SEJOUR DANS LE BRIANCONNAIS DU 23 AU 29 JUIN 2019
SEJOUR DANS LE BRIANCONNAIS DU
23 AU 29 JUIN 2019
55 randonneurs se retrouvent à la Salle-les-Alpes, pour le séjour de fin de saison, superbement organisé comme l'an passé par Joël, avec un large programme de randonnées. Au nom de toutes et tous, nous lui renouvelons ici nos remerciements.

7 animateurs vont guider les diverses randonnées, se répartissant en 3 niveaux de difficultés différentes : Anne-Marie, Rolande, Alain, Jack, Jean-Claude, Jean Ma et Joël. Un grand merci à eux.

Lundi 24 Juin 2019
- G1 : Le lac Lavoir et le lac Vert - secteur Vallée Etroite n°26
27 randonneurs prennent le départ aux Granges de la Vallée Étroite (1 765 m). Ce grand nombre ne va pas effrayer notre animateur, Jean Ma qui, après la présentation de sa randonnée, nous fait prendre le GR en direction de Thabor. Face à nous le Grand Séru.

Rapidement nous bifurquons, pour un aller-retour au lac Vert afin d'observer ses truites bien vigoureuses.

Après de nombreux lacets en chemin forestier, nous arrivons à la maison des Chamois.

Le sentier suit le ruisseau de la Vallée Étroite et nous emmène au plateau du Prat du Plan. Puis nous traversons plusieurs névés.


Enfin, nous arrivons au lac Lavoir (2 281m), sur les rives duquel nous nous arrêtons pour pique-niquer.

Nous revenons par le même chemin et remercions chaleureusement notre guide.
- G2 : Lac de l'Oule - Lac de la Barre - secteur Saint Chaffrey n°24
Ce matin nous sommes 17 au départ de l'hôtel pour cette randonnée proposée par Jack au départ du col de Granon à 2404 m. d'altitude. Au loin nous voyons le massif des Ecrins et ses glaciers.

Pour rejoindre tout d'abord le col de l'Oule et les deux lacs nous devons traverser 6 névés plus ou moins longs.

Le chemin monte jusqu'au col. Des regroupements pour se désaltérer sont nécessaires.

Une bonne descente pour approcher des lacs et dire qu'il va falloir remonter après le déjeuner. Face à nous le rocher Gauthier.

Après la pause pique-nique arrêt devant le lac de l'Oule pour la photo de groupe avant la remontée, trouvée bien longue par certains, puis enfin descente agréable presque jusqu'au parking.

Quel dommage que le soleil se soit voilé : les couleurs sont un peu pales. En résumé magnifique découverte de ce secteur.
- G3 : Dormillouse par le sentier des cascades n°32
Quel plaisir pour nous trois d'avoir Alain pour nous guider ce matin.
Nous partons du parking des Cascades, au fond de la vallée de Freissinières.

Dés le départ nous découvrons une très belle cascade.

Nous marchons sur un agréable sentier forestier, tout comme le feront les randonneurs du G1 ultérieurement ; mais nous ne monterons pas bien haut.

Un grand pierrier à traverser

Et un peu de repos au bord du petit lac de la Roche de Rame, dont nous faisons le tour.

Merci Alain pour ce très agréable moment.
Mardi 25 Juin 2019
- G1 : Lac Lérié- Plateau d'Emparis n°21 - secteur Haute Romanche
Nous sommes 15 randonneurs pour cette rando sportive une étoile menée par Anne-Marie. Il est 9h15 et nous voici prêts pour la montée dès le départ près du télésiège du Signal.

Nous marchons sur le sentier des Mules, longtemps emprunté par les habitants de la commune pour exploiter les prés et les pâturages. Nous avançons dans la douceur verdoyante du Plateau d’Emparis parsemé de drolls jaunes vifs et de gentianes d’un bleu tirant sur le violet.

Une heure plus tard, c’est la pause-banane dans ce cadre magnifique à 2048m d'altitude.

Nous faisons une courte halte au Lac Lérié dont la sérénité tranche avec l’austérité des faces nord du glacier de la Meije et du Râteau.

Nous repartons en direction du lac Noir, 700 m plus loin, où nous pique-niquons.

Nous reprenons nos bâtons et n’allons faire qu’une petite boucle supplémentaire de 300 mètres car il fait très chaud. Nous voici de nouveau sur le chemin emprunté ce matin pour redescendre à Chazelet où nos véhicules nous attendent.
Nous avons fait 15,2 kms sous un soleil de plomb et partons en voiture nous désaltérer au Col du Lautaret
- G2 : Panorama sur la Haute Romanche- Lac du Pontet n°29
26 Randonneurs se retrouvent à Villar d'Arène pour une randonnée à 2095 m d'altitude maxima, menée par Joël
Nous atteignons le col de l'Aiguillon, avec en face le glacier du Tabuchet
Une belle montée dans les alpages, au rythme de chacun
pour atteindre le Lac du Pontet, où nous déjeunerons sous un soleil de plomb, entourés des glaciers du Massif des Ecrins
Nous redescendons dans la vallée de la Romanche en traversant des tapis de fleurs
Avant de rejoindre nos voitures, une photo de groupe et une surprise nous attend : les tartes aux myrtilles offertes par notre animateur que nous dégusterons avec une boisson rafraîchissante. Merci Joël.
- G3 : Les Chardons du Fournel n°33
5 randonneurs ont décidé d’accompagner Rolande à L’Argentière la Bessée . Après avoir abandonné nos 2 voitures au Sapey au bord du torrent le Fournel

nous empruntons le GR pour rejoindre la réserve des Deslioures où pousse la reine des Alpes, espèce caractéristique de la Vallée du Fournel devenu le premier emblème du Parc national des Ecrins.

Dans la réserve ont été recensées 900 variétés de fleurs. Lors de notre cheminement nous avons pu en observer de nombreuses.

Le paysage alentour était magnifique, cascades, torrent tumultueux, rochers et sommets enneigés. Un seul regret : le chardon bleu n’était pas encore fleuri.

Il faudrait revenir d’ici 3 semaines. Petit arrêt pour admirer de l'extérieur l'église Saint Apollinaire du 15è siècle dont une fresque extérieure et le verrou de la porte d'entrée datent du 16è siècle.

Mercredi 26 Juin 2019
- G1 : Lacs Palluel et Faravel - secteur Vallée de Freissinières n°22
Aujourd'hui, c'est Alain qui conduit une randonnée sportive avec une altitude à atteindre de 2557m.
16 randonneurs se rejoignent au parking des cascades dans la Vallée de Freissinières.
Après un émerveillement devant la cascade de Dormillouse,
nous continuons à travers une forêt de mélèzes
en direction du Lac Palluel, où nous déjeunerons les pieds dans l'eau
Une photo de groupe, entre un névé et le lac
Alain nous conduira ensuite vers le lac Faravel où il nous accordera un petit 1/4 d'heure de pause
Nous redescendons ensuite la vallée, et nous nous arrêtons au village de Dormillouse pour ensuite retrouver nos voitures
- G2 : Lac de la Douche - secteur Briançon n°27
Aujourd’hui c’est Jean Ma qui nous conduit au lac de la Douche. Nous sommes 18. Après avoir traversé le hameau du Casset et longé la Guisane nous nous engageons sur une piste qui monte progressivement le long du torrent le Petit Trabuc.

Nous sommes à mi-ombre et ne souffrons pas de la chaleur.

Nous profitons d'un petit arrêt pour faire une première photo de groupe.

Autour de nous de belles fleurs multicolores. La pente s’accentue quelque peu et le chemin devient caillouteux et voilà que nous arrivons au lac ayant une couleur magnifique.

Face à nous le sommet des Agneaux et le glacier du Casset.

Pour le retour nous empruntons quelques raccourcis et sentiers en parallèle de la piste.
- G3 : Forêt Domaniale de la Clarée n°34
C’est à bord d’un minibus prêté par l’hôtel et piloté par Michel que les 9 randonneurs arrivent au charmant hameau de Sallé. Anne-Marie présente le programme du jour et nous voici partis dans la forêt domaniale de la Clarée. Une belle montée nous attend

mais nous allons prendre notre temps et faire les pauses nécessaires pour ne fatiguer personne. Nous nous engageons bientôt dans une forêt et qui dit forêt dit ombre donc nous nous sentons privilégiés car il fait chaud !
Nous avançons tranquillement parmi les mélèzes.

Michel nous fait écouter le chant du pinson et nous explique la différence entre mélèzes et épicéas.
A midi, nous sommes au Chalet des Combes à 1757m et décidons
Après avoir repris des forces et nous être désaltérés, nous repartons et traversons un pierrier puis un petit ruisseau.

La mélodie d’une cascade à proximité rythme nos pas.
Nous nous engageons sur un chemin étroit avec à notre gauche les montagnes couvertes de pins. Nous regagnons le parking et faisons 4,5 kms en minibus pour rejoindre le charmant village de Plampinet.
C’est à l'auberge de la Clarée qu’il faut retirer les clés des deux chapelles que nous visiterons mais pour l’instant, les propriétaires nous proposent de pique-niquer dans le jardin. Nous commandons des boissons fraîches et ils ajoutent que nous pourrons aussi consommer l’eau de la fontaine juste derrière notre table ce que nous ne manquerons pas de faire.

Jacqueline nous sert un délicieux vin d’orange – il fait bon vivre au G3 - et nous passons un agréable moment confortablement installés à l’ombre.
Après un petit café, nous visitons Notre-Dame de Grâce dont nous apprécions les fresques.

puis nous nous dirigeons vers l’église Saint-Sébastien dont le cadran solaire fonctionne toujours.

Là nous sommes émerveillés par la richesse des fresques.

et vous conseillons vivement de cliquer sur le lien suivant pour en apprendre davantage :
https://baladesenfrancelenezauventsite.wordpress.com/2017/12/16/les-tresors-de-plampinet-05/
Nous rentrons ravis de notre journée et remercions Anne-Marie et Michel sans oublier l’hôtel pour le mini-bus.
Jeudi 27 Juin 2019
- G1 : Tour des Arêtes de la Bruyère par le grand Lac n°31-2
Joël nous annonce le programme du jour et nous voici partis. Nous sommes 18 aujourd’hui, impatients de découvrir les somptueux panoramas qui nous mèneront au Grand Lac, à 2287 m d’altitude.
Nos pas seront longtemps accompagnés par le chant de l'eau ruisselant sur les roches.


Nous montons à travers de longs passages rocheux et pierreux.

Pause-banane en plein soleil mais nous n’avons pas le choix!

Nous sommes toutefois récompensés par la vue d’un chamois sur le flanc de la montagne enneigée qui nous fait face. Mon objectif n’est pas assez puissant alors je vous laisse imaginer cette scène enchanteresse. Nous longeons le Grand lac par la crête et nous arrêterons pique-niquer sur ses bords un peu plus tard.

Au retour, nous devons emprunter un "petit passage câblé facile" comme dit Joël...

Après cet exploit, il nous reste la longue descente d’une pierrée puis nous nous retrouvons de l’autre côté du chemin emprunté ce matin.
Nous sommes heureux de nous installer à l’Auberge du Pont de l’Alpe pour un pot bien mérité avant de regagner les voitures.
- G2 : Lac de Souliers - secteur col de l'Isoard n°30
Aujourd’hui c’est du col de la Platrière en contrebas de l’Isoard au niveau de la Casse Déserte avec ses grandes pentes d’éboulis dolomitiques (casse) avec de grands monolithes (pitons de cargneules) que les G2 partent à destination du lac de Souliers.

Nous sommes 24. Chacun monte à son rythme, Rolande ayant indiqué les points de regroupement des randonneurs. Le départ est en sous-bois et la montée est progressive Par moment on aperçoit Arvieux. La montée devient alors plus raide et à découvert jusqu’au lac de Souliers, œil du Queyras.


Certains se reposeront, d’autres tremperont leurs pieds dans le lac

tandis qu’un petit groupe de 9 dont 2 animateurs (Jean a bien voulu prendre la tête feront la crête du Tronchet avec pour récompense une vue à 340° sur les sommets du Queyras et le Mont Viso( seule l’arête sommitale cachera quelques sommets).

Avant le retour sur Briançon arrêt au col de l’Isoard et montée aux différentes tables d’orientation.

- G3 : Lac du Pontet n°35
Au parking du Chazelet, hameau les Cours (1900m), nous sommes 4 courageux pour nous lancer, sur un chemin pentu et caillouteux, vers le lac du Pontet (1997m), par une chaleur déjà accablante.Jean-Claude est notre animateur.
Nous atteignons le lac au bout d’une bonne demi-heure et nous en faisons le tour. L’environnement est magnifique et reposant.
La chaleur s’accentuant, il fait bon de se rafraîchir les pieds dans une eau à 20 degrés.
Mais qu’est-ce qui peut bien attirer les centaines de petits poissons qui jouent avec nos orteils?
Après un pique-nique confortable sous les parasols d’une buvette opportunément ouverte au bord du lac, nous redescendons rapidement jusqu’au parking.
s à la découverte des sites environnants. Nous visitons d’abord un hameau du village de La Grave, le Chazelet, réputé pour ses maisons traditionnelles en pierre dont certaines comportent de beaux balcons en planches et des greniers extérieurs en bois destinés, les premiers au stockage des combustibles, les seconds à la conservation des vivres nécessaires aux habitants.
Ensuite, nous faisons halte à l’Oratoire du Chazelet où d’une passerelle surplombant le vide (cf le diaporama en fin de blog) nous jouissons de vues impressionnantes et magnifiques sur le massif des Écrins et, en bas sur la vallée.
Dernier arrêt à Villar-d’Arêne, un village authentique avec ses maisons, chapelles et fontaines caractéristiques et son four banal où, chaque année la population se réunit pour faire le pain "bouilli".
Sur la place du village trône une imposante église malheureusement fermée au public en raison d’un risque majeur d’effondrement.
C’est sur cette petite place face à l’église que nous prendrons le traditionnel pot, marquant la fin de cette journée riche en découvertes naturelles et patrimoniales.
Vendredi 28 Juin 2019
- G1 : Le sentier des Thurifères et retour par les Barres et le canal de l'Abeil n°25
- G2 : Le sentier des Thurifères
- G1 et G2 : Mont-Dauphin et la fontaine de Réolier
Nous sommes 21 randonneurs à prendre le départ à Saint Crépin, direction les Guions, par le sentier des Thurifères. Jack mène les 10 randonneurs du G1.

Jean Ma part peu après, avec ses joyeux acolytes du G2.

Le Genévrier Thurifère, appelé aussi Porte-Encens, du fait de l'odeur de ses rameaux, est une vieille espèce, connue depuis - 65 millions d'années. Mais dans ce secteur, l'aïeule (et oui ces arbres sont soit mâles soit femelles !) n'a que 1 400 ans, selon les experts. Une de ses branches maîtresse a cassé en 2016 et l'arbre a perdu de sa superbe.


Arrivés sur le plateau des Guions, les marcheurs du G1 font un petit aller-retour sur le plateau pour un panorama des sommets alentour et, le temps de picorer de très bonnes cerises, arrivent en même temps que les amis du G2 pour la pause repas.

Visite de la chapelle


Les randonneurs G2 redescendent par le chemin découverte.
Les marcheurs G1 vont prendre le chemin escarpé des Barres et passer le long des voies d'escalade de Saint Crépin et le canal de l'Abeil.

Les arrivées G1 et G2 sont pratiquement synchrones et nous reprenons les voitures pour une visite rapide de Mont-Dauphin et pour nous désaltérer.

Puis nous nous rendons à la fontaine pétrifiante de Réolier.

- Via Ferrata de la Croix de Toulouse
8 randonneurs accompagnent Joël pour une Via Ferrata vers le Croix de Toulouse.
Après une montée de 30 mn avec nos baudriers et nos casques, nous arrivons au point de départ de la Via Ferrata.
Avec l'aide d'Hervé, Joël vérifie notre matériel et nous donne toutes les recommandations pour le bon déroulement de cette première expérience.
Les 8 randonneurs, sous le contrôle de notre animateur, démarrent; malheureusement deux randonneuses abandonnent et rejoignent les téméraires à la Croix de Toulouse pour le pique nique. Une montée de 700 m de dénivelée en deux heures.
Admirez les exploits!!! Bravo à eux...
- G3 : Cascades du Vallon de Narreyroux n°36
C'est à l'initiative de Michel, que 4 randonneurs vont aller découvrir des cascades de toute beauté, au fond de la combe de Narreyroux dans la vallée de Vallouise, Puy Saint Vincent.

Mais la beauté se mérite et il faut tout d'abord traverser 2 névés et un torrent.


La cascade nous asperge de ses embruns rafraîchissants.

Pique-nique au dessus de la cascade, sur une plate forme rocheuse au confluent de torrents.

Retour au parking avant le pot à Vallouise et la visite d'une très belle église.
Avant de conclure, en beauté, ce compte rendu de notre très agréable séjour de fin d'année, nous remercions les blogueuses et tous les photographes qui ont participé à ce blog.
Et, nous vous offrons en bonus :
- un diaporama des marches du G3 réalisé par Monique :https://youtu.be/-EQaDvOAnVU
- une vidéo des randonnées des G1 et G2 montée par André :https://youtu.be/IQx0Mp0Nm3k
Un grand bravo aux artistes qui nous laissent de si beaux souvenirs.
Bonne fin d'été à tous nos fidèles lecteurs et rendez vous en septembre.
2019-06-20 - 547 - Bargème - Montagne de Brouis - G1
2019-06-20 - 547 - Bargème - Montagne de Brouis - G1

Nous sommes dix-neuf randonneurs pour cette dernière marche de la saison. Jean a choisi de nous faire découvrir Bargème et ses alentours.
A plus de 1000 mètres d’altitude, ce village est le plus haut du Var. C’est également un site classé et il fait partie des plus beaux villages de France. La nature et l’histoire ont pris un malin plaisir à fabriquer ce nid d’aigle sur un piton rocheux qui domine la vallée de la Bruyère, regarde le Laechens, les montagnes de Brouis et de Malay. Occupé depuis le III° siècle avant Jésus-Christ et jusqu’à l’époque gallo-romaine, le village est mentionné pour la première fois en 814, dans le sanctuaire de Saint Victor de Marseille. Les bandes de Raymond de Turenne sillonnant le pays, les habitants se fortifièrent derrière d’épaisses murailles en pierres de taille, dont il subsiste deux portes fortifiées. Le château fut édifié au XIV° siècle par Foulque de Pontevès. L’une de ses quatre tours a une hauteur de 27 mètres. Sachez que pendant les guerres de religion, il y avait 115 Bargémois.
Nous l'écoutons attentivement nous présenter le programme du jour

et partons d’un pas allègre.
Nous passons devant le château que nous verrons à plusieurs reprises pendant notre périple et devant la chapelle Notre-Dame des sept Douleurs.

Un nom intrigant certes, mais que l’on comprend mieux en découvrant l’histoire sanglante de ce village.
Seigneur cruel, Jean –Baptiste de Pontevès venait de fêter ses 90 ans. Les habitants, qui l’avaient pourtant supporté jusque-là, finissent par l’assassiner le 24 mai 1579. Le château fut alors pillé et entièrement ruiné. Quelques mois plus tard, deux de ses fils furent égorgés, le troisième poignardé. En 1595 son petit-fils connaît le même sort : Antoine, âgé de 25 ans et pas rancunier, est revenu s’installer au château mais sera poignardé au pied de l’autel pendant une messe dominicale. Indigné, le parlement de Provence condamne le village à ériger une chapelle expiatoire, dédiée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Cette dernière est visible à l’extrémité de l’esplanade qui conduit au château. Les responsables furent pendus.
Nous continuons sur le sentier plat de Coustière bordé de champs de fleurs sauvages.


Nous nous enfonçons ensuite dans un chemin étroit et pierreux que seul un animateur chevronné peut reconnaître tant l’entrée est cachée par des buissons de genêts.

Nous montons noyés au milieu de cette végétation dense sous un soleil de plomb et ce sur 300 mètres.

Un magnifique panorama s’étend sous nos yeux, champs et massifs boisés avec en prime le château que nous distinguons au loin.



Nous voici à 1323 m d’altitude. Nous apprécions une courte pause dans la fraîcheur d'un sous-bois.

Peu de temps après, nous reprenons des forces à la pause-banane tout en admirant le paysage alentour.



Jean nous explique que nous allons longer la crête pour atterrir à la Montagne de Brouis.
Nouveau passage ombragé

avant de nous retrouver devant un paysage à couper le souffle



Jean nous a bien parlé d'une montée à travers une forêt dévastée mais nous ne nous attendions pas à un tel spectacle ! D’immenses troncs d’arbres secs et dénudés s’élancent vers le ciel

tandis que d’autres jonchent le sol qui devient un parcours du combattant.

Cette forêt a été quasi-détruite par la violence de la tempête de décembre 1999 dont vous vous souvenez sans doute. Nous sortons de cet endroit glauque sans regrets

pour nous retrouver sur une belle clairière fleurie à 1450 mètres d'altitude au sommet de la montagne de Brouis

Nous commençons notre descente – un chemin pierreux en lacets aussi raide que la montée mais le rythme nous permet de profiter pleinement de la beauté de l’endroit et de la végétation - véritable tapis multicolore composé de buissons de genêts jaune vif, de chardons, de roncières en fleurs et de gueules de loup pour n’en citer que quelques spécimens.

Au loin, nous apercevons de nouveau Bargème et son église.





Il est 12h30, nous avons faim et nous installons à l’ombre pour la pause pique-nique.


Nous repartons sur un chemin tranquille dans le vallon de la Clue.

Nous longeons en fait par un chemin plat bordé de pins la crête que nous avons suivie plus tôt.

Une dernière petite montée en plein soleil

pour rejoindre le village de Bargème

que nous allons visiter après avoir fait un arrêt dans l'atelier de sculpture d'Elsa. Nous évoluons parmi les têtes en béton qui ornent le jardin puis regardons avec intérêt ses panneaux décoratifs très originaux taillés dans l'ardoise.

Nous allons ensuite flâner dans les ruines du château


puis dans le village.




C'est sur la terrasse de l'Amandier rose près du four communal que nous prendrons le verre de l'amitié.


Nous avons parcouru 11,5 kilomètres pour 570 mètres de dénivelé.
Un grand merci à Jean pour cette belle randonnée appréciée de tous, à Jean-Claude notre serre-file ainsi qu'à Claude et Dominique pour les photos.
Le prochain blog retracera nos aventures à Briançon où beaucoup de joyeux randonneurs se retrouveront dès demain pour une semaine au programme varié :)
La Roque Esclapon-Bas Lachens-20/06/2019-G2
La Roque-Eslapon, Bas-Lachens-614-2-G2
C'est la dernière G2 de la saison, avant Briançon. C'est le moment de remercier nos animateurs, serre-files, blogueurs et photographes qui nous ont accompagnés depuis le mois de septembre 2018.
Aujourd'hui c'est Louis qui s'y colle tout au fond du Haut-Var. Jolie route mais que de virages!!!
Incroyable, seulement 10 marcheuses et marcheurs au départ mais selon certains ce sont les meilleurs. 30% de dames, faites le calcul, là aussi ce sont certainement les meilleures.
Quelques raisons à ce nouveau record : la chaleur annoncée, la distance et les virages, et surtout la semaine briançonnaise (que c'est long de préparer la valise…)
Bon, on fera avec. Louis nous fait une courte présentation nous renvoyant à Internet pour en savoir plus sur ce charmant village dont le nom, nous confiera-t il quand même, vient de la Roche éclatée. Il nous indiquera qu'il fera la rando à l'envers pour trouver un coin de pique-nique à l'ombre. Longueur : 10.5 km -dénivelée 445 m.(nb-le profil ci-dessous est le profil initial)
La météo est bonne, une température de 27° est annoncée.
Comme notre animateur l'a recommandé, le blogueur est allé sur Internet.
" Situé dans l’arrière haut pays varois, La Roque Esclapon (altitude 960m) se niche dans un écrin de verdure, au centre d’un cirque de montagnes très boisées : le Brouis, le Malay et le Lachens (altitude 1715m) que chacun se plait à nommer « le toit du Var »..

Pays de culture et d’élevage, la commune s’oriente vers un tourisme chaleureux et convivial que lui confèrent son environnement, ses services et ses équipements.
C'est un centre réputé pour la pratique de vol libre et des vols bi-place en parapente ou delta
Cité en 1178 : "Rocca de Sclapone" ; vers 1200 : "Rocha" ; au XIIIème siècle : "Sclaponum" ; puis en 1351 : "Rocha Sclapon" ; en provençal, Roucasteroun.
Les Hospitaliers possédaient des droits en 1252 sur le château de l'ancien village ; le comte de Provence en avait sur celui qui se trouvait à 5 km au nord-est et qui fut détruit durant les guerres de Religion. Fief des Villeneuve jusqu'au XVIIIème siècle qui passe ensuite à l'ordre de Malte. Cf Wikipedia;"
Et nous voila en route pour sortir du village quand notre attention est attirée par un arbre couvert de nids de chenilles processionnaires. En fait il semble que ces redoutables bestioles ont été détruites très jeunes.
Maintenant nous progressons sur une pente assez raide qui nous permet de rejoindre le GR49 juste en dessous du Lachens du Cousset, premier contrefort du Mont Lachens.
Nous sommes dans une forêt de grands conifères semblant avoir été un peu bousculés par une tempête.

Vers l'est, la montagne de Brouis où nos amis du G1 doivent crapahuter vers le plateau.
Nous poursuivons notre montée sur une large piste et commençons à rentrer dans le "jaune", à savoir des genets en fleur à perte de vue.
De temps en temps de superbes églantiers viennent apporter une tache rose dans l'or des genêts et des graminées s'inclinent sous l'effet du vent, attention aux allergies.
Encore quelques belles fleurs, la ronce blanchâtre et la petite campanule.
La montée se poursuit mais la chaleur est bien supportable. Les premiers parapentes apparaissent dans le ciel.

La température n'est pas encore assez élevée pour qu'ils trouvent de bonnes ascendances et ils rejoignent assez vite l'aire d'atterrissage que nous voyons en bas du chemin.

L'un d'eux s'échappe vers l'ouest où se trouvent quelques aires d'atterrissage à l'entrée du village. Le groupe s'intéresse à leurs évolutions. Louis, pilote d'ULM, nous apporte beaucoup d'informations sur l'aérologie.

Un vautour tourne au-dessus du Mt. Lachens dont nous voyons maintenant clairement les antennes Il parait qu'ils se nourrissent des cadavres des randonneurs perdus selon Jean-Marie !
Jolie vue sur la vallée qui conduit à la Roque Esclapon.

Maintenant ce sont deux élégants planeurs qui tournent au-dessus du sommet. Alors que Louis nous explique sérieusement qu'ils recherchent une ascendance qui semble se refuser à eux vu le nombre de tours qu'ils effectuent, une randonneuse a une autre explication, il a perdu ses
lunettes et cherche où elles sont tombées ! Pourquoi pas…
Après les vautours mangeurs de randonneurs et les planeurs en recherche optique, le groupe est vraiment en forme !
400 m de dénivelées et nous serions au sommet et Nelli trépigne, elle voudrait bien les franchir. Mais ce n'est pas au programme des G2 et nous quittons le GR49 pour commencer notre descente et très vite nous nous dirigeons vers une forêt de conifères.
Incroyable, dans ce coin perdu, en pleine nature, un panneau de permis de construire. On dirait que c'est sérieux, en y regardant de plus près, il concerne un local de 15 m2 pour abriter le matériel d'un apiculteur.
Pas beaucoup d'ombre par ici;
La descente nous rapproche de la forêt et Louis va nous trouver un coin à l'ombre pour le pique-nique.

Seule une randonneuse, amoureuse du soleil, ne profitera pas de l'offre de notre animateur. C'est un pique-nique presque sobre que va vivre le G2, pas trop habitué à ce régime.
Comme toujours, les spécialistes de la sieste vont profiter d'un moment de repos. Après un petit topo de Louis sur la mesure des dénivelées et la photo de groupe nous reprenons la descente.
Le blogueur s'est intéressé à ce nuage aux formes effilées mais en reprenant le cliché il a constaté que le fameux vautour de ce matin était toujours dans le secteur (voir l'encerclé rouge).

Quel sentier merveilleux, de l'herbe, une pente douce, des fleurs, des graminées (ça c'est moins sympa pour les allergies). De temps en temps, il est presque envahi par les genêts.

Attention Nelli,toute seule à l'arrière, il n'y a pas de serre-file aujourd'hui !
Nous arrivons sur l'aire d'atterrissage mais aucune voile en vue, dommage. Ils doivent faire la sieste là-haut!
Un groupe d'enfants et leurs instituteurs sont venus profiter de la nature et du spectacle.
Un peu plus bas nous doublons un autre groupe d'enfants un peu plus âgés. Ils semblent beaucoup s'intéresser aux cailloux du chemin. Louis ira questionner un des responsables et il apprendra que ce secteur est riche en fossiles et il s'en fera offrir un, fossile partiel d'un escargot (200millions d'année, une paille !)..
Il commence à faire très chaud et une montée assez sèche sur de l'enrobé va nous ramener aux dures réalités de la rando. Mais ce sera assez court et nous retrouverons la piste caillouteuse qui nous ramène au village. Au passage, un cerisier va attirer quatre participants qui vont se régaler.
A chaque passage à cette saison, c'est un grand classique.
Il ne reste plus qu'à rejoindre Bargemon pour prendre un pot bien frais, en face de la fontaine, sous un énorme platane.

Merci Louis pour cette rando sympa. Nous avons appris beaucoup sur ces drôles d'engins volants
Merci aux photographes, Nelli et Jean-Marie.
Pas de programme pour jeudi prochain. Bon séjour à Briançon et bonnes vacances.
On se retrouve en Septembre pour de nouvelles aventures.
2019-06-13 - 916 - GILETTE LES GORGES DE L'ESTERON -G1
2019-06-13 - 916 - GILETTE Les Gorges de l'Esteron- G1

Alain, notre animateur du jour avait prévu une randonnée aux lacs de Besson à 2600m d'altitude dans le Mercantour. Compte tenu de nombreux passages neigeux, il a préféré nous conduire vers les Gorges de l'Estéron. Sachez déjà que nous ne le regretterons pas.
19 randonneurs et randonneuses se retrouvent sur le parking des Ecoles de Gilette pour une randonnée inédite et reconnue avec Nadine le 12 mai 2019.

Il fait déjà chaud. Après avoir pris les lunettes, les chapeaux, les casquettes et mis la crème solaire, Alain nous présente la randonnée :
14,4 kms avec une dénivelée de 745m


Nous partons de Gilette en direction de l'Estéron, nous déjeunerons au Pont de la Cerise et remonterons vers Gilette en longeant les Gorges.
Il nous parle de Gilette, village perché de 1600 habitants, construit sur un éperon rocheux entre la vallée du Var et la vallée de l'Estéron dans le Parc Naturel Régional des Préalpes du Sud. C'est le point de départ de ce magnifique circuit vers les Gorges de l'Estéron.
Historiquement le site de Gilette a été occupé depuis mille ans avant J.C par les peuples celto-ligures, puis les Romains. Le château de Gilette, en ruines, a été construit par le Comte de Provence Alphonse 1er au XIIIème siècle. Les 18 et 19 octobre 1793, la bataille de Gilette voit la victoire de l'Armée Française contre les armées Sardes et Autrichiennes

Notre serre file du jour sera Jean Claude

Il est 10 h, nous démarrons la randonnée sur un chemin bétonné pour prendre de suite la direction de Colle Belle. Nous descendons un sentier très agréable en direction du pont de Latti


Nous remontons le sentier bordé de champs d'oliviers et de quelques ruines


Alain nous indique au loin à gauche l'oratoire St Joseph,

Alain ayant prévu le déjeuner vers midi au Pont de la Cerise, il nous propose la pause banane vers 10h30


Après avoir atteint la balise Colle Belle, nous poursuivons en file indienne sur la route

pour prendre un raccourci qui nous conduira vers le pont de la Cerise.
Il est 11h 30, c'est le début des Gorges de l'Esteron



Alain nous parle de l'Estéron :
Une rivière qui figure dans le palmarès des trois premières rivières sauvages des Alpes. Née dans les plaines de moyennes montagnes à 1130 mètres d'altitude, la riante et verdoyante Estéron s'engouffre dans l'impressionnante Clue de Saint-Auban pour rejoindre les innombrables ruisseaux et affluents qui constituent son bassin versant parmi les paysages karstiques les plus pittoresques. Cette rivière qui fût autrefois la frontière entre le Comté de Provence de France et le Comté de Nice fait la fierté des habitants de son territoire. C'est en raison de la pureté exceptionnelle de son eau et de ses somptueux décors sauvages qu'elle a été labellisée " Site Rivières sauvages " .
l'Estéron est une rivière de 66,7 Kms de long (120kms avec les affluents) située majoritairement dans les Alpes Maritimes (06), à l'est de la Région Provence - Alpes - Côte d'Azur. Elle représente le second affluent du fleuve VAR (en rive droite) après la Tinée.
L'Estéron c'est avant tout une histoire commune et une identité multiple, une rivière qui fût prétexte pour matérialiser la frontière entre le Royaume de France et le Duché de Savoie. " Seule rivière d'importance dans les Alpes Maritimes non équipée d'un barrage hydro-électrique, avec son cours libre, son eau cristalline et ses paysages préservés"
Objectif atteint : nous arrivons au Pont de la Cerise avec cette eau limpide, nous suivons Alain pour la voir de près….


et nous l'écoutons avec la vidéo de Claude
https://www.youtube.com/watch?v=oSFt2oxF6ew
Nous n'avons pas assez de nos deux yeux pour tout contempler

Il faut remonter et passer sur le pont pour trouver une place à l'ombre au bord de l'Estéron.

Certains prendront un bain de pied soit avant soit après le déjeuner





Après avoir passé une heure dans ce cadre magnifique, il faut repartir en direction de l'Oratoire de Notre Dame du Brec


avec en contre bas Gilette

Nous prenons la direction de Fougassières sur un sentier en balcon qui nous permet d'admirer de beaux points de vue sur les gorges,

Passons près des ruines d'un moulin

Traversons une végétation sublime

Pour atteindre vers 15h30 un autre site remarquable : la Clave avec la passerelle suspendue au dessus de l'Esteron.

Alain nous accorde 30 mn pour nous tremper à nouveau les pieds et profiter du cadre, quel bonheur !!!!

Nous traversons le pont suspendu, Nadine l'avait fait également lors de la reconnaissance avec Alain


Nous contournons la Colline de la Clue en passant devant le domaine écologique du Temps des Cerises, nous traversons à nouveau le Latti.
Il est 16h, nous entamons la dernière montée vers Gilette

en s'arrêtant devant le petit oratoire St Joseph

Dernière ligne droite avant de prendre la bonne bière tant attendue,
le sentier botanique emprunté depuis l'époque romaine qui nous amènera vers Gilette

"Timing" respecté, Alain nous avait annoncé 17 h la fin de la rando .
Nous regagnons les voitures pour ensuite se diriger vers le centre de Gilette. Nous prendrons le pot de l'amitié dans une ruelle où les enfants jouent en toute sécurité.




Un grand merci à Alain (sans oublier Nadine) pour nous avoir fait découvrir et partager cette superbe randonnée.
C'est mon dernier blog de l'année, vous me direz il y a encore Briançon, c'est vrai mais je voulais déjà remercier tous les animateurs pour les bons moments qu'ils nous font vivre.
Merci également aux photographes : Claude, Dominique et Brigitte R
Prochaine Sortie : Jeudi 20 Juin 2019
Départ : 7H Jean Masson 547- Bargème- Montagne de Brouis Moyen ***12K7 DH 610M
Randonnée créée et réalisée 1 seule fois en 2004 par Bruno. Bargème à plus de 1000m, est le plus haut village du Var. Caractère sportif pour la montée et la descente (abruptes) de la montagne de Brouis à 1440m. A découvrir 15 ans après...
Parking : Coût du trajet A/R : 34 €
2019/06/13 - 715-2 - Ampus - Notre Dame de Sépulcre
Ampus- Notre Dame de Spéluque 715-2 – Jeudi 13 Juin 2019

Jean a randonné rendez--vous aux randonneurs du G2 à Ampus, village perché de la Dracénie pour une randonnée de 9.8 kms et 275 m. de dénivelé, de niveau moyen *.
Nous sommes 24 et le soleil est au rendez-vous. Lors de l’édition de 2009 de 18 kms et 330 m. de dénivelé (un seul groupe à l’époque), M. Thierry Vanweddingen, de l'Office de Tourisme avait accueilli les randonneurs pour leur faire découvrir le "Chemin de l'eau", une des particularités de ce village. Aujourd’hui ce sera Jean qui se chargera de le remplacer.
Nous traversons le village et Jean se rend à la mairie pour emprunter la clef de l’église St Michel et celle du « tournaou ».

Nous passons sous la porte sarrazine

et montons visiter l’église Saint Michel datant du 12è siècle ce que n’avait pu faire le groupe en 2009,



puis empruntons le Chemin de Croix, « aménagé par le curé italien de la paroisse, Adonis VOLPATO, curé maçon et restaurateur de nombreux édifices de la région dont l'église St Michel. Taillant à la dynamite directement dans le rocher, avec quelques conséquences pour certains habitants (voitures, vitres et même quelques blessures dus aux projections), il mit à disposition ce parcours qui fut décoré de céramiques très modernes réalisées par GEOFF, un artiste britannique habitant le village ».


Du haut du chemin de croix nous avons une très belle vue sur le village et le camp de Canjuers. (merci Jean-Marie pour ton précédent blog dont certains passages sont recopiés).

En redescendant nous nous dirigeons vers le « Chemin de l’eau » et là un 25è randonneur discret se joint à nous. Il ne nous quittera qu’à la fin de la randonnée après le pot. Il s’agit d’un labrador. Arrivés au lavoir du moulin Jean nous donne des explications concernant ce chemin de l’eau :


« l’eau arrive de la source de FONTIGNON. Elle alimentait les moulins à farine, les lavoirs, les fontaines et même les habitants. De 1906 à 1960, elle faisait tourner une petite turbine qui produisait de l'électricité pour le village. Au début, il y avait une ampoule par maison, et la petite histoire dit que la sœur du maire n'avait jamais allumé la sienne tant elle en avait peur.
Un réservoir permettait de pallier les variations du débit et une conduite forcée alimentait la turbine qui s'avéra insuffisante et dû être complétée par un groupe thermique jusqu'à ce que Compagnie d'Electricité raccorde le village.
Depuis 15 ans la source avait cessé de couler à cause de la sécheresse. Mais l'année 2008, et ses nombreuses pluies, ont redonné son débit à la source ce qui permet de revoir l'eau couler dans le village. Et effectivement elle coule, d'abord au lavoir intermédiaire après avoir alimenté le moulin à farine dont une meule subsiste, puis au lavoir supérieur, très bien restauré où l'eau arrive par un canal cimenté. Par un jeu de "martelière", pièces d'acier permettant de diriger l'eau vers différents points d'utilisation, elle alimente le "Tournaou", meule collective qui servait à l'affûtage des différents outils des habitants (couteaux, serpes, faux et autres faucilles) et le réservoir par l'intermédiaire d'un aqueduc. »
Nous nous rendons alors au lavoir supérieur et visitons le « tournaou ». Autrefois les «bugadières » s’affairaient aux lavoirs et les hommes autour du « tournaou », puis nous redescendons au village.



En redescendant nos regards sont attirés par une énorme libellule au bord du lavoir. Vraie ou fausse. Eh bien oui vraie.

C’est alors que la randonnée commence véritablement.
Nous traversons la Nartuby d’Ampus par le pont de Ratton (face à nous les restes de l'ancien pont emporté en juin 2010)


et empruntons le chemin des Calades,

qui devient rapidement une montée raide. Il fait chaud et elle est longue.
Au sommet nous nous arrêtons pour la pause banane. Il est 11h15.

Et voilà que Jean, ayant omis volontairement ou non au départ, nous présente la carte et le profil de la randonnée. L’hypothèse émise est qu’il ne voulait pas s’appesantir sur la montée.
Puis il nous parle d’Ampus et du dolmen de Marencq.
« Perché à 600m d'altitude, Ampus paisible village du 10ème siècle est entouré d'une superbe nature de collines boisées, de rivières et de gorges. Cette commune typiquement provençale a conservé de nombreux vestiges romains et médiévaux. On croise de belles fontaines sur de charmantes petites places ombragées et passe sous des porches et passages voûtés du XI°, l'ensemble donnant un charme authentique à ce petit village pittoresque. La préhistoire a laissé quelques timides débris dans les massifs alentours. Sur la colline dominant le village au nord, parmi les chênes et les buis, se dresse un des plus beaux dolmens varois. Le dolmen de Marencq, encore bien visible, atteste de la présence d’une communauté depuis plus de 4000 ans. Le dolmen est doté d’une couverture constituée d’une dalle volumineuse reposant sur la dalle de chevet et les deux piliers séparant la cella du couloir. Une restauration effectuée par Jean Courtin a permis de redonner son architecture d’origine au monument ».
Nous faisons un aller-retour au dolmen.

Une première photo du groupe est alors faite.

Le chemin est relativement plat maintenant. Nous nous dirigeons vers la chapelle Notre Dame de Spéluque.

Nous ne nous approcherons pas, traversons la Nartuby ce qu’a fortement apprécié le labrador, pour nous installer à l’ombre pour le pique-nique.
Jean-Marie à l'arrière découvre ce qui devait être un ancien chariot pour transporter le bois.
Toujours aussi festif avec le G2.


Celui-ci terminé Jean nous relate la rencontre que le groupe avait eue en 2009 à la chapelle avec la soeur qui vivait dans le coin.

« Cette Chapelle date de 1090, alors qu'une partie, aujourd'hui sacristie, est datée de 990 après JC. Construite à la suite d'une bataille contre les Sarrasins, elle accueilli un prieur et 4 moines… La chapelle, classée monument historique, et la ferme proche constituent la Fraternité Saint Charbel. Son autel, un des trois plus anciens du Var, est constitué d'une table soutenue par 5 piliers.
Les gens d’Ampus, ne disions pas “Spéluque” (c’est pour les érudits..), nous disions simplement Notre-Dame du Plan. Chaque Ampusian portait cette chapelle dans son cœur et n’aurait manqué pour rien au monde La Fête du Plan le 8 septembre. Messe à la chapelle. Procession à l’issue de la messe, avec chants en provençal et promenade de la statue de la Vierge dans ses beaux atours et ses bijoux, Vierge obligatoirement portée par quatre jeunes filles, vierges évidemment ! A la dernière procession en septembre, non seulement on n’a plus trouvé quatre jeunes filles, mais pas même quatre femmes, il a fallu le secours d’un homme pour faire le quatuor!! » http://villageampus83.blog.lemonde.fr/2006/04/page/2 »/,
Quelques courageux iront jusqu’à la chapelle fermée, entourée de broussailles tout comme les deux tombes à l’arrière. La sœur ne doit plus être là tandis que d’autres feront la sieste, Jean ayant gratifié le groupe d’une longue pause. Il faut néanmoins repartir.

Descente en sous-bois tout d’abord, sur un étroit chemin qui bordé de pierres à l'écart devait être autrefois une carraire, voie de passage en particulier pour les animaux. Les carraires ou carraïres ou carrerades, et encore cairades, s’appellent également drailles. Ces mots désignent un chemin de passage de circulation animale, parfois encaissé pour maîtriser le troupeau et pour ne pas nuire à celui qui possède le territoire traversé et qui accorde ainsi un droit de passage (ampus-provence verte).


passage près d’un oratoire dédié à St Hubert patron des chasseurs avant de nous retrouver au bord de l’eau dans le vallon de Valségure, où nous faisons une deuxième photo de groupe. Nous longeons quelques dizaines de mètres le cours d’eau jusqu’à la confluence avec la Nartuby.



Et voilà qu’il nous reste une montée raide, caillouteuse que certains trouveront bien longue. Cherchez l’erreur Daniel n’est pas le premier.
Il est vrai sur le pont nous avons fait demi-tour et il est difficile de remonter toute la colonne.

Ca y est plus qu’un kilomètre pour rejoindre Ampus. Nous revoilà au lavoir supérieur du village et redescendons sur la place du village pour prendre le verre de l’amitié chez Fanfan

Il est un peu tôt. Le patron fait la sieste. Jean avait annoncé notre venue pour 16 heures, aussi nous allons nous déchausser et revenons nous installer sur la terrasse.


Merci Jean pour cette agréable balade qui nous a permis de découvrir un village au riche patrimoine.
Les photos sont de Jean, Jean-Marie, Nicole et Rolande.
La semaine prochaine : jeudi 20 juin 2019
La Roque-Esclapon – Bas Lachens -614-2/G2
Animateur : Louis - 10.1 kms – déniv : 482 m – moyen *
Depuis le Roque-Esclapon montée douce sur le flanc sud du Mt Lachens à 1375m, avec vue sur tout le sud du département.
Parking : devant l’église de Roque-Esclapon – Coût du trajet AR : 33 €
Verdon-Quinson-2019-06-06-G2-696
Verdon-Quinson 2019-G2
2008, 2015, 2019 : Pour la troisième fois les marcheurs du Cercle de Boulouris se retrouvent pour cette belle randonnée, seulement 6 anciens de 2008 sur les 25 d'aujourd'hui…et le même blogueur (non, non, je ne ferai pas du copier-coller, promis).
C'est Jack qui animera cette nouvelle aventure en espérant qu'il n'aura pas à affronter les difficultés de ses prédécesseurs : sentier du bord de la rivière fermé en partie ou tunnel inondé.
Pour commencer Jack situe Quinson par rapport aux deux lacs principaux du Verdon, le lac de Ste.Croix et le lac d'Esparon. Entre les deux, le barrage de Quinson qui a remplacé en 1975 l'ancien barrage de 1866 qui alimentait le canal du Verdon. Actuellement il alimente une centrale électrique souterraine.
Puis il détaille la rando d'aujourd'hui qui commencera par l'ancien sentier d'entretien du canal en suivant le cours de la rivière. Puis nous quitterons le Verdon pour monter à la chapelle Ste Maxime où nous pique-niquerons. Le retour se fera par un grand plateau. C'est une randonnée facile de 12 à 13 km et d'environ 300 m de dénivelée.
La météo est bonne, pour l'instant il y a quelques nuages mais on nous promet ensuite un franc soleil.
Le parking choisi par Jack est celui du musée de la préhistoire et donc nous commencerons à longer le lac de Quinson, grand lieu de tourisme fluvial car situé à l'entrée des Basses Gorges.
Déjà nous apercevons, à l'entrée des gorges, le pont, que nous atteignons très rapidement. Premier émerveillement sur cette eau d'un superbe bleu entourée des gorges blanches…et ce n'est que le début.

Première grimpette suivi d'une descente de l'autre côté de l'épaulement.

Ce genre d'exercice devra être fait un certain nombre de fois mais le sentier est bien équipé de balustrades rassurantes car parfois on se retrouve à pic au-dessus de l'eau.



Entre ces "accidents" le sentier est plat, bordé à gauche par le canal, à sec et en contrebas et le Verdon à droite. Le voici ce fameux canal et ses nombreux tunnels plus ou moins longs.
Oui, je sais vous voulez en savoir pus sur ce canal mais patience, Jack nous a promis de tout nous dire lors de la pause banane. En attendant nous poursuivons avec toujours des points de vue étonnants sur ces
hautes falaises qui surplombent la rivière, on ne s'en lasse pas. Même cette petite valériane est venue poser sur fond émeraude du Verdon.

Profitant d'un élargissement du sentier Jack décide que c'est l'heure et le lieu de la "pause banane" et va nous renseigner sur le canal.

" Les besoins en eau de la ville d'Aix-en-Provence et des communes environnantes conduisent à décider en 1857 la construction du canal du Verdon, ou canal d'Aix1.
Le barrage de prise d’eau, commencé en 1866 en amont du village de Quinson, a été achevé en 1869. Le 15 août 1875, les eaux du Verdon arrivent à Aix-en-Provence, à la fontaine de la Rotonde. Au total, les travaux s’étalent sur une quinzaine d’années et s’achèvent vers 1878, l’eau du Verdon pouvant alimenter les communes d’Aix-en-Provence, Venelles, Rognes, Saint-Cannat et Lambesc : près de 3 000 hectares ont pu ainsi être irrigués, grâce aux techniques traditionnelles dites à la raie et au tour d’arrosage.
Dans la période précédant la Seconde Guerre mondiale, les concessionnaires successifs du canal du Verdon n’ayant pu assurer sa saine gestion, ses ouvrages se trouvaient dans un état de dégradation avancé, menaçant l’approvisionnement de la ville d’Aix-en-Provence. En 1927, la concession de cet ouvrage fut alors reprise par le département des Bouches-du-Rhône. Quelques travaux d’extension et de rénovation furent entrepris après la guerre, mais au fil du temps, les besoins sans cesse plus grands de la population et la dégradation de l’ouvrage ne permirent plus son exploitation. Il est alors progressivement remplacé par le canal de Provence entre 1969 et 1980.
La construction du canal du Verdon est un exploit technique reconnu à l’Exposition universelle de 1878. La main d'œuvre employée à la construction était constituée essentiellement de bagnards.
La branche mère du canal est longue de 82 km. La partie la plus remarquable est la traversée des basses gorges du Verdon, sur 8 kilomètres. Le canal, tantôt en souterrain, tantôt soutenu par des murs contre des rochers à pic, n’est accessible qu’au moyen d’un sentier creusé dans le rocher. Les souterrains, au nombre de 61, y atteignent ensemble
une longueur de 3 km. En dehors des gorges, le canal a exigé en outre 20 souterrains ayant ensemble une longueur de 16 km, 3 ponts-aqueducs de 32 m, 89 m, et 121 m de long et 14 m, 16 m, et 21 m de haut, 4 grands siphons, 66 aqueducs, 13 ponts par-dessous, 95 passages par-dessus, et 6 km de murs de berges7.
Dans les basses gorges du Verdon, le sentier du garde canal permettait de longer l'ensemble de l'édifice. Mais à partir de Quinson, le sentier a été réhabilité et sécurisé sur 3,3 km avec des murets et ouvrages en pierre, belvédères, escaliers, passerelles et garde-corps8 ; c'est un des itinéraires majeurs de randonnée du parc naturel régional du Verdon.
Cf Wikipédia
Nous reprenons notre progression sur le sentier du garde. Un petit pont à gauche permet de gagner, au prix d'un sentier très pentu la "draille des Vaches "puis la chapelle Ste Maxime. C'est cet itinéraire qu'a emprunté une partie du groupe en 2008.
Quant à nous, nous poursuivons toujours le long de la rivière et brusquement le sentier s'interrompt pour rentrer directement dans le canal.
Plus de vue, nous sommes entre un mur de pierres et le rocher mais quelques ouvertures ont été prévues pour profiter du paysage.

Une petite plateforme nous permettra même de faire la photo de groupe.

Dernier coup d'œil sur le Verdon et nous continuons jusqu'à la cabane du
gardien, en surplomb, accessible par une échelle.
Et voici le fameux tunnel d'environ 100m. La photo de M.André Winter, empruntée sur Internet, permet de bien voir sa structure, même les
flaques d'eau mais dans la réalité il est très obscur et les lampes électriques sont nécessaires car s'il est parfaitement sec cette année, le relief du sol demande beaucoup d'attention.
Nous quittons le canal par une échelle métallique et abordons le Vallon de

Ste Maxime par une forêt très dense, mélange de chênes verts et de buis de haute taille car cherchant la lumière dans ce vallon étroit. Autre caractéristique de cette forêt, la mousse abondante sur les branches et les troncs.
La montée est facile jusqu'à un carrefour où nous bifurquons sur la gauche sur une pente plus accentuée. Nous sommes maintenant au-dessus du Verdon que nous apercevons 100 m plus bas.

Dernier coup de collier pour atteindre la chapelle Ste Maxime où nous sommes accueillis par des chèvres de Rove.
La chapelle est récente, elle date de 1854 et remplace une chapelle romane dont les ruines se trouvent en contrebas. Un pèlerinage à la chapelle a lieu chaque année le 16 mai.
Sainte Maxime naît au 7e siècle et meurt au 8e. Fille du Comte de Grasse, seigneur d'Antibes, elle rejoint les moniales du couvent de femmes d'Arluc fondé par Saint Cassien, puis elle devient la supérieure du monastère de Callian dans le Var.
http://provence-guide.net/randos/alpes-de-haute-provence/canal-du-verdon_chapelle-ste-maxime/?lang=fr
Nous nous installons pour nous restaurer suscitant l'intérêt de nos amies les chèvres, curieuses mais surtout avides de nourriture. C'est d'abord

Dominique qui sera leur cible puis Jean-Marie qui commençait à déguster son vin d'orange. La bestiole importune était certainement alcoolique() et s'intéressait directement au contenu de son gobelet qu'elle renversa sur le pantalon (décidément entre les patous-les anciens comprendront- et maintenant les chèvres !). Il fallu l'intervention musclée de Jack pour chasser l'animal.
La suite fut plus calme et vers 13 h 15 Jack donne le signal du départ. Il fait maintenant très chaud.
Nous regagnons le carrefour du Vallon Ste Maxime et poursuivons plein sud, en légère montée sur un sentier facile, à l'ombre la plupart du temps, entourés de buis. Silence complet parmi les marcheurs, pourtant nous ne traversons pas une propriété privée, certes la file indienne ne facilite pas les conversations. Hypothèse 1, ils ou elles écoutent le chant des oiseaux, Hypothèse 2, ils ou elles poursuivent la sieste en marchant ?

Une petite montée nous permet d'atteindre le plateau. Très peu d'arbres, donc pas d'ombre et le soleil tape fort. Beaucoup de genêts et par moment une symphonie en bleu et jaune quand les genêts rejoignent les aphyllantes.
Nous nous dirigeons maintenant plein est vers" l'abrupt de l'Escourde" qui va nous permettre de quitter le plateau.

C'est une descente très raide et très caillouteuse et notre animateur préférera nous orienter vers la descente en lacets beaucoup plus confortable, merci Jack de protéger ainsi nos genoux.

Très belle vue sur le barrage et le village de Quinson.
Encore un petit cheminement dans le canal puis nous retrouvons l'escalier qui nous conduira à la route.
Le pot de l'amitié est pris CHEZ KINOU avant de rejoindre les voitures, près du pont, en terrasse, en bord de route et au dessus du Verdon. Serveuse efficace, bravo Madame.



Quelques participants iront visiter le Musée de la Préhistoire.
Merci Jack, ce fut une très belle randonnée, très appréciée par tous, découverte pour les nouveaux qui ont envie de revenir dans ce secteur et que de souvenirs pour les anciens.
Merci aux photographes Rolande et Jean-Marie
La semaine prochaine, le 13 juin 2019
2019-06-06 – 748 – MONTAGNE DE MAIROLA – G1
2019-06-06 – 748 – MONTAGNE DE MAIROLA – G1

3 randonneuses et 7 randonneurs se retrouvent sur le parking communal de PUGET-ROSTANG.
Joël va mener pour la 3ème fois cette randonnée, antérieurement faite en septembre 2011 et octobre 2015.
Alain est nommé serre-file.

La présentation du tracé du jour est rapide : « ce matin, nous montons du village, perché à 700 m d’altitude jusqu’au sommet de Mairola à 1596 m. Après le repas, nous redescendrons en terminant par un joli sentier pédagogique. » Au total nous ferons un peu plus de 11 km, avec 933 m de dénivelée cumulée.
Nous traversons, sans nous arrêter, le village pour rejoindre la balise de départ (180). Il est 9H 35.


Le chemin caillouteux monte rapidement, pénètre en sous-bois en longeant les ruines de Fournès, puis débouche sur un replat permettant de voir le col de Mairola.


Nous arrivons au hameau de Villars. Nous faisons une courte pause banane à côté d'une ruine réaménagée.



Nous passons à côté de la ruine de la Combe et observons, à la volée, quelques curiosités naturelles.



Au Col de Mairola (1 286 m - balise 183) nous avons un paysage de crêts et une vue plongeante sur le village de Rigaud qui ferme les gorges du Cians.


Nous pouvons aussi apercevoir la face escarpée de la montagne de Mairola.

La montée vers le col de Barbenière (1 477 m - balise 184) est un peu plus raide. A l'arrivée nous avons une vue sur notre ultime montée.

La dernière grimpette est pentue mais courte.

Nous arrivons au sommet de la montagne de Mairola. Après les photos de groupe et un bref tour d’horizon, nous attaquons notre repas à 12h30. Notre objectif du jour aura donc été atteint en un peu moins de 3 heures.


Vin rouge de Joël, café de Peter, gâteaux au citron de Sabine, fruits secs de Claude améliorent l'ordinaire, sous l’œil d'un vautour....



Panoramas à pratiquement 360°, voilés par de gros nuages.




Après cette pause de ¾ d’heure nous redescendons au col de Barbenière avant d’entamer notre retour vers le village de Puget-Rostang, via le GR 510.


La descente en forêt ayant peu d’intérêt, la blogueuse préfère s'intéresser aux petites fleurs, qui seront majoritairement identifiées grâce à l'application Plantnet.








Nous suivons les crêtes de la bordure Ouest du plateau de Dina. A gauche la vallée du Var, à droite la vallée de la Mairola.


Nous terminons par le sentier Sainte Catherine, qui s’est bien dégradé depuis notre dernière visite il y a trois ans. La plupart des barrages ( cf le blog de 2015) ont disparu sous l'effet de l'érosion.
Mais nous avons toujours une belle vue sur le village.

Il est 15H 25 lorsque nous regagnons nos voitures, avant le traditionnel pot.

Merci à Joël pour cette randonnée rondement menée.
Merci à Alain qui a rejoint Claude pour les photographies à partir du sommet de Mairola.
La semaine prochaine, jeudi 13 juin, changement de programme : la randonnée aux Lacs Bessons est annulée et remplacée par
G1 |
Départ : 8H00 |
Alain |
Gilette Les Gorges de l’Esteron |
Moyen*** |
15km |
Dh : 700 m |
|
Au départ de Gilette, les Gorges de l’Esteron, une très belle randonnée accessible à toutes et tous, pour admirer la spectaculaire clue bouillonnante de La Cerise ainsi que la reposante clue alluvionnaire de La Clave. |
|||||||
Parking : des Ecoles à Gilette. |
Cout du trajet A/R : 60 € |
2019-05-30 - 521-2 - SAINT VALLIER-LA COLETTE - G1
2019-05-30 - 521-2 - SAINT VALLIER-LA COLETTE - G1

Sur le parking du Souterroscope de Saint Vallier de Thiey, nous sommes 24 randonneurs, pour découvrir ou redécouvrir le patrimoine de cette région, avec un soleil et une température fort agréables.
Notre animateur, Jack, donne le ton et nous présente le tracé de sa randonnée sur une carte de Cassini.

« C’est en 1747, que Louis XV demande à Cassini de Thury, de l'Académie royale des Sciences, déjà chargé d'établir des cartes locales autour des champs de batailles, de lever la carte de son royaume. Ce sera le point de départ de l'établissement des cartes individuelles : des «ingénieurs» placés à dix mille toises les uns des autres », soit environ 20 km vont commencer à balayer le terrain en enquêtant, observant et relevant par triangulations les « détails ». En 1756, seules deux cartes particulières seront terminées, celle de Paris et celle de Beauvais. Mais la Guerre de 7 ans a épuisé les finances de l’état et Cassini de Thury fonde alors une société de cinquante associés (dont la marquise de Pompadour) afin de rassembler les fonds nécessaires pour poursuivre les levés de la carte… Plus tard, l'association des cinquante sera remplacée par des souscripteurs qui seront au nombre de 203 en 1780. Après la mort de Cassini de Thury, c’est son fils Jean Dominique qui poursuivra le travail … En 1793, la France est en guerre et la carte de Cassini (165 feuilles imprimées, 16 en cours d’achèvement) est, sur ordre de la Convention, confisquée et transférée vers le Dépôt de la Guerre. Le travail sera poursuivi et complété sous les ordres de géographes militaires et il est considéré que l'œuvre des Cassini est terminée en 1818.»
Puis la présentation de la randonnée est faite sur une carte IGN. Jack nous indique que les 4 premiers km constituent un faux plat, avec un petit accident plus impressionnant que difficile. Puis, tout comme les soldats de Napoléon après le retour de l’île d’Elbe, nous nous dirigerons vers Escragnolles par le sentier des gorges de la Siagne. Il nous rassure, nous ne ferons pas les 57 km (Cannes-Seranon) que la troupe a faits le 2 mars 1815, mais uniquement 17 km et 750 m de dénivelée.


Patrick est notre serre-file et Jack lui remet donc la carte et le tracé du jour.
Dès le départ, plein Ouest, nous prenons conscience du paysage karstique, avec les dalles calcaires plus ou moins fissurées et la présence de grottes.

Après un virage au Nord pour emprunter le GR 510 et un petit passage en forêt, nous découvrons le plateau calcaire qui sera le fil rouge de notre journée.

En effet, l'unité géologique de Saint Vallier de Thiey - Saint Cezaire commence sa formation vers -200 Millions d’années, alors que la région se situe alors sous le niveau de la mer. Pendant 100 à 150 millions d'années des sédiments s’accumulent sur le fond. Sous l'effet du poids (métamorphisme) , les vases et les boues se transforment en roches sédimentaires calcaires. De -65 à -2 Millions d’années, l’eau se retire progressivement , la plaque africaine, entre en collision avec l'Europe et toutes les principales chaînes de montagnes se forment. (Pyrénées, Alpes, ...). Les couches géologique sédimentaires plus « tendres » remontent, se plissent, sont cassées par des failles et peuvent se chevaucher en formant des « écailles ».
C'est ainsi que se sont formés l'Audibergue (au fond de la photo ci-dessous) et la montagne de Thiey (à droite de la même photo).
Nous arrivons au « petit accident » à passer : de la station d’aspiration nous descendons jusqu’à la passerelle avant de remonter de l’autre côté du vallon

La descente est caillouteuse et la remontée pierreuse, ce qui ne fait pas perdre son sourire à Patrick.


L’eau ici est un enjeu important qui a été détecté, organisé et développé par le Docteur Belletrud, natif de Cabris, maire de ce bourg à partir de 1911, puis Conseiller Général à partir de 1922. « Si le Docteur Belletrud fut un médecin toujours à la recherche d’améliorations des traitements à proposer à ses malades, il fut aussi un administrateur visionnaire. Il s’est dépensé sans compter pour que Cabris, et le canton de Saint-Vallier, entrent dans la modernité d’abord avec l’électricité en 1921 puis avec l’alimentation en eau sachant, oh combien, que … Cabris est le "pays de la soif". Il sera le précurseur de la Communauté de Communes en imaginant un canal d’irrigation allant de la source de la Pare jusqu’à Cabris et desservant les communes de Peymeinade, Le Tignet, Spéracèdes, Saint-Cézaire et Cabris : travail titanesque ! Projet trop coûteux, utopique ! qui mettra plus de 20 ans à être réalisé ».
Aujourd’hui la Régie des Eaux du Canal Belletrud distribue l’eau à 10500 foyers et Jack présente la carte d’organisation du réseau avec ses prises d’eau, ses stations de traitement et ses réservoirs.
Notre ballade se poursuit tranquillement, le long du canal, en sous-bois et avec quelques courts passages « via ferrata ».



Une belle vue sur l'Audibergue qui surplombe la source de la Siagne d'Escragnolles.

Nous descendons à la Chapelle Saint Jean-Baptiste, cachée dans une clairière, pour une pause banane bucolique, au son de la Siagne qui gronde, juste en dessous, à l’à-pic des rochers.

« Il semble que la chapelle fut édifiée en 1669 sur les vestiges de l’ancienne église de la Motte, à l’occasion d’un vœu formulé pour préserver Saint Vallier de la peste. A l’unique travée de la Chapelle fut adjoint en 1882 un « pavillon ou le devant de la chapelle » soit un porche couvert. » La chapelle possède un tableau représentant St Matthieu, St Jean et St Marc.
Nous passons le Vieux Pont qui enjambe la Siagne. « C’est en 1736 qu’apparait un premier devis de construction du pont Saint Jean qui traverse la Siagne. Il sera détruit dans la nuit du 24 au 25 novembre 1911, à la suite de pluies torrentielles et reconstruit en 1931 »

Et voilà, nous y sommes, sur ce même chemin escarpé pris bien avant nous par l’Empereur, ses soldats et son trésor constitué de deux cent millions d’or en pièces jaunes transportés à dos de mulets.

Le chemin est assez régulièrement bordé, côté ravin de pierres dressées verticalement, qui faisaient office de chasse-roues.
Un groupe court en tête et le reste de la colonne s’étire gentiment, profitant du paysage.

Après 3/4 d’heure elle arrive à la balise 91. Jack continue de narrer l’avancée de la troupe napoléonienne «ici, le chemin présente des à-pics. Un mulet glissa et tomba dans le ravin avec un coffre chargé de pièces d’or. Toujours harcelé par la nécessité de ne pas traîner en route, les hommes ne prennent pas le temps de récupérer le chargement tombé dans un endroit difficile d’accès. Un paysan récupérera le contenu et deviendra l’un des principaux propriétaires de la région ».
Plus loin, en nous retournant, nous découvrons l'Estérel et le Mont Vinaigre.

Au virage suivant, nous nous arrêtons pour observer le panorama, quelque peu voilé, de l'Esterel à Saint Tropez.

Nous arrivons ensuite rapidement à la chapelle Saint Martin : « Construite au XVIe siècle et remaniée au XVIIIe, cette petite église est dotée d'un double clocheton. Ancien site religieux du castrum d'Escajola, l'église reste paroissiale jusqu'en 1612 bien que l'évêque de Fréjus en ait reconnu officiellement son mauvais état dès 1546. »
Nous profitons de cette pause récupérative pour faire la photo du groupe.

Nous poursuivons notre montée, avec à notre droite le hameau de Baïl : C’est l’un des premiers hameaux d’Escragnolles (XVIème s.) sur les douze que compte le village.

Nous arrivons à La Colette, un autre hameau datant également au XVI siècle et qui, à cette époque était constitué de deux maisons. Le lotissement actuel a été construit en 1970.

C’est sur un lapiez de la forêt de Briasq que nous nous installons pour la pause repas. Notre animateur nous délecte d’un bon rosé bien frais.


Après avoir dégusté notre café gourmand, nous remettons nos sacs sur le dos et reprenons notre marche.
La première partie de notre descente est facile, sur une belle piste qui permet de bavarder et d’apprécier à nouveau les panoramas sur l’Estérel, Saint Raphaël - Fréjus et la côte jusqu’aux caps de Saint Tropez.

Les plantes de rocailles font pâlir d’envie les randonneuses.

Nous traversons un pierrier impressionnant.

Nous quittons la piste pour nous engager sur une petite sente qui descend plus raide avant de s’enfoncer en sous-bois de chênes verts.

Nous passons à côté des ruines de Rouyère et rejoignons le GR monté ce matin, à la balise 84. Nous atteignons le sentier botanique bien à l’abandon et après un petit passage en hors piste nous rejoignons le parking.

Le pot traditionnel est pris au bar de Souterroscope.
Cinq randonneurs profiteront de la visite très intéressante de la Grotte Obscure, déjà commentée par Rolande dans son blog du 8 novembre.
Merci Jack pour cette belle randonnée et pour tes explications précises qui nous ont permis de découvrir les différents points d’intérêt de cette journée.
Merci aux photographes Brigitte, Claude C., Dominique , Marie-Christine et Gilbert.
La semaine prochaine : jeudi 6 juin :
En bonus, quelques photographies prises à la Grotte Obscure





