaban - 714m - en ligne de mire.

 

La marche se poursuit par de larges pistes bordées de petits bouquets de chênes verts nains, et de romarins en fleur.

 

La chaleur étant humide, l’animateur marque plusieurs arrêts boissons, ce qui permet aux randonneurs de se désaltérer régulièrement et suffisamment, y compris Alain... Emportés  par notre élan, nous dépassons de quelques mètres la descente vers la grotte de Manon ; cette dernière étant accessible par une descente très escarpée, et la probabilité d’y rencontrer Manon étant faible, la majorité décide de s’éviter cet aller-retour! 

Nous arrivons alors au site des « Pierres gravées de Louis Douard », une véritable curiosité que ces pierres plates gravées de textes extraits de l’œuvre de Marcel Pagnol, ou de dessins représentant  les thèmes traditionnels de la vie provençale.

C’est là que se fait la pause-banane bien méritée.

 

Nous attaquons ensuite la montée raide et courte au somment du Pic du Garlaban.

 

Nos efforts sont récompensés par l’extraordinaire vue à 360° que nous découvrons au sommet : la ville de Marseille,

les Iles du Frioul,

l’Estaque et même le Dôme du Stade Vélodrome (c’est peu de dire l’émotion qui étreint à ce moment là les fans de football), puis les villes d’Aubagne,

d’Allauch, les hameaux de la Treille et des Camoins, et même, émergeant des nuages, le sommet du  Pic de Bertagne 

où Alain nous emmena randonner récemment.  Après cette petite ascension nous quittons les belles pistes de ce paysage de roches pour nous enfoncer dans un petit vallon secret et très vert,

fleuri de « buplèvre arbusif » d’ « euphraise jaune », de cistes et de romarins en fleur.

 

Cette descente nous conduit au coin choisi par Joël pour le pique-nique avec un pin pour l’ombre, et des pierres pour s’asseoir. Cette pause sera malheureusement écourtée par l’arrivée d’une pluie assez soutenue. Enfilage collectif de capes,

et hop ! nous voilà repartis ! 

Après être passés devant le Puits du Murier (une des rares sources du Garlaban), nous attaquons la montée au Pic du Taoumé - 667m -

deuxième petite difficulté de la journée, mais une nouvelle  vue sur le Garlaban que nous venons de gravir récompense nos efforts.

Parvenus au sommet nous pouvons encore admirer un paysage magnifique d’autant que la pluie a cessé.

 

 

 

La première partie de la redescente un peu raide

 

 

 

 

et qui mettra à rude épreuve les genoux d’une randonneuse, nous permet de découvrir la « grotte du grosibou » - encore une allusion au roman de Pagnol.

 

 

La descente se poursuit vers le hameau de la Treille 

 

où nous passons devant la maison dans laquelle le petit Marcel passait ses vacances.

Il ne reste plus qu’un coup de collier à donner par un petit sentier en sous-bois pour remonter au col d’Aubignane et rejoindre nos véhicules. Le pot récupérateur sera pris au centre d’Aubagne.

Belle randonnée de remise en jambes appréciée par l’ensemble des participants.

Un immense merci à Joël pour avoir non seulement mené la randonnée mais aussi rédigé le texte du blog.  Merci beaucoup également à Alain pour les photos.  

La semaine prochaine, jeudi 13 septembre - G1:

Départ:  0830h - Joël - Via Cordata du Dramont

Inscription préalable obligatoire auprès de Joël le plus vite possible.

Nouvelle expérience! Matériel fourni.

Venez évoluer entre ciel et mer dans le cadre magnifique de la Via Cordata du Dramont, accompagnés d'un guide professionnel.  Accessible à beaucoup - voir les participants de l'an dernier et lire le blog du samedi 21 avril 2018. 

Possibilité de terminer le parcours (environ 3 heures) au charmant petit restaurant du Poussaï. 

Parking: Port du Poussaï, coût de la prestation: 35 Euros

 

 

 

 

 

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2018-09-06 - N° 887 -TOURVES-GORGES DU CARAMY - G2

7 Septembre 2018 , Rédigé par Claude C.

2018-09-06 - N° 887 -TOURVES-GORGES DU CARAMY - G2

 

 

Coucou les vacanciers, nous revoilà pour vous conter notre première randonnée de cette nouvelle saison. Et tout d'abord il faut vous dire une belle nouveauté puisque Anne-Marie, qui anime des randonnées du lundi et du G1, est pour la première fois notre guide.

Au parking du stade à Tourves, nous sommes 13 autour de notre animatrice, qui a créé et reconnu ce nouveau parcours dans les Gorges du Caramy, de 13km et 400m de dénivelée.

 

Pas de blogueur au départ mais Xavier,  pour les photos et Jack, pour le texte, ont permis le montage de ce blog. Merci à eux.

Le Caramy sera notre guide toute la matinée.

Dans le sens amont vers aval, le Caramy visite les communes de  Mazaugues (source), Tourves, La Celle, Brignoles, Vins-sur-Caramy, Cabasse, Carcès (confluence avec l’Argens). L’Issole est un affluent du Caramy.

Le 06 novembre 2015 à Brignolles a eu lieu la signature du Contrat de Rivière Caramy-Issole( 21M€ sur 5ans) « Afin que l’eau devienne support du projet de territoire » :

 

- Améliorer la qualité de l’eau

- Restaurer et gérer les milieux aquatiques

- Gérer le risque inondation

- Gérer quantitativement la ressource en eau et protéger durablement la ressource en eau potable 

- Valoriser les usages récréatifs de la ressource en eau : action de valorisation du patrimoine lié à l’eau (lavoir, fontaine…), mise en valeur des sentiers de promenade existants.

(Source : http://www.gesteau.fr/sites/default/files/signature_du_contrat_riviere-communique_de_presse.pdf)

Environ 80% du budget est consacré à l’aménagement des stations d’épuration et à l’amélioration des performances en assainissement. Nous pouvons en constater les bénéfices sur la belle qualité de l'eau de la rivière.

La sortie de Tourves par le chemin du Moulin nous amène au Pont Romain que nous traversons pour rejoindre  la rive droite. 

Une grimpette et nous voilà à la pause banane, agrémentée de baies de Goji et de dattes.

Avant de repartir la photo du groupe est prise.

 

Nous redescendons maintenant vers les berges du Caramy et suivons un sentier ombragé en bord d’une eau limpide et nous observons régulièrement des truites d’eaux vives.

Arrivés au bout du sentier, au niveau d’une petite cascade, le faible niveau d’eau nous a permis d’effectuer la traversée du Caramy et nous avons pu rejoindre le sentier sur l’autre rive sans avoir à revenir en arrière jusqu’au Pont Romain.

Avant d’amorcer la montée vers Saint Probace, nous avons continué à suivre les rives du Caramy,  jusqu’à ce que le sentier oblique vers l’autre rive de la rivière. Nous avons alors rebroussé chemin jusqu’au panneau de retour vers Tourves. 

Nous avons monté le sentier à forte pente du jour et déjeuné en haut de la côte, dans un endroit dégagé ce qui fut une décision pertinente : à la remise en route, à 13h00, c’est l’arrivée de la pluie orageuse, une pluie de plus en plus forte, avec des bourrasques avant l’arrivée à la chapelle de Saint Probace. Cette pluie  a mouillé les shorts, les maillots, les chaussettes  et les chaussures.

La chapelle est pleine comme un jour de procession, occupée par des randonneurs internationaux qui attendaient un ciel plus clément pour redescendre. Pressés de retrouver les voitures à 2km pour nous sécher, nous repartons les premiers de Saint Probace après la pluie.

Saint Probace avait la réputation de faire tomber la pluie. Lorsque la commune manquait d'eau, les villageois descendaient  sa statue dans l'église paroissiale, et ne la ramenaient dans sa chapelle qu'après l'ondée reçue.
Nous avons vu la pluie mais pas le retour de la statue …

De nombreux ex-votos des XVIII et XIX ème siècle témoignent de l’attachement des Tourvains à leur saint protecteur.

Sur le chemin du pot de l’amitié Xavier, notre photographe attentionné du jour, a été retenu par les fontaines de Tourves. Le village en a compté jusqu'à 17 au siècle dernier.

La fontaine au coin de l’église est une réinstallation en 1792 de l’ancienne fontaine du marché qui « gênait » la circulation des charettes. Saint Joseph veille sur elle dorénavant.

Le portail de l'église
Saint Joseph dans sa niche

 

La fontaine de la place de l'Hotel de Ville est constituée d'une grande urne provenant du parc du château de Valbelle. Erigée en 1799, elle a aussi été déplacée suite au trafic automobile et sa casse par un camion à la libération en août 1944.

 

Les habitudes n'étant pas encore reprises, pas de photos de notre pot au bar de la place de l'hôtel de ville.

Nous remercions Anne-Marie de cette très agréable randonnée, à refaire sans orage... 

La semaine prochaine, jeudi 13 septembre, G2

Départ : 8h00    Jack    553- Fondurane-Le Haut Serminier    Moyen**    14,4km    Dh :450 m

Paysage boisé sur les hauteurs du joyau du canton de Fayence : le Lac de St Cassien.

Parking : Chemin de Fondurane à Montauroux    Coût du trajet A/R : 22€

 

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