La Forêt Royale de St.Paul en Forêt-24 Mars 2011
Aujourd'hui, JOËL a convié les marcheurs du Cercle de Boulouris à une balade facile dans la Forêt, dite Royale, de
St.Paul en Forêt. Tout le monde a bien trouvé le parking de ce petit village, toujours traversé pour
rejoindre Fayence et Mons mais où personne ne s'arrête jamais. Il nous présente rapidement la randonnée, 16 km et 400 m de dénivelée :
"Attention, nous aurons au début et à la fin à
circuler sur des petites routes et il faudra impérativement marcher en file indienne à gauche de la chaussée."
Il ajoute : "Aujourd'hui, il est interdit de
s'accidenter…" Il faut dire que ces derniers temps, nous avons
fait fort !
Nous retrouvons Alice avec beaucoup de plaisir. Absente depuis décembre, elle est heureuse de reprendre pieds les sentiers de randonnée.
Au moyen âge, le village de
Saint-Paul-en-Forêt s’appela Sanctus-Paulus-de-Gallina-Grassa, Saint-Paul-de-la-Galline-Grasse ; dans les temps modernes, Saint-Paul-de-Fayence,
enfin, en 1918, sur une proposition du maire, M. Camatte, et après approbation du Conseil Général, il prit le nom de Saint-Paul-en-Forêt, nom qui lui convient le mieux aujourd’hui : entouré de
bois de tous côtés, il est comme installé dans une clairière forestière.
C’est une petite commune au double point de vue de son territoire, qui ne couvre que 2.026 hectares, et de sa population, qui passa de 578 habitants en 1982 à 1470 en 2006 . Sa superficie est au-dessus de la superficie moyenne des communes françaises, laquelle est de 1.450 hectares. Deux personnalité du spectable ont vécu dans ce village : Gilbert BECAUD et Michel AUCLAIR.
Malgré l'incendie qui l'a
ravagée partiellement en 1985, la Forêt Royale, encore appelée Forêt St Paul, est une très belle forêt d'ubac dominée essentiellement par 3 essences forestières : le charme qui
occupe les vallons et permet le développement en sous-bois d'espèces devenues rares dans la région dont certaines sont protégées par la loi, le chêne pubescent qui occupe le bas des pentes et
enfin le chêne liège qui colonise le haut des pentes avec son sous-bois classique à myrte et lentisque.
A 9 h, 31 marcheuses et marcheurs quittent le parking en s'engageant dans les petites rues du village dont nous sortons très rapidement. En fait, au départ nous étions soi-disant
30 et il aura fallu le pot de fin de rando pour connaître l'effectif exact !
Il fait très beau et très doux. Pour cette première randonnée de printemps, le temps s'est mis au diapason du calendrier.
Jolie fresque provençale sur un mur du village.
Nous quittons la route principale en direction du
Pascadet…et de la maison de retraite, mais n'y voyez aucune allusion à la composition du groupe. Même appréciation pour le "tri sélectif". Beaucoup d'Orchis et quelques hépatiques, ces dernières
tellement mêlées aux violettes qu'il est difficile de les remarquer.
Mais nous retrouvons très vite la route que nous allons parcourir sur 2.5 km. Heureusement,
Daniella n'est pas là, sinon gare à ses commentaires.
Nous longeons l'Endre qui prend sa source à St. Paul. Nous l'avions déjà côtoyée il y a tout
juste un mois, souvenez-vous, la jolie cascade. Ici, c'est juste un petit ruisseau.
A 10 h, nous quittons la route pour la pause banane, dans une grande forêt, très lumineuse
et bien entretenue. Le chêne y est dominant. Nous en profitons pour faire enfin la photo de groupe au pied d'un panneau bien mitraillé par les chasseurs : selon une randonneuse, on se croirait en Corse…
Et c'est reparti pour la première boucle par le vallon de Foncounille, plein sud, longue ligne droite en montée qui nous conduit au hameau de Tournoune. La piste est large et sans difficulté ce qui sera d'ailleurs la caractéristique de cette journée.
Nous piquons ensuite Nord-Ouest, toujours en montée et apercevons l'Audibergue enneigé. Traversée d'une zone très fleurie, envahie par une sorte de genêt. Encore un petit effort et à 11 h45, nous sommes sous l'ancienne maison forestière où Joël décide de pique-niquer.
Deux options : descendre de quelques mètres sur des rochers en contrebas ou bien
s'installer au bord du chemin. Les 9 qui vont s'installer sur les rochers vont
découvrir un large paysage et le lac de Méault…désespéramment vide.
Mais ils auront aussi l'opportunité de contempler, sur la polaire blanche de Chantal,
un phasme de 3 cm environ, très particulier. Monique, ayant élevé ces amusantes petites bestioles à une époque de sa vie, va l'identifier. Au départ, nous ne lui trouvions que quatre pattes,
bizarre, bizarre, mais en fait il se tenait la tête avec ses deux pattes avant : le penseur de Méault !
Après l'arrêt "réglementaire" d'une heure et un début de sieste pour certains le groupe repart, dans la descente, terminant la boucle commencée 6kilomètres plus tôt. Il ne nous reste plus que 4, 5 km pour rejoindre le village.
Alors que Joël avait désigné Camille comme serre-file, qui retrouvons-nous en queue de
peloton : les SPECIALISTES Daniel et Jacky racontant comme d'habitude leurs histoires hilarantes. Il y aura une thèse à faire sur le tropisme*
des serre-files.
Au bord du chemin, Dominique découvre un
antique tracteur et il ne résistera pas au plaisir de grimper dessus. Pourtant ce n'était pas un Renault.
A la côte 288, nous retrouvons la route. Jean n'aurait pas été trop content de nous voir l'occuper dans toute sa largeur. Martine demandera à Joël :
"Jusqu'à quelle heure as-tu réservé la route pour nous tout seul. On se
croirait au pèlerinage de la Sainte Baume, avec les gardes-forestiers nous ouvrant la marche".
Mais les marcheurs se disciplinent enfin et lorsque nous arrivons proche de la civilisation, c'est à dire au niveau des premières maisons du village, la file "presque" indienne a été rétablie. Jolies maisons d'ailleurs dans d'immenses propriétés, le terrain ne coûte pas cher ici.
Encore un kilomètre. Après avoir aperçu le minuscule lac du RIOUTARD sur notre droite, nous retrouvons le parking et nos voitures. Il est 14 h 30, un record de fin de
rando.
Rendez-vous au café du "Petit Cabanon" à Bagnol. Il y avait longtemps que nous ne nous
étions pas installés "en terrasse". Bien que Joël ait pris la peine de prévenir ce matin, nous avons la désagréable impression que nous ne sommes pas
les bienvenus. Possibilité de demis seulement pour 9 personnes…où sommes-nous tombés ? A recommander à tous nos lecteurs.
Merci Joël pour cette belle journée passée sur ces chemins faciles dans cette forêt remarquable. Et nous avons une pensée pour Michelle, ton épouse, avec tous nos vœux de guérison.
* TROPISME, nom masculin |
|
|
Merci aux photographes Jean-Marie CHABANNE et Gérard CHARPY.
La semaine prochaine, Jeudi 31 Mars à 7 H 30 : THORENC ( 06 ) . Le Castellaras
Nous serons ici , dans le cadre grandiose de « la petite Suisse « , au cœur des Préalpes d’Azur .
Très beau parcours dans les environs de Thorenc, station climatique à l’architecture d’influence Anglo-Russe, réputée depuis le XIX ème siècle et très prisée par Guy de Maupassant .
Nous découvrirons, à 1400 m d’altitude, les vestiges d’un étonnant village médiéval : Le Castellaras .
Le pique-nique sera pris sur les berges du Lac de Thorenc .
L : 12 Km 709 . Dénivelée : 552 m . D : 4 H 30 . Moyen Médio . Repas tiré du sac .
Responsable : Jean – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 629
Itinéraire d’accès :
Emprunter l’autoroute A 8 direction NICE . Sortir aux ADRETS ( Sortie N° 39 ).
Suivre la D 8 37 puis la D 37 direction Lac de SAINT-CASSIEN – MONTAUROUX .
Parcourir 8 Kms 500 . Au rond-point suivre sur la droite la D 2562 direction GRASSE .
Parcourir 9 Kms jusqu’au VAL du TIGNET . Au rond-point suivre D 11 direction SPERACEDES-CABRIS .
A CABRIS suivre la direction SAINT-VALLIER , traverser le village et prendre à droite direction ANDON . Suivre la D 5 sur 17 Kms . Atteindre Le PONT du LOUP et stationner sur le PARKING à droite avant le pont .
Coût du trajet A R : 146 Km x 0 € 20 = 29 € 20 + 4 € 80 = 34 Euros
Quelques photos en bonus :
Prêts à reprendre la route. Joël a sorti le gilet jaune
Bien disciplinés
Est-ce vraiment l'arrière-pays méditerranéen?
Dans la forêt
Groupe de randonneurs
Ruisseaux
Tout jaune !
Bon appétit, Mesdames !
L'insecte à quatre pattes !
Est-il vraiment en prière ?
C'est l'Endre tout au fond
St Tropez : Les pieds dans l'eau : 17 mars 2011
St Tropez, les pieds dans l’eau
Aujourd’hui, Jean nous emmène à St Trop’, sur le sentier du littoral. Nous terminerons la boucle commencée en 2009 et
poursuivie en 2010.
Nous avons rendez-vous du côté de l’Escalet, une des plages de Ramatuelle. Nous voici 25 randonneurs au départ. Non point 25, mais 24, car Françoise s’est trompée d’heure. Elle est sur la route. Elle ne saurait tarder.
« En attendant, je vais vous présenter la
rando » nous dit Jean.
« Nous allons débuter par un petit chemin sympathique,…
mais il risque d’être boueux. Nous ferons l’aller-retour au cap Taillat,… mais ce sera facultatif. Puis nous passerons le Cap Lardier et nous irons jusqu’à la Plage de Gigaro sur la commune de La
Croix-Valmer. Enfin nous reviendrons par l’intérieur, sur des pistes faciles ».
Facile, le retour. Mais l’aller promet d’être fatigant, avec des passages pentus ou escarpés. Au total nous ferons près de 15 km et 600 m de
dénivelé.
Jean nous demande d’accueillir Marie-Claire, nièce de Dominique.
Puis il nous donne des nouvelles de l’infirmerie : Bruno et Marinette.
Ensuite Gérard nous parle du pèlerinage de la Ste Baume qui aura lieu le
dimanche 1er mai. Au programme : casse-croûte offert en matinée, vin offert pour accompagner le pique-nique. Et
pour finir, bal animé par un orchestre bien sympathique. On est prié de s’inscrire.
Il est un 9 heures passées. Françoise arrive.
Nous démarrons sur le sentier qui mène au Cap Taillat. Comme prévu, les pluies de ces derniers jours ont bien détrempé le sol.
Attention aux flaques et aux passages boueux ! Bientôt nous voici à l’ombre de magnifiques pins parasols.
A droite, des vignes. « C’est le Domaine de la Bastide Blanche » nous dit Jean.
« Nous pénétrons dans le territoire du Conservatoire de l’espace littoral. Ce vaste espace protégé de 290 ha est une réserve typique de la faune et de la flore méditerranéenne ». Merci à ce conservatoire qui nous permet aujourd’hui de randonner sur cette côte superbe, restée heureusement sauvage.
Et Jean nous rappelle le règlement : ne pas sortir du sentier, ne pas cueillir de fleurs, ne pas allumer le moindre feu, même
une cigarette.
Jean-Marie nous signale la présence d’un palmier nain, seul palmier indigène de l’Europe occidentale. En voici justement
un.
Puis nous arrivons au Dolmen de la Baie de Briande, (Erigé à la préhistoire, on y a retrouvé des pointes de flèches, des pendeloques en quartz et des perles en serpentine).
Il est ici, bien caché, derrière notre groupe.
Ecoutons à présent Jean : « La convergence d’un climat doux, de substrats diversifiés et d’expositions variées donne aux caps Lardier,
Taillat et Camarat, une grande richesse biologique. Au cap Lardier, croissent cistes denses et pins parasols magnifiques. Sur les gneiss, chênes verts, chênes-lièges
et pins d’Alep se mêlent lorsque le maquis ne s’empare pas du terrain. Des associations spécifiques se développent : pelouses avec la curieuse Bissurela pelecinus, pelouses à hélianthèmes avec le Dorycnopsis gerardi, euphorbes arborescentes,
anthyllides barbe-de-Jupiter ».
« Qui ne connaît pas le Cap
Taillat ? » demande Jean. Trois mains se lèvent. Jean poursuit alors : « Le cap Taillat, presqu’île escarpée reliée à la côte par une étroite flèche de sable, était convoité par le Club Méditerranée. Heureusement l’action
concertée de la municipalité et du Conservatoire du littoral a permis de le sauvegarder ».
Nous reprenons notre chemin en direction du cap Taillat.
Puis nous franchissons « l’étroite flèche de sable » avant d’escalader quelques rochers.
C’est l’heure de la pause casse-croûte. Un vent frais s’est levé. Le ciel est
bien gris. Jean nous dit : « Je pense que ce n’est pas la peine d’aller plus avant ». Tout le monde est d’accord et nous rebroussons chemin.
Nous nous dirigeons à présent vers la plage de la Bastide Blanche. Longue
et belle plage, battue par les vagues.
Mais il est impossible de la contourner par le haut. Il nous faut donc la traverser entre deux vagues.
Les premiers y vont franco, en courant sur le sable. Ceux-ci auront les chaussures et les pieds trempés.
Derrière eux, qui voit-on sur cette photo ? N’est-ce pas Danièle, qui s’enfonce dans la vague ? Oui, c’est bien
elle ! Après avoir fait trempette, elle se relève et court se mettre à l’abri de la prochaine vague.
Enfin les derniers attaquent la traversée de la plage. Mais prudemment, ils ont retiré leurs chaussures et chaussettes, voire
leur pantalon, comme Camille.
Nous voici tous tirés d’affaire. Les derniers se sèchent les pieds avant d’enfiler leurs chaussures. Les premiers comptent sur
la marche pour se sécher les pieds. Quant à Danièle, « Je n’ai que le soutien-gorge de sec »
nous dit-elle. Et d’ajouter : « Moi qui ai horreur de l’eau ! ». On ne le croirait
pas.
Heureusement le soleil brille. Un bain de pieds au soleil, sur une si belle plage, c’est le bonheur !
Nous poursuivons notre route par un sentier qui grimpe au-dessus des rochers. Le paysage est splendide. Derrière nous se profile
le cap Taillat. Et devant nous voici le cap Lardier.
Un ruisseau longe le sentier, ou même l’emprunte carrément. La randonnée « les pieds dans l’eau » continue !
Notre sentier tournicote à présent dans les bosquets. Ca monte, ça descend, de vraies montagnes russes. Soudain un bruit
sourd : Camille vient de s’affaler par terre. Martine heureusement a gentiment amorti sa chute. Deux de chute ! A qui le tour ?
Le groupe s’arrête. Contemplent-ils le paysage des rochers battus par la mer. Ou lorgnent-ils du côté de Danièle qui s’est
isolée dans la nature ?
Nous reprenons notre chemin. Il domine à présent le cap Lardier, tout en
bas, derrière un buisson d’euphorbes.
Et derrière nous, se profile toujours le cap Taillat. « Regardez le bien, c’est la dernière fois que vous le
voyez » nous dit Jean.
Nous redescendons à présent vers la mer. Voici une nouvelle plage à traverser. Sans risque de se mouiller les pieds, cette
fois-ci.
Il est 12 h 30 lorsque nous atteignons un lieu de pique-nique favorable. Nous nous installons en bord de mer, parmi les rochers. Plutôt rugueux ces rochers. Attention à ne pas se piquer les fesses !!
Nous profitons donc de notre déjeuner, au soleil, face à la mer. Quel bonheur, à nouveau !
En fin de repas, chacun échange café, gingembre, chocolat, petits gâteaux.
C’est alors que Gérard se lève. Que fait-il ? Où va-t-il ? Le sait-il ?
« Il est tombé !! »
Quelques-uns l’ont vu trébucher et heurter le rocher de la tête.
Aussitôt Philippe, Jean, Nicole, l’entourent. Le spectacle semble impressionnant. Heureusement, Gérard ne voit rien … et même
plus rien du tout, pendant quelques instants. Un peu assommé (c’est le cas de le dire), il n’entend que la voix calme et rassurante de Philippe, qui se débat avec les pansements de la trousse à
pharmacie. Sous l’œil admiratif d’un goéland leucophée.
Pendant ce temps, Beps se heurte le front contre un rocher. Décidément, c’est la série.
Mais revenons à Gérard, toujours entouré de Philippe et Jean. Il est à présent coiffé d’un superbe pansement crânien qu’il planque sous sa casquette.
Ses premiers pas sont hésitants. Jean lui tient la main et Beps lui porte son sac.
Nous reprenons le sentier du littoral, en avançant en douceur. Puis voici qu’apparaît la plage de Gigaro.
Nous en avons fini avec le sentier du littoral. A présent, ce ne sont plus que de larges pistes avec quelques « faux plats montants » jusqu’à l’arrivée.
Le groupe de tête semble pressé d’en finir et accélère un peu. Nous progressons à un rythme soutenu.
A droite, nous apercevons le cap Taillat, pour la dernière fois. Cette fois-ci, c’est
vrai !
Et revoici nos voitures.
Nous filons vers San Peïre, pour prendre un pot bien mérité. Seuls Nicole et Gérard rentrent directement à Fréjus.
(Aux dernières nouvelles, Gérard a été placé sous la surveillance de Nicole. Il aurait retrouvé toute sa tête … à en juger par ce blog ???)
Merci Jean, pour cette très belle randonnée du littoral varois.
Merci aux photographes : Jean-Marie, Gérard .
Encore quelques photos :
Randonneurs
Les pieds dans l’eau
Vues sur mer
Prochaine randonnée : voir programme ci-dessous
CALLIAN-BELLUNY- 10 mars 2011
Jean avait préparé pour Mikaël une rando en
ligne de 15 km et 380 m de dénivelée entre CALLIAN et BELLUNY.
Ce sont donc 31 marcheuses et marcheurs qui se donnèrent rendez-vous
sur le parking du centre ville de Callian. La météo est bonne et il fait un petit 4 °.
Notre guide accompagnateur a souhaité rester caché (ndlr).
A 9 h 15, toute l'équipe est réunie autour de Mikaël pour un premier briefing : toutes les voitures vont partir vers Belluny avec seulement les chauffeurs, pendant ce temps vous pouvez visiter le village, prendre un café ou …faire ce que vous avez envie. Nous nous donnons rendez-vous ici même dans une demi heure. Attention, n'oubliez rien d'essentiel à la rando, dans les voitures, idem à Belluny, pour les chauffeurs.
Une rando en ligne est toujours un peu compliquée à organiser et à mettre en route, aussi
bien pour les chauffeurs que pour les passagers des voitures. Concernant ces derniers, ils eurent à attendre 40 minutes, la plupart restant sur place alors que seul un petit groupe suivit la
recommandation de Mikaël.
En attendant que la seconde voiture retrouve une place, pas facile aujourd'hui, Mikaël nous présenta la rando et le village de Callian.
" De nombreuses personnalités ont trouvé en Callian un lieu favorable pour exercer leur art, comme par exemple Fernand et Nadia LEGER, peintres, le grand couturier Christian DIOR, (Nadia LEGER et Christian DIOR sont tous les 2 enterrés à Callian), Anthony BURGESS auteur du livre « Orange Mécanique », Edouard GOERG, peintre de réputation mondiale, Mme Juliette ADAM, femme de lettres morte centenaire au château de Camiole.
Callian est aussi un lieu où l’on vient trouver le repos. Soeur Emmanuelle, s'était retirée à la Maison de retraite des religieuses de
Notre Dame de Sion depuis 1993 jusqu'à son décès le 20 octobre 2008.
Au cimetière deux tombes discrètes peuvent nous interpeller ; celle de
Christian Dior (discrète mais repérable car entourée de deux cyprès) et celle de sœur Emmanuelle dont il faut chercher le nom dans une liste figurant sur la stèle de sa communauté. De quoi
parlent-il maintenant qu’ils se côtoient ?
Quant à la rando, elle ne présente pas de difficulté particulière. Nous aurons deux fortes montées assez courtes pour atteindre Montauroux et Belluny."
Martine nous donna ensuite des nouvelles de Marinette dont le processus de réparation de son bras se poursuit normalement.
A 10 h, enfin nous partons.
Comme d'habitude dans ce village, la photo de groupe se fera devant le lavoir du bas. Mikaël en profita pour présenter Monique, une marcheuse du Lundi qui nous a rejoint. Bienvenue à elle.
Grande descente dans le vallon. Nous
laissons Callian derrière nous, très beau point de vue dans le soleil du matin avec les restanques d'oliviers. A l'est, Montauroux nous semble trè proche mais aussi … très haut !
1er arrêt devant la chapelle St.Donat, en cours de restauration. Mikaël nous explique " elle est bâtie sur un lieu sépulcral gallo-romain. La chapelle date du XIIIe s. De nombreuses manifestations s’y déroulaient ainsi que des pèlerinages pour implorer Saint Donat (Saint Donat fut décapité en 380). Il lui était accordé le pouvoir de faire parler les morts-entre autre pour retrouver des trésors selon la légende- et de faire pleuvoir…
Depuis 1517, de nombreuses
manifestations festives se sont déroulées (roumarrages) ainsi que des pélerinages pour implorer Saint-Donat. De nos jours, c'est le dimanche le plus près du 7 août qu'est célébrée la fête du 2è
saint patron de Callian.
Au XXe siècle, la chapelle de Saint Donat était la première étape de la procession des communiants. On s'y rendait encore en pélerinage pour guérir l'épilepsie. Peu avant la dernière guerre, tout son contenu mobilier fut transféré dans l'église paroissiale, et c'est en 1944 que son toit s'effondra."
Petit effeuillage car il fait
maintenant plus chaud et la montée vers Montauroux va dégager des calories. Elle est rude mais nous en avons vu d'autres. Nous sommes sur une petite route et il n'y a pas de cailloux pour nous ralentir ( mais nous aurons l'occasion de reparler du goudron). Les "petites jambes" se
comportent très bien et nous atteignons enfin le centre du village ou Mikaël nous offre de faire la pause banane sur les bancs de la terrasse surplombant la vallée. "Christian Dior y a habité dans une belle maison bourgeoise en
contrebas non loin de la départementale 37, propriété privée appelée aujourd’hui Château de la Colle.
La chapelle de St. Barthélémy fut construite au 12ème
La construction se fit avec les matériaux des
murs de l’ancien fort et l’argent des montaurousiens.
Après 99 ans, la chapelle revint de droit au marquis de Montauroux qui s’empressa de demander les droits d’occupation des lieux.
Au milieu du 19ème siècle, on constate que la chapelle est inscrite au cadastre comme appartenant au Sieur Poulle, député
du Var et Président à la Cour d’appel d’Aix. Il fit inscrire cette chapelle au moment de la Révolution de 1848 qui faisait craindre des troubles graves dus à une forte pression populaire
anti-cléricale. La chapelle ainsi protégée des désastres, resta cependant inscrite au cadastre dans les biens des successeurs de Mr Poulle : sa fille, son petit-fils, puis Mr Grosselin à qui
Christian Dior acheta la propriété. Désireux de rendre à « César ce qui lui appartient », C. Dior légua la chapelle à la commune en 1953.
La commune fit restaurer la chapelle et celle-ci fut classée au patrimoine des monuments historiques en 1958 grâce à sa
particularité : ses murs et sa voûte en berceau sont entièrement recouverts de panneaux de bois peints.
Derrière l’autel, un immense tableau de St Barthélemy et l’annonciation à la vierge est entouré d’un retable en bois
peint datant de 1748."
A 10 h 50, il donne le signal du départ sous les yeux d'un autochtone que Jean
Borel aurait qualifié de "gaulois". Et nous nous engageons dans les rues du village. Pour un accompagnateur, la traversée d'un village et des nouveaux quartiers périphériques est toujours
difficile mais pour l'instant tout se passe bien et la rue du Moulin ne nous conduit qu'à un très vieux puits ancien. Au passage, Monique va illustrer pour nous le nom d'une villa: la
Flemmardière. Tiens une "Orchis de Robert" au bord de la route, la première de l'année.
Puis nous retrouvons la campagne et les bois.
Une petite chienne noire et blanche a décidé de nous accompagner.
Nous quittons le goudron pour nous diriger Est vers le Clos Rolland. Grand coup de sifflet, le groupe s'arrête. C'est le GPS de Jean-Marie qui nous alerte que depuis un quart d'heure nous nous
dirigeons Sud/Sud-Ouest et que si nous continuons ainsi nous allons retourner vers Montauroux. En pleine contrepettries avec Daniel et Bertrand en queue de peloton, il n'avait pas vérifié la direction.
Il faudra l'appui de deux autres GPS et les coordonnées UTM pour convaincre Mikaël de repartir Est, oubliant le Clos Rolland, mais permettant de retrouver notre itinéraire . Effectivement, un quart d'heure plus tard nous avons repris notre cheminement normal.
Nous poursuivons ensuite en forêt, sur un chemin facile et agréable avec une hellébore de Corse, ça sent le printemps.
A 12 h 45, nous débouchons sur une sorte de grande clairière plantée d'un
chêne. C'est là que Mikaël décide que nous pique-niquerons. Le soleil est un peu défaillant au début mais finalement, il nous réchauffera pendant la plus grande partie de notre repas. Alors que
quelques randonneurs se sont installés en périphérie de la clairière, un groupe s'est bien dissimulé en pleine végétation, installé sur des petits
rochers.
La petite chienne est toujours là, satisfaite de partager notre pique-nique.
Appel de Marinette qui salue tous les randonneurs et les remercie pour tous les témoignages de sympathie qu'elle a reçu.
Elle recherche toujours la propriétaire du foulard qui lui a été prêté lors de son accident pour le restituer. Jean-Marie transmet au groupe.
Dopé par du gingembre distribué par Maurice, nous repartons à 13 h 30, toujours en forêt. Le lac de St Cassien est maintenant à notre droite, nous pouvons l'apercevoir de temps en temps à travers la végétation.
Au bout de 20 minutes nous retrouvons la route qui va nous mener à Tournon. A
droite, on aperçoit BELLUNY sur son piton : c'est encore bien haut d'autant plus qu'une vallée nous sépare du village.
Toujours le goudron. Daniella pousse une grosse colère : " Cette rando est nulle, il n' y a que du goudron". Au bout d'un quart d'heure,
nous atteignons la grande route de Tanneron et Mikaël joue les toréadors avec son gilet jaune pour faire traverser le groupe, stoppant les voitures.
De l'autre côté, nous retrouvons une piste herbeuse, en face de l'ancienne
gare de Tanneron sur la voie ferrée Grasse-Meyrargues, empruntée très souvent par les marcheurs.
Dans l'herbe, un seul gros caillou sera pour Daniella qui admirait la gare et
nous la retrouvâmes, en position de prière, face à l'est. Pas de bobo, une petite écorchure à la main soignée par Martine.
La petite chienne est toujours là. Elle nous a causé quelques frayeurs avec
les voitures sur la partie goudron.
Mikaël propose que le groupe de marche l'adopte, chaque participant la gardant une semaine.
Quant à Daniel, il nous précise : " son propriétaire viendra la rechercher à Belluny ce soir. En fait, c'est une chienne chargée, par l'Office de Tourisme de Callian, de
guider les randonneurs sur cet itinéraire." Ah ! ce sacré serre-file !
Monique M. propose de la nommer "Colle au train".
Nous repartons à travers bois et découvrons les premiers crocus dont le pistil donne le safran. Désormais, il est bien cultivé dans la région, mais celui-ci est sauvage.
Nous retraversons à nouveau la route de Tanneron et effectuons un petit détour vers le lac à l'endroit ou une dérivation de la Siagne alimente le lac.
Nous avons déjà pique-niqué plusieurs fois à
cet endroit. Longeant l'extrémité est du lac nous faisons un dernier arrêt aux ruines de Grange Vieille, un village abandonné.
Puis nous nous dirigeons vers le barrage sur un chemin plat que nous quittons pour aborder la dernière montée vers le village.
Elle est sévère et débouche dans les vergers de pêchers et les serres de fraisiers. Après avoir franchi la clôture
électrique nous poursuivons, toujours en montée vers nos voitures à 300 m de là.
Pressés d'arriver, la plupart des marcheurs oublieront de se retourner pour admirer le lac qui brille vers l'ouest et le
barrage à notre droite. Heureusement un photographe a pensé à eux.
Les voitures sont toujours là. Il y en a 5 et nous sommes 31 : petit problème d'arithmétique et de code de la route. Il faudra revenir chercher les 6 courageux qui continuerons jusqu'à la route de Tanneron, environ 1. 5 km en descente.
Finalement tout le monde se retrouvera au café ou nous avons nos habitudes pour le pot de l'amitié.
Pour la petite histoire, Mikaël a chargé la petite chienne dans son coffre et l'a ramenée au village...
Merci Mikaël de nous avoir guidé dans cette rando en ligne où, malgré le goudron, nous avons bien profité de la nature.
Merci aux photographes Jean BELLACHES, Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY.
La semaine prochaine : Jeudi 17 Mars à 7 H 30 : SAINT – TROPEZ ( 83 ) . Le sentier du littoral ( Parcours N° 3 )
Cette année, nous terminerons la boucle commencée en 2009 et poursuivie en 2010 .
Nous partirons du Cap Taillat jusqu’à la Plage de Gigaro sur la commune de La Croix-Valmer, en passant par le Cap Lardier .
Ce parcours est situé sur le territoire du Conservatoire de l’espace littoral . Ce vaste espace protégé de 290 Ha est une réserve typique de la faune et de la flore méditerranéenne . Il n’est pas inutile de rappeler le règlement à respecter scrupuleusement : ne pas sortir du sentier, ne pas cueillir de fleurs, ne pas allumer le moindre feu, même une cigarette .
Le sentier est par endroits assez pentu et escarpé . Mieux vaut donc avoir le pied sûr et posséder une certaine endurance . Au retour, nous emprunterons des pistes intérieures dénuées de difficulté .
L : 14 Km 600 . Dénivelée : 590 m . D : 5 H 00 . Moyen alto . Repas tiré du sac .
Responsable : Jean – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 726
Itinéraire d’accès :
Emprunter la RN 98 direction Saint-Tropez . Traverser Sainte-Maxime . Atteindre le carrefour de La Foux .
1Km 800 après le carrefour, prendre à droite D 61 direction Ramatuelle .
Parcourir 5 Km 500 . Au rond-point, laisser Ramatuelle sur la droite et suivre la direction : les plages .
Parcourir 2 Km . Au rond-point suivre à droite la D 93 direction La Croix Valmer .
Parcourir 1 Km et prendre à droite direction L’Escalet .
Parcourir 0 Km 500 et prendre sur la droite une petite route indiquée : Chemin de La Bastide Blanche .
A 800 m, après un 1er virage à droite et un lacet prononcé à gauche, stationner sur les bas-côtés de la route .
Coût du trajet A R : 85 Km x 0 E 20 = 17 Euros 06.68.98.13.62
Quelques photos en bonus
Dans
les ruelles de Montauroux
Le "Gaulois" pour Jean Borel
Le puits
Départ de Montauroux
Pique-niqueurs
A qui offre t'il cette mini girolle ?
Qui disait que les femmes étaient bavardes ?
Au soleil, du plat, le rêve !
Le village abandonné
Attention aux puces, mon général !
"Ô temps, suspend ton vol…"
Bormes -Les crêtes 3 mars 2011
Bormes les Mimosas Les Crêtes 3 mars 2011
Jean accueille 20 randonneurs courageux (car la météo n’était pas très
engageante et a fait peur à plusieurs habitués) sur le parking du col de Gratteloup.
.
Colette et Alain sont de retour après l’hiver parisien .
Cinq femmes seulement, dont il faut saluer le courage …On pourrait en déduire que les femmes sont plus craintives face à la pluie, mais les absences s’expliquent par des problèmes de santé ,dont Marinette(bon rétablissement) qui s’est cassé le bras lors de la rando du lundi.
Bienvenue à un nouveau, au nom connu, ROYER , mais prénom Guy, et dans le civil beau frère de Jean Masson
Une fois éloignés du bruit de la route , Jean nous présente le parcours et son profil: « Pour commencer une montée raide, de 200 mètres à 453 mètres jusqu’au col du Landon. Puis nous descendrons sur Bormes où nous pique-niquerons prés du cimetière. Ensuite deux groupes se constitueront : les grandes jambes pour retourner chercher les voitures, le second groupe prendra le temps de visiter Bormes et nous terminerons par le pot ensemble ».
« Nous sommes déjà venus en novembre dernier sur les hauteurs au nord de Bormes et au printemps où nous avions pris notre repas sur la plage de Brégançon ».
Jean nous rappelle la définition topographique d’un col : « C’est, l'intersection entre une ligne de crête et un thalweg, c'est-à-dire le point le plus bas entre deux sommets appartenant à la même arête. »
Pour la plupart d'entre vous il est inutile de préciser la figure mathématique du col: la "paraboloïde hyperbolique"
La photo avant le départ devant le pilône.
Jean propose une première séance d’effeuillage avant d’affronter la montée. Cela ne va pas en empêcher une seconde plus loin car finalement le soleil pointe.
Après la pause banane nous continuons à grimper et devant un petit sentier à gauche, Jean nous arrête : « Le parcours prévoit un raccourci par ici ,mais c’est une descente très raide et très caillouteuse que je définirais de « non-jacquelinesque » ».Une nouvelle expression s’ajoute au répertoire borélien.
Le sentier est effectivement sur une crête d’où nous découvrons , malheureusement avec un ciel souvent couvert, les iles du Levant et de Port Cros. Porquerolles est cachée par le Cap de Bormes et son sommet au dessus de Brégançon.
Nous voilà au fameux col du Landon . Nous devons passer une barrière DFCI (Défense contre l’incendie) et Jean toujours très avenant,
la soulève …les premiers passent et il la laisse tomber, comme par hasard sur la tête de Nicole qui se retrouve à moitié « groggy ». Sur le coup elle n’a rien dit ...mais ensuite… Plusieurs
randonneurs ont proposé des pilules homéopathiques d’arnica, ce qui lui a permis de retrouver la parole…
En fin de matinée le ciel s’assombrit et nous craignons de devoir manger sous la pluie. Nous accélérons le pas et trouvons près du cimetière des tables et bancs sous des pins parasols dont l’ombre nous est peu utile, mais qui nous protègent des quelques gouttes de pluie.
Le repas se termine vite car un vent frais se lève, mais il chasse la pluie…
Nous ne dégusterons pas le gingembre habituel, Dominique étant resté prés de Marinette.
Le premier groupe de 12 randonneurs visite Bormes, « azurément le plus beau des villages fleuris » d’après le guide des randos, au pas de charge.
Les vieilles rues commerçantes,
L’église Saint Trophyme où certains présidents de la république en vacance à Brégançon sont venus se faire photographier à la sortie de la messe.La place s'appellle, on se demande pourquoi , Georges Pompidou. Les noms des présidents suivants n'ont pas été ajoutés comme les photos dans certaines mairies. Aujourdh'ui, changement de génération , le président se fait photographier le dimanche matin à vélo au col du Canadel...
Sur la façade un cadran solaire " Ab hora diei ad horam dei ". Tous les latinistes auront compris :"de l’heure du jour à l’heure de Dieu".
Nous poursuivons la séquence religieuse avec le chemin de croix qui monte jusqu’à Notre Dame de Constance. En cours de chemin nous rencontrons un couple qui fait la pause et dont l’accent ne laisse pas de doute sur leur origine helvétique, confirmée prés des bords du Léman.
Jean, nous annonce : « Nous arriverons au voitures vers 15h 25 ». Nous amorçons une descente vers le vallon d’Entre la Colle, qui porte bien son nom vu l’état du dessous de nos chaussures. Au point le plus bas à 74 mètres, Jean nous dit qu’il y avait un raccourci, qu’il nous a évité car très raide, pire que non-jacquelinesque dans l’échelle borélienne des difficultés (le plus agréable étant le faux plat descendant)…
Deux toutes petites pauses pour attendre les derniers qui s’étaient trompés de chemin et nous atteignons les voitures à 15h 30, avec cinq minutes de retard s’excusera Jean.
Une mention particulière à Daniella, seule femme du premier groupe qui a tenu le rythme avec brio.
Ce qui l’a réconfortée après sa déception dans Bormes où une pancarte interdisait la cueillette de mimosa
La randonnée a été l’occasion de découvrir après le mimosa les premières fleurs printanières : quelques violettes, et de belles touffes d’oxalis pied de chèvre jaune au bord des chemins.
Les voitures rejoignent le centre du village où nous retrouvons le premier groupe en quête d’un café pour le pot. Le premier qu’ils avaient choisi a refusé car 20 randonneurs « c’est trop de travail , allez en face… ». Encore des commerçants qui vont se plaindre que la vie est dure et que les impôts sont trop élevés…
Effectivement en face, nous avons été très bien servis et nous avons pu nous réchauffer.
Le blogueur de service s’est astreint à suivre le premier groupe « C’est toujours plus prudent de rester près du chef,
…. »…. et a interviewé un randonneur du secopnd groupe sur leur vécu et la réponse a été : « les filles n’ont pas été très chaudes pour monter… »....le chemin de croix
évidemment... et les voici en pleine visite
Ecoutez un peu au lieu de rigoler...
Du rab
Tu m'offres un sac , Maurice...
Qu'est ce qui les rend si songeuses???
Toujours le sourire ... le secret de la longévité
Marche forcée pour rattraper le chef
Merci aux photographes, Jean(s) et, Claude pour ces magnifiques photos:
Qu'il est mignon ,Claude est tombé sous le charme...
Merci Jean pour cette très belle randonnée et pour tes extras en animation...
la prochaine fois, si tu laisses tomber une barrière, choisis mieux sur qui..
et ne cherche pas d' excuses...
....Elle se porte à merveille
La prochaine randonnée:
Jeudi 10 Mars à 8 H 00 : CALLIAN – BELLUNY ( 83 ) . Le sentier des villages perchés
Itinéraire linéaire au départ de CALLIAN qui nous conduira au village perché de BELLUNY sur les premiers contreforts du Massif du Tanneron en passant par le village de Montauroux, le Bois de La Colle du Médecin et les rives du Lac de Saint – Cassien .
Il s’agit d’une randonnée facile ne présentant aucune difficulté particulière .
L : 15 Km 220 . Dh + : 380 m . Dh - : 430 m . D : 5 H 00 . Moyen Médio . Repas tiré du sac .
Responsable : Mikaël – 04.94.51.63.35 Boulouris N° 746
Itinéraire d’accès :
Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice – Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 – Prendre la D 837 puis la D 37 direction Lac de St. Cassien – Parcourir 8 kms 500 – Au rond point prendre à gauche la D 562 et la suivre sur 4 kms – Tourner à droite D 56 direction Callian à 4 kms – Suivre centre-ville – Stationnement des voitures sur le parking à gauche . Déposer les passagers et conduire les véhicules à BELLUNY , terme de la randonnée .
Coût du trajet A R :76 Km x 0 € 20 = 15 € 20 + 4 € 80 = 20 Euros