Lac de Vens -21 juin 2012
Lacs de Vens - 21 Juin 2012
Pour la dernière rando de l’année Jean avait programmé les LACS DE VENS, car il faut la faire le plus tard possible, une fois les neiges fondues.
Comme le montre la photo notre meneur est handicapé suite au claquage de la semaine dernière et il est au travail; il aurait pu obtenir un arrêt de travail, mais non… il s’est fait un devoir de ne pas manquer à sa mission…
Partis dès 6 heures 30, le réveil a été dur pour certains. Il fait beaucoup plus frisquet qu’à Boulouris : nous sommes à 1500 mètres. « Nous ne sommes que 15 sur le parking et presque que des petites jambes , félicitations… " nous dit Jean. Daniella offre à chacun une viennoiserie bienvenue.
Nous partons rapidement vers un endroit au soleil pour la présentation.
Vous devez penser: "Il ne veut pas nous montrer la tête de Jean, cela doit être plus grave que le claquage..."
« Cette rando n’avait pas été faite depuis le 29 juin 2005, où nous étions 14, mais avec retour par le Pra, donc plus de dénivelée et plus longue.
C’est de tous les avis, la plus belle rando du Sud des Alpes. Elle est situé au sud du col de la Bonnette, route la plus haute d’Europe, entre la vallée de l’ Ubaye et celle de la Tinée. Six lacs, dont deux grands se succèdent avec des cascades magnifiques ».
« J’ai prévu deux parcours : un "grande jambes" de 881 m de dénivelée avec une cheminée très raide de 300 mètres et pour les "petites jambes", un peu moins, 750 mètres de sentier régulier. Comme nous sommes peu nombreux et que les meneurs potentiels pour la cheminée sont handicapés, je vous propose une solution hybride : ne pas monter la cheminée, mais aller tous jusqu’au refuge au dessus du lac supérieur pour bénéficier plus complètement de la beauté des lieux. »
« C’est quoi une hybride … «
« C’est un intermédiaire entre les deux…
« Comme la Toyota, précise Annie en spécialiste… »
Nous pourrons le vérifier enfin de rando…
La photo de groupe au soleil.
Un chamois apparaît sur le sentier juste devant nous. Il ne semble pas effrayé et avance de quelques mètres seulement . « C’est une chamois … » d’après certains…un chèvre pour d’autres
Rapidement il fait chaud et le chemin est effectivement très régulier. Après les pauses pour se désaltérer, on réclame la pause banane. « Tout à l’heure quand nous serons arrivés à l’endroit du départ vers la cheminée que je veux vous montrer car il est confidentiel, et signalé sur aucune carte ».
Nous y arrivons enfin et cette cheminée impressionne.
Jacky souhaiterait bien avec quelques autres faire cette cheminée. « C’est très marrant on rigole bien… ». Mais finalement la solidarité l’emporte et nous repartons tous .
Nous atteignons le « Pas des pêcheurs » dernier ressaut à franchir avant la vue sur le deuxième grand lac
au bord duquel nous pique niquons.
Il fait bon quand le soleil donne, mais frais sous les nuages de plus en plus fréquents.
A qui sont ces jolis pieds?
Nous redémarrons vers le lac supérieur en passant par un petit lac. Nous nous régalons du paysage… Un autre groupe de randonneurs pas sympa rouspète en nous doublant … C’est rare , mais cela arrive…
Un café rapide au refuge. Jean, qui connait presque toutes les patronnes de restaurant et de refuge de la région… a reconnu la tenancière, Catherine, qui tenait précédemment le restaurant de Roubion et avant le refuge des Portes de Longon.
Une photo avant de partir.
« Maintenant nous redescendons… » Les plus fatigués se réjouissent… pour pas longtemps car à la première bifurcation Jean indique qu’il faut prendre non pas la descente, mais le faux plat... qui monte encore de quelques dizaines de métres.
Enfin la redescente…La file, pourtant pas très fournie s’étire… les derniers s’imposent des arrêts pour boire ou pour admirer le paysage… Certains soupçonnent Jean de ne jamais boire. Voilà un démenti*
Nous nous retrouvons tous là où nous avions vu la chèvre , qui est toujours là, mais s’avère finalement bien un chamois, isolé de ses congénères.
Arrivés au parking, un troupeau de moutons transhume. Ils sont presque arrivés , puisqu’ils vont au Pra.
Plusieurs randonneurs ont le sentiment d’avoir effectué une rando plus longue que prévu et Jean interrogé nous dit :
« Nous avons gravi 900 mètres de dénivellée et près de14 kilomètres »
« C’est ce qu’on appelle un hybride entre 880 et 750… »
Un des béliers fait l’admiration des dames et même des hommes … Il déploie toute sa vigueur en passant devant nous…Pourquoi ??
Le pot final, ou plutôt le rafraîchissement final, a lieu au distributeur de boissons du snack de Pont de Clans..
Merci Jean pour avoir mené cette magnifique rando malgré ton claquage et pour nous avoir fourni une nouvelle définition de l’hybride.
Merci encore pour les randos menées et pour toute l’organisation des randos du jeudi et du lundi dans le cadre du Cercle de Boulouris.
Merci aux photographes, Claude et Jean.
La prochaine rando aura lieu en Septembre. Bonnes vacances à ceux qui bossent encore et un bon été aux retraités qui sont toujours en vacance.
Du rab
Les serres files en conciliabule.
Les randonneuses du jour... Martine met beaucoup d'entrain pour dire "Ouistiti, S...
Daniella et sa longue vue
La pause après l'effort: 900 mètres de dénivelée sans l'avoir voulu ...
Quelques unes des nombreuses cascades
Et pour finir une vue magnifique d'un des lacs, pour faire regretter aux absents de n'être pas venus...
St.Vallier-Le pont de Ponadieu-14 juin 2012
St. VALLIER - Le pont de PONADIEU
De retour sur ce plateau de St.Vallier que nous connaissons bien car c'est une région où Bruno nous a si souvent
guidés. C'est Camille qui accueille les 26 marcheuses et marcheurs réunis sur le parking de la "Grotte obscure".
Alternance de soleil et de nuages.
Température agréable.
Camille nous présente le programme de la journée." Cette rando a déjà été faite en Février
2007 par Bruno avec 23 participants, mais dans l'autre sens. 10.2 km et 439 m de dénivelée. Attention sur le profil ci-dessous, lire de la droite vers la gauche. Oui, le blogueur n'a pas eu le courage de tracer un nouveau profil...(ndlr)
Cette année nous commencerons par le plateau, puis rejoindrons les gorges de la
Siagne. Nous visiterons la Grotte des Deux Goules puis rejoindrons le bord de la Siagne où nous prendrons notre repas."
En route… et première ( désagréable) surprise : des orties, nous n'avons pas l'habitude. Attention aux jambes et aux bras nus. Sortis de cette zone peu accueillante, nous cheminons maintenant sur le plateau où poussent le thym et la sarriette. Cette
dernière est particulièrement abondante.
Pour ceux qui ne connaissent pas cette plante aromatique, le photographe en a fait un gros plan. Les
Sumacs Fustet (Arbres à perruque) sont maintenant fleuris.
"Pause banane" à 10 h20. Il commence à faire chaud et le groupe recherche un peu l'ombre. Beaucoup de ces jolies fleurs roses que nous avons toujours classées dans la famille des Orchis; mais une doute commence à
se faire jour, ne serait-ce pas plutôt une Valériane tubéreuse ? Dur, dur la botanique !
Beau groupe de " bouillons blancs".
Continuant en direction des Courtils, nous traversons un premier chantier de bûcherons qui transfèrent des bûches de chêne sur une remorque : du joli bois pour nos
cheminées. Nous les retrouverons un peu plus loin dans leur chantier de coupe.
Nous descendons maintenant sur une large piste facile vers les gorges, et à partir de la balise 77, nous circulons sur
l'aqueduc recouvert de larges dalles.
Découverte de superbes lis de Chalcédoine. A juste raison, tout le monde s'extasie.
Le chantier de nos amis bûcherons se trouve maintenant à notre gauche dans une zone très pentue.
Nous arrivons devant une construction d'où s'échappe une conduite forcée qui traverse le vallon, en siphon. C'est en
suivant cette conduite que nous en atteignons le fond. Laissant la conduite nous remontons un peu et débouchons devant l'entrée de la grotte.
Alors que les courageux qui vont descendre s'équipent, Camille reprenant le texte de Bruno nous explique : " De nombreuses grottes
et avens existent dans cette région. La plus importante est celle de la grotte de la Baume Obscure devant laquelle nous avons garé nos voitures. Elle a été aménagée et vous pourrez la visiter en fin de rando si vous le souhaitez.
Elle s'étend sur 1200m, dont 700 parcourables, très belles concrétions, cascades et lac souterrain. Celle des deux Goules, en fait un simple aven où nous nous trouvons, est plus modeste
mais d'accès libre. Selon les superstitions orientales, les Goules étaient des démons femelles qui dévoraient les cadavres dans les cimetières. Plus
prosaïquement, son nom proviendrait de ses deux entrées".
Et c'est une dizaine de randonneurs des deux sexes qui s'y aventurent. Mais sans guide, ils ne verront pas grand-chose et remonteront assez dépités. Pour mémoire voici une photo prise en 2007 de la seule stalactite se trouvant dans la chambre de gauche.
Quittant la grotte, Camille entame une remontée vers l'étape suivante, le Pont de Ponadieu. Mais il n'avait certainement pas lu le descriptif de Bruno qui
préconisait d'emprunter d'abord le lit du ruisseau. C'est Jean qui nous remettra dans le bon chemin. Nous sommes maintenant au-dessus de la Siagne que nous entendons cascader environ 50 m plus bas. Camille emprunte un chemin
qui descend directement à la rivière.
Mais une fois de plus, il fallait continuer d'abord au même niveau avant de descendre, toujours selon Bruno. Jean
fait remonter le groupe mais trois randonneurs arrivent quand même en bas. Voulant se rafraîchir, Jean-Paul pose son sac et ses bâtons sur un rocher. Lorsqu'il se retourne pour reprendre son
matériel, un des bâtons a filé dans la rivière…
Enfin, tout le monde se retrouve sur le sentier du haut et nous poursuivons notre remontée vers le nord. Au passage, la traversée d'un "clapier" (amas rocheux) posera beaucoup de problèmes à plusieurs randonneurs. Mais
solidarité aidant, tout le monde passe sans casse. Pas tout à fait cependant car Jean qui a aidé au franchissement de la principale difficulté vient de se faire un claquage sur un des derniers
passages, certainement au niveau des adducteurs.
Joël sort sa bombe miracle et nous repartons. Mais Jean semble vraiment souffrir.
Dernières nouvelles: Jean a toujours un peu mal, surtout en montant et en descendant les marches et il s'est mis au repos pour quelques jours afin d'être prêt pour les lacs de Vens.
Petite descente bien raide et nous arrivons au Pont de Ponadieu, pont naturel enjambant la Siagne dont les eaux
tumultueuses ont forcé un passage dans la roche calcaire. Le site est remarquable avec en amont le
pont et les eaux qui cascadent sur les rochers plats et
en aval, une rivière calme encaissée dans ses hautes falaises.
Deux origines pour le nom : "lou pont natiou", pont naturel résultant du dépôt de calcaire d'une source aujourd'hui disparue ou bien, " lou pont à Diou", baptisé
en offrande à celui qui a su le façonner.
C'est là que nous nous installerons pour pique-niquer. Il fait soudain un peu frais : la proximité de l'eau, un
petit courant d'air et le ciel qui s'est obscurci. Le soleil de ce matin a disparu.
Le redémarrage est un peu difficile pour Jean que nous verrons avec des bâtons pour la première fois. Mais assez vite, le muscle se réchauffe et il peut continuer,
toujours avec ses bâtons. En arrivant au niveau supérieur du pont, les premiers pourront apercevoir deux chèvres sauvages très intéressées par ces visiteurs.
C'est devant une grande falaise très érodée, dans un décor remarquable, que nous ferons la photo de groupe.
Nous retrouvons l'aqueduc et ce coup-ci nous aurons à faire la descente et la remontée de l'autre côté. Et cette descente sera difficile car la pente est raide et
le sentier glissant. Alors qu'une partie du groupe est déjà arrivée de l'autre côté, les derniers peinent encore au milieu de la
descente.
En bas de la descente les difficultés ne sont pas terminées car l'aqueduc passe sur un pont. Pas question de marcher sur
la conduite comme en 2007, la condensation l'a rendue glissante. Seule solution, emprunter le petit muret qui surplombe le vide. Mais tout le groupe passera sans broncher. Si, si, c'est
vrai !
Il ne nous reste plus que deux kilomètres faciles pour rejoindre les voitures. Le temps est toujours gris et couvert. Dommage, les vues sur la vallée de la Siagne
sont très jolies.
Nouveau passage dans les orties et voici enfin le parking.
C'est à St.Vallier, dans notre café favori, que nous nous désaltèrerons.
Merci Camille de nous avoir fait découvrir ces différents aspects du plateau de St.Vallier.
Merci à Claude et Jean-Marie pour les photos.
BONUS
C'est parti.
Beau temps, beau paysage.Randonneurs.
La grande descente cimentée.
En allant vers le pont.
La falaise.
Jean avant.
Jean après.
Celui qui n'aime pas les photographes.
La semaine prochaine :
Jeudi 21 Juin à 6 H 30 : LES LACS DE VENS ( 06 ) – 2 circuits seront proposés
Manifique parcours dans le Mercantour, l’un des plus beaux des Alpes . Cascades, torrents et 5 lacs glaciaires à découvrir dans leur écrin minéral, le spectacle est très beau . Le circuit 1 est long, escarpé et exige de l’endurance
N°1 : L : 13 Km 567 . Dh : 881 m . D : 5 H 30 – Niveau : Sportif . Animateur : Jean B – 04.94.95.87.73
N°2 : L : 10 Km 750 . Dh : 754 m . D : 4 H 30 - Niveau : Moyen . Animateurs : Daniel-Jacky 06.68.98.13.62
Repas tiré du sac et pris en commun sur les berges du lac n° 3 .
Itinéraire d’accès : Suivre l’autoroute A 8 direction Nice . Sortir à SAINT-ISIDORE ( N° 52 )
Suivre la RD 6202 direction DIGNE . Atteindre le Pont de La MESCLA .
Quitter la R D 6202, tourner à droite et suivre la R D 2205 direction ISOLA – Col de La Bonette .
Traverser Saint Etienne de Tinée, parcourir 3 Km 500 . Au Pont Haut, tourner à droite.
Parcourir 2 Km 500 et rejoindre le PARKING de VENS . Stationner en épi sur le côté gauche .
Coût du trajet A R : 304 Kms x 0 € 25 = 76 € + 12 € = 88 Euros
SIGALE- La Clue du RIOLAN- 7 mai 2012
SIGALE-La Clue du RIOLAN
Fichue route entre Gilette et Sigale, notre destination ! Entre les
virages, les travaux et les camions, les derniers arrivés se pointent à 9 h 15…pour un départ de Boulouris à 7 h. Un autre groupe, très important a envahi le parking, mais ce n'était qu'un
rassemblement et ils nous laisseront la place très rapidement. Et nous aurons l'occasion de reparler d'eux.
Présentation très rapide de Jean : deux groupes, guidés l'un par Camille , "les Petites Jambes", qui gagnera
directement la Clue (6,9 km et 359 m de dénivelée), l'autre par Jean passant par la Cime de La Cacia (10.5 km et 734 m de
dénivelée)
et rejoignant le groupe de Camille pour le pique-nique au gué en bas de la Clue. C'est une première et seul le
parcours des "Petites Jambes" a été reconnu. Ensuite, il accueille en notre nom une
nouvelle marcheuse,
Monique…encore une !
Nous retrouvons avec plaisir Annick, Daniel, Denise et... Jacqueline avec ses nouveaux galons d'arrière-grand-mère.
Photo traditionnelle des 22 participants puis formation des deux groupes. Camille rassemblera autour de lui 12 marcheuses et marcheurs et Jean huit seulement…
Imaginez Jean avec seulement huit randonneurs censés être des bons marcheurs : ça va chauffer !
Alors que Camille conduit d'abord son groupe au bar-restaurant "Le Village" pour prendre un petit café matinal avant de visiter Sigale, le groupe de Jean attaque la 1ère
montée au son des sonnailles d'un petit troupeau de vaches brunes. La cadence est rapide, 9 m/minute de vitesse ascentionnelle, sur une pente moyenne. Joli paysage verdoyant avec de grandes
étendues fleuries. Paisible.
Arrivés à la borne 122, Jean fera un arrêt pour nous préciser ce qui va maintenant se passer :"Le groupe de Camille va emprunter le
même chemin jusque ici mais il partira vers l'ouest dans une descente continue vers la Clue. Quant à nous, nous allons nous diriger nord vers la Barre des Molières que nous contournerons
par l'est jusqu'à la balise 136 à 1034 m, d'où nous gagnerons la cime de la Cacia pour un aller-retour à 1105 m. Puis nous redescendrons par l'ubac au travers de la forêt. Nous suivrons la
clue par le haut, sur la route avant de rejoindre nos ami(e)s. Pas de difficultés particulières à prévoir."
Et c'est parti, toujours à une cadence rapide montée d'un cran. Nous montons maintenant à 10 m/min, car l'allure étant la même et la pente plus raide, arithmétique
élémentaire oblige, la vitesse augmente. Pauvre photographe, à la moindre photo, il se retrouve avec Maurice, le serre-file qui veille bien au grain. Et il faut
rattraper!
Très joli point de vue sur la vallée de l'Esteron avec, en "fond d'écran" la barre de Gréolières, perdue dans les nuages. Que de verdure et que de forêts sur les
ubacs. Camille nous avait souhaité "un bon sommet dans le brouillard". Pour l'instant il a tort car le soleil éclaire bien notre adret et il est de plus en
plus vaillant.
Enfin, sur un léger replat, Jean décide qu'il est temps de faire la "pause banane" bienvenue. C'est aussi la minute culturelle avec l'histoire de Sigale.
Sigale (ou, jadis, Sigalle; en italien Cigala ou Sigala) racine prélatine "Sik" qui signifie éperon rocheux , commune d'origine
gréco-romaine, peut-être razziée par les Sarrasins entre le VIIIe et le Xe siècle, puis inféodée aux comtes de Provence, Sigale se dédie librement en 1388 au comte de
Savoie, qui confirme ses privilèges, ses franchises et ses droits. Administrée jusqu'en 1775 par trois consuls élus, un Conseil ordinaire (de douze membres), un bayle (c'est-à-dire d'un "bailli",
juge de basse et moyenne justice, librement élu par le Conseil à partir de 1471), assisté d'un lieutenant-bayle, et par divers autres officiers municipaux (trésorier, regardateurs, pacificateurs,
etc.)
Poste avancé des États de Savoie-Piémont puis de Sardaigne face à la France, Sigale fut, entre le XVIe et l'extrême fin du XVIIIe siècle,
une petite place forte commandée par un capitaine-gouverneur. Du fait de sa position, elle fut plusieurs fois envahie par les Français. Sigale ne fut pas incorporée
à la France lors du Traité de Turin en 1760. La commune resta sarde jusqu'au rattachement définitif de 1860. (Extrait de Wikipedia)
Nous repartons, toujours à la même cadence et très vite nous rejoignons la borne 136 d'où nous découvrons la Crête de Sauma Longa et les autres barres qui nous séparent du Var (la rivière et non le département). Joli parterre bien fleuri de ce
qui pourrai être la Céphalaire blanche de la famille des scabieuses.
A notre droite, la Cime de Cacia .
Il nous reste environ 200m mètres à parcourir mais presque 100 m de dénivelée. Le chemin est mal tracé mais de nombreux cairns servent de repères dont celui-ci, très original. N'importe comment, c'est le sommet que nous devons atteindre et il est bien visible. Nous y sommes. Ça méritait bien une photo avec nos deux héroïnes qui se sont montrées bien vaillantes.
Pendant ce temps, le groupe des "Petites Jambes" a progressé tranquillement et se rapproche du bas de la clue.
Ils atteignent le petit pont sarde à la sortie de la clue.
Et nous repartons, dans la descente ce coup-ci, et c'est sur un chemin étroit, en lacets courts sur une sorte de ballast que nous déboulons à une vitesse
"descensionnelle" atteignant parfois les 20 m/minutes. Après moult lacets nous rentrons dans la forêt où nous allons cheminer sur un bon sentier, pas trop
pentu et à l'ombre.
De là nous atteignons la route et la fameuse clue. Selon les spécialistes, c'est la plus belle clue des Alpes
Maritimes. Pour y progresser, de nombreux ressauts se négocient à la nage. Nous nous contenterons de l'observer d'en haut en attendant de rejoindre le petit pont que nous apercevons en contrebas
et qui enjambe le Riollan à la sortie des gorges.
Quel paysage. Ceci valait bien les deux heures de route !
Les "Petites jambes" sont installées près du gué où nous devons les retrouver. Pour passer le temps, les cartes ont été sorties.
Quittant la route, nous replongeons dans la forêt et après une descente
rapide, nous découvrons à notre tour ce magnifique petit pont qui enjambe le Riolan.
Une inscription rappelle que la frontière entre la France et le Royaume de Sardaigne était sur ce pont.
Quel spectacle du côté nord ! Les falaises étroites se terminent dans une eau verte, étrangement calme.
Et dire qu'il y a des courageux qui s'aventurent là-dedans. Mais plutôt que des paroles, laissons parler les photos.
Encore un petit effort pour rejoindre le point de rendez-vous et le pique-nique. Joli petit coin, au bord du Riolan, soi-disant gué sur le chemin qui conduit au
Mont Saint Martin et au village de Sallagriffon. Mais aujourd'hui pour traverser, il faudrait quitter les chaussures.
Un petit coup de "ratafia" vendéen (excellent) pour fêter l'arrière-petit-fils.
Des fourmis nous empêchent de faire la sieste et les joueuses de carte (oui, ce sont que des dames aujourd'hui) en profitent pour continuer leur partie.
Puis c'est le signal du départ. D'abord du groupe de Jean qui aura à visiter le village avant de se retrouver au café du village, puis celui de Camille. Jean va nous conduire au pied de la tour portant un joli campanile.
Il en profitera pour honorer d'une photo, ses deux
courageuses marcheuses. Mais Annick, que se passe-t-il ? Y aurait 'il du vent sur ce sommet.
Petit tour dans l'église Saint Michel. Très jolie avec sa voûte romane provençale en berceau brisé et son cul de four de l'abside.
XIIIème et classée Monument historique.
Nous retrouvons tout notre groupe pour le pot de l'amitié et bien installés, nous voyons arriver l'autre groupe, celui qui s'était rassemblé sur le parking.
Leurs dames ont apporté des gâteaux maison. Ils viennent de St. Laurent du Var et comme nous nous étonnons du nombre de
pâtisseries préparées, leur responsable nous affirma que leurs épouses étaient bien dressées. Quels sauvages ces habitants du 06 !!!!
Merci à JEAN et CAMILLE pour nous avoir fait découvrir ce joli coin de l'Esteron.
Merci à Claude, Jean (qui n'a sorti l'appareil photo que la rando terminée !)et Jean-Marie pour leurs photos.
Quelques photos en "rab" : "petites jambes"près de la tourBaisse la tête, tu auras l'air d'un...marcheur.
Du haut de la cime de la Cacia, vers l'est
idem vers le nordSur le pont sarde
Pique-niqueurs
Fleurs : valériane tubéreuse et chevrefeuille
Sigale- vers la tourLes toits de Sigale
Devinez qui est le gourmand voleur de cerises ?
La semaine prochaine :
Jeudi 14 Juin à 8 H 00 : SAINT VALLIER de THIEY ( 06 ) – Baou de Douort et Ponadieu
Belle randonnée dans la Haute Siagne à la découverte de la grotte des Deux Goules et du Pont naturel Ponadieu .
L : 10 Km 230 . Dh : 439 m . D : 4 H 00 – Niveau : Moyen Médio – Repas tirés du sac . Prévoir lampe .
Animateur : Camille – 06.81.79.89.39 Boulouris N°515
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice . Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 « Les Adrets de l’Estérel » - Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux – Après le lac au grand giratoire prendre à droite la D 562 en direction de Grasse –
A Val Tignet tourner à gauche et progresser sur la D 11 via St. Cézaire - A Spéracédes obliquer à droite et par la D 513 et la D 11gagner Cabris - Là, emprunter la D 4 sur votre gauche via St. Vallier de Thiey- Ensuite poursuivre à gauche sur la N 85 et atteindre Saint-Vallier de Thiey .
Dans le village, tourner à gauche sur la D 5 direction Saint CEZAIRE sur Siagne .
Prendre à droite la route direction « Grotte Baume Obscure « .Stationner sur le vaste PARKING .
Coût du trajet A R : 112 Kms x 0 € 25 = 28 € + 5 € = 33 Euros