Gorbio-Cime de Baudon-30 mai 2013
GORBIO- La Cime de Baudon
Tout le monde ayant facilement trouvé le point de ralliement, les 25 randonneurs du jour étaient fin prêts vers 8 H45 sur le parking de Gorbio pour aborder les sentiers de l'arrière pays mentonnais.
Les deux accompagnateurs du jour Jean Bo et Joël donnent les
explications d'usage sur les caractéristiques des deux randonnées, leur historique (faite en Novembre 2009, c'était la première fois que nous accueillions Joël, sacrée coïncidence qui
méritait bien une photo d'archives *),
Joël en 2009-Archives
ainsi que quelques informations sur les villages de Gorbio et Sainte Agnes que nous n'aurons malheureusement pas le temps de visiter cette fois-ci.
* Vous noterez qu'aujourd'hui, il mène le 1er groupe (quelle promotion !) et qu'il participera à la rédaction de ce blog (quel dévouement !)
Jean Bo emmène toute la troupe sur le chemin de départ pour la traditionnelle photo, puis les groupes se forment : 11 randonneurs (dont deux charmantes demoiselles) décident de se mesurer avec la cime de
Beaudon pour un parcours d'une douzaine de kilomètres et une dénivelée de 950 mètres, qualifié de moyen-alto, mené par Joël, et 14 « Petites Jambes » préfèrent suivre Jean Bo pour un
parcours de quand même 607 mètres de dénivelée. A l'arrivée les porteurs de GPS nous apprendront que les dénivelées parcourues étaient légèrement supérieurs aux prévisions (715 pour les "Petites
Jambes").
Après une petite visite inopportune dans une propriété privée,(NDLR- le chef était en fin de groupe, il n'était pas responsable,
cherchez le coupable...) la troupe des "Grandes Jambes" commence son parcours par un temps un peu frais mais appréciable. Notre ami Jean Ma
accepte le rôle difficile de serre-file, Daniel Ro exerçant ses talents dans l'autre équipe, et Michel Ju accepte d'être notre photographe officiel.
Nous passons devant la chapelle Saint Lazare, dont on peut voir l'intérieur sans y pénétrer, et continuons sur un chemin agréable qui longe un ruisseau bien vif.
Peu après ce passage reposant commence un morceau du fameux GR 51 avec une montée sérieuse qui sollicite les mollets
encore froids.
Le rythme est soutenu mais raisonnable ; de plus la
vue agréable sur le
village de Gorbio et les odeurs de genêts en fleurs aident à passer cette première difficulté.
Notons au passage ce panneau rappelant que le doyen Rochard empruntait en effet ce sentier pour aller célébrer les offices a Sainte-Agnes, Gorbio et aux Cabrolles. (Il n' y a pas de route directe entre Gorbio et Ste Agnès).
Pendant ce temps Jean Bo fait son briefing à l'autre groupe alors que nous observons en se "tapant les cuisses" l'erreur des Grands. Ah ! Ah ! Ah !
A notre tour nous empruntons le même chemin, sans nous tromper, et après l'arrêt à la chapelle Saint
Lazare (Cette chapelle a été construite à la suite d’une épidémie de peste qui sévissait vers la fin du moyen Âge. Lorsque Menton fut ravagé par
l’épidémie, les habitants de Gorbio firent le serment d’édifier une chapelle si la peste n’atteignait pas le village. La légende ajoute qu’un pestiféré arrivé de Menton vint mourir ici. On éleva
donc la chapelle sur le lieu précis où il est mort) Alain nous déclara qu'il connaissait seulement la gare St.Lazare, parigot, va !
Revenons au 1er groupe. Le chemin débouche alors sur la D22 qu'il faut longer un moment, ce qui inquiète un peu l'accompagnateur tant cette route étroite et sans visibilité pour les automobilistes pourrait être dangereuse pour les piétons. Mais la discipline naturelle des marcheurs permet d'arriver sans encombre au chemin montant au village de Ste Agnes.
Ce chemin grimpe sérieusement mais reste agréable car nous longeons à nouveau un charmant cours d'eau. Joël accorde quelques poses pour permettre à chacun de se
changer et se rafraichir.
Nous arrivons dans le village de Ste Agnes pour une pause banane bien méritée car nous venons déjà de faire 300 mètres de dénivelée sur un bon rythme. Compte tenu de la fraicheur du lieu, et sachant la teneur de la suite du parcours Joël préfère encourager son équipe à repartir.
Lorsque les "Petites Jambes" atteignent la D22, la discipline semble plus relâchée et au moment d'aborder la montée finale vers Ste Agnès un petit groupe s'est retardé en herborisant ayant
découvert quelques plaques de saponaires bien exposées.
La montée est raide mais l'environnement est agréable, beaucoup de verdure, petit ruisseau qui cascade gentiment et cerise sur le gâteau, d'un seul
coup, le village de Ste.Agnès. Nous allons l'avoir en "fond d'écran" jusqu'en haut. En 2009, Bruno nous avait expliqué pourquoi ces villages perchés
n'étaient pas construits face à la mer : "C'est pour ne pas être vu des barbaresques qui arrivaient en
bateau".
Mais à quel ange Maryse sourit-elle ?
Nous arrivons en bas du village, sur cette grande place d'où nous étions partis en 2012 pour gravir la
cime de Siricotta (neige, vue sur la Corse). Alors que nous faisons la pause banane, il donnera quelques informations.
Selon la légende, une princesse italienne en voyage, dénommée « Agnès », fuyant un violent orage, aurait trouvé refuge dans une grotte du village.
Perché à 800 m sur un piton rocheux, le château pourrait dater de 1180. Après les découvertes des fouilles de 1993, les assises de la tour remontent à la fin du Xe siècle ou au début du XIe siècle. Les Agnésois ayant encouragé à la résistance leur bourg voisin de Peille, le chevalier de la Fare, gouverneur du comté de Louis XIV, fit détruire le château en 1691. Mais cette destruction ne fut pas totale et la forteresse joua de nouveau un rôle dans la guerre de Succession d'Autriche de 1744 à 1749.
Il a aussi été l'objet de nombreuses convoitises de la part des comtes de Vintimille, des Maison de Hauteville et Maison de Candie, et des comtes de Provence, de la Maison de Savoie et même des Grimaldi.
Dépendant du royaume de Piémont-Sardaigne, Sainte-Agnès ne fut rattachée à la France qu'en 1860.
En 1932, débute la construction de l'ouvrage de Sainte-Agnès, creusé dans le rocher et doté d'une redoutable artillerie. Ultime maillon de la ligne Maginot, sa force de feu permit de stopper les troupes italiennes. Il pouvait abriter 400 soldats.
C'est le "village perché" le plus proche de la mer : 4,5 km à vol d'oiseau.
Le premier groupe a déjà attaqué les flancs de la Cime de Baudon.
Mais où va t'elle de ce pas décidé ?
La suite du parcours, qui se différencie à présent du parcours de l'autre groupe, s'avère assez physique. Le chemin longé par les cistes en fleurs, les pois de senteur, et les boutons d'or, se trouve parfois à couvert sous les bois, et parfois à flanc de coteau, nous
permettant de belles vues et photos sur le littoral.
C'est lors d'une petite pause sur un promontoire permettant de voir le paysage que Joël reçoit un coup de téléphone intempestif d'un organisme de sondage souhaitant connaître son opinion sur le
mariage pour tous (véridique). Ce coup de fil insolite, en ces lieux, et à cette date, faillit déstabiliser moralement et physiquement l'accompagnateur du jour. Comme quoi les sondages
existent !!!
Après une petite séance d'orientation avec Michel S. (ce sera un peu le fil rouge de la rando), le groupe de Jean Bo a maintenant quitté Ste.Agnès
par une piste très pentue sur un itinéraire qui lui est propre maintenant et qui le conduira au col de Bausson à 792 m. Mais nos efforts sont
récompensés par la beauté du paysage, entre une végétation en pleine expansion
et toujours l'image de ce charmant village que nous
garderons pendant les trois quarts de la montée. Lorsque nous ne le verrons plus, la pente deviendra encore plus marquée et un petit arrêt sous le col sera le bienvenu.
Lorsque nous l'atteindrons, Jean fera un petit cours de topographie où il sera question de talwegs et de mamelons qui
dérivera très rapidement sur des propos grivois.
Alors que les "Petites Jambes" se divertissent au col, le groupe de Joël est en plein dans les choses sérieuses. A l'approche de la Cime de Beaudon nous voyons avec
inquiétude des bancs de brume monter de la côte ; heureusement ce phénomène épisodique ne parviendra pas à nous gâcher complètement la vue
magnifique. Joli coup de zoom !
Parvenu à la table d'orientation nous sacrifions à la
photo traditionnelle pour justifier de notre ascension à 1264 mètres d'altitude, et avons même une
pensée émue pour Jean Bo en découvrant la fameuse borne
« point G ». C'est en regardant vers le bas que quelques marcheurs aux yeux de lynx croient même reconnaître les "Petites Jambes", dont Yvette habillée en
rouge !!!
Il s'agissait surement d'une hallucination causée par la faim.
C'est au moment de quitter le lieu qu'un randonneur commence à ressentir les effets d'une crampe persistante. Malgré un coup de bombe miracle (bombe de froid) donné par l'accompagnateur, et les conseils et encouragements des copains, cette douleur accompagnera notre ami tout le long et il terminera courageusement le parcours.
Après une longue descente qui nous a fait perdre 70 m d'altitude, le groupe des "petites Jambes" arrive à la route qui rejoint Peille à Ste.Agnès.
Il reste environ 200 m à monter mais sur cette petite route étroite la pente ne pose pas de problème. Mais une fois de plus nous ne serons pas très disciplinés. Heureusement il n’y a pas beaucoup de circulation, ce sont les cyclistes, plus silencieux que les voitures qui sont les
plus dangereux. Mais nous avons notre vaillant serre-file qui veille !
Le paysage est superbe mais le temps est parfois bien gris. Jean Ma et Jean-Marie ont comparé leur météo ce matin, la 1ère annonçait la pluie pour 14 h, la seconde pour 16
h. Les paris sont ouverts !
Tout là-haut sur la cime à notre droite, les nuages sont descendus bien bas et nous avons une pensée pour nos amis crapahutant dans le brouillard.
Voici le col, la Madone aux éclats d'obus, et notre lieu de pique-nique. Nous avions donné
rendez-vous à l'autre groupe à 13 h. Il est 12 h 30, nous allons les attendre ce qui est un acte courageux
car nos estomacs nous rappellent à l'ordre. Alternance de soleil et de nuages. Nous sommes à 925 m, d'un côté la mer, de
l'autre le Mercantour et des lieux où nous avons randonné récemment comme la crête du Férion : quelle chance.
Tiens nous avons un nouveau compagnon qui arrive et qui a surement compris que nos sacs contiennent des choses intéressantes, mais comme nous il attend; un randonneur à quatre pattes, quel veinard !
Pour le premier groupe, la descente vers le Col de la Madone où doivent se trouver nos amis du deuxième groupe s'avère aussi pentue et escarpée que l'était la montée, et toute l'équipe apprécie d'y arriver.
A 13 h, les premiers ont rejoint le lieu de pique-nique et quelques minutes plus tard, tout le monde est réuni. Aujourd'hui, le groupe est bien rassemblé ce qui
permet une photo du groupe presque au complet.
Le repas se déroule dans un lieu agréable et, les grands esprits s'étant rencontrés, on se retrouve avec une profusion de boissons diverses qui requinquent les corps.
Notre 26ème randonneur va de l'un à l'autre mais il a une certaine attirance pour Daniel Ma.
Jean Ma a trouvé de superbes "roses des prés" mais qui s'avéreront pour la plupart habités. Dommage !
Joël donne ensuite le signal du départ pour une longue descente vers Gorbio : 550 m de dénivelée sur 2.5 km. Mais le chemin n'est pas trop mauvais sauf pour
notre ami dont les crampes n'ont pas disparu pendant le repas. Une tentative de soins aux huiles essentielles n'apportera pas d'amélioration et la descente pour lui aura semblé bien longue.
En l'attendant le groupe s'est rassemblé autour d'un abreuvoir : vivement le pot ! Et ces sacrés gamins s'éclaboussent !
Joli vue sur Gorbio qui méritait un coup de zoom. Voila nous avons le village en vue. Encore une séance
d'orientation avec
Michel à une "trifurcation" (c'est du borélien, ne vous inquiétez pas si vous n'avez pas ce mot dans votre vocabulaire…)
et une découverte botanique avec Guy : le dompte venin et le trèfle bitumeux. Le second, Psoralée bitumineuse, (Bituminaria
bituminosa), sent effectivement le goudron quand on froisse ses feuilles. Quant au premier, il en existe
deux variétés en France : Le dompte-venin officinal
(Vincetoxicum hirundinaria) est une plante herbacée vivace
de la famille des Asclépiadacées.
C'est une plante très toxique.
Le dompte-venin noir (Vincetoxicum nigrum) est une plante de la même
famille poussant en région méditerranéenne, en principe sur sol calcaire. D'allure similaire au dompte-venin officinal, il s'en distingue par ses fleurs, d'une couleur pourprée tirant sur le noir.(cf Wikipédia)
Celui-ci n'étant pas fleuri, nous ne pourrons nous prononcer mais il y a de fortes chances qu'il s'agisse du second. Quand à ses propriétés vis-à-vis du venin, il a été démontré depuis longtemps que c'était une légende…
Voici le parking, un sourire pour la dernière montée : 8 marches !
Un passage au troquet du coin nous remettra de tous nos efforts. Jean Bo conseillera à ceux qui ne connaissent pas le village de le visiter, il est très typique. M. Le Maire nous avait servi de guide il y a quatre ans.
Il est 16 h 18, il n'a pas encore plu mais nous trouverons la pluie sur la route du retour, bien joué.
Merci à Joël et à Jean Bo pour nous avoir guidés sur ces deux magnifiques parcours.
Un remerciement particulier à Joël pour sa participation à la rédaction de ce blog écrit à quatre mains.
Merci pour les photos à Claude, Jean Ma, Jean-Marie, Michel Ju.
Juste un peu de rab : Orchis trouvé par le 1er groupeMais où descendons-nous, directement dans la mer ?
Bravo l'artiste, il se reconnaîtra...
La semaine prochaine
Jeudi 06 Juin à 7 H 00 : Massif de LA SAINTE – BAUME ( 83 )
Parcours en forêt, passages raides, escarpés, vue royale sur la ligne de crête et visite de la grotte Marie Madeleine
L : 16 Km 300 . Dh : 627 m . D : 5 H 30 . Niveau : Moyen alto – Repas et boisson tirés du sac .
Il est possible d’effectuer un parcours raccourci si on se limite à la seule visite de la grotte : 11 Km, 250 m.
Animateur : Jean Bo : 06.68.98.13.62 . Parcours raccourci : Camille : 0681798939 Boulouris N° 640
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction AIX . Quitter l’autoroute à SAINT-MAXIMIN( Sortie N° 34 ) . Suivre la D 560 puis la D 80 direction NANS les PINS .Traverser le village et, toujours sur la D 80, rejoindre, à 8 Kms L’Hôtellerie de la SAINTE-BAUME .
Coût du trajet A R : 220 Kms x 0 € 25 = 55 € + 18 € = 73 Euros Jean Bo: 06.68.98.13.62
2013-05-23 Ile de Porquerolles - Secteur Ouest
Ile de Porquerolles – Secteur Ouest
Pour ce jeudi 23 Mai 2013, Jean Bo nous a invité à une classique en cette saison, à savoir l’île de Porquerolles dans sa partie ouest. Cette randonnée est classée
moyen médio, avec un parcours de 15 km environ et un dénivelé de 242 m. Un deuxième parcours un peu plus light, conduit par Camille, est proposé à quelques « petites jambes »
présentes aujourd’hui.
C’est donc un groupe de 48 randonneurs et randonneuses qui se retrouvent sur le parking de la Tour Fondue.
Comme à l’habitude, Jacqueline et Jean Bo assurent la distribution des tickets pour que chacun puisse embarquer sur le bateau assurant la liaison continent –
Porquerolles.
La traversée se déroule sans encombre. Ce matin la mer est encore relativement calme et quelques randonneurs aux pieds marins profitent sur le pont arrière des
premiers rayons du soleil.
Une équipe de télévision nous accompagne dans cette traversée. Y aurait-il une star égarée du festival de Cannes participant à notre randonnée, présente sur
le bateau ?
Ciel bleu, mer calme, la vie est belle …
A peine le pied posé sur l’île, Jean Bo regroupe tout son monde pour la traditionnelle photo de groupe. Le « grand angle » est nécessaire pour faire
rentrer tout le monde dans la boite.
En aparté Jean Bo me signale que cette randonnée a été faite pour la dernière fois en 2008, et qu’elle est restée dans la mémoire de tous les participants de l’époque, suite à la mésaventure survenue à Jacqueline ce jour- là.
Dans la foulée, les petites jambes (13 au total) posent autour de Camille, leur chef vénéré. Nous les retrouverons plus tard, pour un pique-nique
en commun.
De son côté le groupe de Jean Bo quitte rapidement le petit village de Porquerolles. Ce village a été créé en 1820. Sa population est de 200 habitants
environ, mais certainement beaucoup plus en période estivale. Pour être complet avec les chiffres, l’île de Porquerolles a une superficie de 12,54 km² et possède 30 km de
côtes.
Après une petite hésitation, nous retrouvons le bord de mer et ces vues à couper le souffle.
Claude : - il faut prendre à droite
Jean-Marie : - à moins que ce soit à gauche
Jean Ma : - faut réfléchir, l’enjeu est important !
Nous progressons tranquillement entre terre et mer.
Après ces dernières semaines où la météo a contrarié le bon déroulement et l’annulation de certaines randonnées du jeudi, les randonneurs semblent apprécier
le retour du soleil.
Il est 9h30, et Jean Bo sonne l’heure de la pose « banane » à la pointe Prime.
Soucieuses de leur bronzage, deux, trois randonneuses ont retirées les sweats ou parkas. D’autres plus frileuses semble-t-il, hésitent encore.
Un petit îlot se détache de la côte. On y passerait bien la journée à bouquiner ou à se reposer.
Au bord de cet îlot, Daniella remarque cette « chose » échouée sur le sable, sortie du fin fond de la mer. Je laisse à chaque lecteur d’en faire
l’interprétation qu’il voudra.
Mais pas question de bouquiner ou de se reposer, la progression continue. Nous apercevons maintenant la fameuse plage d’Argent encombrée par une
quantité d’algues mortes impressionnantes.
Le vent commence à forcir, les vaguent se forment de plus en plus.
Soudain, à un mètre du sentier côtier, Jean Bo nous arrête pour nous faire découvrir deux bébés goéland blottis l’un contre l’autre tandis que papa et maman
goéland tournoient au- dessus de nos têtes. Après quelques photos faites au plus vite, nous nous éloignons rapidement pour ne pas effrayer les oisillons et leurs parents.
Après cette séquence animalière, nous empruntons un « chemin Borélien » comme le signale Jean-Marie. En effet, nous
progressons difficilement au milieu d’une végétation très dense où nous devons avancer la tête baissée. Au hasard du parcours, on aperçoit quelques têtes dépassant de cette jungle
méditerranéenne. " Coucou, j'suis là".
Cette épreuve vaincue, nous empruntons maintenant un large sentier qui nous conduit au fort du Grand Langoustier dont la restauration a démarré en 1998.
Il est midi : les estomacs sont vides et les jambes sont un peu lourdes. Mais nous avons encore une petite heure de marche pour rejoindre le groupe des petites
jambes à la calanque du Brégançonnet.
Nos deux serre-file du jour, Albert et Daniel, casquette vissée sur la tête veillent au grain.
Là encore, nous découvrons un petit coin de paradis. Bien à l’abri du vent, nous nous installons pour une pause-déjeuner bien méritée.
Nous reprenons notre périple en direction du point culminant de l’île. Rien à voir avec les pentes de l’arrière- pays varois ou du Mercantour. Arrivé au sommet,
tout le groupe aspire à quelques minutes de pause.
Encore quelques hectomètres de marche, que nous effectuons à l’ombre d’une végétation très verdoyante, et nous voilà de retour à l’embarcadère pour un
retour sur le continent avec la tête remplie de belles images.
Bye, bye, Porquerolles, nous reviendrons bientôt …
Merci Jean Bo et à Camille pour la conduite de cette randonnée que nous avons tous et toutes appréciée.
Merci à Jean Bo et Jean-Marie et Gilbert pour leur contribution photographique.
Quelques photos Bonus, rien que pour vous !!!
Parcours moyen médio ou sportif?
Sympa, la petite crique.
On s'en lasse pas. Merci, dame nature.
La plage "Noire".
Bravo Claude pour ta performance aujourd'hui.
Nature morte.
Votre prochaine randonnée:
Jeudi 30 Mai à 7 H 00 : CIME de BAUDON . COL de LA MADONE ( deux circuits proposés )
L’arrivée a la Cime de Baudon, par un sentier à la pente soutenue et acrobatique, enthousiasmera le randonneur .
Parcours n°1 : L : 11 Km 460 . Dh : 950 m . D : 5 H 00 . Niveau : M alto . Animateur : J Lefeuvre 0623071199
Parcours n°2 : L : 10 Km 104 . Dh : 607 m . D : 5 H 00 . Niveau:M médio.Animateur : Jean Borel 0668981362
Repas et boisson tirés du sac, pris en commun pour les 2 groupes au Col de La Madone . Boulouris N° 802
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A8 direction NICE, L’ITALIE . Sortir à LA TURBIE (N°57) .
Traverser La Turbie et suivre à droite la D2564 direction MENTON .
A 7 Kms, quitter la D2564 et suivre la direction GORBIO .
A l’entrée du village, sur la place pavée ( arbre au centre ), tourner à gauche et stationner sur le
deuxième PARKING SUPERIEUR .
Coût du trajet A R : 220 Kms x 0€ 25 = 55 € + 18 € = 73 Euros Joël Lefeuvre : 06.23.07.11.99
Levens-Les Cretes du Ferion-9 mai 2013
Encore un blog à quatre mains. Aujourd'hui, il y avait deux blogueurs, Jean-Louis et Jean-Marie, chacun dans un groupe.
LEVENS-CRETES DU FERION
Je ne vous referai pas le coup de l'Ascension en ce jeudi 9 Mai où Jean Bo.. nous avait invité à le rejoindre sur le parking des Mulières à Levens(06). Un petit problème de gendarmerie reconstruite et déplacée depuis 2007 a un peu compliqué l'arrivée de certains randonneurs mais finalement ce sont 24 marcheuses et marcheurs qui se retrouvent pour gravir le mont Ferion.
Petit topo de Jean Bo.. "Cette randonnée entre les vallées du Var et du
Paillon avait déjà été faite le 5 avril 2007. C'était la première fois qu'il y avait deux groupes. L'expérience s'étant révélée intéressante, ce système a perduré, comme aujourd'hui où nous
aurons un groupe de "Petites Jambes" ( leur nom est venu un peu plus tard-NDLR). Le premier montera avec moi jusqu'au Mt.Férion à l'altitude de 1412 m. C'est une montée régulière sauf à la fin où
il y a 150 m à parcourir sur un petit sentier très raide: 11 Km 633 . Dénivelé : 870 m.
Puis nous redescendrons
jusqu'à la chapelle St.Michel et sa superbe cédraie où nous retrouverons le groupe des "Petites Jambes" qui, guidé par Camille, comme en 2007 d'ailleurs, aura à fait 9 km avec un
dénivelé de 570
m."
Le premier groupe sera constitué de 7 randonneurs et le second de 17. Parmi ces derniers, on notera la présence de
nombreux participants au 1er groupe de 2007 : on vieillit ! Mais on y retrouve aussi avec beaucoup de plaisir Nicole Bo.., Jacqueline et Claude qui nous avaient abandonné depuis le
début de la saison et les parisiens Marie-France, Jean-Claude et Alain.
Jean Bo.. part avec les 6 marcheurs du premier groupe. Rapidement il nous demande notre avis : nous avons le choix entre deux trajets pour une première montée : le plus long et moins raide ou un autre plus court
mais plus raide. Pour nous motiver il nous dit que Camille a l’intention de prendre le plus court. Rien n’y fait le groupe choisit le plus simple… Nous voulions garder des réserves pour la montée
finale. Effectivement nous voyons ensuite derrière nous les dites petites jambes emprunter le plus difficile…
La montée est régulière et les points de vue magnifiques. Il commence à faire chaud et c’est la pause effeuillage, puis celle de la banane.
Pendant ce temps, les Petites Jambes" ont démarré calmement. "Nous avons 3 heures devant
nous, il n'y a pas lieu de s'affoler" nous précise Camille. Il ajoute, " J'ai choisi de vous
faire passer sur le versant ouest, ça monte en permanence, c'est plus court mais le paysage est plus joli".
Effectivement ça monte assez fort et régulièrement, sur un bon
chemin avec quelques passages plus difficiles. Mais c'est vrai le paysage est formidable avec le Mt.Vial en premier plan, nous l'avions gravi en juin 2010, c'était super.
Il fait beau, mais pas trop chaud, car la forêt, sans nous masquer le paysage nous protège des ardeurs du soleil ce que
semble bien apprécier Nicole.
Pause banane, au soleil, et on se sèche le dos. Les premiers arrivés ont aperçu le groupe de Jean, déjà plus haut.
Revenons au 1er groupe. Après avoir suivi un court moment la piste qui mène au sommet pour les surveillants du dispositif incendie, Jean nous dit « les
difficultés vont commencer. Nous allons monter doucement » : peu y croient… à tort car nous gravirons cette pente raide à un rythme adapté et chacun sera étonné, arrivé à
la crête, de ne pas avoir eu de difficultés.
Pour terminer il nous propose de reprendre la piste ou de suivre un vague sentier sur
l’arête sommitale, ce que nous choisissons pour disposer du point de vue. La vue sur la vallée du Paillon est formidable. Le petit village de Coaraze semble bien inspirer Jean. Il parait si proche dans son téléobjectif. Pourtant, il est 750 m. plus bas.
Quant au nom du village il a fallu aller sur Wikipedia pour y trouver l'origine de son nom, plutôt bizarre.
La seule quasi-certitude quant au nom du village est qu'il vient de cauda rasa, queue rasée .... Pourquoi
"queue rasée" ? Plusieurs hypothèses s'affrontent... La première prétend que ce nom est issu de la mode en matière de coiffure qui régnait à la fin du Moyen Âge. Contrairement aux
habitants des hameaux alentour, les natifs de Coaraze auraient à cette époque porté les cheveux courts et rasés sur la nuque...
Pas du tout ! S'indignent les partisans d'une autre hypothèse, beaucoup plus glorieuse pour le lieu. Selon eux, voilà bien longtemps, les habitants de Coaraze étaient parvenus à capturer... le Diable en personne ! Et pour s'assurer qu'il ne s'enfuirait pas, ils l'auraient attaché avec de la glue, par la queue. Et pour s'échapper, dans un geste désespéré, celui-ci aurait été contraint de la sectionner... Il semble bien, en définitive, que l'explication soit d'ordre géographique. Car tout près du village, le confluent du torrent du Gravier et du Paillon prend la forme d'un lézard sans queue, le même animal mutilé qui figure sur le blason de Coaraze...
(cf.WIKIPEDA)
Arrivés en haut le soleil se cache et il fait frais. Au rez- de chaussée de la tour de guet, il y a un
petit refuge avec cheminée, bois , allumettes …
Nous repartons rapidement pour retrouver nos amis à la chapelle, par une descente facile sur la
crête.
Pendant ce temps, les "Petites Jambes" ont poursuivi leur montée sur une large piste et là, ils ont vraiment l'air d'en
vouloir. Impressionnant !!!
Ceci les conduit à la balise 278, au château d'eau enterré qui va servir pour ce bel alignement. Le temps est maintenant plus frais et certains ont hâte de repartir vers la chapelle St Michel des Cèdres pour le rendez-vous avec nos amis et le pique
nique.
Par la grande piste nous arrivons à la dite chapelle à 11 h 30. Joli coin pour pique-niquer. La fameuse cédraie signalée
par Jean ce matin est bien là avec ses arbres superbes qui encadrent le chemin , en face de la chapelle.
Elle fut inaugurée en Septembre 1938. Très petite, son toit est en béton … mais finalement elle s'intègre bien dans le paysage.
En attendant le 1er groupe, chacun s'installe alors que le soleil revient agréablement nous réchauffer et à
12 h 54, voici nos amis qui arrivent calmement à travers la forêt. Ils sont ravis et ne semblent pas trop éprouvés.
Et après les agapes, nous retrouvons des joueurs de carte, comme quoi la tradition perdure.
Quant aux dormeurs, nous constatons qu'ils sont surtout issus du
1er group e. Ah, il faut bien récupérer.
Jean donne le signal du départ, cinq "Petites Jambes" vont se joindre à son groupe pour la descente finale car Camille reprendra le même chemin qu'à l'aller, enfin en principe…
C'est donc parallèlement que les deux groupes vont rejoindre
LEVENS. Dans le premier groupe, comme d'habitude, ça fonce et Jean va devoir calmer les ardeurs des
plus rapides d'autant plus que le chemin est plutôt mauvais.
Avec Jean-Louis, nous avons quand
même un répit pour identifier une délicate globulaire (Globularia Vulgaris). Lors d'un arrêt Jean nous fera découvrir une particularité de Levens, tout en
dessous de nous, les Grand Prés, grande zone naturelle très plate, incongrue dans ce paysage montagneux.
Rencontre et causette avec des
cyclistes, les pauvres, ils montent sur ce mauvais chemin.
Le groupe arrive maintenant au Col du Travail.
Il y a effectivement du boulot pour reconstruire la bergerie qui s'y trouve… Et pour honorer le travail, Jean
aura peut-être eu une pensée machiste en prenant cette photo.
Un peu plus loin, à l'embranchement des deux pistes nous retrouvons le
groupe de Camille. Leur descente a été aussi très caillouteuse. Il ne reste plus que 200m pour retrouver les voitures et c'est
avec plaisir que nous allons nous rafraîchir le gosier à Levens, village assez original avec son ascenseur qui
permet de gagner la partie ancienne.
Merci Jean et Camille pour nous avoir guidé pour cette belle randonnée de l'Ascension.
Merci pour leurs photos à Claude, Jean Bo..et Jean-Marie.
Encore quelques images, vous avez été sages !
Nos valeureux
serre-filePetit arrêt pour admirer...et reprendre son souffle
Jolies restanques. Quand on pense que ces pentes ont été cultivées !
Observations
Pique-nique.
Petites jambes dans la descente. tout va bien.
"Quand je vous disais que je n'aime pas les descentes !"
La dernière goutte.
Jean-Marie, regarde tes pieds!
Oh! My God, ces lacets anglais !
"Grandes Jambes" dans la descente du Férion.
Après le pot, ça va mieux.
La semaine prochaine, Jeudi 16 Mai à 7 H 30 : LA ROQUEBRUSSANE ( 83 ) – La Montagne de LA LOUBE
Randonnée dans les rochers aux formes fantastiques qui dessinent la silhouette surnaturelle de La Loube (830 m)
L : 13 Km 711 . Dh : 650 m . D : 5 H 00 - Niveau : Moyen médio (court passage escarpé) . Repas tiré du sac .
Animateur : Jean Ma.. : 04.94.82.44.23 – 06.09.75.02.01
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A8 direction Aix . Le quitter à la sortie N° 35 ( Brignoles )
Suivre RN7 et à 7 Km, prendre à gauche la D5 . Atteindre La Roquebrussanne à 10 Kms .
Stationner sur le PARKING devant l’église .
Coût du trajet A R : 180 Kms x 0 € 25 = 45 € + 13 € = 58 Euros Jean Ma: : 06.09.75.02.01
Point Sublime, Pont du Tusset, Belvedere de Rancoumas 2 mai 2013
Point Sublime, pont du Tusset, Belvedere de Rancoumas 2 Mai 2013
Aujourd’hui Joël devait nous offrir la rando mythique du Verdon : le sentier Martel.
Mais, arrivés au parking , un employé municipal de Rougon vient interdire l’accès des gorges avec une pancarte indiquant que des lâchers d’eau intempestifs se produiront pour délester les Las du Castillon et de Castellane qui sont saturés
. Heureusement que l'employé est arrivé avant notre départ. Sinon, nous serions partis avant l’interdiction…Mais il n’y aurait pas eu de danger grave , car le guide officiel qui le décrit dit : « Quelles que soient les montées d'eau du Verdon, le sentier est hors d'eau et libre en toute saison, sans obligation de guide »
Jean Borel propose avec Joël un parcours de remplacement : il n’en manque pas, mais ils retiennent un parcours qui part du parking où nous sommes pour éviter de repartir. Le parcours n’a pas été préparé, mais avec la carte IGN , pas de problème nous dit Jean .Les serre files sont prêts à s’adapter et à travailler sans tracé.
Finalement nous ferons une rando déjà effectuée le 6 mai 2006 avec Bruno qui s’appelait :POINT SUBLIME, PONT du TUSSSET, BELVEDERE DE RANCOUMAS, les trois sites remarquables du jour. C’était aussi le premier blog du Cercle publié par Jean-Marie. 6 ans de blog déjà.
Après la photo du groupe, les 26 randonneurs partent à 9 h30. Nous accueillons un nouveau, Didier venu avec sa moto.
Il commence déjà à faire chaud
Nous montons vers le point SUBLIME au travers des paysages magnifiques du Haut Verdon.
Au point Sublime, arrêt photo sur les gorges et le Verdon qui n’est pas vert (couleur dûe à des algues microscopiques, mais ocre après les dernières pluies.
Du belvédère nous avons aussi une vue imprenablesur de beaux crânes...
Puis nous redescendons vers le lit du Verdon jusqu’au pont du TUSSET.
Nous pouvons observer un courant exceptionnellement vigoureux.
Jean est descendu près du lit du Verdon pour prendre une photo du groupe sur le pont.
Qui fait le clown à gauche sur le parapet? ...
Passés rive gauche nous remontons par un sentier long et régulier des 616 mètres du pont du TUSSET vers le hameau d’Entreverges( sic) , proche de la commune de Trigance. Vers midi, les serre files appellent Jean au téléphone car ils sont loin derrière avec des personnes qui souffrent …. Nous les attendons et Jean leur propose de s’arrêter là. Il demande aux autres s’ils sont OK pour monter encore une centaine de mètres pour atteindre le belvédère de RANCOUMAS : « encore une demi-heure de marche ».
Nous atteignons le belvédère à 980 m
Effectivement la vue du belvédère sur les gorges est impressionnante et donne le vertige. « Ici , c’est autre chose que loin, c’est ailleurs », écrivait Jean Giono.
Nous nous installons un peu plus bas pour un repas bien mérité, car la demi-heure annoncée est comme il se doit plus longue et les estomacs sont vides.
Un rapace tournoie au-dessus de nous : sans doute un aigle royal.
Dans six minutes , départ…
La remontée jusqu’au GR est difficile. Puis nous redescendons jusqu’au pont du TUSSET par le même chemin . Nous observons que le lit s’est encore élargi et qu’il y a donc bien eu des lâchers d’eau.
Un chamois nous observe du haut des falaises.
Après le pont nous retrouvons rapidement la route.
Finalement nous aurtons gravi 780 m et parcouru 10km 900.
Le pot a lieu à l’auberge de « Lou Cafoucho », sur la route du retour. Jean rappelle les inscriptions pour Porquerolles .
Merci à Jean pour avoir à l’improviste organisé une rando de remplacement, l’avoir conduite et avoir fourni des photos. Merci à Joël qui s’était préparé à nous emmener sur le sentier Martel .
Du rab
Certaines ne peuvent pas cacher leur fatigue...
N'oubliez pas de vous inscrire pour Porquerolles et de me verser 16 € pour la traversée
Prochaine randonnée:
Jeudi 09 Mai à 7 H 00 : LEVENS ( 06 ) – La Crête du FERION ( deux circuits proposés )
Sur la ligne de partage des eaux entre les vallées du Var et du Paillon, le Mont Férion ( 1412 m ) domine les villages de Levens et de Coaraze . Sur l’arête sommitale, une magnifique cédraie entoure la chapelle St Michel .
Parcours n°1 : L : 11 Km 633 . Dh : 870 m . D : 5 H 00 . Niveau:Sportif . Animateur : Jean Borel0668981362
Parcours n°2 : L : 9 Km 899 . Dh : 570 m . D : 4 H 00 . Niveau:Moyen .Animateur : Camille C 0681798939
Repas et boisson tirés du sac, pris en commun pour les 2 groupes ( balises 275 – 278 ) . Boulouris N° 646
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A8 direction Nice . Quitter l’autoroute à la sortie N° 52 ( St
Isidore ). Suivre la RN 6202 sur 16 Kms . A St Martin du Var, suivre à droite la D20 dir. LEVENS .
A l’entrée du village, suivre à droite la D19 sur 600m jusqu’à la GENDARMERIE . Tourner à gauche et remonter la Route de la Madone sur 1 km 500 . Stationner sur LE PARKING des MULIERES .
Coût du trajet A R : 180 Kms x 0 € 25 = 45 € + 12 € = 57 Euros Jean Borel : 06.68.98.13.62