CUERS - Les Barres de Cuers 28/04/2016
CUERS - Les Barres de Cuers
Rendez vous au Col de la Bigue vers 8 heures avec 13 randonneuses et randonneurs pour une aventure sur les barres de Cuers. Nous stationnons les voitures sur « l’aire Camille », et avons bien évidemment une pensée positive pour « notre » Camille ….
Une petite pluie vient nous contrarier quelque peu et nous préférons enfiler le vêtement de pluie. Un des moins téméraires se demande s’il ne doit pas rester dans sa voiture !!!! Pas question ….
Les photos risquent de ne pas être « au top », d’une part à cause du temps et de l’autre d’un photographe amateur… Soyez indulgents !!!!
Nous traversons la D43 et prenons le Chemin de la Bigue dans un sous bois.
Quelques mètres plus loin, Christian nous présente la randonnée :
« 17 Kms avec un dénivelé de 700m, démarrage sur le GR9-GR51 avec des points de vue tout le long de la crête jusqu'à la direction de Belgentiers »
Jean Claude sera notre serre file
Nous continuons une montée de 300 mètres sur des cailloux jusqu’au Pilon de St Clément à 700 m d’altitude,
sommet marqué par une croix.
Point de vue exceptionnel sur le Haut Var, le Massif des Maures, Hyères et les Iles D’or quand le temps n’est pas brumeux.
Nous immortalisons notre passage par une photo de groupe un peu coupée !!! reprise par un professionnel. ….
Du Pilon de St Clément au Pas de Truébis le cheminement se fait à altitude sensiblement constante le long de la ligne de crête. En contrebas (attention de ne pas trop s’approcher du bord !!!) nous avons une vue sur la mer et l’aéroport de Cuers au premier plan. Au Pas de Cuers, le sentier croise celui qui va de Cuers à la verrerie proche du site EDF entouré de panneaux photovoltaïques .
Un peu d’histoire sur la verrerie : « les premiers verriers se seraient installés en Gaule au cours du premier siècle de notre ère, époque de l’invention de la canne à souffler. Les lieux-dits « verrerie » ou « verrerie vieille » attestent de la présence d’innombrables lieux de production en Provence »
Il est 10h15, c’est la pause banane près du panneau « verrerie canrignon »
Il est temps de repartir pour continuer à longer les falaises des barres de Cuers
et petit arrêt pour se désaltérer, Alain et Xavier ont une bonne descente !!!
C’est la descente toujours dans les cailloux, mais encore et encore de beaux paysages
avec sur les côtés du thym en fleurs qui embaume.
Nous quittons la piste de la Casane pour continuer le GR et après une montée assez raide,
nous décidons de nous restaurer. Certains tenteront de manger sur la citerne mais déciderons de nous rejoindre sur l’herbe.
Pendant que Michèle et Brigitte dansent sur un air de Kendji…. Xavier fera sa petite sieste ....
Il est 13 heures, nous laissons le GR pour revenir par la forêt, il nous reste 8 kms environ à faire.
Christian nous annonce : « 2 montées de 50m et une de 120 m » le plus dur était passé ….
Nous pouvons revoir les barres de Cuers cette fois en levant la tête et les vignes que nous apercevions de là haut.
Une superbe végétation tout au long du retour, les genêts en fleurs, la bourrache, la valériane....
Nous marchions à bon pas, tout se passait bien et nous n’avions pas prévu qu’une propriété entièrement clôturée allait nous bloquer le passage.
3 randonneurs sont allés en éclaireur mais nous avons dû rebrousser chemin. Heureusement nous avons trouvé un chemin balisé, qui nous a permis de contourner la propriété et de retrouver notre route.
Retour au parking et direction CUERS pour prendre la boisson rafraîchissante bien méritée, n’est ce pas Xavier !....
Un grand merci à Christian pour cette randonnée super belle, nous en avons pris plein les yeux !!!!
Les photos étaient de Brigitte R, seule photographe. Merci Brigitte
La semaine prochaine,
Jeudi 05/05 à 7h00 : PIERLAS (06) Le Tour du Mt Lieuche. L : 13Km. Dh : 530m. Moyen médio. Jean Bo 596
Départ de la rando : PARKING de Pierlas à l’entrée du village. Route étroite et dangereuse sur 7 kms. Coût du trajet AR : 78 €
Lac des Escarcets - circuit petites jambes - jeudi 28 avril 2016
Le lac des Escarcets – jeudi 28 Avril 2016
Aujourd’hui c’est Jean-Marie qui conduit la randonnée des petites jambes. Nous sommes 26 randonneurs. Parmi nous se trouvent les deux petites filles d'Annette et Guy. Au départ le soleil est voilé et la température affiche 14 degrés.
Le départ a quelque peu été retardé par 3 randonneuses conduites par la blogueuse qui attendaient sur un parking plus loin.
Jean-Marie nous présente la randonnée qui en définitive sera de 14.700 kms et de 145 mètres de dénivelé, et nous montre le circuit sur le panneau se trouvant au départ de la piste.
Nous nous engageons tout d'abord sur la large piste de la Tire où un des photographes attend l'arrivée du peloton groupé.
Nous sommes entourés de magnifiques tapis jonchés de fleurs.
Ornitogales et lavandes des Maures se cotoient. Durant la randonnée de nombreuses fleurs vont s'offrir à notre vue. Tout comme la semaine dernière je vous les présenterai à la fin de l'article.
Le soleil s'étant contrairement aux annonces météorologiques joint à nous, il est nécessaire de quitter les pulls et polaires,
avant de repartir allègrement.
Nous approchons du lac.
auprès duquel nous nous arrêtons pour la pause banane. "Le lac est alimenté par deux ruisseaux , celui des Mines et celui de Saint Daumas. L'eau y est extrêment pure," nous dira Jean-Marie.
Durant la pause la blogueuse se renseigne auprès des spécialistes sur les fleurs découvertes en cours de parcours, spécialistes qui posent ensuite avec leurs petites filles.
"Le lac des Escarcets est situé sur la commune du Cannet-des-Maures, au coeur des zones humides méditerranéennes de la Plaine des Maures, Réserve Naturelle Nationale.
Ce petit lac de 14 ha, propriété du Conservatoire du Littoral, est l'un des derniers territoires sauvages de la côte méditerranéenne.
Le lac abrite une faune et une flore d'une richesse remarquable. Le paysage constitué de dalles de grès rosé piquées de pins parasols et de chênes-lièges est tout à fait saisissant et unique en France.
Les roselières des lacs des Escarcets et des Aurèdes sont des lieux de nidification pour les oiseaux. Le maquis à bruyères qui s’imbrique avec des champs de vignes constitue l’habitat de la tortue d’Hermann. Orchidées, fougères, pelouses sèches, aulnes ou peupliers forment une mosaïque de milieux remarquables."
Le chemin commence à se rétrécir, nous passons en sous-bois, sur des dalles, d'énormes pierres se trouvent sur notre chemin. Chacun choisit son passage.
Daniel attention "Ne saute pas. La marche est haute".
Petite erreur de trajectoire. Demi-tour pour rejoindre le chemin de l'autre côté du ru.
En avant-garde, notre guide s'en va en repérage. Nous l'attendons patiemment avant de traverser.
C'est bon nous repartons.
Nous atteignons par un petit bois la piste des Mayons et nous nous trouvons entre deux clôtures, mais pas de chevaux
puis suivons la piste des Petites Aurères bordée de vignes.
Piste depuis laquelle nous apercevons le centre d'enfouissement des ordures de tout le Var Est
et qui va nous conduire à un 2è petit lac, à proximité duquel finalement nous nous arrêterons pour le pique-nique.
Chacun trouve un rocher à sa convenance pour s'installer. Vin d'orange et punch mirabelle accompagnés de saucisson sont offerts pour ouvrir l'appétit. Vins rouge et rosé sont là pour faire glisser et cake, café et confiseries complètent le repas. Dur, dur de randonner après.
Daniel entonne avec, comme il dit, son choeur des "vierges" un joyeux anniversaire pour Marie (le 25) et Rolande (le jour J).
Le repas terminé Jean-Marie propose à ceux qui le souhaitent de les reconduire au lac des Escarcets pendant que les autres se reposent ou jouent aux cartes.
Proposition accueillie favorablement par 15. Nous empruntons un sentier longeant tout d'abord le lac des Aurères avant de rejoindre le lieu où nous avons fait la pause banane.
A chaque photographe de faire ses photos.
Martine et Jeanine essaient d'apercevoir tritons et grenouilles.
En poursuivant le chemin nous arrivons au barrage
La pause est prise par Martine.
Par un autre chemin nous rejoignons ceux qui n'étaient pas venus. Ils commençaient à s'inquièter car nous sommes partis une bonne heure et quart.
Nous longeons le ruisseau en sous-bois. Il fait vraiment chaud et des haltes pour se désaltérer sont nécessaires.
et nous revoilà de nouveau au milieu de vignes
Nous nous approchons du pont médiéval
au pied duquel nous faisons la photo du groupe en entier. Il est temps car nous sommes presque à destination.
Un petit kilomètre sur un chemin bitumé puis en parallèle de la départementale et nous voilà de retour au point départ.
C'est au café de la gare du Cannet des Maures que nous allons partager le verre de l'amitié. De nouveau retentissent des joyeux anniversaires, Marinette ayant planté une bougie sur le cake qu'elle avait confectionné. Brioche et biscuits divers l'accompagnent.
Merci Jean-Marie pour cette randonnée nature inédite, très agréable.
Les photos sont de Claude (qui a enlevé l'heure), Gérard et Rolande.
Et voici maintenant un échantillon des fleurs et plantes observées.
Certaines sont assez courantes comme les cystes, les coquelicots, dames de onze heures, pois de senteur, iris aux fleurs passées, géranium sauvage, faux acacia robinier
fleurs de lin, muscari à toupet
D'autres sont plus ou moins fréquentes comme la scabieuse
les polygalas
Les hélianthèmes
"plantes pubescentes à feuilles non dentées, assez proches des cistes, avec lesquels les différences sont rares : les fleurs et l'ensemble de la plante sont plus petits (le diamètre des fleurs est inférieur à 3 cm), deux des cinq sépales sont plus petits que les trois autres, les ovaires ont une ou trois loges (contre cinq ou dix pour le ciste). Pour le reste, les caractéristiques sont les mêmes : cinq pétales un peu froissés, généralement jaunes, parfois blancs, orangés ou roses, avec de nombreuses étamines ; des fleurs formant des sortes de petites grappes portées par des tiges molles à leur extrémité (les boutons sont penchés vers le sol avant d'éclore). Par son aspect, le genre Helianthemum est assez proche aussi du genre Fumana, mais dans celui-ci les fleurs sont solitaires et les étamines extérieures ont des anthères non développées. Des extraits aqueux de cette fleur peuvent être utilisés dans certains anti-stress."
Les sérapias
« Les sérapias : plantes reconnaissables à leurs fleurs bien particulières. Les sépales, plus ou moins longuement soudés, sont marqués de fortes nervures et rapprochés en casque qui cache les deux pétales latéraux. Le labelle est trilobé. Les lobes latéraux sont redressés et plus ou moins cachés par le casque. Le lobe médian est allongé, en forme de languette. Il porte à sa base une callosité entière, partiellement fendue ou complètement divisée en deux lamelles parallèles ou divergentes. Les hybrides sont nombreux »
L'aristoloche
« L’aristoloche est une plante herbacée que l’on retrouve dans les régions européennes et asiatiques au climat chaud. Appartenant à la famille des aristolochiacées, elle pousse dans les forêts et à la lisière de champs ou de vignes. L’aristoloche se compose d’une haute tige portant des feuilles alternes et son fruit est une capsule. L’aristoloche, une plante toxique.La tige feuillée de l’aristoloche est récoltée en pleine floraison. Il suffit pour cela de couper à la main sa partie supérieure. Grâce à sa teneur en acide aristolochique, elle est utilisée à des fins thérapeutiques après séchage. Elle contient également des tanins, des pigments et un alcaloïde : l’aristolochine. Ces substances auraient un effet décontractant contre les crampes, et apaisent les douleurs gastriques, intestinales ou respiratoires. L’aristoloche est indiquée pour le traitement de différents troubles du système vasculaire ou de thromboses. En outre, sa décoction permet de soigner diverses affections dermatologiques comme les plaies, les ulcères ou l’eczéma. Cependant, méfiez-vous de cette plante car toutes ses parties sont vénéneuses. »
Les molènes
"Les molènes sont des plantes dicotylédones pour la plupart bisannuelles, appartenant à la famille des Scrophulariacées et au genre Verbascum. Souvent de grande taille, elles sont pubescentes, avec des fleurs à cinq pétales, le plus souvent jaunes à anthères orange, groupées en longs épis. Les feuilles forment une rosette à la base, puis sont alternes le long des tiges. L'espèce la plus connue est le bouillon-blanc (Verbascum thapsus et espèces voisines), réputé pour ses vertus médicinales, mais il y en a bien d'autres. Les molènes apprécient les terrains secs et fleurissent généralement de juin à septembre."
Le dompte-venin
"Les dompte-venin, regroupe des espèces de plantes à fleur originaires des régions tempérées d'Eurasie autrefois classées dans la famille des Asclépiadacées, aujourd'hui dans celle des Apocynacées. Ce sont des plantes herbacées vivaces, parfois légèrement volubiles, à feuilles opposées. Les fleurs, groupées en cymes, sont pentamères, avec une corolle étoilée à couronne centrale distincte où les étamines sont soudées en anneau. Le fruit est formé d'une paire de follicules. Le nom du genre est lié à des propriétés supposées, et apparemment injustifiées, de l'espèce Vincetoxicum hirundinaria, qui est au demeurant très toxique."
Les nombrils de Vénus
"Les nombrils de Vénus peuvent se consommer en salade quasiment toute l'année sauf en été quand la plante est épuisée par sa floraison, et dans nos régions par la chaleur ou le manque d'eau.
Les nombrils de Vénus poussent dans les endroits les plus humides, qui ne voient jamais le soleil, souvent accrochés à des falaises ou rochers verticaux, avec quasiment pas de terre. En forme de mini coupelle, la plante, pour se nourrir, recueille la rosée de la nuit qui s'écoule en son centre le long de la tige creuse."
en voici encore d'autres, en attente de confirmation des noms
ST VALLIER DE THIEY 21/04/2016
SAINT VALLIER DE THIEY-Oppidum de la Malle
Sur le Parking de Saint Vallier de Thiey 20 randonneuses et randonneurs se retrouvent vers 8h30 sous un ciel couvert mais un temps idéal pour marcher.
Notre guide Jean Bo nous explique le pourquoi de la modification de la randonnée :
« la météo a annoncé des pluies sur l'Ouest de la région, et un temps couvert mais sans pluie, sur l'Est.
C’est pourquoi nous avons annulé la randonnée programmée à la Sainte Baume qui se situe entre Marseille et Toulon, et l’avons remplacée par cette randonnée située dans l'arrière pays Grassois.
Dans le cas de mauvais temps, nous aurons la possibilité de raccourcir l'itinéraire »
Et nous présente la randonnée :
« 15 kms 570 m de dénivelé, d’abord une montée à l’oppidum, puis au sommet de la Colle et ensuite une descente, qui sera un peu raide ».
Xavier sera notre serre file.
Nous démarrons sur du bitume.
Puis nous poursuivons sur un chemin caillouteux et traversons la D5 pour continuer notre ascension toujours sur les cailloux.
Nous marquons un arrêt devant un pont malheureusement détruit par l’érosion- il était encore intact lors du dernier passage du groupe en 2013- et continuons notre chemin pour s’arrêter vers 9h30 pour la pause-banane au col du Ferrier.
Jean Bo nous lit l’histoire de St Vallier : « Seigneurie jusqu'à la Révolution, puis station climatique estivale mise à la mode par les familles de Grasse au 19ème siècle, le village possède des charmes multiples, à la fois historiques et naturels.
Construit sur un plateau calcaire, au bord d'un grand pré verdoyant, et entouré de moyennes montagnes, comme la Montagne de Thiey (1552 m) ou le plan de la Malle (1308 m), ombragé de pins, de chênes et de hêtres, Saint Vallier de Thiey est un village bucolique qui plaira aux amoureux du grand air ».
Après avoir dégusté la banane pour certains, les barres de céréales pour les autres, nous assistons à un cours de boussole donné par Jean Bo .
Découverte pour certains d’une maison de berger, imitation « borie » (cabane en pierre sèche).Puis nous rencontrons au km 5 un impressionnant troupeau de moutons.
Nous continuons à grimper en direction de l’enceinte fortifiée de L’oppidum de la Malle
« Oppidum signifie
"forteresse", mais en provençal, on dit le"Castellaras de la Malle". La forteresse de la Malle se distingue par la taille de ses blocs (certains font plus d’un mètre cube), soigneusement ajustés et empilés les uns sur les autres. Ses dimensions sont tout aussi surprenantes. La muraille est longue de 110 mètres, pour une hauteur de 5 mètres et une épaisseur frôlant les 4 mètres.
Panorama exceptionnel : la Montagne de Thiey, le Château- de la Malle
, Centre Radio-électrique du Doublier
, sentier GR4 qui traverse les Alpes, le plateau de Caussols
…. Sans oublier la nature qui nous offre la carline des Alpes, les muscaris, la scabieuse de Crète, l'euphorbe hérisson, la lavande,
…
Notre grimpette se poursuit au point culminant de la
randonnée : le sommet de la Colle à 1200 m où la photo de groupe s’impose, les cheveux dans le vent!!!!!.
Le plateau de Caussols vers l'est est bien dégagé; côté mer, la baie de Cannes et les iles de Lérins sont voilées et plein ouest, le lac de St Cassien subit le même sort. Mais c'est surtout l'oppidum en contrebas qui est superbe. C'est de là qu'on découvre vraiment sa forme.
Nous abordons la descente parmi les rochers en essayant de suivre un semblant de sentier.
A la ferme de Fontmichel, nous nous installons pour pique-niquer, nous dégustons en apéritif le punch fait avec amour par Anne, le Cahors offert par Jean Bo et diverses gâteries comme à l’habitude (chocolat, gingembre, fruits secs etc …)
Tout en déjeunant, nous assistons à une nouvelle
transhumance (1200 moutons qui dévalent la montagne) nous rencontrons le berger qui nous indique que 8 jours plus tôt 2 brebis s’étaient fait attaquer par un loup.
Après une petite heure de repos nous reprenons la descente à travers une belle forêt.
Petit arrêt près d'un affaissement de terrain,
J.Bo raconte qu'à cet endroit il y a quelques années nous avions cru avoir perdu André, soi-disant parti photographier des marcassins.
L'intéressé n'a pas gardé de souvenirs de cet incident, heureusement, le blog était là. Nous traversons la route Saint Vallier/Grasse au col du Pilon (Alt 782m) pour arriver après quelques faux plats à la Croix de Cabris.v
Il nous reste encore 3 à 4 kms , nous prendrons le chemin normal et non la nationale en direction de St.Vallier de Thiey où nous retrouverons nos voitures.
Pour bien terminer la superbe randonnée, nous prendrons le pot de l’Amitié avec les petits gâteaux qui seront fort appréciés.
Merci Jean, pour cette très agréable randonnée aux paysages magnifiques.
Merci aux photographes : Claude, Jean Marie et Michel.
La semaine prochaine,
Jeudi 28/04 à 7h00 : CUERS (83). Les Barres de Cuers. L : 17Km. Dh : 870m. Moyen alto. Christian 823
Départ de la rando : PARKING sur la D43 au Col de La BIGUE (Altitude : 423m.). Coût du trajet AR : 54 €
Autour de la Siagne - circuit prtites jambes - jeudi 21 avril 2016
Autour de la Siagne - circuit des petites jambes - jeudi 21 avril 2016
Nous sommes 23 à nous retrouver sur le parking de "chez Arlette", restaurant se trouvant après avoir traversé la Siagne sur la route conduisant à Saint Cézaire, pour la rando conduite aujourd'hui par Roland.
Il nous présente Jean-Marc inscrit au cercle depuis lundi puis la randonnée : "Nous allons par deux fois traverser prudemment la route avant de rejoindre un chemin montant nous conduisant tout d'abord jusqu'à la chapelle Saint Saturnin, puis le canal de la Siagne. Nous nous arrêterons au pont des Thuves pour le casse-croûte et le retour se fera par l'autre rive, dont le chemin sera plat tout d'abord puis descendant"
Aux habitués se sont jointes aujourd'hui Chantal, ancienne du cercle, et Eloïse sa petite fille, invitées par Jacqueline.
Aujourd'hui le temps est couvert mais la température est très douce. Presque 20°.
Dès le départ le chemin monte.
Comme vous pouvez le voir, Claude a son appareil photo réglé sur l'heure d'hiver. A l'heure indiquée il faut rajouter une heure.
Nous rencontrons deux "biquettes" qui apprécient, bien qu'elles ne manquent pas d'herbe, les touffes offertes par certaines du groupe,
puis voyons une cabine téléphonique, bien insolite, installée devant une maison.
Le fil rouge de la journée sera l'observation de nombreuses plantes et fleurs que je vous présenterai pour certaines en fin de rédaction.
Un effeuillage s'impose pour ceux qui au départ avaient conservé une pelure.
Nous reprenons notre chemin et arrivons à un 1er lavoir
où nous faisons la pause banane.
La montée se poursuit,
et arrivés à un croisement nous faisons un petit crochet pour nous rendre à la chapelle Saint Saturnin.
"Construite au XII ème siècle vraisemblablement par les moines de Lérins, propriétaires des terres, elle fut la paroisse du hameau qui depuis l'époque romaine assurait la surveillance et la sécurité du chemin ( les Veyans). Chapelle à nef unique, peu élevée, elle est voûtée en berceau plein cintre. Elle est précédée d'un porche à voûtes d'arêtes soutenu par un pilier central rond. Le chevet actuel est plat mais les traces d'une abside en cul de four subsistent ainsi que les bases d'une petite sacristie dans la partie sud du chevet. Il n'y a pas de campanile. Dédiée à Saint Saturnin, martyr chrétien du 4ème siècle, les pénitents ont gardé l'habitude de s'y rendre le lundi de Pentecôte. Au XIX ème siècle, on la dédicacera également à Notre Dame de la Salette."
Roland nous explique alors qu'à la campagne et en moyenne montagne se trouvent de nombreuses chapelles dédiées à St Roch, St Michel et St Jacques en particulier dans lesquelles s'arrêtent les pélerins et non loin d'anciennes bergeries dont les bergers avaient alors tout juste 7 ans. Ils ne pouvaient pas encore travailler et étaient devenus des bouches à nourrir.
Nous faisons demi-tour pour rejoindre le sentier
avec quelques petits pasages plus ou moins délicats
nous conduisant tout d'abord à une passerelle
avec comme il se doit nos deux serre-files habituels en queue de peloton.
Nous atteignons alors le canal de la Siagne, que nous traversons après avoir fait une photo de groupe sur le pont l'enjambant. Jacky est un peu loin : il s'était éloigné pour aller voir s'il n'apercevait pas quelque truite dans le canal.
"Le Canal de la Siagne vient d'être réaménagé. En tout 44 km à découvrir entre Saint-Césaire et Cannes. Une belle promenade mais aussi un ouvrage essentiel pour alimenter 500 000 foyers en eau potable dans le bassin cannois.
Depuis 2010, le parc de la Siagne gère le canal de la Siagne. Il regroupe 11 communes du littoral au pays grassois. Construit au 19e siècle, parsemé d'ouvrages hydrauliques de cette époque, il est devenu un lieu de promenade historique." (FR3 Azur 2014)
Le chemin nous conduit tout d'abord à un lavoir, où nous faisons la pause banane.
puis nous passons devant une 1ère grotte, où pose Eloïse, 9 ans, férue de randonnées et d'escalade, dotée des bâtons de Roland prêtés pour la journée, attentive à tous les conseils qui lui sont donnés et aux gestes de notre guide, lui servira d'apprentie tout au long de la journée.
Comme la nature prend sa place comme elle le veut : regardez ce figuier qui a pris racine dans la roche.
C'est alors que nous retrouvons le canal, que nous devons retraverser.
Nous le longeons plus ou moins
passant devant une nouvelle grotte et les restes d'une ancienne bergerie
avant d'amorcer la descente qui va nous conduire à la cascade, qui coule peu et le long de laquelle Roland nous ayant devancé a installé une corde-main courante pour que personne ne glisse.
Nous arrivons au pont pont médiéval des Tuves.
Il est plus de 13 heures, aussi chacun s'installe pour le pique-nique, Roland ayant tout d'abord mis sa corde à sécher sur le pont.
Les jeudis se suivent et se ressemblent : gâteries diverses proposées par les uns ou les autres: vin d'orange, biscuits et petits fromages pour l'apéro, rosé, café, cake...
L'altitude est très précise : indication sous le pont.
Roland accorde une demi-heure aux joeurs de cartes
Bruno en profite pour lire son journal,
tandis que Roland et Eloïse accompagnent Rolande qui en en faisant des photos à l'entour a découvert une grotte.
14h30 : il est temps de repartir. Petite montée tout de même avant de trouver la piste plate, beaucoup moins sèche par endroit
Nous nous rapprochons de la Siagne
Roland joue au garde-barrière
Nous atteignons alors le barrage
puis longeons la canalisation, entre-aperçevant en face au milieu de la végétation la chapelle puis le lavoir auprès desquels nous nous étions arrêtés le matin,
avant de poursuivre la rando sur un sentier étroit dans un sous-bois touffu, tous les uns derrière les autres
Nous amorçons une longue descente très pentue par endroits, qui va nous conduire à la route.
Après avoir traversé la route prudemment de nouveau 2 fois, nous passons devant la bambouseraie, qui ne se visite plus que les samedis et dimanches,
et regagnons le parking. Nous allons nous installer sur la terrasse de "chez Arlette" pour partager le verre de l'amitié accompagné de biscuits divers et d'une tarte à la banane-coco.
Merci Roland pour cette agréable balade aux reliefs et paysages très divers.
Les photos sont de Claude et Rolande
Pour terminer comme annoncé plus haut voici des photos de fleurs et arbustres rencontrés tout au long de la journée. A chaque découverte Roland a attiré notre attention
certaines espèces sont plus rares comme l'euphorbe petit hérisson, l'ail des ours
la fritillaire, l'amélandier
Voici la première des orchidées à offrir sa splendeur : Barlia Robertiana. "La Barlie de Robert est une orchidée autrefois protégée devenue ensuite commune sur le pourtour méditerranéen. Ce qui permet de la distinguer facilement est sa précocité (fleuri dès le mois de mars), la grande taille de ses épis (20 à 50 cm) dont les fleurs nombreuses (aux couleurs mêlant le violet, le pourpre et le vert) ont l'odeur du lis. On reconnait enfin également la Barlie de Robert à ses feuilles ovales épaisses et larges (jusqu'à 11 cm)"
D'autres ont des vertus médicinales ou sont utilisées dans la cuisine comme la bourrache "qui fait l'objet actuellement d'études plus poussées en raison de sa teneur en alcaloïdes.
Toutefois, dans le cadre d'une alimentation ordinaire et variée, rien n'est à craindre (ne mangez pas que de la bourrache durant un mois...).
La bourrache possède une saveur semblable au concombre. Les parties utilisées sont avant tout les jeunes feuilles et les fleurs.
Les feuilles s'ajoutent aux salades ou soupes. On peut aussi les consommer cuites à la façon des épinards (de préférence à la vapeur, car la cuisson à l'eau lui enlève de la saveur).
Les fleurs servent à parfumer les boissons. On peut aussi les faire confire. Elles décorent majestueusement les salades et desserts."
l'aphyllande de Montpellier " qui est une plante duveteuse, aux feuilles généralement persistantes pétiolées, en rosette, à trois lobes vert dessus, souvent brun rougeâtre ou violettes dessous. Les fleurs sont généralement bleues (parfois aussi blanches, roses ou pourprées) avec de cinq à dix sépales ovales.Séchée, elle peut être utilisée pour ses propriétés diurétiques en macération dans de l'eau ou du vin.Elle est signalée comme toxique dans le livre-guide "A la découverte des fleurs des Alpes"
la pulmonaire, qui "par son mucilage, son tanin et ses saponines est émolliente, expectorante, astringente et diurétique, est utilisée depuis l'Antiquité pour traiter les maladies des voies respiratoires"
Enfin petit échantillonage d'autres fleurs et plantes, ... en attente de confirmation de leur nom par les lecteurs
aaa
Saint-Raphaël - Tour du Pic de l'Ours - 14/04/2016
Comme le récent Paris-Roubaix cycliste, aujourd'hui c'est pour une grande classique bien connue des randonneurs du cercle de Boulouris qu'Anne-Marie nous a convié.
Une vingtaine de randonneurs et randonneuses sont présents sur ce parking du bord de mer du Trayas.
Anne-Marie nous présente maintenant le programme de cette journée : "notre rando tout au long des 15 kms prévus nous conduira tout d'abord jusqu'au col Notre-Dame, ensuite nous nous dirigerons vers la dent de l'Ours. La pause "banane" se fera au pied du Pic de l'Ours, ensuite une longue descente nous amènera au lac de l'Ecureuil. Après la pause déjeuner, nous remonterons jusqu'au col des Lentisques, et enfin retour en bord de mer pour récupérer les voitures. Dénivelé total, environ 740 m".
Christian sera notre serre-file du jour.
Sur un sentier rocailleux les premiers hectomètres de montée permettent de chauffer les muscles.
Les difficultés du parcours n'empêchent pas les sourires et la bonne humeur.
Au loin la dent de l'Ours apparaît à nos yeux. Mais il est prudent de bien regarder où l'on pose ses pieds surtout dans la traversée de ces pierrés impressionnants.
Pas de doute, nous sommes bien au printemps.
Pause technique au Col Notre-Dame pour souffler et se désaltérer en attendant une pause "banane" ultérieure.
Du haut de ces 360 m d'altitude, la dent de l'Ours nous contemple.
Attention!!! Le gang des casquettes rôde.
Dans un ciel bleu azur, les roches rouges de l'Esterel sont uniques.
Cette couleur rouge de la roche on la doit à la rhyolite appelée à tort « porphyres rouges de l’Estérel ». La rhyolite de densité 2.3 à 2.6 g/cm3 est une roche vitreuse composée de quartz, de feldspath, d’amphibole et de biotite.
Enfin la pause "banane" arrive. Droit devant, la tour émettrice du Pic de l'Ours se dresse du haut de ses 56 m.
Grâce à celle-ci, nous recevons depuis peu la TNT HD sur nos postes de télévision.
Nous empruntons le vallon de Malinfernet, pour arriver maintenant sur le lac de l'Ecureuil à sec depuis plusieurs années.
Nous poursuivons notre route en quête d'une aire de pique-nique agréable.
En bordure de chemin nous découvrons cet arbuste à fleurs blanches. Quelques secondes après avoir mis ses neurones en marche, Guy nous donne le nom de celui-ci: amélanchier.
Une floraison printanière spectaculaire, une silhouette élégante, de délicieux petits fruits en été, une coloration automnale exceptionnelle, un excellente résistance au froid...
Nous découvrons enfin l'endroit idéal pour poser nos sacs, et prendre quelques minutes de repos bien mérité.
Comme à son habitude, Brigitte profite d'un bain de pieds dans cette minuscule cuvette d'eau.
De la pratique d'un bon laçage de chaussure. Réponse la semaine prochaine.
Quelles sont belles ...
Mais ces dames n'ont pas le monopole de l'esthétique. La preuve ci-dessous!!!
Grâce à l'oeil averti de Joël, nous découvrons ces marques ayant trait au balisage du chemin de Saint Jacques de Compostelle.
Le groupe bien étiré à cause de la chaleur, remonte tranquillement vers le col des Lentisques.
Entre mer et montagne : la baie de Cannes et les îles de Lérins et en arrière-plan les sommets enneigés du Mercantour.
Nous profitons de ce décor magique pour faire la photo de groupe.
Notre randonnée s'achève : longue descente jusqu'à la gare du Trayas, où le passage d'un TGV scindera le groupe en deux. Prudence oblige.
Puis retour vers Saint-Raphaël, après une halte rafraîchissante sur cette plage du Dramont.
Merci à Anne-Marie pour la conduite de cette super ballade.
Les photos étaient proposées par Claude Ca, Gérard et Gilbert.
Veuillez noter votre prochaine randonnée du jeudi 21 Avril :
Jeudi 21/04 à 7h00 : MASSIF EST de La SAINTE-BAUME (83). L : 14Km800. Dh : 767m. Moyen alto. Jean Borel
Départ de la rando : NANS les PINS. Parking de l’Hôtellerie de La SAINTE-BAUME. Coût du trajet AR : 73 €
Fondurane - Vallon de Sarraire - circuit des petites jambes - jeudi 14 avril 2016
FONDURANE - VALLON DE SARRAIRE - circuit des petites jambes - jeudi 14 avril 2016
Que de monde aujourd'hui pour la rando conduite par Jean Ma à proximité du lac de St Cassien.
Nous sommes 26. De nombreuses paires de grandes jambes se sont jointes à nous, ainsi que Jacqueline, marcheuse du lundi. Ont-ils l'idée de nous faire allonger les pas et accèlérer le rythme?
Jean, enrhumé demande à tous de s'approcher pour présenter la balade,
initialement prévue de 10.5 kms et 280 m de dénivelé, elle sera en définitive de 12.5 kms et 460 m de dénivelé (indication du GPS de Jean-Marie).
"Nous allons faire une boucle, montée ce matin et descente après la pause déjeuner pour le retour."
Jacky et Daniel, désignés comme perpétuels serre-files du groupe se mettent en queue de peloton après avoir compté leurs ouailles.
Après avoir quitté le parking de Fondurane, nous traversons un bras du lac
et empruntuns la piste de la Basse Carpenée.
Le temps est magnifique et le soleil chauffe rapidement. Le chemin commence à monter. La végétation est clairsemée en sous-bois, et nous pouvons observer de magnifiques dalles.
Un premier effeuillage s'impose pour certains
car çà monte, çà monte toujours progressivement. Le groupe commence à s'étirer.
Nous sommes dans le vallon de Sarraire
en plein milieu du bois de l'Ermite. Y en aurait-il eu un, qui eut voulu s'isoler?
Une petite faim, et surtout une petite soif se faisant sentir, arrêt à l'ombre pour la pause banane.
Arrivés à un croisement, Jean nous propose d'allonger la balade pour aller voir un petit lac. Le chemin est "mou". Des engins de chantier sont passés et repassés. C'est peu agréable de marcher sur un tel sol.
Nous nous arrêtons pour faire les 2 habituelles photos de groupe,
puis empruntons un petit chemin raviné qui nous conduit au lac.
Ce n'est pas un mais deux lacs en réalité qui sont côte à côte, entourés de végétation. Nous sommes accueillis par les coassements des grenouilles et crapauds.
Nous faisons demi-tour et remontons au-delà de l'endroit où nous avons fait les photos de groupe.
Pour faire des photos la blogueuse prend un raccourci et coupe le virage.
Nous progressons entre deux vallons , celui de Jaumounet et celui de Marri Pass. Sur notre gauche nous apercevons un village qui après vérification sur la carte n'est autre que Montauroux, et sur la droite un panorama sur l'Estérel avec de magnifiques touffes de lavande.
Certains commençant à être fatigués, il est temps de s'arrêter. Jean dit alors : "encore dix minutes."
Après quelques tergiversations, ça y le bon coin est trouvé. Chacun s'installe. Les estomacs peuvent se remplir après avoir bu un punch planteur, avec modération (eh oui le groupe étant plus important que prévu, il a fallu partager le 1.5 litre). Une petite frustration pour certains.
Encore quelques instants de repos et à la réponse de Jacky pour savoir s'ils avaient le temps de jouer à la belote, Jean répond : "Départ dans 15 minutes".
Pas de photo car la photographe a été appelée pour faire la 4è.
Nous repartons, et le chemin continue de monter. Rappel à l'ordre par Jean : carton jaune à certains qui ont filé devant. Nous passons alors devant une maison de chasseurs, où certains se sont arrêtés lors d'une précédente rando pluvieuse.
Tout en progressant nous commençant à voir le lac de St Cassien
Jean a baissé la tête au passage, mais ne remarquez-vous pas l'erreur sur la photo : seul un petit groupe se trouve derrière lui. Certains sont à quelques mètres devant lui mais d'autres nous ont fortement distancé. Carton rouge. On n'est pas le groupe des grandes jambes, on ralentit!!!
Au sommet de la côte nous bifurquons hors sentier pour aller admirer la vue.
Une délicieuse odeur de menthe sauvage titille nos narines. Jacqueline se penche à la recherche des petites touffes perdues au milieu de la végétation
Nous regagnons la piste et çà y est nous amorçons la descente, parfois un peu pentue pour les genoux.
Le lac se rapproche.
Nous traversons un petit ruisseau avant de rejoindre le petit bout de route nous conduisant au parking du départ.
SALERNES - SILLANS-LA-CASCADE 07/04/2016
SALERNES - SILLANS-LA-CASCADE- G1-
La journée s’annonce belle pour les 16 randonneurs présents au départ de Salernes.
Le ciel est bleu, le soleil est annoncé présent pour toute la journée et la température fraiche va vite grimper de quelques degrés. De plus les sacs sont légers puisque nous déjeunons au restaurant, avec nos amis des petites jambes.
Christian, notre guide ce jour, nous présente rapidement la randonnée, avec ses 19,7km et 500m de dénivelée. En réalité nous ferons 22 km et grimperons 570m, essentiellement du fait d’un aller-retour supplémentaire à la Chapelle Saint Laurent.
C’est Bep’s qui sera notre sympathique serre-file durant toute la journée.
Dès 8h30, nous voilà donc partis, tout d’abord pour une traversée de la ville. Puis nous rejoignons le chemin des Pignes, via la route, soit 100m de dénivelée sur le macadam que nous « avalons » rapidement, d'où un effeuillage matinal.
L’ancienne voie ferrée est un chemin confortable, en pente douce. Nous passons l’ancienne maison garde barrière en marquant le ralentissement demandé par la signalisation.
« La ligne du train des Pignes allant de Draguignan à Meyrargues, s’arrêtait à la rive gauche de la Bresque dans la gare Sillans-Aups. La gare a été ouverte le 28 août 1888, bâtiment de 3e classe avec halle séparée, buvette, trois voies et un tiroir. L’embranchement à voie Decauville est ouvert en 1913 pour la Société anonyme des bauxites du Var, pour relier la gare à la nouvelle mine du domaine du marquis de Castellane, par un tracé longeant la voie principale côté Meyrargues. La ligne a été fermée en 1950 et la gare de Sillans est devenue une école maternelle. »
Le paysage est agréable, avec ses bois et la barre rocheuse calcaire en falaise au fond, ses prairies et ses ruches.
Nous arrivons enfin au site de la cascade de Sillans. Nous descendons, par un chemin aménagé dans les bois, jusqu’à un belvédère, l’accès au cirque et à la vasque de la cascade ayant été fermé. « Ce sont les eaux de la Bresque grossies par celles de la belle source du château de Bresc et du vallon de l'Ourc qui se précipitent dans un petit lac tourbillonnant. »
Si vous souhaitez la voir en vidéo, il vous suffit de cliquer sur le lien suivant :
Devant la beauté du site nous faisons la pause banane. Le retardateur de l’appareil photo de Jacqueline posé en équilibre sur un sac à dos surmonté d’une boite plastique et calé par un couteau pour régler l’inclinaison permettra la photo de l’ensemble du groupe.
A la remontée du site nous rencontrons nos amis du second groupe qui s’apprêtent à y descendre. Après les embrassades, nous repartons à la découverte du village de Sillans-la-Cascade, «dressé sur un piton rocheux, ce petit village est resserré dans ses remparts avec des belles tours et des créneaux du XIème. »
A proximité de l’église nous retrouvons à nouveau les randonneurs du second groupe et une photo d'ensemble est faite.
Quelques curieux pénètrent dans le cimetière où sont enterrés le comédien Raymond Pellegrin, (dont la voix a doublé Jean Marais dans FANTOMAS) et sa seconde épouse, la jolie actrice Gisèle Pascal.
C’est ensuite par un chemin rocailleux à travers bois que nous progressons vers la chapelle Saint Laurent. A mi pente émerge le "château" mairie de Sillans (construit au début du XIXème siècle, sur le site du château médiéval ruiné à la fin du moyen âge et celui édifié au début du XVIème et détruit par la révolution).
Arrivés à la chapelle Saint Laurent, un beau panorama s’ouvre à nous sur le village et la vallée de la Bresque.
Sur le chemin des Basses Infournières nous rencontrons un berger et son troupeau que nous laisserons passer.
Le repas au Grand Chêne sera joyeux.
Après moult ripaille il est déjà 15H30 et il nous faut repartir. Le retour se fait par la rive droite de la Bresque. Nous voyons la cascade de ce matin de la rive opposée. Nous descendons en aval de sa vasque et découvrons un cadre enchanteur : la Bresque avec ses chutes, ses vasques et ses eaux vertes.
Nous suivrons alors son cours tumultueux à partir d'une petite sente qui serpente à travers les bois et les lianes.
Nous retrouvons le chemin en balcon plus large et plus marchant à travers bois jusqu’au pont romans de Salernes. Des crapauds nagent en couple.
Nous regagnerons nos voitures par les petites rues de Salernes. Certaines façades illustrent bien l’activité céramiste de la cité bien connue pour sa production historique de tomettes rouges.
Merci Christian pour cette belle randonnée et ce parcours le long de la Bresque qui ont inspiré nos photographes, Alain W., Claude C., Gilbert et Jacqueline.
La semaine prochaine :
Jeudi 14/04 à 8h00 : ST-RAPHAËL. Tour du Pic de l’Ours. L : 15Km. Dh : 740m. Moyen médio. Anne-Marie G.
Départ de la rando : PARKING Bord de mer RN 98 avant d’arriver au TRAYAS. Coût du trajet AR : 8 €
Sillans la Cascade - circuit 2 des petites jambes - 7 avril 2016
Sillans la Cascade - circuit des petites jambes - jeudi 7 avril 2016
Ce sont 23 randonneurs qui se sont donnés rendez-vous sur le parking de Sillans la Cascade, à l'embranchement des D560 et D22. Mais quel parking? Annoncé par Jean Bo qui va conduire la balade, comme étant à la sortie du village, mais que nous trouvons à l'entrée. Est-ce que notre chef aurait traversé le village dans l'autre sens?
A son arrivée il nous dit que ce n'est pas le bon parking, de l'attendre, tout en prononçant la phrase du jour : "Si je ne reviens pas, suivez-moi".
De retour il nous dit que nous ferons la rando dans l'autre sens, et nous donne quelques explications :
"Situé à 20 mn du Lac de Ste Croix et 60 mn du bord de mer, Sillans la Cascade est un charmant village d'un peu plus de 400 âmes, blotti près des rives de la Bresque, qui fait une chute spectaculaire de quarante mètres. De l'autre côté du village un sentier monte à travers bois dans la colline sur le sommet de laquelle siège une simple chapelle, chapelle de St Laurent, depuis laquelle on peut avoir un beau panorama sur le village et la vallée de la Bresque."
Nous longeons la rivière, après être passé devant l'ancienne gare transformée en école,
avant d'emprunter un sentier nouvellement aménagé (escaliers et rampes), sur lequel nous croisons le 1er groupe.
Le chemin va nous conduire jusqu'à un belvédère nous permettant d'admirer la cascade : deux magnifiques chutes plongeant dans un bassin couleur émeraude.
La remontée se fait par le même chemin. Soleil et chaleur étant au rendez-vous, c'est un peu plus dur et le groupe s'étire.
Après avoir traversé la Bresque et marché le long de la route,nous empruntons l'autre rive.
Devant l'église, nous retrouvons l'autre groupe. Il est temps de faire la pause banane. Nous faisons des photos des deux groupes réunis, puis laissons partir le 1er groupe.
Après être passé au milieu de magnifiques oliviers,
et cheminé par un petit sentier, sur lequel a poussé un cerisier sauvage
Jean nous narre les péripéties de certains marcheurs lors de précédentes éditions de la randonnée en 2008 et 2011. Le chemin était alors mouillé, boueux et glissant. Certains du groupe étaient présents et se rappellent. Ils avaient alors pique-niqué dans l'ancienne carrière que l'on devine à travers la végétation qui a bien poussé depuis.
Avant d'accèder à la Bresque où nous pouvons admirer de nouveau la cascade et les nombreux bassins une flèche plantée dans un arbre, qui au fil du temps l'a avalée, nous indique la direction
. Tout le monde est en admiration devant ce site grandiose et devant les magnifiques couleurs vert émeraude de l'eau
Après avoir vu une pervenche en cours de remontée,
au vu de l'heure Jean décide de ne pas monter à la chapelle St Laurent. "on verra après le repas".
Pour information comme on n'ira pas (suite à recherche sur internet ) - "Bâtie en 1858, la chapelle Saint-Laurent a été vandalisée au fil du temps, mais elle fut restaurée en 2004 lors d'un chantier de jeunes bénévoles venus de plusieurs pays. Une nouvelle cloche fut réalisée par M. Inquimbert, fondeur à Carcès, et posée à cette occasion.
A prioximité de l'édifice repose une antique et lourde pierre taillée, qui n'est autre qu'un contrepoids de pressoir à huile provenant de la villa gallo-romaine du Bastidon. D'après la légende, saint Laurent aurait poussé cette pierre du haut de la colline pour écraser une troupe ennemie qui assaillait le village. On voit d'ailleurs encore les empreintes de ses doigts et de sa tête !
Plus sérieusement, saint Laurent est connu pour avoir vécu au moment des persécutions. Ayant distribué aux pauvres les trésors de l'Eglise pour éviter qu'ils ne tombent aux mains des païens, il fut condamné par le préfet de Rome à être grillé sur un feu de braises."
Nous voilà donc de nouveau dans le village, au pied des remparts,
toujours à proximité de la Bresque
en direction de l'ancienne voie de chemin de fer allant de Mérargues à Nice, que nous allons emprunter durant 2,5 kms jusqu'au restaurant du " Grand Chêne", où nous sommes attendus.
Les 2 groupes réunis sont rejoints par Nicole, Jeanine, Daniel, Pierre, Dominique et l'épouse de Bruno pour partager un succulent repas, où certains découvriront un excellent apéritif : le kir au safran.
Le repas très convivial s'est prolongé. Il est vrai les assiettes étaient bien garnies. Après les crudités et la terrine de sanglier, la joue de porc confite accompagnée de gratin dauphinois et ratatouille, les fromages et les desserts, dur, dur le départ
Après avoir repris l'ancienne voie de chemin de fer, nous suivons un petit chemin qui nous conduit au village
en cours de route un magnifique cerisier en fleurs.
Un petit tour dans les ruelles
et une dernière photo du groupe avant de regagner le parking du départ.
Merci Jean pour cette agréable balade et ce bon repas réservé.
Les photos sont de Gérard et Rolande
MARIE-Pointe de Clamia-31/03/2016
MARIE-Pointe de Clamia
Signe que les jours rallongent, nous sommes à nouveau dans les Alpes Maritimes pour cette rando courte mais intense.
C'est Jean Bo qui nous dirigera aujourd'hui pour grimper jusqu'à la Pointe de Clamia à 854m. Il nous présente la rando, facile selon lui, 10,5 km et 621 m de dénivelée.
Le temps est couvert mais il ne fait pas froid. Nous sommes 19.
Il fait ensuite un petit historique du village situé sur les contreforts de la vallée de la Tinée : « Marie, village médiéval de la vallée de la Tinée, est construit sur un piton rocheux à 620 mètres d'altitude. La tradition rapporte que les habitants de Clans, dont les propriétés se trouvaient sur le territoire actuel de Marie, construisirent un oratoire dédié à la Sainte Vierge. Quelques habitations commencèrent à surgir autour de l’oratoire de Marie, d’où le nom symbolique de ce village attachant. Les habitants de Marie sont les Mariols. Avec 50 habitants, la commune de Marie est une commune la moins peuplée des Alpes-Maritimes ».
Nous avons rendez-vous avec M.Blanc, adjoint au Maire, qui nous ouvrira la porte de l'Eglise. Il sera accompagné de M.Bremont, aussi de la Municipalité. En fait, outre l'ouverture de l'église, ils nous accompagneront pendant près d'une heure afin de nous montrer tous les trésors que recèlent ce petit, mais sympathique village.
Surprenant de trouver un si jolie église du XVIIIème, précieuse et riche, dans ce petit village, avec sa superbe statue de la vierge en bois d'olivier pesant 450 kg, ses retables et ses autels.
Le tout en très bon état et parfaitement entretenu. Enfin, dernière particularité, son sol est en pente, montant vers le chœur.
Ensuite, au travers des petites rues bien entretenues, tiens une jolie boite à lettre,
nous rejoignons une terrasse avec une vue impressionnante sur la vallée de la Tinée.
Ensuite, nous nous dirigerons vers le four à pain puis l'ancien moulin à huile, le lavoir et même la salle municipale.
Enfin nos deux guides nous conduisent en contrebas du village à la chapelle Saint Roch. Quel périple mes amis!
Le clocher de l'église sonne 10 heures lorsque nous les quittons après les avoir chaleureusement remerciés. Là-haut, à gauche du clocher sur la photo, notre objectif, la pointe de Clamia.
Et nous attaquons notre première montée, très raide.
Elle est bordée d'une sorte de petite rigole où cascade joyeusement l'eau destinée au village.
Sur chaque rive s'y sont développées des primevères, emblèmes de cette rando. Le courant est très rapide à l'image de la pente que nous avons à gravir.
Très vite un effeuillage (des randonneurs, pas des primevères sera nécessaire).
Nous arrivons sur une large piste qui grimpe gentiment en lacets.
Ce serait trop facile et en fait notre chemin coupe tous les lacets. Enfin nous arrivons au lieu dit Cassagne où se trouve une aire de pique-nique où nous nous arrêterons pour la "pause banane".
Premier sommet atteint, nous découvrons le fameux Mounier, bien enneigé.
Puis nous allons redescendre tranquillement jusqu'à 737 m dans une belle forêt où nous allons découvrir les premières hépatiques, toujours aussi délicates. Il y en a même des blanches.
Devant nous c'est la Pointe de Calmia que nous allons atteindre via une ligne de crête qui va être l'objectif de la montée.
Joli coup d'oeil sur le village ce qui méritait bien un coup de zoom.
Le cheminement sur la crête nous conduira jusqu'à la base de la pointe.
Encore un petit (?)effort en grimpette sévère (il va falloir redescendre par le même chemin !) et nous sommes au sommet.
Jean Bo va nous faire son tour d'horizon habituel.
Le plus proche de nous, c'est le fort de Rimplas où nous avons déjà randonné. Derrière nous mais invisible, le Caire Gros, encore un de nos exploits passés. Et bien sur, le Mounier.
Bien entendu, nous ne pouvions pas faire autrement que de faire la photo de groupe à cet emplacement.
Bon, maintenant il faut redescendre. Jean prêtera une main secourable sur un passage délicat et finalement la descente n'aura pas été si compliquée que nous le pensions.
Récompense suprême, c'est l'heure du pique-nique et nous allons nous installer à la base de la pointe.
Aujourd'hui, c'est régime sec mais Guy sortira quand même sa flasque de mirabelle.
Pas de sieste, nous repartons sans tarder.
Au programme une grande descente de 3.5 km et quelle descente ! Très vite un petit groupe se forme à l'arrière. Joël l'accompagne et ses indications sur le relief du terrain seront les bienvenues.
Anciens chalets, la présence de rideaux montre que celui-ci est encore habité.
Découverte d'hépatiques roses. Vraiment elles nous en ont fait voir de toutes les couleurs !
Un petit passage délicat et nous débouchons sur la route.
Le village est juste au-dessus de nous, presque à portée de main alors qu'il reste 110 m à grimper.
Mais que c'est bon de s'assoir un peu !
Jean nous a prévenus, pour finir, une petite surprise.
Jolie Cascade.
Nous commençons à progresser sur la route, sans problème de circulation car les voitures sont rares; on occupe toute la chaussée.
La surprise, la voici, une petite sente, à peine tracée, très raide.
C'est un raccourci "borélien" qui fera gagner 10 minutes. 8 participants choisiront de continuer par la route et finalement ils apercevront les 11 autres dans le virage au-dessus d'eux.
Voici nos voitures. Ces deux randonneuses ne paraissent pas trop épuisées, n'est-ce pas ?
Alors qu'un autre groupe de randonneurs arrive sur le parking, nous quittons ce charmant village pour aller prendre un pot dans la vallée.
Merci Jean pour cette très* belle balade.
*Il parait que le chef n'est pas content si on oublie l'adverbe ...
Les photos sont sorties, presque toutes seules, des APN de Claude C, Gérard, Jacqueline et Jean-Marie. A elles et eux aussi un grand merci.Mais il y en avait tant,surtout du village, qu'il a fallu en publier dans la rubrique RAB ci-dessous.
La semaine prochaine Jeudi 07/04 à 7h00 : RANDO-RESTO Sillans la Cde (83). L : 19Km7. Dh : 500m. M médio. Christian