St.Raphaël- Le Castellas-28 mars 2013
St.Raphaël- Le Castellas
Tout avait mal commencé. La rando du 28 mars était prévue à St.Tropez. C'est une très belle
rando qui suit le littoral jusqu'aux grandes plages. A faire donc par beau temps, ce qui n'était pas le cas selon la Météo. Comme à son habitude, toujours courageux, Jean Bo.. proposa une
rando de secours St.Raphael-Agay par le chemin du Castellas.
Mais patatras, au moment d'envoyer le message aux randonneurs (Annulation et nouvelles heure de départ et de destination), la boite d'envoi était bloquée… Il chargea donc Jean-Marie d'envoyer le message, ce qui étonna un certain nombre de marcheurs. Mais par malchance, Jean-François, nouveau dans le groupe, ne figurait pas encore dans le fichier et il se pointa au départ à 7 h30 !!!
Voila pour la petite histoire d'une rando compliquée.
Ce sont donc 6 randonneurs qui se retrouvèrent au départ à 8 h 30 pour cette rando un peu maudite, il faut bien l'avouer. Elle avait déjà été faite trois fois,
en 2 007 avec 5 randonneurs et un froid glacial, en
2010, avec 24 "fous" sous une pluie battante contraignant à un retour en catastrophe par la route,
enfin en 2011 avec 37 randonneurs et un temps superbe…mais ce n'était pas
Jean Bo..qui la menait !
Voici ses caractéristiques : longueur, 12.5 km –dénivelée 290 m.
Même les serre-files sont là. Cool aujourd'hui, difficile de perdre un marcheur.
En 2010, notre accompagnateur nous avait expliqué : « Nous allons emprunter un sentier
historique. C’est l’ancien chemin que les fermiers d’Agay utilisaient autrefois pour se rendre à Saint-Raphaël. Puis nous rejoindrons le chemin des douaniers.
Après avoir contourné le Cap du Dramont, nous irons pique-niquer au port du Poussaï. Ensuite nous rentrerons, toujours par le sentier du littoral. C’est une petite rando très
facile ».
Le temps est couvert mais il ne pleut pas. Très vite, le groupe atteint les ruines de la ferme de Ferrières, arrêt habituel pour la pause
banane
Pas mal les petits gars.
Puis ce sera très rapidement le premier aperçu sur Cap Esterel, bien gris aujourd'hui.
Mais il commence à "bruiner" sérieusement et l'équipement de pluie va sortir des sacs.Ce n'était qu'un grain qui s'arrête très rapidement.
Maintenant le groupe va emprunter le chemin du littoral, bien dégradé, ce qui conduira Jacky a faire un peu d'escalade
pour éviter de se mouiller les pieds ce qui semble le cas pour Josette et Claude .
Le groupe emprunte ensuite le circuit du Dramond avec ses superbes paysages, toujours aussi beaux, même par ce vilain temps.
Pique-nique sur la plage du débarquement avec l'Ile d'Or en fond
(Ah! Tintin).
Mais il ya aussi sur la dite plage, une équipe de la CNN qui
tourne un documentaire sur le débarquement.
Nos amis marcheurs n'étaient pas intéressés par un rôle de figurant, ils méritaient celui de vedette…mais on ne leur a pas proposé.
Le temps est de plus en plus gris, nos courageux randonneurs préfèrent abandonner le chemin du littoral et c'est par la route qu'ils rejoindront leurs véhicules. Il était temps, la pluie est repartie et ce n'est plus la petite bruine de ce matin.
C'est au bar-tabac de Boulouris qu'ils iront boire le verre de l'amitié. Claude, gentiment, l'offrit pour "arroser" son nouveau portable- Attention, ces petites bêtes n'aiment pas trop le liquide (NDLR).
Merci à Jean Bo.. tu as permis à ton petit groupe de prendre l'air.
Merci pour leurs photos à Claude et Jean Bo..
Quelques photos en bonus :
Mais oui, ça montait
En route pour le
sémaphore
Les courageuses dans un cadre de rêve
Nos serre-files en situation
Ah! la mer, les plages...
La semaine prochaine : Jeudi 04 Avril à 8 H 00 -Chapelle St.Cassien des Bois- Val de Siagne – Animateur MIKAËL- tel 06 52 48 65 87
|
Circuit matin : côté Le Tignet -2h – Longueur 6 km - dénivelée 321m
Circuit après-midi : côté Belluny – 1h 40 – Longueur 6,5 km – dénivelée 256m
Ceux qui le souhaitent, pourront ne faire que le parcours du matin ou celui de l’après midi, au choix… il y a aussi à coté du parking un magnifique boulodrome.
Inutile de vous embarrasser de votre pique-nique pendant la rando du matin, nous mangerons au parking, vous pouvez amener votre table, un lit pour la sieste, un barbecue, toutes les bouteilles que vous souhaitez…. selon votre imagination.
Accès à la chapelle St.Cassien des Bois : Rejoindre le carrefour du Capitou pour emprunter l’autoroute A8 direction Nice
- quitter à la sortie 39 (Les Adrets – Lac de St. Cassien)- Prendre la direction Montauroux-
- au grand giratoire tourner à droite sur la D562 en direction de Grasse /Val du Tignet-parcourir 4 km
-prendre à droite- la D94 directionTanneron - ( à 1km, ignorer la route de droite , au carrefour des poubelles , direction Belluny)- encore 2km en direction de St. Cassien des bois –parking à gauche à la chapelle.
- Coût du trajet : 84kms x 0,25= 21 + 5 péage =26€ MIKAËL-tel 06 52 48 65 87
NOTE : Compte tenu des absences, la semaine prochaine, de Jacqueline et Jean Bo.., tous les chèques d'inscription au restaurant du 11/04/13 sont à remettre à Daniel Royer .
Montauroux-barrage sur la Siagne-21/03/2013
MONTAUROUX -Barrage sur la Siagne
C'est le lendemain du printemps. Vous savez que du fait des fantaisies de rotation de la
terre, le printemps est passé du 21 au 20 mars, c'est le progrès. En tout cas les 25 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris sont heureux de se retrouver sur le parking du stade de
Montauroux après ce mauvais temps interminable.
C'est Jean Ma..qui nous conduira aujourd'hui pour une rando de 13,5 km et 593 m de dénivelée.
Petite histoire drôle avec les premiers arrivés sur le parking. Voyant s'arrêter des voitures et débarquer leurs passagers, Mikaël cru qu'il s'agissait de
nouveaux marcheurs de notre groupe et sauta au cou des dames pour les embrasser chaleureusement. Mais c'était un autre groupe qui avait choisi le même parking…
Jean Ma..nous présente ensuite notre futur parcours : "Lors de la reconnaissance il y a 8 jours, je n'ai pas pu faire la rando, la
Siagne était très haute, quant à la cascade, pour ceux qui l'ont vue au mois d'Octobre, elle était méconnaissable. Ce n'était plus une douche, c'était le Voile de la Mariée aux chutes du Niagara,
si vous connaissez. Donc on va quand même descendre au pont des TUVES, on ira voir comment est la cascade, si par miracle elle est praticable, on continuera la rando comme elle était prévue. Si
on ne peut pas passer, on prendra la rive droite de la Siagne, on verra le barrage puis le pont sur la Siagne. A ce moment il y aura deux possibilités : si il y a des courageux on pourra faire deux kilomètres de plus et aller voir la
Chapelle St.Saturnin, prévue dans le parcours soit 4 km AR (exclamations dans la foule : non, non !) ou bien nous reviendrons par le même chemin où par une
variante.
Comme l'option de la chapelle ne semble pas être retenue, nous déciderons lorsque nous serons au pont. Avant de partir, je vous mets en garde, la première partie est plate
mais boueuse, puis ça descend très fort sur la Siagne.
Par ailleurs, je vous présente Jean-François, un marcheur du "groupe intermédiaire" du lundi a qui nous souhaitons la bienvenue."
Et nous voila partis par une température de 8° sous un beau ciel bleu. Mais déjà les premières flaques se présentent, de taille. Jean nous a précisé qu'une
course de VTT il ya une dizaine de jour avait ravagé le chemin. Il ne nous a pas raconté d'histoires et ce soir il y aura
des chaussures et des bas de pantalon boueux. Ce sera le fil rouge de la journée.
Pour une fois nous commencerons une rando par une descente, ce qui est rare et pas désagréable sauf si on réfléchit qu'en fin de journée, il faudra bien remonter,
CQFD. Et la descente la voici, effectivement raide et empierrée mais au moins il n'y a plus de flaques. Les feuilles mortes glissent un peu et il faut quand même être prudent. Agréable bruit de fond, celui de la Siagne et de
la fameuse cascade.
Quelques passages un peu plus difficiles ou Jean Ma.. va venir au secours des dames, et là il a fait le bon choix.
Petit regroupement. La végétation est très dense, on se croirait dans la forêt vierge.
Comme un peu partout, des troncs d'arbre barrent le chemin. Pas facile de passer dessous quand on est grande, n'est-ce pas Ginou ?
Enfin, on en voit le bout de ce maudit chemin et c'est là, tout à la fin, qu'une de nos amies se retrouve…sur les fesses. C'est souvent comme ça, on se relâche après une forte concentration.
Descendons donc pour voir comment est la fameuse cascade.
Ce vieux pont est toujours aussi beau et la couleur de la Siagne à cette époque est merveilleuse. Jugez-en vous-même !
Quant à la cascade, aux cascades devrait-on dire, c'est très beau mais totalement impraticable. Il y a maintenant une nouvelle cascade sur la gauche qui envahit le petit passage conduisant sous la cascade principale
bien telle que Jean Ma.. nous l'a décrite.
Pas question de passer et nous allons profiter du pont pour faire la pause banane, au soleil, pendant que les photographes se régalent.
Photo de groupe puis nouveau départ sur la même rive. Nous allons longer la rivière, pardon, le fleuve côtier, et sa belle couleur fera s'exclamer Albert :
"On se croirait à Bora-Bora". Un peu plus loin le marigot évoquera des crocodiles à un autre
marcheur.
Bon, on ne s'embête pas. De plus, il fait beau, la température est très douce et le chemin plat. Si ce n'étaient les flaques, tout serait parfait.
Voici maintenant le barrage, pas très grand mais avec un fort débit aujourd'hui. Il sert simplement au captage pour approvisionner la ville de Cannes par l'intermédiaire d'un énorme canal en
béton.
Sur ce large espace bien dégagé on se sent vraiment au printemps avec les premières petites fleurs sauvages, dimorphotécas, mini
euphorbes, orchis et hépatiques nobilis.
Nous poursuivons en suivant le canal qui brusquement s'arrête pour devenir souterrain. A cet endroit de la randonnée, on aperçoit, sur l'autre rive, le toit de la chapelle St.Saturnin et les
énormes rochers qui l'entourent.
Maintenant le chemin redevient une piste étroite, encombrée de végétation et bien sûr de flaques boueuses. C'est à nouveau la jungle.
Mais on progresse. Petit détour pour contourner la
Bambouseraie et nous voici au-dessus du Pont de la Siagne. Briefing entre nos guides, nous ne descendrons pas jusqu'au pont puisqu'il faut remonter car la meilleure façon de poursuivre la
randonnée est de revenir vers Montauroux par le sud de la Siagne, parcours non reconnu mais tracé sur le GPS de Jean Ma..
Le seul risque est de tomber sur une propriété privée, on verra bien.
Et nous voici partis pour cette rando-reconnaissance avec un objectif, gagner le plateau pour pique-niquer au soleil.
Petite difficulté au départ, nous ratons le chemin masqué par un éboulis, mais très vite,
nous franchissons cet obstacleencombré de ronces et attaquons la montée vers le plateau. Montée moyenne sur une large piste qui nous conduit jusque sous la ligne
haute tension qui a servi un peu de repère depuis que nous avons quitté la Siagne. Pique-nique au soleil, chacun récupérant une grosse pierre plate pour s'isoler du
sol.
Rien à signaliser, pas de joueurs de cartes; café, gingembre
et chocolats circulent, c'est le moment de détente.
Jean Ma.. donne le signal du départ et nos deux serre-files habituels, Jacky et Daniel Ro.. (pardon Messieurs, on n'avait pas encore parlé de vous
aujourd'hui) nous recomptent consciencieusement : tout le monde est là. Abandonnant la ligne électrique nous évitons un petit massif.
La piste se termine devant un portail et une immense clôture contournée par une mauvaise piste encombrée de ronces, autant de pièges cachés pour les
marcheurs. Puis la piste tourne brutalement au nord sur une grande descente ce qui ne nous arrange pas du tout, nous
devons aller tout droit. C'est Jean Bo.. qui part en éclaireur sur une vilaine trace. C'est bon, nous pouvons y aller, le chemin est en haut.
Là nous retrouvons le large chemin plat …et les flaques. Nous incitons nos serre-files à aller tout droit mais ils
n'écouteront pas nos recommandations... Lorsque nous arrivons au Clos de Roland, nous nous retrouvons en pays connu, une rando entre les "villages perchés" nous ayant conduit sur ces chemins,
dans l'autre sens.
Lors d'une pause avant d'aborder la dernière montée notre aimable accompagnateur nous fait une démonstration de ses talents de chanteur en entonnant une chanson paillarde dont son répertoire semble fort pourvu.
Voila, c'est presque fini, nous regagnons nos voitures où le groupe, joyeusement accueilli par Mikaël ce matin, nous a précédé. Il montrera plus de réserve…
Un effectif réduit ira prendre le pot de l'amitié sur la place principale de Montauroux.
Merci Jean Ma.. pour cette belle rando et cette reconnaissance de fin de parcours qui servira certainement dans l'avenir.
Bravo aux photographes Claude, Gérard et Jean-Marie.
Quelques photos en Bonus avec des images de nos ami(e)s les TPJ dans l'Esterel à qui nous adressons une pensée affectueuse.C'est parti !
Ah ! la gadoue, la gadoue !
Bien cool dans la descente !
Sur le pont
La cascade tombe dans la Siagne
Heureuses randonneuses !
Passage de l'éboulis
Détente
Nos ami(e)s des TPJ
La semaine prochaine
Jeudi 28 Mars à 7 H 30 : SAINT – TROPEZ ( 83 ) . Le sentier du Littoral ( N° 1 )
Harmonie provençale de la presqu’île de Saint-Tropez qui a séduit peintres et écrivains, au départ de la Chapelle Sainte-Anne jusqu’à la plage de Tahiti, parcours somptueux sur le sentier du littoral avec retour par l’intérieur .
L : 16 Kms 908 . Dh : 228 m . D : 5 H 00 – Niveau : Moyen médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Jean Bo.. – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62
Itinéraire d’accès : Emprunter la RN 98, puis la RN 98 A direction SAINT-TROPEZ .
A l’entrée de Saint-Tropez, tourner à droite D 93 direction RAMATUELLE .
Parcourir 1 Km 600, après la Clinique vétérinaire, tourner à gauche et prendre Le Chemin des Bastidettes .
Suivre cette petite route sur 600 mètres et stationner sur la droite ( en passant sous un porche ) sur le
PARKING de LA CHAPELLE SAINT - ROCH
Coût du trajet A R : 84 Kms x 0 € 25 = 21 Euros Jean Bo.. : 06.68.98.13.62
MAZAUGUES - Le Mourré d'Agnis - 14/03/2013
MAZAUGUES-Le Mourré d’Agnis
Aujourd’hui, Jean Bo
nous a donné rendez-vous sur la commune de Mazaugues , à la découverte du Mourré d’Agnis. C’est une randonnée de 16 Kms 123 avec un dénivelé de 579 m.
Le bulletin météo de la veille, avait prévu un fort mistral avoisinant les 100 Km/h. La suite du programme nous montrera que la prévision était juste. Est-ce à
cause de cela, mais nous ne sommes pas très nombreux ce matin : 14 valeureux randonneurs (7 femmes et 7 hommes ! parité respectée…) emmitouflés jusqu’aux dents, sont au départ
sous les ordres de Jean.
L’air est glacial, même si pour l’instant le mistral est plus que modéré. Et les 28 jambes sont impatientes de démarrer, histoire de réchauffer au plus vite les
organismes. A la sortie du parking, nous passons devant la fontaine Pedeau comme son nom l’indique et après une courte traversée du village de Mazaugues, nous nous engageons sur le
GR99.
Rapidement nous atteignons les ruines du château de Mazaugues datant du XIIème siècle.
Jean nous propose de faire la traditionnelle photo de groupe.
Dans cette partie plutôt bien abritée du vent, nous traversons des chênaies et apercevons aussi quelques érables, ifs ou pins sylvestres.
Par- ci par- là des arbres morts se mêlent au paysage.
Arrivés dans une zone bien à l’abri du vent , Jean nous fait l’annonce suivante : « Nous allons faire la pause banane ici, car un peu plus haut nous allons suivre l’arête sommitale, ce qui veut dire que nous allons prendre le mistral de plein fouet !!! >> . Merci de nous prévenir.
Chacun reprend des forces. Daniella offre à qui en veut une soupe bien chaude.
Et après avoir rajusté gants et bonnets, la petite troupe se dirige vers le plateau d’Agnis.
Le Mourré d’Agnis qui peut se traduire par ‘’ la colline des agneaux’’, est formé d’un plateau d’une superficie de 35 km², répartie entre 650 et 915 m d’altitude. Il est le plateau le plus vaste et le plus élevé de la basse Provence.
Toujours sur le GR99, nous progressons le long de cette arête sommitale balayée maintenant par un mistral très violent.
Nous nous accrochons à nos bâtons, car par moment les bourrasques de vent doivent dépasser les 100 Km/h. Les bouts des doigts et les oreilles sont gelés, les nez coulent.
Un peu plus loin, nous sommes récompensés de nos efforts lorsque à une cinquantaine de mètres devant nous, nous apercevons une ‘’ famille’’ de cervidé,
identifié comme étant des chevreuils. Mais rapidement , ils plongent dans un ravin et nous les perdons de vue.
Nous laissons le GR99 sur notre gauche et continuons tout droit sur la ligne de crête toujours balayée par un fort mistral, pour arriver au point culminant du
Mourré d’Agnis où l’on découvre une tour pyramidale en pierre.
D’ici, nous avons un point de vue magnifique sur le massif de la Sainte-Baume toute proche, plus loin la montagne Sainte –Victoire et au sud les îles
d’Hyères.
Commence ensuite la descente avec deux passages plutôt pentus où il est nécessaire de bien utiliser les bâtons.
Passé ces difficultés, des voix s’élèvent pour réclamer la pause déjeuner. Mais Jean nous demande de patienter encore un petit quart d’heure : « un coin sympa vous attend, où vous aurez l’apéro>>. Paroles, paroles, …
A l’endroit prévu, au pied d’une ferme en ruine, nous nous installons au soleil pour une pause casse-croûte bien méritée.
Jean profite de cette pause pour nous faire un topo sur les glacières du Var dont la construction date des XVIIème et XVIIIème siècles. C’est sur le
massif de la Sainte-Baume et sur ces contreforts que l’on a dénombré la plus forte concentration de ces glacières, avec plus d’une vingtaine de réservoirs destinés à alimenter en glace les zones
urbaines de Marseille et de Toulon.
Le ventre plein, nous repartons sur des sentiers faciles, coupant quelques fois à travers des pâturages : « progression à la boussole >>, comme dit Jean.
Dans cette sorte de plaine, nous apercevons d’en bas la quasi-totalité du parcours accompli dans la matinée, impressionnés par l’exploit accompli. Non, non le
mot n’est pas trop fort.
Et oui, nous étions tout là haut.
Nous voici déjà à l’entrée du village de Mazaugues et nous terminons cette belle randonnée en prenant le verre de l’amitié.
Merci à Jean de nous avoir fait découvrir cette superbe région du Var.
Merci à Jean et Jean-Louis pour leur contribution photographique.
Quelques photos-bonus :
Deux serre-files à la limite de la congélation!!!
En file indienne, voilà des randonneurs bien disciplinés.
Vue du ciel, le village de Mazaugues.
Maurice !! T'as oublié de chausser tes skis.
Passage d'un gué sans grande difficulté.
Un joli champ d'oliviers
Prochaine randonnée : Jeudi 21 Mars à 8 H 00 : MONTAUROUX ( 83 ) . Barrage sur la Siagne
Randonnée en boucle dans la val de Siagne, rive droite, rive gauche, entre le Pont des Tuves et la bambouseraie .
L : 13 Kms 465 . Dh : 593 m . D : 4 H 30 – Niveau : Moyen médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Jean Masson – 04.94.82.44.23 – 06.09.75.02.01 Boulouris N° 569
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction NICE . Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 « Les Adrets de l’Estérel » - Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux .
Au grand giratoire, traverser la D 562, et monter à Montauroux pour rejoindre la place du Clos face à l’Hôtel de Ville – Ensuite prendre l’avenue Camillé Pouc, puis la rue Sainte Brigitte en suivant le fléchage (Tennis –Stade Municipal) et aller stationner au parking du STADE du DEFENS, à 2 km au Nord/Est du village par le chemin du Moulin et le chemin de Cuguillade et à droite le chemin du Stade .
Coût du trajet A R : 68 Kms x 0 € 25 = 17 € + 5 € = 22 Euros Jean Masson : 06.09.75.02.01
Vidauban - les pommiers de Pagnol : 28 février 2013
Vidauban – Les pommiers de Pagnol
Aujourd’hui, Jean-Marie nous emmène randonner du côté
de Vidauban.
La rando de la Sainte-Baume a en effet été reportée « pour cause
d’enneigement important ». Décidément, quel hiver, mais quel hiver !!
Nous voici 34 randonneurs au départ de Vidauban.
Jean remercie Jean-Marie, à qui nous devons cette randonnée inédite. « Jean-Marie nous propose une rando tous les 4 ans ». Eh oui ! Une rando, c’est comme les JO, ça se prépare.
Puis Jean nous présente deux nouveaux : Patrice et Elizabeth.
En guise de bienvenue, Jean leur remet un trombinoscope, c’est-à-dire nos trombines. Sûr qu’ils en sont ravis !
Jean-Marie nous décrit la rando : « C’est un parcours facile de 15 km que nous ferons à allure modérée. Tant pis pour les gazelles ! Elles pourront se défouler la semaine prochaine. En fin de rando, après avoir
pris un pot, nous reprendrons les voitures pour monter à la chapelle Sainte Brigitte ».
Nous quittons Vidauban. Il nous faut franchir l’Argens.
« Attention ! La route est étroite. Restez bien sur le côté gauche ! »
Une fois le fleuve franchi, nous nous regroupons au bord de l’Argens
pour la photo de groupe.
Puis nous nous engageons dans un chemin à travers champs. Le sol est
boueux, il nous faut contourner d’immenses flaques.
« Décidément Jean-Marie, tu
nous emmènes toujours dans la boue ! » Référence à la fameuse randonnée d’il y a quatre ans, où nous marchâmes de longues heures dans la gadoue.
Nous longeons un grand domaine, avec d’un côté des vignes et de l’autre, des pommiers. C’est le Domaine d'Astros.
Ecoutons Jean-Marie : « L’histoire de ce domaine mêle chevaliers Templiers, esprit Renaissance et bourgeoisie marseillaise prospère.
Dès le XIIe siècle, les Templiers
s'installent dans la plaine fertile de l'Argens, sur une terre qu'ils tiennent des vicomtes de Marseille. Ils y élèvent une commanderie dans les collines. La rude bâtisse est reconstruite au
XVIIe siècle puis vendue, ainsi que le domaine, comme bien national.
Racheté en 1802, le domaine sera légué plus tard à Joseph Maurel, grand-père de l'actuel propriétaire.
Dans les années 1950, le Domaine d'Astros se
consacre à la production de vins de consommation courante et à la culture fruitière. Bernard Maurel plante ensuite de nouveaux cépages et produit, à partir de 1970, son premier AOC Côtes de
Provence. Aujourd'hui, les vins du domaine remportent de nombreux prix, dont régulièrement la médaille d'or au Concours Général de Paris ».
Quant aux pommes, on peut les cueillir sur place de fin août à fin octobre.
C’en est fini des pommiers. « Pagnol, ce sera la prochaine étape » nous dit Jean-Marie.
Nous progressons à présent sous une grande pinède. Et voici un parc que
nous allons traverser, avec l’aimable autorisation de M. Maurel, que nous remercions.
Au fond d’une allée bordée de magnifiques platanes, se dresse le château, de style Renaissance italienne.
C’est ici que se situe l’épisode Pagnol. Ecoutons Jean-Marie :
« C'est ici que furent tournées
les célèbres scènes du "Château de ma mère", où la famille Pagnol traverse le chemin en courant entre les lions de pierre, le château étant gardé par un ivrogne interprété par Jean Carmet et son
chien Mastoc. C'est ici aussi que Marcel Pagnol adulte, après avoir acheté le domaine, se rend compte qu'il s'agit là d'un des châteaux de son enfance (en réalité, le château de la Buzine à
Marseille) ».
Et Jean-Marie nous montre la photo de la fameuse scène.
« Nous allons avancer vers le
château ».
Nous longeons le château sur la droite, puis nous quittons le domaine
par une large allée bordée de pins.
A présent nous attaquons une grimpette.
Gentille, la grimpette, si l’on en juge par les sourires.
Puis nous marquons une pause.
« Allure
modérée » avait dit Jean-Marie. C’est bien, il tient parole.
Nous poursuivrons notre route, navigant à nouveau entre les
flaques.
La grimpette reprend. Notre groupe s’étire un peu.
Nous nous arrêtons pour la « pause banane ». Enfin ! Il
est près de 11 heures.
Profitons-en pour admirer le paysage splendide, sous un ciel nuageux.
Nous repartons. Jean-Marie propose un raccourci à ceux qui le
souhaitent. « On va vous abandonner un peu plus loin » leur dit-il.
Un petit groupe se forme, intitulé « les TJJ (Très Jolies Jambes ». Les voici qui posent pour la photo avant de nous quitter.
Nous poursuivons notre grimpette.
Quelques minutes plus tard, qui voyons nous ?
Le petit groupe des TJJ qui nous rejoint déjà. Pour un raccourci,
c’était un tout petit raccourci !
Nous passons près d’un point G (pour les nouveaux venus : point G = point géodésique). Mais – ô tristesse ! - les points G ne nous intéressent plus guère. Nous passons notre chemin.
Nous longeons un domaine viticole, le Château des
Crostes.
A nouveau Jean-Marie nous fait l’article. Toucherait-il une commission ??
« Le Château des Crostes propose des chambres d’hôtes haut de gamme, aménagées dans le vieux château datant du XVIIème siècle, restauré selon le style provençal. Chacune porte un nom original : la Cléopâtre, la Dulcinée, l’Isis, la Contemporaine, l’Impératrice, la Garçonnière, la Mistinguett, la Cassiopée et la Bianca. Le domaine possède également un très beau parc arboré agrémenté d’un lac et d’un îlot de repos où se déroulent concerts et pièces de théâtre ».
Jean-Marie nous vante également un rosé « à la robe rose pâle tout en transparence » … et à un prix abordable.
« Quand est-ce qu’on mange ? » demande quelqu’un. Il est en effet 12 h 30 déjà.
« Plus que 500 mètres ! » répond Jean-Marie.
Ils semblent bien longs, ces 500 mètres.
Enfin voici la chapelle. Elle ne visite pas. Tant mieux car nous avons
faim ! On peut juste apercevoir l’autel à travers un minuscule judas.
Nous savourons avec appétit notre pique-nique ? Tant pis si le
ciel s’est couvert de nuages.
A l’heure du café, le soleil réapparaît. C’est le moment pour
Jean-Marie de nous parler de la chapelle.
« La chapelle aurait été édifiée après le passage de Saint Lambert, Évêque de Bauduen. Affligé d'une maladie de peau, il a abandonné sa charge épiscopale pour se rendre à l'abbaye de Lérins. La tradition veut que Saint Lambert ait demandé l'hospitalité à un ermite vivant à Astros. Il s'est lavé à la source et aussitôt aurait été guéri.
La chapelle actuelle, comme en témoigne l'inscription en latin au-dessus de la porte d'entrée, a été reconstruite en 1691 sur les ruines d'une autre, plus ancienne. Cette chapelle avait subi les outrages du temps. Aussi Bernard Maurel, le propriétaire du domaine, particulièrement attaché à ce lieu, a fait réaliser d'importants travaux pour la sauvegarder. Les lézardes ont été bouchées, des tirants placés, la toiture refaite « à l'ancienne », le clocheton restauré.
Surtout, la source tarie depuis quelques
années a été re-captée, enserrée dans une cuve de béton. Elle coule à nouveau à gros jet, ce qui permet à de nombreux fidèles de faire provision de cette eau miraculeuse
! ».
Personne ne se presse pour faire provision d’eau miraculeuse. Nous sommes tous prêts à repartir. Tous, sauf Jacky qui prend son temps.
Nous reprenons notre route. Devant nous se dresse un aqueduc, dont nous parle Jean-Marie.
« En 1824, deux ponts aqueducs sont construits, permettant au canal d'irrigation de franchir deux vallons, dont celui de Saint-Lambert ».
Voici donc le premier aqueduc.
Certains grimpent tout en haut pour contempler la vue. Mais c’est d’en
bas que l’on voit le mieux l’aqueduc.
Nous poursuivons notre route.
Le ciel est bien gris à présent. Un vent frais souffle. Bientôt nous
apercevons le deuxième aqueduc, comme promis.
« C’est le même canal d’irrigation qui franchit cet aqueduc et va irriguer les pommiers ».
Nous reprenons notre route. Un peu plus loin nous découvrons le
Vieux Château.
Jean-Marie nous en conte l’histoire :
« Caché dans la forêt,
blotti dans un vallon de la propriété, le Vieux Château d'Astros a été construit par les Chevaliers de Malte en 1637, certaines parties du bâtiment datant du XIIe siècle.
Avec son architecture massive et rectangulaire, ses courtes fenêtres à meneaux et sa cour d'entrée ombragée, cette ancienne commanderie Templière, garde tous ses mystères.
On a beau chercher le trésor de ses glorieux et antiques pensionnaires dans ses dépendances aux larges vantaux et sa chapelle romane à portée de lance, mais c'est à l'extérieur qu'est l'or :
des hectares de vignes, culture traditionnelle d’Astros, distillant de délicieux nectars.
Sur les coteaux du Vieux Château d'Astros, un sol calcaire et caillouteux permet d'obtenir des raisins aux arômes puissants et complexes. C'est ici que naissent des vins aptes à une garde de
plusieurs années ».
Puis nous allons jeter un œil sur la cour intérieure du château, avant de poursuivre notre route.
Bientôt se dresse devant nous, juchée sur un petit sommet, la
chapelle Sainte Brigitte. Bien connue des usagers de l’autoroute A8.
Mais avant d’y grimper, Jean-Marie propose aux TJJ un nouveau
raccourci, leur permettant de rejoindre directement le parking.
Avant de nous quitter, les TJJ posent pour la postérité.
Nous continuons à travers champs, en direction de l’Argens.
Un doux parfum chatouille agréablement nos narines. « Ce sont peut-être des sangliers ? » avance l’un d’entre nous.
« Non, ça sent plutôt la chèvre … ou le mouton ».
Le mouton ? Mais bien sûr ! Ce doux parfum, c’est le
mouton !!
Et nous découvrons bientôt le plus charmant des tableaux : une
brebis auprès de son petit.
Nous atteignons la rive de l’Argens. Notre chemin décrit une boucle le
long de la rivière.
Puis nous voici à l’entrée de Vidauban. Nous filons vers la terrasse du café, où nous prenons un pot bien mérité.
Mais la journée n’est pas terminée.
Nous regagnons nos voitures pour monter vers la chapelle Sainte Brigitte.
Nous grimpons à pied les 500 derniers mètres. La pente devient raide.
Encore quelques marches et nous voici arrivés.
De tous côtés la vue est magnifique : A l'ouest, le Camp Romain de
Chateauneuf. Au sud, le fort en ruine de La Garde Freinet et le massif des Maures. A l'Est, le Castellas des Arcs et le Rocher de Roquebrune. Enfin au Nord, tout au fond, le mont Lachens, le plus
haut sommet Varois.
Avant de redescendre, nous prenons une dernière photo, en souvenir de cette belle journée.
Merci Jean-Marie, pour cette très belle randonnée entre pommiers, châteaux et vignes.
Merci aux photographes : Gérard, Gilbert et Jean.
Et voici encore quelques photos :
Randonneurs
Prochaine rando : Jeudi 07 Mars à 7 H 30 : Massif de LA SAINTE – BAUME ( 83 )
Parcours en forêt, passages raides, escarpés, vue royale sur la ligne de crête et visite de la grotte Marie Madeleine
L : 16 Km 300 . Dh : 627 m. D : 5 H 30. Moyen alto – Repas et boisson tirés du sac.
Il est possible d’effectuer un parcours raccourci si on se limite à la seule visite de la grotte : 7 Km – 250 m.
Animateur : Jean Borel : 04.94.95.87.73 - 06.68.98.13.62 Boulouris N° 640
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction AIX. Quitter l’autoroute à SAINT-MAXIMIN
(Sortie N° 34). Suivre la D 560 puis la D 80 direction NANS les PINS.
Traverser le village et, toujours sur la D 80, rejoindre, à 8 Kms l’ Hôtellerie de la SAINTE-BAUME.
Coût du trajet A R : 220 Kms x 0 € 25 = 55 € + 18 € = 73 Euros