Le Baou de Saint Jeannet - 24 janvier 2008
Le Baou de Saint Jeannet
Aujourd’hui Bruno Guérin nous propose une randonnée au « Baou » de Saint Jeannet. C’est un parcours classé moyen de 11 km et de 650 mètres de dénivelé.
Après le baou, nous nous dirigeons vers le nord. Notre sentier nous permettra de croiser les bories qui se fondent dans un paysage de garrigues et de chênaies ponctuées de dolines et de lapiés. Paysage dominé par l’élément minéral : le calcaire.
Randonneuses devant le donjon du château du Castellet
Intérieur de la chapelle Notre-Dame des Champs
Nous nous retrouvons une vingtaine de randonneurs au parking de Saint Jeannet. Dieu sait pourquoi, Jean a du mal à nous compter
ce matin. Après plusieurs comptages, il semblerait que nous soyons 22.
Il suffit de le vérifier sur la photo de groupe.
Il suffit de le vérifier sur la photo de groupe.
Bruno nous explique que « le Baou est un mot provençal qui désigne une masse rocheuse, emblématique du paysage de la
région. On est subjugué par cette osmose entre la nature (le baou) et l’œuvre de l’homme (le village). La masse imposante du Baou a attiré des peintres, écrivains
et artistes, comme Trachel (Hercule), Mossa (Alexis) », pour ne citer que les moins connus.
Et le Baou de Sain
t Jeannet, eh bien le voici, juste au-dessus de nous ! La première partie de notre randonnée
consiste à gravir d’une seule traite les quelques 400 mètres qui nous séparent du sommet. Une heure et demie d’une bonne grimpette.
Qui donc a dit « Si j’aurais su, j’aurais pas venu » ?
– Courage ! Au sommet tu verras, la vue est magnifique. Et tu auras même un banc pour te
reposer !
Ce matin, il fait u
n temps splendide, le soleil brille, la température monte au fur et à mesure que nous grimpons.
Nous faisons une pause pour nous ravitailler et nous alléger de quelques vêtements superflus. Enfin nous atteignons un vaste plateau calcaire qui mène au sommet du Baou.
Au loin on peut
apercevoir les sommets enneigés. Mais
chacun marche en baissant le nez, car les rochers que nous enjambons sont traîtres, parfois instables, parfois glissants. Mieux vaut s’arrêter pour regarder le paysage !
Au loin on peut
Nous voici au sommet (altitude 802 m) d’où nous dominons la région. En
bas, on aperçoit la vallée du Var qui brille sous le soleil.
Au loin la mer, et nous dit Bruno
« si le temps était plus dégagé, on verrait la Corse ! ». Ce sera pour une autre fois. Chacun
va j
eter un œil à la table d’orientation.
Après le baou, nous nous dirigeons vers le nord. Notre sentier nous permettra de croiser les bories qui se fondent dans un paysage de garrigues et de chênaies ponctuées de dolines et de lapiés. Paysage dominé par l’élément minéral : le calcaire.
(Les dolines sont de petites dépressions, créées par l'effondrement du sous-sol calcaire. Certaines sont
profondes et hérissées de lapiés. D’autres, faiblement creusées, présentent un fond garni de terre. Les lapiés sont des roches burinées de profondes cannelures, de cavités
tourmentées, séparées par des crêtes aiguës et souvent coupantes. Attention à ne pas tomber !).
Le fait est qu’à p
art un ou deux bien conservés comme on le voit sur cette photo (il s'agit bien sûr de bories),
on pourrait ne voir ici qu’un immense tas de cailloux.
Nous nous frayons un chemin à travers ces blocs de calcaire. Notre sentier descend au milieu d’une végétation basse faite de genévriers et de magnifiques genets. D
e loin nous apercevons bientôt les ruines du
château du Castellet, où Bruno a prévu que nous pique-niquerons. Nous poursuivons notre chemin en légère descente à l’ombre des chênes (blancs ou verts). A nos pieds quelques crocus pointent
leurs corolles. Enfin nous atteignons le château et son donjon. Miracle ! Des rochers accueillants nous invitent à nous asseoir. Confortablement installés, nous savourons notre déjeuner.
Après un repas correctement arrosé, chacun se détend au soleil.
Nous nous frayons un chemin à travers ces blocs de calcaire. Notre sentier descend au milieu d’une végétation basse faite de genévriers et de magnifiques genets. D
Puis nous reprenons not
re descente vers la Cagne (petit fleuve qui se jette dans la mer à Cagnes-sur-Mer), par un sentier
en lacets. Notre sentier court ensuite le long du vallon du Castellet avant de cheminer sous les contreforts du baou. Quelqu
es gros blocs
détachés de la paroi sont équipés pour l’initiation à l’escalade. Car Saint Jeannet est un véritable petit paradis pour les amateurs d'escalade. De nombreuses voies d'ascension sont répertoriées sur son Baou dont la grande face surgit d'un seul jet sur 200 mètres de haut.
détachés de la paroi sont équipés pour l’initiation à l’escalade. Car Saint Jeannet est un véritable petit paradis pour les amateurs d'escalade. De nombreuses voies d'ascension sont répertoriées sur son Baou dont la grande face surgit d'un seul jet sur 200 mètres de haut.
En v
oici une qui semble bien sympathique : « la
Paranoïaque ». A éviter toutefois si l’on est débutant. Comme l’écrit un grimpeur, « c’est un « 6c » horrible à la vue, mais qui se prête bien au travail. Le pas
du surplomb est vraiment horrible tout droit, mais en passant légèrement à gauche, ça va un petit peu mieux » !!
Nous aussi nous empruntons un chemin qui grimpe fort. « C’est la dernière côte,
Jean ! » Nous atteignons alors l’entrée du
village. Un petit squar
e
ombragé adossé à la chapelle Notre-Dame-des-Champs nous offre une dernière vue sur le Baou de Saint Jeannet.
D'origine médiévale, le village de St Jeannet est un site remarquable de beauté et de tranquillité, avec ses maisons en
pierre du pays qui se serrent les unes contre les autres formant un rempart en entourant l'église.
Nous traversons le village et ses rues étroites, pour atteindre le café où nous allons nous désaltérer. Et au-dessus du café que
voyons-nous ?
Le Baou ! Mais celui-
ci c’est le Baou de la Gaude
(altitude 798 m). Certains courageux voudraient l’escalader. Mais il est tard, ce sera pour une autre fois.
Le Baou ! Mais celui-
Merci Bruno pour cette belle randonnée. Une rando sans histoires : ni chute, ni malaise, ni renard
crevé !
Merci aux photographes : Yvette CHABANNE, Gérard CHARPY, Bruno GUERIN.
Prochaine sortie le 31 Janvier pour une randonnée sur les crêtes du Tanneron avec Jean BOREL.
Encore quelques photos :
Intérieur de la chapelle Notre-Dame des Champs
Le vallon de la Camiole - 17 janvier 2008
Le Vallon de la Camiole
Aujourd’hui Jean Borel nous propose une randonnée à Callian dans le Vallon de la Camiole. C’est un parcours facile de 13 km avec un petit dénivelé de 270 mètres. Excellent pour
nous remettre en jambes, pour notre première randonnée de 2008. Car le mauvais temps de ce début d’année nous a contraint à un repos forcé durant deux semaines !
Après le repas, nous profitons du soleil.
Pour les uns c’est
l’he
ure de la sieste, pour d’autres c’est le moment de cueillir quelques bouquets de thym.
Et nous quittons à regret cet emplacement délicieux.
Merci Jean pour cette belle randonnée, qui démarre en beauté 2008.

Que regardent-ils ? Auraient-ils vu un dirigeable ?
Heureusement aujourd’hui le ciel est dégagé, il fera beau. Nous voici 26 randonneurs
au départ de Callian. Nous
nous regroupons devant le lavoir du village. Jean demande
à ces dames de poser en souvenir des « femmes au lavoir » que furent nos grands-mères. Et elles se prêtent au jeu !
Mais certains piaffent d’impatience, frustrés par nos deux semaines d’inactivité. Aussitôt Jean calme leurs ardeurs :
« Marchez lentement, sinon nous aurons terminé à 11 heures ». Eh oui, tout le monde peut se tromper !
Nous quittons le village de Callian par une descente très pentue qui nous mène dans la vallée. Puis quelques minutes plus tard,
c’est une belle grimpette qui nous attend. Arrivés au sommet nous faisons une petite pause casse-croûte. Mais est-ce l’effet de cette montée ? Tout à coup Nicole se sent mal et est obligée
de s’allonger. Serait-ce contagieux ? A son tour, Monique semble vaciller sur ses jambes. Que faire ?
Après quelques minutes de rep
os, Jean décide que toutes deux – soutenues par Bruno et Daniel, que l’on voit ici portant le sac à dos de Nicole – attendront tout près d’ici pendant que le reste du
groupe fera un petit tour. On avisera ensuite.
Après quelques minutes de rep
Notre petit to
ur nous conduit aux ruines de Velnasque, autrefois place forte qui protégeait
le village de Callian. Nous terminons notre boucle et rejoignons Monique et Nicole. Manifestement Nicole n’est pas en mesure de terminer la randonnée. Jean propose de la raccompagner à Callian.
Mais après mûre réflexion, il apparaît plus raisonnable que Jean reste à la tête du groupe, car lui seul connaît le parcours. Nicole retournera donc à Callian, accompagnée de Jacqueline et
Daniel. Daniel prendra la voiture de Jean et emmènera ces dames sur le lieu du pique-nique que l’on peut atteindre très facilement en voiture. Daniel est muni d’une carte, de la
clé de la voiture et d’indications claires, nettes et précises. Au besoin on se téléphone !
Notre groupe continue son chemin, en all
ongeant le pas, car la matinée est déjà bien avancée. Nous marchons
sur une piste qui ne présente aucune difficulté, sauf par endroits un sol bien gadoueux ! Quand enfin nous atteignons notre lieu de pique-nique, il est déjà 13 heures. Entre temps Jean a
reçu de bonnes nouvelles du deuxième groupe. Ils ont atteint Callian et sont prêts à nous rejoindre en voiture.
Jean nous a vr
aiment choisi un lieu de pique-nique merveilleux. A l’entrée, vue sur les
sommets enneigés. Devant nous s’ouvre une vaste clairière, qu’éclaire un grand soleil d’hiver. Que la nature est belle, dans l’air parfumé par le thym et au son du bêlement des moutons.
Nous voici tous
alignés face au soleil pour savourer notre pique-nique.
Un peu à l’écart, Marie préf
ère prendre ses aises.
Seule ombre au tableau, le deuxième groupe n’est pas là. Mais où sont-ils ? Que font-ils donc ?
Nous voici tous
alignés face au soleil pour savourer notre pique-nique.
Un peu à l’écart, Marie préf
Seule ombre au tableau, le deuxième groupe n’est pas là. Mais où sont-ils ? Que font-ils donc ?
Après le repas, nous profitons du soleil.
Pour les uns c’est
Et nous quittons à regret cet emplacement délicieux.
Nous empruntons un chemin ombragé et quelque peu frisquet. Soudain quelqu’un crie : « Nous avons perdu
Bruno ! » Et qui plus est, il s’est perdu avec deux ou trois randonneuses ! A dire vrai cela semble louche. Le groupe s’arrête, certains rebroussent chemin, à la recherche des
brebis égarées. Quand au bout de longues minutes, nous percevons au loin le sifflet de Bruno. Il finira par nous rejoindre, lui et ses randonneuses. Leurs explications ne sont pas très claires.
Ils se seraient soi-disant égarés à un embranchement. Le mystère reste entier. Jean ne manque pas de nous rappeler que le randonneur doit toujours avoir à l’œil celui qu’il suit comme celui qui
le suit. Elémentaire !
Nous rejoignons à présent une
petite route qui longe de belles propriétés, avant de plonger vers
Callian.
Le village nous apparaît, dominé par le château féodal. Edifié sur un piton r
ocheux avec des tours d'angle des XIIe et XIIIe siècles, il a été restauré
dans son état primitif par l'actuel propriétaire. Il est privé mais on peut visiter la salle des Gardes lors des Journées du Patrimoine.
Le village nous apparaît, dominé par le château féodal. Edifié sur un piton r
A ne pas confondre avec le « Château Goerg », situé près de
l’église. Il tient son nom d’Edouard Goerg, peintre et graveur du XXe siècle qui habita Callian, comme d’autres « célébrités des arts et des lettres ». Ce château appartient à
présent à la commune de Callian. Il abritera bientôt un centre culturel.
Enfin nous arrivons à l’entrée du village.
Et qui voyons-nous, venant à notre rencontre ? Jacqueline, Nicole et Daniel. Leurs explications sont un brin confuses. Daniel explique qu’il n’a pas trouvé la route qui menait à notre lieu de pique-nique. Jacqueline prétend avoir mangé à midi une excellente daube. Qui devons-nous croire ??
Pour fêter nos retrouvailles, prenons donc une photo
du groupe devant le lavoir. Encore un lavoir !!
Et qui voyons-nous, venant à notre rencontre ? Jacqueline, Nicole et Daniel. Leurs explications sont un brin confuses. Daniel explique qu’il n’a pas trouvé la route qui menait à notre lieu de pique-nique. Jacqueline prétend avoir mangé à midi une excellente daube. Qui devons-nous croire ??
Pour fêter nos retrouvailles, prenons donc une photo
du groupe devant le lavoir. Encore un lavoir !!
Puis pour finir en beauté cette belle journée, nous allons prendre un pot … et tirer les rois !
Trois excellentes galettes nous attendent en
effet, gracieusement offertes par Le Cercle de Boulouris et non moins gracieusement servies par Jacqueline. Et ceci à l’initiative de
Jean !
Merci Jean pour cette belle randonnée, qui démarre en beauté 2008.
Merci aux photographes : Yvette CHABANNE, Gérard CHARPY.
Prochaine sortie le 24 Janvier pour une randonnée au « Baou » de Saint Jeannet avec Bruno
GUERIN.
Encore quelques photos :
Que regardent-ils ? Auraient-ils vu un dirigeable ?