St Vallier-de-Thiey : 27 septembre 2012
St-Vallier-de-Thiey : Oppidum de la Malle
Aujourd’hui, Jean nous emmène randonner au-dessus de St-Vallier-de-Thiey.
A l’arrivée, Jean nous présente le parcours : « C’est une rando que Bruno avait préparée, mais qu’il n’a malheureusement jamais pu faire. Je l’avais conduite à sa place, en juin 2009. Nous monterons à l’oppidum de la Malle, puis
jusqu’au sommet d’où nous aurons un panorama exceptionnel ».
Jean nous montre le profil de la rando : « C’est un profil très facile à comprendre : d’abord une montée à l’oppidum, puis au sommet. Ensuite une descente, qui sera un peu raide ».
Puis Jean désigne un serre-file. Car, nous dit-il, « les serre-files attitrés,
Daniel et Jacky, n’ont pas voulu venir. Ils trouvent la rando trop difficile ! » Nous n’en croyons pas nos oreilles. Une
petite rando de 15 km et 570 m de dénivelé !!!
Heureusement Mikael est de retour, ... Alléluia ! Il sait lire une carte. Il est aux petits soins avec les randonneuses. Et il n’a pas peur des cailloux, lui ! Il fera un excellent serre-file. Merci Mikael, nous sommes sauvés !
Nous attaquons la grimpette avec plaisir, car il fait frais ce matin et nous avons hâte de nous réchauffer. Au fait, j’oubliais : Nous sommes 16 randonneurs, dont 6 marcheuses. Exactement comme en juin 2009 !
Nous grimpons à bonne allure et ne tardons pas à nous réchauffer.
Une petite pause s’impose, pour quitter quelques vêtements superflus et nous désaltérer.
Nous reprenons la grimpette, sous un soleil un peu voilé. Puis bientôt nous nous arrêtons pour la pause
casse-croûte.
Jean en profite pour nous lire le blog de juin 2009, rédigé par Jean-Marie. Où il est question de "Cécile, ma fille", pas la chanson de Nougaro, mais ma fille qui nous accompagna ce jour-là. Puis Jean-Marie ajoute :
« Le fil rouge de cette journée sera "la pompe de la piscine de Jean" qui a trouvé le moyen de se mettre en
panne ».
Aujourd’hui, le fil rouge n’est plus la pompe de Jean, mais ce sont les pompes de Jean !
De splendides chaussures toutes neuves, cadeau des randonneurs de la saison passée.
Nous reprenons notre grimpette. Voici sur notre gauche, un charmant petit pont.
L’un d’entre nous suggère que l’on prenne une photo de groupe sur le pont. Mais prudemment nous renonçons.
Nous poursuivons notre chemin. A présent, nous apercevons la mer au loin, sous un ciel voilé.
Nous marquons une pause pour prendre une première photo de groupe.
Puis nous repartons. Jean nous encourage : « On a fait une bonne partie de la montée ».
Le sentier grimpe doucement. Elle n’est vraiment pas difficile, cette rando ! Nous atteignons une petite maison de
pierres.
Nous poursuivons notre grimpette, traversant à présent une série de petits prés.
Avant d’atteindre l’oppidum de la Malle, nous marquons une pause.
« Je ne vais pas me casser la tête » nous dit Jean, « je vous lis le blog ».
Aussitôt, Gérard pense : « Je ne vais pas me
casser la tête, je vais faire du copier-coller ».
Voici donc l’histoire de St Vallier : « Seigneurie jusqu'à la Révolution, puis station climatique estivale mise à la mode par les familles de Grasse au
19ème siècle, le village possède des charmes multiples, à la fois historiques et naturels.
Construit sur un plateau calcaire, au bord d'un grand pré verdoyant, et entouré de moyennes
montagnes, comme la Montagne de Thiey (1552 m) ou le plan de la Malle (1308 m),
ombragé de pins, de chênes et de hêtres, Saint Vallier de Thiey est un village bucolique qui plaira aux amoureux du grand air.
Côté patrimoine, Saint-Vallier possède un passé chargé d'histoire. Dolmens, tumulus et oppidum se visitent au camp préhistorique, d'origine celto-ligure, du Castellaras de la Malle.
Saint-Vallier s'enorgueillit aussi du passage de Napoléon de retour de l'île d'Elbe (1815),
comme en témoigne la colonne à chapiteau corinthien avec buste de l'Empereur.
On raconte qu’un aubergiste profita du passage de Napoléon dans son établissement pour vendre,
20 ans durant, "le verre dans lequel avait bu l'Empereur" et qu’une fois riche, il déserta un beau matin son village et ne réapparut jamais ».
Nous reprenons notre grimpette.
En tête, Jean semble hésiter. Il revient sur ses pas. « On a perdu le Nord ? » demande quelqu’un. Presque …, car Jean vient de perdre sa boussole.
« Ca y est, j’ai trouvé ! » Quoi ? La boussole ou le chemin ? Les deux !
Nous prenons un sentier qui sent bon la lavande puis traverse un bois de pins.
Nous croisons un groupe de randonneurs venant de Mandelieu … et de l’oppidum.
Après avoir échangé quelques amabilités, nous grimpons à notre tour vers l’oppidum.
Encore quelques mètres et nous atteignons le sommet d’un mamelon (alt. 1217 m).
Jean nous parle de l’oppidum de la Malle : « Oppidum signifie "forteresse", mais en provençal, on dit le "Castellaras de la Malle". La forteresse de la Malle se distingue par la taille de ses blocs (certains font plus d’un mètre cube), soigneusement ajustés
et empilés les uns sur les autres. Ses dimensions sont tout aussi surprenantes. La muraille est longue de 110 mètres, pour une hauteur de 5 mètres et une épaisseur frôlant les 4
mètres.
Cet ouvrage défensif fut édifié entre le V° et le IV° siècle avant notre ère par un peuple celto-ligure. L’oppidum servait uniquement de poste
de guet et de lieu de refuge. En temps de paix, les populations celto-ligures habitaient plutôt les plateaux fertiles du Ferrier et de la Malle ».
Nous quittons le sommet de la forteresse.
Puis nous grimpons à nouveau pour atteindre le point culminant de la randonnée (alt. 1234 m).
Un magnifique panorama s’offre à nos yeux.
Derrière, les sommets du Mercantour et devant nous, une vue sur la côte, qui s’étend de Nice à St Tropez.
Là-bas, on aperçoit Cannes et les îles de Lérins.
Face à nous, voici l’Estérel et le lac de St Cassien. Et plus loin à droite, on aperçoit la baie de St Tropez.
Petite photo au sommet avant d’aborder la descente.
« On va suivre la ligne de crête et chercher un
endroit abrité pour pique-niquer » nous dit Jean.
Nous descendons sur la crête, parmi les rochers. En essayant de suivre un semblant de sentier, les yeux baissés à terre pour ne pas trébucher.
Enfin voici un emplacement abrité, parsemé de rochers sur lesquels nous nous installons pour pique-niquer.
Devant nous, la vue s’étend, magnifique.
Déjeuner sans histoire, mais non sans histoires drôles, à l’heure du café.
Jean donne le signal du départ. Nous reprenons la descente à travers une belle forêt.
A l’arrière, un message nous parvient. « La tôle est
glissante ! ». Message aussitôt relayé : « La tôle est glissante ! ». On croirait un message codé. Il
est suivi d’un second message : « Il y a des orties ! ».
Enfin la voici, la fameuse tôle. Mieux vaut l’éviter, … au risque d’être piqué par les orties ! Quelle aventure !
Nous parvenons en bas de la descente. Jean nous demande : « Ce n’était pas trop difficile ? »
Nous sommes d’accord : ce n’était pas très difficile ! (Message non codé destiné aux absents).
Nous poursuivons notre chemin à travers bois, longeant à présent une vaste propriété. Un homme s’approche. Non, ce n’est pas le propriétaire, mais le gardien.
Jean s’arrête pour bavarder. L’homme est intarissable sur la région qu’il connaît comme sa poche. Les derniers n’étant pas encore là, Jean propose au gardien de leur faire une blague.
Voici qu’arrivent Mikael, notre serre-file, en compagnie de Marie-France et Beps.
Le gardien leur explique : « C’est une
propriété privée. Vous ne pouvez pas passer. Il vous faut remonter ».
A voir leurs mines déconfites, vous comprendrez que la blague a marché.
Nous prenons congé du gardien et poursuivons notre chemin jusqu’au col du Pilon.
Plutôt que de rejoindre directement St Vallier, nous prenons la piste toute droite qui descend puis grimpe jusqu’ à la Croix de
Cabris. Ce qui nous permettra d’atteindre les 15 km prévus.
A la Croix de Cabris, nous reprenons la direction de St Vallier où nous prendrons un pot bien mérité.
A l’entrée de la ville, Mikael exprime, une fois de plus, son grand amour des animaux … sous toutes leurs formes.
Une belle journée s’achève…
Merci Jean, pour cette très agréable randonnée aux paysages magnifiques.
Merci aux photographes : Claude et Gérard.
Et voici encore quelques photos :
Photo au sommet
Pique-nique
Randonneurs
Prochaine rando : Jeudi 4 Octobre à 8 H 00 : MONTAUROUX (83). Le Bois du DEFENS (Deux circuits)
Cette randonnée nous permet de découvrir, du Pont des Tuves au Pont du Rey, une oasis de fraîcheur, une cascade aux eaux cristallines dans un décor bucolique, ainsi que le Bois du Défens et ses chênes centenaires.
Circuit N°1 : L : 13 Km 803 Dh : 490 m D : 4 H 30 Niveau : Moyen Alto. Animateur : Jean Masson- 04.94.82.44.23
Circuit N°2 : L : 09 Km 811 Dh : 320 m D : 3 H 30 Niveau : Moyen Médio. Animateur : Jean Borel- 04.94.95.87.73
Les repas, tirés du sac, devraient être pris ensemble sur les rives de La Siagne. Boulouris N° 570
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction NICE. Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 « Les Adrets de l’Estérel » - Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux .
Au grand giratoire, traverser la D 562, et monter à Montauroux pour rejoindre la place du Clos face à l’Hôtel de Ville – Ensuite prendre l’avenue Camillé Pouc, puis la rue Sainte Brigitte en suivant le fléchage (Tennis – Stade Municipal) et aller stationner au parking du Stade du Défens, à 2 km au Nord/Est du village par le chemin du Moulin et le chemin de Cuguillade et à droite le chemin du Stade.
Coût du trajet : 68 Kms x 0 € 25 = 17 € + 5 € = 22 Euros
Collobrieres - 20 Septembre 2012
Collobriéres -20 Septembre 2012
Aujourd’hui c’est Camille qui mène la danse pour cette seconde randonnée de la saison.
Nous sommes 23 sur le parking de la Croix d’Anselme juste après la bifurcation qui mène à l’abbaye de la Verne. Nous ne passerons pas loin, mais nous ne la verrons pas de la rando.
Une fois chaussés notre meneur nous présente la rando à partir du précieux document rédigé par Bruno et utilisé par tous les meneurs. Rappelons que notre ami nous a quitté il y un an. Lundi dernier la rando était organisée à son attention dans l’Esterel au « Cairn de Bruno ».
« Les Maures sont les plus vieilles terres de Provence, constitué lors du plissement hercynien qui englobait l’Estérel, la Corse et la Sardaigne. Puis des plissements successifs ont partagé les Maures en quatre chaînes parallèles : les îles d’Hyères,celle culminant au mont Pradels, celle de la Verne pouis celle de la Sauvette avec ND des Anges.
Tirant son nom de Maouro, bois sombre ,les Maures sont riches en mégalithes dont les menhirs que nous verrons, et en châtaigniers, et donc en castanéiculteurs qui vendent leur production lors des fêtes de la châtaigne.
Madame de Sévigné aimait venir dans cette forêt lors de ses visites à sa fille madame de Grignan. »
« Nous ferons une boucle, avec une légère montée au départ, puis une après le repas un sentier plus raide en descente le long d’un ruisseau. Nous irons voir les menhirs près de la maison forestière Lambert. »
Un groupe de randonneurs venus d’Hyères se gare près de nous.
Nous voilà partis à vive allure et rapidement nous rencontrons des chasseurs postés. Gérard, avec son humour habituel demande si nous ne pourrions pas aller un peu plus vite… Après une douce montée, nous arrivons rapidement à un barrage, où nous nous arrêtons quelques instants , mais ce n’est pas encore la pause banane . « Nous la ferons au menhirs, dit Camille ».
Nous passons près d'un très vieux chataignier
Plus loin, après avoir dépassé d’autres chasseurs postés le fusil à la main- ils ont dû nous maudire de faire fuir le gibier - nous découvrons la plaine Lambert avec un grande maison forestière.
L’ONF a effectué dans ce secteur des plantations tests de sapins de Douglas. Nous passons à côté pour aller voir les fameux menhirs et faire la pause banane.
Il faut enjamber une clôture et Camille se prend le pied dans un fil et tombe sur l’épaule : Philippe accourt : rien de cassé, diagnostique t il : Je ne souviens pas du terme savant , autant de peur que de douleur, mais rien de grave.
Qu'il est haut ce menhir
Effectivement ils sont imposants ces menhirs . Jean, notre géomètre –expert mesure la hauteur : 3.15m et 2.82m.Ils datent de l’âge de bronze.
C'est l'occasion de faire la photo de groupe, avec deux personnes de plus sur la photo...
Le groupe d’Hyères nous rejoint lorsque nous quittons les menhirs pour gravir la crête de la Verne d’où nous découvrons de belles vues sur la mer et la forêt des Maures.
Après une longue montée en pente douce : « Nous sommes au plus haut point de la rando à 614 mètres nous dit Camille »
Nous passons près d’un relais météo récemment installé car il ne figure pas sur les cartes.
La faim commence à tenailler , mais il nous faut atteindre le sommet du Péra .
Pique-nique sur les rochers au dessus du chemin où passeront plusieurs 4x4 de chasseurs à folle allure sur des sentiers permis seulement aux randonneurs à pied ou à cheval d’après les pancartes de l’ONF : la loi n’est pas la même pour tous…
En face de nous ND des Anges.
Le geste auguste du verseur de rosé ne s'est pas perdu ...
La redescente s’effectue par un petit sentier raide, qui ne doit pas être emprunté souvent vu les nombreuses racines, ronces , et branches. Il faut à la fois regarder en bas pour ne pas se prendre les pieds et en haut pour ne pas se cogner la tête. Heureusement chacun prévient celui qui suit des embûches… Cela n’empêche pas une chute d’Annie, sans gravité, qui casse une branche . Une randonneuse lui dit « tu es légère, tu as cassé une branche, moi j’aurais cassé un arbre… ».Le code déontologique du blogueur nous interdit de citer son nom .
A la fin ce sentier, nous retrouvons un croisement de pistes : assez de place pour une pause technique et se raconter de bonnes histoires.
ou pour certains de se reposer:qu'il est éprouvant le métier de serre file
La fin du parcours se situe sur un sentier juste au dessus de la route, puis sur la route qui mène à l’abbaye de la Verne.
Retour avec l’éternel bouchon avant Sainte Maxime et pot à l’hotel restaurant de San Peire aux Issambres rénové , sans doute en partie grâce aux nombreux pots pris par le Cercle de Boulouris….
Merci et bon rétablissement à Camille pour cette très agréable rando. Merci aux photographes, Claude et Gérard et aux serre- files.
du rab egtrara
une première: Jean avec des bâtons. Eh oui, on finit tous par vieillir... sauf Daniela toujours jeune
les chataignes sont presque mûres
randonneurs (euses)
Prochaine rando :
Jeudi 27 Septembre à 7 H 30 : SAINT-VALLIER de THIEY (06) . Oppidum de la MALLE
Au dessus de St-Vallier, nous visiterons, ce que l’on prend de loin pour un gigantesque éboulis et qui se révèle être l’enceinte fortifiée de l’oppidum de la Malle, construite 5 siècles avant notre ère . Panorama exceptionnel .
L : 14 Km 761 . Dh : 570 m . D : 4 H 30 – Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 760
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice . Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 « Les Adrets de l’Estérel » - Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux – Après le lac au grand giratoire prendre à droite la D 562 en direction de Grasse –
A Val Tignettourner à gauche et progresser sur la D 11 via St. Cézaire - A Spéracédes obliquer à droite et par la D 513 et la D 11gagner Cabris - Là, emprunter la D 4 sur votre gauche via St. Vallier de Thiey- Ensuite poursuivre à gauche sur la N 85 et atteindre Saint-Vallier de Thiey .
Stationner les véhicules sur un des PARKINGS à la sortie du village .
Coût du trajet A R : 104 Kms x 0 € 25 = 26 € + 5 € = 31 Euros
Isola 2000- Lacs de Terre-Rouge et Baisse de Druos
Isola 2000-Lacs de Terre Rouge et Baisse de Druos
Aujourd'hui, aucun blogueur au départ de cette rando. Mais que font-ils ?
C'est donc le chef qui s'y est collé. Sur son texte, ses photos et celles de Claude, Jean-Marie a monté ce blog.
Météo France avait prévu, pour ce jeudi, à Isola, un temps ensoleillé, des températures basses-4 ° le matin- un fort vent du nord avec des températures "ressenties" entre 0 et -4°. Jean avait prévenu la veille en demandant aux randonneurs de s'habiller chaudement.
Le trajet, long et sinueux (150 km et 2 h 20) et les conditions atmosphériques ne découragèrent pas les randonneurs du Cercle de Boulouris. Ils se retrouvèrent
24 à 9 h30 sur le parking de l'hôtel Diva à 2084 m d'altitude. Il fait 4 ° (la météo ne s'est pas trompée) avec un petit vent frisquet.
Jean souhaite la bienvenue aux randonneurs présents, tous emmitouflés dans les vêtements d'hiver, recherchant les premiers rayons du soleil qui apparait au-dessus des sommets de la station.
Il salue le retour de Denise, absente depuis Novembre 2011. Avec son pied tout neuf, elle repartira, sans aucun doute, "du bon pied ".
Pour le 1er groupe (15 participants), conduit par Jean Bo…il faudra parcourir 10,5 km avec 728 m de dénivelée. Objectif, la Baisse de Duros à la
frontière italienne puis les lacs de Terre Rouge.
Pour le 2ème groupe ( 9 participants), conduit par Jacky et Daniel, 7,3 km et 430 m de dénivelée. Objectif, les lacs de
Terre
Rouge dominés par l'imposante masse du Mt. Malinvern.
C'est parti. Bien vite, chacun s'aperçoit qu'il faut baisser la cadence car le souffle manque. Nous sommes à plus de 2000m et l'acclimatation trop rapide à l'altitude est difficile.
Les "Petites jambes" quittent tranquillement la station et
s'engagent dans la 1ère montée.
A 10 h 30, pause banane pour le 1er groupe. Nous sommes accueillis par un superbe chamois qui ne semble pas du tout effarouché par notre présence. Petit topo de
Jean sur Isola.
A la pause du 2ème groupe, on rigole bien. Encore une histoire de Daniel. Draguerait-il ?
A 11 h 15, le premier groupe arrive aux trois petits lacs après le passage du verrou très escarpé et caillouteux. Etonnamment, ils ont le même niveau que lors
de la reconnaissance, début Juillet.
Froid très vif et vent violent.Mais quel ciel !
5 minutes plus tard nous arrivons dans le magnifique cirque du grand lac, au pied du Malinvern, dans un cadre somptueux.
Nous nous engageons sur la piste militaire. Il reste 200 m à monter et nous atteignons le col à 12 h. Bizarrement, le vent a faibli et il fait toujours un
très beau soleil.
A 2628 m, la vue est extraordinaire. A l'ouest, les lacs de Terre rouge et la station d'Isola. A l'est, les lacs italiens de
Valescura.
Au sud-est, le col Mercière qui fait communiquer avec le vallon des Mollières. Au sud, le Caire-gros, sommet bien connu de tous. On peut même admirer le Mounier sous un nouvel angle.
Photos puis quelques mots échangés avec un groupe de 6 randonneurs venus de Menton pour une reconnaissance.
Tout en bas nous apercevons le 2ème groupe qui arrive sur les berges du grand lac et s'installe pour le pique-nique.
Jean donne le signal du départ car il ne faut pas faire attendre nos ami(e)s les "Petites jambes".
En attendant le 1er groupe, Jacky a sorti la canne à pêche. C'est le moment ou jamais.
A midi trente, les deux groupes se rejoignent et s'abritent derrière des rochers pour pique-niquer. Jacky débouche une bouteille de
Gewurztraminer délicieux, très frais !!! Daniel, à son tour, débouche un rosé Côtes de Provence : les bonnes habitudes perdurent au début de cette nouvelle saison.
Départ à 13 h 30. Jean offre à tous les randonneurs un petit passage "hors sentier", histoire de tester les équilibres dans des éboulis assez escarpés. Il se fait traiter amicalement de "grand
vicelard" par Michel, notre dernière recrue qui a apparemment le sens des formules.
La descente se poursuit ensuite normalement à vitesse réduite, sans problème.
A l'arrivée au parking à 15 h 30, le vent a complètement disparu.
Tous les randonneurs semblent satisfaits de cette journée en haute montagne, sous un beau soleil, dans un décor magnifique, même si le froid a gêné parfois quelques uns. Ils remercient chaleureusement leurs guides.
Le pot sera pris dans notre estaminet préféré à Pont de Clans.
Merci à Jean et Claude pour leurs photos.
La semaine prochaine, Jeudi 20 Septembre à 7 H 30 : rendez-vous pour COLLOBRIERES (83) . Forêt Domaniale des MAURES
Belle randonnée en boucle dans la Forêt des Maures . Découverte des plus grands menhirs de Provence.
L : 14 Km 788 . Dh : 393 m . D : 4 H 30 – Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Camille Cloutour – 06.81.79.89.39
Suivre celui-ci sur environ 190 mètres et trouver à droite le lieu-dit « La Croix d’Anselme » aire de stationnement, à la cote 351 mètres.
Coût du trajet A R : 120 Kms x 0 € 25 = 30 Euros
Quelques photos en bonus :
Les "petites jambes"
Les mêmes, en plein effort.
Randonneurs dans un passage "farouche".
Jean et ses dames du 1er groupe
La descente
Un accompagnateur bien décontracté.
Saint Vallier de Thiey- La forêt de Briasq-6 septembre 2012
St.Vallier de Thiey- La forêt de Briasq.
Bon, il fallait s'y attendre, c'est la reprise…incontournable, et c'est parti pour 10 mois. C'est Camille
qui s'y colle en nous guidant sur les pas de Napoléon. En "petit tondu", il n'est pas mal mais je n'ai pas osé lui rajouter un chapeau ! Avec les lunettes, ça faisait bizarre.
Seulement 14 randonneurs dont 4 dames. Heureusement, nous avions deux nouvelles recrues sinon nous n'aurions pas fait mieux qu'en 2006. Camille
nous présenta d'abord cette rando : "14 km et 650 m de dénivelée. Nous allons rejoindre la Siagne dont nous remonterons
le cours jusqu'à Escragnolles où elle prend sa source. Elle constitue partiellement la frontière entre les Alpes-Maritimes et le Var. Sur une certaine partie du parcours, nous emprunterons le
chemin de Napoléon au retour de l'Ile d'Elbe et je vous en reparlerai dans la montée. Le pique-nique est prévu à Escragnolles, peut-être sur l'oppidum."
Ensuite Jean nous présente les deux nouveaux : " Corinne, la nièce de Marinette qui nous accompagnera pour deux randos et Michel ,
du groupe Intermédiaire du lundi qui vient se tester avec nous. Bienvenue à eux deux.
Je vais vous donner des nouvelles de nos blessés : Maurice est au Cerce depuis 4 semaines, son moral est excellent. Nicole en est à son 10ème mois (elle n'a pas encore accouché s'étonne Daniel…), le moral est bon, mais elle appréhende les descendes caillouteuses. Enfin Chantal, blessée lors de la rando de la Presqu'ile de Giens, elle a été opérée du ménisque et en a pour deux mois."
Il fait très beau et la journée s'annonce chaude. Nous attaquons par une descente très raide qu'il faudra remonter au retour, pensent déjà certains. Elle nous
conduit au GR 570 en un point où nous sommes passés en Juin dernier lors du retour du Pont de Ponadieu. A gauche, la fameuse canalisation en siphon que nous avions suivie. Certains parmi nous se rappellent bien la difficile descente dans les
cailloux !!!
Aujourd'hui, nous partons à droite, toujours en longeant le canal qui a pris l'aspect d'une solide maçonnerie et où, de temps en temps, par des regards, on peut
constater un très fort débit.
Surprise pour ceux qui connaissent ce chemin, deux passage difficiles ont été équipés d'escaliers en inox, tout neufs.
Après la balise 82, nous retrouvons un morceau de route que nous quittons rapidement et à partir de là, nous serons jusqu'à midi sur l'itinéraire
napoléonien.
Petit détour vers la chapelle St. Jean Baptiste, au confluent de la Siagne et d'un ruisseau avec une petite prairie bien verte devant la chapelle. Un grand « enfeu » constituerait un abri idéal en cas de pluie.
La grande prairie qui lui fait face est un peu brûlée par l'été très chaud que nous venons de passer mais le site est toujours aussi romantique. Pause-banane et photo de groupe.
Nous repartons sur le plat vers le "Vieux Pont". C'est un repère important dans la rando car, à partir de là nous aurons une montée continue jusqu' à Escragnolles
soit 7,5 km. Maintenant il fait très chaud mais la première partie de la montée est à l'ombre. Cependant le peloton s'étire, c'est la rentrée, les jambes ne sont pas encore bien rodées. Petit regroupement à la balise 84 où
Jean nous fait un petit topo sur la colonne de grognards qui accompagnait Napoléon. Aurons-nous aussi nos grognards ?
" Il faut imaginer ce qu'a du être cette marche sur le chemin même là où nous sommes. La colonne s'allonge. Il y a de la boue, de la
neige fondue cet après-midi du 2 mars 1815. Les cavaliers ont mis pied à terre. Ils sont embarrassés dans leurs bottes et avec leurs sabres. L'Empereur marche à pied parmi ses
hommes, parfois en tête, pas toujours. Il porte sa légendaire tenue de campagne : Habit vert des chasseurs de la garde, col à parements rouges, épaulettes d'or, gilet barré du
grand cordon de la légion d'honneur, culotte de casimir blanc, beau bicorne à cocarde. Il a retroussé les pans de sa redingote et s'est muni d'un bâton. Tous trébuchent sur le mauvais
dallage. On
entend les grognards souffler dans la rude montée. Ils sont chargés de leur « barda » et les couvertures roulées sur le havresac se mouillent et s'alourdissent. Le « petit
tondu » est là-bas devant avec son chapeau. Une telle expédition ne pouvait s'envisager sans argent. Depuis le départ d'Elbe c'est Peyrusse le grand argentier de l'affaire qui veille sur le
trésor. C'est deux cent millions d'or en pièces jaunes qu'il faut transporter à dos de mulets. On dit que cet argent avait été économisé sur la liste civile de Napoléon tant qu'il était en
exil. Ce précieux chargement va connaître des avatars. A peu près là où nous sommes (APRES la borne 91), le chemin présente des a-pics. Là, un mulet glissa et tomba dans le ravin avec un
coffre chargé de pièces d'or. Toujours harcelé par la nécessité de ne pas traîner en route, les hommes ne prennent pas le temps de récupérer le chargement tombé dans un endroit difficile d'accès.
Un paysan nommé Réal récupérera le contenu. »*
Pour nous, ce fut plus cool, d'abord il ne pleut pas, notre barda est plus léger, nous n'avons pas de canon à tirer et nous savons où nous allons alors que les « grognards » ne savaient pas à quelle sauce ils allaient être mangés.
Comme il y a une superbe propriété au fond du vallon, Camille imaginera que ce sont les héritiers de M.Réal qui ont profité des écus de
l'empereur…
Nous repartons, la pente est plus rude et l'ombre a disparu et il fait vraiment très chaud. Camille a rejoint "l'arrière-garde", pas celle de
Napoléon, qui rame un peu.
Joli pierrier sur notre droite. On imagine très bien le mulet et son chargement d'écus roulant dans cette pente : pauvre bête !Le chemin est bordé de grosse pierres, les chasse-roues, destinées à éviter aux chariots de basculer dans le ravin.
Grosso-modo, nous sommes à 350 m au-dessus de la Siagne. Sur l'autre versant, on aperçoit parfaitement la DN85, la route Napoléon, qui serpente
parmi les montagnes.
Enfin des fleurs, de jolies Azurites (Echinops Ritro) au niveau de la chapelle St Martin.
«La construction de cette chapelle daterait de la fin du XIème siècle. C'est du roman
primitif. Elle aurait été rénovée au XVIIème siècle. En 1904, elle est définitivement abandonnée comme lieu de culte. Elle était restée sans toiture, avec des murs lézardés, et exposée aux
intempéries.
En 2005 elle a été une nouvelle fois restaurée. Cette restauration est due à une belle initiative des habitants qui se sont
mobilisés pour réaliser une mise hors d'eau en attendant les crédits pour une véritable réhabilitation. Une association de sauvegarde a lancé une souscription qui a permis de mobiliser 3000 euros
pour l'achat des matériaux. La main d'œuvre a été fournie gratuitement par des bénévoles et des professionnels du bâtiment résidant sur la commune. Sa restauration est maintenant terminée et si elle n'a pas retrouvé sa toiture romane, elle a fière allure."
Bon, nous voici à La Colette, "banlieue" d'Ecragnolles, au bord de la DN85 à laquelle nous allons tourner le dos pour repartir plein sud, délaissant l'oppidum
celto-romain (trop de soleil) pour rentrer dans une forêt de grands sapins où nous nous installons pour le pique-nique. 12 h 40, ouf ! Il fait frais sous les arbres, presque trop après le coup de
chaud dans la montée. Un kir bien frais offert par Camille en requinquera plus d'un ou d'une.
Alors que votre blogueur est bien installé pour la sieste, deux sauterelles vont venir le visiter. Pas trop dérangeant comme attaque.
A 13,40 Camille donne le signal du départ vers une grande descente qui nous conduira au "Vieux pont" au travers de la forêt de Briasq. Il
fait toujours très chaud mais dans la descente, les efforts à fournir sont moins importants et nous retrouvons très vite l'ombre des grands
arbres. Aux ruines du hameau de Rouyères, nous remontons plein nord sur 1 km avant de retrouver le chemin de ce matin. A la balise 83, Camille décide de revenir par la route
plutôt que par le long du canal. "je n'aurai pas eu mon compte, déclara Daniel, je vais me faire rembourser une partie de ma
cotisation".
Petite erreur de calcul car en matière de dénivelée, il faut bien revenir jusqu'aux voitures qui sont à l'altitude de 715 m et nous sommes à la cote 611 donc pas de différence sensible de dénivelée. La montée sur la route, en plein soleil, ne sera pas une partie de plaisir et à nouveau, les écarts entre le début et la fin de la colonne vont se creuser.
Enfin, tout le monde se regroupe, changement de chaussures et départ pour St.Vallier pour le pot dans notre café préféré.
Merci Camille pour nous avoir accompagné sur ce chemin historique en ce jour de reprise.
Merci à Jean-Marie pour les photos.
*Les textes sur Napoléon et la Chapelle St Martin sont extraits du site « des CHEMINS DE TRAVERSE »
La semaine prochaine : Jeudi 13 Septembre à 7 H 00 : ISOLA 2000 (06) . Lacs de Terre rouge et Baisse de Druos
Randonnée inédite et sans difficulté, dans le paisible cirque des Lacs de Terre Rouge dominé par l’imposante masse du Mont Malinvern . Les plus téméraires rejoindront la ligne frontalière à la Baisse de Druos ( 2628 m) .
Au sommet du col, nous bénéficierons d’un point de vue extraordinaire sur l’ensemble des lacs Italiens Valscura.
N°1 : L : 10 Km 165 . Dh : 728 m . D : 4 H 30 . Niveau : Moyen Alto . Animateur : Jean Bo... 06.68.98.13.62
N°2 : L : 07 Km 297 . Dh : 430 m . D : 3 H 30 . Niveau : Moyen Médio . Animateurs : Daniel – Jacky
Repas tirés du sac et pris en commun sur les berges des lacs dans un cadre grandiose .
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice . Quitter l’autoroute après la sortie 50 . Suivre la nouvelle voie, sur la droite, direction DIGNE - MERCANTOUR par la D 6202 bis .
Rejoindre PLAN du VAR, les Gorges de La MESCLA et suivre ISOLA 2000 par la D 2205 .
Atteindre ISOLA VILLAGE, tourner à droite et rejoindre, par la D 97, ISOLA 2000 à 17 Kms .
Suivre la direction COL de La LOMBARDE jusqu’en haut de la station .
Dans un lacet, devant un grand chalet-appartements ( balise 90) , tourner à droite dir. Hôtel DIVA .
A 50 m, suivre la voie de gauche direction Hôtel DIVA .
Parcourir 200 mètres et stationner les véhicules sur le grand PARKING .
Coût du trajet A R : 308 Kms x 0 € 25 = 77€ + 12 € = 89 Euros
Quelques photos en bonus:
Le grand chef pose devant le "siphon"
Pas mal les escaliers n'est-ce pas Marinette !Sur ce parcours, nous rencontrerons plusieurs panneaux de ce genre qui, avec un smartphone,permettent d'obtenir des infos sur le site.
Allons, allons Michel, ne soit pas impressionné par le photographe !
"L'arrière-garde" prend le frais.
Quel cadre pour la petite chapelle St.Martin !
Le Joli hameau de Baïl sous la DN85.