Cantine du Porfait-29/10/2015
Cantine du Porfait- "Petites jambes"
Au fait il paraît qu'il ne faut plus parler du groupe des "Petites Jambes", ce serait péjoratif !!! Allons, allons, soyons plutôt fiers de nos petites jambes qui nous permettent encore de randonner.
Aujourd'hui Camille a rassemblé 24 randonneurs sur un parking à l'est de la Louve.
Encore un gros effectif, la semaine dernière nous étions 26. La montagne de Marola n'a pas attiré les foules.
Alternance de soleil et de nuages après les fortes pluies de la veille. La météo nous annonce du beau temps pour cet après-midi.
Petit topo de Camille et en route avec nos serre-file habituels.
Comme souvent pendant les vacances scolaires Manon nous accompagne, c'est une fidèle bien intégrée dans le groupe. La benjamine et le doyen.
Après le col des Sacs nous sommes doublés par des cyclistes que nous applaudirons chaleureusement. Ce sera un peu le fil rouge de la journée, il en sort de partout.
Très beaux rochers sur la gauche de la piste alors que sur notre droite se dresse le Bonnet du Capelan.
La cadence est assez cool sur une montée facile, Jean Bo dirait un faux plat montant. Ceci nous laisse le temps d'admirer le paysage.
En fait nous aurons en tout une dénivelée de 250 m.
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I Il y a une battue dans le secteur et il semble bien qu'un chien se soit égaré. Les chasseurs semblent très décontractés et nous n'avons pas eu droit aux remarques désagréables comme dans une rando récente vers Collobrières.
Pause banane au bord du chemin, bel alignement !
Puis nous reprenons notre progression, toujours en légère montée jusqu'au Carrefour de la Roche Noire où nous faisons une petite halte devant un superbe arbousier couvert de fleurs mais plus un seul fruit, trop faciles à cueillir.
Belles couleurs automnales avec les sumacs rouges.
Nous poursuivons sur la piste du Porfait en contournant le grand Porfait qui culmine à 381 m, excusez du peu, nous ne sommes que des petites jambes.
Il est 11 h 50 quand nous arrivons au lieu dit "Cantine du Porfait ", vaste esplanade avec deux bâtiments bien conservés.
C'est là que nous allons pique-niquer, bien installés sur les murets d'un quadrilatère bétonné qui devait être une aire de tri pour la mine qui existait dans le secteur. Mine de quoi ?
Camille a prévu deux heures d'arrêt afin que les beloteurs
puissent se livrer à leur loisir favori pendant que les autres tournent en rond ou se détendent comme ces quatre là sous ce magnifique chêne.
Bizarre, aujourd'hui, pas de dormeur ?
Le vestige du tronc d'un cèdre brûlé en 2003 attire notre attention. Il avait 82 ans. Ce n'était pas un arbre autochtone, il avait peut-être été planté par les mineurs.
C'est d'ici que part la route des Cols. Une borne indique Le Trayas à 24,8 km et Saint Raphaël à 11,8 km.
Pour passer le temps un petit groupe part visiter la Maison Forestière du Malpey, un peu plus haut, sur la route du Mt.Vinaigre.
Il semble tout près le plus haut point de l'Esterel !
Avec un petit coup de zoom c'est encore mieux. Quant à la Maison Forestière, les travaux de réhabilitation n'ont toujours pas commencé.
Les beloteurs ont terminé leur partie, photo de groupe et nous repartons par le même chemin.
La descente est facile même si par endroit la piste a été un peu détériorée par la pluie.
Camille nous donne quelques explications sur des points caractéristiques : Le Rastel, le sémaphore du Dramont, la carrière du Caou, la ferme de la Cabre et ses oliviers, le domaine de Schumacher frère et ses vignes.
Un brin de mimosa en fleur, rien d'étonnant car c'est un mimosa des 4 saisons greffé. Que fait-il ici ?
Voila, c'est fini nous arrivons aux voitures et nous allons prendre le pot de l'amitié aux Trois Chênes.
Les photos étaient de Claude L, Gérard et Jean-Marie.
Merci Camille, ce fut une balade agréable
Encore deux beaux paysages... pour le plaisir.
Puget-Rostang - Mairola - 29/10/2015
PUGET-ROSTANG - MONTAGNE DE MAIROLA
Seuls 3 randonneuses et un randonneur ont suivi Joël pour une magnifique randonnée dans les Alpes Maritimes, au départ de Puget-Rostand (673m) et pour l'escalade de la montagne de Mairola (1596m).
Après deux journées très pluvieuses, le soleil va nous accompagner toute la journée.
Joël présente rapidement la randonnée, avec une montée le matin d’environ 900m et une redescente l’après- midi.
Nous sommes prévenus que l’ascension de la cime est un peu sportive du fait de la pente raide.
Départ dès 9 heures du parking de la salle polyvalente municipale de Puget-Rostand, à proximité du torrent de la Mairola : la température est fraiche (7°). Nous traversons le village vers sa partie la plus haute,dite « La Colle », d’où part le sentier en direction du col de Mairola.
Lors de la parenthèse culturelle du déjeuner, Joël nous lira un texte par lui préparé et cité ici à plusieurs reprises. Il présente ce village de « 114 habitants, les Rostagnois , dont 11 élus, qui se situe sur un piton rocheux. Ses maisons médiévales hautes et accolées les unes aux autres, s’enroulent le long de ruelles étroites, autour de l’ancien donjon. Ce n’est qu’au retour que nous observerons la structure générale du village en fer à cheval. Il est dominé par la montagne de Mairola, appelée aussi le Cimaillon . »
Un quart d’heure plus tard nous atteignons la balise 180, le point de départ du sentier (673m).
Rapidement le chemin devient pierreux et serpente au travers de la végétation automnale avec ses belles couleurs rousses et les sumacs rouges. Il coupe à plusieurs reprises la piste qui monte du village.
Nous vérifions la promesse matinale de Joël : ça monte dès le départ ; en effet nous voilà déjà à 886 m d’altitude, une vingtaine de minutes après avoir passé la balise de départ et en vue arrière Puget-Rostand devient petit.
Nous traversons des marnes noires et leurs ravines caractéristiques.
Et nous longeons de vielles restanques, preuves de l’activité culturale aujourd’hui disparue. Les ruines des Fournés en sont aussi le témoignage.
Saint Augustin veille sur nous et devraient élever nos pensées.
Nous arrivons sur un faux plat et au loin le col de Mairola apparait.
Le sentier reprend sa montée, la température aussi et nous nous effeuillons. Nous sommes maintenant à environ 1000m d’altitude.
La piste atteint ensuite un plateau et nous allons longer des ruines de hameaux isolés, le Villars puis la Combe.
Une cabane a été rénovée.
Saint Sébastien protège- t-il notre santé ?
Nous rattrapons quelques randonneurs niçois, que nous retrouverons plus tard au sommet et qui gentiment photographient le groupe au complet.
Nous atteignons le col de Mairola (1286m) où nous prenons une petite collation tout en observant les magnifiques paysages :
Au loin le Mercantour paré de ses premières neiges.
Au fond du ravin, Rigaud.
Derrière le groupe, les pentes rouge de Cians.
Si la montée a été progressive jusque-là, elle sera maintenant plus sévère pour nous permettre d’atteindre, en ligne droite, le col de Barbenière.
Voilà donc la cime de Mairola, un petit dôme un peu débonnaire à première vue, comme aurait pu le dire quelqu’un absent ce jour.
La montée est courte et ne présente pas de difficulté particulière, exception faite de sa pente, d’un peu plus de 20% .
Un peu de distraction avec les vigies de styles et d’époques différents.
Nous sommes fiers et heureux de poser près du totem, à 1596m et de découvrir les paysages splendides à 360°.
Le temps est clément et nous déjeunons au soleil. Le petit vin de Loire de Joël est délicieux, plus gouleyant que le vin d’Oc corsé de nos collègues niçois.Mais l'échange oenologique est sympatique.
Bien revigorés, nous entamons la descente. Le criquet profite aussi encore du soleil.
Et nous retrouvons la balise 184. Si vous êtes perdus, remontez de quelques photos !!!
Nous allons revenir à Puget-Rostand par l’autre rive du torrent et donc emprunter le GR 510, direction sud-ouest.
La descente traverse le plateau de Dina, puis de beaux sous-bois de chênes et pins.
Nous cheminons ensuite sur la ligne de crête avec d’un côté le village de Puget-Rostand.
Cette vue illustre bien la structure "en fer à cheval du village. Les maisons, érigées le long des courbes de niveau, sont étroites et hautes de 3 ou 4 étages, toutes tournées vers le sud. Le dernier étage, appelé le souléaïre, était entièrement ouvert côté sud pour la ventilation des récoltes."
Plus haut perché nous découvrons le village d’Auvare.
De l’autre côté de la crête nous avons une vue plongeante sur la route.
Les falaises prennent sous l’érosion des aspects impressionnants et les couleurs automnales continuent de nous ravir.
La fin du parcours se fait par le sentier de découverte protégé par Sainte Catherine. Il est dit sentier « en terre gavotte. En provençal, gavot signifie qui appartient à la montagne : les habitants sont des gavots, leur dialecte est gavot et leur danse, la gavotte… »
Ce sentier veut illustrer l'ensemble des travaux fait dans la région pour limiter les graves inondations subies par Puget-Théniers en aval."Les forestiers ont construit de nombreux barrages les uns au dessus des autres, pour arrêter les ravages de l'érosion et piéger les terres. Les terrasses ainsi formées permettent d'une part d'installer une nouvelle végétation qui va pouvoir croitre et d'autre part d'assurer des ruptures de pente brisant la vitesse de ruissellement de l'eau".
Les esprits botaniques remarquent les différentes espèces d’arbres constituant la fôret domaniale, principalement les pins noirs d’Autriche, mais aussi les cèdres de l’Atlas, sans oublier les pins d’Alep. Cette forêt doit être entretenue pour ne pas dégénérer et continuer sa fonction de lutte contre l’érosion.
Les esprits bâtisseurs retiennent les différents types de barrages érigés pour retenir les terres.
Mais les éboulements de la falaise calcaro-marneuse, sans doute liés au violent épisode pluvieux du mois dernier illustrent l’efficacité toute relative de tels édifices.
Nous terminons cette descente du versant ubac avec des chaussures et bas de pantalons boueux et la traversée du gué du torrent nous permet de nous décrotter quelque peu.
Nous nous désaltérons à l’auberge du village avant de rejoindre notre voiture. Et Saint Augustin nous a bien influencés à en croire les discussions lors du voyage vers Boulouris qui s’est presque transformé en cercle littéraire des amateurs de randonnées….
Merci Joël pour nous avoir fait découvrir cette très belle randonnée et ces magnifiques paysages.
Merci à Claude C. pour les photos.
La semaine prochaine :
Jeudi 05/11 à 8H00 : Bar/Loup (06) Plateau de Cavillore. L:12 Km. Dh:820m. M.alto. Christian
Départ de la rando : PARKING du cimetière à BAR-sur-LOUP. Coût du trajet A.R. : 38 €
Roquebrune sur Argens - Les 4 sommets - 22/10/2015
Roquebrune sur Argens – Les 4 sommets (83)
Aujourd’hui, randonnée mythique à proximité de nos bases, puisqu’il s’agit de gravir les 4 sommets du célèbre rocher de Roquebrune.
14 marcheurs du cercle de Boulouris, dont la plupart, n’ont jamais effectué cette randonnée, sont présents pour découvrir ces fameux sommets seulement aperçus à plusieurs reprises depuis l’autoroute A8. Deux invités Marie-Dominique et Xavier, amis de Claude et Jack, complètent le groupe.
Emmené par Jean Bo, nous empruntons une petite portion de route afin de rejoindre le GR 51 point de départ officiel de notre randonnée. A ce carrefour notre guide nous précise un peu plus ce que sera notre menu aujourd’hui.
La distance à parcourir n’est que de 9 kms environ, mais avec un dénivelé de 800 m. La météo est idéale, et paramètre important il n’y a pas de vent souligne Jean Bo.
Le rocher de Roquebrune, site classé d’intérêt national est constitué de grès rouges et d’un maquis qui s’accroche aux anfractuosités.
L’érosion y a sculpté et creusé des grottes, agrandi les failles et modelé des colonnes en forme de champignons, comme les Deux Frères.
Notre périple commence par l’ascension du sommet situé le plus à l’est. C’est celui des trois croix.
Nous apercevons à droite de la photo, notre premier objectif de la journée.
Eclairées par un soleil bien présent, les roches rouges sont resplendissantes.
Rapidement la pente se fait plus raide et nous empruntons un sentier encombré de grosses pierres.
Pas trés adaptés, nous rangeons nos bâtons, car il plus facile de s’aider de ses bras pour passer certains passages délicats.
Dans la plaine, en contre-bas se dessine les contours du lac de l’Aréna. Celui-ci alimenté par l’Argens, est une base de loisirs très fréquentée en période estivale.
Après avoir bien mouillé la chemise, nous atteignons enfin ce premier sommet qui culmine à 373 mètres de hauteur. A son sommet, se dressent depuis 1991 trois croix. De formes différentes, ces sculptures de Bernar Venet sont un hommage aux peintres Giotto, Grünewald et Le Greco. De là, on découvre une superbe vue à 360° sur la vallée de l’Argens, Fréjus, l’Estérel et, au loin, les Alpes…
Une plaque gravée précise le concept artistique du monument.
Une première photo de groupe est faite pour immortaliser l’instant.
Ce n’est que le début de l’aventure, et il faut redescendre avant de grimper sur le deuxième sommet. La descente est parfois délicate, par bonheur un câble placé au bon endroit nous facilite le passage.
Ci-dessous, une plante que l'on rencontre souvent dans nos contrées." Myrte, Myrtus communis L. a morta, a mortula en langue corse. Elle appartient à la famille des myrtacées.
C’est la plante du maquis par excellence. Elle a des baies noir bleuté qui arrivent à maturité en décembre. Les feuilles sont vert foncé vernissées et pointues, très parfumées lorsqu’on les froisse. Avec les tiges, on confectionne des nasses à langoustes ou à poissons, parfois associées aux tiges de l’oléastre (olivier sauvage). Les baies sont utilisées pour la réalisation de liqueurs ou d’eau de vie. Le myrte a joué un grand rôle dans les civilisations antiques : symbole de la beauté, de la jeunesse, il était consacré à Aphrodite, était lié au mariage (comme encore dans diverses contrées); on en tressait des couronnes pour magistrats, vainqueurs sportifs aux jeux. "
Après une nouvelle escalade, nous atteignons le deuxième sommet de la journée qui culmine à 369 m.
Tiens donc un militant du FLB, s’est glissé parmi nous pour déployer le drapeau breton.
Après tous ces efforts, la pause banane nous permet de recharger les batteries avant de poursuivre en direction du troisième sommet.
Plaques rocheuses et sentiers boisés se succèdent avant d’atteindre ce nouveau sommet.
Inutile de te cacher André, tout le monde t’a reconnu !!!
Le breton de service est toujours là, vive la Bretagne.
Quelques mètres de descente pour retrouver Josette qui avait fait l’impasse de cette nouvelle ascension et Jean Bo siffle l’heure du pique-nique. Il est environ 13h.
Une heure plus tard, nous reprenons la route en direction du dernier sommet.
Impatient de découvrir l’environnement de l’ermite du rocher de Roquebrune, le sentier nous amenant au pied du quatrième sommet est dévalé à vive allure. Au passage, nous découvrons les ruines d'un habitât trés ancien.
Nous y sommes. Dommage, aucune présence. Là nous découvrons un monde aux antipodes de nos modes de vie modernes.
A méditer …
Sur ces immenses plaques rocheuses, qui nous changent de nos sentiers habituels, on a l'impression d'être sur une autre planète.
Un dernier passage délicat se présente à nous. Mais grâce aux aides et aux conseils de chacun, tous les randonneurs se retrouvent au sommet, fiers de l’exploit accompli.
Nous découvrons enfin l’identité du breton à la casquette. Mais c’est Michel bien sûr.
Une deuxième photo de groupe s’impose après tous ces efforts. Pas de perte, le nombre de randonneurs est le même qu'au départ ce matin.
Quelques randonneurs zélés demandent si il existe un cinquième sommet ?
A défaut, il faut redescendre maintenant avant de récupérer les voitures, via le GR 51.
Nous nous retrouvons un peu plus tard sur cette place du village de Roquebrune, pour partager le pot de l’amitié.
Un grand merci à Jean Bo de nous avoir fait découvrir ce lieu si emblématique de notre région.
Merci aux photographes présents : André, Claude Ca et Gilbert.
Un peu plus de photos:
Veuillez noter votre prochaine randonnée :
Jeudi 29/10 à 7H00 : Puget-Rostang (06). Mairola. L : 11 Km 000. Dh : 800 m. Sportif. Joël Lefeuvre 748
Départ de la rando : Parking de Puget-Rostang (06). Coût du trajet A.R. : 74 €
Trou de La Jarre - circuit petites jambes - 22 octobre 2015
Trou de la Jarre – Circuit n° 2 petites jambes
Aujourd’hui c’est dans la forêt domaniale de la Colle du Rouet que nous conduit Camille pour une randonnée de 11 kms avec un faible dénivelé de 170 mètres.
Nous sommes 26. Des grandes jambes se sont jointes à nous, effrayées par les 4 sommets des rochers de Roquebrune au programme du groupe 1.
Nous partons du domaine du Caloussou à La Bouverie. Le soleil est au rendez-vous et il ne fait pas trop frais. Cerise sur le gâteau : pas de vent.
Le d
Chacun doit choisir son chemin pour traverser l’Anguille.
Puis c'est sur un chemin raviné que nous nous engageons,
d’où nous apercevons le rocher de Roquebrune.
Même en zoomant nous ne voyons aucun randonneur de l’autre groupe. Y sont-ils vraiment ? Où sont les maris de certaines randonneuses ?
Nous arrivons aux dires de Camille au Trou de la Jarre, où nous quittons pulls ou polaires et faisons la pose banane.
Mais erreur, ce n’est que son petit frère. C’est un peu plus loin que nous découvrons le vrai Trou de la Jarre.
Tout au long de notre cheminement nous devons traverser de multiples ruisseaux, mais où est-ce le mieux pour passer?
chacun s'engage avec plus ou moins d’élégance et ce au risque de se mouiller les pieds.
C’est alors que nous atteignons la piste du Catchéou, bordée de magnifiques pins, et d'où la vue est dégagée,
puis nous nous engageons sur celle de Terme Ouest,
où nous devons choisir notre chemin tant il reste de grosses flaques d’eau suite aux dernières pluies.
Petit regroupement quand nous croisons la piste de Pallayson
Il est midi et nous arrivons au bord de l’Endre où nous faisons comme à l’accoutumée deux photos de groupe afin que tous les randonneurs soient bien mis dans la boîte.
Il est l’heure de s’installer pour la pause repas. Comme d’habitude, qui offrira son vin d’orange, des biscuits apéro, son rosé, son café et ses chocolats. Merci à tous ceux qui pensent aux copains.
Mais ce n’est pas tout. Il est temps de faire la sieste
ou de jouer aux cartes : attention 2 tables aujourd’hui, enfin si on peut dire, car nous sommes inconfortablement installés, mais tant pis pour les férus de la belote.
Mais qu'étudient donc Jean Marie et Alain? Ont-ils peur de ne pas trouver leur chemin?
Toute bonne chose a une fin. Il est temps de repartir. Nous nous engageons sur la piste du Portail,
avant de rejoindre une piste non loin de celle des Flacs , et empruntons un petit chemin. Jean-Marie nous dira à un moment que c'était la piste du Trou de La Jarre.
Par la suite nous pouvons apercevoir ou entre-apercevoir 3 étangs.
Voilà que soudainement surgit une mante religieuse sur le chemin, mais le temps de sortir l'appareil, elle se fond dans la végétation.
Nous revoilà à l'Anguille, ruisseau traversé ce matin.
Camille souhaitant bifurquer à droite rappelle Claude qui a pris de l’avance sans en avoir prévenu notre guide, en vue de faire des photos.
Mais mauvaise donne le sentier n’est pas le bon, aussi demi-tour et nous prenons celui de l’aller.
A proximité de l’arrivée nous pouvons admirer de magnifiques pyracantha.
Une fois les véhicules rejoints et les doigts de pieds aérés nous nous rendons à l’habituel café de La Bouverie pour prendre le verre de l’amitié.
Plutôt que de se serrer, 3 randonneurs préfèrent s'isoler. Mais en réalité n'est-ce pas pour profiter un peu plus du soleil?
Merci à Marinette qui nous a préparé un succulent cake aux pommes dont les effluves de rhum ont émoustillé nos narines, et à ceux qui nous offert chocolat et biscuits.
Marie-France de son côté n’ayant pas suffisamment mangé a acheté à la boulangerie voisine un magnifique pain dont le bout faisait penser à la tête d'un oiseau.
En attendant la prochaine randonnée, merci Camille pour cette balade qui n’était pas que sur de belles pistes comme nous l’avait annoncé Jean.
Les photos sont de Claude, Gérard et Rolande, rédactrice du blog.
Verdon-Quinson-15-10-2015
VERDON-QUINSON-2015
Aujourd'hui nous allons à la limite des départements du Var et des Alpes de Haute-Provence pour une rando menée par Jean Ma.
La route est longue pour venir jusqu'ici ce qui a peut-être découragé certains marcheurs et nous ne sommes que 18 réunis autour de notre guide. Il fait plutôt frisquet, 3° annoncé dans les voitures mais le soleil commence à nous réchauffer pendant que Jean nous présente le programme de la journée.
"Avec une dénivelée de 240 m et une longueur d'un peu plus de 11 km, c'est une rando facile d'autant plus que nous n'aurons pas à emprunter le raidillon très pentu conduisant à la chapelle Ste Maxime. Tout au long de la matinée nous allons longer la rive gauche du Verdon qui a été particulièrement équipée ce qui rend le cheminement très facile et sans risque.
En 2008, lorsque cette rando avait été faite par le groupe, une partie du chemin était interdite, mais nous aurons l'occasion d'en reparler.
Le Verdon prend sa source à 3000 m dans la région d'Allos et va se jeter dans la Durance.
Nous sommes ici en aval des barrages de Ste Croix et de Quinson au nord et en amont de celui de Gréoux ce qui explique son cours "assagi".
C'est d'ici que part l'ex canal qui approvisionnait la ville d'Aix. Il existe toujours, nous allons le longer toute la matinée, profond de 1.50 m, il ne sert plus qu'en cas de crue. Il est coupé par un série de tunnel plus ou moins long. Nous en emprunterons un de 50 m environ.
Un mot sur l'origine du nom du village de Quinson : il fait référence au pinson qui figure dans les armes de la ville. On payait autrefois pour franchir le pont qui sépare les deux départements.
C'et aussi à Quinson qu'a été édifié le Musée de la Préhistoire"
C'est à notre tour de franchir le dit pont sans pour cela payer de péage.
Le soleil n'est pas encore assez haut pour apprécier la couleur de l'eau. Très rapidement, par de hautes marches nous nous élevons pour découvrir une très jolie vue sur le lac de Quinson.
Nous prolongeons ce moment en faisant la photo de groupe.
Nous rejoignons le chemin au bord de la rivière et effectivement il est très protégé. Et quelle est belle cette rivière et qu'elles sont hautes ces falaises maintenant bien éclairées par le soleil.
Ah ! Nous allions oublier, c'est Beps qui est encore notre serre-file…
Le canal est bien là, à notre gauche et parfois nous circulons sur une sorte de digue entre Verdon et canal.
D'ailleurs, Jean Ma va nous arrêter dans un élargissement de la voie pour nous parler du canal.
"Commencé en 1865 sous Napoléon III il partait du lac de Quinson et, tout en alimentant les villages placés sur les 80 km de son parcours, il arrivait à Aix en Provence. En 1970, il fut abandonné au profit du canal de Provence." Ndlr : nous aurons l'occasion, à la fin de la rando d'observer l'architecture de ce canal dans un endroit où il surplombe la route : impressionnant!
Et quelles couleurs d'automne, mes amis ! Ah, ces sumacs rouges !
Nous arrivons à la hauteur de la passerelle qui part sur la gauche.
C'est Jean Bo qui nous explique maintenant qu'en 2008, la poursuite du cheminement le long de la rivière était interdite car dangereuse. Une partie du groupe avait emprunté la passerelle pour grimper vers le plateau et revenir vers la chapelle alors qu'il avait accompagné quelques téméraires sur le sentier interdit, hors de la responsabilité du Cercle (il y a prescription maintenant-Ndlr).
Aujourd'hui, nous pouvons y aller sans état d'âme car des travaux importants ont été réalisés. Par endroit, le chemin passe tout au bord de l'eau.
Mais qu'elle est belle cette eau et la rivière mérite bien son nom.
Quelques escaliers à franchir puis nous débouchons dans le canal. Mais mauvaise nouvelle, nous croisons un groupe de Gréoux qui fait demi-tour car le tunnel est inondé. Tant pis, nous continuons, nous verrons bien. Déjà différentes options sont avancées par les dames du groupe qui aimeraient bien se faire transporter pour ne pas se mouiller les pieds. On entend même dire :" Pourra-t'on choisir notre bourricot !".
Jean-Marie rappelle qu'il y a quelques années Jean Bo avait servi de "bourricot" pour franchir deux gués dans la même journée…
Avant de nous lancer dans l'aventure, Jean Ma nous propose "la pause banane" sur une petite esplanade surplombant la rivière. Tiens, tiens, y aurait-il une rebelle qui est passée à la carotte ?
Un oiseau noir nous survole: " C'est un milan noir, nous dit Jean Ma, de la même famille que le milan blanc, contrairement aux uris blancs qui n'ont rien à voir avec les uri…noirs !" Sacré Jean !!!
Le voici le fameux tunnel, il est bien noir et effectivement il y a de l'eau.
Jean Bo équipé de sa frontale va tester le passage. C'est OK nous dit-il, ça arrive en haut de la semelle.
Et nous nous engageons tous en longeant les parois. Finalement tout se passe bien, le plus gênant est l'obscurité, on aimerait bien savoir où on pose le pied.
Les photographes ont quelques surprises car ils ne savent jamais ce que le flash dévoilera.
Tout le monde est passé et comme un général en chef, Jean Ma déclarera : "Je suis fier de vous !"
Nous avons maintenant quitté le Verdon et attaquons, en légère montée le ravin de Ste Maxime dans un bois de buis très fermé et très humide. Les lichens sur les arbres sont impressionnants.
Nous retrouvons le soleil et très vite nous grimpons vers la chapelle Ste.Maxime avec au passage, un dernier aperçu sur le Verdon.
Là nous ne sommes pas tous seuls. Au moins deux groupes anglophones sont déjà arrivés. Parmi eux, une randonneuse australienne de 81 ans ! Sacré voyage pour venir marcher au Verdon. Qu'en pensent nos amis qui trouvent que St.Raphaël-Quinson c'est trop loin ?
Quant à la chapelle, elle est très simple et a été restaurée récemment. Dédiée à Ste Maxime, fille du Comte de Grasse, née au début du IXème siècle, elle fonda le monastère de Callian où elle mourut en 856, victime des Sarrazins qui occupèrent l'Esterel jusqu'en 970.
Les ruines d'une ancienne tour sarrasine surplombent le belvédère.
Il est 12 h20, heure idéale pour se restaurer d'autant plus que le site est parfait pour pique-niquer. Un partie du groupe choisira le bord de la falaise, l'autre les rochers de l'autre côté de la chapelle.
Après le Stanislas, nous eûmes même une Madelon qui distribua le Brouilly.
Au moment de partir, 4 ou 5 chèvres noires et un bouc, tous très "cornus", apparaissent d'on ne sait où. Belles bêtes pas sauvages, certainement habituées à rencontrer des randonneurs.
En redescendant, nous croisons le groupe qui avait fait demi-tour ce matin. Ils ont certainement emprunté la passerelle.
Nous avons maintenant rejoint le GR 99, très bon chemin, avec encore quelques arbres rouges comme cet érable de Montpellier, digne de ses frères canadiens.
Plusieurs fois nous allons retrouver nos amis "anglophones" que nous quittons définitivement lorsque nous attaquons la grande descente en lacets qui coupe la grande piste à plusieurs endroits. C'est un raccourci où il est préférable de bien regarder ses pieds plutôt que le paysage. Pourtant c'est bien de là que nous aurons un vue sur le barrage.
Ouf ! Nous sommes arrivés à la route mais pour l'éviter, un petit sentier en surplomb du canal nous permet de progresser sans risque.
Lorsque nous rejoignons la route, nous pouvons observer la structure de soutien du canal, c'est énorme.
Voici nos voitures, nous avons à nouveau franchi la frontière entre les deux départements. Le café du pont étant fermé, c'est dans le village de Quinson que nous allons prendre le pot de l'amitié dans le minuscule café du Cours où nous rejoindrons…nos amis anglophones.
Merci Jean Ma pour cette superbe balade au milieu de ces paysages extraordinaires.
Les photos étaient d' André, Claude Ca, Jean-Marie, merci aussi à eux.
La semaine prochaine, Jeudi 22/10 à 8H00 : Roquebrune/A-Quatre sommets. L : 9 Km 600. Dh :700 m. Sportif. Jean Borel 769 Départ de la rando : Parking du Rocher de Roquebrune.
Coût du trajet A.R. : 13 €
La Gaillarde - circuit petites jambes - 15 octobre 2015
La Gaillarde ( Les Issambres)– Circuit des petites jambes
Aujourd’hui Camille nous emmène randonner dans les Petites Maures pour un circuit de 10-11 kms et une dénivelée de 300 m.
Nous sommes 16. Nous accueillons Didier, ami de Cathy et Michel et deux randonneuses des marches intermédiaires Marie Thérèse et Ghislaine.
Le soleil est au rendez-vous, mais également un vent violent et il fait « frisquet ». 7° au thermomètre. Des randonneuses frigorifiées enfileront même leurs gants.
Nous partons du parking du cimetière et montons régulièrement sur une large piste,
d’où nous avons une vue magnifique sur le village de La Gaillarde avec en fond de mire la chaîne de montagnes.
Presqu’au sommet, à un carrefour, nous nous arrêtons pour la pause banane,
Tout en cheminant, nous pouvons contempler le paysage
Au sommet Camille décide de ne pas emprunter le sentier annoncé comme raide et caillouteux du Lissandre.
Nous continuons donc sur la route, faisant de nombreux méandres au milieu de magnifiques propriétés jouissant d’une vue extraordinaire entre autres sur la baie de Saint Tropez,
jusqu’à un réservoir d’eau sur lequel est installé un belvédère. Quelle vue à 360°, quelque peu gâchée par une antenne.
Nous en profitons pour faire la photo de groupe.
Attention à la redescente et aux casquettes tant le vent souffle.
En bordure de route nous pouvons observer de magnifiques cactus, yuccas en fleurs et des parterres dont les petites fleurs blanches dégagent une odeur d’oignon.
Nous ne sommes plus très loin de la Chapelle des Dolmens.
Arrivés à destination nous nous installons sur les bancs qui l’entourent pour le pique-nique, arrosé pour commencer de vin à l’orange proposé par Yvette dont c’est l’anniversaire et de pina colada préparé par Rolande, suivi comme à l’accoutumée de rosé, saucisson, biscuits salés et sucrés, chocolat, gingembre confit offert par les uns ou les autres.
Après ces agapes il est temps de passer aux choses sérieuses pour les joueurs de cartes, qui inaugurent un nouveau jeu avec des vues de La Réunion.
Mais que se chuchotent ces 2 adversaires ?
Le restant du groupe en profite pour se reposer ou papoter tout en se chauffant au soleil.
Mais il est temps de repartir.
Nous nous dirigeons vers un dolmen. Camille nous explique que tous les dolmens sont tournés vers l’ouest. Mais qu’elle en est la signification ? Il ne sait pas.
Après recherche sur internet au retour, il s’avère qu’il existe 3 types de chambres funéraires appelées dolmens, le dolmen angevin ou dolmen à portique orienté à l’est, le dolmen angoumoisin à chambre rectangulaire ou carrée et le dolmen languedocien orienté vers l’ouest ou sud-ouest, ce qui est le cas de ceux que nous pouvons rencontrer dans la région.
De là nous rejoignons un sentier en balcon puis amorçons une longue descente jusqu’au camping de La Gaillarde. Le soleil de face gêne fortement la photographe.
De nombreux mimosas semblent morts tout le long du chemin, mais étant espèce envahissante, sûr qu'ils vont repartir.
Petite pose sur une esplanade aménagée. On a beau regarder à l’alentour. Pas de serveur, ce serait pourtant l’endroit idéal pour prendre un café,
aussi nous repartons, il reste encore un peu de chemin à parcourir.
Direction la plage. Pour y accéder nous devons traverser dans le noir un passage souterrain inondé et nauséabond.
Heureusement pas besoin de le réemprunter pour le retour. Il y a un passage piéton pour traverser. Il ne nous reste qu’à remonter la route pour regagner le parking et ce après avoir traversé par 4 fois « La Gaillarde ».
C’est dans un bar de Saint Aygulf que nous partageons le verre de l’amitié.
Merci Camille pour cette agréable randonnée.
Photos et blog réalisés par Rolande qui aujourd’hui n’avait pas d’assistant-photographe.
Petites et Grosses Grues - 08/10/2015
Aujourd’hui Anne-Marie conduit une randonnée assez classique dans l’Estérel, vers la conquête des sommets des Grues, via l’ascension du pic de l’Ours. Une belle randonnée au départ du Trayas, d’une petite quinzaine de kilomètres, avec une dénivelée annoncée de 750m.
Anne-Marie nous présente les 4 montées qui nous mèneront aux 4 étapes : col des Lentisques, Pic de l’Ours, Petites Grues et Grosses Grues. La pause déjeuner est prévue à la redescente du dernier sommet, au col de la Cadière.
Pour encourager les 19 randonneurs qui l’entourent, Anne-Marie précise « prenez votre souffle, car dès la voie ferrée passée, ça va grimper ! »
Nous voilà donc partis sur un chemin caillouteux,
Le mer est éblouissante
Et la température douce nous oblige à nous désaltérer après une trentaine de minutes de montée.
Le chemin grimpe ensuite gentiment jusqu’au Col des Lentisques (263m) d’où nous repartons rapidement après une courte pause.
Le sentier reste caillouteux et serpente à flanc de colline. Les randonneurs sont toujours (encore ?) souriants.
Nous découvrons l’antenne qui surmonte notre prochaine étape : le pic de l’Ours.
Encore un peu de courage et nous sommes bien en haut de la Dent, à 417m d’altitude.
La visibilité réduite gâche un peu les panoramas sur la baie de Cannes d’un côté, avec les îles de Lérins dans la brume et Fréjus-Saint Raphael de l’autre.
Nous redescendons vers le col Notre-Dame, où nous ferons la pause banane et une rencontre avec des cyclistes : un vélo électrique, voilà un bel engin qui attire l’attention. Son essai a même été permis : il y a eu des randonneurs heureux!!!
Ayant repris des forces, nous repartons vers la cime des Petites Grues.
Une courte pause au sommet avant de repartir pour notre dernière étape.
La descente des Petites Grues est parfois délicate.
Mais très vite la montée reprend, toujours sur un sol rocailleux.
Dernier effort vers les Grosses Grues : son sommet est remarquable avec ses antennes.
Les arbouses ont bien muri et Daniel retrouve son produit dopant "bio"
Beau panorama sur l’Esterel avec la végétation se parant des couleurs automnales tout en conservant encore de jolies fleurs.
La descente vers le col de la Cadière se fait vite : nous avons faim.
Nous remettons des manches car nous trouvons le fond de l’air un peu frais. Après le café des randonneuses, les cocottes de Nicole et Alain, les fruits secs ou confits de Joël et Maurice et la mirabelle de Guy nous pouvons repartir.
Doucement vers le col du Trayas.
La visibilité s’est améliorée et nous pouvons admirer les grosses unités au mouillage dans la baie de Cannes.
Au loin Notre Dame de Sainte Afrique
Le port de la Figuerette (Miramar)
Dernière montée (oh, oh, elle n’était pas annoncée !!!)
Dernier pierrier
Nous retrouvons la vue sur les calanques du Trayas.
Puis c'est le retour aux voitures, avant le pot de fin de randonnée.
Merci Anne-Marie pour cette randonnée, illustrée par les photographies de Claude C. et Gilbert.
La semaine prochaine :
Jeudi 15/10 à 8H00 : Quinson (04) Malasoque. L : 15 Km 500. Dh : 395 m. Médio. Jean M
Départ de la rando : Parking du Pont à Quinson (04). Coût du trajet A.R. : 55 €.
Jean M. suggère l'équipement d'une lampe de poche. Y aurait il un tunnel au programme ?
Etangs et ancienne meuliè depuis La Lieutenante - circuit petites jambes - 08/10/2015
Etangs et ancienne meulière depuis la Lieutenante – circuit petites jambes
Aujourd’hui ce sont 15 randonneurs qui accompagnés de Camille se mettent en route pour un circuit d’environ 11 kms et d’un ou une dénivelé(e) (les 2 étant corrects) de 200 m.
Au groupe des « petites jambes » sont venus se joindre Brigitte et Xavier (grands randonneurs) et 2 « revenants » Cathy et Michel.
La rando commence sur la piste large et plate des Lauriers, puis celle montante de Beaumeruine
où nous rencontrons un cueilleur de champignons avec une maigre récolte. Sûr que si Henri avait été là il en aurait trouvé davantage.
Nous arrivons alors à un 1er étang, dans lequel personne n’oserait tremper le moindre orteil au vu de la couleur de l’eau.
Une photo du groupe est faite,
puis une 2è par Gérard afin que tout le monde soit mis dans la boîte. (il est à noter que Gérard a décidé aujourd’hui de chômer, car ce sera sa seule photo). Nous profitons de l’arrêt pour faire la pause banane.
C’est par un chemin détrempé par endroits que nous atteignons le 2è étang.
Quelques gués sont traversés
avant de rejoindre la piste de La Griotte
bordée d’arbousiers et ce jusqu’au croisement avec la piste de la Pierre du Coucou.
Une vue magnifique s'offre à nous
Quelques randonneuses ayant dépassé Camille continuent tandis que celui-ci fait mine de tourner pour les faire revenir et attendre tout le monde. Ce n’est qu’un leurre. Il ne faut pas dépasser le chef.
C’est par la piste ravinée des Abeilles que nous nous approchons du 3è étang,
quand Dominique nous montre en plein milieu du chemin un énorme serpent (sur la photo) mais en réalité de seulement 7-8 centimètres.
Le chemin est par moment étroit. Nous devons faire attention aux branchages et buissons plus ou moins épineux.
Il est presque midi quand nous arrivons à « l’ancienne meulière » où nous nous installons pour la pause déjeuner, et où, chacun, comme le dirent plusieurs, pose « ses meules » sur une meule.
C’est devenu une habitude, le repas est agrémenté de vin à l’orange, rosé, cake salé et chocolat offerts par les uns ou les autres. Les calories brûlées durant la marche sont vite reprises.
De gros nuages noirs ont fait leur apparition mais se sont rapidement éloignés, aussi l’après-repas se poursuit par une partie de belote (enfin 2 puisque davantage de joueurs) sous l’œil expert de certains ou par des échanges de salon.
Il est temps de repartir.
Nous rebroussons chemin sur quelques centaines de mètres pour rejoindre une piste légèrement montante
qui nous conduit au 4è étang,
Après celui-ci la piste devient impraticable.
Camille et les premiers du groupe essaient de passer par le côté au milieu de la végétation, mais voyant que le chemin inondé continuait trop loin, le chef décide de faire marche arrière.
Le retour au parking se fait alors par une large piste bordée d’un caniveau creusé par les dernières précipitations.
Nous nous retrouvons aux 3 Chênes pour partager le verre de l’amitié accompagné d’une tarte amandine aux abricots.
Merci Camille pour avoir de nouveau conduit une belle randonnée dans l'Estérel.
Les photos (sauf 1) sont de Rolande la « blogueuse »
Levens - Mont Arpasse - Premier groupe - 01/10/2015
Levens – Le Mont Arpasse (06)
Ce matin, les réveils ont sonné très tôt (beaucoup trop tôt au dires de certains), pour les 17 randonneurs qui se sont retrouvés ce jeudi matin sur le parking du pont de Plan du Var.
Jean Bo, chef de troupe, nous donne brièvement les caractéristiques de cette randonnée : « Pour des problèmes de logistique, nous allons parcourir 4 kms de route tout en longeant la Vésubie, ensuite nous emprunterons le GR5 en direction de Levens. Nous ferons la visite de Levens, puis nous prendrons la direction du Mont Arpasse, et nous terminerons par une longue descente pour revenir à notre point de départ ».
Il est 8h 40’ quand Jean Bo donne le signal de départ de cette randonnée, classée MOYEN ALTO, longue de 14 kms 500 , dh 631 m, et la température est de 14°.
Les 4 premiers kilomètres sur route sont avalés à une vitesse vertigineuse. Heureusement en tête et en queue de colonne, Jean Bo et Christian ont revétu des gilets jaunes bien utiles pour nous signaler auprès des automobilistes.
Nous arrivons donc rapidement au village de Cros d’Utelle et nous nous engageons sur le GR5 pour une longue montée vers Levens.
Il est temps maintenant de reprendre des forces avant de poursuivre notre ascension : banane, petits gâteaux et autres fruits secs sont sortis des sacs. Jean Bo en profite pour nous décrire en détail les principales curiosités du village perché de Levens.
Sur le bord du sentier, notre expert en botanique Jean-Marie nous montre cette petit arbuste appelé Daphné JoliBois, dont les tiges étaient utilisées autrefois pour fabriquer des aiguilles à tricoter.
Pour Christian (toujours en jaune), les jeudis se suivent mais ne se ressemblent pas : la semaine dernière meneur de rando, aujourd’hui serre-file. Mais surtout n’arrêtez pas la lecture du blog, nous allons encore parlé de lui en peu plus loin !
Nous arrivons enfin au terme de notre montée, et nous apercevons sur notre droite les premières maisons de Levens.
A la faveur d’un regroupement, nous découvrons Christian avec le menton et un genou ensanglantés suite à une chute sans conséquence. Après un passage à l’infirmerie et grâce aux soins de Jean Bo et de Josette, tout rentrera dans l’ordre. Le randonneur est solide.
Nous voici au cœur du village de Levens. La visite commence par la chapelle des Pénitents Blancs construite en 1775, d’art Baroque, et dédiée à Notre Dame de l’Assomption.
Non loin de là, nous découvrons la chapelle des Pénitents Noirs avec sa façade de style Baroque.
Cette plaque a été posée sur la façade de la maison natale de François
Malausséna.
Typiques de ces villages perchés, ces petites ruelles sont toujours très pittoresques.
Autre grand personnage de l’histoire, fidèle de Napoléon , le maréchal Masséna passa son enfance à Levens.
Les plus curieux escaladeront sur cet empilage de vielles pierres (ancien château ?) pour un point de vue sur l’ensemble du village et sur les sommets environnents : Mont Vial, Brec d’Utelle …
En contre-bas, nous découvrons l’église paroissiale Saint Antonin connue dès 1286. La façade a été restaurée au début du 20 sciècle à l’image de la cathédrale de Monaco.
Enfin nous passerons devant la maison du Portal. Cette ancienne demeure bourgeoise, acquise par la municipalité, accueille aujourd’hui des expositions, ainsi que la collection du sculpteur Jean-Pierre Augier.
Avant de quitter Levens, nous profitons de cette terrasse devant la mairie pour faire la photo de groupe.
Ce moment touristique achevé, nous prenons le sentier qui doit nous mener au sommet du mont Arpasse.
Nous découvrons maintenant Levens sous un autre angle.
A mi-chemin, 12h 30’ ont sonné. Il est donc l’heure du pique-nique. Nous seront les cobayes de Josette pour tester un Sauternes acheté dans une foire au vin. A l’unanimité son choix était bon.
Après une heure de pause, nous repartons vers le sommet du mont Arpasse ( 695 m) que nous atteignons sans trop de difficulté.
A nouveau un panorama à 400 grades s’offrent à nos yeux : toujours le mont Vial, la Madonne d’Utelle, la vallée du Var, au loin la station de Gréolières.
Après la montée, la descente.
Sur un long chemin par endroits bien caillouteux, où nous avons bien sollicités les genoux, nous aurons à nouveau des points de vue magnifiques, comme par exemple sur le village perché de Bonson, ou sur les méandres du Var.
Pour terminer et avant de rejoindre nos voitures, cette dernière photo de groupe pour dire « on y était ».
Mais ça c'était avant !!!!!!!!!!!!!
Merci à Jean Bo de nous avoir guidé tout au long de cette superbe ballade aujourd’hui.
Le reportage photographique était assuré par Gilbert et Jean-Marie.
Veuillez noter les caractéristiques de votre prochaine randonnée :
Jeudi 08/10 à 8H00 : Petites et Grosses Grues. L : 15 Km 000. Dh : 795 m. Moyen alto. AM Guiraud 511
Départ de la rando : Parking R.N. 98 Le Trayas (83). Coût du trajet A.R. : 10 €
Circuit autour du Bonnet de Capelan - petites jambes - 01/10/2015
Autour du bonnet de Capelan – circuit petites jambes - 1er Octobre 2015
Aujourd’hui Camille nous emmène dans l’Estérel au départ du Mas de La Cabre.
Nous sommes 14. Le temps est couvert, mais doux et sans vent. Nous empruntons tout d’abord la piste de la Cabre, jusqu’au croisement avec la piste Castelli, où nous procédons au premier effeuillage,
puis descendons jusqu’au pont pour voir le niveau du ruisseau. Devrons-nous rebrousser chemin ou pourrons-nous passer les gués ? Pas de problème.
Au pont nous faisons 2 photos de groupe, une côté amont, et une côté aval avec la « blogueuse » mais sans Gérard.
En cours de montée dans le vallon de la Cabre,
au gré des passages des gués
nous pouvons admirer les bruyères en fleurs.
et alors que les premiers s’arrêtent devant un champignon et se posent la question : « est-il bon ou pas ? »,un sifflement de l’arrière retentit, demandant de stopper. Quelques mètres en arrière, 3-4 randonneurs sont là et informent que Nicole B. avait un point dans le dos. Elle est un peu plus bas avec Jacky et Daniel. Tout en patientant Henri nous montre un magnifique bolet qu’il a trouvé,
quand de nouveau retentit un sifflement. Nous redescendons. Nicole veut faire demi-tour. Jacky et Daniel décident de la raccompagner, après que Camille leur ait indiqué comment pouvoir nous rejoindre pour le repas en se garant alors au parking Péguière.
Nous continuons donc à 11. Arrivés au champignon devant lequel nous avions été dubitatifs, Henri s’exclame : « c’est un oronge ou amanite des césars, le meilleur des champignons » (servis à la table des empereurs romains - ndlr), et s’empresse de le mettre dans son sac, tout comme sa cueillette, qui tout au long de la matinée sera fructueuse. Si Michel était là, il serait quelque peu jaloux. Et Henri de dire « tu les prends bien en photo », sous-entendant, il faut le faire saliver.
Après la pause banane,
nous contournons le Bonnet de Capelan,
et arrivés au col de l’Essuyadou ,
descendons en direction des étangs de la Péguière. Après avoir passé le 1er,
nous croisons deux constructions ressemblant à des abris de bus. Que font-elles là et à quoi servent-elles ?
Nous continuons jusqu’à un promontoire, dominant un 2è étang où nous nous installons et attendons le retour de Daniel et Jacky que nous pourrons apercevoir de loin.
Dès qu’ils sont apparus, à grands cris Camille leur indiqua comment contourner les 2 étangs pour nous rejoindre.
Comme à l’accoutumée le repas est arrosé de vin rosé. Merci Daniel et Jacky, et au dessert des petites douceurs sont offertes par Yvette et Ginou et le café par Dominique. Tout à coup Jacky se dresse sur le parapet voulant montrer quelque chose, quand des cris s’exclament : « ce n’est pas le moment et le lieu pour se suicider ».
Avant le départ, Ginou voudrait bien faire chanter le groupe. Mais pauvre oiseau elle ne fait que battre des ailes en vain.
Il est temps de repartir. Nous contournons les 2 premiers étangs
avant de passer devant le 3è, après un bref arrêt
et rejoignons la piste Castelli.
En cours de route, Camille attire notre atention sur une plante avec fleurs et fruits, nous indiquant qu'autrefois les tiges étaient utilisées comme des aiguilles à tricoter.
Arrivés au lac Besson nous allons au bord de la rive, où apercevant de loin des tortues, certaines d'entre nous leurs lancent des restes de pain. Non effarouchées ou affamées certaines s’approchent.
Nous ne sommes plus loin de l’arrivée. Après avoir rejoint la Cabre par une large piste fraîchement remise en état
il suffit de remonter jusqu’au Mas de la Cabre où sont nos voitures. Petit problème à régler. Daniel a sa voiture sur l’autre parking : Jacky et Jacqueline l’emmènent, avant de nous rejoindre au café du Dramont où nous prenons notre habituel verre de l’amitié accompagné du quatre quarts et demi de Ginou (elle avait ajouté des abricots à la recette traditionnelle) et de biscuits divers.
Merci Camille pour avoir conduit la randonnée, et merci également à Jacky et Daniel pour avoir pris en charge Nicole.
Les photos sont de Gérard et de Rolande « blogueuse ».