Tanneron2012-les Crêtes-26 janvier 2012
Tanneron 2012-Les Crêtes
Tanneron, altitude 390 m-35 marcheuses et marcheurs- température 8 °- Temps couvert (les photographes ne seront
pas à la fête).
C'est Jean qui nous donne le signal du départ à 9 h 06 : "Je vous présenterai la rando un peu plus loin, au calme".
Et c'est dans les mimosas en fleurs que nous quittons le village. Les coupes ont déjà commencé : impressionnant le travail à la tronçonneuse, de même que les tas de fleurs qui vont partir dans tout le
Monde.
Bien sur le mimosa sera le fil rouge de cette journée. Pour l'illustrer vous verrez au fur et à mesure comment on le porte en rando !
Un petit chemin latéral à la route permet à Jean, sur un fond de mimosas, de faire son premier topo de la journée. Quelle concentration d'écoute
!
"Formé de roches cristallines, ce massif est principalement occupé par les forêts de mimosas et d'eucalyptus. Il forme de ce fait un paysage symbolique du Var
et des Alpes-Maritimes. Il est le prolongement du Massif de l'Estérel à l'intérieur des terres, cependant il est plus proche du Massif des Maures par ses formes et sa structure. Altitude maximum
518 m, à la Gaëte.
De janvier à mars, il se couvre tout entier d'un manteau d'un jaune intense. En France, le massif du Tanneron est le plus vaste territoire arboré de
mimosa, tant cultivé que sauvage avec 200 ha ! Un véritable festival de couleurs entre or, émeraude et azur. Le plus saisissant reste certainement l'explosion de senteurs que l'on ne trouve nulle
part ailleurs.
Le massif et le village de Tanneron ont été très éprouvés par les incendies, notamment celui du 31 juillet 1985. Il dévasta des hectares,
coûta la vie à 5 pompiers et à la famille de l'écrivain Martin GRAY (Pour mémoire le livre "Au nom de tous les miens").
Cette randonnée a déjà été faite deux fois, en 2005 et en 2008. En 2005, elle fut dantesque… neige, froid, arbres
pliés ou cassés, pistes et chemins gelés. Les 12 participants en ont gardé un souvenir extraordinaire car malgré ces conditions difficiles, le paysage était formidable. Il n'y avait pas de blog à
l'époque mais Jean-Marie avait pris ces photos qui illustrent bien nos aventures.
Quant à celle d'aujourd'hui, sur le même tracé que les précédentes, elle fait 15.2 km avec une dénivelée de 575 m.
Nous commencerons par une descente, ce qui n'est pas dans nos habitudes, mais nous aurons ensuite une longue montée
avec un passage assez raide. Puis nous redescendons de 470m à 220m avant de remonter ensuite au village.
Aujourd'hui nou s accueillons deux
nouveaux, Pascale et Fréd-Eric. Bienvenue à tous les deux.
Empruntant le Vallon des Serres, nous descendons jusqu'au ruisseau que nous allons longer pendant environ 1.5 km. C'est là que Jean va nous proposer la "pause
banane". Il est 10 h, pourquoi pas. Comme d'habitude, en hiver, Daniella va partager sa soupe.
Très vite nous avons à franchir un premier gué. Le niveau de l'eau est très bas mais l'état des berges montre combien il a dû être déchaîné pendant les fortes pluies de Novembre. Des tonnes
de sable fin ont été déposées sur le chemin : étonnant !
Quant à la végétation, elle est restée couchée ou arrachée.
Le sol est encombré de pierres que l'eau a charriées.
Encore un gué, passant alternativement de la rive gauche à la rive droite, nous aurons à en franchir plusieurs. Heureusement il n'y a pas eu de pluies depuis
novembre et le niveau de l'eau est très bas.
Nous arrivons au point bas de la randonnée et un "effeuillage" s'impose car maintenant nous allons attaquer la montée.
Jean-Marie interpelle le groupe : " Si vous trouvez un téléphone, c'est surement le mien perdu en 2005…"
Après une première partie bien pentue mais courte, nous retrouvons un chemin plus facile. Jean a adopté une cadence régulière et modérée. Comme nous marchons en
file indienne, les "gazelles" sont bien obligées de suivre sans le dépasser. Petit arrêt à mi-pente avant d'aborder la dernière partie, nettement plus difficile. Dire qu'en 2005 nous l'avions gravie sous la neige
!!!
La piste étant plus large, les dépassements sont devenus possibles et chacun prend sa propre vitesse ascensionnelle.
Altitude 425 m, nous retrouvons les mimosas ce qui va nous permettre de faire la photo du groupe dans un décor de rêve.
Encore 50 m de dénivelée et nous arrivons au hameau de Farinas à 470m.
Petit topo de Jean sur le mimosa:
"Importé d'Australie, dans les valises de Lord Brougham ou de Sir Woolfield, le mimosa se développa sur les rivages de la Riviera durant la seconde
moitié du 19ème siècle. Le mimosa est en fait un acacia. Se souvenant de ses origines, il fleurit en été – l’été austral, entre novembre et mars.
Chaque année des milliers de tonnes de fleurs coupées du Tanneron sont expédiées en France et à l’étranger. Pour accélérer sa floraison on utilise
la technique du "forçage" (Les branches sont coupées prématurément puis enfermées pendant 2 ou 3 jours dans l'obscurité d'une pièce très humide, à une température de 22 à 25 degrés). La technique
du forçage permettant une floraison précoce fut inventée par hasard. Un enfant offre un bouquet à sa mère qui l'oublie dans la buanderie. Plus tard elle découvre un bouquet complètement
éclos.
Actuellement une centaine de producteurs dans le Var et les Alpes Maritimes envoient 8 millions de bouquet dans le monde.
Jean nous révèle ensuite d’autres informations (fort intéressantes) qu’il tient de Bruno : le mimosa a des feuilles à limbe avorté (mais à pétiole
dilaté), des fleurs en glomérules jaunes et en bouquets pédonculés ! Sans oublier ses fruits, gousses pendantes de 10 cm de long.
Enfin, la fleur de mimosa symbolise l'élégance, la simplicité, la tendresse et l'amitié. Elle représenta aussi l'énergie féminine cachée sous une
apparente fragilité.
Après cette dernière donnée, applaudie par les randonneuses nous repartons vers le hameau de Grailles. Très jolie maison basse en pierres sèches contrastant avec
les pavillons modernes de ce hameau.
Il est 12 h 30 et il va falloir penser au pique-nique (aucune relation avec le nom du hameau…)
Arrêt devant un enclos où deux lapins bizarres se livrent à leurs activités favorites. La photo de Claude a été censurée…
Puis Jean quitte la route pour un raccourci dans une forêt de jeunes mimosas. C'est d'abord un bon chemin plat qui se transforme en forte descente sableuse. Le groupe soulève un nuage de poussière comme le
ferait un troupeau de moutons. Nous rejoignons la route car nous avons ainsi coupé plusieurs virages.
C'est un peu plus loin que Jean va nous arrêter pour le pique-nique. Il est 13 heures. Aujourd'hui, pas de sieste ni de partie de cartes. La température qui avait été clémente jusque là est devenue nettement plus fraîche.
A 13 h 35, Jean referme son sac et donne le signal du départ.
Tiens, une violette, c'est la première de la saison.
Très vite nous quittons la route, cap au nord sur une large piste dont les bas-côtés ont été complètement débroussaillés au gyrobroyeur. La piste est recouverte de débris végétaux. "Attention où vous marchez" nous alerte
Jean.
Progression facile avec en perspective un coteau tout bleu d'eucalyptus.
Nouveau raccourci de Jean. Il se termine par un fossé pour reprendre le chemin. Un tronc d'arbre sert de passerelle. Comme d'habitude, le photographe guette mais
tout se passera bien.
Petit arrêt au lieu dit "La Verrerie". Ce grand bâtiment reste mystérieux. La chapelle accolée en façade nous laisse perplexe. Mais une recherche sur Internet nous dira que cet ensemble appartient à la mairie qui en a fait
un gite rural. Pas d'autres infos mais il y est précisé que des recherches historiques sont en cours.
Reprenant le Vallon Gros, nous franchissons un dernier gué avant d'attaquer le montée ultime vers le village. Retraversant les plantations de mimosas, les randonneurs aborderont le village, couverts de mimosa, "ramassé par terre" !
Le pot sera pris sur la place de la mairie. Le tenancier de l'auberge nous a installés sur la terrasse : 35 personnes à
caser, jolie tablée. L'amitié, une bonne polaire, des chocolats ainsi que quelques verres de vin chaud
(une première) nous réchaufferont
Merci Jean, cette balade est toujours superbe,
même quand le temps est gris.
Merci aux photographes, Claude et Jean-Marie.
Quelques photos en bonus:
Seront-ils toujours aussi vaillants en fin de journée?
Les berges du ruisseau bien dégradées
Annie est étonnée, elle vient de découvrir un superbe vieux puitsCamouflage tanneronesque
La grande piste du retourBien détendus, la rando se termine
Récolte du mimosa
Là, tu exagères Daniella. Ok c'est aussi pour Chantal !
Quel homme habile !
La semaine prochaine :Jeudi 02 Février à 8 H 00 : FREJUS, M.F. du Malpey . Le Ruisseau du MARAVAL
Belle randonnée en boucle autour du Ruisseau du Maraval sur belles pistes et chemins . Beaux points de vue .
L : 15 Km 425 . Dh : 531 m . D : 4 H 00 – Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Jean M... : 04.94.82.44.23 –
06.09.75.02.01
Itinéraire d’accès : Prendre l’avenue du Grand Défend, la rue Raoul Blanchard et au giratoire de Peire Sarade partir en direction de l’A 8 –
Suivre la R N 7 jusqu’au Col du Testanier à 12 Kms . Tourner à droite direction la Maison Forestière du Malpey – Là, emprunter à gauche via le Mont Vinaigre la route montante et stationner
peu après sur le parking à droite dans un virage.
Coût du trajet A R : 40 Kms x 0 € 20 = 8 Euros
Malpasset - vallée du Reyran : 19 janvier 2012
Malpasset : Bois de Bagnols, vallée du Reyran
Aujourd’hui, Camille nous emmène randonner du côté de l’ancien barrage de Malpasset. A la découverte du bois de Bagnols, de la vallée du Reyran et des ruines du
barrage.
Nous avons rendez-vous sur le parking situé après le gué sur le Reyran, … sauf en cas de crue !
Aujourd’hui il n’y a plus de crue. Mais qui l’eût cru, il n’y a plus de
gué non plus !! Les fortes pluies de novembre l’ont détruit.
Nous voici donc obligés de stationner en amont et de franchir le Reyran
à pied.
Mais d’abord Camille nous présente la randonnée.
« Nous allons commencer par monter. Nous longerons la vallée du Reyran. Puis après une bonne grimpette, nous traverserons le bois de Bagnols, avant de revenir au pied du barrage. C’est une rando de 15 km et 553 m de dénivelé ».
Attaquons donc la traversée du Reyran !
Il nous faut d’abord sauter de rocher en rocher, et patauger un peu
dans l’eau.
Puis nous longeons le revêtement de la route que la rivière en furie a
fait basculer sur le côté.
Enfin nous voici tous parvenus sur la rive droite de la rivière.
Camille regarde attentivement sa carte. En fait, le sentier de départ
se situe sur la rive gauche du Reyran !
Demi-tour donc ! Nous longeons à nouveau la route emportée par la
crue.
Puis nous traversons la rivière, les pieds dans l’eau.
Quand on aime les gués, on en redemande !
Nous empruntons une large piste. Bien emmitouflés, comme on le voit
ici, car ce matin, il fait très froid : - 3 ° !
Puis le chemin s’élève gentiment au-dessus de la vallée du
Reyran.
Notre groupe imposant – nous sommes 35 ! – marche
en rangs serrés et d’un bon pas, pour mieux nous réchauffer.
Nous ne tardons pas à apercevoir, au-dessus du Reyran, les restes du
barrage de Malpasset. Qui nous rappellent de bien tristes souvenirs. Et qui attirent aujourd’hui encore de nombreux visiteurs.
Comme ceux-ci, qui posent pour le photographe, devant le
barrage.
Nous poursuivons notre grimpette, parmi les cistes et les bruyères
couverts de givre.
Ici, ce n’est pas un gué qu’il nous faut franchir, mais un fossé creusé
par les récentes pluies. Camille tend une main secourable à ceux qui ont besoin d’aide. Notons que personne ne se risque à traverser sur le tronc d’arbre.
A présent, nous abordons une descente en direction de la rivière.
Nous voici à nouveau sur la rive du Reyran. Nous le traversons sans
difficulté.
« Du temps du barrage, il y avait 70 mètres d’eau au-dessus de nous » nous dit Camille.
Nous rejoignons la piste et marquons une pause en plein
soleil.
« A présent, nous allons
grimper » nous prévient Camille. C’est le moment de quitter quelques vêtements.
Nous attaquons un sentier qui grimpe en sous-bois. Attention aux ronces qui s’accrochent, au risque de nous faire trébucher.
Puis le taillis s’épaissit. Le sentier est à peine visible. Et voici à
nouveau des ronces ; le sentier devient très raviné. Entre les trous du sentier et les branches épineuses, nous ne sommes pas à la fête. Le photographe obtient quand même quelques sourires.
Enfin nous sortons du bois … avec grand plaisir ! Nous nous
regroupons au soleil.
Avant de reprendre notre grimpette, au grand air cette fois-ci.
La côte est raide. Mais l’horizon dégagé nous permet d’admirer le
paysage.
Il est 11 h 40, bientôt l’heure de déjeuner. Nous progressons sur une crête. Une légère brise nous rappelle que le fond de l’air reste frais. Nous traversons une zone qui fut incendiée. Seuls demeurent des chênes-lièges et quelques troncs calcinés.
Camille nous propose de pique-niquer sur le flanc d’une colline
ensoleillée.
De petits groupes se forment et se dispersent dans la
nature.
Nous dominons des ruines. « Ce sont les ruines Magail » nous dit Camille.
Le pique-nique se déroule dans le calme. Certains attaquent même une
sieste.
Mais nous avons un horaire à respecter, car aujourd’hui,
c’est le jour de la Galette des Rois. Nous avons rendez-vous au "Bonheur du Passe-temps", où nous avons pris un
pot début janvier. Huit randonneurs (exemptés de marche) nous y attendront.
Camille siffle donc le signal du départ. Nous attaquons la piste Magail (du nom des ruines). Une large piste très agréable, sous les pins. Mais ça ne dure pas.
Nous voici maintenant sur un sentier caillouteux, très raviné et plein
d’embûches qui dégringole dans la vallée.
Une seule photo témoigne (faiblement) de cette descente épouvantable et
qui plus est, interminable !
Enfin nous voici arrivés en bas. Pour fêter sans doute la fin de cette
descente abominable, Jean prend le groupe en photo.
A présent nous progressons sur une large piste, confortable et reposante.
Nous approchons du barrage de Malpasset. Camille nous arrête pour nous conte l’histoire tragique de ce barrage.
« A la fin de la guerre, le Var décide de développer son équipement hydraulique, la pénurie d’eau potable augmentant chaque année, notamment dans le Sud-est du département.
La vallée du Reyran est un centre de production de riches cultures. Ses fruits, ses primeurs ont une renommée internationale.
C’est ainsi que naît l’idée d’un barrage sur le Reyran. Ce sera un
barrage de type « voûte mince », parfaitement adapté au profil aigu de la vallée du .Reyran. Il sera épaulé au rocher sur sa rive droite. Sur l’autre rive, il faudra
construire une culée artificielle.
Le barrage est mis en eau à l’automne 1954, 5 ans avant la catastrophe. Il ne sera jamais rempli.
Fin novembre 1959, après des pluies torrentielles, le barrage se remplit, sans contrôle possible.
Le 2 décembre, comme une bombe, le barrage éclate. Une vague de 55 mètres se déverse dans la vallée. On dénombrera 423 victimes. »
Puis Camille nous lit l’arrêté rendu par la Cour de Cassation, en 1967.
Trop complexe pour le blogueur.
Nous partons à l’assaut des contreforts du barrage. Ce qui nécessite un
peu d’escalade dans les rochers.
La vue sur le barrage fracturé est impressionnante. Alentour, le sol
est parsemé de blocs énormes.
Nous rejoignons la piste puis regagnons nos voitures.
Direction le "Bonheur du Passe-temps" ! Où nous retrouvons avec plaisir nos amis … et les galettes !
Et nous terminons cette belle journée dans les rires et les chants,
autour d’un pot bien mérité.
En partageant la traditionnelle Galette des Rois. Les Rois : Tradition récente ou nostalgie de l’Ancien Régime ??
Des têtes couronnées ne tardent pas à apparaître dans nos
rangs.
Mais, présidant notre assemblée, André, Monique et Henry arborent fièrement les couleurs nationales.
Et vive la République !
Merci Camille, pour cette très belle randonnée.
Merci aux photographes : Claude, Gérard, Jean et Jean-Marie.
Merci à Jeanine qui a réchauffé à point les galettes offertes par le Cercle de Boulouris.
Encore quelques photos :
Randonneurs
Pique-niqueurs
Dans les ruines du barrage
Prochaine rando : Jeudi 26 Janvier à 8 H 00 : Tanneron (83). Le Parcours des crêtes
C’est au cœur de l’hiver qu’il faut partir à la découverte des plus belles plantations de mimosas et d’eucalyptus de toute la Côte d’Azur ; le spectacle est garanti ! Attention : deux montées raides.
L : 15 Km 181. Dh : 575 m. D : 5 H 00 – Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac.
Animateur : Jean : 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 573
Itinéraire d’Accès : Emprunter l’ A 8 direction Nice - Quitter l’autoroute à la sortie N° 39 - Prendre laD 837 puis laD 37 direction Lac de Saint Cassien - Parcourir 5 kms - Tourner à droite parD 38 direction Tanneron – Parcourir 11 kms et stationner dans le village sur le parking de la Mairie.
Coût du trajet A R : 75 Kms x 0 € 20 = 15 € + 5 € = 20 Euros
LE PIC DU CASTEL DIAOU-12-01-2012
LE PIC DU CASTEL DIAOU
A ujourd’hui Jean a décidé de nous faire monter au pic de Castel diaou, le Château du Diable.
Une fois tout le monde garé sur ce petit parking en bord de route, les bises faites et chaussés, nous montons vers un endroit au soleil pour le briefing habituel du grand chef.
Nous sommes 33 randonneurs et randonneuses dont deux nouveaux,
Jean- Paul
et Edward
« Notre randonnée se situera sur un marchepied entre le littoral et la Provence.
Nous pourrons découvrir la mer, Fréjus, Saint Raphaël, la plaine de l’Argens et Roquebrune et son rocher d’un côté et de l’autre les villages perchés et les Préalpes calcaires, le Haut var et l’Audibergue. Et même, si le temps le permet, la Sainte Victoire à l’Ouest . Ce sommet à 561 mètres est le point culminant de l’Estérel occidental et le second sommet de tout l’Estérel après le Mont Vinaigre à 618 mètres».
Le profil de la rando est très facile à expliquer nous dit Jean : « une bonne montée raide et après on se laisse glisser ….malgré quelques faux plats montants ».
« La rando fait exactement 13km 304 et 485 mètres de dénivelée totale »
Le profil montre bien la montée raide et la descente en douceur…en douceur…et les tout petits faux plats montants.
Une fois les photos de groupe faites, nous gravissons le sentier de la Colle rousse qui au départ emprunte une piste , puis est effectivement assez raide.
D’ailleurs le groupe s’étire et plusieurs d’entre nous s’arrêtent pour retirer une épaisseur avant la pause permise à cet effet.
Puis Jean demande au groupe de l’attendre. Certains arrivés juste avant les serre-files sont inquiets de voir le chef absent. Serions nous perdus ? Mais non, il est parti en reconnaissance vers un point de vue.
Il revient et nous emmène hors sentier à travers la broussaille jusqu’au point de vue.
La brume empêche d’avoir une vue dégagée très au loin. Nous dominons les Gorges du Blavet , et en face les ruines de la Fleur et le petit sommet en face qui se nomme l’Eglise des Païens.
Retour sur le chemin de la Colle Rousse pour terminer la montée.
Notre valeureux guide aura donc fait deux fois le trajet aujourd’hui jusqu’au point de vue.
Au sommet nous disposons d’une vue magnifique sur les villages de Tourettes, Fayence ,Bargemon, Callas.
Et nous avons droit à la pause dite banane, et certains sont à la fois affamés et pressés de téléphoner...
Et il y avait aussi la soupe offerte par Daniéla.
Jean nous précise « Nous avons gravi une pente à 20% en moyenne , avec des maxi à 30 35%. Je rappelle que 100% correspond à une pente à 45°, la pente étant le rapport entre la hauteur gravie et la longueur horizontale parcourue ».
Nous arrivons au Grand pas et le soleil s’est caché depuis un moment, il fait frisquet. Chacun se recouvre mais Jean promet du soleil pour le repas du midi. Certains sont sceptiques…
Nous arrivons sous les rochers de la Fille d’Isnard. Jean est allé sur internet pour en trouver l’origine. . Il nous précise qu’il est tombé un site de « Randonue ».... qui nous a précédé mais ne lui pas fourni les explications recherchées…L'idée d'imiter cette pratique n'enthousiasme pas les randonneurs du Cercle de Boulouris... « C’était la propriété d’une riche famille de l’Isle sur la Sorgue qui avait de bonnes ou mauvaises raisons, l’histoire ne le dit pas, de cacher sa fille dans ces rochers ».
Après un dernier faux plat montant nous atteignons la « Fontaine des chasseurs » pour le pique nique. Jean triomphe : il fait soleil. Mais il y a de nombreux pins et le groupe s’éparpille pour trouver des places au soleil.
Le retour s’effectue sur une large piste du GR 51, nommé Balcon de L’Estérel , ici bien nommé car nous disposons d’une vue magnifique Est /Sud Est.
Jean indique plusieurs fois au cours de la rando « le pot aura lieu à la Bouverie dans le café ACTU BAR que nous fréquenterons pour la première fois, chez Sarah et Naïva ».
Une fois dans le café, nous constatons que Jean connaît bien les tenancières.
Merci à Jean pour cette magnifique balade, au milieu des pins et des rochers roux.de la « Colle rousse ». La brume cachait un peu les vues au loin, mais donnait aux paysages de très belles couleurs dégradées, les sommets émergents de la brume.
Merci aux photographes, Claude, Gérard et Jean-Marie.
Le rab habituel
Les nouveaux : vous rappelez vous des prénoms?
La montée raide... eh oui
Jean-Marie a le sourire en toute circonstance...
Le grand chef dans diverses positions
sa posture préférée:
et pour terminer ...les rochers de la Colle Rousse
Prochaine Randonnée
Jeudi 19 Janvier à 8 H 00 : MALPASSET ( 83 ) . Bois de Bagnols et vallée du Reyran
A la découverte du bois de Bagnols, de la vallée du Reyran et des ruines du barrage de Malpasset . Belles pistes .
L : 14 Km 827 . Dh : 553 m . D : 5 H 00 – Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac .
Attention :Au cours du pot , galette des rois.
Animateur : Camille Cloutour : 06.81.79.89.39 Boulouris N° 624
Coût du trajet A R : 30 Kms x 0 € 20 = 6 Euros
Sommet du Marsaou-5 janvier 2012
Le sommet du MARSAOU
Première rando de l'année 2012. Nous nous retrouvons à 29 marcheuses et marcheurs sur ce mauvais parking, à la limite des deux départements, Var et Alpes Maritimes. Il fait frais et la météo nous annonce un très fort vent du nord-ouest.
A 9h le groupe rejoint une zone dégagée où nos deux accompagnateurs vont faire le premier topo de la journée.
Après avoir présenté ses vœux à l'ensemble du groupe, Jean détaille les grandes lignes du programme : "Le
Marsaou est le troisième sommet de l'Esterel en termes d'altitude. La semaine prochaine nous serons aussi sur un autre plus haut sommet, le Castel Diaou, dans l'Esterel
occidental.
Aujourd'hui nous aurons deux groupes, c'est maintenant notre politique qui permet de faire participer le maximum de randonneurs. Chaque fois que cela sera possible nous mettrons en place ce système en nous efforçant d'avoir un pique-nique pris en commun. C'est presque du " à la carte" ! Camille conduira le premier groupe et j'accompagnerai les "Petites Jambes". Rendez-vous au Col des 3 Termes pour le pique-nique.
14,6 km et 700m de dénivelée pour le premier groupe et 13,8 km et 565 m de dénivelée pour les "Petites
Jambes". Faites attention, il y a plusieurs passages où l'orientation n'est pas facile, restez bien groupés et contrôlez la présence de celui ou celle qui vous suit.
Enfin, je vous signale que nous partagerons la brioche des Rois, à l'issue de la rando du 19 janvier."
Comme le montre le profil, le début de la montée est assez raide mais elle permet de se réchauffer. Nous sommes dans les bois, à l'abri du vent. Mais il a du bien
souffler car, en travers du chemin, un énorme eucalyptus s'est couché nous obligeant à quelques acrobaties. Tout au long de la journée, nous en rencontrerons beaucoup, mais celui-ci est encore bien vert et sa chute
récente. Quelle bonne odeur !
Poursuite sur un beau chemin bordé d'autres eucalyptus, bien droits ceux-ci. Jolie petite retenue collinaire. Mais maintenant notre environnement change et nous
avons quitté la belle piste par un petit sentier étroit bien encombré de cistes, ronces, bruyères et autres épineux. La marche y est pénible, sans visibilité. Camille coupera quelques lacets ce qui simplifiera le
parcours.
Deux cairns bien disposés par Jean lors de la reconnaissance nous permettent de changer de direction sans risque d'erreur, mais pour se retrouver dans un sentier encore plus désagréable.
Quant au groupe des petites jambes, il continuera de monter directement vers le Pas de la Cèpe.
Sortant enfin de notre galère, nous débouchons sur la grande piste à la Fontaine du Marsaou, bien sèche aujourd'hui. Nous en profitons pour faire une "pause banane" bien méritée.
La température est toujours fraîche mais nous sommes toujours a l'abri du vent. Très belle vue sur le massif du
Mercantour bien enneigé.
Reprenant la montée sur la grande piste qui conduit au Col des 3 Termes, nous obliquons vers le Pas de la Cépe… et nous rattrapons nos ami(e)s des "Petites Jambes". Sans nous attarder, nous les dépassons en longeant une haute falaise. Quant allons-nous trouver un passage car le Marsaou est plein sud et nous marchons plein ouest ? C'est à la Brèche de la Clavette que nous découvrirons la trouée. Voici comment elle est décrite dans les guides…et c'est encore plus beau, en vrai !
"A la brèche de la Clavette, vous serez émerveillés par les pinacles rocheux qui jaillissent devant vous, et cela pendant la suite du parcours. Ces aiguilles, monolithes,…offrent des visions fantasmagoriques; la couleur de la roche amplifie le phénomène."
Petite montée très raide, à la limite de l'escalade entre deux parois rocheuses. Pas difficile mais impressionnant. Lorsqu'on débouche en haut le spectacle est
formidable. Nous y avions pique-niqué avec Bruno il y a quelques années et nous nous demandions alors si nous allions en repartir.
Mais aujourd'hui, sur une dizaine de mètres, au débouché, il souffle un vent violent et le photographe aura bien du mal à tenir en équilibre pour saisir la montée
du second groupe.
L'allure s'est accélérée car nous avons encore à monter au Marsaou et nous ne voulons pas faire attendre les "Petites Jambes". Regroupement des attardés à la Baisse
Violette (Baisse = col, prononcez baïsse) et montée vers la base de notre objectif. Encore un arbre en travers du chemin, ce doit être le
cinquième.
La traversée de l'éboulis est toujours aussi remarquable mais sans difficulté et là, nous y sommes, la baisse des Bourraques à 481 m, le sommet est à 547 m. La dénivelée paraît faible mais la montée
est pratiquement toute droite. C'est pourtant gaillardement que nous l'attaquons.
C'est raide et selon Camille c'est équivalent
à la Grande Grue : une référence ! Nous avions craint d'être gênés par le vent et Jean nous avait donné des consignes de prudence, mais il n'en fut rien, même au sommet lorsque nous
découvrons un point de vue remarquable sur la baie de Cannes et les deux iles.
Nos efforts méritaient bien une photo puis Camille nous détailla le paysage à 400 grades.
Pour la redescente Jean-Marie nous mettra en garde:
" Attention, la descente est plus difficile que la montée et les pierres roulent beaucoup, surtout en arrivant vers le bas."
Et c'est notre guide qui se retrouvera au sol après un superbe roulé-boulé. Plus de peur que de mal mais sa tête a frôlé une grosse pierre. Il ne
reste plus qu'à redescendre vers le Col des Trois Termes, avec une jolie vue sur l'est des Suvières. Ce col est le point commun entre les trois communes qui se partagent l'Esterel : Fréjus, St.Raphaël et
Mandelieu.
Beps, notre serre-file, nous signale que sur un chemin adjacent, il voit arriver l'avant –garde des "Petites Jambes". Nous les attendons et c'est ensemble que nous
rejoindrons notre lieu de pique-nique : quel timing ! Très belle vue sur le ravin éponyme avec son petit lac.
La maison forestière est toujours occupée. Par qui ? Son gestionnaire à la retraite n'a pas été remplacé mais les chevaux des Gardes Forestiers semblent toujours
là. Mikaël semble les apprécier.
Jean demandera une photo de son groupe de 14 randonneurs. Jacky essaiera d'éviter la photo (aurait-il des problèmes avec le blog…?) mais le photographe sera plus
rapide que lui.
Pique-nique un peu frais malgré le vin d'orange de Françoise et le St.Emilion de Jean. Le vent a forci et, à l'ombre il fait plutôt frais. Déjeuner rapidement expédié à l'exception d'un petit groupe qui échange
diverses charcuteries
alors que déjà d'autres randonneurs ont repris le sac et piétinent en réclamant le départ.
Camille donne le signal du départ et nous nous engageons dans la descente qui nous conduira directement aux voitures. Très joli point de vue sur la face sud-est du Marsaou encore sous le soleil.
Dans la partie basse de ce chemin, en fait le lit d'un ruisseau, nous progressons dans une forêt de mimosas. Dans un mois ce sera superbe. Mais le secteur est très dégradé : sol raviné et arbres couchés.
Jean nous fait part de son inquiétude sur l'avenir des randos dans l'Esterel dont les chemins ne sont plus
entretenus.
Dans les passages difficiles, il y a toujours une main secourable pour un franchissement sans danger.
Une dernière photo du groupe au complet et retour direct aux voitures. Notre pot
habituel sera pris au "Bonheur du Passe-temps", route de Cannes à Fréjus.
Ce n'est pas notre "troquet" habituel dans le secteur mais nous y avons été si bien accueillis que ça méritait un petit
coup de pub. C'est d'ailleurs là que nous tirerons les Rois le 19 janvier.
Alors que Dominique jouait les jolis-cœurs,
au comptoir, avec la patronne, Marie faisait le service.
Non, elle ne se brûle pas mais elle crie "Chocolat !". Merci pour le coup de
main.
Merci Camille et Jean pour cette belle rando malgré les cailloux de l'Esterel.
Merci aux photographes André et Jean-Marie
La semaine prochaine :
Jeudi 12 Janvier à 8 H 00 : LA BOUVERIE ( 83 ) . Le Pic de CASTEL DIAOU
Randonnée dans l’Estérel occidental sur la belle piste de Colle Rousse à la découverte du Pic de Castel Diaou .
Panoramas admirables tout au long du parcours après une montée très raide qui nous coupera le souffle ! . . .
L : 13 Km 304 . Dh : 485 m . D : 4 H 30 – Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Jean Borel : 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 525
Coût du trajet A R : 40 Kms x 0 € 20 = 8 Euros