2019-01-24 - 899 - ST-JEAN - COL DES MONGES - G17

2019-01-24 - 899 - ST-JEAN - COL DES MONGES - G1
Nous sommes 19 à nous rassembler sur le parking boueux du chemin de Maure-Vieil à Mandelieu-la-Napoule. Il a beaucoup plu dans la nuit et nos souliers vont en souffrir !

Nous ne nous laissons pas abattre et écoutons avec attention Jack nous présenter notre rando à caractère géologique. La blogueuse l'enregistre!


Puis Claude nous donne des explications supplémentaires pour que nous comprenions mieux les paysages que nous allons découvrir. Elle partagera ses connaissances à plusieurs reprises dans la journée et ses propos, adaptés à un public non spécialiste et fort reconnaissant, seront en italique et en gras dans ce blog. C’est ainsi qu’elle nous explique que le volcanisme dans ce qui deviendra l’Estérel s’est installé voici environ 280 millions d’années. Il a pris naissance au moment de distensions tectoniques du socle hercynien, causant un réseau de fissures Nord-Sud à l’origine du bassin d’effondrement du Reyran et Est-Ouest. Ce volcanisme va perdurer pendant 40 millions d’années, avec des phases d’arrêt. Nous pourrons observer différents paysages correspondant aux trois dynamiques du volcan : fissurale avec montées de lave par des fissures du socle, explosive quand le volcan développe un cratère par lequel vont s’échapper des laves, des cendres, des nuées ardentes…. et pyromidale quand le réservoir volcanique se vide et que le dôme sommital formé par des coulées de laves visqueuses s’effondre au cœur de la caldeira (le chaudron).
Au début de la piste des Œufs de Bouc, Claude pointe son bâton vers un conglomérat illustrant le débourrage de la cheminée d’un volcan au début de son activité : de grosses roches de nature variées sont arrachées du substratum et sont projetées avec la lave.

Patrick se propose comme serre-file, nous passons la barrière et empruntons un chemin sur la droite, bonnet sur la tête car il fait frais à 9h du matin !

Nous nous retournons pour voir Théoule-sur-Mer s’étaler derrière nous et prenons un nouveau chemin pierreux sur notre gauche. Il est raide et nous marchons en file indienne tout en regardant le paysage alentour : forêt de l’Estérel, Mont St-Martin, les Grues sans oublier la mer.

En bas au loin, on devine la Chapelle et la Verrerie de Maure- Vieil que nous aurons l’occasion de voir de près dans l’après-midi.

Nous sommes à la limite de la Caldeira et passerons au pied du Mont Pelet. Premier effeuillage car la montée a réchauffé nos muscles encore endormis.
Nous sommes au-dessus de Mandelieu et Cannes s’étend sur notre droite. Nous voyons aussi l’antenne du Pic de l’Ours et le sommet du Marsaou. Nous continuons de monter.
Le Cap d’Antibes se dessine au loin ainsi que les îles Lérins. Claude arrive une roche à la main pour nous en expliquer les stries.

Il s’agit d’un morceau de lave caractéristique de la phase terminale, avec présence de stries parallèles de couleurs différentes : la lave est tellement visqueuse que les différents minéraux ont le temps de migrer selon leurs caractéristiques et de se regrouper en couches.
Nous poursuivons sur une large piste DFCI, (Défense des Forêts Contre l’Incendie, donc entretenue pour et utilisée prioritairement par les véhicules des sapeurs-pompiers comme me l’explique Joël).
Nous avons repris notre souffle et les bavardages vont bon train.

Claude prend la parole face à un ensemble de roches qui se dressent sur notre droite au cœur de l’Estérel


et nous décrit cet exemple de volcanisme fissural.
Les laves en fusion montent par des fissures, formant des cheminées, alignées le long d’une faille (dyke). Ces laves peuvent être projetées dans l’atmosphère (lave ignimbritique) ou s’épandre sur de grandes surfaces (lave effusive). Quand les cheminées se ferment la lave se solidifie à l'intérieur. Ultérieurement, l’érosion fait apparaitre ces cheminées verticales. Quand un tel filon de lave est isolé, on parle de neck.
Le Mont Saint Martin et le Marsaou sont des exemples de dykes.
Nous continuons sur notre belle piste avec toujours vue sur le Cap d’Antibes. Le Marsaou s’élève devant nous dans un bel écrin de verdure à perte de vue.

Nous croisons plusieurs engins de chantier qui entretiennent les chemins DFCI donc Jack négocie notre passage

et nous en empruntons ensuite un qui monte de nouveau sur la gauche. Il fait toujours frais à l’ombre mais la pause-banane au soleil va bientôt nous redonner des forces.

Claude en profite pour nous parler des Œufs de Bouc :
Nos anciens ont trouvé des espèces de pierres, des nodules sphériques ou ellipsoïdaux très durs aux surfaces boursoufflées entre 10 et 40 cm pour les plus grosses. Comme ils ignoraient la provenance de ces formations bizarres ils les ont diabolisées et les ont appelées Œufs de par leur forme et Bouc pour le diable. En fait, ce sont des lithophyses (du grec lithos, pierre et phusa, bulle). Elles sont constituées essentiellement de silice (SiO2).
La base de la coulée de lave (rhyolite riche en silice) a dû, dans cette zone, s’écouler dans un lac créé par un barrage de lave. Après une nouvelle éruption, des «bulles» gazeuses (vacuoles) de la lave vont alors se remplir plus ou moins complètement d’eau chaude qui s’est chargée en minéraux et oxydes lors de sa pénétration dans la lave en fusion. Lors du refroidissement, il y a cristallisation à partir de substances initialement dissoutes dans cette solution : A la périphérie de ces vacuoles la silice se dépose ce qui donne une dureté et une inaltérabilité remarquable de la lave « silicifiée ». Lorsque, ultérieurement, la rhyolite s'altère ou disparait sous l'effet de l'érosion, les lithophyses se trouvent dégagées. A l’intérieur des vacuoles, la précipitation et la cristallisation minérale se déroulent progressivement en formant des couches de microcristaux de calcédoine, diversement teintée par des oxydes (rouge, rose, bleue, grise.. .) et de formes variées. Puis, si les conditions sont favorables, peuvent se déposer d’autres minéraux, de l’extérieur vers l’intérieur de la cavité, en fonction de l’espace resté libre, comme le quartz (silice cristalline), et plus rarement l’améthyste.

Nous repartons le long d’une large piste rocailleuse au soleil.
Le Mont Pelet s’élève devant nous et Claude ajoute qu’il illustre le volcanisme explosif. La formation du cratère est liée à une violente explosion. Dans les falaises sont visibles des cavités liées au dégazage, qui a également formé des grottes. Puis il y a émission de brèches au sein desquelles les différences de dureté font que les paysages liés à l’érosion sont ruiniformes. Nous les observons quand nous marchons entre les Trois Termes et les Suvières et le Marsaou.

Nous empruntons un petit chemin rocailleux sur la droite après ce magnifique point de vue sur la mer.
Nous descendons sous le soleil enveloppés par la végétation verdoyante de l’Estérel.


Le chemin se transforme en crevasse étroite qu’il faut descendre avec prudence surtout que le terrain glisse et que quelques racines en surface ajoutent à la difficulté. Nous avançons en file indienne au milieu des pins et des bruyères.

Nous sommes heureux de nous retrouver sur une grande piste après cette épreuve !

Le Marsaou baigne à l’Ouest dans la lumière du soleil mais nous endurons les polaires. Nous croisons quelques cyclistes que nous saluons et arrivons au Col du Trayas.
Nous continuons sur une belle piste face à la mer en contournant le Marsaou. Nous apercevons au loin Notre-Dame d’Afrique mais à peine visible sur la photo prise donc je vous laisse l'imaginer!

Jack nous indique un petit sentier que personne n’aurait remarqué et nous prie de redoubler de prudence car très glissant. Nous sommes de nouveau en file indienne au milieu de la végétation dense et sauvage.
Nous en sortons pour nous retrouver sur une belle piste et en profitons pour faire une photo de groupe.

Nous nous dirigeons vers le Pont Sarrazin, dominé par le Mont St-Martin, où nous déjeunerons.
Nous pique-niquons sur des roches partiellement couvertes de mousse. Nous déjeunons bercés par la musique apaisante d’une cascade.

Radis blancs et noirs, biscuits, café, chocolats et liqueur de myrtes circulent généreusement.

Nous voici ragaillardis et prêts à repartir. Il est 1345h quand Jack donne le signal . A brandir ses bâtons comme une raquette et avec son bandeau, il me fait penser à un joueur de tennis!

Nous sommes éblouis par les premiers mimosas en fleurs.


Nous regagnons une route goudronnée qui nous amène à l’ancienne verrerie et à la Chapelle de Maure-Vieil. Cette dernière est surmontée d’une coupole mauresque, témoin de la présence des Maures dans la région. Nous passons devant l’amphithéâtre et quittons cet endroit intrigant.

Pour en savoir davantage, je vous invite à lire ce qui suit.
"Dans les années 1960, le Docteur Guyot, un ancien banquier, adepte du mouvement NEW AGE fit construire cet ensemble immobilier. Il rassembla en ce lieu denombreux artistes New Age en quête d'une nouvelle spiritualité.L'ensemble comprend une chapelle surmontée d'une coupole mauresque (syncrétisme
ou rappel de la présence des Maures dans le secteur-cf. le Pont Sarrazin), un mphithéâtre, des logements. Très vite abandonné, le bâtiment fut vandalisé et particulièrement tagué".
Nous remontons un chemin pierreux

et arrivons sur un plat, le carreau d’une mine de fluorite.
Jack teste nos connaissances – on ne rigole pas en G1 ! - et nous lit ce qui suit
Sous l'action de la chaleur, la fluorite décrépite laissant une poudre blanche. C'est à cette propriété que l'on doit, à la suite de l'un de ces incendies qui ravagent périodiquement la région méditerranéenne, la découverte vers le milieu du XIX siècle, du gisement de Fonsante.
La fluorite est un fondant dans la production des verres ou des céramiques, ou encore de la fonte de hauts-fourneaux (laitiers). La fluorite abaisse la température de fusion du mélange des constituants minéraux des verres, des céramiques et des laitiers de hauts-fourneaux. Verres, céramiques et laitiers, sont des alliages de minéraux qui obéissent à des lois physico chimiques. Les diagrammes ternaires sont les mieux compris car les plus simples - par exemple celui des alliages de silice, chaux et alumine - pour lesquels on a établi les températures de fusion en fonction des proportions respectives de chaque constituant. Ces travaux sont dûs à Henri le Chatelier. En introduisant une certaine quantité de fluorite, on passe à un mélange quaternaire, mais en continuant d'observer le comportement du système ternaire silice, chaux et alumine, on constate une baisse des températures de fusion.
Les filons de fluorite sont dans les fractures de volcans et furent les mines de l’Esterel arrêtées recemment Fontsante 1987, Les mines de Garrot 1975, Les trois Termes 1968, Maure6Vieil 1976, Les mines de l’Avellan 1971
La fluorite servait aux maitres verriers de Théoule.
Une fois digéré, il nous explique que nous allons passer au pied de la piste où nous étions et faire un aller-retour pour nous rendre à une grotte dans les Œufs de Bouc. Nous voici donc de nouveau en sous-bois, sur un chemin plat et terreux pour commencer mais les difficultés ne vont pas tarder.
Il fait frais, nous glissons parfois mais nos efforts sont récompensés quand nous apercevons la falaise contenant la grotte.
Sous l’effet de l’érosion, la nature hétérogène de la lave prend des formes surprenantes.

On continue d’avancer dans cette jungle en faisant attention aux ronces.
15h15 - Nous y voici !

Il s’agit d’une grotte d’explosion d’où les trous un peu partout formés lors du dégazage!
Après en avoir apprécié l'intérieur,


nous quittons la magie de ce lieu, fiers de nous y être tous rendus. Nous rebroussons chemin et sortons de ce tunnel une demi-heure plus tard.

Nous nous retrouvons avec soulagement sur une belle piste ensoleillée. Nous sommes à 1km des voitures et longeons d’immenses falaises qui se dressent sur notre gauche au niveau de la carrière. Claude nous invite à observer les différentes couches de laves et de tufs (la plus haute correspondant au dôme), le sens des écoulements et nous explique le pourquoi des différentes couleurs (la couleur verte est liée à l’oxydation de fer en milieu aqueux, la violacée à l’hématite).



Il est 16h quand nous arrivons au parking et une fois déchaussés, nous remontons en voiture pour nous rendre au Café La Napoule à Mandelieu où nous partagerons le pot de l’amitié.


Nous avons parcouru 16,6 kms pour un dénivelé de 700m.
Merci à Jack pour cette randonnée à caractère géologique, à Claude qui a su captiver notre attention par ses explications à notre portée, à Patrice notre serre-file et à nos chauffeurs.
Les photos sont de Brigitte, Claude, Gilbert et Dominique
Jeudi 31 janvier:
G1: Départ 0730h - Jean Bo
Les Crêtes de Tanneron - Moyen ** L: 15,2 km, D: 575m
Parking: Tanneron - Parking de la mairie
G2: Départ 0830h - Jack
Les Veissière-Malavalettes - Moyen ** L: 12 km, D: 335m
Parking: Les Veissières
La piste de la Lieutenante-G2-882-24 janvier 2019
La piste de la Lieutenante
Le gros orage de Mercredi soir n'a pas impressionné les 27 randonneuse et
randonneurs qui se retrouvent sur le parking du Domaine de la Lieutenante sous un beau soleil…alors que la température à l'ombre affiche 4°C. C'est un progrès, il faisait 2 ° au départ de Boulouris.
Patrice va nous accompagner. C'est sa seconde mission au sein du groupe de marche, il est déjà rodé.
"Pourquoi ce nom, La Lieutenante, nous demande t'il ?" Comme personne ne répond, il ajoute :"Vous le saurez bientôt". Suspense.
En attendant il nous présente sa rando, facile, 12.5 km et 227 m de dénivelée.
Nous partons sur un sentier bien détrempé qu'il faudra quitter de temps à autre pour marcher dans l'herbe car les premières flaques d'eau apparaissent.
Ce ne seront pas les dernières !
La piste s'élargit maintenant le cheminement est plus facile mais les flaques
d'eau sont à la mesure du chemin.
Nous longeons la clôture du Domaine sur un petit sentier, tout droit, et quelle longueur ! Facile à repérer sur la carte.
Enfin nous débouchons sur une plate-forme avec de belles perspectives, à gauche le Collet Redon, à droite la Colle Rousse.
Un peu plus loin, Patrice va nous arrêter pour une première découverte botanique, les cistes.

Ils ne sont pas fleuris à cette saison mais facilement
reconnaissables. Ici deux variétés, le ciste de Montpellier à feuilles "péquantes" et le ciste Ladanifer le plus beau de la famille.
Il arrive à mesurer 1.5 mètre de haut et sa fleur, blanche à cœur rouge, de grande taille, est remarquable. Il donne une gomme utilisée en parfumerie. C'est dans ce secteur qu'on peut le rencontrer en grande quantité. Nous verrons plus loin deux autres espèces.
Effectivement un peu plus loin, Patrice va nous faire remarquer un ciste à feuille de sauge. Bravo, tu vas exceller en botanique.
Nous abordons un secteur très minéral, bien caractéristique, et la première difficulté du parcours, une courte descente un peu glissante sur cette sorte de perlite.


Et là nous débouchons sur la fameuse Piste de la Lieutenante, très plate…mais très vite boueuse. Nous en éviterons une partie en coupant dans
l'herbe.
Ici le paysage est très atypique car nous ne sommes pas habitués à cette platitude et sur cette large piste, le groupe prend ses aises.
Voici la quatrième variété de ciste, le ciste cotonneux. Le plus courant et le premier à fleurir.
C'est là que nous allons faire la "pause banane"+ effeuillage. Il est 11h, le ciel est bien bleu mais il y a toujours un peu de vent dans cette zone découverte.
Nous repartons avec en perspective la Colle Rousse et les Gorges du Blavet.
Rencontre avec un groupe de la Trinité (06).

Nous allons faire un petit détour pour aller jusqu'au pont sur le Blavet,
découverte pour les nouveaux et souvenirs pour les anciens : combien de pique-niques y avons-nous fait !
Regardez en bas à gauche. De tout petits marcheurs...ou tout du moins leur ombre
C'est le moment de faire la photo de groupe dans ce magnifique décor.
Nous abandonnons la plaine et la boue pour remonter nord-ouest et rentrer dans la forêt.
Alternance de cailloux et de flaques d'eau de bonnes dimensions. Par où allons-nous passer ?
Bravo Annette, encore une de passée!

Mais il y en une autre juste après, gelée celle-ci et Patrice prendra bien soin de nous guider pour éviter de glisser.

Nous quittons la piste pour trouver un versant bien ensoleillé, avec rochers pour le pique-nique.
Bien installés, au soleil, dans un cirque de forêt, c'est parfait…sauf pour faire la sieste.


Patrice va maintenant nous révéler l'origine du nom du Domaine de la Lieutenante.Fin du suspense.
Dans le cadastre de 1553 la maison ("houstal") de Vérignane est la propriété de Leonardi AURENGUI (3). Ses biens sont limités par la terre de Palayson (Roquebrune), les terres gastes de Puget, le chemin de Bagnols. Il n’est pas établi que cette maison était située à l’emplacement actuel de la bastide. Dans le même cadastre une mutation est enregistrée au profit de Jean BRUNEL (3)(4).
C’est dans le cadastre de 1585 qu’apparaît pour la première fois une bastide dans le territoire précédent, qui prend ainsi l’allure d’un domaine. Le propriétaire en est Honoré DOMINICY (5). Ce docteur en droit, originaire de Guillaumes (Alpes Maritimes), commença sa carrière à Draguignan comme principal du collège avant d’être reçu avocat au Siège de la Sénéchaussée de Draguignan le 8 juillet 1569 (6).
Il en devint le Lieutenant principal (c’est-à-dire président du tribunal) en 1572, charge qu’il occupa pendant plus d’un quart de siècle, avec cependant une interruption de trois ans due à sa sympathie trop prononcée pour la Ligue catholique qui combattait alors le Roi. Son attitude lui valut en effet la disgrâce du Parlement mais il fut rétabli en 1595.
Il avait épousé en 1576 Catherine RICHARD, une riche veuve qui possédait un immeuble à Draguignan, au n° 13 de l’actuelle rue Georges Cisson, alors rue Saint François (7). Pendant plus d’un siècle quatre générations de premiers magistrats s’y succéderont dans la pompe des honneurs. Honoré DOMINICY mourut en fonction au début de 1598 (8).
C’est sa fille, Françoise DOMINICY, qui hérita du domaine, comme en témoigne le cadastre de 1605
Bens de Domnissele francoyse Dominice Madame la L(ie)ute(nan)te Et Prymo uno terro boal fondudo en las Verignanos cestiers cinquanto cinq ou cirquo (con)fronte terro gasto tout alentour a termenado de termes causinatz lou camin anant a Bagnouls au mytan avaluat a deux centz florins fl CC Item uno bastido terro et prat Au toret cestiers quarante cinq ou cyrquo(con)fronte terro des heres de andryeu cavalyer terro de palayson terro gaste a deux partz termenado de termes causinatz ava(luat) cinq centz cinquante florins fl VC L"
Nous sommes à mi-chemin et nous repartons toujours sur des pistes boueuses. Jean-Marie n'aura plus l'exclusivité (cf-Bras janvier 2009) et ce soir les chaussures auront bien besoin du jet d'eau quant aux pantalons il faudra faire tourner la machine à laver.
Tiens voilà Gérard qui sort de son buisson.
Nous retrouvons la grande piste qui fait une boucle où ces dames se retrouvent "comme à la maison" pour l'avoir longuement parcourue cet été.
Nous remontons plein nord pour découvrir les deux petits bijoux de lacs aux eaux brun clair, bien chargées en terres de ruissellement.

Il ne nous reste plus qu'à revenir vers nos voitures par la grande piste des Lauriers.
Le pot de l'amitié sera pris à Frejus à la brasserie Public House.
Merci Patrice, c'était un belle rando, bien agréable. A te revoir très prochainement pour une nouvelle balade.
Merci aux photographes Monique T, Nicole Br, Jean-Marie.
La semaine prochaine, jeudi 31 janvier 2018.
2019-01-17 - N°822 - Bois de La Gaillarde Dolmens - G1
2019-01-17 - N°822 - Bois de La Gaillarde Dolmens - G1
Malgré un début de journée pluvieux, il y a foule ce matin sur le parking du cimetière des Issambres.
Alain pour le G1 et Joël pour le G2, nous proposent une randonnée quasi commune qui nous donnera l'occasion de nous croiser et de nous retrouver au hasard des chemins.
La finalité étant de tous nous réunir en fin de parcours pour le rituel annuel: le partage de la galette des rois.
Sous les "ordres" d'Alain, 31 randonneurs et randonneuses bien abrités sous leurs capuches et parapluies, écoutent attentivement la présentation de la randonnée.
« Superbe randonnée sans difficulté particulière pour le G1.
Distance d'environ 14 kms et dh = 400 m.
Niveaux de difficulté moyen**.
C'est une agréable randonnée en boucle sur de belles pistes, sur les hauteurs de Saint Aygulf et des Issambres.
Magnifiques points de vue sur tout le bord de mer, les étangs de Villepey et la baie de Fréjus-Saint-Raphaël, sur la chaîne de l’Esterel, du Mont Lachens à l’Audibergue et Gréolières, et au loin sur les sommets à plus de 3000m du Mercantour, si soleil et temps clair sont avec nous. »
Dans un premier temps, G1 et G2 marchent de concert .
Mais il faudra toute l'autorité d'Alain et Joël pour pour reformer rapidement deux groupes distincts.
Bonne nouvelle: la pluie a cessé de tomber, mais le ciel reste désespérément bien gris. Mauvaise journée en perspective pour les photographes.
Première pause et premier effeuillage pour la plupart des randonneurs.
En file indienne, nous progressons à bonne allure.
Mais pour autant, papotage, bavardage, parlote, cancan, ... sont de mise.
Bon pied, mais surtout bon oeil, nous pouvons compter sur Patrick notre fidèle serre-file.
Souriez mesdames!!! Vous êtes filmées.

Dans la montée vers l'Agriotier, la pente se fait plus raide, et nous retrouvons Alain et la tête du groupe, en ordre dispersé.


Au loin, la baie de Fréjus-Saint Raphaël noyée dans la grisaille.
De même, pour les collines des Petites Maures, terrains de jeu de notre randonnée de ce jour.
Situé sur la commune de Roquebrune sur Argens, les Petites Maures est une chaîne de montagne de quelques km, d'une superficie de 700 hectares environ qui culmine à 250 m d'altitude.
Ce site est protégé depuis 1988.
Tiens donc, nous retrouvons nos amis du G2 à proximité du dolmen de l'Agriotier.


Devant une assistance record, 31 G1 auxquels ce sont joints 27 G2, Alain nous dit tout sur ce vestige.

Le dolmen n'a été découvert qu'en 1978 par Mme A. Grégoire. Il est situé sur une ligne de crête, à 223 m d'altitude, dominant le golfe de Fréjus. Le tumulus mesure de 10 m à 15 m de diamètre.
La chambre sépulcrale, de forme rectangulaire, est délimitée par cinq orthostates reliés par des murets en pierres sèches. Elle mesure 1,70 m de côté. Elle est orientée au sud-ouest et ouvre sur un couloir marqué par une dalle de seuil. Une dalle retrouvée à proximité paraît trop petite pour faire office de table de couverture, il pourrait s'agir d'une dalle de fermeture de la chambre, mise en place en fin d'utilisation de la chambre pour en condamner l'accès. Le sol était dallé avec des pierres plates.
Le couloir mesure 1,50 m de long sur 0,60 m de large. Il est constitué de sept dalles très irrégulières.
L'édifice a fait l'objet d'une fouille de sauvetage en 1983 dirigée par Gérard Sauzade en collaboration avec Hélène Barge. Le niveau archéologique était très peu épais (10 cm au maximum) en proportion du remplissage de blocs qui le surmontaient, ce qui laisse supposer que le dolmen fut peu utilisé. L'acidité du sol n'a pas permis la conservation des ossements. Le mobilier funéraire retrouvé se compose de fragments d'armatures de flèches en silex, d'un brassard d'archer en schiste très fragmenté, de perles en pâte de verre et de deux fragments de cercle en silex.
L'ensemble est daté du Chalcolithique récent.
Après la nourriture intellectuelle, vient la nourriture du ventre: pause banane.
A la faveur d'un nouveau regroupement G1+G2, la photo de famille est réalisée, d'autant plus qu'un timide rayon de soleil vient de faire son apparition.
Et quand le soleil est là, tout va.
N'est-ce pas Xavier!!!
Suite à une descente un peu délicate, nous découvrons maintenant les ruines de la ferme Roqueyrolles.

A l’origine, dépendance d’une ancienne Villa Gallo Romaine découverte au début du 19ème siècle.
Les ruines actuelles sont les restes d’une ancienne ferme familiale composée de bâtiment d’élevage, de stockage, d’habitation.
Ce site a été abandonné au début de 1923 à cause d’un incendie de forêt.
C'est devant cette ancienne ferme, que la photo du G1 est réalisée.
Blague facile, certains diront : « des ruines devant des ruines ».
Le monde à l'envers, ci-dessous : le G2 précédant le G1.

Vous ne rêvez pas, notre chef historique Jean Bo mettant une main et un genou à terre pour grimper ce petit raidillon. Heureusement le pique-nique approche, il est temps de reprendre des forces.
Traversée dans les forêts de chêne où les sangliers ont bien labouré les sols.
Enfin, nous découvrons les premiers mimosas en fleur. C'est de bonne augure pour la randonnée du 31 janvier menée par Jean Bo du côté de Tanneron.
Une petite pause pour souffler un peu, mais qui sera de courte durée car fraicheur et humidité envahissent les corps rapidement.
Peu de temps après la reprise, Alain nous fait découvrir le dolmen de la Gaillarde.
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1910. Le dolmen, est le seul édifice subsistant d'un groupe de trois tombes dont deux furent détruites lors de la construction du lotissement de Beaumont dans les années 1960 et dont ils ne demeurent que des plans. Le dolmen , fortement dégradé, a fait l'objet d'une restauration en 1995 dirigée par Hélène Barge.
Très sympa cette traversée de plantation de mimosas.

Dans l'attente du retour des randonneurs du G2, Bernard et Hervé sont déjà en mode récupération.
Nous voilà donc tous réunis dans la salle de restaurant du centre de vacances du Val d'Esquières aux Issambres.
Joël en profite pour faire un rapide discours de bienvenue, avant de dire quelques mots pour remercier les chevilles ouvrières de la section randonnée du Cercle de Boulouris, à savoir les animateurs, les blogueurs, et les logisticiens de tout ordre.
Il termine par un hommage appuyé et mérité, adressé à Jean-Marie tant par sa présence sur le terrain (il a animé bon nombre de randonnées, surtout ces dernières années), mais surtout il est à l'origine de ce blog que vous consultez régulièrement chaque semaine.
«Jean-Marie, un gros et grand merci pour l'ensemble de ton oeuvre passée, présente et à venir.»
Vient maintenant, le moment tant attendu de la dégustation de la galette où pendant un instant des rois et des reines vont régner dans une ambiance joyeuse et amicale.
Merci Alain et Joël, pour cette super journée, tant pour la randonnée elle-même que pour la partie réjouissance de fin d'après-midi.
Les photos sont de : Alain, Brigitte Ri, Claude Ca, Gilbert et Jean Bo.
Veuillez noter la randonnée G1 du jeudi 24 janvier 2019:
Départ: 8H00 Jack 899-Saint Jean-Col Notre Dame
Moyen*** 17 km Dh : 710 m
Cette randonnée Nord-Sud en boucle dans l’Esterel, traverse de magnifiques forêts et offre de très beaux points de vue.
Parking Cimetière Saint-Jean (N7), 06210 Mandelieu
Coût du trajet A/R : 16€
Le bois de la Gaillarde-822-2-G2-17/01/2019
Le Bois de la Gaillarde-G2

Bien encombré le parking du Cimetière des Issambres en ce jeudi matin. Les 17 voitures et 58 randonneurs et randonneuses vont-ils réveiller les morts ? Aujourd'hui c'est rando-galette , Joël et Alain vont conduire les deux groupes sur deux parcours presque identiques avec quelques points de rencontre sur des sites caractéristiques.
Pour le G2, conduit par Joël ce sera 12.9 km et 340m de dénivelée. En fait à l'arrivée si la longueur est OK, la dénivelée sera d'environ 500 m !
Joel présente deux nouveaux marcheurs, Denis et Marie-Christine. Bienvenue à eux.


Ah ! Un petit mot sur la météo. La pluie s'est arrêtée à notre arrivée sur le parking mais le temps reste bien bouché et les pauvres photographes ne seront pas à la fête. C'était déjà le cas en 2017 lors de la précédente randonnée sur ce parcours. Il y avait eu du soleil l'après-midi espérons que nous serons aussi chanceux.
Le G2 démarre le premier avec un comptage-27 participants- par les deux serre-files Daniel R et Beps, suivi par le G1 et pendant un certain temps les

deux groupes seront mélangés. Alors que nous avons commencé à monter sur cette large piste, Joël arrête son groupe afin que le G1 puisse se détacher et partir vers ses propres aventures.
Au-revoir les amis, prenez votre cadence habituelle.
Nous poursuivons la montée jusque vers le haut du Boucharel où des
forestiers dégagent les arbres morts. Ils ont fait un grand feu, aujourd'hui le risque incendie est nul.
Puis nous obliquons vers le Reydissart, toujours en montée.
Nous sommes presque au bout de nos efforts récompensés par une superbe vue de la table d'orientation, en direction de Fréjus et de l'Esterel. Mais le temps est toujours bouché.
Un rayon de soleil va permettre quand même cette superbe photo.
Une petite descente nous permettra de rejoindre nos amis du G1 qui nous

attendent devant le Dolmen de l'Agriotier où nous allons écouter Alain nous parler de cette curiosité. Comme il a repris son texte de 2017, le blogueur a fait la même chose…
Le Dolmen de l’Agriotier fait partie du groupe de Dolmens à couloir et à petite chambre, de Provence Orientale. L’ensemble chambre - couloir est englobé dans un tumulus de pierre de forme ovale.
Le Dolmen de l’Agriotier présente des caractères différents et originaux puisqu’il n’a pas abrité vraisemblablement de sépulture collective, et que sa dalle de couverture a servi uniquement pour sceller la tombe.
C'est là que nous allons faire la "pause banane".
Nous repartons pour faire la photo de groupe, 58 randonneu(se)rs, c'est peut-être un record.Serrez-vous SVP.
Nous sommes maintenant sur la ligne de crête, en légère descente sur une large piste facile et en plus ensoleillée.
Nous apercevons nos amis du G1 en contrebas de notre cheminement. Ils sont allés visiter les ruines de Roqueyrol, ancienne villa gallo-romaine.
Mais la course poursuite a repris et nous les apercevons déjà dans la
descente alors que nous atteignons ce joli petit lac.
Nous sommes alors très près du Col du Bougnon et cette barrière ferme l'accès au massif.
Mais les voici sur nos talons et nous pouvons constater que leur groupe s'est fragmenté avec des écarts assez sensibles. C'est dur de suivre la cadence d'Alain…
Nous allons reprendre un petit sentier étroit en montée, bien cachés par la
végétation. Quelques gourmandes vont récupérer les dernières arbouses.
C'est vrai qu'il est l'heure de penser à se restaurer alors que nous retrouvons la civilisation avec quelques villas qui doivent disposer de vues remarquables aussi bien sur le golfe de Fréjus-St Raphaël que sur celui de St Tropez.
Les deux groupes choisiront des emplacements différents pour le pique-nique ce qui entraînera quelques échanges involontaires.
Nous aurons droit à une dégustation de liqueur de myrte avec des avis partagés sur son côté médicamenteux ce à quoi, Denis déclarera qu'il est prêt à se soigner.
La montée au château d'eau avec une vue extraordinaire à 360° qui était le clou de cette randonnée n'est plus possible pour des raisons de sécurité, quel dommage !

Bien reposées, prêtes à repartir.
Joël donne le signal du départ et propose à ceux qui ne connaissent pas

l'oratoire de ND des Dolmens d'aller le découvrir… et c'est là que nous constatons que nous avons beaucoup de nouvelles recrues, la moitié du groupe !
Puis un petit détour vers le dolmen de la Gaillarde. Nous avons repris les commentaires d'Alain de 2017 (les blogueurs adorent le copier-coller).
La fouille de ce dolmen s’est effectuée en 1908 par le Dr Raymond qui a découvert des restes osseux humains et des pointes de flèches en silex.
Les dépouilles étaient disposées dans la chambre, recouverte par une dalle dite de couverture. Un couloir permettait d’y accéder. Une fois les corps installés, la chambre et son

couloir d’accès ont été comblés par un mélange de terre et de galets de rivière qui ne viennent pas du vallon de La Gaillarde. Tout l’édifice s’insère dans un tumulus circulaire (d’un diamètre approchant les 10 mètres).
Le dolmen de La Gaillarde a subi les outrages du temps et de l’homme. Seule une partie de sa charpente est visible. Elle est en mauvaise état, la dalle de couverture ne reposant plus que sur un des piliers. Cependant, il demeure une ressource archéologique importante, témoin d’une trame sociale qu’il convient de préserver.
Deux autres sépultures mégalithiques ont été mises à jour non loin de là mais elles ont été détruites lors de la construction d'un lotissement.
Il ne reste plus qu'à redescendre sur 3 km environ à travers une forêt de mimosas qui semblent avoir été maltraités par une tempête et dont la floraison est en retard.
De l'avis unanime des anciens du groupe, ce sentier est très dégradé par rapport à notre dernier passage et il faudra rester très vigilant tout au long de la descente.
Nous avons retrouvé un bon chemin et nous passons devant cette belle maison du Garum.
Le Garum selon Apicius devait remplacer le sel.
Le garum est une sorte de sauce, faite a partir d’intestins de maquereaux macérés dans du sel puis séchés au soleil.
Il devait ressembler au nioc-mam chinois.
Le Larousse gastronomique dit :
Il est généralement admis que ce condiment n’est autre chose que la saumure que l’on obtenait en salant des poissons marins, des scombres ou maquereaux surtout, et en les pressant pour en extraire le jus. Le plus réputé qui était obtenu avec le scombre, s’appelait le garum nigrum. On le mettait dans des petits pots comme l’on fait actuellement pour la moutarde, et chaque convive l’accommodait à sa façon, l’un avec du vinaigre (oenogarum), un autre avec de l’eau (hydrogarum), un autre avec de l’huile (oléogarum). Le garum Pipératum était comme son nom l’indique, fortement poivré.
Cf-https://leg8.fr/monde-romain/cuisine-romaine/recette/garum
Rencontre avec les deux petits ânes toujours dans le même enclos et comme à chaque passage leur grande copine va leur offrir quelques morceaux de pomme.
Il ne reste plus qu' à remonter le long de la rivière pour retrouver nos voitures et le G1 qui nous attend depuis une demi-heure.
Nous partons en convoi pour aller déguster la galette des rois au Club Vacanciel des Issambres, superbe établissement.
Avant la dégustation, Joël va prendre la parole pour remercier les animateurs, les blogueurs et blogueuses, l'équipe logistique qui gère les catalogues. Il remerciera plus spécifiquement Jean-Marie qui a décidé d'arrêter la conduite des randos, en rappelant sa longue carrière au sein du groupe de marche.
Un cadeau lui fut remis au nom de ses amis.
Et il ne resta plus qu'a fêter les rois et les reines.
Merci Joël et Alain de nous avoir réuni pour cette rando, grand classique proche de chez nous C'est toujours un plaisir de redécouvrir ces paysages…même si le temps est un peu bouché.
Et merci aussi pour l'organisation de cette galette.
Merci aux photographes, Claude C, Nelli, Jean Bo, Jean-Marie
La semaine prochaine le 24 janvier 2019
2019-01-10 - N°837-COGOLIN-LE VAL D'ASTIER - G1
Joël nous donne rendez vous près d'une station des traitements des eaux à Cogolin. C'est la première randonnée de l'année 2019, 17 randonneurs sont heureux de se retrouver en ce début d'année .
Le ciel est bleu mais la température n'est que de 0 degré. Les bonnets et les gants sont indispensables.
Joël nous présente la randonnée : L 17Kms avec une dénivelée de 526m.
Une montée sur 6 kms le matin avec un petit raidillon et l'après midi que de la descente. Il nous promet de belles vues après le passage dans la forêt de Cogolin
Il est 9h20, nous démarrons sur une piste très large, d'un bon pas, le soleil dans les yeux.

Notre serre file est bien entouré
Le soleil commence à nous réchauffer, nous nous arrêtons pour un effeuillage très léger,
et atteignons vers 10h40 le Peinier après avoir déjà fait 5 kms, où nous ferons la pose banane.
avec en face de nous les Hauts de Peinier

Regroupement autour de Joël qui nous annonce la difficulté de la journée, un petit raidillon sur 120 m
Nous sortons de la forêt, et découvrons les belles vues annoncées par Joël, telles que la baie de Sainte Maxime avec en arrière plan le Mercantour enneigé
Au Km 6, nous ferons une boucle de 5 kms et serons émerveillés par la beauté des vues dégagées tout le long de ce parcours.
Nous arrivons au lieu "l'Oppidum de Montjean" (alt 445m) que Joël n'a pas trouvé lors de sa reconnaissance, arrêt pour les photos.
Un peu de culture sur les fouilles de l'Oppidum de Montjean
Les Fouilles de l'oppidum du Montjean
Oppidum (du latin n. oppidum, pl. oppida : lieu élevé, fortification. (À noter le pluriel aussi utilisé : oppidums) est un lieu de refuge public, caractéristique de la civilisation celtique, dont les défenses naturelles ont été renforcées par des travaux collectifs. Il est souvent situé sur un lieu élevé (une colline ou un plateau), mais peut aussi être sur une île, un cap, dans un méandre de fleuve, un marais, etc.
L'occupation du massif des Maures à l'Age du Fer est encore très mal connue. Les données réunies à la suite des fouilles sur les oppida de Maravielle (La Môle) et du Montjean (Cavalaire-La Môle)) ne suffisent pas à présenter un panorama complet de la période qui s'étend de l'arrivée des Grecs en Provence à la conquête romaine : seule certitude, ils sont occupés au VIe siècle av. J.-C. pour l'un, et du VIe au IVe av. J.-C. siècle pour l'autre.
Malgré des lacunes qui invitent à la prudence, les connaissances actuelles indiquent que ces sites furent abandonnés dans le courant du IVe siècle au plus tard. Le IVe siècle est justement l'époque de la fondation d'Olbia, près d'Hyères. Deux hypothèses sont envisagées : la création de ce comptoir massaliote vers 350 av. J.-C. provoque l'assimilation pacifique des populations indigènes du massif des Maures, ou, au contraire, la destruction militaire des forteresses et la soumission de leurs habitants.
La nature des céramiques retrouvées diffère entre les oppida du Montjean et de Maravielle.
Au Montjean, le matériel comporte de la céramique indigène modelée (jarres, coupes, écuelles, faisselle) et de la céramique importée (vases à boire, de fabrication attique, italique ou marseillaise, et surtout des amphores, dans leur immense majorité, de type massaliète). Les habitants du Montjean commerçaient donc principalement avec les Phocéens en leur achetant du vin.
A Maravielle, le matériel céramique comporte de la céramique modelée (coupes, urnes) et de la céramique tournée importée (amphores principalement étrusques, peu de céramique marseillaise fine). La plus grande ancienneté de Maravielle (un demi siècle peut-être) n'explique pas l'abondance des amphores étrusques qui y ont été retrouvées, alors que les marseillaises y sont très rares. A l'inverse, amphores marseillaises et céramique attique abondent au Montjean, alors qu'elles sont rarissimes à Maravielle pour la même période.

Nous avons terminé notre boucle, nous nous installons pour le pique nique avec une vue magnifique et le soleil qui nous réchauffe. Vous remarquerez aussi que le G1 se fait aussi plaisir!!!!
Avant de reprendre le départ vers 13h15, nous ferons la photo de groupe.
Il ne nous reste plus que 6kms à faire en descente dans le Val d'Astier
en nous arrêtant
soit pour la pose devant ce tronc immense

soit pour se cultiver

en traversant les vignobles de l'Astier
Il est 15h10, nous regagnons nos voitures. En fait nous avons fait 18k800 avec une dénivelée d'env.500m.
Nous prévoyons de nous arrêter au bar habituel à Grimaud, celui ci étant fermé nous continuons jusqu'à Sainte Maxime où nous prendrons le pot de l'Amitié.
Un grand merci à Joël pour cette excellente randonnée de "remise en jambes"
Merci aux photographes : Claude, Gilbert et Brigitte R
Prochaine sortie : Jeudi 17 JANVIER 201 -Randonnée GALETTE DES ROIS
Camp Long-Pastourelle-813-2-G2-10/01/2019
Camp Long-Pastourelle-813-2-G2
Première rando de l'année 2019 avec déjà une belle vue sur la baie dAgay.
C'est Jack qui s'y colle pour le G2. 31 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris se retrouvent sur le parking de Tiki Plage dans un petit froid glacial, agrémenté d'un peu de mistral. Jack présente brièvement sa rando qui commencera par un cheminement dans les rochers en bord de mer. Pour ceux qui voudraient éviter ce passage ils auront la possibilité de prendre la route. Ensuite nous poursuivrons vers la ferme Pilipp puis par une montée assez raide nous rejoindrons Pastourelle d'où nous aurons une vue à 400 gr. Puis nous redescendrons en pique-niquant à l'Aire Peyronne. Nous allons parcourir environ 12,5 km avec une dénivelée de l'ordre de 350m.


Notre serre-file sera Jean-Claude.
Nous accueillons aussi deux nouveaux marcheurs, Claudette et Jacques. Bienvenue à eux.
Les deux groupes démarrent, 21 marcheurs vers le plage et le sentier du littoral
et 10 autres par la route. Ce sont ces derniers qui arriveront les premiers, en bas de Cap Esterel, au soleil…et à l'abri du vent.
Très vite l'autre groupe arrive à son tour
et ensemble ils vont grimper avec en perspective, à gauche, les bâtiments
de Cap Esterel et à droite le Rastel d'Agay qui sera le fil rouge de la matinée : incontournable !
Nous redescendons maintenant par le vallon des Ferrieres jusqu'à l'ancien barbecue ou Jack regroupera sa troupe qui s'était un peu distendue dans le vallon. Puis nous repartons plein est, au soleil cette fois, et après avoir parcouru environ 4 km Jack décidera de faire la "pause banane" au soleil. Mais l'effeuillage n'a pas encore eu lieu et reconnaissez-vous cette marcheuse avec son bonnet au ras des yeux?
Là c'est un conciliabule d'ancien(ne)s, quelles histoires se racontent-ils?
Nous repartons plein nord par un petit sentier perdu dans la végétation.
Paysage très limité mais par quelques échappées on peut admirer…le Rastel. Descente vers la ferme Philipp au bas du vallon Vacquier. Il y a une vingtaine d'année on pouvait encore descendre en voiture par là. Depuis la route a été fermée et la nature a repris ses droits.
Jack nous prévient, nous allons aborder la difficulté de la journée, une montée sur environ 1 km, assez raide.
La première partie est effectivement bien pentue mais elle est assez courte.
Un petit plat qui redonne de l'espoir mais vite déçu car ça remonte de plus belle.
Enfin, Ouf ! nous sommes en haut sur un grand croisement où un panneau nous indique que les chevaux sont ici interdits. Il doit y avoir une raison mais c'est bien la première fois que l'on voit cette notification.
Un buisson de myrte bien fourni en fruits va attirer quelques dames qui vont faire leur cueillette. L'année prochaine il y aura de la liqueur dans les randos du G2!
Jack, bon prince, va laisser ces dames remplir leur sac et c'est avec leur accord qu'il donnera le signal du départ pour une nouvelle montée, brève
mais raide qui nous conduira à une sorte de belvédère où, comme il nous l'avait indiqué ce matin la vue est à 400 gr (ou 360 ° puisque Jean Bo n'est pas là).
Très beau point de vue par ce temps très clair. A l'ouest le Rocher de Roquebrune et tout au fond la Montagne Sainte-Victoire, au nord le mont
Vinaigre, les Suvières, les Grues, le pic de l'Ours et dans un creux de
vallon les neiges du Mercantour, à l'est la rade d'Agay et incongru,
malgré tout, la Carrière du Caous.
Après ce tour d'horizon bien apprécié, nous abordons une descente assez caillouteuse et nous arrivons sur l'Aire Peyronne et son menhir soit disant guérisseur.
Cette pierre levée qui s'enfonce au moins d'un mètre dans la terre, est ornée de plus de deux cents cupules (petits creux) et d'un serpent à tête couronnée sur sa partie haute.
Les scientifiques pensent que ces petites cavités pratiquées il y a des milliers d'années étaient probablement destinées à recueillir l'eau de pluie.
Mais alors, pourquoi son nom de pierre guérisseuse ?
Son grand axe est située nord-ouest-sud-est, et la pierre se trouverait au-dessus de deux courants souterrains se coupant à angle droit. On peut penser que les radiations verticales émises par ces deux courants, suivraient la ligne centrale de ce menhir jouant le rôle de collecteur d'ondes. La face nord du menhir possède une polarité positive d'une certaine longueur d'ondes biométriques, et la face sud a une polarité négative. Le côté ouest et le côté est donnent une interférence, et le sommet de la pierre taillée en cône ne fournit aucune radiation. Ainsi une personne possédant une polarité négative mise en contact avec les cupules du côté nord, voit sa polarité transformée en positive et ne subit par contre, aucune transformation en se mettant en contact avec la face ouest. Constatations troublantes qui expliqueraient les propriétés bienfaisantes attribuées à la pierre depuis des millénaires ?
Une chose est sûre : l'un des courants qui passe sous le menhir n'est autre que celui d'Aiguebonne (la bonne eau - aigo en provençal signifie eau). Alors pourquoi ne pas imaginer que les Romains et même les peuples primitifs qui étaient des adorateurs de l'eau n'aient pas décidé d'élever ce monument à la gloire de la déesse de l'eau ?
Cf-www.geocaching.com/geocache/GC56E7H_le-menhir-daire-peyronne
C'est là que nous allons nous installer pour notre pique-nique. Comme d'habitude il sera bien arrosé : vin d'orange, rosé, blanc doux, avec en supplément foie gras, andouille de Vire.
Tartinage du foie gras...
N'y aurait-il pas un anniversaire à souhaiter ? Le blogueur qui connait la réponse gardera le secret.
Un chasseur en 4*4 vient faire la conversation.
Il se plaint de la disparition des oiseaux dans l'Esterel (nous aussi mais certainement pas pour les mêmes raisons)et signale que les laies (pour les ignares, c'est la femelle du sanglier...)sont déjà pleines, 1 mois et demi avant la période normale.
Photo de groupe puis départ pour la dernière étape vers un point de vue sur le Dramont et l'Ile d'or (Salut Tintin !). Le chemin d'accès étant particulièrement caillouteux, deux de nos amies prendront la route.
Nous les retrouverons avant de poursuivre vers le village du Dramont en longeant un des deux lacs de l'ancienne carrière.
Ne dirait-on pas un sous-marin ?
Il ne reste plus qu'à passer en dessous du sémaphore pour retrouver nos voitures.
Direction le café du Soleil pour le pot de l'amitié. Merci à Louis qui nous a ouvert son portail pour garer quelques voitures.
Merci Jack pour cette première rando de l'année où, en restant dans les limites de la commune, tu nous a fait découvrir de nouveaux sentiers.
Les photos étaient de Jean-Marie.
La semaine prochaine,
2018 - 12 - 27 - 856 - 2 De Boulouris à Agay
2018 - 12 - 27 - 856 - 2 De Boulouris à Agay

Nous sommes 14 enthousiastes - 7 hommes et 7 femmes - à nous retrouver à 8h sur le parking du Manoir pour la dernière randonnée de 2018. Une rando très écolo car sans voitures! Nous allons effectivement partir à pied du parking du Manoir! Anne-Marie nous présente le parcours avec option de retour par la Route de la Corniche ou le bord de mer selon l’état de fatigue.


Nous passons sous la voie ferrée puis devant les commerces de Boulouris, empruntons divers chemins qui nous mènent à celui des Eucalyptus puis sur l’Avenue de la Grande Corniche. Nous nous engageons dans un chemin boisé sur la droite et remarquons des mimosas déjà en boutons. Notre petit groupe avance tranquillement dans la fraîcheur matinale. Nous avons rattrapé l’Avenue du Grand Défends que nous traversons. Nous voici sur la Rue Raoul Blanchard. Arrivés au rond-point qui indique le cimetière de Boulouris nous prenons à droite et allons suivre des sentiers.
Marc remarque aussitôt un gros bolet mais le repose rapidement car plutôt véreux!

Le soleil perce à travers les nuages tandis que nous marchons d’un bon pas en file indienne.
Nous avançons sur des chemins boueux en parallèle à la route goudronnée mais nous sommes des randonneurs donc hors de question d’opter pour la solution de facilité !

Des ginériums nous surprennent au passage.

Nous poursuivons vers la carrière des Caoux

et empruntons la piste du « Lézard osselé » après un premier effeuillage. Nous voyons la mer sur notre droite et devant nous les roches rouges de l'Estérel.
Il est 9h, nous avançons d’un bon pas

et arrivons au menhir.

La météo nous annonçait un temps nuageux mais le soleil est au rendez-vous et le ciel dégagé.
Nous nous engageons de nouveau sur une piste terreuse un peu humide puis sur une belle route goudronnée dominée par l’Estérel.

Nous quittons cet agréable chemin et nous dirigeons vers le « Pas de la Charrette ».

Nous longeons la route qui va d’Agay à Valescure puis nous engouffrons dans le Chemin du Drapeau.

Une bâtisse taillée dans la roche attire notre attention juste avant. Nous apprenons qu’il s’agit d’un ancien aquarium qui se visitait autrefois.

C’est l’heure de reprendre des forces ce que nous faisons sur le très pittoresque Square Jean Laroche.


Il est 1015h, nous avons parcouru 7,4 kms. Nous traversons le grand chemin goudronné qui dessert le Domaine du Rastel aux belles propriétés et posons devant un mimosa déjà en fleur.

Nous descendons alors un escalier étroit aux marches inégales avec une vue plongeante sur la mer.

Nous traversons la route pour reprendre l’escalier de pierres sinueux cette fois. Magnifiques reflets de soleil sur la mer et les sommets environnants.

Nous quittons le Domaine du Rastel d’Agay et nous retrouvons sur la route principale puis passons devant la salle du Togo. Michel nous explique que ce nom vient du gagnant d'un jeu télévisé d'il y a une cinquantaine d'années. Il fallait reconnaître un hymne national. Un habitant d'Agay fut le premier à le trouver et gagna ainsi une somme d'argent qu'il décida de donner à la commune pour la construction d'une nouvelle salle des fêtes à condition que celle-ci porte le nom de Salle du Togo. Voilà, vous savez tout! Nous arrivons vite à la plage d’Agay qui s’étale sous nos yeux avec ses monticules de sable.
Obligés de retourner sur la route, nous longeons le Pont Eiffel sur lequel passe la voie ferrée. Nous apprenons qu'il existait un autre petit pont derrière pour les voitures mais il n’en reste rien suite à des inondations. On en voit encore les supports toutefois. Nous redescendons sur le port où les cabanes multicolores des pêcheurs ajoutent une note de gaieté.

Sachez qu’un dauphin a fait la une du journal local en août dernier en nageant et sautant gracieusement parmi les baigneurs dans la baie d'Agay!

Michel a ajouté à la structure métallique représentant ce cétacé une guirlande d’ampoules qui l’éclaire la nuit tombée.

Il est également l’auteur du poisson réalisé voici environ 7 ans et situé près de la grotte des Italiens.

Michel pointe ensuite du doigt l'emplacement de l’ancien fort de Richelieu, près de la plage de la Baumette, pris par les Anglais d’où le nom de Plage des Anglais car ces derniers ont débarqué par l’arrière pour s'en emparer. La propriété de Jean d’Agay, neveu d’Antoine de St-Exupéry, est en fait construite sur l’ancien fort détruit par les Allemands.
Nous poursuivons notre chemin le long du sentier littoral, émerveillés par la beauté des lieux dont nous ne nous lassons pas!




Il est 1150h. Nous décidons de nous arrêter au Dramont pour le pique-nique avec le choix entre une jolie petite place ombragée qui domine la mer et est dotée de bancs ou le bord de mer pour les amateurs de soleil.

Il est 1240h, nous sommes rassasiés et prêts à repartir. Nous suivons Anne-Marie sur un chemin mouillé et caillouteux à travers la végétation. Nous montons et descendons tout en admirant les sublimes vues sur la mer.


Nous approchons du sémaphore


On aperçoit l’Ile d’Or dans tout sa splendeur

et Anne-Marie nous propose de descendre un sentier


pour être de nouveau en bord de mer. Des planchistes évoluent sur les reflets bleus ainsi que des fans de stand-up paddle.
Nous nous retrouvons à proximité du rocher escaladé lors de la Via Ferrata en avril et septembre derniers. Nous continuons notre descente sur un chemin rocailleux à travers le sous-bois pour nous rapprocher davantage du sentier littoral. Il est 1340h.
Nous arrivons à une intersection. Devant nous, la maison forestière qu’on ne voit pas à cause du feuillage et à gauche un petit chemin qui va nous amener en bord de mer. Michel a repéré une grotte sur la droite. Les intrépides s’y engouffrent, torches à la main, mais nous informent que l’intérieur ne présente aucun intérêt.

Nous voici repartis, cette fois en direction de Boulouris par le sentier littoral mais devons faire un crochet par la route qui nous fait passer devant l’alléchante vitrine de la chocolaterie où quelques gourmands s’attardent. Nous reprenons le chemin côtier, empruntons des escaliers taillés dans la roche, montons et descendons. Petite pause sur la plage Tiki pour un nouvel effeuillage puis nous arrivons au Port du Poussaï.

Nous remontons l’escalier qui nous amène sur la Plage du Débarquement, passons sous la voie ferrée car le chemin du littoral est interrompu par l’Hôtel des Roches Rouges et longeons le Lac du Dramont

puis le centre équestre

Nous retraversons la voie ferrée au niveau du camping de l’Ile d’Or pour rejoindre le sentier littoral.
Les roches noires de la plage Pierre Blave nous intriguent

et nous continuons dans ce paysage à couper le souffle.

La végétation elle aussi nous émerveille.

Nos amis Sabine et Peter nous quittent peu après pour rejoindre leur domicile à proximité et nous continuons tout en nous demandant où nous allons prendre le pot de l’amitié. Rien d’ouvert sur le port de Boulouris donc c'est en comité réduit que nous nous rendons au Café Crissier où nos mollets fort sollicités vont pouvoir se reposer:)

Merci à Anne-Marie pour cette belle randonnée entre les fêtes et merci à Bernard notre serre-file. Sachez que nous avons en fait parcouru 19 kms avec un dénivelé de 511m.
Les photos sont de Dominique et d'Alexandre.
Jeudi 10 janvier :
G1: Départ: 8H Joël 837-Cogolin-Val d’Astier Moyen*** 17,4kms Dh :640m
Parking : Station d’épuration –les Pasquiers à Cogolin
G2: Départ: 8H30 Jack 813- Camp Long Pastourelle - Moyen* 12km Dh :345m
Parking : Plage de Camp Long-Le Dramont