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2020-01-23-Vallon de la Petite Maurette-855-2- G2

24 Janvier 2020 , Rédigé par Jean-Marie

Ravin de la Petite Maurette-G2
 

Anne-Marie avait préparé pour le G2 une rando dans le massif des Maures aux portes de Roquebrune sur Argens. Sur le parking du cimetière de Roquebrune elle fait donc une brève présentation du programme du jour. 
"Le circuit, créé à l’origine en sens inverse (départ par le sentier botanique), a été réaménagé dans l’autre sens pour éviter d’être bloqué au gué de la petite Maurette, ce qui aurait nécessité de revenir en arrière et de faire 2 kms supplémentaires. 
Autre avantage : les points de vue dans le ravin de la petite Maurette et sur le sentier botanique sont plus beaux dans ce sens. 
Pas d’inconvénient particulier sur le circuit dans ce sens. La première montée, vers le Monastère, est soutenue, mais ne dure pas longtemps
Quelques descentes pierreuses après le lac des Clos.  
Le vallon des Enfers est un endroit pittoresque, même si le sentier n’est pas toujours facile à emprunter. 
Le nouveau circuit est un peu plus long avec une dénivelée sans changement: 
13.2 km et 375 m."


Le serre-fil sera Jack. Merci à lui de veiller sur notre sécurité.
 

La météo ne prévoit pas de pluie mais un temps couvert avec quelques alternances de soleil. Pas l'idéal pour les photographes.
Nous attaquons donc la montée vers le Monastère de Notre-Dame de Pitié. Très vite le groupe se scinde en deux. Le photographe s'est placé à mi-distance.

Cette situation se reproduira en permanence tout au long de la journée.
Nous arrivons au Monastère.

C'est là, qu'en 2018, les  gendarmes sont venus chercher, en vain, Xavier Dupont de Ligonnes, assassin présumé de toute sa famille.. 
Ce monastère fait partie de la Congrégation Province d’Avignon Aquitaine de l’ordre des Carmes Déchaux.
Près de soixante-dix ans que les frères Carmes se sont installés sur les hauteurs de Roquebrune-sur-Argens, dans le Var dans une imposante bâtisse flanquée d’une chapelle du XVIIe siècle et protégée des regards des randonneurs par un haut mur.

Derrière, sept ermitages, des maisonnettes spartiates, avec dans chacune un oratoire, et une autre cellule se trouvant à l’extérieur située dans la colline voisine.


Les journées de ces frères, appartenant à l’ordre des Carmes déchaux, sont rythmées par cinq offices. Dès 6 h par les laudes. Et, à 20 h, c’est le dernier, par les complies, un office où les frères doivent faire un examen de conscience. Avant de psalmodier : « En paix, je me couche, aussitôt je m’endors… »
Entre les offices, les frères sont « invités à équilibrer leur vie par le travail manuel ». Principalement « le nettoyage et l’entretien » de la vaste propriété. Ménage, débroussaillage pour éviter les incendies qui peuvent embraser la garrigue qui encercle le monastère. D’autres se prêtent aussi au « travail d’iconographie ».
L'imposante bâtisse est flanquée d’une chapelle du XVIIe siècle. 
La communauté est, malgré tout, dévouée à la contemplation. Contrairement aux dix autres couvents français de la congrégation, elle n’a pas pour mission de propager la foi. Ce qui fait du monastère Notre-Dame de Pitié de Roquebrune un Saint-Désert, selon la dénomination des Carmes déchaux. Un lieu, c’est très rare dans cet ordre, où les laïcs ne sont pas admis en retraite. Seuls des religieux et des prêtres et séminaristes peuvent venir s’y retirer. Ainsi que des postulants
Cf. https://www.ouest-france.fr/faits-divers/affaire-de-ligonnes/affaire-dupont-de-ligonnes-ce-monastere-de-roquebrune-ou-l-fait-voeu-de-silence-5489708.

 

Pas besoin de gendarmes pour nous, nous allons pouvoir visiter la chapelle qui comporte un ensemble important d'ex-voto provençaux.
 

A la sortie, petit briefing autour de la carte puis en route en direction de la Maurette.  Pendant ce temps nous admirons ce petit oratoire bien pourvu en saintes statuettes.
 

Et premier coup d'œil sur le Rocher. Ce sera un peu notre fil rouge de la journée car nous allons pouvoir l'observer sous différents angles, à tel point que certain ne le reconnaîtrons  pas.
 

Regroupement avant une grande descente caillouteuse. Depuis le monastère nous n'avons pas été gâtés par l'état des sentiers.

Les grosses chutes de pluie récentes dans ce secteur ont bien raviné mettant le rocher à nu. 
Nous arrivons à la Maurette puis à son confluent avec la Petite Maurette que nous retrouverons en fin de journée.

 


Ses rives bien encombrées de végétaux divers  montrent bien l'intensité de ses débordements récents. Par contre dans certains passages très accidentés, le rocher a été bien "lavé".
 

Peu de mimosa dans ce secteur mais Anne-Marie en trouvera quand même pour décorer son vêtement.

Encore un coup d’œil sur le Rocher, très particulier avec le sommet 4.

Petit détour pour rejoindre les ruines du Moulin de Font Blanche dont on aperçoit l'aqueduc dans la végétation.

C'est là que nous ferons la "pause banane".
 

Nous reprenons la grande piste qui monte vers les Clots ce qui permet au photographe de faire une revue de la troupe.
 

Mais que fait Anne-Marie en queue de peloton ? Y a t'il un pilote ou sommes-nous en automatique ?
Bel exemple d'érosion.

 

 Nouveau point de vue sur le Rocher.

Alors que notre animatrice s'engage avec le plus gros de l'effectif sur une traverse menant au lac des Clots, six participants ont préféré le confort de la grande piste.

Tout le monde se retrouve au bord du lac sur la rive occidentale, les deux autres côtés étant envahis de roseaux.

Nous venons ici systématiquement à cette saison car c'est un secteur proche de Saint Raphaël et à chaque fois nous y retrouvons un fort vent frisquet. C'est là que nous nous installons pour le pique-nique.

Ces cinq là ont trouvé un coin à l'abri.
Pas de sieste aujourd'hui vu les conditions et c'est très vite que les randonneurs, café avalé, ont remis le sac sur le dos afin de reprendre la route. La route, enfin c'est plutôt un chemin inondé qui

nous attend puis une courte montée bien raide mais courte  nous conduisant à la cote maxi de la rando, 265 m.
C'est là que nous allons faire la photo de groupe.

 

 Puis nous abordons une grande descente toute droite, bien pierreuse.

Elle nous conduit à l'entrée du Vallon des Enfers qui longe un affluent de la Petite Maurette.
 

Passage du gué sans difficulté, l'eau est basse et quelques pierres ont été judicieusement placées.

Maintenant nous surplombons le Ravin de la Petite Maurette et nous retrouvons à nouveau le Rocher sous une face différente.
 

Nous progressons maintenant nord-est sur un sentier en corniche ne présentant pas de difficulté puis nous nous écartons du ravin pour gagner le site des 25 Ponts

 (rappel, ils n'ont pas été construits par les romains  c'est en fait un aqueduc datant du 18ème siècle qui alimentait la première fontaine du Village).

 Un magnifique Pyracantha étonne certains par sa fructification. Nous avons l'habitude de voir cette plante en haie défensive bien taillée. Quand elle est laissée libre, sa floraison et donc sa fructification est intense.
Quelques participants finiront par la route alors que le reste du groupe empruntera le sentier botanique.
Le pot de l'amitié sera pris sur la place des Artichauts, comme d'habitude. Nous avons occupé toutes les tables du café !!!


 

Merci Anne-Marie, de nous avoir fait découvrir ce secteur des Maures, les sentiers étaient rendus inconfortables par les intempéries mais tu n'y pouvais rien.
Merci pour les photos de Nicole et Jean-Marie et une pensée pour Nelli dont nous n'avons pas pu utiliser, pour des raisons techniques, ses superbes photos.

La semaine prochaine, randos de la Galette des Rois.
 

 

 

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23/01/2020 - 831-BAR-PLATEAU DE CAVILLORE -G1

24 Janvier 2020 , Rédigé par Brigitte

23/01/2020 - 831- BAR- PLATEAU DE CAVILLORE -G1

Nous sommes 14 randonneurs dont 6 femmes à nous retrouver vers 9h40 sur le parking du cimetière de Bar -sur-Loup.

Louis, notre animateur du jour nous présente sa randonnée :

12km8 pour une dénivelée de 804m. Montée depuis Bar-sur-Loup jusqu'au plateau de Cavillore en passant par le très joli village de Gourdon. Boucle au plateau de Cavillore avec une vue magnifique annoncée sur la mer (si le temps le permet) pour une redescente sur Bar-sur-Loup en repassant par Gourdon.

 

 

Patrick est notre habituel serre file accompagné d'Anne Marie

Nous accueillons Philippe, invité de Marie Jeanne et Denis.

Nous démarrons la randonnée vers 9h50 sur une petite portion de route bitumée pour arriver très vite à son point de départ, sur le chemin de Saint Claude .

Nous commençons par une montée en escalier pour continuer sur un faux plat tout en regardant là-haut, la première étape qui nous attend : Gourdon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout en progressant d'un bon pas, nos yeux s'arrêtent sur les gorges, les falaises calcaires sous un ciel bleu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous rentrons dans un tunnel et nous en sortons, il y fait trop noir !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous passons sans hésitation sur la passerelle du Vallon de Gourdon

et continuons à monter en direction de Gourdon, par le chemin du Paradis.

Arrêt à l'Aqueduc de Foulon, un panneau indique que la piste est fermée au tunnel n°16, souvenirs pour les randonneurs qui avaient fait les Gorges du Loup avec Joël.

Nous allons poursuivre la montée après avoir enlevé une "couche". Il fait toujours beau et c'est de plus en plus raide.

Profitons pour admirer le paysage, car les nuages arrivent

la mer en arrière plan sur notre gauche et les falaises calcaires qui suivent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Regroupement avant d'arriver à Gourdon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prenons le temps de faire le tour de GOURDON, les touristes se font rares, par contre nous avons rencontré des randonneurs.

 

 

 

 

 

 

 

Nous ferons la pause banane à l'abri, près du lavoir

Après avoir pris des forces, nous allons attaquer la deuxième étape , le plateau de Cavillore en prenant le chemin de la Carraire

Chacun marche à son rythme mais plutôt soutenu, le vent est frais. Nous laissons le gentil petit village de Gourdon derrière nous, surplombé de gros nuages.

La baie de Cannes, avant que les nuages la recouvrent....

Encore quelques mètres et nous arrivons sur le plateau de Cavillore

où nous ferons la photo de groupe

Il est temps maintenant de redescendre vers Gourdon, il y a trop de vent pour déjeuner sur le plateau.

 

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons pour déjeuner dans un endroit à l'abri du vent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous repartons très vite, et sur le retour nous nous arrêtons à la chapelle Saint Vincent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir fait le huit, nous retrouvons l'intersection du chemin du Paradis mais cette fois nous le prenons en direction de Bar-sur-Loup.

Nous finirons notre randonnée sur le chemin du Bosquet bordé d'orangers et citronniers, qui nous mènera à nos voitures.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous prendrons le pot de l'Amitié au pub de Pré du Lac, endroit que nous aimons tout particulièrement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand merci à Louis pour cette randonnée, de maintien de notre forme.

Merci également aux photographes : Claude, Thierry et Brigitte R.

Semaine prochaine :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2020-01-16 - N°935 - Cap-Roux - G1

17 Janvier 2020 , Rédigé par Gilbert

2020-01-16 - N°935 - Cap-Roux - G1

 

Incertitude sur le trafic ferroviaire, plus restrictions d'accès dans l'Estérel côté Alpes Maritimes, ont amené Louis à créer cette nouvelle randonnée dont nous serons les premiers à la découvrir.

26 randonneurs et randonneuses sont au rendez-vous sur le parking de la Pointe de l'Observatoire.

Madame météo prévoit un ciel couvert, mais sans pluie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«Nous contournerons le Cap Roux par l'est dans un premier temps, ensuite nous grimperons à son sommet. Nous redescendrons jusqu'à la Sainte Baume, avant de faire l'ascension vers la grotte de Saint Honorat. Nous monterons ensuite vers le col du Saint Pilon, avant une longue descente qui nous permettra de revenir au point de départ.»

Distance à parcourir : 13 km, dénivelé : 600 m.

 

 

 

Avant le démarrage de cette randonnée, Louis nous propose de découvrir ces blockhaus allemands datant de la dernière guerre.

 

 

 

Point culminant de notre randonnée du jour: le Cap-Roux, 453 m.

 

En prenant de l'altitude nous découvrons la maison d'Edouard MARTEL, ou ce qu'il en reste, installée sur la pointe de Maubois.

 

 

Construite il y a un siècle par Édouard-Alfred Martel, explorateur de l’Estérel, la bâtisse a enchaîné les revers de fortune avant d’être abandonnée.

 

Le soleil fait son apparition. Il nous permet de voir les sommets enneigés du Mercantour.

 

La mer, la route et le chemin de fer ...

 

 

On ne les avait pas encore présenté: Jean notre réputé serre file du jour, secondé par son adjointe Elisabeth.

 

 

Sous nos yeux, le Pic d'Aurelle (altitude 323 m).

 

 

Les premières pentes du Cap Roux sont gravies à vive allure.

 

 

 

Petite pause pour reprendre son souffle.

 

 

Les îles de Lérens au large de Cannes.

 

 

Les îles de Lérins constituent un territoire protégé et préservé

L'île Sainte-Marguerite, la plus grande, s’étend sur 3 km, de l'étang du Batéguier et sa réserve ornithologique à la pointe de la Convention. Elle offre ainsi 22 km de sentiers et plusieurs criques. Cet espace est géré par l’Office National des Forêts (ONF).

L’île Saint-Honorat, longue de 1 500 mètres et large de 400 mètres, est boisée de pins parasols et maritimes. Elle abrite l’abbaye des moines de Lérins.

 

Traditionnelle pause effeuillage.

 

 

A l'ouest, le rocher de Roquebrune  dans un écrin de brume.

 

 

Qui n'a pas sa banane? Apparemment le chef de la randonnée a obtenu une dérogation.

 

Ici aussi.

 

Le Pic de l'Ours (altitude 492 m), récemment escaladé.

 

 

La montée du Cap Roux est interminable. Heureusement le point de vue est superbe. Ceci compense cela...

 

 

 

 

Le Rastel d'Agay et un peu plus à l'arrière, le cap du Dramont.

 

 

A l'opposé, plein est, la baie de Cannes.

 

 

Chacun à son rythme, nous commençons à entrevoir la fin de notre calvaire.

 

 

Nous arrivons enfin en terre promise. Et cerise sur le gâteau (non, sur le Cap Roux), vous pouvez visionner la superbe vidéo de Claude, en cliquant sur le lien ci-dessous.

https://drive.google.com/file/d/1PG5Qel7qI5wp9k05SpLSptZNu9buQCnH/view?usp=sharing

 

 

Après avoir également repéré grâce à la table d'orientation installée au sommet du Cap Roux, quelques sites bien connus de la plupart des randonneurs présents, nous commençons la descente en direction de la Sainte Baume.

La traversée des pierrés, demande toute notre attention. Gare aux chutes.

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, la halte pique-nique arrive et le groupe se disperse de chaque côté de la route amenant au site de la Sainte Baume.

 

 

Il est 13 h 10', Louis siffle la fin de la pause. Il est temps de se lancer à l'assaut de  la deuxième difficulté de cette randonnée : la montée vers la grotte de Saint Honorat.

 

 

 

 

 

Quelques photos sont faites à l'intérieur de la grotte.

 

 

On suppose que saint Honorat est né à Trèves vers 370. Sa famille appartenait à l‘aristocratie gallo-romaine. Il se convertit très jeune, avec son frère Venantius, au christianisme. Tous deux se mirent à pratiquer l'ascèse dans leur patrie, à Trèves. Dans leur riche demeure, dont ils héritèrent très jeunes après la mort de leur père, ils accueillaient les voyageurs et offraient l'hospitalité aux pauvres. Ils cherchaient en tous points à mettre en pratique les préceptes de l'Evangile. Ils y réussirent si bien que leur renommée se répandit et déborda la ville et la contrée, au point que, effrayés par leur propre gloire, ils décidèrent de fuir en vendant tous leurs biens afin d'en distribuer aux pauvres les bénéfices. Honorat et Venantius, accompagné de leur ami Caprais, quittèrent donc Trèves et embarquèrent à Marseille pour la Grèce. Hélas, Venantius y meurt. Honorat et Caprais décident alors de rentrer en Occident. Après un bref séjour en Italie, ils reprennent la route pour rentrer en Gaule. Cheminant sur la voie Aurélienne, Saint Honorat et Caprais s’arrêtèrent dans cette grotte pour y passer la nuit. Abandonnant avec regret ce lieu privilégié de parfaite solitude, ils atteignirent Agay puis Fréjus où ils rencontrèrent Léonce, le nouvel Evêque qui dirigeait la petite communauté chrétienne. Saint Honorat et Caprais demeurèrent probablement plusieurs années à Fréjus car Léonce avait besoin de missionnaires pour évangéliser la région. Honorat devint célèbre et les foules accouraient de loin pour entendre sa parole. Mais cette célébrité lui devint pesante et pour finir intolérable. L'appel de la solitude retentissait en lui de façon de plus en plus impérieuse. Il quitta Fréjus avec Caprais pour s’établir dans la petite grotte qu’ils avaient découverte quelques années plus tôt. Honorat descendait parfois de la montagne pour exercer son apostolat auprès des pêcheurs du petit port d'Agay. Mais bientôt la grotte reçut la visite des quémandeurs. Il fallut à nouveau repartir ! Mais où ? Son choix se porta sur l’une des îles de Lérins car elle ressemblait à un désert. Honorat demanda à un pêcheur d'Agay de les conduire sur l'île. Il y fonda, sur les conseils de Léonce, un monastère qui acquit très rapidement une grande renommée. Ordonné prêtre par Léonce, il fut, à sa grande surprise, élu évêque d’Arles. Il quitta à regret son île et mourut à Arles en 430.

 

Après la montée, c'est bien connu, la descente.

 

 

 

 

Nous profitons du passage au col du Saint Pilon (altitude 281 m) pour faire la photo de groupe.

 

Après avoir laissé les sentiers caillouteux, nous terminons notre randonnée par une partie de route nous ramenant en bord de mer et à nos véhicules.

 

 

Et en prime, un magnifique bouquet de mimosa.

 

Sur le chemin du retour, nous achevons cette belle journée par le pot de l'amitié dans cette brasserie du Dramont.

 

 

 

 

 

 

Merci à Louis pour cette belle randonnée inédite, créée en dernière minute.

Merci aux photographes présents: Brigitte Ri, Claude, Dominique et Gilbert.

La semaine prochaine:

Jeudi prochain, 23 janvier, au programme,

 

 

 

 

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Pas du Confessionnal et Baume Renaude- 766-6 -16 janvier 2020 - G2

15 Janvier 2020 , Rédigé par Claudette et Jacques

Pas du Confessionnal  et Baume Renaude- 766-6 - 16 janvier 2020 - G2

 

Nous sommes 17 au départ de cette randonnée. Son intitulé et son tracé ont été légèrement modifiés par rapport à l'annonce initiale pour tenir compte des variantes introduites par Patrice, notre accompagnateur du jour.

Il nous présente le programme : nous partirons par la piste des Pignons, puis la piste des Corbières, de belles pistes qui montent tranquillement jusqu'à l'emplacement d'une stèle, aujourd'hui disparue. Nous prendrons alors un chemin dans le vallon de la Baume Renaude vers le Pas du Confessionnal.

C'est un chemin très beau mais beaucoup plus raide, découvert par Patrice et Dan que nous aborderons en prenant notre temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La piste menant au parking prévu était fermée, sans doute en raison des détériorations subies par les berges de l' Endre à la suite des fortes précipitations de ces dernières semaines.

 

 

Nous prenons le départ vers 9h30. Il fait frais et humide mais le ciel est bleu et la piste des Pignons est confortable.

 

 

 

Nous avançons d'un bon pas. Le chemin est en légère montée. La vue est dégagée et offre de belles perspectives.

 

 

 

Nous atteignons la piste des Corbières. En la suivant nous aurons sur notre droite le vallon de la Péguière.

 

 

 

La couche nuageuse qui recouvre les vallées nous donne à admirer de magnifiques paysages.

 

 

 

 

 

 

Une belle perspective sur la forêt de La Colle du Rouet. Un regard attentif permet d"apercevoir de place en place de grosses bornes blanches. Elles délimitent le périmètre de la forêt domaniale.

 

 

Il est l'heure de la rituelle pause banane que nous prenons à la hauteur d'un gué à l'amorce de la piste de la Règue Nord.

 

 

 

 

La traditionnelle photo de groupe.

 

 

Le passage du gué.

 

 

A nouveau de très belles vues sur les vallées embrumées.

 

 

Nous abordons le chemin, balisé de bleu, annoncé par Patrice. Il renouvelle ses mises en garde. La montée sera rude. Il faudra être vigilant.

 

 

 

 

Patrice avait raison. Quelques illustrations de la difficulté de certains passages...un grand bravo en particulier à Gérard qui, guidé avec attention par Nicole, a franchi tous les obstacles avec le sourire et son humour habituel.

 

 

 

Nous aurons bien mérité la pause déjeuner qui se profile sur le plateau, au pied du Pas du Confessionnal.

 

 

 

 

Nous nous installons sur les rochers avec une vue splendide à 360 degrés.Le ciel est magnifique avec la couverture nuageuse qui se forme. Il est 13h10.

 

 

 

C'est bien une bouteille d'eau ! Quid de la réputation du G2 ?

 

 

 

En fait, il n' y aura pas que de l'eau qui circulera. La convivialité légendaire du G2 est bien au rendez-vous.

 

 

Nous repartons après ce bel intermède, sur l' affirmation par Patrice que le plus dur a été fait.

 

 

 

 

Encore quelques passages délicats au cours de la descente.

 

 

 

Nous rejoignons les berges de l' Endre, sérieusement ravinées par les intempéries. Nous devrons renoncer à l"arrêt prévu par Patrice au bord d'une plage qui a tout simplement disparu.

 

 

 

Après avoir repris nos véhicules vers 15h nous nous arrêtons à la Bouverie pour le pot de l'amitié.

 

 

 

Merci à Patrice pour cette magnifique randonnée, et à Jean-Claude notre serre-file.Les photos sont de Jean-Marie, Claudette et Jacques.

La semaine prochaine :

 

 

 

 

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2020-01-09- 663- MONTFERRAT-FAVAS - G1

5 Janvier 2020 , Rédigé par Claude

2020-01-09- 663 - MONTFERRAT-FAVAS - G1

 

Pour sa première randonnée en tant qu’animateur, Patrick nous a donné rendez-vous à MONTFERRAT, dernier village de l’arrière-pays avant le camp militaire de Canjuers, sur la D955, route des Gorges du Verdon.

Nous sommes 28 marcheurs ce matin. Il fait frisquet mais le soleil est de la partie.

Patrick présente le parcours du jour, qui va nous faire découvrir deux points d’intérêt, la chapelle ND de Beauvoir et une double borie.

Les éléments techniques ci-dessous ont été élaborés après la randonnée (14,6 km, Dh 481m), à partir des éléments publiés par Patrick sur Visorando.

Il est 9h10 quand nous nous mettons en route, Patrick S. retrouvant son rôle de serre-file.

Après un bref passage dans le village, nous attaquons le chemin de Saint Pierre.

La montée est courte mais raide.

Le chemin, bordé de quatre oratoires, va nous mener à la chapelle N-D de Beauvoir, qui domine le village, à 660 m d’altitude.

Je vous invite à relire le blog de Rolande du 19/09/2019, qui vous donnera toutes les informations sur la chapelle ND de Beauvoir et sa visite, que nous ne ferons pas ce jour.

Brigitte, comme la tradition l’impose tirera la corde pour sonner la cloche.

De ce promontoire nous avons une vue sur la Nartuby.

« Cette rivière a deux sources, dans les calcaires du plan de Canjuers, à environ 1 000 m d’altitude. Elle traverse Montferrat et alimente un canal d'industrie et d'irrigation, appelé Pis, à Draguignan. Puis la Narturby s’engouffre dans des défilés où elle se précipite en cascades d'abord à Trans, au cœur du vieux village où elle forme des gorges spectaculaires bordées de moulins abandonnés, puis, au Saut du Capelan (30 m de hauteur), tout près de La Motte. Elle se jette dans l'Argens, au Muy, à une altitude de 20 mètres au-dessus de la mer et avec un débit oscillant, suivant la saison, entre 600 et 1060 litres par seconde. Dans tout son trajet, elle a successivement coulé sur des terrains permiens, triasiques et oolithiques. Son lit, de 15 m de largeur en moyenne, souvent aux trois quarts à sec, la fait ressembler à la plupart des autres rivières méditerranéennes. »

La visibilité est bonne et nous apercevons tout au fond le Coudon, un des principaux sommets des Monts toulonnais qui culmine à 702 mètres d'altitude.

De l’autre côté, c’est le camp de Canjuers 

Nous repartons par une belle piste en direction du Plan et de ses pâtures. Des panneaux nous informent d’une chasse en cours.

Nous faisons la pause banane à 10 heures.

Nous sommes à proximité d’une pension pour chevaux réformés de l’armée et Patrick, notre animateur nous indique « que le cheval le plus âgé, environ 30 ans, a tiré l'affût de canon sur les Champs Elysées lors des défilés ».

Plus au loin une autre pension avec d’anciens chevaux de course ou de saut d’obstacle.

Les traces du froid de la nuit sont bien présentes.

Mais pourquoi Marc veut il faire de la « luge nature » ?

Nous passons à côté du Beaudron

puis arrivons dans une vaste zone de prairie ensoleillée avec des ruines.

Nous faisons une photo de groupe.

Nous entrons ensuite dans la forêt de Favas puis entamons la seconde montée de la matinée (et en fait de la journée) qui va nous mener, à 820 m d’altitude, à la double borie.

« A partir du XIXème, le terme « borie », dans la langue touristique relative à la Provence, désigne une cabane en pierre sèche qui servait de grange, d'écurie ou d'habitation saisonnière à un agriculteur dans une parcelle foraine (sur une autre commune) ou trop éloignée de sa ferme.
Ces cabanes en pierre sèche sont construites …selon la technique de l'encorbellement : des pierres plates, soit brutes, soit parfois retaillées, sont posées à plat l'une sur l'autre et légèrement inclinées vers l'extérieur de la construction, chaque pierre s'avançant un peu vers l'intérieur par rapport à la précédente. Cette technique, qui fait l'économie d'un cintre en bois, était à la portée des paysans auto-constructeurs, s'ils disposaient des dizaines de tonnes de pierres nécessaires à ce type d'ouvrage… »
.

La particularité de cet édifice est un alignement de deux cabanes en pierre sèche en forme de nef, disposées l'une à la suite de l'autre, avec entrées opposées.

La vue de l’intérieur de la borie, à partir de l’entrée, montre l’épaisseur des murs.

Nous prenons notre déjeuner sur ce très beau site, au soleil.

Des chocolats et des truffes accompagnent notre café.

La suite de notre randonnée se déroule sur de belles pistes, larges, favorisant les discussions.

Nous passons le long de ruines d’une ancienne ferme.

Un très vieux chêne est imposant.

Les vaches ruminent tranquillement.

Nous rejoignons la D955 pour terminer notre boucle et regagner Montferrat.

Nous passons devant « l’atelier » des chasseurs   : la chasse a été bonne et le boucher est en plein travail.

Nous regagnons nos voitures à 14h30 et nous dirigeons vers Figanières pour prendre le pot de l’amitié.

Une petite visite au lavoir terminera notre journée.

Merci Patrick pour cette agréable randonnée et bravo pour cette première.

Merci aux photographes Claude, Dominique et Gilbert.

 

La semaine prochaine,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2020 - 01 - 02 - 856 - DE BOULOURIS A AGAY - G1 et G2

4 Janvier 2020 , Rédigé par Dominique

2020 - 01 - 02 - 856 - 2 - DE BOULOURIS A AGAY - G1 et G2

 

 

Nous sommes 23 à nous retrouver sur le parking du Manoir – 12 dames et 11 messieurs – pour la première randonnée de la nouvelle décennie.  Il fait frisquet mais nous sommes déterminés à reprendre nos bonnes habitudes ... et nos bâtons !

 

 

Anne-Marie présente la randonnée qu'elle a proposée aux 2 groupes du jeudi et rassure les G2 présents qu’ils pourront revenir par la Route de la Corniche soit à pied soit en bus s’ils ne souhaitent pas rentrer par le littoral.

 

 

 

Il est 08h10 quand nous passons devant la poste

 

et traversons le beau quartier résidentiel de Boulouris avec ses demeures à l’architecture provençale.

Une fois quittée l’Avenue Raoul Blanchard, nous prenons une piste qui longe la Route de la Nécropole où nous ne croiserons que quelques promeneurs matinaux et leurs chiens.  

 

 

Anne-Marie nous annonce une descente raide puis une montée qui ne l'est pas moins.

 

 

 

 

Cette année, nous ne prendrons pas la piste du Caous 

 

mais suivrons un chemin forestier étroit 

 

dont le sol est jonché de branches mortes et couvert de glands.  Des sangliers sont passés par là comme le prouvent les ravages dans la terre!

 

 

Nous revoici sur une belle piste

 

et il est 09h40 quand nous faisons la pause-banane au barbecue du village de vacances Cap Estérel. 

 

 

Après avoir repris quelques forces et nous être désaltérés, 

 

 

nous empruntons un sentier broussailleux pour aller à la Ferme Castellas

  mais devons rebrousser chemin car il est impraticable.

 

Nous en prenons donc un autre à partir du panneau Les Ferrières.  Le paysage est magnifique

 

 

et nous ne manquons pas d’admirer les nuages suspendus au-dessus de la mer et adossés aux roches rouges.

 

Nous humons les senteurs du sous-bois que nous traversons

 

 

et une fois que nous en sommes sortis, nous remarquons que la route qui va nous mener à la ferme Philippe s’est effondrée suite aux intempéries récentes.

 

 

Nous y sommes à 11h mais ne nous y attardons pas et ne faisons qu’admirer les serres et les vignes qui l’entourent. 

 

 

Nous nous retrouvons sur la route le temps de rattraper la piste du Drapeau. 

 

 

Le Rastel d’Agay domine le paysage.  Nous quittons cette piste, longeons le square Jean Laroche et descendons l’escalier du Boulevard du Rastel 

 

 

tout en admirant la vue sur la mer.

 

 

Une route nous mène à la plage d’Agay

 

qu'il nous faut bientôt quitter pour passer sur le pont. 

 

 

Derrière nous, le Rastel d'Agay inondé de lumière:)

Heureusement, nous nous retrouvons rapidement sur le sentier du littoral.

 

Bernard, notre serre-file, s'assure que tout le monde est bien là

 

Il est midi quand nous nous installons sur les roches de la Plage du Pourrousset pour le pique-nique. 

 

 

C’est avec quelques regrets que nous quittons ce magnifique endroit à 12h40 mais nous savons que d'autres superbes panoramas nous attendent au détour des criques qui jalonnent ce sentier.  

 

 

Nous sommes surpris de voir 2 baigneuses dans la mer sur la plage de Camp Long ainsi que deux scaphandriers et quelques amateurs de soleil qui se font bronzer en maillot de bain en ce 2 janvier. 

C’est à 13h30 que nous prenons le pot de l’amitié au Soleil Bar du Dramont. 

Tiens, les biscuits n’ont pas autant de succès que d’habitude!  Serait-ce suite aux résolutions pour 2020 ou à cause de quelques excès lors des fêtes de fin d’année? 

Une seule randonneuse décide de rentrer par la Route de la Corniche tandis que le reste du groupe la traverse pour longer la voie ferrée et marcher le long des anciennes carrières du Dramont où nous lisons quelques-uns des panneaux du sentier des Carriers. 

 

Nous traversons à temps la voie ferrée au niveau du camping de l’Ile d’Or car la cloche retentit annonçant l’approche d’un train et les barrières se baissent une fois le dernier randonneur passé. 

Nous nous retrouvons alors sur la plage Pierre Blave aux roches noires

d'où nous continuons notre périple 

 

 

 

 

jusqu'à la plage de la Tortue.

 

Nous avons parcouru 18,9 kms avec une dénivelée de 327m.

Un grand merci à Anne-Marie pour cette randonnée dont nous ne nous lassons pas, à Bernard et Denis nos serre-files sans oublier Marie-Christine et Dominique, les photographes du jour.

Meilleurs vœux de bonheur et santé à tous les marcheurs et à nos fidèles lecteurs et à bientôt le plaisir de se retrouver sur les pistes:)

La semaine prochaine :

 

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