Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Roquebrune - L’Escaillon par Valdingarde - 22/12/2016

24 Décembre 2016 , Rédigé par Claude C.

Roquebrune - L’Escaillon par Valdingarde

 

Des randonnées ont été faites plusieurs fois dans ce secteur, avec plusieurs trajets différents et, aujourd’hui, c'est un parcours inédit, qui est mené par Anne-Marie, via le Col de Valdingarde.

La reconnaissance avait été faite avec Alain le 12 novembre 2016.

C’est Noël et, trêve des confiseurs oblige, nous nous retrouvons sur le parking du cimetière de Roquebrune, vers 8h30, à 4 randonneurs (Patrice, Marc, Michel et Alain) et 2 randonneuses (Elisabeth et Anne-Marie), pour cette dernière randonnée de fin d’année.

Pas besoin de serre-fil, nous nous surveillerons tous les 6 mutuellement.

Mais pas de blogueurs parmi les 6... c’est donc Anne-Marie et Alain qui rédigent un texte, illustré par les photos de Michel et Alain….et nous sollicitons notre chère Claude C., que nous remercions, pour la mise en page de notre blog traditionnel.

Ciel bleu et soleil, température douce pour cette période de fin d’année, au départ de la très jolie petite Chapelle Sainte Anne où Anne-Marie nous présente cette randonnée de 15 kms et 560m de dénivelée.

 

 

« La randonnée commence agréablement par le chemin dit botanique qui mène au site des Vingt-Cinq Ponts. Nous nous dirigerons ensuite vers le Col de Valdingarde où une belle grimpette nous attend et puis ce sera le retour avec une pose déjeuner aux bords du Lac des Clos. »

 

Deux photos de groupe sont faites au départ par nos photographes, dans la belle lumière matinale. 

Roquebrune s’éveille au soleil.

Nous atteignons rapidement, après à peine 30 minutes, l’Aqueduc des Vingt Cinq Ponts, ouvrage construit fin 18ème siècle, en inspiration romaine .

Un écriteau nous informe de l’histoire de l’eau à Roquebrune.

 

Nous continuons notre parcours à travers la végétation méditerranéenne, arbre mort, flore luxuriante, la nature est bien présente, sur un chemin forestier raviné, qui descend jusqu’à un gué, puis remonte : c’est le ravin de la Petite Maurette.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au loin nous apercevons le Rocher de Roquebrune, sous un angle inhabituel, et l’on distingue le sommet principal des Trois Croix.

Le passage de ce 1er gué se fait sans difficulté, avec une certaine élégance pour Marc et Michel et un joli pas de danse pour Elisabeth, sous de le regard admiratif de Patrice.

 

Nous empruntons ensuite une piste qui file Sud Sud-Est entre le Massif de l’Escaillon à droite et le Massif des Cavalières à gauche.

 

Nous nous arrêtons à une cascade, particulièrement active après la pluie de ces derniers jours, puis nous continuons à monter sur un chemin de plus en plus caillouteux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous franchissons un autre gué, toujours avec la même aisance, montons encore et arrivons enfin à l’embranchement de 2 sentiers, où nous marquons la pose banane.

 

Des forces, on va en avoir besoin, pour aller rejoindre le Col de Valdingarde, par ce chemin de gauche, très raide, accidenté, escarpé, rocheux, caillouteux, glissant, bref un passage de 130 m de dénivelée que nous gravirons en 15 minutes, comme on les aime (dixit Alain qui fera les navettes pour prendre les photos et immortaliser les efforts de chacun et chacune).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivés au col, photos de groupe oblige, nous pouvons contempler le golfe de Saint-Tropez qui scintille au soleil, d’un côté, et de l’autre côté, le Rocher de Roquebrune avec à l’horizon le Massif de l’Audibergue et plus à l’Est le Massif du Mercantour enneigé avec son point culminant à près de 3100 m, le Mont Gélas.

Côté Saint-Tropez, nous apercevons « Le Château de la Mère », une belle demeure isolée dans la nature.

 

Alain nous montre également le départ, par une descente très attrayante, d’une prochaine randonnée que nous ferons avec notre ami Jean Bo le 16 février 2017, rando-restau du Vieux Revest.

Nous sommes arrivés au point le plus au Sud et le plus élevé (392m) du circuit.

Nous empruntons maintenant le GR 51, direction Nord Nord-Ouest, jusqu’à un sentier très pentu sur notre droite qui nous fait redescendre les 130 m « agréablement » monté !

Marc fait preuve d’une certaine dextérité sur cette pente aride et prend un peu d’avance sur ses collègues qui hésitent à se lancer dans cette descente bien pentue.

 

En bas, un petit sourire du groupe, tout près d’un arbousier encore bien garni, et nous suivons un chemin parsemé de dénivelées, de passages de gué et arrivons enfin aux abords du Lac des Clos.

 

 

 

 

 

 

 

 

Deux sentiers s’offrent à nous, à gauche, nous longeons la rive gauche du Lac, et à droite, bien sûr, la rive droite.

Nous choisissons le sentier de gauche et pataugeons dans les flaques d’eau souvent plus larges que le sentier.

 

Nous nous arrêtons sur la rive du Lac pour déjeuner.

Nous avons parcouru 8 kms pour 460 m de dénivelée.

Les reflets, la lumière, la couleur de l’eau, les roseaux chatoyants, ce lac inspire au calme et à la détente et ferait bien le bonheur des peintres, on ne s’en lasse pas de contempler ce magnifique tableau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le rêve prend fin lorsqu’Anne-Marie nous annonce le départ dans 5 minutes. Nous partons donc en laissant dernière nous cet endroit si reposant, en suivant un petit chemin humide et pierreux qui nous ramène au GR51.

Là c’est la piste des Campons, large et confortable.

Nous suivrons cette piste jusqu’aux Adrets des Sauves et obliquons ensuite à gauche dans un sentier forestier agréable, avant de remonter vers le GR51 (encore lui, il est incontournable) qui nous ramène à Roquebrune.

Nous allons prendre notre pot de fin de randonnée dans notre café habituel sur la place de la Mairie d’honneur.

Merci Anne-Marie pour cette dernière randonnée 2016 en petit comité, mais néanmoins très agréable et très sympathique.

La prochaine randonnée G1 : 

5 janvier 2017  Départ 8h00  : Anne-Marie N° 504 Esquine - Lac de l'Avellan - Pey Servier
Moyen ***   18km   D:600
Parking : Col du Testanier 

Bonnes Fêtes de fin d’année

Lire la suite

Lac de Meault-Forêt Royale-15/12/2016

16 Décembre 2016 , Rédigé par Jean-Marie

Lac de Meault-Forêt Royale-841

Une météo incertaine pour cette journée du 15 décembre qui doit rassembler les marcheurs et marcheuses du G2 : du beau soleil à une pluie continue. Mais  le moral était là pour les 20 courageux qui se sont rassemblés sur un parking bien caché près de St Paul en Forêt. Pas exactement 20, car il en manquait 4, ceux de la voiture de Jean-Marie, partie on ne sait où. Complication supplémentaire, les réseaux téléphoniques étaient très difficiles à trouver dans ce secteur. Finalement, le contact fut établi et Jean Ma qui menait cette rando récupéra ses brebis égarées.

Sans tarder il présentera le programme de la journée, écoutons-le s'il vous plait en cliquant sur le lien ci-joint. https://1drv.ms/v/s!Akg4j4AQ11zMoROWf_D1gxFoQHwj

Ce sera une rando facile sur de bons chemins.

Et c'est parti sur cette large piste créée pour le chantier du lac. Daniel R sera notre serre-fil, accompagné de Bruno qui suivra la randonnée sur sa carte et quelle carte! Mais ceci est une autre histoire, patience.

Mais qui voit-on en tête ?

Monique Ma, c'est un peu inhabituel, mais elle piaffait d'impatience en attendant les retardataires…

Le chef redressera ce "désordre" en repassant devant.

Très vite nous arrivons au nord du lac et nous nous engageons sur une piste qui le contourne par l'est en s'élevant.

Et nous le découvrons, complètement vide avec au sud, une sorte de tour qui pourrait bien correspondre à une station de pompage.

Photo d'archive JM le montrant en 2001.

Jean Ma va nous arrêter au dessus du déversoir qui permettra de réguler son niveau. Impressionnant par sa taille par rapport au lac. Il se déversera dans l'Endre qui coule au sud du barrage.

Photo d'archive JM, le déversoir qui se trouvait au même endroit en 2001 >>>>>>>>>

 On en profite pour un premier effeuillage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Endre, nous la rejoignons et la longeons un peu plus loin

au milieu d'une forêt claire de chênes pubescents. Daniel R se croit en forêt de Fonainebleau…

Mais, mais, mais... il va falloir la traverser. Lors de la reconnaissance, son lit était sec mais maintenant il y a 3 m d'une eau superbement claire à traverser.

Quelques rochers moussus et glissants vont nous aider à traverser et seule Yvette se mouillera légèrement les pieds.

Sur cette photo bien floue (excusez le photographe mais la situation était critique)de cet "amas", il faut distinguer Brigitte, Daniel R, Jacqueline S et Xavier prêt à repêcher tout ce petit monde. Mais Daniel évitera la catastrophe et tout finira bien.

Il fait très beau et très doux. Bravo Var Matin pour sa prévision de pluie sur toute la région !

Rassemblés, nous faisons la pause banane pour nous remettre de nos émotions et repartons sur la grande piste.

Très vite nous abordons la montée sur une très belle piste.

Un peu avant le sommet nous avons une vue plongeante sur le lac et son déversoir impressionnant.

Nous profitons de cet arrêt pour faire la photo de groupe. Bravo, nous ne l'avons pas oubliée comme la semaine dernière.

Encore un peu de montée et nous apercevons l'ancienne maison forestière où nous avions pique-niqué avec Joël il y a quelques années et à droite, les falaises des Gorges de l'Endre.

Comme il reste 6 km à parcourir nous allons continuer un peu pour pique-niquer. L'arrêt sera plus sobre que d'habitude avec quand même deux bouteilles de vin + quelques douceurs.

 

Ne te caches pas, Marie, on t'a reconnue.

Jean regroupe sa troupe pour le départ.

Nous repartons plein sud vers l'Hubac du Castel Diaou (le

château du Diable) et nous apercevons au loin des silouhettes bien connues, le Mt.Vinaigre et le Pic de la Gardiette.

Arrivés au hameau de Tournoune, nous repartons plein nord dans le vallon de Fontcounille, petit ruisseau que nous longeons un bon moment.

Nous allons devoir à nouveau traverser l'Endre, mais là dans une situation plus confortable avec un magnifique radier.

Il ne reste plus qu'un kilomètre avant de retrouver les voitures, parcouru sans difficulté.

C'est là que Bruno va nous sortir sa carte afin de voir le chemin parcouru. Il était temps que la rando se termine car la carte était dans un drôle d'état.

Pour la conserver en archive, il faudra beaucoup de ruban adhésif.

Rendez-vous est pris aux Coloniaux pour notre pot habituel.

A la sortie de Bagnols-en-Forêt, il commence à tomber quelques gouttes. Mais grosse déception, les Coloniaux nous ont fait faux bond, le café est fermé. Tant pis.

Merci Jean Ma pour cette sympathique rando et rendez-vous dans deux ans avec un lac bien plein.

Les photos étaient de Claude et Jean-Marie.

La semaine prochaine, Jeudi 22/12 à 9H00-parking du Manoir à Boulouris : Trestaure les Bois ( 83 ). L : 11 km 800, Dh : 257 m, Facile Joël

Départ de la rando : Parking de St Paul en Forêt

Coût du trajet A.R. : 17€       

Lire la suite

LA COLLE DU ROUET 15/12/2016-697-

16 Décembre 2016 , Rédigé par Brigitte

La Colle du Rouet  15/12/2016

 

Le ciel est menaçant, mais rien ne nous arrête puisque nous nous retrouvons  nombreux sur le parking de la Bouverie. Aujourd’hui les hommes sont majoritaires,14 randonneurs et 7 randonneuses (tout le plaisir pour les femmes !!)

Notre animateur, Jean Bo nous présente la rando : « env. 14 kms Dh 390 m Moyen ** . Nous allons monter jusqu’au GR 51 pour arriver à la Fontaine des Chasseurs.  Ensuite 2 options pour contourner le rocher de la Fille Isnard  ( soit via une pente régulière  soit via une pente plus raide ) .

Intervention de Jean Louis : « soit par devant soit par derrière »

Nous souhaitons la bienvenue à Bernard qui vient de rejoindre le cercle.

Jean Claude sera notre serre file.

 

Nous démarrons vers 9h par une petite montée sur un chemin pierreux bordé de pins, sapins et de chênes.

Le soleil a décidé de faire son apparition si bien qu’un premier effeuillage est nécessaire.

Admirons le mélange de couleurs entre le ciel, la roche et la végétation.

Regroupement sur le GR 51 et plus précisément sur la piste de la Colle Rousse.

Deux voitures de l’ONF nous mettent en garde sur des travaux d’élagage.

Nous poursuivons en admirant les paysages plus ou moins dégagés, le Rocher de Roquebrune et au loin Le Muy.

Il est 10h, c’est la pause banane dans la forêt domaniale de la Colle du Rouet à 355 m, près de la piste qui mène au pic de Castel Diaou.

 

 

 

 

 

 

 

Le "chef " a disparu, nous sommes menés par deux femmes et deux hommes, est ce une stratégie pour de nouveaux recrutements?

 

40 mn plus tard nous atteignons la fontaine du chasseur, carrefour de 5 pistes.

Jean Borel nous propose de faire 2 groupes pour contourner le rocher de la fille d’Isnard que nous avons en face de nous.

Un qu’il accompagnera et l’autre sera conduit par Jean Louis.

Avant de nous quitter Jean et Jean Louis nous raconteront la légende de la Fille d’Esnard

« Il y avait autrefois, un riche propriétaire qui habitait entre Callas et Bargemon avec sa femme Rainaude. C’était un peu un chaud lapin.

 

Il se mit à faire de la politique et devint député. Il allait voir les bonnes et les servantes mais cela ne lui suffisait plus.

Un de ses copains lui dit qu’il y avait dans le coin, près d’un rocher, une fille magnifique qui était très « accueillante ». Il la rencontra, une fois, deux fois, puis très régulièrement en faisant attention de ne pas alerter sa femme.

Mais un jour, au lieu dit maintenant Pas de Rainaude, il tomba sur elle se promenant dans le coin. Elle ne se fâcha pas, trop contente de ne plus subir les assauts sexuels de son mari qui la faisait tomber enceinte systématiquement. Elle lui demanda par contre d’aller se confesser à chaque fois en se faisant accompagner de son abbé, d’où le Pas du confessionnal. Les femmes de cette époque choisissaient souvent ce moyen de contraception »

 

14 randonneurs (ses) emprunteront la piste du passage des vaches avec Jean BO, tandis que 7 suivront Jean Louis en passant par le Pas du Confessionnal.

 

Vers 11h15 le groupe de Jean Bo atteint le Pic Rébéquier, nous ferons une photo avec derrière nous Callas et les gorges de l’Endre.

Nous reprenons notre descente et retrouvons le groupe de Jean Louis vers 12h.

 

La pause pique nique a sonné, chacun d’entre nous s’installe et aujourd’hui c’est la fête : apéritif, du vin rosé, du vin rouge et même la « fiole » de digestif sans oublier le café accompagné de chocolats en « papillotte » elle n’est pas belle la vie !!!!

 

Il est 13 h, Jean a sonné le départ.

Nous nous dirigeons vers le lieu dit « Les Pradineaux », petit arrêt pour contempler les pins parasols

Et Joël propose à Michelle un poste d'animatrice de rando (elle est déjà bien équipée : le sifflet , la boussole etc...) à suivre ….

 

Jean Bo nous annonce la suite sur des faux plats montants et descendants en direction du Château de Rouet.

 

Photo de groupe

Et c'est reparti avec le sourire "ouistiti" pour Alain

Du jamais vu, notre "chef de file" trébuche et se fait mal au doigt, nous le soignons et en fait renvoyons l'hélicoptère,

avant d’atteindre le lac de la Péguière où nous avions déjeuné en septembre 2015.

Nous passons près de la stèle du chasseur tué lors d’une battue ainsi que devant le château du Rouet pour retrouver nos voitures vers 15H

 

Avant de nous quitter, nous prendrons le pot de l’amitié à la Bouverie dans une ambiance de Noël comme des grands enfants.

Un grand merci à Jean pour cette randonnée toujours aussi agréable.

Les photos sont de Brigitte R., Jean, Alain et Michel

La semaine prochaine :

Jeudi 22/12 à 8h00 : Roquebrune/Argens-l'Escaillon-Valdingarde L : 16 kms Dh : 760m           Anne Marie

Départ de la rando : Cimetière de Roquebrune face la Chapelle Ste Anne

Coût du trajet AR : 8 €

Lire la suite

BELLE BARBE - PLAN PINET - 08/12/2016

10 Décembre 2016 , Rédigé par Claude C.

Belle Barbe - Plan Pinet

 

Anne-Marie emmène 14 randonneurs  pour une longue promenade  au cœur de  l’Esterel.

 

Aujourd’hui les randonneuses sont majoritaires et c’est  (sans parti pris, en toute objectivité et avec une totale impartialité !!!) ce qui explique  le  bon rythme  du  groupe durant toute la journée.

 

 

Notre serre file du jour Alain aura donc tâche facile devant le peu d’élasticité de la file…

 

C’est vrai que, dès le départ, Anne-Marie nous motive avec un objectif net : terminer à 16 heures nos 22 km et 550 m de dénivelée cumulée.

 

 

 

Il est 8H30, la température est de 1° à Bellebarbe (nous avons perdu 5° par rapport au bord de la mer) et nous partons donc plein nord en direction le col Aubert.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La petite montée nous réchauffe. 

Un quart d’heure plus tard nous découvrons notre premier panorama : en bas le col Aubert, en face le Perthus oriental, à l’ouest  le Rocher du Gravier et plus loin et un peu plus nord, le Pic de l’Escale.

 

Après une petite descente vers le col Aubert en limite de forêt, nous remontons  par un chemin graveleux vers le col du Baladou que nous atteignons à 9h05. Le soleil est déjà bien présent et  les couches de vêtement les plus extérieures rejoignent les sacs.

Nous progressons maintenant en plein cœur de la forêt domaniale de pins et atteignons le col du Perthus vingt minutes plus tard.

Beau panorama avec les deux Perthus séparés par la fracture du ravin éponyme, dans laquelle coule, au fond la « rivière ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivés à la Baisse de la Petite Vache, nous laissons à droite le GR qui va à la Grossse Vache et, par un sentier en balcon, nous contournons un petit massif rocheux.

Puis, nous descendons vers le gué du gabre du Gourin, que nous atteignons quelques minutes après 10h, pour la pause banane. 

Patrice entrevoit-il le lac de la Prison, en amont, que nous verrons beaucoup mieux l’après–midi?.

Le sentier se poursuit ensuite en forêt, puis en balcon, coupe un pierrier avant de se dégager au contour de rochers.


Il est 11h35 et Anne-Marie nous lit le paysage :  le mont Vinaigre, les Malavalettes, le petit et le grand Porfait. 

 

 

 

 

 

Puis nous retournons en sous-bois avant de rejoindre le GR 51 vers le Plan Pinet.

Nous sommes au lac quelques minutes avant  midi : nous avons parcouru 9,5 km et monté la quasi dénivelée du jour. Le lac est joli et le pylône-relais  qui nous domine s’oublie assez vite.

Le déjeuner, au soleil, est très agréable. Il faut dire que maintenant il fait une vingtaine de degrés ! !! Mais côté douceurs gustatives,  nous ne sommes pas du tout au niveau du G2 : pas de foie gras, pas d’alcool, pas de…..juste du café et des fruits secs à profusion…

 

 

L'objectif d’arrivée à 16H étant toujours dans nos esprits, nous reprenons notre chemin en coupant le sous-bois pour rejoindre le GR 51, direction le col des Suvières.

Globalement la deuxième partie de notre randonnée se fait en descente. Les bavardages vont donc bon train.  A hauteur des Massacons nous découvrons en face les Suvières, sous un profil pas très habituel pour nous et, à notre gauche, le  Mercantour déjà bien enneigé.

Il est bientôt 14 h quand nous atteignons le col des Suvières.  André entre en conversation avec des VTTistes sympathiques, dont l’un fera notre photo de groupe.

Avant de quitter le GR, nous avons un dernier regard sur les Suvières, cette fois sous leur profil plus reconnaissable.

Nous  redescendons ensuite vers le lac de la prison. 

 

Nous suivons le gabre du Gourin et rentrons par le Pont des Cantines .

Après le pont du Pertus, un gros sanglier grimpe tranquillement le versant gauche.

A notre arrivée un troupeau de mouton nous accueille et nous retrouvons nos voitures à 15H50, fiers d’avoir atteint notre objectif, sans difficulté ni problème.

Nous fêtons cette belle journée passée ensemble lors de notre pot de l’amitié à Agay.

Merci Anne- Marie pour cette très magnifique randonnée, qui  fait découvrir de beaux paysages  et  des panoramas sur des sommets caractéristiques de l’Esterel.

Les photographies sont de Claude C.

La semaine prochaine :

Jeudi 15/12 à 8H00 : La Bouverie. La Colle du Rouet.
L : 14 Km 576, Dh : 390 m. Moyen **.                                        

Départ de la rando : Parking de La Bouverie. Coût du trajet A.R. : 10 € .  Jean Bo.    697

Lire la suite

La Piste de la Lieutenante-08/12/2016

9 Décembre 2016 , Rédigé par Jean-Marie

 

La piste de la Lieutenante

Un tout petit déplacement pour le G2, aux confins de Puget-sur-Argens. Joël va mener le groupe sur un tracé de 11,5 km avec une dénivelée de 231 m. Il présente le programme de la journée.

 

 

"Je suis très heureux de retrouver ce groupe pour la première fois de l'année. Ce ne sera pas la dernière puisque je vous retrouverai le 22 Décembre pour la rando de Trestaure les Bois. Aujourd'hui la randonnée est facile sur de bons chemins.

Quelques informations.

J'ai eu de bonnes nouvelles de Camille qui semble avoir un bon moral.

Nous fêterons les rois le 19 Janvier à l'issue de la randonnée commune des 2 groupes (avec une petite variante pour les G1 qui auraient des fourmis dans les jambes). La salle des 3 Chênes étant indisponible, nous avons obtenu la disponibilité d'une salle au bar-tabac de Boulouris."

Jean Ma donne ensuite une information pour la rando de jeudi prochain.

" Le parking se faisant au bord de la route après un pont sur l'Endre, je vous communiquerai un plan en temps utile."

Et c'est le départ avec comptage par Daniel R, notre seul serre-fil aujourd'hui et Jacqueline. 27 sur les deux compteurs : bravo !

Nous commençons par un terrain plat au milieu d'une claire forêt de chênes lièges. Le temps est superbe, certes un peu frais mais bien ensoleillé.

En longeant les propriétés de cet ensemble immobilier

nous avons tout d'abord un joli point de vue sur le Coulet Redon sur notre gauche puis un peu plus loin un aperçu sur la colle Rousse.

Nous traversons ensuite une zone très dense en cistes ladanifères, bien spécifiques à cette zone. Joël nous en parlera plus en détail au cours de la "pause banane".

Les arbousiers portent encore quelques fruits bien murs. Ce gourmand anonyme aura la gentillesse d'en cueillir pour d'autres amateurs.

Nous progressons dans un secteur moins boisé avant d'aboutir sur une grande piste  assez désertique.

Mais une petite descente très raide et glissante va poser quelques problèmes sous la surveillance attentive de Joël.

Lorsque tout le monde a regagné le sol plat, il décide de faire la pause et en profite pour un petit topo sur les cistes.

"Le ciste porte-laudanum ou ciste à gomme, (Cistus ladanifer ou Cistus ladaniferus) est un arbuste des régions méditerranéennes.             Photo Wikipedia->>>>>>>>>

Arbuste de 60 cm à 2,50 m de haut à feuilles vert-sombre, collantes, opposées, sessiles, linéaires à lancéolées, jusqu'à 12 cm de long et 25 mm de large. Grandes belles fleurs blanches, isolées, à la base tachée de pourpre. Il existe  aussi une variété avec des fleurs roses tachées de noir.

Ses particularités, outre son aspect esthétique, sont la production d'une gomme utilisée en parfumerie et d'une huile essentielle aux propriétés multiples. Mais la chimie a presque totalement remplacé l'extraction de ces composés.

Une autre espèce de ciste de la même famille est la ciste de Montpellier, plus commune et plus répandue, dont les feuilles sont collantes, propriété développée par la plante pour résister à la sécheresse".

Ces trois là parlent-ils de cistes ???

La grande piste sur laquelle nous repartons est la fameuse piste de la Lieutenante, très plate.

Elle traverse des paysages qui sont inhabituels dans la région.

Nous commençons à apercevoir le haut des Gorges du Blavet.

Nous devons quitter la grande piste pour repartir vers le NE mais Jean-Marie propose de poursuivre sur 150 m jusqu'au pont du Blavet. Quelques participant(e)s attendront le retour du groupe.

C'est un emplacement que nous connaissons bien pour y avoir pique-niqué, en rive droite ou en rive gauche, en amont ou en aval. Le coup d'œil sur les Gorges est exceptionnel.

 

 

 

 

 

Claude L en profitera pour faire une photo du groupe réduit.

Joël rassemble sa petite troupe ( 27 c'est déjà un bon groupe) et nous nous dirigeons vers ce qui sera notre pique-nique, un peu en retrait du chemin sur un ensemble de rochers où chacun n'a aucune difficulté à trouver sa place. Qu'il fait bon sur ces rochers au soleil!

 

 

Mais, surprise, une flaque d'eau recouverte d'une fine couche de glace. Et nous ne sommes qu'a 130 m d'altitude!

Pas de détails sur les différents produits et liquides proposés, nos amis du G1 sont un peu jaloux, mais signalons quand même qu'il y avait du foie gras…

Bon appétit Xavier, ça fait plaisir de voir que tu n'as pas perdu ton coup de fourchette...

Nous traînons un peu au soleil, il ne reste plus que 3.5 km à faire et pourtant, il n' y  a pas de joueurs de cartes.

Nous repartons en admirant au passage un tronc  de pin très tordu. Nous en avions déjà vu sur la piste de la Garonne qui se trouve un peu plus haut.

En principe selon la carte, nous devrions voir d'anciennes meulières mais que nenni. Par contre nous abordons une zone de roches délitées verdâtres. Que fait Jean Ma, cherche-t-il de l'or ? Il n'a rien trouvé et dépité, il s'en va.

Notre itinéraire comporte quelques lacets et nous en ratons un. Devant nous, une descente très raide suivie d'une remontée aussi raide. Lorsque le groupe est bien engagé, Joël nous annonce qu'il faut repartir dans l'autre sens. Etait-ce un gag ?

Nous sommes à nouveau sur le bon chemin et il n' y aura plus d'autre incident jusqu'aux voitures.

Mais pour la première fois, nous avons oublié la photo de groupe. Pas fort...

Le pot sera pris comme d'habitude aux "Coloniaux". Oh ! Oh! Réveille-toi Monique.

Merci Joël pour cette balade très cool.

Les photos étaient de Claude L et Jean-Marie.

 

La semaine prochaine,

Jeudi 15/12 à 9H00 : Saint-Paul en Forêt ( 83 ) Le Lac de Méaulx : L : 13 Km, Dh : 360 m, Moyen *  Jean Ma      

Départ de la rando : D 55. Route de Draguignan. Coût du trajet A.R. : 16 €           

 
  
  
  
  
  

 

Lire la suite

Le Thoronet-Le Chemin des moines-843-01/12/2016

2 Décembre 2016 , Rédigé par Jean-Marie

Le Thoronet-Le Chemin des moines-843

Par un petit 5°, 28 randonneurs et randonneuses du Cercle de Boulouris, le fameux G2, se sont réunis pour la sortie culturelle du bimestre au Thoronet.

C'est Jean Bo qui va animer cette journée sur un itinéraire de 12 km et 400m de dénivelée. Dans sa présentation, il nous précisera que c'est une rando facile avec seulement une petite montée très raide mais courte.

Un certain nombre de participants souhaitant visiter l'Abbaye, il faudra respecter un horaire assez strict.

Le soleil est radieux mais bas sur l'horizon, nous sommes au mois de décembre, ne l'oublions pas, ce qui posera quelques problèmes aux photographes. Il fait frais et chacun espère un peu de montée pour se réchauffer.

Effectivement comme le montrait le profil présenté par Jean Bo, nous attaquons tout de suite la montée mais aujourd'hui pas "d'effeuillage".

Nous montons dans la forêt, souvent à l'ombre. La forêt sur ce versant est constituée de chênes pubescents alors que nous sommes plutôt habitués à des chênes verts ou des chênes lièges. Leur belle couleur d'automne est maintenant passée et ils tournent au brun. Sur l'autre versant, nous retrouverons une végétation plus méditerranéenne.

Nous montons depuis un certain temps lorsque Jean Bo nous prévient  "la voici la fameuse montée".

Mais ce n'était qu'une fausse alerte, nous sommes plutôt dans un ensemble de "montagnes russes" dont la tendance  nous fait gagner de la dénivelée.

Mais il est temps de faire la pause banane, et là, situation insolite, Jean Bo mangeant une banane, c'est du jamais vu…mais le photographe manquera la photo, sacré soleil. Par contre nous assisterons aussi à un autre spectacle classique, la cueillette du thym en Provence !

Ce n'est pas tout, il faut repartir et la voici la fameuse montée raide et là, Jean ne nous avait pas trompé, ça grimpe dur mais les G2  ont encore des bons mollets et tous se retrouvent au sommet, contents et enfin réchauffés.

Voyez-les à l'oeuvre en cliquant su le lien suivant.https://1drv.ms/v/s!Akg4j4AQ11zMn1XzLOLwxuudHAPQ

Abordant la descente, nous arrivons en vue de l'ancienne mine de bauxite dont nous allons longer le grillage pratiquement jusqu'à l'Abbaye.

Jean Bo va nous arrêter pour un petit topo sur l'Abbaye du Thoronet, une des trois abbayes cisterciennes de Provence. Si vous voulez l'écouter et le voir, détaillant la construction de l'édifice, cliquez sur le lien ci-dessous.

https://1drv.ms/v/s!Akg4j4AQ11zMn09kTv19MWCE2h2n

L'historique est résumé ci-dessous grâce à ce bon Wikipédia.

L’abbaye du Thoronet a été fondée au XIIeme siècle en Provence, pour une communauté de vingt moines seulement, sans compter les frères lais, à une époque où celle-ci relevait du Saint-Empire romain germaniquesous l’autorité de Frédéric Ier Barberousse (1152-1190). L’empire s’étendait alors de la Bohême au Rhône. Le Thoronet constitue la première présence cistercienne dans cette région.

Le premier acte de fondation de 1157 marque l’abandon définitif du site de Notre-Dame de Florina qui devient un simple prieuré, pour le massif de l’Urbac dans la forêt de la Darboussière au sein de la seigneurie de Séguemagne, lieu d’implantation de la nouvelle abbaye.

Les hommes du Temple cultivaient un grand nombre de terres, soit qu'elles aient été leur propriété, soit qu'elles aient appartenu aux Moines Cisterciens du Thoronet qui se posaient ainsi en suzerains des Templiers. Lors de la suppression de l'ordre en 1312, la quasi totalité des biens du Temple à Lorgues revinrent aux Cisterciens du Thoronet.

L'abbaye ne tarde pas à connaître la prospérité, à la suite des nombreuses donations qui affluent, notamment de la part des seigneurs de Castellane. Jusqu'au milieu du xiiie siècle, les donations permettent à l'abbaye d'organiser son économie autour de l'agriculture et de l'élevage

En 1791, la vente du monument comme bien national est annoncée. Vendue pour 132 700 francs, puis à nouveau délaissée, elle est rachetée par l'État en 1854. Grâce à l'intervention de Mérimée, elle échappe à la ruine. Depuis, les travaux de consolidation et de restauration se sont succédé. Ils étaient devenus d'autant plus indispensables que l'abbaye souffrait de l'exploitation de la bauxite à proximité.

L’isolement prescrit par la règle de saint Benoît est relatif au Thoronet. En effet, l’abbaye se situe à une journée de marche de l’évêché de Fréjus (45 kilomètres) et on trouve dans un rayon de dix kilomètres de nombreux villages préexistants.

De plus, les ressources matérielles de l’abbaye lui assurent une place importante dans le marché commercial de la région. Ces ressources se situent parfois loin de l’abbaye et les frères convers ont la charge de leur exploitation. L’abbaye du Thoronet possède en effet les marais littoraux de Marignane, au bord de l’étang de Berre, ou encore ceux de Hyères qui permettent la production de sel. L’activité de pêche se fait àMartiguesHyères et Sainte-Maxime. Ce poisson représentant une part plus importante que la consommation propre de l’abbaye, une partie était vendue directement sur les marchés locaux.

La grande spécialité du Thoronet, c’est surtout l’élevage. Ces bêtes fournissent à la fois de la viande qui n’est pas consommée par les frères puisque ceux-ci ont un régime végétarien, et de la peau qui est utilisée pour la confection de parchemin, fait essentiellement en peau de mouton, et très important pour l’abbaye puisque celle-ci possédait un scriptorium.

Notre doyen a l'air en pleine forme. Voyez cette allure.

Nous sommes à 10 minutes de l'abbaye et il est 12 h, donc impossibilité de visiter maintenant. Jean Bo nous propose donc de pique-niquer puis d'être prêts à 13 h 45 pour ceux qui voudront visiter, sans accompagnement, car les visites guidées sont à 15 h 30, trop tard pour nous.

Et sur l'aire de pique-nique nous attend Rolande qui vient nous saluer car elle va devoir s'absenter pendant quelque temps.

Mais elle n'est pas arrivée les mains vides car elle a apporté l'apéritif, c'est-à-dire son punch habituel et son accompagnement.

A ceci s'est rajouté un autre punch apporté par Annie M et le vin d'orange d'Yvette. Il fallait bien ça pour ces 28 assoiffés.

Merci Rolande et sois assurée que  toutes nos pensées t'accompagneront. Merci aussi aux autres participants qui nous ont régalés de vin, de chocolat, de cake et autres boissons et friandises.

Nous nous retrouvons devant la porte de l'abbaye comme prévu mais nous ne sommes que 18 et il faut être 20 pour avoir le tarif groupe. Jean recrute un autre visiteur mais ça ne suffira pas même en payant pour 20, mais, in extremis nous récupèrerons notre 20ème visiteur.

Nombre d'entre nous connaissaient déjà ce bel édifice mais pour d'autres ce fut la découverte de cette architecture austère.

Dans l'église, des essais de voix résonnèrent pour tester la " sono". En particulier Jean Bo nous montra son bel organe.

Nous eûmes aussi quelques moinillons peu crédibles mais fort sympathiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pendant que nous nous cultivions, les acharnés de la belote se sont adonnés à leur vice.

Mais il faut repartir car la nuit tombe tôt à cette saison et c'est par un petit sentier dans une forêt très claire que nous

rejoignons la piste où nous allons enfin faire les photos de groupe.

 

 

 

 

 

 

 

 

Petit jeu, recherchez l'auteur de chaque photo ?

Le profil est moins chaotique que ce matin et la cadence est plus rapide.

Nous traversons une zone où les chasseurs ne doivent pas tirer les perdreaux. Daniel R va profiter de l'occasion : "On ne risque rien, nous ne sommes pas des perdreaux de l'année". Loin de là !

 

 

 

Nous nous rapprochons du village en longeant une immense vigne venant juste d'être plantée... encore quelques bouteilles de rosé de plus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes arrivés et nous allons envahir le minuscule café-tabac pour le pot de l'amitié. Pour faire la photo, Jean Bo devra prendre de l'altitude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci Jean pour cette belle rando culturelle.

Merci aux photographes, Claude L, Jean Bo et Jean-Marie

 

 

Attention, la semaine prochaine, changement de programme, nous n' irons pas à Sophia Antipolis, mais  à la Lieutenante.

La Piste de la Lieutenante- n° 133- L: 11,500 km (possibilité de rallonger de 2 ou 3 km), D: 231 m, niveau: moyen *, parking: à l’entrée du Domaine de la Lieutenante, heure de départ: 9h, coût du trajet AR: 12 €- Joël
Lire la suite

MONS - La Roche Taillée - 01/12/2016

2 Décembre 2016 , Rédigé par Gilbert

MONS - La Roche Taillée (83)

Pour cette première randonnée du mois de décembre 2016, c'est un groupe de 16 randonneurs et randonneuses qui ont répondu à l'appel de Jean-Louis. En ce début de matinée, la température extérieure avoisine les 0° c. Gants, bonnets, bandeaux sont de sortie pour affronter les premiers frimas de l'automne.

Jean-Louis nous expose rapidement  les caractéristiques de cette randonnée : " Le parcours de cette randonnée sera un peu différent de celui effectué en octobre 2012 avec Jean Bo, car depuis, un accident a eu lieu sur cet ancien tracé et il est maintenant interdit à tout public. Nous effectuerons malgré tout 15 km (au final ce sera 17), avec un dénivelé de 600 m. Nous emprunterons des chemins goudronnés, mais aussi des sentiers classiques, principalement pour accéder au village de Mons. A notre arrivée au village de Mons, nous sommes attendus pour une visite du musée et de l'église."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dominique, ici en grande conversation avec Joël, vient de rejoindre le Cercle de Boulouris depuis peu, et elle effectue aujourd'hui sa première randonnée du jeudi. Nous lui souhaitons la bienvenue.

 

 

Cette végétation enrobée de givre, ressemble à une carte postale de Noël.

 

 

Jean-Louis, en bon animateur, n'est pas avare d'explications.

 

Point remarquable de cette randonnée : la Roche Taillée, que nous découvrons maintenant.

 

Partie toujours visible de l’aqueduc long de 42 km que les Romains construisirent et qui permettait de conduire l’eau des sources de la Siagnole vers Fréjus. A cet endroit, une importante masse rocheuse a été taillée pour permettre l’écoulement de l’eau jusqu’à Fréjus en maintenant une pente régulière.

 

 

Très vite le soleil va éclairer ces somptueuses falaises au fond desquelles coule la Siagnole.

 

La Siagnole ou Siagne de Mons s’écoule depuis sa source du Neissoun à Mons sur près de 5,8 kms pour se jeter dans La Siagne. L’accès à Mons depuis Fayence (par la RD 563) offre l’un des plus incroyables points de vue sur les gorges de La Siagnole.

Cette rivière a été très tôt apprivoisée par les romains. Installés à Fréjus, alors dénommée Forum Juli, ces derniers construisirent dans le milieu du 1er siècle de notre ère un aqueduc de près de 42 kms pour alimenter en eau cette importante ville littorale. Les ingénieurs de l’époque ont entrepris une incroyable construction traversant des reliefs tourmentés (cours d’eau, falaises, massif de l’Estérel). Il semblerait que cet aqueduc ait alimenté Fréjus pendant plus de 4 siècles.

Certaines parties de cet ouvrage subsistent et sont visibles au public : la Roche taillée à Mons ou les arches Sainte-Croix, Sénequier ou d’Esquine à Fréjus.

 

Pour s'affranchir de la partie interdite du parcours, nous sommes obligés d'emprunter une portion de route.

 

Perché tout là-haut, nous devinons le village de Mons, mais nous mesurons aussi les efforts qu'il va falloir fournir pour atteindre notre but.

 

Situé sur un éperon montagneux le village de Mons, avec ses 814 m d’altitudes, est le plus élevé du Canton de Fayence.
Commune très vaste, approchant les 8000 hectares, le terroir monsois s’étage de l’altitude de 241 m (confluent Siagne – Siagnole) au 1714 m du mont Lachens (point culminant du Var).

Aussi pour aborder dans les meilleures conditions cette longue montée, rien de tel qu'une pause "banane".

 

 

Fil rouge de cette randonnée : l'olivier. Il ne nous quittera pas tout au long de notre marche. La plupart du temps  on l'aperçoit en restanques très bien entretenues, comme ci-dessous.

 

 

Nous laissons les oliviers derrière nous, pour aborder en sous-bois le sentier qui va nous conduire au village de Mons.

 

 

 

 

Au terme de cette longue montée, nous entrons dans le village de Mons très pittoresque.

 

Loin de la foule, du bruit et de la pollution, Mons est un havre de paix au bon air, dont il est très agréable de parcourir les ruelles pittoresques, et d'admirer les robustes maisons en vieilles pierres dont certaines possèdent encore des traces médiévales. Le village tout entier est coquet, entretenu, en grande partie restauré, comme le prouve le nombre d'habitants qui ne cesse d'augmenter depuis les années 60.

 

 

Chaque ruelle est signalée par une plaque où est imprimé son nom en patois provençal et en français. Traduction française très évocatrice ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme annoncé par Jean-Louis ce matin, en deux groupes séparés, nous allons visité tour à tour  le musée "La maison monsoise" ...

Ici, la pièce à vivre.

Des costumes d'époque.

Des outils et des ustensiles variés, dont cette ruche en liège, stockés dans la cave.

 

... Puis l'église paroissiale.

 

C'est de saison: une très belle crèche.

L’Eglise paroissiale, du XIIe s., agrandie au XVe et XVIIe s., présente un très rare ensemble de retables baroques du XVIIe s., inscrits à l’inventaire des monuments historiques.

 

Une fois ces deux visites terminées, nous nous réunissons sur la place Saint Sébastien pour un pique-nique bienfaiteur.

 

 

 

 

La Place St Sébastien retient l’attention avec son panorama grandiose : on peut parfois apercevoir la Corse, par temps clair.

 

Toutes les bonnes choses ont une fin. Jean-Louis donne le signal du départ ,non sans avoir fait la photo de groupe.

 

 

Même pas fatigués!!!

 

Elisabeth, serre-file habituel, prise en flagrant délit d'abandon de poste?

 

Coucher de soleil sublime pour clôturer cette belle journée.

Un grand merci à Jean-Louis pour la conduite de cette randonnée.

Les photos sont de : Brigitte, Claude Ca et Gilbert.

A vos agendas, pour noter votre rendez-vous de la semaine prochaine:

Jeudi 08/12 à 8H00 : Belle Barbe - Plan Pinet . L : 22 Km. Dh : 550 m. Moyen ***.              Anne-Marie Guiraud                                                       

  Départ de la rando : Parking  du Col de Belle Barbe. Coût du trajet A.R. : 5 €

 

Lire la suite