Pic de la Gardiette-30/03/2017
Le Pic de la Gardiette-G2
Toujours très accueillant le parking du cimetière de Bagnols-en-Forêt ! C'est là que les 28 du G2, menés par Jean Bo se préparent à partir à l'assaut du Pic de la Gardiette, 376 m !
Devant un bel arbre de Judée en fleurs, Jean, chemise assortie au décor, nous présente sa randonnée du jour, 9, 25 km et 300 m de dénivelée. L'escalade au pic sera facultative.
Beau temps, bonne météo, rando facile et promesse d'un très beau panorama : vive la retraite !!!
Et c'est parti, direction col du Coucou que nous atteignons assez rapidement et où Jean Bo nous proposera la première pause pour nous réconforter avec une banane…ou tout autre aliment selon le choix de chacun.
Certains seraient tentés d'aller admirer la carrière de meules un peu plus haut mais ce n'est pas au programme du jour.
Un autre groupe se présente, le secteur est très fréquenté ce matin; il vient des Alpes maritimes et nous lui laissons la place pour commencer une descente qui selon notre guide est très ravinée et mérite toute notre concentration.
Effectivement, il faut y progresser avec beaucoup de prudence car la pente est raide et très dégradée par les pluies. Mais assez vite nous retrouvons une bonne piste
que tout le monde apprécie : sol plat (nous suivons une courbe de niveau), confortable aux pieds et au milieu de bruyères arborescentes de plus de 3 m de haut. Inconvénient, file indienne et donc silence dans les rangs. La forêt est très belle et les pins suffisamment espacés pour nous permettre d'admirer le Rocher de Roquebrune.
Puis le sentier remonte un peu avec un passage en dévers qui va ralentir le groupe.
Mais ce petit décalage vers la gauche est le nouveau tracé qui permet d'éviter une zone très difficile qui nous a fait beaucoup souffrir il y a quelques années. Nous sommes sur le fameux GR51, Balcon de la Méditerranée, et nous l'apercevons notre mer, lorsque la végétation devient plus claire.
Mais un autre paysage apparaît, la décharge de Bagnols. Il y a quelques années, on se bouchait le nez en passant par là et nous étions assourdis par les cris des goélands venant chercher leur pitance.
Mais maintenant elle est à l'arrêt et la verdure a bien commencé à recouvrir cette fausse colline.
Et nous débouchons à côté du château d'eau. C'est là que nous pique-niquerons après l'ascension au pic de la Gardiette. Jean-Marie a découvert des crosses de fougères, comestibles et très bonnes à cuisiner, selon lui, a condition qu'elles soient jeunes et, en démonstration, il en grignote une.
Un groupe réduit, 19 en tout, accompagnera Jean qui a prévenu, "ceux qui voudront s'arrêter en cours de route pourront attendre le retour du groupe".
La montée est d'abord facile sur une bonne piste puis il faut se faufiler entre les arbres et les rochers en s'aidant parfois des mains. Notre guide se prendrait-il pour Obelix ? Non, il n'a pas encore assez de ventre.
Les rochers, bien éclairés ont des couleurs éclatantes et des formes déchiquetées.
Encore un effort et nous nous retrouvons tous serrés au sommet. Jean Bo arrivera à mettre sur la même image les 14 marcheurs qui l'ont accompagnés. Bravo ! Marie-France est cachée derrière Henri, dommage car avec Nicole, nos deux courageuses compagnes, elle aurait bien mérité de figurer sur la photo.
Point de vue à 400 grades : on voit même l'observatoire de Caussols mais le Mercantour enneigé est un peu dans la brume.
En redescendant, nous ferons une photo du groupe des 19 courageuses et courageux, puis nous retrouvons le reste de la troupe pour le déjeuner.
Deux groupes se sont formés ce qui ne facilite pas les échanges de boissons diverses.
La découverte d'une jeune fleur pose problème malgré la présence des meilleurs spécialistes (attention à la grosse tête ! Ndlr). Identifiée à priori comme Ornithogale, elle deviendra anonyme après examen de sa petite sœur un peu plus loin. Et il faudra le recours à la bibliographie pour la baptiser Céphalanthère à feuille étroite. Plus de chance avec cette polygale de Nice.
Généreusement Jean Bo accordera 1 heure aux joueurs de cartes. Pendant ce temps les spécialistes de la sieste profitent du soleil.
Mais comme les quatre "tapeurs de cartons" sont debout depuis ¾ d'heure et… devant l'impatience des autres marcheurs, ils abandonnerons la partie.
Le groupe se remet donc en route sur la large piste du Petit Roc où le papotage marchera fort.
Beau point de vue sur Bagnols.
Retour au cimetière et départ pour le pot à Bagnols. Là c'est toujours la même galère pour stationner mais c'est dans une joyeuse ambiance que se terminera la journée.
Merci Jean, ce fut une belle découverte pour la plupart d'entre nous et un bon souvenir pour les anciens.
Les photos sont de Jean Bo et Jean-Marie.
La semaine prochaine,
G2 | Départ :8h30 | Jean-Marie | 851-Lac des Escarcets | Facile | 11,1 km | Dh : 100m | |
Une des zones humides les plus caractéristiques du Var ; randonnée facile sur bons chemins à la découverte des premiers iris nains. | |||||||
Parking : La Cannet des Maures-Lac des Escarcets | Cout du trajet A/R : 34€ |
Le pic du Castel Diaou - 30/03/2017
Le pic du Castel Diaou - G1 - N° 525
Nous sommes 22 randonneurs au départ du petit parking de la Colle Rousse, sur la D47, face au panorama des Gorges du Blavet. Nous allons randonner dans le massif du Rouet, partie occidentale de l’Estérel. Le ciel est bleu et le temps estival.
Anne-Marie nous fait faire quelques exercices d’échauffement puis présente la randonnée du jour :
« Nous allons commencer par une montée raide pour atteindre le pic du Castel Diaou, qui culmine à 561m. C’est donc le deuxième sommet de l’Esterel, après le Mont Vinaigre (614m). Après l’ascension, nous ferons la pause banane. Ensuite je vous propose une petite variante par rapport au tracé traditionnel et nous nous promènerons par un chemin en balcon nous permettant d’observer de beaux panoramas . Enfin nous redescendrons par de belles pistes et nous terminerons, en traversant la route, par le panorama sur les gorges. Au total nous marcherons environ 14 km avec une dénivelée cumulée d'un peu moins de 500m. »
Bernard qui avait participé à une sortie test, a rejoint le groupe du jeudi. Bienvenue à lui.
Il est 9 heures et nous nous mettons en route. Nous empruntons la piste de la Colle Rousse et au premier croisement, nous la quittons pour prendre à droite le chemin qui monte au sommet.
La pente devient rapidement plus raide mais le sourire des randonneuses est toujours là.
A mi- pente la petite couche chaude est définitivement ôtée.
Les traces de la dernière tempête sont visibles et nous devons contourner des pins déracinés par les vents violents.
Nous atteignons le sommet et pouvons profiter d’une pause banane quand même méritée.
La photo de groupe s’impose au point haut de notre randonnée.
Nous quittons la piste et à travers les pins nous allons atteindre un chemin en balcon sur les crêtes du Castel Diaou.
Nous pouvons observer la villa Bonnefoy.
Nous dominons les villages de Fayence et Tourettes, plus loin Mons et au fond l’Audibergue et le Mont Lachens sont dans la brume.
Nous retrouvons la piste et le groupe serait-il épuisé ?
Le rocher de Roquebrune est moins imposant vu d’ici.
Avant d’arriver au Grand Pas la piste s’élargie nettement, du fait des aménagements de protection incendie. Nous pouvons marcher en ligne et pour la photo nous avons fait demi-tour !
Un nouveau petit passage en forêt avant notre arrêt pour déjeuner.
L’installation est délicate car il n’y a ni pierre ni rocher pour se poser et le groupe se disperse, soit à l’ombre soit au bord du talus pour le confort des jambes.
Nous repartons et admirons les falaises de rhyolite avant d’arriver à la Fontaine du chasseur.
Nous avons une belle vue sur les roches de la filles d’Isnard.
La descente se poursuit tranquillement sur la piste GR51.
Nous apercevons le Coulet Redon.
Les rochers rouges émergent des pins.
Les enfants d’une école d’escalade s’en donnent à cœur joie.
Nous rejoignons le parking et traversons la route pour aller au panorama. La végétation s’est développée et bouche la vue sur les gorges du Blavet. C’est décevant….
Nous terminons cette belle journée par un pot au bar de la Bouverie.
Merci à Anne- Marie pour cette agréable randonnée, illustrée par les photos de Claude C.
La semaine prochaine, jeudi 6 avril :
G1 Départ : 7h30
Joël n° 767 - D'un barrage à l'autre
Moyen ** 13,8 km Dh : 442m
Parking : à la sortie Le Tholonet en bordure de la D17
De la Pointe de l'Aiguille et ND d'Afrique au Rocher des Monges - G1/G2 - 16/03/17
De la Pointe de l'Aiguille et ND d'Afrique au Rocher des Monges - G1/G2 -
Ce sont 38 randonneurs des groupes 1 et 2 qui se retrouvent sur le parking du Port de Théoule-sur-Mer en ce jeudi matin. Le soleil est déjà au rendez-vous et l’ambiance est joviale.
Alain, animateur du G2 aujourd’hui, présente la randonnée avec Anne-Marie à ses côtés, qui, elle, mènera le G1.
Josy, marcheuse G1 du lundi et au milieu sur la photo, est accueillie chaleureusement pour sa première randonnée du jeudi.
Nous partons d’un bon pied le long de la mer sur la Promenade Pradayrol bordée de jolies plantations
puis la quittons pour prendre le Sentier des Découvertes.
Nous le gravissons avec légèreté puis traversons une piste forestière et empruntons un chemin aménagé qui nous mène à la magnifique plage de la Gardanne protégée par les rochers de la majestueuse Pointe de l’Aiguille.
Nous ne sommes pas seuls, une équipe de cameramen est présente et gravit les rochers pour filmer le magnifique panorama qui s’offre à ses yeux. Les plus intrépides d’entre nous grimpent à leur tour avec allégresse pour découvrir la baie de Cannes et les Iles de Lérins toutes proches.
Ceux qui le souhaitent descendent ensuite sur la jolie plage de galets colorés
où nous apercevons des paddlers glisser avec aisance sur la mer.
Nous reprenons les marches du Sentier des Découvertes et une fois toutes gravies, faisons une courte pause pour admirer la vue et faire un premier effeuillage! Alain en profite pour discuter avec M. le maire de Théoule qui encadrait les cameramen mais lui est en costume cravate et ne tarde pas à remonter dans sa voiture tandis que nous sommes impatients de repartir mais en t-shirt !
Nous traversons la Route de la Corniche déjà bien fréquentée, et prenons bientôt la route Abel Baliff puis bifurcation à droite sur un sentier pentu. Le silence règne désormais dans les rangs. Seuls notre serre-file Jacky et (je cite) « son adjoint » Daniel trouvent encore la force, comme d'habitude, de bavarder!
Nous arrivons enfin à un magnifique point de vue pour la pause-banane tant attendue!
Après avoir repris des forces et heureux de savoir que nous avons fait une bonne partie de la dénivelée positive, les deux groupes se séparent. Photos des G1 et G2 ci-dessous:)
Nous reprenons notre chemin avec le duo Brigitte/Nadine comme nouveaux serre-files car Jacky poursuit en solo ce rôle avec le G2.
Alain poursuit avec le G2 sur ce magnifique sentier en corniche. Il nous arrêtera pour un exposé très documenté sur le Palais Bulles. En résumé, "Construit entre 1979 et 1984 par l'architecte Antti Lovag , Boulevard de l'Esterel à Théoule-sur-Mer, le Palais Bulles, avec ses mille hublots est en réalité la troisième maison de ce type construite par l'architecte atypique. C'est la deuxième œuvre commandée par Pierre Bernard à l'architecte Anti Lovag mais celui-ci avait déjà expérimenté ses techniques de conception novatrices sur une première maison réalisée à Tourettes Sur Loup pour le compte d'Antoine Gauder.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour une belle illustration de ce palais.
http://culturebox.francetvinfo.fr/sites/default/files/assets/images/2015/10/maxpeopleworld158883.jpg
L'architecte a voulu un retour aux racines, aux habitats ancestraux : les grottes, l'habitat troglodyte... Un lieu tout Art où l'expression de la beauté, la souplesse, l'harmonie et l'équilibre laissent libre cours à l'imagination2. Tout, du sol au plafond, du dehors au-dedans, épouse des formes sphériques. « C’est le corps d’une femme » aime dire Pierre Cardin, « tout est absolument sensuel ». Le palais a en effet été racheté après la mort du commanditaire Pierre Bernard en 1991 par le célèbre couturier Pierre Cardin qui l'agrandit et en fait un lieu de réception (notamment pendant le festival de Cannes) et y expose sa collection de mobilier, d'objets d'arts et de design des sixties et seventies.
Un sentier raide conduit le G1 à Notre-Dame d’Afrique, remarquable statue qui se dresse devant nous.
Le G2 nous rejoint alors, encore fasciné par la présentation du Palais Bulles qu’Alain leur a faite, ayant eu le privilège de la voir au loin, nichée dans le massif de l’Estérel face à la baie de Cannes. Il s’agit de la propriété acquise par Pierre Cardin en 1991 et actuellement en vente pour la modique somme de 350 millions d’euros. Rassurez-vous, on peut aussi la louer à la journée pour 30 000 euros!
Revenons à Notre-Dame d’Afrique! Alain sort sa documentation et nous apprend que "Cette étrange statue élaborée en 1990 et haute de 12 m est la copie à l’identique de celle de la basilique St-Eugène d’Alger. Elle fut érigée à la mémoire des français d’Algérie. L’épitaphe de son socle reflète la nostalgie des Pieds Noirs qui, massivement, sont venus s’installer dans la région à partir de 1962 : « Ce mémorial placé sous la protection de Notre-Dame d’Afrique est dédié à tous ceux qui avaient fait de l’Algérie un grand et magnifique pays. À nous le souvenir, à eux l’immortalité ». En 2006, soit 10 ans après le début des travaux, la construction de Notre-Dame est terminée". Il attire aussi notre attention sur les plaques commémoratives au pied de la grille qui rappellent à tous "que les Français d'Algérie, arrachés à leur terre, venaient de différents horizons."
Nous repartons d’un pas allègre, toujours en deux groupes, tout en admirant à l’horizon les Petite et Grande Grues, le Pic de l’Ours, le Pic d’Aurelle et le Cap Roux ainsi que les fleurs printanières qui commencent à sortir.
De nouveau ensemble au Col de Théoule, il est temps de reprendre des forces donc nous nous installons dans la broussaille qui borde le chemin avec vue sur la mer aussi bien côté est (avec le Mercantour en prime) que côté ouest (avec l’Estérel en décor). Rosé et Morgon nous sont généreusement offerts ainsi que café et liqueur de mirabelle pour clore notre festin!
Une fois repus, pause-photo de nos deux équipes puis reprise des bâtons pour la suite des réjouissances!
Cap sur le Collet des Monges via le Col du Trayas. Un petit coucou au G1 qui se lance sur le GR51 accessible mais raviné. Ça monte!
Pour le G2 se sera plus cool car le groupe rejoint le Collet des Monges par de grandes avec des pentes réduites. De là, il ne lui reste plus qu'a descendre jusqu'au col, point de rendez-vous avec le G1
Subdivision du G1 à ce point: les intrépides désireux d’escalader le Rocher des Monges suivent Anne-Marie tandis que notre petit groupe de six marcheurs raisonnables contourne le rocher!
Nos amis nous parlent des magnifiques points de vue observés particulièrement à la pointe Est du massif du rocher
et nous redescendons ensemble un sentier agréable mais très accidenté à l’approche du Collet de l’Autelle.
Nous admirons au passage la vue époustouflante sur Théoule et Beaulieu au loin et retrouvons le G2.
Nous descendons alors tous vers le port de Théoule en longeant temporairement une forêt d’eucalyptus sur notre gauche.
Une fois déchaussés et libérés de nos sacs à dos, nous nous dirigeons enthousiastes vers le Marco Polo où nous sommes accueillis chaleureusement. Un petit groupe de privilégiés sera au soleil, un plus grand à l’ombre, mais vu la superbe météo qui nous a accompagnés toute la journée, chacun est content! C'est Dominique G qui va se charger de prendre les commandes. Rude tâche avec 38 marcheurs plus ou moins bien disciplinés.
Le pot accompagné des habituelles gourmandises nous redonne des forces et il est bientôt l’heure de regagner nos véhicules et de rentrer, la tête pleine de merveilleux souvenirs.
Un immense merci à nos animateurs Anne-Marie et Alain,
à Brigitte, Nadine et Jacky nos serre-files, à Brigitte et Jean-Marie pour leurs contributions-photos, à Alain pour la documentation, à Jean-Marie pour son aide précieuse avec le blog, à nos chauffeurs pour leur prudence et aux randonneurs pour leur bonne humeur!
La semaine prochaine,
Jeudi 23 Mars 2017
G1 | Départ :7h | Joël | 767-D'un barrage à l'autre | Moyen ** | 13,8 km | Dh : 442m | ||
Cette randonnée inédite vous permettra de découvrir le barrage Zola, le lac Bimont, une ancienne carrière de marbre, et les ruines d'un aqueduc romain au milieu de la magnifique campagne aixoise | ||||||||
Parking : : à la sortie Le Tholonet en bordure de la D17 | Cout du trajet A/R : 82€ | |||||||
G2 | Départ :9h | Jean Masson | 565 Sommet des Terriers Les Arcs | Moyen ** | 13,5 km | Dh : 346m | ||
Parcours en forêt sur de beaux chemins avec vue sur la Vallée de l'Aille. | ||||||||
Parking : Pont de l'Aille | Cout du trajet A/R : 22 € |
Les Mayons - G1 - 09/03/2017
Les Mayons - G1
Est ce l'annonce d'une belle journée ensoleillée ou bien l'envie d'oublier la tempête Zeus du début de semaine, mais pas moins de 28 randonneurs et randonneuses se sont retrouvés ce matin sur le parking de ce sympathique village des Mayons.
Après le traditionnel,mais non moins célèbre " Si ces dames veulent bien se taire!!!" de notre ami Daniel Ro, Jean Ma nous donnent les informations concernant la randonnée du jour.
"Cette randonnée dont j'étais déjà l'animateur, a été faite en septembre 2015. Nous marcherons pendant 17,5 km. Le dénivelé est de 550m. Nous atteindrons le point le plus haut au bout des 8 premiers kilomètres. Cette randonnée est classée moyen **. Nous retrouverons nos amis du G2 pour un pique-nique en commun vers 12h 30, pour ensuite achever cette randonnée en leur compagnie. "
Il est à peine 9h 30 quand nous démarrons notre ballade par la traversée du village des Mayons après un comptage en bon et due forme fait par Dan, serre file du jour.
Eglise construite au XIXème siècle (abritant une belle toile du XVIIème siècle représentant une crucifixion, avec Saint-Jean, Marie et le Graal).
Notre animateur du jour nous avait prévenu, à peine la sortie du village effectuée, nous sommes confrontés à une succession de raidillons à fort pourcentage et de faux plats montants "casses pattes".
Mais cela n'entame pas le moral des troupes. La preuve!!!
C'est bon, les muscles sont bien montés en température, et il est temps de ranger polaire et coupe-vent dans les sacs à dos.
A proximité, quelques ruches en file indienne attendent l'arrivée du printemps.
A propos de la production de miel aux Mayons:
Neuf variétés différentes, dont cinq miels monofloraux rares et de faible production, minutieusement sélectionnés et triés.
Récoltés très mûrs et sans fumée (pour éviter les goûts parasites), ils sont de plus longuement déshumidifiés avant l'extraction.
Pour garder toute leur qualité ils sont stockés en chambre froide dès l'extraction et sont donc proposés à la vente dans l'état de fraîcheur de leur récolte.
Nous profitons d'une jolie vue sur le village des Mayons.
La commune est traversée par l'Aille, un affluent de l'Argens. Les communes limitrophes sont Le Luc, Gonfaron, Le Cannet des Maures, La Garde-Freinet,Collobrieres.
Aujourd'hui, la commune des Mayons compte une population de 640 habitants environ. Elle fait partie de la communauté de communes Coeur du Var.
Nous abordons maintenant des sentiers beaucoup moins pentus. La température est agréable, malgré un soleil bien présent.
Belle vue sur la plaine située entre Le Luc et Gonfaron. Au loin, mais très très loin, les sommets encore enneigés du Mercantour.
Mais c'est le moment de la pause banane bien sûr!!!
Sur cette portion de route de campagne, l'allure s'est accélérée.
Emblème de cette région du massif des Maures, le châtaignier est bien nu en cette saison.
Leçon de choses sur la châtaigne:
- La châtaigne indigène, castinea sativa, donne de petits fruits dont les populations se sont satisfaites pour leur alimentation pendant des millénaires.
- Le châtaignier de Provence a été greffé pour produire des châtaignes plus grosses à l’instar de celle du Piémont voisin.
Châtaigne ou Marron ?
- Fruit du châtaignier, la châtaigne est riche en amidon. Son amande est divisée, elle est communément appelée marron.
- Le fruit est appelé châtaigne lorsqu’il est cloisonné, marron lorsqu’il est non cloisonné.
- La châtaigne a longtemps été un produit de base de l’alimentation quotidienne. En effet, la farine de châtaigne contient plus de 75% de glucides ce qui en fait un aliment énergétique.
- Longtemps, en Provence, le châtaignier a pris la place que les céréales ne pouvaient pas occuper sur les terrains trop pentus ou trop siliceux.
Marche, marche ... ça rigole pas dans les rangs.
Avant d'aborder la longue descente du retour, la photo de groupe est mise en boîte.
Une demie-heure plus tard, nous retrouvons donc nos amis du G2 qui nous ont devancé, et tout ce beau monde prend place sur de petits rochers pour un pique-nique commun, animé, mais bien sympathique.
Merci à Claude Ca qui a l'occasion de trois ans de présence au Cercle de Boulouris, nous fait déguster de succulents gâteaux "faits maison" comme on dit.
Après cela, G1 et G2 sont réunis pour une photo de groupe qui a eu du mal à rentrer dans l'appareil.
Sous la direction commune de Jean-Louis et Jean Ma, le troupeau s'est remis en route sous la forme d'une longue file.
Nous sommes intrigués par les allées et venues de cet hélicoptère qui tentera même un atterrissage non loin du chemin que nous empruntons. Nos tympans en feront les frais. Un exercice d'entrainement, certainement.
Un aperçu de la forêt domaniale des Mayons peuplée également d'une ressource importante pour la région: le chêne liège.
Le chêne-liège (quercus suber) est un arbre à feuilles persistante de la famille des chênes. Il est exploité pour son écorce qui fournit le liège. Il est parfois appelé corcier, surier ou suve. Une forêt de chênes-liège s’appelle une suberaie.
Le chêne-liège ne se développe que dans les milieux siliceux de la Provence : les Maures, l’Estérel, la Colle du Rouet, le Tanneron et quelques poches autour de Toulon.
Lors du tout premier écorçage (25-30 ans), appelé «démasclage» (en portugais ‘ desbóia’), on obtient un liège de structure irrégulière et très dur, dépourvu d’élasticité, impossible à manipuler et à travailler. On donne à ce liège le nom de «liège mâle» (ou «liège vierge»). Ce liège reste néanmoins approprié pour la trituration. Le granulé obtenu n’est pas employé pour créer des bouchons, mais est utilisé dans la fabrication d’autres produits (revêtements pour les sols et murs, matériau d’isolation) avec diverses applications.
Neuf années après le démasclage, au moment du second écorçage, on obtiendra un matériau avec une structure encore irrégulière, moins dur, mais, de qualité moyenne, pas encore apte pour l’industrie bouchonnière; on appelle le liège résultant de cet écorçage «liège de première reproduction».
Il faudra attendre la levée suivante (neuf ans plus tard), pour obtenir un liège possédant les propriétés adéquates. C’est à partir de ce moment-là que le liège a les qualités requises pour être employé dans la fabrication de bouchons de liège ; le liège obtenu est appelé «liège de reproduction» (‘amadia’ en portugais) ; il présente une structure régulière et une croûte et un ventre lisses. À partir de cette phase et à des intervalles réguliers de 9 années, le chêne-liège est prêt à fournir du liège de qualité pendant environ un siècle et demi ; un arbre peut subir durant sa vie, en moyenne, 16 écorçages.
Pour l'instant de notre côté pas de bouchon à signaler sur notre chemin. La circulation est fluide. Tout roule.
Un dernier regard sur le village des Mayons.
Considéré par ses habitants comme un “hameau délaissé”, Les Mayons furent érigés en commune par décret de Napoléon III le 7 novembre 1863 sous le nom de Mayons du Luc.
Le déterminatif “du Luc” fut supprimé en 1897. Avant cette date, le hameau dépendait du Luc-en-Provence, le chef-lieu, et était administré par un adjoint spécial depuis 1845. Des charbonniers niçois et piémontais, attirés par les forêts alentours, ont sans doute été à l’origine de la fondation du hameau au 15ème siècle. Le quartier de la Tour, situé à l’abri du mistral et à proximité de sources captables, en fut le premier centre.
Durant les deux siècles suivants, Les Mayons reçurent de nombreuses familles étrangères, en majorité allemandes, dont les hommes formèrent le gros des ouvriers des mines de fer. Celles-ci se trouvaient à proximité du village du côté des hameaux de Rascas et deValpayette. Le sous-sol était également riche en plomb argentifère extrait des mines de Pic Martin et de St Daumas situées à quelques kilomètres du village. Outre le plomb, le gisement de Pic Martin représentait la plus importante concentration fluorée du massif des Maures.
L’exploitation minière durera jusqu’à la fin des années 1950. Vers 1929, des charbonniers piémontais fuyant l’Italie de Mussolini vinrent grossir, une fois encore, les rangs des Mayonnais.
S’étirant sur son éperon schisteux, la physionomie des Mayons n’a guère changé depuis cette époque. La forêt, toute proche, rythme encore la vie de ce village couronné par le massif des Maures.
Une dernière halte nous permet d'admirer cette curiosité qui fait la fierté des habitants des Mayons: le grand-père châtaignier, planté au Moyen-âge.
Cette belle journée se termine par le pot de l'amitié pris sur cette terrasse du café des Mayons.
Tous nos remerciements à Jean Ma pour cette belle randonnée, inédite pour certains.
Pour les photos, ont collaboré: Alain Wa, Claude Ca, Dominique Gi, Gilbert et Jean-Marie.
Pour la semaine prochaine, jeudi 16 mars:
Infos de dernière heure, Roland annule la sortie raquettes à Gréolières à cause du manque de neige.
Pour autant, Anne-Marie et Alain vous proposent le programme suivant:
G2 G1 | Départ :8h30 | Anne-Marie Alain | 178-2- l'Aiguille Notre Dame d'Afrique | Moyen ** | 10 à 14 km | Dh : 300 à 380 m | |
Cette randonnée concerne les deux groupes G1 et G2 et les deux animateurs adapteront le parcours en fonction du niveau des participants | |||||||
Parking : Port de Théoule/Mer | Cout du trajet A/R : 13€ |
Les Mayons G2-09/03/2017
Les Mayons-G2
Aujourd'hui, très belle initiative de Jean Ma et de Jean Louis pour une rando mixte aux Mayons. Le G1 partira à 8 h et le G2 à 9 h. Les deux groupes se retrouveront à 12 h 30 pour le pique-nique. Le retour se fera en commun.
C'est Jean-Louis qui conduit le G2 constitué de 16 marcheuses et marcheurs bien décidés à profiter de la belle journée qui s'annonce.
Il présente la randonnée du jour, un aller-retour de 12,8 km et 300 m de dénivelée.
Il avait prévu une visite chez un apiculteur mais celui-ci étant indisponible, on pourra seulement déguster ses produits en vente au marché de Boulouris, devant la Poste.
Il commence à nous présenter la particularité de ce village, le châtaigner. Mais il est interrompu par un autochtone, retraité et ancien exploitant de châtaigners qui va nous expliquer que la production de châtaignes est en train de péricliter d'une part du fait des pentes très raides,donc d'accès difficile, et surtout de l'incidence de trois maladies, deux cryptogamiques et de la Cynips qui est une micro-mouche apparue en 2010 en Ardèche. Les adultes pondent dans les bourgeons pendant la saison de végétation. Au printemps suivant, les larves se développent et, sous l'effet des toxines qu'elles secrètent, se forme des galles à la place de la pousse normale.
Nous sommes tous intéressés à l'image de notre guide.
En traversant ce tranquille village, nous rencontrons le garde-champêtre qui nous invite à aller saluer le Grand-père Châtaigner !!!
Et nous voila partis en longeant un bois de châtaigners, effectivement très en pente.
Mais rapidement nous allons retrouver une végétation plus méditerranéenne constituée de chênes-liège, de mimosas et de bruyères arborescentes.
Ces dernières sont en pleine floraison.
Nous montons de façon continue. Quelques arrêts seront nécessaires pour ressouder le groupe et, à 11 h, Jean-Louis profitera de l'un d'eux pour nous inviter à la traditionnelle "pause banane".
Brigitte, où est la carotte ?
Nous poursuivons la montée avec un point de vue sur le village de Gonfaron. Puis à l'occasion d'un autre arrêt, nous ferons la photo de groupe.
Encore une centaine de mètres à monter sur une grande
piste. La forêt a été bien nettoyée à ce niveau.
A 12 h 34 nous arrivons au point de rendez-vous. Nous sommes les premiers…mais pas pour longtemps car très vite les premiers marcheurs du G1 arrivent.
C'est donc un groupe de 43 qui s'installe pour le pique-nique dans ce virage de la route qui mène à N.D. des Anges.
Très peu de circulation sur cette route mais beaucoup de cyclistes qui sont accueillis par des bravos et des encouragements ce qui donne beaucoup d'animation à notre déjeuner.
Nous avons commencé par du foie gras et nous terminons par dun délicieux gâteau au potimarron et à la noisette cuisiné par Claude C pour fêter ses trois ans dans le groupe de marche, précisément sur cette rando et en ce même lieu de pique-nique. Un gâteau par année, il fallait bien ça pour que tout le monde en profite.
Jean Ma va tenter d'évoquer Jean Aicard, poète local et son personnage principal Maurin des Maures. Mais l'assistance est plus disposée à se prélasser au soleil qu'a s'intéresser à la poésie provençale et il va abandonner.
Petit à petit les participants se rassemblent au soleil le long de la barrière de sécurité, en attendant le départ. Mais avant de repartir, il faudra bien faire la photo des 43.
Il ne reste plus que 6 km de descente continue, ponctuée de quelques arrêts de regroupement car cette troupe importante est un peu indisciplinée et il y a quelques traînards, pas spécialement du G2 d'ailleurs... Mais ces grandes pistes se prêtent si bien au bavardage.
La forêt a été très travaillée et divisée par de nombreux chemins. Est-ce l'oeuvre des forestiers ou des pompiers?
Nous traversons maintenant une zone de chênes-liège où il semble que l'exploitation du liège va reprendre puisque de nombreux troncs ont été "démasclés" (enlèvement du liège mâle).
En arrivant au village, nous allons pouvoir enfin saluer le Grand-père Châtaigner, vieux d'un millénaire.
Ne trouvez-vous pas que son branchage ressemble à une corne de rhinocéros. Espérons qu'un de ces braconniers pervers ne viendra pas le couper !
Encore une découverte, la "Fontaine au Pernod" : mais elle est sèche, ni eau ni boisson anisée (la Société Pernod a été créée en 1805, bizzare, bizarre) et nous irons donc
nous désaltérer au nouveau café du village où nous sommes accueillis avec beaucoup de gentillesse.
Heureusement que la terrasse est grande.
Merci à Jean Ma et à Jean-Louis pour l'organisation parfaite de cette journée. On en redemande.
Merci aux photographes, Alain, Claude C, Dominique G, Jean-Marie.
La semaine prochaine, nous ne savons pas encore si la rando-raquette aura lieu.
En tout état de cause, comme cette semaine, une rando mixte rassemblera G1 et G2 à partir de Théoule, sous la conduite d'Anne-Marie et Alain-10 à 14 km et 300 à 380 m de dénivelée.
Départ du parking du Manoir à 8 h 30 - coût du trajet 13 €
Caldeira de Maure Vieil-02/03/2017
Caldeira de Maure Vieil-G2-092
C'est une fois de plus sur le cimetière-paysager de Mandelieu que 25 randonneurs du G2 se sont retrouvés autour de Jean-Marie. Après avoir brièvement donné des nouvelles d'Yvette, il présente la rando du jour.
"C'est une rando du lundi après-midi, prolongée afin de bien faire le tour de la Caldera. De bons chemins avec une montée régulière sauf sur une partie de l'extension où la pente sera de l'ordre de 15 % sur 800m.
12,6Km et 500m de dénivelée."
Jacqueline donne des nouvelles de Rolande qui poursuit sa convalescence. Nous lui adressons notre amical souvenir.
Quatre marcheuses et un marcheur du G1 ont rejoint notre groupe mais ils se sont engagés à respecter notre cadence. Bravo et Merci.
Il fait très beau et la météo est excellente, mais venteuse.
Et à 9 h 45, le groupe s'engage sur la piste qui double la DN7. Après un kilomètre sur ce petit sentier nous débouchons sur la grande piste de Maure Vieil.
Les mimosas sont encore bien en fleur et se sont développés de façon très importante des deux côtés de la piste. Pour le moment, pas de dénivelée, même pas un "faux-plat montant". Petit arrêt devant la carrière afin de bien noter le sens des coulées de lave.
Pour illustrer la hauteur de la falaise, nous avons laissé notre ami Henri un peu en arrière. Oui, c'est bien lui le petit bonhomme rouge!
Sur notre gauche se dressent trois croix. Nous sommes nous trompés, serait-ce le sommet du Rocher de Roquebrune ? Que nenni, il s'agit de la chapelle du domaine de Maure Vieil où nous allons faire la pause-banane.
Laissons Jean-Marie raconter l'histoire de cette construction."Dans les années 1960, le Docteur Guyot, un ancien banquier, adepte du mouvement NEW AGE fit construire cet ensemble immobilier. Il rassembla en ce lieu de nombreux artistes New Age en quête d'une nouvelle spiritualité.
L'ensemble comprend une chapelle surmontée d'une coupole mauresque (syncrétisme ou rappel de la présence des Maures dans le secteur-cf. le Pont Sarrazin), un amphithéâtre, des logements. Très vite abandonné, le bâtiment fut vandalisé et particulièrement tagué".
Nous allons découvrir aussi au cours de cette pause et dans un tout autre esprit, l'étui à banane. Favorise-t-il le mûrissement en plus de la protection?
Nous reprenons la piste en direction du Pont Sarrazin, dominés par le Mont St.Martin. Ce sera un peu le fil rouge de la journée car nous allons le voir sur toutes ses faces.
Un autre groupe de randonneurs s'y est installé. Nous avons déjà pique-niqué en ce lieu et Brigitte se souvient avoir trempé ses pieds dans le ruisseau, ce qui n'est pas inhabituel car tous les ruisseaux de la région ont déjà eu cet honneur !
Joli parterre de Dimorphotécas (osteospermun)
Un peu plus loin nous allons quitter la piste qui monte au col de la Cadière pour nous diriger vers le Rocher des Monges.
Paysage printanier au milieu des mimosas avec ce superbe cerisier sauvage et ces bruyères arborescentes.
Petit arrêt au fond du vallon où Jean-Marie va évoquer le volcanisme dans ce qui deviendra l'Esterel. " A la fin du permien soit il y a quelques 240 millions d'années les premiers volcans vont apparaître dans ce qui deviendra la vallée du Reyran. La distension des plaques telluriques a aminci la croûte facilitant le passage du magma. Puis le mouvement s'inverse et l'écoulement s'arrête.
Mais la pression interne s'accentuant il y eu éruption de style strombolien en divers points. Le volcan qui se développa où nous nous trouvons n'avait rien de particulier mais c'est son devenir qui a intéressé les géologues. En effet, le dôme se refroidit et le réservoir de magma se vida. Au bout d'un certain temps, le dôme s'effondra créant la caldeira. D'autres volcans s'étaient aussi formés mais seul celui-ci s'effondra. Le mont Vinaigre en est un exemple. De même origine, il est resté dressé. De nombreuses grottes existant dans le massif ont comme origine d'énormes bulles de gaz emprisonnées dans la lave (petit clin d'œil à notre ami Mikaël, notre spécialiste en la matière).
Le petit schéma ci-joint explique ce phénomène.
Le volcanisme, ici, dura 40 millions d'années…"
Toutes ces informations sont extraites d'un document à l'adresse suivante :
http://geologierandonneurs.fr/pdfcours/Esterel%20Maure%20Vieille.pdf
Nous repartons et très vite nous arrivons en bas de la fameuse montée. Mais pas de sentier…
Une malheureuse sente monte à gauche et c'est par là que Jean-Marie va diriger sa troupe mais très vite la trace disparaît et la montée se fait hors piste, en plein maquis de bruyères arborescentes. Il va donc se diriger plein sud suivi par toute son équipe.
Un vallon se dessine devant nous et il va le choisir comme objectif, espérant y trouver un ruisseau à sec. Mais la végétation devient de plus en plus serrée. Aux bruyères très "arborescentes" se sont rajoutées des salsepareilles. Difficilement il arrive au lit du ruisseau. Déception, le lit est recouvert de grandes bruyères. De l'autre côté un semblant de chemin apparaissant il décide de traverser le lit, heureusement sec mais assez profond. Il parvient sur l'autre rive et va aider ses suivants immédiats à le rejoindre. Aidé de Michel, chacun va franchir l'obstacle.
Dans le trou, deux de nos amis qui se reconnaîtront.
Tout le monde se rassemble sur la petite banquette qui, en fait n'est pas un chemin. Il faut donc poursuivre la montée plein sud. Les deux Annie vont partir en tête, tout droit. Imaginez la pente…
Enfin nous débouchons, un à un sur une grande piste,
sous le Rocher des Monges. Nous avons parcouru 500 m avec une dénivelée de 103 m et ceci en 1 h 30.
Mais "L’Entraide par l'Amitié", définition du Cercle de Boulouris, a joué à fond et les plus affûtés on titré, poussé ceux qui avaient des difficultés.
Le paysage sur notre gauche est superbe avec une échappée vers la mer mais ce n'est pas pour cela que nous avons choisi cet itinéraire qui, en fait ne nous a pas rallongé.
Certains diront que Jean-Marie avait fait exprès de ne pas trouver le chemin pour montrer aux marcheurs du G1 les capacités du G2 !!!
En tout cas, Jean-Marie va féliciter les participants pour leur courage. Chapeau !
Comme d'habitude, vin d'orange, rosé, rouge et surtout les toasts au foie gras préparés par Josette vont accompagner le repas.
Mais oui, t'es belle! En fait, protection solaire.
Mais il est déjà 14 h 30 et il reste 7 km à parcourir et très vite le groupe rejoint le Collet des Monges, à l'endroit où le chemin normal devait déboucher.
Ces trois-là ont l'air heureux d'avoir retrouvé le bon chemin.
Sur une large piste pratiquement plate, à bonne allure, le groupe va contourner la Grande Grue à partir du col du Trayas. Tout le monde est en forme pour atteindre le col de la Cadière.
De là, deuxième montée du parcours, la Piste des Œufs de Bouc qui nous mènera au pied du Rocher Pelet. Comme d'habitude question sur les Œufs de Bouc, mais toujours pas de réponse…sensée.
Dans la montée Claude sera bien escorté, même par des dames du G1. Veinard.
Très beaux points de vue sur les Iles et la baie de Cannes. Nous en profiterons pour faire la photo de groupe.
Puis c'est le pied du sommet Pelet et des formes étranges.
Enfin c'est la descente, longue, mais facile qui nous ramènera au parking où une surprise attendra les randonneurs.
Le bar est ouvert à l'arrière de la voiture de Jean-Marie pour faire sauter quelques bouchons…de cidre.
Merci Jean-Marie pour ce beau tour de la Caldeira malgré cet intermède difficile hors piste et aussi pour ce pot bienvenu.
Les photos étaient de Jean Be, Claude L, Dominique G et Jean-Marie.
La semaine prochaine
Jeudi 9 Mars 2017
G1 G2
Départ :8h
Jean Ma et Jean louis
586- Les Mayons
Moyen **
17,5 km
Dh : 550m
Cette randonnée typique des Maures au pays des leveurs de liège et des vieux châtaigners, concerne les deux groupes G1 et G2 et les deux animateurs adapteront le parcours en fonction du niveau des participants
Parking : sous la Mairie des Mayons
Cout du trajet A/R : 39€
G2
Départ :8h30
Roland
Raquettes à Andon-Du fait du manque de neige, Roland a programmé une balade et un restaurant-cf son mail du 03/03-14 h 08
Moyen **
8 km
Dh : 250m
Parking : Andon
Cout du trajet A/R : 42€
La Sainte Victoire - G1- N° 668 - 02/03/2017
La Sainte Victoire - 02/03/2017
Les conditions météorologiques sont favorables à la randonnée du jour, qui ne peut être faite si le vent est fort et qui devient dangereuse avec la pluie, même tombée la veille, car les roches sont alors très glissantes.
Jean-Louis accueille les 20 randonneurs sur le parking du barrage du Bimont et leur présente les caractéristiques de la randonnée : "nous allons atteindre la Croix de Provence à 948m d’altitude, qui n’est pas le point culminant, situé plus à l’est (le pic des Mouches, 1 011m). Le chemin sera facile au départ, puis de plus en plus rocheux et des passages sur des plaques de calcaire pourront être glissants. Nous cheminerons sur la crête et atteindrons la Pas de l’Escalette. De là nous ferons un aller-retour à la Croix, en passant le Prieuré, malheureusement fermé pour travaux. La descente, à partir du Pas de l'Escalette est la voie la plus facile, mais présente toutefois au départ des passages un peu délicats. A partir du refuge Cézanne, nous progresserons sur une piste facile pendant environ 6km pour rejoindre le parking. La randonnée est donnée pour 14 km et 685 m de dénivelée."
Nous savons que notre outil d’évaluation minimise les dénivelées cumulées par rapport à nos GPS sur le terrain. Le bilan en fin de marche donnera 13,9km et 820 m de dénivelée.
Jean-Ma. se propose comme serre-file et effectue le comptage : nous sommes bien 21 à pénétrer dans l’enceinte du barrage du Bimont.
«Le barrage a été construit entre 1946 et 1951 par l’ingénieur Joseph Rigaud…. Il retient les eaux de l’Infernet et celles issues du ruissellement de la face nord du massif de Sainte-Victoire, mais il est en fait principalement alimenté par une conduite souterraine artificielle amenant l’eau du Verdon par le Canal de Provence. Cette conduite, la galerie de la Campane, d’une longueur de près de 5 km, a été agrandie en 1974 et autorise aujourd’hui un débit de 9 m3/s. Il s’agit d’un barrage voûte à double courbure s’appuyant sur les rives. Il est constitué de 15 plots, et atteint une hauteur de 87,50 mètres pour une longueur en crête de 180 mètres. Son épaisseur est de 17,40 mètres au pied et de 4,30 mètres en crête, le volume total de béton est de 150 000 m3. Le volume d’eau stocké en permanence varie entre 11 et 14 Millions de m3, pour une capacité maximale de 39 Millions de m3. Au pied du barrage, un ouvrage annexe appelé contre- barrage alimente un canal d’alimentation dit « branche de Marseille Nord » qui dessert la région située entre Aix-en-Provence et Marseille et une partie de Marseille via une autre réserve dite du vallon Dol. »
Dès la traversée du barrage nous avons la vue sur notre objectif, la Croix de Provence et nous sommes bien impressionnés.
Nous empruntons le sentier, dit Imoucha, qui débute à gauche de l’extrémité du barrage. Il porte le nom de celui qui créa en 1955 l'association des Amis de Sainte-Victoire et qui fut le pionnier de la restauration du Prieuré, Henri Imoucha.
Nous sommes en sous-bois et le sentier est agréable, avec peu de dénivelée jusqu'au fond du Vallon de la Dispute.
La remontée du vallon, toujours en sous-bois, s'amorce doucement pour s'accentuer peu à peu. Un premier effeuillage s’impose.
Les cailloux laissent place aux rochers dont la surface est glissante et la pente est raide. Nous progressons avec prudence.
Nous sortons du sous-bois et un beau sentier va nous mener à la crête. Le point de vue dominant le Lac du Bimont est superbe.
De l'autre côté, la vue porte sur l'usine de Gardanne et la barre de l'Etoile.
Le sentier, parsemé de crocus monte d'abord doucement ; le Baou Cézanne se montre à nouveau avec, derrière, la Croix de Provence, environ 600 mètres plus haut.
Il nous faut juste suivre la crête des Costes Chaudes jusqu'au sommet !.... Mais encore faut-il l' atteindre et ça commence à monter sérieusement, sur des cailloux et sur de gros rochers qui sous l'humidité matinale sont glissants.
Enfin, nous y sommes... et un cairn nous indique le Prieuré ! Le sentier qui suit la crête parait plus facile, compte tenu de la pente qui s'est adoucie. Mais les plaques rocheuses sont tout autant glissantes...
Puis la montée reprend jusqu'au Pas de l'Escalette. Jean-Louis nous y indique le départ (marqué en rouge) de notre chemin de descente à droite, vers le refuge Cézanne que nous prendrons après le déjeuner.
Toutefois, nous sommes à peine à 700 m d'altitude et il nous faut encore progresser, en zig-zag sur les rochers lisses, en respectant les marques bleues et sans couper les courbes pour respecter le site.
Nous atteignons enfin l'ancien mur d'enceinte du Prieuré, édifié au XVIIe siècle et restauré en 2014.
Le Prieuré apparaît avec la Croix de Provence derrière. Il est fermé car des bénévoles des Amis de Sainte-Victoire, restaurent le site.
Mais André fait quelques photos au travers des mailles de la protection.
La dernière ascension nous mène à la Croix de Provence, où Alain fait une photo de groupe.
"La croix qu’on voit aujourd’hui est la quatrième de la série. Les trois autres ont été détruites par des temps extrêmes au sommet. La première croix a été faite au XVIème siècle, la suivante en 1785, et la troisième en 1842. La croix actuelle a été élevée 33 ans plus tard en 1875. Elle a été construite grâce au Père Meissonnier, qui voulait remercier Dieu d’avoir sauvé la Provence de la peste. À l’époque, beaucoup de monde ont donné volontiers de l’argent pour sa construction. En 2002 et 2003, à cause des graves dégâts de la foudre, on a pensé qu’il serait impossible de la restaurer. Toutefois, grâce à de nombreux amoureux de la Provence, la croix a été restaurée avec succès et se présente aujourd’hui comme un phare de la culture. La base du support de la croix mesure 11 mètres de haut, et la croix elle-même mesure 7 mètres de plus. Au total, ça fait à peu près 18 mètres. Ce n’est pas étonnant qu’on puisse la voir des kilomètres ! "
Le vent qui souffle ne nous permet pas de faire la pose déjeuner à ce sommet. Nous commençons donc à redescendre, en prenant le temps d'observer le paysage que nous n'avions pas vu à la montée : vue sur la crête des Costes Chaudes et les lacs du Bimont et Zola.
Nous déjeunons sur le site du Prieuré.
La descente à partir du pas de l'Escalette est dite la plus facile. Mais la première partie est délicate et nous sommes ravis de la faire l'après-midi, après le séchage des roches.
Ensuite le chemin descend dans la garrigue, les romarins fleuris et les globulaires.
Nous passons le Pas des Dinosaures où des affiches interdisent de s'écarter du chemin pour le respect de la faune.
Nous faisons la photo de groupe avec, en arrière plan le Baou Cézanne.
En contrebas nous observons le trou du Verger.
Avant d'atteindre le Refuge Cézanne, nous sommes an admiration devant la progression d'alpinistes.
" Le refuge Cézanne a été construit par Jean Magnan et ses amis de l'Association des Excursionnistes Provençaux d'Aix-en-Provence en 1954."
A droite, l'ancien village du Trou et ses rochers aux singulières formes.
Il nous reste un peu plus de 5 km à parcourir, sur une large piste facile qui passe par une source, à proximité de laquelle il fait beau se reposer et une carrière de marbre désaffectée.
Nous rejoignons nos voitures avec une dernière vue de la Croix de Provence. L'avons nous bien montée?
Nous assouvissons notre soif au bar de la place de Pourrières.
Nos remerciements vont tout particulièrement à Jean-Louis pour cette très belle randonnée et aussi aux nombreux photographes du jour, Alain, André, Brigitte, Claude C. et Eliane.
La semaine prochaine, jeudi 9 mars :
- G1 G2
Départ :8h
Jean Ma et Jean louis 586- Les Mayons-
Moyen **17,5 km Dh : 550m
- G2
Départ :8h30
Roland
Raquettes à Andon-Du fait du manque de neige, Roland a programmé une balade et un restaurant- cf son mail du 03/03-14 h 08
Moyen ** 8 km Dh : 250m