Les 4 sommets de ROQUEBRUNE - N° 769 - G1 - 26/01/2017
Les 4 sommets de Roquebrune 26/01/2016
Ce matin, ce sont 11 randonneurs qui se retrouvent à Roquebrune, avec pour objectif de gravir 4 sommets du fameux rocher.
Les prévisions météorologiques n’étaient pas favorables, avec l’annonce de pluies, certes faibles mais qui pouvaient rendre le rocher glissant.
Notre animateur, Jean Bo. nous avait donc prévenu dès la veille : «puisque c’est à deux pas de chez nous, on va sur place et on avise…. » Sur place, pas de pluie, il nous précise donc « on part pour le sommet 1 et si le terrain n’est pas trop glissant on poursuivra vers le 2… ».
Nous sentons bien notre animateur un peu déçu, car cette randonnée est une de ses fétiches : elle est courte, moins de 10 km mais la dénivelée cumulée atteint 800m ; elle présente quelques passages délicats, pour le fun et l’aventure ; enfin, les paysages sont magnifiques du haut des sommets.
Les voitures étant garées et les randonneurs équipés, nous gagnons rapidement la Haute Rouquaire, sur le GR 51, point de départ de l’ascension du sommet n°1, dit sommet des 3 croix. Ce sommet est le plus oriental, le plus élevé (373 m) et le plus connu, puisqu’il est bien reconnaissable depuis l’autoroute.
La sente en sous-bois de chênes-lièges laisse rapidement place au chaos de blocs rocheux sur lesquels nous progressons, parfois avec l’aide des mains.
A la sortie du sous-bois nous trouvons une belle dalle sur laquelle nous profitons du paysage pendant que les photographes, nombreux ce jour, s’activent.
La pente est raide et nous allégeons nos couches de vêtement avant d’entreprendre les grimpettes finales.
N'est il pas beau cet escargot ?
Et voilà, nous y sommes à notre premier sommet, malheureusement pollué par des graffitis.
En fait nous avons atteint un des ressauts rocheux sur lesquels deux des trois croix métalliques ont été dressées.
Au-dessus du point géodésique, une plaque rappelle aux promeneurs que le sculpteur B. VENET a, pour chacune de ses croix voulu rendre hommage à trois peintres de célèbres crucifixions du 14è (GIOTTO), du 15è (GRUNEWALD) et du 16è (LE GRECO). Ces croix font référence à la valeur religieuse importante qu’avait le rocher au Moyen-Age et à sa légende :« à la mort du Christ sur la croix, le rocher se brisa en trois grosses failles, symbolisant les trois croix du Calvaire. Plus tard, des croix furent érigées au sommet en souvenir et depuis des pèlerinages sont effectués. A l’origine, le rocher de Roquebrune portait le nom de « rocher des trois croix ». Mais les croix ne résistèrent pas au temps et celles qui se trouvent actuellement au sommet ont été dressées en 1991. »
Il manque un peu de soleil sur la plaine de l’Argens et le lac de l’Aréna fait grise mine.
Nous ne nous attardons pas car le vent est frais. Nous attaquons la descente, face à la troisième croix et devons longer une paroi en à-pic, dont le passage est sécurisé par un câble en main courante.
Nadine passe avec aisance cette difficulté
Mais la véritable difficulté arrive peu après, car nous devons contourner un petit éperon au-dessus du vide et descendre dans un étroit couloir. Le câble installé est bien utile. Mais ce fut un baptême impressionnant pour Dominique.
En vue arrière nous observons avec une certaine fierté le sommet des 3 Croix.
Puis, nous atteignons un nouveau chaos de rochers que nous devons « dé-escalader ». A l’abri de rochers, nous découvrons des fleurs ayant résisté au gel hivernal et que nous observons régulièrement dans nos ballades sur le rocher. Ce sont des Arisarum, de la famille des Araceae, dont l'arum fait aussi partie.
La descente se poursuit jusqu’à notre arrivée sur une zone plus plate où nous faisons une pause banane bien méritée, avant de progresser vers le collet du 2ème sommet qui culmine à 369 m.
L’escalade finale nécessite à nouveau le travail de nos bras et parfois l’aide de ceux de nos animateurs protecteurs, pour nous hisser sur ces parois rocheuses plus ou moins abruptes.
Au sommet, une ola des vainqueurs s’impose!!!
La redescente vers le carrefour de la Haute Rouquaire demande toute notre attention car les dalles recouvertes de mousses peuvent être glissantes et la pente en lisière de forêt est forte. Puis tout redevient facile avec le passage en forêt, qui nous fait voir les premiers vestiges des activités agricoles qui existaient sur le rocher. Jean Bo. nous indique que nous en verrons d’autres, car l’ascension du sommet 3 nous fera passer près de l’ancien village et de la chapelle.
La montée vers ce sommet se fait au départ à travers la forêt de chênes-lièges. A découvert nous observons, sur notre gauche le sommet 4 et sa paroi percée de grottes et caverne. Celle de l’Ermite, le frère Antoine est facilement reconnaissable et à un moment nous le verrons sortir de son habitat, en robe blanche.
Nous continuons notre grimpette voire escalade jusqu’au pied du sommet 3, les rochers à son approche étant encore bien énormes .
Nous déjeunerons ici nous annonce Jean Bo., à proximité d’une zone où les recherches archéologiques sont actives.
Mais au préalable, nous allons faire un aller-retour au sommet. Dominique préfère se dispenser de cette troisième ascension et prendra donc en photo la progression du groupe.
Pour atteindre le sommet il nous faut escalader un dernier passage délicat, qui se termine sous une avancée de roche qui empêche de nous relever rapidement. Grâce aux conseils avisés de Jean Bo. nous trouvons les bons appuis et atteignons le sommet sans dommage. A la redescente, Jean Bo. offrira même, à tous, sa cuisse comme point d’appui !!
Nous ne nous attardons pas au sommet car le temps est de plus en plus couvert et le vent est froid.
Le déjeuner est pris rapidement.
Nous nous mettons en route pour la descente. L’allure n’est pas très rapide : serait-ce les muscles refroidis, la fatigue commençant à apparaître, les rochers qui constituent de hautes marches à descendre, ou la surface mousseuse qui requiert toute notre attention ?
La pluie annoncée se met alors à tomber et nous décidons collégialement de ne pas faire l’escalade du dernier sommet.
C’est donc le retour aux voitures et le pot de l’amitié se tiendra comme d’habitude au café de la place de Roquebrune, bien au chaud.
Merci Jean Bo. d’avoir maintenu notre départ de cette très belle randonnée et de tes conseils précieux tout au long de nos escalades.
Les photographes étaient nombreux : merci à Brigitte, Claude C., Dominique, Eliane, et Jean Louis pour ces belles illustrations.
La semaine prochaine :
Jeudi 02 Février :
- G1 : Départ 7h00 Jean-Louis N° 695 – La Forêt de Six Fours- Moyen **
Parking : camping de la Forêt de janus
- G2 : Départ 8h30 Jean Bo N° 744 – La Motte les Grands Esclans- Moyen *
Parking : parking de la Motte
Ecureuil - Petite vache G1/G2 N° 853 19/01/2017
Ecureuil - Petite vache G1/G2 19/01/2017
Tradition oblige, aujourd'hui c'est rando-galette. A cette occasion, Joël et Alain nous ont concocté une randonnée commune aux deux groupes mais avec 2,3 variantes, ce qui explique la présence de ces deux animateurs ce matin sur le parking du col de Belle Barbe.
39 randonneurs et randonneuses ont bravé le froid installé dans la région depuis quelques jours. Mais ne sommes nous pas en hiver?
Nous marcherons en terrain connu durant cette journée, car le parcours prévu emprunte largement les sentiers du lundi après-midi. Nous allons parcourir une douzaine de kilomètres, avec un dénivelé compris entre 200 et 250 m.
Profil G1
Profil G2
La foule attentive écoute religieusement notre duo d'animateur. Jean Bo, en professionnel avisé, chauffe ses muscles avant un départ imminent.
L'allure est soutenue. Les randonneurs du G1 ont une réputation à défendre.
Nouveau point de situation de la part d'Alain, pour nous indiquer que nous allons emprunter maintenant le ravin du Mal Infernet.
Ce nom vient du vieux français et rappelle qu'au Moyen-Age, les malades de la peste étaient jetés au fond de ce ravin.
Autant cette portion de sentier est très agréable de part sa fraicheur et son humidité en période plus chaude, autant aujourd'hui le manque de soleil se fait cruellement sentir. Preuve en est ci-dessous.
Par endroit, nous pouvons apercevoir quelques portions de la rivière recouvertes de glace.
De même pour ces rochers nappés de glace.
Pause banane en aval du lac de l'Ecureuil ou tout au moins ce qu'il en reste.
Après cette courte pause, et après avoir bifurquer sur la gauche en direction de la Baisse de la Grosse Vache, nous découvrons ce petit étang sans nom, mais qui sera vite baptisé " L'étang de la Galette".
Alain, ancien champion de patinage, veut tester la résistance de la glace ...
... L'épaisseur de glace a l'air conséquente. Mais dommage, Alain a oublié ses patins dans le coffre de la voiture.
Non loin de là, G1 et G2 vont séparer pour une première fois, après l'opération "effeuillage" habituelle.
Joie et bonne humeur dans le G1.
Nature morte!!!
Les dames assurent le train au sein du G2.
La réunion des deux groupes s'effectue au niveau de la Baisse de la Grande Vache. Au nord-est, se dresse le mont Vinaigre, plus haut sommet de l'Estérel, du haut de ses 614 mètres.
Après une nouvelle séparation des deux groupes, deux marcheuses au top de leur forme, ont abandonné et laisser loin derrière elles leurs compagnons du premier groupe.
Quelques esprits taquins du G2, parleront du G3 à propos de ces retardataires.
Nous sommes à nouveau tous réunis. L'heure est venue de poser les sacs au col du Baladou, pour le traditionnel pique-nique, agrémenté d'un sympathique apéro préparé par Jacqueline et Josette.
"Bon appétit tout le monde".
En guise de promenade digestive, les plus volontaires effectuent une petite escalade au dessus du col du Baladou. Il est vrai que le point de vue valait le déplacement.
Deux blogueuses radieuses dispensées de blog aujourd'hui.
Et avant de lever le camp: photo de groupe, bien sûr.
Quelques ruches endormies, attendent le retour du printemps et de jours meilleurs.
Après un passage au col du Mistral, la longue file des 39 randonneurs s'étire en direction de la ligne d'arrivée où nous attendent les voitures.
Le temps de rentrer du côté de Boulouris, et nous nous retrouvons pour partager galettes et brioches des rois, thème essentiel de cette journée, il faut bien le dire.
Mais incontestablement, le roi de cette fin de journée est notre ami Jean Bo que nous avons tous remercié pour l'ensemble de son oeuvre au sein de la section Rando du Cercle de Boulouris. Rassurez-vous, il ne nous quitte pas pour autant et va continuer à animer quelques randonnées tout au long de ces prochaines années. Merci encore à toi Jean.
Remercions aussi Alain et Joël, pour cette rando "royale" qui a permis aux deux groupes de se retrouver, une fois n'est pas coutume.
Reportage photographique de : Claude Ca, Jean-Marie, Gilbert et Michel De Ro.
Veuillez noter pour vos prochaines randonnées du jeudi 26 janvier:
Pour le G1:
Départ 8h00
Jean Bo
N° 769-Les 4 sommets de Roquebrune- avec escalade-
Moyen ***
12 km
D:700m
Parking : parking du Rocher de Roquebrune
Cout du trajet A/R : 13 €
Pour le G2:
Départ 9h00
Jean Masson
N° 642 – Le Vieux Cannet-
Moyen *
12km
D:265m
Parking : Chapelle Notre Dame du Bel Amour
Cout du trajet A/R : 31€
PUGET VILLE - ROCBARON G1 N°756 12/01/2017
PUGET VILLE -ROCBARON G1 12/01/2017
13 randonneurs se donnent rendez vous sur le parking du Rayolet à Puget Ville pour un parcours, mené par Jean Louis, qui sera un peu différent de celui annoncé, d'où un nouveau profil envoyé par Jack.
Jean Louis nous présente la randonnée : 17 Kms et 750 m de dénivelée, avec des pentes douces hormis deux petits raidillons pour monter aux ruines, la plupart du temps de bons sentiers. Belles vues sur la Provence, Tour du Faucon, ruines du Castrum de Rocbaron, la Chapelle Ste Philomène. Passage chez un agriculteur de Rocbaron chez qui nous pourrons acheter des lentilles et des pois chiches.
Joël sera notre serre file.
Nous démarrons tranquillement notre randonnée vers 8h15, traversons le village de Puget Ville déjà en pleine activité et prenons le chemin de Gravillon. Sur notre droite en surplomb des vignes, nous apercevons la Tour du Défends appelée aussi Tour du Faucon qui sera notre prochaine étape.
Après avoir fait quelques kilomètres, nous enjambons une canalisation pour nous diriger sur un sentier assez raide qui nous mènera à la Tour.
Un peu d'histoire sur la Tour du Seigneur Faucon
Nous profiterons également de cet arrêt pour enlever une première "couche" et pour contempler la vue sur la Provence avec le Massif des Maures.
Nous nous regroupons, facile à 13, pour une prochaine étape : les ruines du Castrum
Nous poursuivons notre marche sur un sentier facile ce qui nous permet d'échanger entre nous, une vue au loin à droite sur le Coudon.
Il est 9h45, une petite pose banane s'impose sous un grand soleil!!!, nous sommes vraiment privilégiés.
Reprenons notre route avec sur la droite, les Terres Blanches et en face de nous le Thémère que nous contournerons par l'Ouest pour rejoindre le GR9 en direction de Rocbaron.
Arrêt devant la "Place Eglise Vieille" pour un deuxième effeuillage. Jean Louis nous annonce un petit raidillon pour monter aux ruines du Castrum. Nous ferons un aller retour.
En cours de chemin, arrêt devant les ruines d'une chapelle pour venir au secours de Claude qui saigne au doigt, notre infirmière Nadine saura remplir sa tâche!!! sous l'oeil attentif de Monique!!!
Nous atteignons les ruines vers 11h45
"Les ruines de ce castrum médiéval surplombent le village à près de 520m de hauteur. On suppose que cette petite forteresse, longue d'une trentaine de mètres sur une dizaine de mètres de large, a été construite au X°/XI° siècle. Dans le premier quart du XIII° siècle, Jaufre Reforciat fils de l'un des derniers vicomtes de Marseille, constitua la baronnie de Forcalqueiret en réunissant les seigneuries de Rocbaron, de Forcalqueiret et de Sainte Anastasie. Le château de Rocbaron, probablement trop petit, fut abandonné; il servit peut-être dans un premier temps d'avant poste au château de Forcalqueiret, les deux châteaux communiquent d'ailleurs directement à vue. Puis il fut utilisé comme carrière de pierre pour la construction d'un nouveau corps de logis à Forcalqueiret en 1417. Quant au village, déclaré désert en 1471, il fut repeuplé au XVI) siècle, mais les nouveaux habitants s'établirent dans la plaine, en contrebas du site médiéval".
Site merveilleux, escaladons pour admirer de la-haut Forcalqueiret et le Mercantour enneigé.
Une photo d'une partie du groupe.
Maintenant il faut redescendre,
nous sommes attendus par une agricultrice de Rocbaron qui nous vendra les produits de sa production "bio" tels que les lentilles, les pois chiche, la farine de pois chiche...
Vous trouverez ci-après 2 de ses recettes
SOCCA
Ingrédients : 500 g de farine de pois chiche, 25 cl d'huile d'olive, 25 cl de lait, 25 cl d'eau, 1 oeuf
Préparation :
1. Bien mélanger la farine avec l'huile d'olive
2. Puis ajouter le lait, l'oeuf et l'eau
3. Sur une poêle ou une crêpière, verser le mélange avec une louche
LA SALADE DE POIS CHICHE A LA PROVENCALE
Ingrédients : 60 gr de pois chiche par personne, farine, cébettes, sel et poivre, huile d'olive et vinaigre
Préparation :
1. Faire tremper les pois chiche toute la nuit avec une cuillère à soupe de farine et de gros sel, le tout recouvert d'eau
2. Le lendemain, rincer les pois chiche et les faire cuire (recouverts d'eau) 30 mn à l'autocuiseur ou à la cocotte minute
3. Egoutter et servir tiède
4. Saler, poivrer avec une goutte d'huile d'olive de chez nous, 2 gouttes de vinaigre et ajouter les cébettes
BON APPETIT!!!!
Après avoir rempli nos sacs, nous devons aussi remplir notre estomac. Nous trouverons quelques bancs près d'une école pour nous restaurer.
Le groupe 1 ne sort pas les bouteilles par contre c'est un défilé de petites douceurs accompagnées de café : pâte de coing, divers fruits secs, chocolat ...
Il est 13h30 Jean Louis sonne l'heure de départ pour la prochaine étape : la Chapelle Ste Philomène.
Montée régulière par le chemin des Bréguières, n'oublions pas la photo de groupe dans la nature.
Puis nous emprunterons une descente toute aussi régulière que la dernière montée pour atteindre notre dernier site:
"La Chapelle Sainte Philomène : c'est l'église du Vieux Puget aujourd'hui disparu. Edifiée à la fin du XIème siècle, elle fut remaniée au XIVème et agrandie au XVIIème juste avant que le vieux village ne soit abandonné pour le village de plaine actuel.
C'est un édifice à l'aspect insolite. Elle se compose de 2 nefs qui se terminent chacune par une abside en cul-de-four. La porte s'ouvre au sud-est; au-dessus s'élève un clocher carré. On trouve dans cet édifice le plein cintre et l'ogive. Cette incohérence dénote maints remaniements.
Cette chapelle est inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques"
Après avoir contemplé ce monument, émerveillement devant ce chat perché qui semble être " le chat de garde"
Il est temps de rejoindre Puget Ville, en admirant les différentes formes d'oliviers et un tapis de soucis et d'arabettes.
Nous nous retrouvons devant le pot de l'amitié avec une dernière photo prise par le patron du bar.
Après avoir sorti les GPS et après confirmation de Jack, nous avons fait 19,3 Kms et 780 de dénivelée.
Merci à Jean Louis pour cette agréable randonnée
Merci aux photographes ; Brigitte R., Claude C., Alain et Michel
La semaine prochaine à l'occasion de la Galette des Rois,
Jeudi 19 Janvier - 8h30 - Groupe 1 et 2 : randonnée commune sur belles piste avec possibilité de variations en fonction des niveaux à partir du col de Bellebarbe - Les Lacs par le col de Belle Barbe - L :12 km, D : 400m, niveaux : moyen* et **
Parking : col de Belle Barbe, heure de départ : 8h30 - Joël et Alain - Coût du trajet : 6€
Lac de St Cassien Nord-G2- 12/01/2017
Lac de St Cassien-Nord- G2
Retrouvailles sans embrassades-prévention grippe-de 24 randonneuses et randonneurs sur le parking du Pré du Claou au bord du Lac de St Cassien.
Un petit 2° et un soleil pâlichon-nous avons connu pire au même endroit, -7° le 17 décembre 2009.
C'est Jean Ma qui nous conduira aujourd'hui sur 13 km et 400 m de dénivelée.
C'est parti par une petite montée en sous-bois sur un sentier qui s'avérera assez vite très glissant.
Ce sera d'ailleurs un peu la caractéristique de la journée
car le sol est très humide, en attestent les grandes flaques que nous rencontrerons à plusieurs reprises.
Et nous débouchons assez vite sur l'ancien tracé de la voie de chemin de fer qui reliait Meyrargues à Grasse puis à Carros. Nous connaissons bien ce tracé que nous apprécions pour sa pente légère, régulière.
Jean Ma donne une cadence très soft et vers 11 h il nous
offrira une "pause banane" ensoleillée. Oui, le pâle soleil de ce matin a repris de la vigueur.
Passage devant l'ancienne gare de Tanneron, transformée en jolie petite maison. Altitude de la gare 180 m-Altitude du village 370m, il fallait s'y prendre à l'avance pour ne pas rater son train et pour revenir, il fallait être un
randonneur du Cercle de Boulouris pour franchir les 190 m de montée. Bon d'accord, à l'époque, on n'allait pas travailler à Grasse tous les jours !
Maintenant nous rentrons dans le dur, la montée annoncée par Jean Ma dans son message.
Elle est rendu désagréable par les feuilles qui tapissent le sentier, bien mouillées et glissantes, cachant les cailloux, glissants eux aussi. Il en sera de même à la descente mais tout le monde arrivera sans problème à la route.
Ces feuilles de chêne seront un peu le fil rouge de la journée. Autant c'est agréable de les fouler lorsqu'elle sont sèches, autant elles nous font glisser lorsqu'elles sont mouillées.
Là, nouveauté, Jean Ma nous conduit vers l'arrivée d'eau dans le lac. C'est une déviation de la Siagne qui alimente le lac. Le débit est très important, c'est impressionnant; mais le lac est très bas, sécheresse ou bien gros turbinage par l'usine électrique.
Nous n'allons pas longer le déversoir car il y a une très forte marche à franchir, d'autant plus qu'un escalier a été construit pour rejoindre la route. Là encore c'est une nouveauté car cet escalier n'existait pas en 2016.
Nous reprenons donc la route, sagement en file indienne jusqu'à un petit sentier qui va nous rapprocher du lac.
Passant près d'un enclos où s'ennuient des ânes,
nous allons pouvoir filmer un moment de rencontre très classique entre Josette et des quadrupèdes, du déjà vu !(cliquez sur le lien)
https://1drv.ms/v/s!Akg4j4AQ11zMohhd2NtejstUtL_2
Pendant ce temps la tête du groupe s'impatiente un peu. Jean Ma nous a promis le pique-nique à 12 h 45 et il est déjà 12 h 45. Inquiétude au sein du groupe, nous nous engageons sur un sentier très pentu- et très glissant- mais non, notre guide ne s'est pas trompé, nous sommes sur le bon chemin et après une descente dans les feuilles de chêne, nous rejoignons le bord du lac.
Superbe…Comme le lac est très bas les rives sont bien accessibles avec plein de rochers pour organiser un pique-nique de rêve. En plus de ça, un soleil superbe et une perspective à droite sur toute la longueur de la partie est du lac et à gauche, sur une partie de la digue du barrage.
Pour les anciens qui ont déjà fait cette rando plusieurs fois, jamais nous n'avions trouvé un tel pique-nique.
Ah! Oui, au fait, nous avons retrouvé, avec joie, nos militaires qui avaient disparu depuis la saison dernière.
Comme d'habitude dans le G2, abondance de boissons et de douceurs, deux vins d'orange, du Stanislas, deux vins rouges, café et papillotes.
Une bonne descente, notre guide !
Quelqu'un criera au terroriste, "il a une bombe dans la main"!
Mais non voyons, vous avez bien reconnu Bruno faisant sa distribution de café.
Sous l'effet du soleil, le sable "fume. Pas facile à photographier. Non, non, il n'y a pas le feu au lac.
Quel étrange animal sorti du fond du lac !
Jean Ma accordera 15 minutes aux joueurs de cartes et
nous repartons pour 5 km sur des chemins plus ou moins abîmés par la pluie. Mais nous n'oublierons pas la photo de groupe au niveau du lieu-dit Patarelle.
Nous abordons ensuite un chemin remarquable, en forme de tranchée creusée par l'eau, 80 cm de profondeur par endroit.
Ce doit être super en cas de forte pluie. Bruno, le dernier de la file sort de cette "tranchée".
De temps en temps, de belles vues sur le lac.
Une petite montée très raide, bétonnée, fait râler certains participants mais c'est presque fini.
Retour aux voitures.
Il n'y aura pas de pot aujourd'hui car "les 3 Chênes" ne sont pas encore accessibles et l'Arbousier, au bord du lac, est fermé.
Merci Jean, pour cette belle journée et pour les nouveautés apportées à cette rando.
Merci à Jean Be et Jean-Marie pour les photos.
La semaine prochaine, à l'occasion de la Galette des Rois,
Jeudi 19 janvier- 8 h30 - Groupe 1 et 2 : randonnée commune sur belles pistes avec possibilité de variations en fonction des niveaux à partir du col de Bellebarbe -Les lacs par le Col de Belle Barbe- L : 12 km, D : 400 m, niveaux : moyen * et ** parking : Col de Belle Barbe, heure de départ : 8H30 - Joël et Alain - Coût du trajet : 6€
Esquine - lac de l'Avellan - Pey Servier - 05/01/2017
Esquine – Lac de l'Avellan – Pey Servier
Pour cette première randonnée de l’année, Anne–Marie nous propose, au départ du Col du Testanier, une grande boucle autour du lac de l’Avellan, avec de nombreux passages en forêts et avec deux sommets à gravir, l’Esquine (388m) et le Pey Servier (377m).
Les 15 randonneuses et randonneurs réunis ce jour partent donc pour faire une succession de montées et de descentes, représentant 600 m de dénivelée cumulée et une quinzaine de km.
Notre animatrice ayant choisi de tourner à l'envers, par rapport à la randonnée effectuée le 20 janvier 2011, la blogueuse a reproduit ci-contre la représentation miroir du profil initial.
Maurice sera notre serre-file du jour, efficace et attentif, même à la photographe qui a eu tendance à rêvasser devant les beaux paysages. Un grand merci pour sa gentillesse.
La météo est clémente ; le ciel bleu, le soleil et l’absence de vent nous permettent de ressentir avec quelques degrés supplémentaires, les 5 ° du départ et les 10° de l’arrivée.
Nous allons débuter la randonnée par l’Esquine (en provençal, l’échine, la crête de montagne en dos d’âne). Ce beau sentier en forêt emprunte un ancien réseau de pistes très fréquentées, notamment par les bergers des 18 et 19 è siècles.
Lors de notre montée, nous profitons de belles vues sur le lac de l’Avellan, les Adrets puis, au loin le lac de Saint Cassien.
De l'autre côté le Rocher de Roquebrune est toujours aussi majestueux.
Mais nous surplombons également l’autoroute A8 et son bruit n’est pas des plus agréables.
Vous pouvez le vérifier en cliquant sur le lien suivant :
Il est 10 heures et nous quittons le massif de l’Esquine par une toute petite portion du GR 51, avant de plonger à droite sur un sentier qui va rejoindre le vallon de l’Avellan.
Les chasseurs sont en action ce matin et traquent le sanglier. Nous entendons, puis apercevons leurs chiens, juste au-dessus de nous.
Heureusement nous prenons un sentier qui nous est réservé (nous n'y rencontrerons d'ailleurs ni sanglier ni chien !!!) et nous atteignons les vestiges de la mine de Mare Trache, en toute sécurité.
De cette mine, fermée en 1971, ont été extraites environ 25 000 tonnes de flurorine (appelée dans l’industrie spath-fluor) de belle pureté, à partir d’un filon d’un mètre environ, exploitable facilement à flanc de coteau. Ce minerai, utilisé comme fondant par les fabricants d’ acier, prendra principalement la direction de l’Allemagne, par bateau depuis le port de Saint Raphaël.
Nous repartons et longeons, en surplomb, l'Avellan.
Nous arrivons aux bords du lac de l’Avellan à 11 heures. Le G2 aurait sans doute fait la pause-apéritif. Mais au G1, pas de vin, pas d’apéro ….et donc malgré l’heure, nous faisons la pause banane...mais sous un agréable soleil.
Vous pouvez la découvrir "en live" en cliquant sur le lien suivant :
https://drive.google.com/file/d/1QpZr7JfEXbT98Mey5DR_DMt0pCkjDUeQ/view?usp=sharing
Pour les géologues, le site de l'Avellan est intéressant car il illustre un graben, bassin d’effondrement formé au Permien (300 Ma) et lié à la phase de décompression postérieure à la formation de la vielle chaine hercynienne (350 Ma). Pour ceux qui sont intéressés, je vous conseille de suivre le lien suivant :
http://geologierandonneurs.fr/conferences/Esterel%20Avellan.pdf
Pour les amateurs de sports extrêmes, imaginez l’envol de cette belle aile, que malheureusement nous ne suivrons pas dans le ciel, notre départ pour le Pey Servier ayant été plus précoce.
Nous abordons alors la dernière montée de la matinée, avec la promesse de déjeuner au sommet, 200 m plus haut. La piste est large et confortable.
Nous faisons nos deux photos de groupe.
Puis, peu de temps après, nous nous installons pour notre pause repas sur une petite plateforme, cul de sac de notre montée, bien ensoleillée.
Il est 13h20 et Anne–Marie a donné le signal de départ, après nous avoir informés de la longue descente qui nous restait à faire.
Nous faisons une petite variante en empruntant un sentier au dessus de la piste que nous rejoindrons à proximité du Logis de Paris.
Nous quittons à nouveau la piste pour prendre, à droite, un sentier qui plonge vers le lac Avellan.
Nous retrouvons alors la rive du lac de l'Avellan, face à son exutoire où nous étions le matin. Des canards prennent leur envol.
Après avoir passé le gué nous remontons à travers la forêt vers le parking du col du Testanier.
A 15 heures, notre parcours est bouclé.
A l’heure des bilans, nous avons fait 22 844 pas (étalon Joël), soit 15 km et un peu plus de 600 m de dénivelée.
Nous terminons l'après-midi sur la terrasse ensoleillée du tabac-presse du petit centre commercial de la Tour de Mare.
Merci Anne-Marie pour cette bien belle première randonnée 2017.
Les photographies sont de Claude C. et Michel et la filmographie de Jean Be ; merci à eux.
La semaine prochaine pour le G1:
Jeudi 12/1 :
Départ 7h00 Jean-Louis N° 756- Puget-ville Rocbaron- Moyen *** 17 km D:710m
Parking : parking du Rayolet
St Jeannet-Le Vallon Parriau-5 janvier 2017
St Jeannet-Le Vallon Parriau
Pour cette première rando du G2, nous quittons le Var, ce qui est rare à cette saison, pour rejoindre Roland à St Jeannet. La rando intitulée Vallon de Parriau était annoncée avec **, 15 km et 250 m de dénivelée. Elle a attiré 15 randonneurs dont 3 "égarés" du G1, en dissidence…
Le parking de St Jeannet était déjà bien plein mais tous les chauffeurs arrivèrent à trouver de la place. Après ses vœux pour la nouvelle année, Roland nous a prévenu qu'il avait changé un peu le parcours car, suite à sa reconnaissance de la veille, la descente à partir du Castellet, en grande partie à l'ombre restait gelée. Nous ferons donc un aller-retour mais pas de changement pour l'aire de battage et les bories.
Par un beau soleil et une température à l'ombre de 7°, le groupe se met en marche par la droite du village que nous découvrons très vite dans les premiers lacets. Très beau!
Mais nous découvrons aussi le Baou, c'est là-haut que nous allons.
Nous gagnons le Vallon Parriau avec une très belle vue sur les restanques bien entretenues du pied du Baou de la Gaude.
Rude montée que tout le monde attaque avec optimisme. Un berger surveille ses moutons qui paissent tranquillement sur le versant ouest du Baou de la Gaude.
Roland nous arrêtera un peu plus loin pour la "pause banane" et pour nous parler du loup.
"Avant le retour du loup, les bergers faisaient du pâturage extensif avec leur seuls Border Collie, chiens particulièrement efficaces pour contrôler les troupeaux mais pas pour leur défense.
Les patous, chiens très robustes firent alors leur apparition, venant des Pyrénées. Vis-à-vis de l'homme, le patou va le considérer comme un prédateur lorsqu'il s'approche de son périmètre de sauvegarde. Lorsque vous approchez de son périmètre, il se lève, si vous continuez, il va aboyer puis si vous vous approchez encore plus, il attaque. Comme il court plus vite que vous et que même couché, il s'acharnera, le mieux est de ne pas l'approcher, surtout avec un bâton ce qui" l'exaspère" encore plus.
Mais le loup s'est adapté, maintenant il attaque en meute et attire le patou hors du troupeau et va jusqu'à l'attaquer à plusieurs et même le tuer."
Nous poursuivons notre montée, dépassons le sentier qui mène au Baou de St Jeannet et quittons la piste principale pour un sentier qui grimpe vers l'ouest.
Paysage très minéral où l'on voit apparaître les restes de restanques prouvant bien que ces terrains ont été cultivés à une certaine époque.
Ce n'est pas facile à imaginer mais la suite de notre randonnée va nous en apporter la preuve. La végétation les a complètement envahies, avec parfois des arbres de grandes taille comme ces chênes.
Arrêt pour un petit cours de géologie de Roland sur la formation de ces amas de calcaire.
Mais il nous annonce aussi que nous approchons de la "salle à manger". Chic, c'est l'heure du pique-nique et nous montons depuis deux heures.
Effectivement nous arrivons sur une grande aire plane équipée d'une table et de bancs. Nous sommes très au nord du plateau.
Notre groupe va faire partir un occupant qui prenait le soleil. Et nous nous installons à sa place, la plupart autour de la table.
TO BE OR NOT TO BE, Nicole a découvert un splendide crâne, tête de mouton ou restes d'un randonneur dévoré par les loups?
En accompagnement aujourd'hui, Bordeaux et Morgon, pour finir, mirabelle.
Nouveau départ plein sud, attention aux chutes, la terre a dégelé et les pierres sont devenues très glissantes
mais tout se passe bien et nous débouchons sur l'aire de battage.
Son état de conservation est remarquable. Elle est surélevée ce qui la protège certainement.
A proximité les ruines d'une bergerie.
Poursuivant notre descente nous arrivons à une borie très bien conservée. Tiens, une drôle de bergère ! (Je m'arrange à chaque passage par ici pour faire la même photo-note du rédacteur) .
Photo de groupe devant la borie puis reprise de notre progression sud.
Nous nous approchons d'une profonde dépression et Roland nous signale le Castelet, ruine de l'ancien château. Nous allons le rejoindre en faisant une grande boucle pour contourner le vallon.
Nous sommes au pied de la ruine et le spectacle valait bien le détour. Nice, St Laurent et la piste de l'aéroport.
Nous distinguons le sommet de Gréolières avec le haut des remontées mécaniques qui viennent du bas de la station sur la face nord. Le G1 a randonné récemment sur la face sud, "Les Miroirs".
Mais par-delà l’Histoire, le Castellet est l’objet d’une légende tenace, […]. Cette révélation fait état d’un cousin de Romée, Arnaud de Villeneuve, médecin, astrologue et alchimiste illustre au Moyen-Age. Pourquoi le séjour d’un tel érudit dans ce modeste castel isolé ? D’après l’ “Ars transmutatoria” attribué à Jean XXII, certains lieux où s’activent les forces telluriques favoriseraient la transformation de la matière, d’où le choix probable de ce promontoire calcaire au contact de la ligne de faille de la Cagne. […] Mais la légende est rejointe et confirmée par la réalité lorsqu’en 1938, l’occupant de la bergerie découvre dans un mur une poterie remplie de pièces d’or et de curieux lingots de taille réduite de même matière !
Occupé jusqu’à la dernière guerre, le château, où se sont réfugiés des maquisards, a été dynamité par les allemands.
cf-Wikipédia
Il semble se passer des choses bizarres en mer. C'est très loin de nous mais une épaisse fumée semble s'échapper d'un petit bateau. Nous n'en saurons pas plus.
En route pour le chemin inverse.
Le vallon Parriau est maintenant à l'ombre mais les sommets sont encore éclairés. Lorsque nous arrivons au village, le soleil couchant nous offre des couleurs remarquables.
Nous irons prendre notre pot dans un café dont la terrasse
domine un verger où nous pouvons admirer un plaqueminier couvert de fruits. Envie d'aller les cueillir ? Certainement pour les amateurs de ces délicieux fruits.
Bilan de la journée, 12 km et environ 600 m de dénivelée. Qui avait parlé de 250 m ???
Attention dans l'annonce des randos. Une annonce trop faible pourrait mettre certains marcheurs en situation difficile.
Merci Roland, nombreux parmi nous ne connaissaient pas cette région et ont apprécié ces superbes paysages. Merci aussi de nous avoir diverti avec toutes tes histoires.
Photos de Alain et Jean-Marie-Merci à tous les deux.
La semaine prochaine, jeudi 12 janvier- 9 h-parking du manoir- Lac de St Cassien nord avec J.Ma-12 km et 300m de dénivelée (garantis ! )
Trestaure les Bois - groupe 2 - jeudi 22/12/2016 - n°847
Trestaure les Bois - jeudi 22 décembre 2016 - groupe 2
Pour la dernière randonnée de l'année 2016 ce sont 17 randonneuses et randonneurs qui se retrouvent sur le parking de la Mairie de Saint Paul en Forêt. Joël présente cette randonnée qu'il avait créée l'année précédente et qui semblait avoir bien plu.
Ce sera une randonnée facile : d'une longeur annoncée de 11,8 km (au final 12,9 km) et d'une dénivelée cumulée annoncée de 257 m (au final 241 m). Ayant échoué à obtenir, l'avant veille par téléphone, auprès de la mairie, les clefs de la chapelle Saint-Joseph, il effectue une nouvelle tentative sur place sans obtenir plus de résultat.
La randonnée débute, en cette belle journée ensoleillée d'hiver, par la petite montée à la chapelle Saint Joseph que nous admirons de l'extérieur.
A la sortie du village, le large chemin de sous-bois s'avère vite très boueux, au point que Joël anticipe un passage, connu pour être particulièrement humide en temps normal, pour le contourner en longeant la route D56 sur 2 petits kilomètres. Une circulation quasiment inexistante, et une jolie vue sur les monts légèrement enneigés du haut-var, rendent la progression agréable.
Sitôt quitté le bord de route on trouve un talus plein de feuilles mortes sèches, idéal pour la pause banane.
La marche reprend en sous-bois,
lorsque les premiers marcheurs sont surpris par l'irruption sur le sentier d'un sanglier de belle taille (mâle ou femelle ? personne n'a pu vérifier),
qui hésite, puis s'enfuit en direction des taillis, dévoilant son arrière-train ensanglanté. Le bruit proche provoqué par les cris de chasseurs et l'aboiement de chiens nous confirme la tentative du pauvre animal d'essayer d'échapper à son destin.
Après une petite « grimpette » nous parvenons au plateau de l'Aumade
où nous attend un long muret de pierres,
qui favorise la position assise de tous les marcheurs « en rang d'oignons » pour la pause repas. Cet alignement n'empêchera pas la convivialité de s'installer, ni différents « échantillons » de circuler.
Notre marche reprend par une descente raide mais très courte, et nous arrivons bientôt à l'entrée du village devant un beau lavoir
qui permet à certains de nettoyer chaussures et bâtons. Joël néglige la montée raide du chemin de la Verrerie, et nous pénétrons dans le village par une calade agréable. Tous les bars étant fermés on négocie auprès de la patronne du restaurant le Bec Fin (au pied du parking) de nous accepter dans sa cour intérieure pour un pot de fin de parcours très animé et chaleureux. A l'an prochain pour de nouvelles aventures.
Texte de Joël (merci à lui pour la randonnée) et photos de Gérard.
En bonus les autres photos prises durant la journée.