La Motte - Les Grands Esclans 27 Janvier 2011
LA MOTTE - LES GRANDS ESCLANS 27 01 2011
Aujourd’hui Jean a programmé une randonnée qu’il a découverte en Octobre avec les randonneurs dracénois, idéale pour une journée d’hiver .
Il nous présente le parcours : « 12km 500, avec plusieurs curiosités : la tour de l’horloge de la Motte, la cascade du capelan sur la rivière Nartuby, et la visite des caves du domaine de l’Esclans avec dégustation. » Et avec la participation de Bruno à la visite et au repas, accompagné de Pierre et Dominique.
Puis il désigne un serre file... devinez qui car il est seul aujourd'hui, compte le nombre de randonneurs et n'oublie pas de montrer le profil
en parfait accompagnateur chevronné (suivez son regard...)
Vu ce programme nous sommes prêts à partir, mais quatre randonneuses gourmandes (notez : pas un randonneur...) traînent dans la boulangerie.
Enfin le départ après la photo de groupe des 30 partants..
A la sortie du village nous découvrons la cascade du Saut du Capelan et nous sommes tous impressionnés. Jean explique « Personne n’avait connaissance d’une si belle cascade proche de chez nous. Pourquoi Saut du Capelan ? Cela provient de capellan, curé qui à l’époque des guerres de religion fut jeté du haut de la cascade ».
le terrain s'est éboulé récemment en aval et Jean nous demandera beaucoup de prudence.
Une pancarte montre même le capelan qui saute allègrement au dessus de la cascade.
Nous poursuivons à travers les vignes et Jean nous explique que « La Motte fut le premier village de Provence libéré en 1945 , par des parachutistes qui devaient protéger le débarquement des renforts allemands » . Albert, en spécialiste, intervient : « un premier groupe de parachutistes avait délimité un terrain de parachutage caché ensuite par un nuage de brouillard ; les sauts se sont dispersés depuis la mer et le regroupement des troupes a été long. Les troupes étaient américaines et anglaises avec quelques français traducteurs dont local originaire du Muy, qui a retrouvé sa famille plus tard que prévu ». Merci Albert pour ces anectodes que l’on pourra retrouver au musée du Muy une fois réouvert suite aux inondations.
Nous sommes sous des pins parasols et Jean nous explique "ces majestueux arbres en forme de parasol cachent dans leurs pommes des petites graines , les pignons de pins, délicieux en cuisine et qui auraient aussi des vertus aphrodisiaques" Il refusa de dire s’il avait constaté les effets et nous n’avons pas osé interviewer Nicole.
Puis montons dans les bois et l’heure du casse croûte est arrivée.
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Nous atteignons un hameau paisible, traversons la route et montons à nouveau dans les bois , et Jean dit que c’est une montée…., donc c'est sérieux.
Arrivés en haut, Jean s’écart e de la piste pour faire découvrir la vue sur la vallée et le domaine des Esclans
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Nous apercevons Bruno, Pierre et Dominique déjà arrivés mais il n’y a que Jean , son fidèle serre file Jacky , le blogueur du jour et un seul randonneur : tous les autres ont poursuivi sans respecter l’engagement formel du randonneur du Cercle :ne jamais dépasser le chef. Cela prouve une fois de plus que les valeurs se perdent dans ce bas monde…
Nous les rattrapons plus loin et constatons qu’ils se sont arrêtés avant une intersection…Ce qui prouve que la peur de se perdre est bonne conseillère.
Après cette manifestation notre chef reprend vite la tête pour un faux plat descendant puis remontant très raide.
Il part à la recherche des ruines du Castrum ,ancien village et ne les retrouve pas. Nous ne lui en voulons pas, d’autant plus que nous sommes proches de la dégustation de vins.
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Après une descente nous découvrons un site magnifique : une source résurgente du ravin du Casset qui pourrait être l’été un lieu agréable de pique- nique
Nous arrivons à proximité du domaine et entendons une âne braire puis en découvrons trois: effectivement nous sommes accueillis par Bruno, Pierre et Dominique en grande conversation avec la propriétaire des lieux depuis une heure qu’ils nous attendent.
Nous entrons dans les caves pour la visite et la dégustation.Le domaine des Esclans est un des plus anciens de Provence.
La dégustation de blanc , rosé et rouge offerte par la propriétaire
Bruno n'est pas venu pour rien et on voit que
chacun apprécie
Pierre accepte de transportera les achats jusqu'au parking et en profite pour se faire photographier avec la propriétaite et Annie qui réussit à se glisser sous la photo
Nous visitons l’ancienne église, qui était partie intégrante du domaine
Certains sont réjouis aprés les délices de le dégustaition
Nous prenons le pique nique dans l’ancienne bergerie, en cours de restauration avec de magnifiques
voûtes.
Nous repartons pour le village de la Motte en découvrant le reste la propriété., l'ancienne maison et la porcherie
Le chemin du retour s’effectue sans difficulté malgré les vestiges des pluies sur les chemins argileux qui chargent nos chaussures.
Arrivés au parking ceux qui ont acheté du vin peuvent le récupérer
Le pot final a lieu au bar de la Cascade avec indiqué à son fronton « Cercle de la Fraternité ». Ce qui caractérise aussi notre cercle de Boulouris.
Merci à notre accompagnateur pour cette belle rando qui nous a fait découvrir une belle cascade, une résurgence, un domaine où nous pourrons revenir en ballade.
Merci aux photographes, Jean , Jean-Marie, Gérard, Jean
Merci à Pierre, pour le transport des fruits de Bacchus.
Merci aux propriétaires pour la dégustation et le prêt de la bergerie.
Merci à Bruno, Dominique et Pierre pour leur présence.
Merci aux ânes pour leur braiement et …tous ceux qui pensent avoir été omis peuvent se considérer destinataires de ce dernier remerciement.
Du rab:
Bruno nous accueille
Après la dégustation
Repas au soleil derrière la bergerie
Regroupement de randonneuses
Qui se ressemble....
Un revenant qui a terminé la rando avec nous
Rappel du chef,pour ceux qui ne sont pas encore inscrits au repas le 10 février à AUPS (18 euros ) et pour Allos (150 euros)
Prochaine rando:Jeudi 03 Février à 8 H 00 ;LES GORGES DU BLAVET ( 83 )
Ah bien sûr, les Gorges du Verdon …! Mais à deux pas de SAINT-RAPHAEL un site grandiose et sauvage nous permet de descendre au Paradis des Gorges du BLAVET qui offrent une randonnée pleine de fraicheur et de curiosités méconnues .
Une grotte, un ciste rare, des charbonnières, des fougères classées et des tailleries de meules dans la rhyolite amarante !
Peu technique mais avec quelques pentes raides et caillouteuses par endroits .
Attention : si, humidité ambiante, le sol peut être glissant dans certains passages .
L : 14 Km 350 – Dénivelée : 480 m – D : 5 H 00 – Moyen Médio – Repas tiré du sac
Responsable : Joël Lefeuvre – 04.89.99.01.07 – 06.23.07.11.99 Boulouris N° 501
Itinéraire d’accès :Du carrefour Peire Sarade emprunter la Corniche d’Or (D 100) en direction l’A 8 – Au giratoire du Capitou prendre la D 4 direction BAGNOLS EN FORET. A l’entrée du village, à hauteur de l’ancien restaurant « Le Bernard l’Ermite » obliquer à gauche et descendre la D 47, via Draguignan, jusqu’à la chapelle Notre-Dame. A ce carrefour partir légèrement à gauche et suivre la route sur sept cents mètres pour aller stationner dans le parking du nouveau cimetière.
Coût du trajet A R :60 Km x 0.20 = 12 Euros
Le Lac de l'Avellan-20 janvier 2011
Pour ceux qui
avaient regardé les prévisions météo le mercredi 19 au soir, il fallait beaucoup de courage pour sortir de la couette ce
jeudi matin. Pourtant, 21 marcheuses et marcheurs rejoignirent MIKAEL au col du Testanier. C'était sa première randonnée comme guide-accompagnateur, un événement, mais il faut bien laisser la
place aux jeunes…
Le temps est très incertain et frais mais nous sommes bien décidés à profiter de cette journée
malgré
des conditions climatiques qui commencent à agacer les méridionaux que nous sommes devenus. Un autre groupe nous a précédé, ils partent dans une direction opposée à la
nôtre.
Mikaël nous présente Michèle, une nouvelle
recrue à qui il souhaite la bienvenue et à 8 h 40, après la photo de groupe, donne le signal du départ après avoir recommandé : "Pour ceux qui remonterons
directement du lac, prenez la précaution de vous munir des clés des voitures afin de vous mettre à l'abri en cas de mauvais temps." L'avenir montrera que cette
précaution n'était pas inutile.
Et nous nous engageons dans la grande descente qui nous conduira au lac de l'Avellan. Très rapidement, il apparaît que Mikaël n'a pas désigné de serre-file. Maurice et Jean Bellache se proposent pour cette importante fonction, les spécialistes étant absents. Il faut aussi compter, c'est Jean qui s'en chargera de façon très originale : un prénom et un numéro dans la file indienne. Nous sommes effectivement 22.
Oh ! Mikaël, quelle grave faute pour commencer cette journée : avoir oublié les serre-files ! Bon, on passera pour aujourd'hui, ce sont tes débuts …
Sur un replat, Mikaël nous arrête pour faire une présentation de la randonnée. Il a eu raison d'attendre car ici, il fait moins froid qu'au col et le soleil nous envoie un petit rayon de temps en temps.
"Deux groupes seront constitués mais ils marcheront ensemble toute la matinée. Après le pique-nique pris au bord du
lac, les "Petites jambes" remonteront directement aux voitures alors que le 1er groupe effectuera une grande boucle le conduisant au sommet de l'Esquine."
Tout le monde a compris, en route.
Aujourd'hui, pas de présentation de profil à se faire peur, nous en serons privés; mais comme la plupart des
marcheurs s'en f…. carrément, ce n'est pas grave. Pourtant c'est beau, ces montées et ces descentes, surtout aujourd'hui avec la jolie pointe de
l'Esquine.
15.5 km et 595 m de dénivelée pour le premier groupe - 9.6 km pour les "Petites Jambes" et 395 m.
Voilà, c'est reparti, et nous atteignons assez vite la grande piste qui ceinture le lac. Qu'il est
vilain aujourd'hui, tout marron, pourtant il n'a pas plu depuis quelques jours. Les gués autour du lac sont bien équipés et celui-ci ne posera aucun problème pour le franchir.
Maintenant nous allons devoir remonter de près de 130 m en direction du Logis de Paris.
Nous étions bien couverts au départ et il va falloir faire une petite séance "d'effeuillage" car la grimpette nous
a réchauffés, mieux qu'un feu de cheminée. C'est sur un petit replat que Mikaël va nous arrêter et deux chasseurs sympathiques (oui, oui, ça existe) vont venir nous rejoindre. Ils n'ont pas
leur gilet orange nous expliquent-ils, car pas en battue.
Mikaël nous laisse à peine le temps de ranger les vêtements excédentaires et nous repartons pour la deuxième partie de la montée. Elle nous conduit à la grande piste du Logis de Paris que nous laisserons à notre droite.
Nous sommes vraiment ici sur notre terrain de jeu et ces sentiers ont été parcourus des dizaines de fois.
A 9 h 50, Mikaël décide la "pause banane".
Nous sommes à la cote 262, près d'un réservoir d'eau sur lequel Jean va grimper pour quelques photos en vue
plongeante. Est-ce innocemment qu'il vient d'intégrer ce premier plan du haut de son perchoir ?
Le soleil est revenu nous caresser dans la fin de la montée, éclairant des petits morceaux de montagne de ci, de
là.
Dernière montée de la matinée: elle nous conduit à la cote 377. Il y a tout près une borne géodésique. "Je n'ai jamais réussi à la trouver" nous dit Jean Borel. Et pourtant c'est le spécialiste de la chasse aux dites bornes.
Il n' y a plus qu'à redescendre vers le lac à la cote 170, sur une large piste facile.
Le soleil nous a complètement abandonnés et il fait bien gris. Voici à nouveau le lac, vraiment tristounet, alors qu'il est si accueillant d'habitude.
Il est 11 h 15, un
peu tôt pour le pique-nique mais comme les deux groupes vont devoir se séparer et que le temps devient de plus en plus menaçant, il faut s'installer pour le repas.
Aujourd'hui, nous occuperons 4 des 5 tables mises à disposition. Il commence à
faire froid et ceci s'accentuera tout au long de nos "agapes" qui seront raccourcies à l'extrême (le groupe a fait pire à l'automne 2009 à la cime de Rocasiéra). Pique-niquer avec des gants, il
faut être maso ! N'est- pas Daniela ?
Tiens d'un seul coup des gouttes commencent à tomber, bien visibles sur la surface du lac. Il est temps de partir.
11 h 45, rapide photo des deux groupes( 10 "Petites Jambes" - 12 dans le premier groupe) et briefing de Mikaël sur la mine de fluorine, curiosité de notre boucle de l'après-midi.
Avant la seconde guerre mondiale, un particulier exploita le gîte de fluorite de l'Avellan. En 1961, la Société Industrielle et Minière du fluor reprit l'exploitation, et la céda ensuite à la Société des mines de Garrot. Cette dernière exploita le gîte sur trois niveaux, de 1962 à 1971, puis abandonna la production considérant la mine comme épuisée (baisse de rentabilité et report de l'activité ailleurs). 40 000 tonnes de minerai de CaF2 (= spath-fluor) ont été produites.
En dehors de son utilisation ornementale, elle est utilisée comme fondant par les fabricants d'acier, dans la fabrication de la fibre de verre et du verre opale et surtout pour la production d'acide fluorhydrique et de produits fluorés dérivés, dont le fluorure d'aluminium, à partir duquel s'obtient l'aluminium métal. Le fluorure de calcium est également utilisé dans l'optique instrumentale, les propriétés de ce solide cristallin étant notoirement meilleures que celles des verres connus, notamment en termes de transmission, de réfraction et de dispersion chromatique.
Massive ou en cristaux pluricentimétriques, voire décimétriques, vert pâle à brun
violacé, la fluorine se présente sous forme de très grosses plaques de plusieurs dizaines de kg pendant l'exploitation.
Mikaël présente une photo du minerai et précise que les galeries ont été bouchées. Jean-Marie se souvient être
rentré dans la première partie de la mine et confirme qu'on ne peut y pénétrer que sur quelques mètres. Par contre nous pourrons voir des petits fragments de fluorine au
bord du chemin.
Nouvelle traversée du gué puis nous empruntons un petit raccourci à flan de coteaux pour contourner le ruisseau.
Nous retrouvons le chemin qui suit le vallon dit, banalement, de l'Avellan . Le site est superbe, sauvage et sinistre, mais de temps en temps un petit rayon de soleil le rend
plus accueillant. Par contre le sentier en descente est assez dégradé et nous traversons un éboulis qui ne semble pas d'origine naturelle.
Arrêt sur une petite plate-forme qui devait servir au chargement des camions de fluorine. Effectivement, au sol nous retrouvons de nombreux
fragments de ce minéral, plus ou moins colorés. Mais impossible de retrouver l'entrée de la mine.
Tant pis, nous rejoignons la grande piste en dessous de Marre Trache quand tout à coup une averse nous
surprend alors que nous sommes en plein soleil. Aussi vite la pluie s'arrête lorsque nous attaquons un petit sentier en montée assez raide qui nous conduira plein sud vers la
col du Testanier…après quelques détours en montée et en des
cente.
Il tombe maintenant une sorte de crachin et alors qu'il semble pleuvoir très fort sur la plaine de Fréjus,
il fait un soleil radieux au nord en direction de Mons, de l'Audibergue et du Plateau de Caussols.
Après avoir emprunté le GR51 ( Le Balcon de la Méditerranée) nous attaquons notre dernière montée bien raide (la
fameuse petite pointe du profil) jusqu'au sommet de l'Esquine à 388m. Il fallait bien une photo pour cet effort C'est le serre-file qui devient photographe
Il ne reste plus qu'à redescendre vers le col où les "Petites Jambes" doivent commencer à s'impatienter. Jolie
vue sur le lac, sous un angle où nous ne le voyons pas d'habitude, à part sur les cartes. Dommage que le temps soit si gris.
Pour donner raison à la météo, nous allons avoir quelques flocons ronds, un hybride de grêlons qui doit certainement porter un nom scientifique non connu de votre rédacteur.
Voilà nos voitures où se sont réfugiés nos ami(e)s. Ils ont eu une bonne averse eux aussi. Le groupe parti en même temps ce matin vient d'arriver lui aussi, nous ne sommes pas les seuls à randonner par ce temps pourri ! Encore que nous ayons eu pas mal de chance aujourd'hui.
Pot de l'amitié au restaurant des Trois Chênes où nous avons nos habitudes. Un bon feu dans la cheminée a
réchauffé les plus gelées.
Merci Mikaël pour cette première rando. Bravo, pas une seule hésitation aux différentes bifurcations, tu nous a conduit à bon port (ou plutôt bon col).
Merci aux photographes : Jean, Jean-Marie et Gérard
.
La semaine prochaine,
Jeudi 27 Janvier à 8 H 00 : LA MOTTE ( 83 ) – Les Grands Esclans
Randonnée rencontre entre sites, paysages insoupçonnés et savoir-faire des grands domaines viticoles de la plaine des ESCLANS sur la commune de La Motte à proximité de l’entrée des Gorges de Pennafort et face au rocher de Roquebrune .
Circuit en boucle au départ d’un village de charme typiquement provençal , La MOTTE, empruntant des sentiers et des pistes sans aucune difficulté .
L : 12 Km 500 – Dénivelée : 400 m – D : 4 H 00 – Moyen Médio – Repas tiré du sac .
Responsable : Jean – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 744
Itinéraire d’accès : Emprunter la R N 7 direction Aix-Marseille jusqu’au MUY .
Tourner à droite D 25 direction CALLAS – BARGEMON.
Parcourir 2 Km 500 , tourner à gauche et rejoindre LA MOTTE par D 47 à 3 Km .
Place de l’église, tourner à droite, parcourir 100 m et stationner sur le PARKING à côté des jeux de boules .
Coût du trajet A R : 60 Km x 0.20 = 12 €uros
Quelques images en bonus :
Facile , en descente
Recherche du bon angle
Vue plongeante
Encore un gué
La table de Jean et de son harem
Cherchons clients pour le café
Randonneuses gelées. Le café réussira t'il à les réchauffer ?
La sortie du lac
Descente difficile
Les "Petites Jambes" au départ.
Flayosc - La Sigue : 13 janvier 2011
Flayosc – La Sigue
Aujourd’hui, Jean nous emmène à Flayosc. « Flayosc, première porte du Haut
Var, perché sur sa colline dans un décor de forêts, de champs et de vignes. Au départ de Flayosc, nous partirons à la recherche des
ruines du château de La Sigue ».
Nous voici 30 randonneurs sur le parking du centre de Flayosc. Trente randonneurs heureux de reprendre la marche, après un repos forcé pour cause d’intempéries.
Nous débutons par la traditionnelle photo de groupe, la première de
l’année 2011. Au son des tronçonneuses qui s’activent pour élaguer les platanes qui bordent le parking.
Malgré le bruit, écoutons Jean nous présenter la rando.
« En janvier dernier, nous
sommes partis de Flayosc pour une randonnée intitulée « Les Vallons Sud ». Aujourd’hui, on va faire le Nord, le plateau de la
Sigue ».
Et Jean nous montre le profil de la rando : « Nous sommes ici, à Flayosc, à 300 m d’altitude. Et nous atteindrons le point culminant de la rando, à 573 mètres. C’est là qu’on pique-niquera ».
Au total ce sera une randonnée de 15,2 km avec un dénivelé de 420 mètres. Et Jean nous précise : « Ce sont les Ripatons de Flayosc (des collègues randonneurs) qui m’ont donné cette idée de rando ».
« Mais d’abord, on va faire un
petit tour de village. Pour le faire découvrir à ceux qui n’étaient pas là l’an dernier ». Et Jean de les nommer un à un. Quelle mémoire !
Allons donc à la découverte « de ce village médiéval aux ruelles sinueuses et aux nombreuses fontaines ».
Nous empruntons la Traverse du Galoubet (galoubet : flûte à bec à trois trous, qui se tient de la main gauche). Puis voici, au pied de l’église, la place Pied Barri (en provençal : au pied des remparts).
Jean nous annonce : « On va remonter la rue des Fainéants. Appelée ainsi car on y élevait des vers à soie qui ne faisaient que manger des feuilles de mûrier ». Le nom pourrait aussi venir des fainéants qui y bavardaient pendant que leurs femmes étaient à
l’église.
Jean nous conte ensuite l’histoire de Flayosc : « Les ancêtres ligures choisirent d’installer leurs avant-postes sur ce promontoire tranquille dominant la vallée. Puis vinrent les Romains attirés par la
douceur du climat et les vignes réputées. Au 16ème siècle, le village se trouva au cœur de la tourmente des guerres de religion. En
1589, Flayosc fut pillé, saccagé et ses habitants massacrés par les troupes de Bernard, Marquis de la Valette. En 1792, pour
supprimer à jamais le symbole des privilèges abolis, les Flayoscais détruisirent, en une seule nuit, le redoutable château féodal ».
Puis nous arrivons sur la place de la Reinesse, avec sa jolie fontaine et son lavoir en pierre. « Ici se trouvait autrefois un temple païen où l’on adorait une grenouille en or, d’où le nom de Reinesse ». Nous voici à présent au pied de l’église St Laurent. Dont on peut admirer la tour campanile restaurée, abritant 5 cloches en parfait état. Nous y pénétrons pour une rapide visite.
Au sortir de l’église, Jean nous dit : « Nous allons emprunter le sentier Auguste Vallagnosc ». Du nom d’un industriel de la chaussure.
« C’est aux armées napoléoniennes qui firent étape au village pour s’y reposer
mais aussi pour y réparer harnais et bottes, que Flayosc doit l’implantation d’une industrie de la chaussure florissante jusqu’au siècle
dernier ».
Puis, Jean n’hésite pas à nous faire emprunter la rue Rompe-Cul. Nous
atteignons une place avec plusieurs restaurants. « Celui-ci est un ancien relais de diligence » nous dit-il.
Nous poursuivons notre balade dans Flayosc en marquant l’arrêt devant un lavoir couvert du 19e siècle. En face, c’est la coopérative vinicole. « On vient de passer la place des Vignerons » nous dit Jean. Ca sent le vin, en effet !
Jean nous prévient : « On va commencer les choses sérieuses ». « Il serait temps ! » s’exclame Jacky. De fait, nous lambinons un peu, ce matin.
Nous sortons de Flayosc et nous voici rapidement dans les bois. Puis nous arrivo
ns à un embranchement de deux chemins aux noms amusants (il nous en faut bien peu pour nous amuser !!). Car il nous faut choisir entre le chemin des Peylons et la route du Peyron. Jean
nous explique : « Ce matin nous prendrons le Peyron. Et les Peylons, cet après-midi ».
Nous marchons sous les pins, mais il commence à faire chaud et nous marquons une pause effeuillage.
Encore quelques minutes et voici l’heure de la une pause casse-croûte,
au soleil.
Puis nous reprenons notre chemin, boueux par endroits. Nous voici
devant une propriété qu’il nous faut contourner. Nous grimpons un petit raidillon bien collant et glissant. Avant de procéder à un regroupement.
« Nous allons arriver au village du Figueiret » nous annonce Jean. Nouvelle pause, avant d’attaquer une petite grimpette.
« Pour ceux que ça intéresse (et ils sont nombreux), nous sommes à la limite de trois communes : derrière nous, Flayosc. A droite, Draguignan et devant nous, Ampus ».
Un peu plus loin, le groupe s’arrête pour attendre quelques
retardataires, parmi lesquels Françoise et Mikaël, toujours à la traîne … !
Nous poursuivons notre route. Bientôt Jean nous annonce : « On va commencer une petite montée. Nous allons passer de 400 à 540 mètres ».
Nous attaquons cette nouvelle grimpette, un peu plus raide et un peu
plus longue que la précédente. A l’approche du sommet, nous apercevons sur notre droite, le Château de la Sigue. Du moins ce qu’il en reste, c’est-à-dire quelques ruines. Qui,
d’après Jean-Marie, méritent quand même une photo.
Puis nous découvrons le point géodésique, le fameux point G. Qui, d’après Gérard, ne mérite pas la photo.
Enfin voici le sommet. Un peu exigu, le sommet ! Nous nous
bousculons, serrés comme des harengs, pour admirer le paysage. « Ici, vous voyez Draguignan, puis le massif des Maures. Et en bas, c’est
Flayosc ». Très belle vue, mais un peu embrumée, hélas.
« On va retourner vers le château pour pique-niquer » nous dit Jean. Nous nous installons dans une clairière au soleil, parmi les buissons de cistes ou de genêts épineux.
Après un agréable déjeuner, c’est l’heure du café, des chocolats, du
gingembre et autres friandises. Manifestement, la trêve des confiseurs n’est pas terminée. Puis certains entament une petite sieste.
Mais Jean a vite fait de les réveiller. « Départ dans 5 minutes ! » s’écrie-t-il. En attendant, Jean cherche à entraîner dans les bois certains d’entre nous en leur disant :
« Viens voir le point G ! ». Nicole, Jacky et Jean-Marie le suivent. Ce qui permet à Jean-Marie d’immortaliser ce fameux point
G.
Puis de retour vers le groupe, Jean nous dit : « C’est quand vous voulez ! ». Etonnant, cet air de liberté en ce début d’année !
Sans nous bousculer, nous nous apprêtons donc à reprendre la route.
Nous entamons la descente sur un chemin rocailleux, à un rythme
modéré.
Que dire de ce retour vers Flayosc ? Le blogueur n’en sait trop rien. C’est bien connu, les randonneurs heureux n’ont pas d’histoires.
A l’arrière du groupe, Mikaël entraîne Jean-Marie dans les bois. Pour aller admirer un splendide pont (romain ?) que le groupe a traversé sans y prêter attention. Ce qui nous vaut cette photo magnifique.
Un peu plus loin, un nuage de fumée traverse la route.
L’arrière-garde en sortira avec un parfum de cochon grillé. Dans le champ d’où monte la fumée, on aperçoit deux hommes entrain de récolter des épinards, sous le regard placide de leur chien. Quel joli tableau !
Plus loin encore, nous assistons à une scène traditionnelle : la cueillette des olives en Basse Provence. Qui nous rappelle certain tableau
fameux. (Tableau ? Ou tatouage ?)
Et nous arrivons enfin à Flayosc. Sans forcer l’allure. Aujourd’hui,
c’en est fini des cadences infernales d’autrefois.
Mais tout s’explique. Rien ne presse aujourd’hui, car nous avons rendez-vous avec Bruno. Qui doit nous rejoindre, chargé de galettes et brioches.
Arrivés à Flayosc, à présent le temps presse. Pas question de passer aux voitures pour changer de chaussures. Direction le café ! Où nous retrouvons avec plaisir Bruno,… les galettes et les brioches.
Bruno prend en charge la découpe des dites galettes et brioches. Que
nous savouron
s à l’occasion de ce premi
er pot de l’année.
Une belle journée s’achève … et une bonne année commence.
Merci Jean, pour cette agréable randonnée, parfaite en ce début d’année.
Merci aux photographes : Jean, Jean-Marie, Gérard.
Encore quelques photos :
Flayosc – L’église
Randonneurs en pleine action
Randonneurs en balade
Nuage de fumée
Paysage
Prochaine randonnée : voir programme ci-dessous