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2018/03/29 - 654 - AUPS - MONTAGNE DES ESPIGUIERES

31 Mars 2018 , Rédigé par Domiique

2018/03/29 - 654 - AUPS - MONTAGNE DES ESPIGUIERES - G1 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes 13, 6 dames et 7 messieurs, à nous retrouver sur le parking du charmant village d’Aups en ce jeudi matin grisâtre.  Nous chaussons nos souliers, fermons k-ways ou capes et écoutons solennellement

 

Jack nous présente la randonnée que nous allons faire dans le sens inverse de celle réalisée en 2007, c’est-à-dire que nous allons monter ce que nos prédécesseurs avaient descendu et vice-versa, et ce, afin de ménager nos mollets.

 

 

Nous traversons rapidement le village et laissons ses remparts derrière nous

 

mais d’autres photos vous attendent à la fin du blog, avec le soleil en prime !

Quelques notes sur ce village avant de vous entraîner sur les pistes :

Après l’expulsion des Sarrasins en 972, le comte de Provence confie la région d’Aups aux Pontevès. Le château est mentionné en 1048/61. En 1113, les Blacas issus des Pontevès, sont cités à leur tour comme seigneurs. Ils le resteront jusqu’à la fin du Moyen Age. Leurs fiefs s’étendaient sur Aups, Aiguines, Baudinard, Fabrègue, Moissac et Vérignon. Suite à un procès débuté en 1346 et qui dura presque quatre siècles l’opposant aux Ducs de Blacas, le village obtient en 1712 de ne dépendre juridiquement que du Roi de France.

 

La période des guerres de religions reste l’une des plus noires du village avec le massacre en 1574 de 250 personnes par les Hugenots.

 

Après le coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte en 1851, Aups, républicaine, devient le centre de l’insurrection varoise anti bonapartiste.

Sévèrement réprimé, ce soulèvement populaire sera commémoré par l’élévation de la chapelle Notre-Dame de la Délivrance (1853) ainsi qu’un obélisque sur la place du village.

 

Aups fut un foyer des plus virulents de la résistance à l’occupation allemande ce qui valut au village la décoration de la croix de guerre avec palmes à titre collectif.

 

Nous empruntons un étroit chemin pentu et pierreux et nous arrêtons bientôt devant la chapelle Sainte-Trinité sans nous y attarder

 

Nous continuons sur un chemin de terre battue qui nous conduit à un sous-bois.  Le soleil fait une apparition soudaine, juste le temps d’illuminer les tufs calcaires et ses cavités, les grottes des Fées,  que nous longeons et dont la beauté nous interpelle. 

 

 

Curiosité supplémentaire : la petite chapelle troglodyte Ste Magdeleine qui occupe une grande grotte dont l'entrée a été fermée par un mur maçonné. Jack nous invite à y pénétrer

 

et nous en ressortons charmés.

 

 

D’après les archives communales, la grotte aurait été aménagée en chapelle en 1635, par les habitants du village. Ils ferment cette anfractuosité par un mur de façade avec porte et fenestron.  D’abord petit lieu de culte, elle devient un ermitage en 1666 (Papon). Une messe y était dite le 22 juillet. Plus tard, elle est abandonnée comme d’autres chapelles environnantes. Vers 1860, elle est visitée par quelques Aupsois lors des fêtes votives, notamment au cours de la fête de la Cible.

 

Nous repartons à travers les sous-bois et approchons la chapelle St-Marc qui fait dorénavant partie d’une propriété privée. 

 

 

Petit arrêt pour la première photo de groupe 

 

 

 

avant de reprendre notre montée, séduits par les parfums de la nature environnante.

 

Nous rencontrons un groupe de randonneurs de Flayosc avec lequel nous échangeons quelques propos amicaux mais que nous ne reverrons plus car les grandes jambes que nous sommes feront un parcours différent et plus long.

 

Il est 11h, nous sommes sur du plat et Jack récompense nos efforts en suggérant la traditionnelle pause-banane que nous ferons sous la pluie.

 

 

La nouveauté ce sont les délicieuses amandes rôties enrobées de graines de sésame que nous distribue Anne-Marie!

Nous repartons plein d’entrain

 

et traversons une forêt de chênes et de pins

tandis que se dresse sur notre gauche la crête sur laquelle nous cheminerons l’après-midi.

 

 

Nous gravissons 500 m de plus avant de faire un petit arrêt vestimentaire sous les arbres car la météo nous joue des tours et nous obligera à retirer ou remettre une couche ou un k-way à plusieurs reprises.

 

 

 

Une fois repartis, Claude attire notre attention sur Saint-Raphaël et le Lion de Mer qu’elle distingue à l’horizon.

 

On devine aussi le Mont Vinaigre, le Cap Roux et le Saint-Pilon. 

 

Il est 13h, nous arrivons à la chapelle Saint-Priest, plantée sur la crête de la colline qui sépare les communes d'Aups et de Vérignon et qui daterait de l’an 1098. Peu entretenue au cours du temps, elle est actuellement en mauvais état. Nous en poussons la porte et ne sommes pas surpris de constater qu’elle est vide mais son autel de pierre et ses parois montrent des traces d'anciennes peintures.

 

 

 

 

Toutefois, elle est située dans un cadre agréable, avec de vertes prairies et des arbres dont nous ne rechercherons pas la fraîcheur aujourd’hui.  Nous nous installons confortablement sur les pierres du beau tapis d’herbe qui l’entoure et sortons les casse-croûtes !  

 

 

Joli point de vue sur le Grand Bessillon dans les nuages.  Quand Jack a reconnu la randonnée avec Alain W, ils voyaient la Barre des Ecrins au-dessus de Gap mais il n’en est rien aujourd’hui.

 

Il est 13h30, nous reprenons nos bâtons et remarquons le camp d'entraînement militaire de Canjuers qui s’étale  sous nos yeux.

 

Ne nous étant pas encore éparpillés, nous décidons de faire une nouvelle photo de groupe et sourions aux Petit et Grand Bessillon qui nous font face.  Nous sommes alors à 1060m d’altitude.  A leur droite, la Sainte Baume et la Sainte Victoire

 

 

 

Après une nouvelle petite montée raide nous commençons la descente promise par Jack

 

et sommes ravis de voir les premiers crocus. Nous continuons de descendre sur un chemin pierreux tout en bavardant.  Un hélicoptère fait du sur place au-dessus de nos têtes mais nous n’en saurons pas davantage malgré les suppositions qui fusent.

 

 

 

Nos pas nous mènent à la Chapelle Notre-Dame  de Liesse

 

 

dont l’autel garni de statuettes, de photos ainsi que le livre d’or, retiennent notre attention.

 

D'après la tradition, au Moyen-âge une noble dame de la famille des Blacas avait pris l'habitude de monter tous les jours sur cette colline, pour y guetter le retour de son fils parti en croisade. Elle fit le vœu de faire construire une chapelle si son fils revenait. C'est ce qui se produisit, et les habitants édifièrent la chapelle dans la liesse générale en l'honneur du fils retrouvé.

 

 

Nous refermons la porte de bois et descendons de nouveau, tout en appréciant le paysage alentour, les falaises calcaires, les forêts de la montagne des Espiguières,

 

 

 

et peu de temps après le lac Sainte-Croix, la touche bleue au centre de la photo ci-dessous.

 

 

Un petit cairn reconstruit scrupuleusement par Jack lors de sa reconnaissance avec Alain lui rappelle qu’il faut tourner à gauche.   Nous empruntons donc cet étroit sentier qu’il serait si facile de rater pour nous retrouver bientôt sur un chemin de terre battue et plat que nous ne quitterons que pour retourner au village.  Nous croisons des ânes qui broutent paisiblement

 

 

puis de belles oliveraies derrière de larges murs en grosses pierres qui furent retirées de ces terres ingrates pour permettre les plantations et réutilisées à bon escient.

 

 

 

Un champ de chênes-truffiers encore jeunes et encerclés de grillages protecteurs nous intrigue.  N’oublions pas qu’Aups est la capitale régionale de l’olive et de la truffe noire !

 

 

 

Un arbre planté au sommet d’un rocher nous surprend au détour d’un chemin

 

 

 

 

et peu après nous apercevons des maisons qui signalent la proximité du village d’Aups

 

 

 

 

 

dont nous découvrons les ruelles étroites que nous nous promettons d’explorer plus longuement une prochaine fois.

 

 

 

 

 

Notre-Dame de la Délivrance

 

 

Chapelle Notre-Dame de la Délivrance

Cette chapelle date de 1853. Elle fut érigée sur les ruines de l’ancien château des Ducs de Blacas , en ex-voto à la Vierge pour la remercier d’avoir épargné la mise à feu du village et le massacre de ses habitants, lors des combats qui opposèrent violemment  en 1851 les partisans du coup d’état de Napoléon III et les républicains Aupsois . Chère au cœur des villageois, une association créée en 1986 s’est fixée pour but sa sauvegarde et sa restauration.Chaque année dans la nuit du 15 août, la Vierge de Notre-Dame de la Délivrance est portée en procession dans les rues du village. Quelques concerts de musique ou de chants sacrés sont aussi programmés chaque été dans la chapelle.

 

Collégiale de Saint Pancrace

Ci-dessous, quelques renseignements sur la Collégiale St Pancrace dont la devise retient notre intérêt.

 

 

Ne subsiste de l'époque de la construction (1489 0 1503) que la porte de l'ancienne sacristie puisque les guerres de religion détruisirent tout le mobilier et brûlèrent le magnifique tympan. Outre le médaillon de la devise des chanoines, s'ajoute sur le fronton, en 1905 lors de la séparation des biens de l'église et de l'état, la devise républicaine « Liberté, Egalité et fraternité».

 

Tour de l'Horloge - XVIe siècle

  

Mairie et Platanes Place de la Mairie

 

Notre aventure se termine au Café du Cours sur la place du village.  L’accueil est chaleureux et les biscuits qui accompagnent nos rafraichissements sont les bienvenus.

 

 

 

Nous avons parcouru 19 kms pour un dénivelé de 730 m.

 

Merci à Jack pour cette belle randonnée dans un écrin de verdure et aux photographes Claude C, Gilbert P et Dominique G.

 

Jeudi prochain:

G1 - Le Grammondo - 734 - 3 avec Alain W. 

Sportif ** - 16 kms - D: 1300 m -

Départ: 7h du parking du Manoir.

 

 

 

 

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Les Aguilles de Valbelle-G2-29/03/2018

30 Mars 2018 , Rédigé par Jean-Marie

Les Aiguilles de Valbelle-G2

 

2 marcheuses, 8 marcheurs vont accompagner ALAIN sur cette nouvelle rando, inédite, mais décrite par Bruno. C'est à partir de son texte de présentation qu'Alain nous apportera des informations. Il attirera notre attention sur le travail qui avait été fait par Bruno et qui est toujours utilisé par les animateurs. C'est aussi une façon de faire revivre celui qui a beaucoup fait pour le groupe de marche.

Sur le parking au bord du Gapeau, petit fleuve côtier de 47 km qui prend sa source à Signes à 316 m d'altitude, beaucoup de voitures et même deux minicars. Nous dénombrons au moins 5 groupes, de petite taille, heureusement.

Et nous commençons à monter au bord d'un ruisseau à petit débit jusqu'à un oratoire où Alain va nous présenter sa rando. Une petite vidéo par le lien ci-dessous vous permettra de vivre ce moment.

https://drive.google.com/file/d/1-wAUHrHYky3HQkFjevYH_kTf1AWu9naS/view?usp=sharing

Environ 15 km et 500 m de dénivelé à parcourir avec une longue montée qui prendra presque toute la matinée.

Nous empruntons une large piste qui monte régulièrement avec des pentes de 10 à 15 % au milieu d'une belle forêt de chênes blancs actuellement privés de feuilles.

Au passage, Alain nous montre une prairie.

Bon, il faudra l'envoyer en Normandie pour réviser! Ah, c'était de l'humour !

Puis il nous arrête  pour une pause-boisson avant d'attaquer le raidillon qui nous conduira au sommet.

Le temps est toujours couvert. La météo nous annonce un petit risque de pluie entre 11 et 13 h puis du soleil pour l'après-midi. Pour l'instant les photographes ne sont pas gâtés par la lumière, mais ils feront avec…

Maintenant mous abordons le fameux raidillon où les pentes évolueront autour de 25%. Tout le monde monte gaillardement.

Alain nous arrête à mi-montée car une trouée dans la végétation permet d'apercevoir la Chartreuse de Montrieux –le-Jeune devant laquelle nous passerons au retour.

Plus étrange, du même endroit on aperçoit une vaste étendue couverte de panneaux solaires, de là on dirait un lac.

Un peu plus loin, un énorme cairn semi-naturel marque le sentier. Il est constitué de deux gros rochers superposés sur lesquels les passants ont déposé leur propre pierre…de plus petite taille.

Nous reprenons la montée et vers 11 h 30, nous débouchons dans une clairière avec un beau chêne en plein milieu. Pause-banane, photo de groupe et briefing sur la famille de Valbelle.

 

Omer de Valbelle, protecteur des Chartreux, mourut le 17 novembre 1778. Il était maréchal des camps et armées du roi, et avait du mal à compter ses titres : comte d’Oraison, marquis de Tourves, de Rians et Montfuron, baron de Saint-Symphorien et de Meyrargues, comte de Valbelle et de Sainte-Tulle, viconte de Cadenet, seigneur de Cararache, Rougiers, Venel, Peyrolles, Cucuron, etc. Son buste était à l’origine, flanqué de quatre statues féminines qui représentaient : Sainte Monique, la Provence, l’Espérance et la Religion, et qui furent renversées lors de la Révolution,  En  1822 le préfet du Var décida d’intervenir et le buste et les statues furent répartis ans différents musées locaux. On a prétendu que les quatre statues avaient eu pour modèles quatre maîtresses du comte de Valbelle, et que, en particulier, Sainte Monique serait le portrait de la comédienne Claire-Josèphe-Hippolyte-Leyris de Latude, surnommée la Clairon. Cette hypothèse, si elle consterne les pieux gardiens de la Sainte-Baume, divertit fort les esprits frondeurs de Draguignan. Cf.Bruno Guérin

 

Nous reprenons la montée après avoir croisé un groupe aperçu sur le parking ce matin. Très vite nous débouchons sur une grande piste et atteignons le point haut de la randonnée à 628 m.Nous sommes sur le GR9 comme le montre ce panneau presque "avalé" par le chêne sur lequel il était fixé.

 Là, Alain nous fait découvrir un énorme champignon de pierre à droite de la route puis un point de vue sur la presqu'ile de Giens et Porquerolles de l'autre côté. On aperçoit aussi le Coudon, en direction de Toulon.

Nous commençons notre descente sur une piste bitumée, très raide. Elle nous conduit dans une zone très plate où la piste a été tracée au milieu d'une plantation de cèdres superbes. Que font-ils ici ???

Puis, sur notre droite, Alain nous signale les ruines du hameau de Valbelle.

Un chêne majestueux attend le retour des beaux jours pour nous montrer son feuillage. Aujourd'hui c'est  seulement un énorme squelette.

Nous croisons un nouveau groupe de marcheurs : secteur très fréquenté…En face de nous une grande falaise qui borde un plateau, Le Grand Puy.

Nous n'allons pas y grimper mais Alain nous conduit dans un vallon où nous allons découvrir les premières aiguilles au pied  desquelles nous allons pique-niquer. L'endroit est superbe, impressionnant et d'un calme remarquable.

Aujourd'hui c'est un G2 très sobre, seulement un délicieux vin d'orange apporté par Nicole.

Beps est royal sur son trône mais comme tous ses petits camarades il s'inquiétera à cause de deux gouttes d'eau mélangées à un rayon de soleil. Mais ce fut une fausse alerte.

L'ambiance était à la rigolade et Xavier nous contant ses exploits de lundi déclara imprudemment : "j'ai monté la Grande Grue comme un chef !"Ce à quoi, une participante (à quoi pensait-elle?) lui fit remarquer que sa formulation était ambigüe, ce qui déclencha une hilarité générale.

Comme la semaine dernière Gérard va chanter, petite mise en scène car il va déclarer sa flamme à Nicole. Allons-nous avoir une ritournelle chaque semaine ?

Si vous voulez en profiter, cliquer sur le lien suivant mais avant, montez un peu le son, les conditions d'enregistrement étant "rustiques".https://drive.google.com/file/d/1gtJ6dZ-gXJhmUcNKmwGeghmkPk1bV4jp/view?usp=sharing

Merci Gérard.

Passant du"fil en aiguille" comme le fait remarquer Beps,

Alain nous parle des …Aiguilles de Valbelle.

Non loin du château de Cancerille, se dressent de fantastiques dolomites, émergeant comme des crocs au dessus des aulnes et de sapinettes. Ces Aiguilles de Valbelle évoquent les formes les plus étranges : on y

reconnaît « le vase de Sèvres », « l’Urne fantastique », « l’Eléphant troué », « les Pèlerins encapuchonnés ». Près du vase de Sèvres, si vous avez de bons yeux, vous serez peut-être ébloui un court instant par un reflet métallique : là-haut, dans une niche creusée à même la dolomite, un moine acrobate a placé un Saint Joseph d’argent.

La dolomie est   une roche sédimentaire composée principalement de dolomite (entre 50 et 100 %) et de calcite, qui n'ont pas la même densité (dolomite : 2,87 ; calcite : 2,71), jouant un rôle fondamental dans l'érosion de la roche.cf Bruno Guérin

On trouve de grandes formations de dolomie dans le Trias des Alpes, notamment les Dolomites dans le nord de l'Italie.

On observe aussi des paysages dits « ruiniformes » sur les causses (Larzac par exemple) dont certains sont fameux : le cirque de Mourèze dans l'HéraultMontpellier-le-Vieux sur le causse Noir, ou encore Nîmes-le-Vieux sur le causse Méjean ; il s'agit de lapiaz géants creusés par l'érosion dans la dolomie, véritables labyrinthes de rocs dont certains affectent parfois des formes excentriques: arches, silhouettes anthropomorphes, visages, etc.

Les massifs provençaux : Alpilles aux Baux-de-Provence ; massif de l'Étoile : Pilon du Roi, montagne du Baou Traouquas, massif de la Sainte-Baume localement au massif secondaire de la Lare ; plateau d'Agnis et de Siou Blancmontagne de la LoubeBarre de Cuers, Gros Bessillon, etc.

Nous repartons vers le GR9 et dans un virage en surplomb nous découvrons l'ensemble des Aiguilles du côté gauche de la route.

Dommage le soleil n'est pas de la partie et les roches sont un peu trop grises au goût des photographes, mais l'ensemble est impressionnant et nous allons immortaliser notre passage par une photo de groupe.

Nous continuons notre descente et abordons la Porte de Valbelle, deux énormes aiguilles qui encadrent le chemin.

A partir de là Alain nous laisse quartier libre pour découvrir toutes ces merveilles.

Mais nous n'identifierons pas « le vase de Sèvres », « l’Urne fantastique », « l’Eléphant troué », « les Pèlerins encapuchonnés ».

Pourtant, c'est un régal et les photographes guettent un rayon de soleil pour choisir les plus beaux sujets.

Nous quittons ces lieux et abandonnons le GR 9 qui conduit vers Cancerille et empruntons la piste 3 des "Excursionnistes Toulonnais" que nous suivrons jusqu'à la Chartreuse.

Mais Alain a un objectif, trouver la grotte signalée sur la carte. Lors de la reconnaissance, il avait échoué.

Elle figure bien sur la carte au bord du chemin mais pas de grotte. Nous considérerons, avec beaucoup d'imagination que cette entrée d'un incertain trou serait l'entrée de la grotte.

Un peu plus loin nous apercevons la Chartreuse à travers les arbres.

Alain nous donnera quelques informations alors qu'un autre groupe passe à toute vitesse, même pas intéressé par l'exposé de notre animateur.

Bâtie en 1137, la chartreuse de Montrieux est un lieu à l'écart du monde, interdit à tous ceux qui ne font pas partie de l'ordre. « Ont accès à la chartreuse uniquement ceux qui souhaitent y rentrer définitivement », précise dom Bruno. Les moines chartreux vivent dans le dénuement le plus complet et ne possèdent aucun effet personnel. La chartreuse dépend financièrement du « gouvernement central », qui redistribue aux trois maisons de l'ordre - la Grande-Chartreuse de Grenoble, la chartreuse de Portes, dans l'Ain et celle de Montrieux -, les recettes tirées de la vente de la Chartreuse, cette fameuse liqueur dont le secret est détenu par deux moines seulement.

Si la communauté vit en autarcie quasi totale, elle dispose tout de même de quelques équipements modernes : une cuisine spacieuse, une forge et une buanderie. Pour le reste, « il faut s'adapter aux moyens du bord » reconnaît le frère Jean-Marie, 72 ans. Entré il y a trente-neuf ans chez les chartreux, cet ancien instituteur qui a un oeil sur tout, s'affaire à la fois en cuisine et aux petits travaux d'entretien : électricité, plomberie, réparation des tracteurs... Infatigable, il explique :« Notre maison prend de l'âge, il nous faut donc réparer et, comme le matériel évolue très rapidement, je descends parfois à Toulon faire quelques achats. »

Mais l'avenir de la chartreuse de Montrieux est menacé. Les cellules se vident. Ils ne sont plus que douze moines - sept pères et cinq frères. Le benjamin a 52 ans. Certains anciens ont quitté la chartreuse pour finir leurs jours dans les maisons de retraite voisines ou chez les Petites Soeurs des pauvres. Mais tous reviennent un jour à la chartreuse de Montrieux, dans le petit cimetière tourné vers l'église. Avec pour dernière demeure, une simple croix de bois sans aucune inscription.

Alain nous précise que seule la chapelle Ste Roseline attenant au monastère est accessible au public.

Après une photo de groupe, nous allons effectivement visiter cette petite chapelle qui comporte deux grandes fresques dont une rappelle la mort de la sainte.

Au-dessus de la fontaine, un panneau rappelle un épisode de la libération de Toulon en 1944.

Un petit pont ou bien le passage d'un aqueduc fait l'objet de débats mais cette question restera aussi fermée que

cette belle chartreuse qui fut à l'origine de la Chartreuse de la Verne que nous visitons souvent lors de deux randonnées dans ce secteur.

Encore un petit kilomètre en descente et nous rejoignons nos voitures.

Nous nous retrouvons à Belgentier sur la place de l'église pour le pot de l'amitié en face d'un superbe fresque évoquant le passage de Louis XIV et de sa mère Anne d'Autriche venus en pèlerinage à Cotignac pour remercier la Vierge d'avoir permis à la reine d'avoir un fils.

Merci Alain pour cette très belle rando.

Merci aux photographes Nicole et Jean-Marie.

La semaine prochaine, le 5 avril 2018- Départ: 8h30-Jack- 679- Callian-Vallon de la Camiole-Moyen** 13km Dh : 330m
Agréable parcours à travers les forêts de pins et de chênes, conduisant aux vestiges de Pibresson place forte
à l’origine de Tourettes et offrant de larges vues sur l’Esterel.
Parking : 83440 Callian Coût du trajet A/R : 26 €

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2018-03-22 - 878 –Maisons forestières et lacs – G2

24 Mars 2018 , Rédigé par Rolande

 

Maisons forestières et lacs – G2 – n° 878 -jeudi 22 mars 2018

En l’absence de pluie cette semaine 25 randonneurs, contents de pouvoir marcher se sont retrouvés à la maison forestière du Roussiveau pour une randonnée proposée par Rolande qui faute d’autre blogueur cumulera les fonctions d’animatrice et de blogueuse. Nous accueillons dans le groupe la sœur et le beau-frère de Michel J. et un certain nombre de G1. Il ne fait que 3° et le soleil est au rendez-vous.

« Après quelques centaines de mètres sur la piste, nous attaquerons la principale difficulté de la journée, la montée à la maison forestière des Charretiers par un étroit sentier partiellement pierreux, puis nous rejoindrons la maison forestière des Malavalettes, et le col de l’Essuyadou. Nous redescendrons par les lacs de la Péguière et regagnerons la maison du Roussiveau par la large piste du Castelli  après avoir parcouru 13.5 kms et 390 m. de dénivelé, en définitive 15 kms et 550 m.»

Nous sommes accueillis par les moutons et les patous de la fermière.

Jean-Marc sera notre serre-file.

Nous nous élançons sur la piste Castelli que nous quittons rapidement à proximité du pont du Sigallon. Nous empruntons sur la droite  le sentier en sous-bois, peu humide, mais plus ou moins pierreux qui va nous conduire à la baisse Andoulette.

Un passage délicat que tout le monde franchira sans problème. Le sentier monte régulièrement. Quelques regroupements sont nécessaires; chacun en profite pour se désaltérer, ou enlever une pelure.

Le chemin devient plus large et la vue se dégage. D’un côté vue sur la mer au loin et les Maures et de l’autre sur l’Estérel

Arrivés à l’ancienne maison des Charretiers, nous faisons la pause banane. Les chauve-souris nocturnes ne montrent pas le bout de leur nez. Un arbre a pris racine sur le toit.

Nous nous dirigeons alors vers la maison des Malavalettes

puis changeons de direction afin de regagner le col de l’Essuyadou. Le chemin est long et plus ou moins caillouteux. Le groupe s’étire d’où plusieurs regroupements.

Le coin est venté aussi nous continuons en empruntant le sentier balisé jaune par l’ONF qui passe au pied du Capelan. Tout à coup nous apercevons la forêt de mimosas en contre-bas et le le 1er lac de la Péguière où nous avons prévu de nous arrêter pour le pique-nique.

Il ne semble pas loin mais le chemin sinue.

Cà y est. Nous arrivons.

Chacun s’installe au soleil. Stanislas, petits chèvres et saucisson ouvre l’appétit. Du vin rouge accompagne les sandwichs ou salades, et au dessert en plus du café, cake et biscuits, aujourd’hui vin chaud. « C’est au départ qu’il aurait fallu l’offrir » diront certains, car il est vrai la température est nettement plus élevée.

Gérard soudain entonne une chanson et fait quelques pas de danse avec la petite Annie.

Mais il est temps de repartir. Après être passé au milieu de magnifiques mimosas et s’être arrêtés près du deuxième lac où nous faisons la photo de groupe,

nous regagnons la piste Castelli que nous allons suivre jusqu'à notre point de départ.

Un petit arrêt auprès du lac Bresson, où certains ont aperçu au loin deux tortues, puis au pont de la Cabre.

Encore un petit effort et nous voyons le parking.

Pour terminer la journée nous nous retrouvons au bar d’Agay pour partager le pot de l’amitié.

Merci Rolande pour cette agréable balade.

Les photos sont de Nicole et Rolande

Prochaine randonnée G2 – jeudi 29 mars 2018

Animateur : Alain – 774-1 – Les Aiguilles de Valbenne

15 kms  et 500 m de dénivelé annoncés – moyen**

Départ :  8h00 – RV : Parking de la Chartreuse de Montrieux

Coût du trajet : 63 €

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2018-03-22 - 877 -Les Marmites du Grand Vallon - G1

23 Mars 2018 , Rédigé par Brigitte

2018-03-22 -877-Les Marmites du Grand Vallon -G1

Aujourd'hui, Joël nous a préparé une randonnée inédite dans le Massif de Garlaban. Il ne fait pas chaud mais le ciel est bleu et le restera toute la journée.

Il est 9h30, 19 randonneurs se retrouvent au stade, sur le chemin de l'Ouert à Lascours dans les Bouches du Rhône.

Après un échauffement, Joël nous présente la randonnée

 

Au départ de Lascours, direction le Grand Vallon pour découvrir les Marmites, déjeuner au Puits de l'Aroumi puis passage au Col du Marseillais.

Distance : 11 Kms DH 580m

 

 

 

 

 

 

 

Quelques mètres sur le bitume, et nous atteignons très vite la direction du Grand Vallon avec une vue sur le Massif du Garlaban

 

 

Nous sommes en admiration devant ces beaux paysages qui sont différents de ceux de notre région.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd'hui nous sommes bien encadrés!!!

et celles et ceux qui les suivent marchent également d'un bon pas. C'est que le début d'une grande aventure...

Nos deux serres files 

Nous allons rentrer dans le vif du sujet, nous atteignons le creux du vallon et les choses sérieuses commencent !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

sous l'œil attentif de nos" leaders"

Après ces quelques efforts, prenons de forces pour le passage des marmites. Il est 11 h c'est la pause banane.

Nous sommes à quelques pas du passage des marmites, nous aurons à utiliser des câbles mais aussi des chaînes!!!

Pour certains ce sera une première ....

Une photo de groupe avant d'entamer l'escalade.... avec ce qui nous attend en arrière plan!!!

Et c'est parti, 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce fût une belle expérience pour certains mais quel bonheur de l'avoir fait...

Après avoir repris nos bâtons, nous nous dirigeons vers le puits de l'Aroumi

 

en nous arrêtant devant la Baume Plate

Et près d'un talus recouvert de neige

Même si le temps est un peu brumeux, nous avons une vue sur la Ste Victoire et le col du Marseillais avec en arrière plan la Montagne de la Loube

 

 

Nous apercevons le puits de l'Aroumi , c'est l'endroit où nous pique-niquerons.

Le riesling de Guy fera le tour des randonneurs; 

le café de Nadine, Brigitte D. et Béatrice également, accompagné de friandises...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pause repas est terminée, direction le col du Marseillais. Nous contournerons le Grand Vallon pour emprunter la descente sur un terrain caillouteux.

Joël nous indique le Massif de la Sainte Baume avec en arrière plan le Mont Ventoux enneigé

et la Saint Victoire un peu plus dégagée.

Il est 14h30 Jean Bo nous propose une photo de groupe au col du Marseillais

Une photo du Massif de Garlaban

et du Pic de Bertagne (randonnée prévue par Alain prochainement)

Nous sommes sur le chemin du retour vers Lascours où nous retrouverons nos voitures

 

 

Nous prendrons le pot de l'Amitié en terrasse à Lascours, désolée j'ai oublié de prendre une photo...

Nous avons fait 14 kms et une DH 585m

Merci à Joël pour cette superbe randonnée, nous sommes prêts à la revivre mais n'attends pas trop longtemps!!!!

Un grand merci également aux nombreux photographes : Alain, André, Xavier, Jean Bo, Patrick et Brigitte R

Prochaine sortie : Jeudi 29 Mars 2018

Départ : 7h30 Jack  - 654- Aups-Montagne des Espiguières  Sportif      19kms DH 710m

Parking : 83630 Aups   Coût du trajet A/R : 40 €

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2018-03-08 n°570-2 -Montauroux - le Bois du Défends - G2

9 Mars 2018 , Rédigé par Rolande

Montauroux- Le bois du Défends – G2 - jeudi 8 mars 2018 -n°570.2

Aujourd’hui, Joël nous a donné rendez-vous au parking du stade à Montauroux pour une randonnée qui sera en définitive de 12 kms et 360 mètres de dénivelé. Nous sommes 15 et le soleil est au rendez-vous. C’est fort appréciable après les pluies des dix derniers jours, d’autant plus qu’il ne nous abandonnera pas durant toute la balade.

« La randonnée nous conduira au pont des Tuves, puis au Pont des Rey, et de là une longue montée progressive nous mènera au Bois du Défens et à ses chênes centenaires ».

Quelques exercices d’étirement proposés par Joël et nous nous mettons en marche.

 

Nous apercevons les premiers crocus

 

 

 

avant d’attaquer le sentier descendant, véritable parcours du combattant, troncs d’arbres en travers qu’il faudra alternativement franchir en passant dessus ou dessus, branches et ronces à écarter, flaques d’eau à éviter avec souplesse !!!…

mais merveille de la nature nous arrivons au bord de la Siagne à l’eau tumultueuse d’un vert émeraude magnifique, bordée par endroit d’un semblant de mangrove.

Nous nous arrêtons pour contempler et faire la pause bananes.

Nous poursuivons alors sur un large chemin. Regardez bien, Michel suit Joël du côté droit de la flaque

tandis que Rolande souhaitant prendre des photos part sur le côté gauche, et tout à coup flic-floc et Michel tombe à l’eau. Il voulait baptiser chaussures et pantalon neufs. Pas le temps de sortir l’appareil et voilà que Rolande se retrouvera assise par  terre mais elle évitera de se mouiller les pieds. Pas de photo mais imaginez la scène. Le restant du groupe préférera passer du côté gauche.

Et voilà que nous arrivons au Pont des Tuves, ouvrage en dos d'âne qui fut reconstruit en 1802 sur des vestiges romains. Le pont  constitue actuellement la frontière entre les Alpes Maritimes et le Var. Pas question aujourd’hui de passer sous la cascade. Le débit est trop important et le niveau de la Siagne presque au niveau du chemin. Nous faisons la photo de groupe.

Il est trop tôt pour le pique-nique aussi Joël décide de nous conduire jusqu’au pont des Rey après nous avoir donné quelques consignes, à savoir d’être vigilants à droite car à certains endroits le chemin étant étroit veiller à ne pas tomber dans l’eau et à gauche à proximité car présence du trou d’un puits.

Un petit détour : Joël veut nous montrer une belle plage de sable très fréquentée en été. Pas de chance elle est recouverte. A la couleur claire de l’eau on peut se l’imaginer.

Une petite montée. Nous surplombons la rivière. Par mesure de sécurité Joël s’arrête à proximité du puits annoncé.

Le bruit du courant et les nombreux bavardages vont rapidement être couverts par un hélicoptère survolant la zone. Mais que ou qui cherche-t-il ?

Soudain lors d’une éclaircie entre les arbres nous voyons qu’en contre-bas de Saint-Cézaire il largue du matériel (construction, protection de la falaise… ??)

Nous continuons en sous-bois et passons près d’une restanque où les sangliers s’en sont donnés à cœur joie.

Michel cherche à dégager le passage en arrachant les ronces. Rien n’y fait. Il s’y attaque à pleines dents.

Voilà un pont. La faim se fait sentir. Eh non ce n’est pas encore le pont des Rey.

De l’autre côté de la Siagne Joël nous montre ce qu’était autrefois la  papeterie de la Siagne.

Cà y est nous voilà au pont des Rey ou des Moulins. Il est presque 13h.Cela sent bon l’apéritif. Chacun s’installe sur le muret : abondance de biens (vin d’orange ou stanislas avec petits saucissons au chèvre, Bordeaux ou Côtes du Rhône, Bourgogne blanc…) et dire que la difficulté du jour (longue montée) sera au programme dès le départ.

Avant d’attaquer la grimpette Jean Ma nous explique que les moulins à eau n’étaient pas sur la rivière mais sur les biefs en parallèle de celle-ci.

Nous voilà reparti. La montée est régulière mais caillouteuse par endroit. Des haltes de regroupement sont nécessaires.

Quelques hépatiques fleurissent par ci, par là.

 

 

 

Nous apercevons au loin un peu plus haut Saint Cézaire et le Mont Thiéry  enneigé.

Nous entendons des voitures. Nous approchons du sommet. Quelques centaines de mètres en file indienne, à gauche de la route (consignes rappelées de Joël) et nous voilà sur le plateau.

                                      Nous traversons le sanctuaire des vieux chênes, centenaires pour certains et regagnons tranquillement notre point de départ.

C’est sur la place de Montauroux que nous allons partager le pot de l’amitié. Désolée. Les photographes ont chômé.

Merci Joël pour cette agréable balade.

Les photos sont de Nicole et Rolande.

 

Prochaine randonnée G2 : Jeudi 15 mars 2018

Fayence- les Chapelles – Animateur : Jean Bo - Départ 8 h 30.

12.4 kms – 238 m. de dénivelé – moyen * - coût du trajet 26 €

Parking : Ecomusée de Fayence

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2018-03-08 - 688 - VINS SUR CARAMY - G1

9 Mars 2018 , Rédigé par Brigitte

2018-03-08 - 688 - VINS SUR CARAMY-G1

Après quelques randonnées annulées à cause des mauvaises conditions météorologiques, nous sommes heureux de nous retrouver à 21 randonneurs sur le parking du centre ville de VINS SUR CARAMY.

 

 

 

Aujourd'hui, c'est Anne Marie qui nous accompagne pour une randonnée de 16 Kms et une DH de 400m

C'est devant le château du XVe siècle de VINS qu'Anne Marie nous présente la randonnée

" Nous commencerons par franchir un pont romain avec barrage et écluse, puis monterons sur un plateau et redescendrons vers une ferme templière . La suite de la randonnée nous emmènera devant la stèle des résistants, puis auprès d'un éperon rocheux sur lequel fût bâti le Château Sainte Suzanne"

 

 

Patrice sera notre serre file, muni de la carte et d'un sifflet, nouvelles consignes pour la sécurité de chacun d'entre nous.

 

 

Un regard vers l'Eglise St Vincent et le château sur une autre face.

Nous nous dirigeons vers le pont médiéval à trois arches avec barrage et écluse, qui enjambe le Caramy. Il aurait été construit en 1660 remplaçant un pont en bois. En 1781, il est restauré, 7 ans après une arche s'écroule, rendant impossible la communication entre les deux rives. En 1862 le pont fait l'objet de gros travaux de restauration sur la rive gauche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un arrêt devant des plaques sur le chemin des Résistants

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous entamons une montée en direction d'un plateau

 

 

Ensuite nous ferons un aller retour à La Ferme Templière datant du XIIe siècle, qui appartenait à un ordre religieux et militaire au Moyen Age. Ce domaine était une source de financement pour les activités militaires.

Avant de rejoindre la ferme, nous passerons devant un centre Equestre original qui nous présente deux tigres!!!, interpellation de chacun d'entre nous jusqu'à la vue des chevaux paisiblement regroupés dans un enclos.

 

 

 

 

Il est 10h30, nous ferons la pose banane près de la Ferme, dommage que ce merveilleux endroit soit près de l'autoroute!!!

 

Après être revenu au départ de notre aller retour, nous prenons la direction des Cheneviers.

Nous emprunterons un chemin avec de grandes flaques d'eau, que nous éviterons parfois en contournant sur le côté.

 

 

Nous n'irons pas jusqu'à la grotte des Résistants, par contre nous nous arrêtons devant la stèle des résistants de la dernière guerre mondiale, sur le plateau Vermicel.

 

 

 

Le 29 Juillet 1944, les allemands fusillèrent quatre résistants dont trois membres d'une même famille.

 

 

 

 

 

 

Photo de groupe devant la stèle et André, en hommage à la journée de la femme, emprunte l'appareil de la blogueuse pour une photo de toutes les femmes... Quel beau geste!!!!

Après cette halte à la fois culturelle et pleine d'attention envers les femmes,

 

 

 

 

suivons Anne Marie qui nous conduit vers un sentier très agréable en sous bois.

 

 

 

 

A la fin de la descente, vers 12h30, nous décidons de nous arrêter dans cette clairière bien adaptée pour le pique nique. 

 

 

Il est 13h15, Anne Marie donne le départ. 

Nous traversons à nouveau le Caramy, la hauteur des Cheneviers,

 

 

  empruntons un bout de route

 

 

 

 

 

pour nous retrouver à nouveau en sous bois,

en direction du Château Sainte Suzanne.

Site très beau pour une nouvelle photo de groupe sur ces pierres en escaliers.

André propose une nouvelle fois ses services en prenant le serre file avec la blogueuse!!

Nous atteignons les ruines du Château de Sainte Suzanne, nous n'irons pas au pied, l'accès est fermé à cause des chutes de pierres.

Edifice du XIIe siècle, vestiges du premier village et de son château surplombant le Caramy. C'est à la fin du XVe siècle que des familles descendirent près de la rivière, vivant de la vigne et de l'agriculture. Les vins excellents sont recueillis et ont donné le nom au village.

Sur notre retour, à l'intersection de L'Ubac de Viera, une plaque indiquant un refuge à Vins pour les pèlerins du chemin de Compostelle, avec la direction de Rome vers la gauche et de Compostelle vers la droite.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 15h15, nous passons dans les rues paisibles de Vins sur Caramy 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

pour nous diriger vers le seul bar qui a bien voulu ouvrir ses portes, suite à l'appel d'Anne Marie.

Elle est forte notre Anne Marie!!!!

Chacun s'installe dehors, pour partager le pot de l'Amitié.

Notons que nous avons fait 16k600 et une dénivelée de 448m

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand merci à Anne Marie pour ce circuit touristique dans la bonne humeur et sous le soleil.

Merci aux photographes Gilbert et Brigitte R.

 

Prochaine sortie : Jeudi 15 Mars 2018

Départ 7h30   Jack   880-Barjols-Le Petit Bessillon

Moyen *** 15 kms Dh 600m

Parking : 83670 Barjols - Coût du trajet A/R : 58 €

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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