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2025 - 03 - 27- Mons-Rochetaillée - 523 - 2 G1

28 Mars 2025 , Rédigé par Dominique G

2023 - 03 - 27 - Mons Rochetaillée - 523 - 2 G1

 

 

Nous sommes 16 en cette douce matinée, à nous retrouver pour la randonnée menée par Denis - 7 femmes et 9 messieurs. 

Nous partons de la Rochetaillée où nous passons un bon quart d'heure tant notre animateur est fasciné, et ce à juste titre, par le travail des esclaves de l'armée de César.  Il nous explique, détails techniques à l'appui, comment ces derniers ont construit un aqueduc de 41 km de long entre les années 50 et 100 après JC.  

 

 

Un panneau explicatif confirme que les Romains décidèrent de capter au pied du promontoire de Mons les sources abondantes de Neissoun (lesquelles se jettent dans les gorges de la Siagnole) afin d'alimenter Fréjus en eau potable. De Mons à Forum Julii ils taillèrent et creusèrent un canal dont un tronçon est encore utilisé de nos jours. 

Nous descendons voir ce travail de titan.

 

 

Les traces des outils des esclaves, burins, polkas et escoudes entre autres, ne se sont pas effacées au fil des siècles.  Nous sommes impressionnés par la taille de l'ouvrage : 12m de haut, 2 de large, et 50 de long. 

 

 

Cette page historique tournée, Denis nous présente le programme du jour avec autant d'enthousiasme, tracé et profil à la main :

 

 

 

 

"Nous allons progressivement entamer une longue descente, passer par des restanques et monter jusqu'au charmant village haut-perché de Mons, un petit coin de paradis entre ciel et terre que nous quitterons par une belle descente". 

Avant de regagner le point de départ pour commencer notre périple, je photographie les chaussures de Jean-Marie savamment lacés!

 

 

Nous remontons en marchant sur les dalles qui couvrent l'aqueduc. 

 

 

 

 

Nous voici partis sur un agréable sentier ensoleillé, bercés par le puissant débit de l'eau de la Siagnole.  

 

 

Denis s'arrête pour nous faire observer les somptueuses falaises au fond desquelles coule cette rivière. 

 

 

Il précise que des sentiers interdits au public pour raisons de sécurité vont nous obliger à longer la route par moments, aussi bien à l'aller qu'au retour. 

 

 

Il nous invite bientôt à nous dévêtir car nous allons grimper sur environ 4 km. 

 

 

Nous nous engageons sur une route plus étroite 

 

 

d'où nous apercevons le village de Mons tout là-haut dans les nuages.

 

 

Les bavards apprécient un pan de route plat

 

 

avant de retrouver les difficultés du sous-bois.

 

 

Nous faisons la pause-banane dans une clairière jonchée de buissons de thym

 

 

et repartons d'un bon pas.

 

 

De quoi souffler un peu 

 

 

avant de poursuivre sur une piste plus difficile.

 

 

 

 

 

 

Les défis se multiplient 

 

 

 

mais nous savons que nous allons ralentir le rythme dans le très joli village de Mons figé sur son promontoire rocheux à 814m d'altitude. Sachez que c'est le plus élevé du canton de Fayence grâce au point culminant du Lachens à 1714m.

Nous y accédons par le chemin des Bandits-Tardifs, au pied de l'Auberge provençale sous laquelle se trouve un joli lavoir partiellement masqué par de la literie qui sèche.  Remarquez le trompe l'oeil de circonstance à gauche et le nom de chaque ruelle écrit en français et en provençal. 

 

 

 

Ci-dessous, l'arrivée triomphale de Marc T !

 

 

Un total de 35 enseignes décorent le village ainsi que de jolies fontaines.

 

 

 

 

Le village est désert à l'heure du déjeuner mais nous sommes séduits par son charme, sa propreté et ses anciennes ruelles étroites qui datent des Xe et XIIIe siècles.

Nous nous dirigeons vers la Place Saint Sébastien connue pour le panorama grandiose que l'on peut observer de la table d'orientation. Effectivement, le village domine le littoral méditérranéen depuis la montagne du Coudon à l'Ouest jusqu'aux montagnes frontières avec l'Italie à l'est et on peut même voir la Corse parfois! Tandis que notre animateur se concentre sur les monts environnants, des randonneuses l'écoutent confortablement installées sur des bancs. 

 

 

 

Un escalier couvert nous mène à l'église

 

 

qui date de 1616.  Nous ne pourrons malheureusement pas y admirer les trois retables classés au patrimoine des monuments historiques car elle est fermée. 

 

 

Denis ne se décourage pas pour autant et nous rassemble pour nous parler de Ste Agathe, célébrée chaque année à Mons le 5 février, date de sa mort.  Cette martyre est une jeune vierge de Sicile, morte sous la persécution de l'empereur Dèce. Suite à son refus de l'épouser quand il était sénateur, il la fait torturer et ordonne qu'on lui arrache les seins. Elle sera également autodafée et canonisée en 1228.  Nous apprenons également que Mons, dévasté par la peste en 1348, fut abandonné jusqu'en 1468. Un seigneur fit alors venir 40 familles génoises qui le rebâtirent et en exploitèrent à nouveau le sol. Ces immigrés construisirent des kilomètres de restanques et introduisirent la culture de l'olivier. En raison de leur travail acharné, les Monsois furent surnommés les "chinois du Var".

Nous pensions quitter ce village de caractère mais c'est au détour d'une de ses nombreuses ruelles que  nous choisissons de pique-niquer sur une jolie placette. 

 

 

La  photo de groupe s'impose.

 

 

Une seconde suit quelques minutes plus tard au pied d'un mur en ruine, vestige de l'ancien château. 

 

Spot the difference !

 

Nous jetons un dernier regard sur ce charmant village haut perché dont le campanile domine les toitures. 

 

 

 

Nous quittons la route pour emprunter un nouveau chemin en sous-bois et bavardons tout en regardant le paysage alentour et en faisant attention où nous mettons les pieds car il est rocailleux. 

 

 

 

 

 

 

 

Le ciel se noircit et la pluie se met à tomber mais nous sommes prêts.

 

 

Nous longeons des champs d'oliviers bien entretenus et protégés par des restanques.

 

 

 

 

 

Le soleil ne tarde pas à revenir tandis que nous longeons de nouveau la route faute de chemin ouvert au public.

 

 

 

 

Après quelques kilomètres sur le plat nous regagnons les voitures direction la Brasserie du Clos à Montauroux où nous prenons le pot de l'amitié. 

 

 

Sachez que nous avons parcouru 15,8 km pour 554m de dénivelé.

Merci à Denis pour cette superbe randonnée dans un lieu chargé d'histoire.

Les photos sont d'Annick T et de Dominique G.

 

La semaine prochaine :

Lundi 31 mars:

GL1 menée par Denis :

Caldera de Maurevieille - Moyen *** - 10,4 km et 376m Dh

 

GL2 menée par Patrick:

Ravin de la petite Maurette - Moyen ** - 6,5 km, 270 Dh

 

 

Jeudi 3 avril:

G1 menée par Alain :

Tour du Pic de l'Ours - Moyen *** - 15,5 km et 650m Dh

 

 

G2 menée par Pierre :

La Gaillarde - St-Aygulf - Moyen ** 15,6 km et 260m Dh

 

 

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2025-03-20-582-2-Bauduen-Lac de Sainte Croix-G2

22 Mars 2025 , Rédigé par Claudette et Jacques

2025-03-20-582-2-Bauduen-Lac de Sainte Croix-G2

 

Nous sommes 18 sur le parking du village de Bauduen. La randonnée, facile, 582-3 du catalogue, initialement prévue pour cette journée a été remplacée par une randonnée 582-2 classée moyen xx de 13,37 km pour une Dh de 260 m :

 

"Cette randonnée, variante de la G2 traditionnelle, nous mènera sur les bords du lac de Sainte Croix par des petits sentiers longeant constamment le lac. En fonction de la progression il sera possible de déjeuner sur une plage ou en haut de la seule montée de la journée. Nous terminerons par la visite du village.

Difficultés : un court passage technique sans danger nécessitant l'usage des mains".  

Patrick nous rassure : "la difficulté dont il est question est l'ascension d'un rocher d'une quinzaine de mètres de hauteur. Nous l'aborderons prudemment et prendrons notre temps. Par ailleurs le changement de dernière minute du lieu du parking devrait ramener la distance à parcourir à 11 km environ".

 

 

Il fait 12 degrés quand nous quittons le parking sous un beau ciel bleu. André sera notre serre-file.

 

 

Un premier arrêt à la sortie de village.

"Avec l’aménagement d’un barrage sur le Verdon en 1972, EDF a créé une retenue d’eau d’une superficie de 2500 ha.   Ce plan d’eau artificiel s’étend sur environ 10 kms, sa largeur est de 3 kms et sa profondeur de 40 mètres.  C’est le plus vaste des lacs à la sortie de gorges. Il est alimenté par les eaux du Verdon au  niveau du pont d’Aiguines et par la source de Fontaine-l’Evêque désormais enfouie sous les eaux.  Cette source, une des plus belles résurgences de France, était située près du village de Bauduen.  Ce nouveau lac, qui a noyé l’ample cuvette de Sainte-Croix et submergé Les Salles-sur-Verdon, est encadré de villages perchés"

 

 

Après avoir longé la base nautique la piste sur laquelle nous nous engageons est large et confortable,

 

 

mais nous sommes bientôt alertés : une signalisation est en train d'être mise en place pour indiquer que le bord du lac est "débalisé" car il peut présenter des passages délicats. Nous passerons outre néanmoins pour suivre le sentier du bord du lac, comme il avait été prévu. 

 

 

Une belle surprise nous attend bientôt : nous venons d'être rejoints par un randonneur bien connu de tous.

 

 

Jean-Bo, de passage à proximité nous a rattrapés pour nous saluer et faire un bout de chemin avec nous avant de reprendre sa route. L'occasion d'une concertation entre spécialistes sur la randonnée du jour...

 

 

Pour le moment le sentier qui borde le lac est facile et très agréable.

 

 

 

Nous nous éloignons de la berge de temps à autre, et y revenons, comme ici à travers la forêt, en quête d'un endroit propice pour faire notre pause banane.

 

 

Jean-Bo, manifestement heureux de partager ces moments.

 

 

Nous nous attarderons un peu à cet endroit qui offre une belle vue sur le lac.

 

 

 

A partir de maintenant l'affaire se corse. Ce que le profil de la randonnée ne traduisait pas c'est la succession de montées et descentes sur un sentier étroit à travers les arbres, ponctué de rochers proposant des marches plus ou moins hautes, un peu à la manière des sentiers du littoral que nous parcourons parfois.

 

 

Nous approchons de la difficulté du jour annoncée par Patrick.

 

 

 

Les choses deviennent sérieuses.

 

 

 

 

Ouf ! nous avons terminé, et avec le sourire, notre "escalade". Nous profitons de cette pause pour contempler le beau paysage qui s'offre à nous.

 

 

La descente, pour retourner vers la berge, n'est pas toujours confortable, mais sera bien négociée par tous. 

 

 

Nous reprenons le sentier du bord de lac à la recherche d'un lieu confortable pour la pause pique-nique

 

 

en nous arrêtant de temps à autre pour profiter du panorama,

 

 

 

devant lequel nous ferons nos photos de groupe.

 

 

 

Un peu plus loin nouvelle contemplation. Nous avons de la chance avec la météo. Il nous semble même apercevoir, au-delà des falaises surplombant le village sur la rive opposée, un sommet enneigé.

 

 

Ce décor magnifique nous accompagnera tout au long du sentier,

 

 

jusqu'à cette clairière où nous installerons, face au lac, pour notre pause pique-nique.

Nous ne sommes pas loin du village des Salles-sur-Verdon, un village à l'histoire mouvementée, puisque l'ancien village, situé à 450 m d'altitude, a été englouti par la mise en eau du barrage. Il sera reconstruit à une altitude de 510 m et inauguré en août 1974 après que les tombes et la cloche du village aient été remontées.

 

 

Du fait de la nature du parcours, plutôt accidentée, de la matinée, nous n'avons parcouru qu'un peu plus de 4,5 km. Il va falloir marcher d'un bon pas, tantôt sur cette large piste

 

 

tantôt sur le sentier en forêt suivi par le GR99.

 

 

Nous sommes aux alentours du kilomètre 8 de la randonnée et nous amorçons la montée qui nous fera avaler, à un rythme plutôt soutenu, l'essentiel du dénivelé de la journée,

 

 

soit environ 220 m sur un peu plus d'un kilomètre, comme le montrait le profil fortement teinté de marron que nous avait présenté Patrick. 

 

 

Arrivés au sommet nous serons accueillis par une bergère, ses blancs moutons et ses pacifiques patous qui nous accompagneront sur quelques centaines de mètres,

 

 

 

 

l'occasion d'un échange d'expériences entre serre-files.

 

 

La descente vers le village de Bauduen sera confortable

 

 

avec ces alternances de strates rocheuses très marquées côté falaises

 

 

et des paysages somptueux côté lac en longeant la gorge de Caletty, parcourus de forêts, et,

 

 

à l'approche du village, de magnifiques restanques plantées d'oliviers.

 

 

 

 

Nous sommes bientôt à l'entrée du village de Bauduen :

"Dernière étape avant les gorges du Verdon de la voie romaine reliant Fréjus à Riez, Bauduen dominait autrefois la rivière à plus de 1000 m de hauteur. Ancien village fortifié qui a été, un temps, annexé par les Sarrasins. Le château fort et une partie du village qui occupait le haut de la falaise a été rasé et il n'en reste que des vestiges. Il fut déperché et reconstruit au XIIè siècle à l'emplacement actuel.

Avec la création du lac, le village a échappé de peu à l'immersion. Il est sans doute le village à qui le lac a donné le plus bel écrin. Assis au bord de l'eau, plein sud, il s'étale au soleil, au pied de la colline qui le protège des vents du nord. Son petit clocher provençal fait la pointe du triangle".

 


Un court arrêt pour admirer les créations artisanales locales,

 

 

avant de parcourir les rues étroites du village, dont certaines ont été récemment repavées,

 

 

et de goûter un moment paisible à la terrasse du "Papillon" le temps du pot de l'amitié.

Nous aurons fait 12,220 km pour une Dh de 284 m, avec tout de même, au-delà des chiffres, quelques épisodes qui conduiront Patrick à qualifier cette randonnée de "randonnée G2 de l'année" une petite fierté pour tous les participants.

 

 

Un grand merci à Patrick pour cette magnifique randonnée et les sensations qu'elle a pu nous procurer par moments, et merci à André, notre serre-file.

(les photos sont de Claudette, Jean-Bo et Jacques).

 

La semaine prochaine :

lundi 24 mars :

 

GL1-l'Eglise des Païens-135 par Denis

 

GL2-Garde Vieille-12 par Alain

 

jeudi 27 mars :

G1-Mons-Rochetaillée-523-2 par Denis

 

G2-Les Arcs-Tournavelle-917 par Alain

 

 

 

 

 

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2025-02-20 - 760 - St-Vallier-Opidum de la Malle - G1

22 Mars 2025 , Rédigé par Dominique G

2025-02-20 - 760 Oppidum de la Malle - G1

 

Nous sommes 9 randonneurs, 3 dames et 6 messieurs, prêts à suivre Thierry en ce premier jour de printemps.

Il nous présente la randonnée sur le parking du départ:

"Nous allons monter au Col du Ferrier par une piste en sous-bois pour atteindre le Castellaras de la Malle puis descendre le long d'une voie bien raide.  Nous traverserons la Route Napoléon pour aller pique-niquer dans une prairie et regagnerons le parking par un long chemin plat après avoir cheminé sur un gazoduc plein de relief."

Notre animateur teste nos connaissances sur St-Vallier avant le départ mais nous restons muets ... Au cas où vous ne le connaîtriez pas non plus, je vous invite à lire le texte suivant:

Si tout le monde ou presque sait que Napoléon Bonaparte a passé la nuit à Saint-Vallier, peu connaissent l’histoire du personnage qui a donné son nom à la commune.

Deux histoires différentes mais proches coexistent. La première, la moins probable serait celle d’un Diacre et martyr de païens, des Vandales, près de Langres en Haute Marne au IVe siècle.

Vallier est un patronyme topographique d'origine française et vieil-anglaise, désignant une personne vivant dans une vallée. Parmi les variantes, on trouve Vallière, Vallières, de Vallière et LaVallière. Parmi les personnalités portant le patronyme Vallier, on compte : John Vallier (1920–1991), pianiste et compositeur classique anglais.

Les Vandales sont un groupe de populations germaniques orientales apparues pour la première fois dans l'histoire comme habitant le sud de l'actuelle Pologne. Une grande partie du peuple vandale a ensuite migré, envahissant successivement la péninsule Ibérique, puis l'Afrique du Nord-Ouest où ils fondèrent le royaume vandale au Ve siècle, Al Vandalous, qui deviendra ultérieurement l’Andalousie.

L’autre origine du nom de Saint Vallier serait celle de l’évêque d'Antibes, qui fut martyrisé au IV e siècle par les Wisigoths, lors de leur invasion de la Provence. Cette théorie est plus probable.

Riches de ce savoir, nous partons et dès le début, nous grimpons.  Nous traversons un lotissement de maisons provençales en dédale et nous retrouvons sur un chemin pierreux comme annoncé.

 

 

Mais que regardent-ils donc? Eh bien, ces messieurs se demandent si des ours rôdent par ici. Je vous rassure, nous n'en croiserons aucun aujourd'hui.

 

Quelle montée!

 

 

Pause-banane à 10h20, histoire de reprendre quelques forces après les efforts fournis depuis le début de notre marche. 

 

 

Vous vous demandez peut-être ce que les randonneurs regardent maintenant? Réponse: un bombardier Q400 en version lutte contre les incendies de forêt en virevoltant à basse altitude. 

 

 

Nous repartons allègrement

 

 

et devrons marcher dans la boue à plusieurs reprises pour éviter de grosses flaques.

 

 

 

Le panneau supérieur indique bien le Castellaras - allons-y!

 

 

Une belle photo de groupe en chemin.

 

 

Et au fond sur la gauche, une jolie propriété isolée qui nous fait rêver.

 

 

Nous admirons le paysage et remarquons un sommet enneigé au loin. Le voyez-vous? 

 

 

Nous poursuivons notre route sur les ruines du Castellaras

 

 

et nous retrouvons sur le haut de l'ancien mur.

 

 

Après la montée, la descente, tout aussi délicate. 

 

 

Quelques crocus en fleur parmi des touffes de lavande-papillon encore inodorantes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous apprécions le paysage qui s'offre à nos yeux:  les Îles de Lerins, le Mont Vinaigre, le Pic de l'Ours, les rades de Mandelieu et de Cannes, St-Vallier en face de nous, Mons tout au fond et Cabris, ce village haut perché que l'on aperçoit. Quel spectacle!  Seul un bon objectif manque pour mettre en valeur ces vues. 

 

Îles de Lérins

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lac de St-Cassien

 

 

Mais nous avons encore du chemin à faire alors nous repartons. 

 

 

 

Nous pensions tous quitter ce bel endroit mais Thierry s'arrête pour nous "manger une question" Lapsus qui nous fait bien rire! Il nous propose soit de faire la descente escarpée sur 500m et de déjeuner au coeur d'une prairie comme prévu, soit de rester dans ce lieu paradisiaque et d'affronter la descente ensuite.  Nous sommes d'accord pour prolonger notre passage sur les roches du Castellaras et tirons les pique-nique des sacs à midi pile. 

Des rapaces volent au-dessus de nos têtes sans toutefois nous déranger. 

 

 

 

 

Une fois repus, nous écoutons Thierry nous parler de ce site exceptionnel. 

 

 

Le Castellaras de la Malle est un lieu chargé d'histoire: Position stratégique entre les plaines littorales et les contreforts des Préalpes, il aurait joué un rôle important dans le peuplement de la région. Simple enceinte construite en pierres sèches, le Castellaras ou camp, pouvait servir à la fois d'élément défensif pour les populations et de protection pour les productions agricoles. 

Construit sur un pic rocheux à 1200m d'altitude dominant tout le plateau au sud, il offre au nord une superbe vue sur le plateau de la Malle, son château et les proches sommets environnants de la Colle du Maçon et du Haut Montet.

En 1996, on avait inventorié 418 enceintes dans les Alpes-Maritimes. Entre St-Cézaire et St-Vallier-de-Thiey, on note 21 enceintes de protection dans une zone de transition entre les plaines littorales et les premiers contreforts des Préalpes de Castellane.  

Cette enceinte a été étudiée par l'archéologue Paul Goby. On admet que ces enceintes en pierre sèche étaient un élément défensif.  On suppose qu'elles ont été construites dans une période de combats permanents pour prendre possession des productions agricoles. On a aussi trouvé à proximité des enceintes du territoire de St-Vallier-de-Thiey du matériel métallique important comme du minerai de fer et des scories de réduction. Un dépôt de cuivre a été trouvé dans une cache sur le plateau de St-Vallier. Au camp de la Malle, une activité métallurgique a été découverte dans le secteur du Ferrier, en contrebas de l'enceinte.  Il est admis que l'enceinte de la Malle a été construite à l'âge du fer. L'importance de ces enceintes a dû nécessiter des travaux qui ont duré plusieurs années.  Celle de la Malle est la plus importante et la plus spectaculaire des enceintes des Alpes-Maritimes.

 

Thierry qui sait qu'une descente bien raide nous attend se veut rassurant et nous montre le profil avant de repartir pour nous dire qu'après, ce sera un "faux-plat borélien" qui comprend toutefois un long passage sur un gazoduc.

 

 

 

Du gui!

 

Comme le prouve le panneau, nous avons fait une boucle autour du sommet.

 

 

 

En bas de la descente qui nous amène au Col du Pilon, un calvaire retient notre attention au bord de la route Napoléon que nous allons traverser. 

 

 

Et on grimpe de nouveau!

 

 

La prochaine difficulté se dessine à l'horizon: la piste du gazoduc.

 

 

C'est après une longue marche sur du plat que nous arrivons reposés et souriants au Café du Sénat à St-Vallier où nous remercions Thierry pour cette très belle randonnée. Nous avons fait 15,6 km et 618m de dénivelé.

 

 

Merci à Thierry aussi pour la documentation. Les photos sont de Dominique G. 

La semaine prochaine:

Lundi 24 mars:

GL1 menée par Denis: 

Eglise des Paëns - Sportif *

 

GL2 menée par Alain P:

Garde-Vieille - Moyen *

 

Jeudi 27 mars: 

G1 menée par Denis: 

Mons-Rochetaillée - Moyen ***

G2 menée par Alain P:

Les Arcs-Tournavelle - Moyen *

 

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2025-03-06 : 614-1 Mont Lachens G1

10 Mars 2025 , Rédigé par Veronique

2025-03-06 : 614-1 Mont Lachens G1

 

Il est neuf heures du matin et il fait frais ce matin sur la place de l’église de la Roque Esclapon. Cinq randonneurs et deux randonneuses se préparent à l’ascension du Mont Lachens, le toit du Var.

C’est Patrick l’animateur du jour, il nous présente le parcours,

une longue montée régulière par de belles pistes puis une descente raide et technique, soit 14,9 kilomètres et 758 mètres de dénivelé.

Nous en ferons finalement 17,5 et 840 mètres.
Cette randonnée sera d’ailleurs reclassée en Sportive *.

La montée débute par une belle piste en sous-bois par le chemin de Gapereau jusqu’ à l’aire d’atterrissage des parapentistes où nous ferons la pause banane.

Comme à chaque édition de cette randonné un épagneul nous accompagnera sur tout le parcours. Il fera certainement le double de notre distance.

Arrivés aux Hauts Varnins dans la forêt domaniale d’Escalpon la piste s’élargit,

et nous permet déjà d’admirer un paysage grandiose.
Le sommet est en vue, il reste un peu plus de cent de mètres de dénivelé.

Nous sommes sur le GR 49 à 1500 mètres d’altitude
et les premières plaques de neige apparaissent.

 

Il est 11 heures 30 quand nous arrivons au parking du Mont Lachens à 1626 mètres d’altitude.

Patrick nous annonce que cette randonnée sera (peut-être) la dernière édition pour lui et qu’il n’est encore jamais monté au sommet.

Il nous propose de laisser nos sacs et de faire les sept cents mètres qui nous amènent aux antennes.

Les congères sont de plus en plus épaisses.

Nous voici au sommet, altitude sur la carte 1712 mètres, au GPS 1717m

La vue est splendide, à 360°.

Nous devrions pouvoir apercevoir la Corse, mais avec la brume, ce sera pour une autre fois.

Nous en profitons pour prendre la photo de groupe.

Si nous sommes au Mont Lachens,
cet après midi nous serons au sommet de la Montagne de Lachens, l’antenne en face de nous est à 1685 mètres d’altitude.

Le vent est violent et le froid intense, nous redescendons rapidement pour un bon casse-croute

L’emplacement habituel étant trop exposé au vent, nous cherchons un endroit plus abrité.

Et chacun s’abritera comme il le peut.

Notre compagnon quadrupède est toujours là et réclame sa part du festin.

Nous reprenons rapidement notre marche,

pour rejoindre la table d’orientation de la Montagne de Lachens.

La montée aura été rude après le repas.

Et désormais dans notre dos, le Mont Lachens.

C’est parti pour une longue descente.

Il nous faudra jongler entre les résidus de bucheronnage,

et les névés.

Nous rejoignons à nouveau le GR 49

et à notre droite se dresse le Rocher Sainte Madeleine.

« Invisible depuis la route et révélé par le drone d’ Yves Frebourg, voici une merveille du Var méconnue : Au-dessus du village de La Bastide, il vous faudra marcher dans une pente raide et passer à l’ombre pour y parvenir ! » Le château a été assiégé au XIV° siècle par Raymond de Turenne et détruit au XVI° Siècle lors des guerres de religion. »

Accroché au versant occidental du Mont Lachens se dresse le rocher de Sainte-Madeleine. Ce piton escarpé est coiffé par les ruines presque inaccessibles de ce qui fut jadis un castrum, érigé au XI° siècle. 

Le logis seigneurial et la chapelle castrale se trouvaient au sommet. Le village proprement dit entourait le rocher. On voit encore des pans de murs s’étirant au pied de celui-ci sur une pente raide qui tombe vers La Bastide. 

C’est tout ce qui reste du village primitif, assiégé au XIV° siècle par les troupes de Raymond de Turenne et rasé lors des guerres de religion. Les habitants sont alors descendus dans la plaine pour créer les communes de La Bastide et de La Roque-Esclapon. »

Il nous restera encore quelques kilomètres à parcourir,
avec une dernière petite montée par le hameau de la Bastide et le Vallon d’Enjarde.

Arrive le moment de délivrance tant attendu retirer les chaussures .

Notre ami à quatre pattes est toujours avec nous
il nous quittera qu’après avoir reçu une bonne ration de caresses.

Le groupe remerciera Patrick pour cette très belle randonnée autour d’un verre dans le village de Callas.

Photo : Jocelyne, Jean Marie, Patrick, Thierry

Texte de Thierry, mise en forme par Véronique

La semaine prochaine :

Compte tenu des prévisions météorologiques dans les secteurs concernés par les randonnées, celles-ci sont annulées.

 

 

 

 

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2025-03-06-921-Les Mayons-La-plaine sauvage-G2

8 Mars 2025 , Rédigé par Claudette et Jacques

2025-03-06-921-Les Mayons-La plaine sauvage-G2

 

Ciel légèrement couvert et une température de 10 degrés.

Nous sommes 18 dont 10 randonneuses sur le parking situé en bordure de la route des Mayons pour écouter Dominique nous présenter cette randonnée de 13,9 km et une Dh de seulement 125 m, classée moyen x :

"Randonnée facile vers le Lac des Escarcets, à la découverte de la Réserve naturelle de la Plaine des Maures (Natura 2000) en partant du Val Rouvier et la Grande Pinède. En chemin beaux points de vue sur les Préalpes du Haut Var".

Denis sera notre serre-file.

 

 

Nous nous mettons en route un peu avant 10 heures sous une belle luminosité, en suivant un sentier parallèle à la piste des Aurèdes à travers le maquis.

 

 

 

Une première pause mise à profit par Dominique pour évoquer le grave incendie survenu en août 2021 dans la Plaine des Maures.

Le premier "mega feu" de France, qualifié ainsi à cause de sa puissance exceptionnelle provoquant une chaleur extrême, et de sa vitesse surprenante, dépassant les vitesses théoriques, alimentée par un vent violent. 

Dominique reviendra à plusieurs reprises sur cet incendie au cours de cette randonnée pour nous donner des précisions sur ses causes et commenter son impact sur la faune et la flore de cette réserve naturelle.

 

 

Les traces de l'incendie sont visibles très rapidement. Peu d'arbres ont résisté en dehors des chênes-lièges, grâce à la protection naturelle apportée par l'épaisseur de leur écorce.

Mais certains espaces ont été préservés, comme on le voit ici, du fait même de la violence du vent qui a provoqué de longues sautes de feu, parfois supérieures à 1 km, dûes à de nombreuses projections incandescentes.

 

 

Par ailleurs certaines plantes du maquis, qui avaient été affectées, ont commencé leur régénération. Nous pourrons observer notamment, tout au long de notre marche, la forte présence des cistes à feuilles de sauge, des genévriers, des bruyères et des arbousiers.

Seulement 125 m de dénivelée, vous êtes sûrs ?

 

 

 

La piste que nous empruntons maintenant, en direction du nord, est large et confortable.

 

 

Un arrêt de temps en temps pour profiter, en nous retournant, de belles vues en direction des sommets des Maures, et pour observer les larges cercles décrits au dessus de nous par un rapace que nous aurons tout d'abord du mal à identifier, mais qui, selon Dominique et Frédérique, pourrait bien être un aigle de Bonelli, un habitué des garrigues et maquis méditerranéens. Il nous accompagnera une bonne partie de la matinée, une présence plus agréable et silencieuse que celle des hélicoptères en manœuvre qui avaient un peu perturbé la randonnée de Joël en juin 2024.

 

 

Le groupe, bien homogène, avance d'un bon pas, entrainé par le dynamisme et l'enthousiasme de Dominique, qui peuvent se manifester, de temps à autre, comme c'est le cas ici, par l'exécution de quelque figure de style.

 

 

Nous nous apprêtons, en arrivant au Vallon de Rouré Trouca, à enjamber un premier ruisseau, pour cette fois au moyen d'un pont.

Ce ne sera pas toujours le cas et nous aurons, au cours de la journée, à négocier plusieurs passages de gués pour traverser les nombreux petits cours d'eau qui sillonnent la plaine.

 

 

 

 

Nous quitterons peu après, et provisoirement, la Piste des Aurèdes pour prendre un sentier sur la gauche qui nous permettra de traverser une des rares zones de forêt du parcours

 

 

 

 

pour déboucher bientôt à proximité du petit lac de la réserve des Aurèdes.

 

 

Nous nous accorderons un moment de pause pour  contempler sa beauté sauvage sous un ciel magnifique,

 

 

mise en valeur par sa ceinture de joncs.

 

 

Nous nous poserons quelques minutes à proximité pour faire la pause banane.

 

 

En quittant ce lieu calme et apaisant nous aurons le loisir d'admirer différentes variétés de fleurs, iris jaunes, blancs, violets, pâquerettes, ficaires, lavandes papillon pas encore tout à fait en fleurs, bruyères arborescentes...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

avant de reprendre la large piste des Aurèdes

 

 

en direction du Lac des Escarcets.

 

 

La nature est belle à l'approche du lac,

 

 

que nous apercevons bientôt avec les sommets des Maures en perspective.

Le Lac des Escarcets "est une retenue d'eau de 15 ha créée en 1971 pour lutter contre les incendies. Il est aujourd'hui le lieu le plus visité de la Réserve. Il est au coeur de nombreuses activités humaines comme la pêche, la chasse, les randonnées...ou les observations naturalistes. C'est une réserve d'eau importante, toujours utilisée aujourd'hui lors des feux...C'est l'un des rares points d'eau permanents de la plaine. Il abrite les plus grandes roselières de la Réserve, ce qui permet la présence de certaines espèces dépendantes des milieux humides".

Dominique rappelle que sur le site de cette Réserve la société Michelin, propriétaire d'une partie de la zone avait projeté l'implantation d'une piste d'essai. De fortes mobilisations ont permis la mise en place d'une procédure d'intérêt général et conduit, en 2009, à la création de la Réserve Naturelle Nationale.

Malgré les ravages causés par le grand incendie 190 espèces animales protégées et 60 espèces végétales protégées ont encore été recensées dans la Réserve en 2024.

 

 

Nous ferons quelques pas sur ses bords

 

 

avant de nous en écarter pour en faire le tour en prenant au large car l'accès au barrage est interdit.

 

 

Certains passages sont bien ravinés, témoignages des fortes précipitations de ces derniers mois.

 

 

 

Le sentier que nous suivons nous amène aux abords du Vallon des Escarcets et de celui de Saint-Doumas dont les ruisseaux alimentent le lac. La retenue d'eau est en outre alimentée par un réseau complexe de ruisseaux qui s'assèche en été.

La Réserve Nationale de la Plaine des Maures a pour spécificité de compter une exceptionnelle richesse environnementale.

L' importance de ce réseau de rivières bordées d'arbres (les ripisylves) "facilite la reproduction de nombreuses espèces aquatiques "comme la cistude d'Europe, le barbeau méridional ou l'anguille, et favorise de véritables axes de déplacements pour les espèces mobiles qui y trouvent un repère lors de leurs trajets territoriaux ou migratoires".

C'est également aux abords du lac que nous trouverons, en suivant le sentier de la résilience, de nombreuses zones protégées de régénération de la végétation.

 

 

Il y a encore beaucoup d'eau aujourd'hui dans le ruisseau des Escarcets, suffisamment pour nous empêcher de traverser à gué.

 

 

Nous ne trouverons pas de passage avant le Pont des Escarcets, situé sur la D558.

 

 

 

Nous devrons l'emprunter pour enjamber les deux vallons, et revenir sur nos pas afin de poursuivre notre tour du lac.

 

 

Au passage nous notons la présence de nombreuses fleurs, dont des iris de différentes couleurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un premier exercice de passage de gué. Il y en aura d'autres...

 

 

A l'approche du lac, les Vallons de Saint-Daumas et des Escarcets proposent de jolies vues.

 

 

 

Le lac est bordé de joncs et de roseaux. Ici quelques massettes (Typha), une espèce de roseaux typique des étangs, qui sert de refuge aux nombreux oiseaux qui peuplent la plaine. 

La pêche y est ouverte toute l'année, sauf pour le brochet et le sandre, dans sa partie nord, au pied du barrage, la partie sud constituant une réserve de pêche plus strictement règlementée.

 

 

C'est en bordure du lac, confortablement installés sur des roches, au soleil et abrités du vent, que nous ferons notre pause pique-nique,  

 

 

et c'est à proximité que nous ferons notre photo de groupe.

 

 

Nous avons accompli plus de la moitié du parcours. Après notre pause l'ardeur du groupe est intacte.

 

 

Envie d'une autre photo de groupe à la hauteur de la Péguière ?  Pourquoi pas !

 

 

En abordant le Vallon des Mines c'est un paysage différent qui s'offre à nous, avec des successions de pierres plates et moussues, dont certaines peuvent évoquer des animaux, comme ici un crocodile,

 

 

 

et parcourues de parterres d'iris jaunes.

 

 

D'autres iris, violets cette fois, réunis en bouquets, se cachent discrètement à l'abri de ces spectaculaires blocs de pierre.

 

 

Le Vallon des Mines offre un cadre agréable avec son cours d'eau ponctué de petites cascades.

 

 

 

 

En poursuivant notre chemin nous rencontrerons à nouveau le Vallon Saint-Doumas, que nous pourrons cette fois traverser à gué

 

 

avant de longer cette immense parcelle de vignes. Nous ferons un arrêt à cette hauteur qui sera l'occasion pour Dominique de nous redire quelques mots du grand incendie de 2021.

"Près de 7000 hectares ont été ravagés par les flammes, deux morts, une trentaine de blessés et plus de 1200 pompiers sur le terrain pour combattre ce feu pendant plus d'une semaine".

Le point de départ ? Un mégot de cigarette jeté par un automobiliste en marge d'une aire d'autoroute.

L'incendie a eu des conséquences importantes pour les 241 espèces animales qui occupaient la zone, notamment pour la tortue d'Hermann dont la population était estimée 37000 individus avant l'incendie, la plus importante de France continentale, une espèce protégée qui n'est plus présente que dans trois lieux : la Corse, une partie des Pyrénées Orientales et la côte varoise. 

 

 

Nous parcourons les quelques kilomètres restants en appréciant l'absence de dénivelée et le confort des sentiers. Dominique renchérit en rappelant que, quelques 400 millions d'années plus tôt, nous nous trouverions au sommet de la chaîne hercynienne à des altitudes pouvant atteindre 6000 mètres, évidemment beaucoup moins propices à la randonnée.

Un dernier gué à franchir, décidément nous aurons vu de l'eau aujourd'hui, 

 

 

et nous retrouverons nos véhicules pour aller prendre le pot de l'amitié sur la Place de la Gare au Cannet-des-Maures.

 

 

Un grand merci à Dominique pour avoir remis au programme cette très belle randonnée, facile, mais intéressante par la diversité de ses paysages et les informations qu'elle procure sur la faune et la flore protégées.

Merci également à Denis, notre serre-file.

(les photos sont de Claudette et Jacques)

 

La semaine prochaine :

lundi 10 mars :

GL1-Vallon des Replats-177 par Thierry

 

 

GL2-ND de Pitié-226 par Dominique

 

 

jeudi 13 mars :

G1-Mont Gaussier-560-1 par Joël

 

 

G2-Glanum-Rocher des 2 trous-Lac du Peirou-560-2 par Denis

 

 

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2025-02-27 : 720 Le Plateau d'Agnis - Dolomies et Bergeries

1 Mars 2025 , Rédigé par Véronique

2025-02-27 : 720 Le Plateau d'Agnis - Dolomies et Bergeries

Ce jeudi c'est Patrick qui nous emmène pour une randonnée de 14,3 kms environ et 510m de dénivelé au départ de la Roquebrussanne où nous découvrirons le Plateau d’Agnis, ses anciennes fermes et bergeries et son labyrinthe de Dolomies.

Il fait 4° et nous sommes 12 à prendre le départ avec une parité entre randonneuses et randonneurs.

Patrick nous donne quelques petites explications sur cette journée.

 Lors de cette première montée la vue est magnifique.

Une petite pause s'impose en haut de cette longue et difficile montée. 

A la première bergerie, nous nous arrêtons pour la pause banane. 

C'est aussi l'occasion pour Patrick de donner des explications sur la suite du parcours qui se fera hors piste afin de découvrir de magnifiques Dolomies. 

Sous un magnifique soleil, un peu de réconfort! 

La première Dolomie et Dominique et Marie Jo nous ferons un cours magistral sur l'apparition de celles-ci. 

Nous attaquons le hors piste pour pratiquement 2 h.
Que du plaisir disent les randonneurs en fin de parcours,
cela nous change de notre petit confort! 

Là, un autre Dolomie,
chacun s'approche pour découvrir le trou qui se trouve entre les deux énormes blocs. 

Formée par deux piliers cette étrange Dolomie a servie aux bergers à une certaine époque en tant que bergerie.
Il en reste de beaux vestiges avec un puit de 2,5m d'eau. 

A chacun sa technique pour soulever la Dolomie! 

Toujours à travers ce hors piste, nous découvrons d'autres Dolomies.
Celle-ci ressemble à une tête d'homme. 

Un chêne est même venu s'incruster dans la pierre. 

Sous une énorme Dolomie, nous découvrons un abri de berger.
Il ne faut pas être trop nombreux et pas trop grand. 

Dominique prend la pause dans le plus bel endroit. 

Ca c'est une vraie randonnée hors piste !
Il faut lever les genoux pour ne pas s'étaler dans les branches qui jonchent le sol. 

On voit beaucoup mieux la tête maintenant. 

Passage obligatoire dans le trou naturel de cette Dolomie si nous voulons continuer notre randonnée. 

Il faut bien un premier et ce sera Patrick! 

Les autres suivront… 

Nous arrivons à l'oppidum de Bérard. 

Vue de l'Oppidum, Patrick nous donne des explications. 

Vue de la Croix de Bérard sur le village de Roquebrussane. 

Immortalisons le groupe. 

Elle est meilleure que la 1ère. 

Le pique nique est pris avec un magnifique point de vue
assis sur une énorme Dolomie. 

Début d'un dédale de Dolomie très étroite où les gros mangeurs n'auraient pas pu passer, l'espace entre les deux étant de 50 cm environ.

Le pot s'est tenu au bar du village en plein soleil.
Merci à Patrick, tout le monde était content de cette magnifique randonnée hors du commun.

Merci a Annick notre photographe du jour.

 

La semaine prochaine :

  • Jeudi 6 mars :

G1-Mont Lachens-614-1 par Patrick

G2-les Mayons-la Plaine Sauvage-921 par Dominique

 

 

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2025-02-27-910-Courmes-Le Champ des Idoles-G2

1 Mars 2025 , Rédigé par Claudette et Jacques

2025-02-27-910-Courmes-Le Champ des Idoles-G2

 

Il fait 7 degrés mais le soleil est déjà présent et le ciel est bleu.

Nous sommes 15, dont 8 randonneuses, sur le parking du charmant village de Courmes, pour écouter Thierry nous présenter cette randonnée classée moyen xx de 11,3 km pour une Dh de 410m :

"une montée avec quelques marches, un peu de pente sur 3 km, un plateau sur de bonnes pistes, une descente sur des beaux sentiers, quelques passages sur des pierres, une belle randonnée qui laissera une grande part à votre imagination".

Une randonnée initiée par Alain en février 2019, et déjà reprise fin mars 2023 par Thierry, qui s'apprête à entamer aujourd'hui sa 120ème animation en 4 ans. 

 

 

Nous quittons le parking pour nous diriger vers le centre du village. Notre petit groupe est homogène, nous n'aurons pas besoin de serre-file.

 

 

Après avoir longé l'Auberge de Courmes, où nous espérons pouvoir prendre le pot de l'amitié à notre retour, et la Mairie, nous passerons devant l'église Sainte-Madeleine, surmontée de son clocheton carré en forme de pyramide, avant de sortir du village par l'escalier situé au fond de la place.

Thierry nous indique "que le premier village de Courmes dépendait de la paroisse de Coursegoules, mais il renfermait une chapelle qui jouait déjà le rôle d'église paroissiale lorsqu'elle a été agrandie pour devenir une église, en 1781 ; elle sera également dédiée à Sainte-Marie-Madeleine."

Il ajoute "qu'en 1670, l'évêque de Vence, Monseigneur Antoine Godeau, rendit visite à Courmes qui jusque là avait été jugée inaccessible par ses prédécesseurs. Il fit cette visite en décembre et alla dire la messe dans la Chapelle...après qu'il fut tombé dans la nuit deux mètres de neige...!".

 

 

Nous abordons la longue montée de 3 km annoncée par Thierry. Elle commence par un sentier caillouteux, ponctué de marches grossières,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

qui nous permet de nous élever au-dessus du village et de commencer à admirer le paysage qui s'offre très rapidement à nous.

Malgré une légère brume nous pouvons déjà apercevoir le village de Cipières, reconnaissable à la silhouette rectangulaire de son château-fort dont l'origine remonte aux XIIéme ou XIIIème siècle, et celui de Gréolières, tous deux coiffés par la Montagne du Cheiron dont le sommet principal culmine à 1778 mètres d'altitude.

Nous sommes au coeur du Parc Naturel Régional des Préalpes d'Azur.

 

 

Nous continuons à monter. La pente est parfois raide

 

 

mais la récompense est là en permanence avec des vues magnifiques mises en valeur par une météo de plus en plus clémente. On distingue ici le village de Courmes que nous venons de quitter, et les falaises encadrant les gorges du Loup, un fleuve côtier de 49,3 km qui prend sa source au nord de la Montagne de l'Audibergue pour se jeter dans la Méditerranée au sud-ouest de Villeneuve-Loubet.

Nous aurons l'opportunité de contempler ce panorama tout au long de la montée qui nous aura conduit depuis Courmes, à 625 mètres d'altitude jusqu'au point culminant de notre randonnée à une hauteur de 1025 mètres.

Au fur et à mesure de notre ascension nous apercevrons le village de Gourdon, situé de l'autre côté des gorges et le dôme blanc de l'observatoire du plateau de Caussols surnommé le "Bilboquet".  

A l'horizon on devine le Massif de l'Estérel avec le Mont Vinaigre et le Pic de l'Ours.

 

 

Nous ferons quelques arrêts pour nous désaltérer et profiter du paysage.

L'occasion pour Thierry de nous livrer de nouvelles informations sur le village de Courmes et l'origine de son nom :

"le 29 septembre 1176 un personnage, P. de Corma, signe comme témoin une charte (acte de donation). C'est le premier document écrit mentionnant ce nom. Des linguistes comme Ernest Nègre et Albert Dauzat indiquent que Courmes vient de l'ancien provençal "Corma" qui désigne la "cornouille", fruit du cornouiller. 

Frédéric Mistral écrira que "Courmo, Courmes" est un nom de lieu dans les Alpes-Maritimes et que Courmes, Decormis, sont des noms de familles provençales".

Selon le site du département des  Alpes Maritimes : "le premier village de Courmes était situé à l'extrémité sud-est de la Serre de la Madeleine, à 1,6 km au nord de l'agglomération actuelle. Il a été abandonné à la fin du Moyen Age, sans que le territoire soit pour autant déserté. Au XVIII ème siècle, un hameau s'est reconstitué loin de l'ancien habitat, sur le site du village actuel.

 

 

Un de ces arrêts nous donnera l'opportunité de croiser un groupe d'intrépides vététistes s'apprêtant à emprunter en descente le sentier que nous venions de monter.

 

 

 

A partir de maintenant nous quittons le GR 51 pour partir en "hors piste", selon l'expression de Thierry et parcourir un plateau karstique, un paysage résultant des écoulements souterrains qui se mettent en place dans les roches calcaires. Peu d'arbres, des amoncellements de pierres, des ruines de bories et de bergeries.

 

 

Un panneau d'information attire notre attention.

Nous le retrouverons en différents endroits en parcourant le plateau jusqu'au village de Saint-Barnabé :

"A tous les randonneurs, marcheurs, promeneurs : depuis des siècles, voire des millénaires, une activité pastorale a été pratiquée sur ce site ! Les bergers auront construit des murets, des cabanes et aussi épierré le sol en réalisant des amas de pierres (clapiers), afin de libérer le terrain des pierres éparses et créer ainsi de nouveaux pâturages pour les troupeaux.

De nos jours, la pratique d'épierrement perdure toujours, aussi nous vous demandons de ne pas déplacer les pierres des murets et des clapiers, de ne construire aucun foyer car les feux sont interdits...Merci à tous !

Les Propriétaires, les Eleveurs, les Bergers".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous profitons de cet environnement dépaysant, apaisant, d'une beauté sauvage, en approchant du site qui sera le point d'orgue de cette magnifique randonnée. 

 

 

C'est l'endroit choisi par Thierry pour notre pause banane, une pause qu'il met à profit pour nous préparer à la découverte de ce lieu spectaculaire dont le nom officiel a été "Le Village Nègre" avant d'être rebaptisé "Le Champ des Idoles" :

"C'est un ensemble de rochers calcaires stratifiés, étonnamment sculptés. Ils sont le résultat de l'érosion naturelle et du ruissellement des eaux de pluie. Leurs formes sont extravagantes et évocatrices... A part le plateau karstique de Caussols et celui de Saint Barnabé dans l'arrière pays grassois, ce phénomène n'existerait que dans les Andes colombiennes du parc de la Sierra Nevada Del Cocuy près d'Aureca et aussi au parc national de Tsingy de Bemaraha à Madagascar".

 

 

 

Nous venons d'être opportunément rejoints par trois représentants des "Randonneurs Antipolitains". Ils nous proposeront de faire pour nous la photo de notre groupe afin de nous permettre d'y apparaître au complet,

 

 

avant de nous confier être de fervents supporters du Cercle de Boulouris pour la qualité des randonnées qu'il propose, et des lecteurs assidus de ses blogs, ce qui conduira à des échanges sympathiques pendant quelques minutes.

 

 

Après cet épisode convivial nous consacrerons du temps à la visite de ce site exceptionnel, évoquant tantôt un sphinx, 

 

 

tantôt un village africain..... 

 

 

Par choix ce blog ne comporte qu'un nombre très limité de photos du "village" mais les blogueurs conseillent vivement de se reporter au blog réalisé par Jean-Marie à l'occasion de la randonnée animée par Alain (Courmes-Le Champ des Idoles-910-02/05/2019), et aussi à la vidéo réalisée à l'époque par André, encore présent avec Monique à la randonnée d'aujourd'hui, Le Champ des Idoles 02/05/2019.

 

 

Nous reprenons la route en direction du village de Saint-Barnabé, qui est un hameau du village de Coursegoules.

 

 

Thierry nous signale que :

"Voies romaines, militaires et vicinales s'y croisent, nous rappelant que Saint Barnabé fut un lieu de transit important pour les civilisations passées".

"Au printemps, une flore calcicole comprenant de nombreuses orchidées et une espèce rare de pivoine égaie les paysages rendus austères par les rigueurs de l'hiver. L'absence d'eau courante et de source en fait un territoire à l'habitat très dispersé où les rares maisons étaient encore récemment alimentées à l'aide de puits et de citernes".

Il ajoute qu'en 1944 un maquis a occupé le plateau de Saint Barnabé qui a été le lieu de parachutages d'armes.

 

 

A l'approche du village de Saint-Barnabé le sentier arboré est souple et agréable aux pas.

 

 

 

Un rapide coup d'oeil à La Chapelle Saint-Barnabé, dont Thierry nous rappelle qu'elle a été mentionnée en 1667, vraisemblablement construite au 17ème siècle, agrandie en 1754 puis à nouveau après 1841, sans doute dans la première moitié du 20ème siècle. Elle est aujourd'hui propriété privée.

 

 

 

Le temps passe et la marche nous a mis en appétit. Heureusement nous ne sommes plus très loin du lieu prévu pour le pique-nique que nous atteindrons peu après avoir longé ces prairies qui témoignent de ce que l'activité pastorale est toujours présente sur ce plateau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'endroit envisagé par Thierry pour notre pause déjeuner, à proximité de cette ancienne bergerie, a été affecté par un incendie et n'est plus guère praticable

 

 

 

mais nous trouverons un peu plus loin un site agréable, au soleil, doté de murets confortables.

Pas très loin de nous un autre groupe de randonneurs avait fait le même choix.

 

 

Nous prendrons notre temps pour ce pique-nique, comme il est d'usage en G2,

 

 

certain s'autorisant même une sieste, perpétuant en cela un usage mis régulièrement en pratique par nos ainés il n'y a pas si longtemps.

 

 

Le printemps n'est pas encore là et les fleurs sont rares à l'exception des crocus, présents tout au long des sentiers.

 

 

Le chemin du retour nous fera passer devant deux oratoires, le premier consacré à Saint-Joseph et le second à Saint-Jean-Baptiste,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et devant d'autres alignements de pierres singuliers : un autre champ des Idoles ? Thierry nous proposera un détour pour aller satisfaire notre curiosité mais, sa proposition ayant reçu un accueil mitigé, nous poursuivrons notre route

 

 

à travers ce paysage attachant

 

 

sous un ciel magnifique.

 

 

Il ne nous reste plus dorénavant que de la descente

 

 

avec des panoramas portant parfois jusqu'à la mer.

 

 

Le sentier pierreux que nous devrons suivre consiste en une série de lacets suivant une pente plus ou moins accentuée, parfois exigeante pour des genoux de G2, mais avec des vues tellement belles !

 

 

Une pause boisson

 

 

avant d'atteindre, au bas de la descente,

 

 

 

des ruines à peine visibles sous une épaisse végétation.

 

 

Le sentier se poursuit en forêt et nous sommes peut-être aux confins de l'ancien village de Courmes, localisé sur un oppidum à proximité,

 

 

comme peuvent le donner à penser cet abreuvoir

 

 

et ce puits.

 

 

Nous parcourons les derniers kilomètres, d'abord en forêt sur le plat,

 

 

avant d'aborder un nouveau sentier pierreux en descente

 

 

 

 

qui nous ramènera en surplomb de la vallée du Loup

 

 

et du village de Courmes.

 

 

C'est à l'Auberge de Courmes, prévenue de notre arrivée par Thierry, que nous serons accueillis, de façon très bienveillante, pour prendre le pot de l'amitié.

Nous aurons parcouru 12,6 km pour une dénivelée de 430 m.

Après avoir unanimement remercié notre animateur pour cette très belle randonnée, 

 

 

nous parcourrons les quelques mètres nous séparant du parking en savourant au passage la devise surmontant ce cadran solaire "carpe diem...", "cueille le jour présent sans te soucier du lendemain", qui traduit parfaitement  l'état d'esprit qui a prévalu parmi nous tout au long de cette magnifique journée.

 

 

(les photos sont de Véronique, Thierry, Claudette et Jacques)

 

La semaine prochaine :

lundi 3 mars : 

GL1-Colle Douce-232-par Dominique

 

GL2-Trou de la Jarre-57 par Thierry

 

jeudi 6 mars :

 

G1-Mont Lachens-614-1 par Patrick

 

G2-les Mayons-la Plaine Sauvage-921 par Dominique

 

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