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2018 -04-26 - n°728 -G2 - Flayosc - Les Vallons Sud

27 Avril 2018 , Rédigé par Rolande

FLAYOSC – Les Vallons Sud - G2/n°728 – jeudi 26 avril 2018

Aujourd’hui ce sont 16 randonneurs qui se sont retrouvés à Flayosc pour la 4è édition de cette randonnée proposée pour la 2è fois par Jean-Marie uniquement à des G2. La grisaille est au rendez-vous ce matin, ce qui ne fera pas l’affaire des photographes.

"Randonnée prévue de 14 kms et un peu plus de 300 m de dénivelé (14.2 et 400 m. à l’arrivée). Randonnée facile sur de bons chemins et routes. Nous emprunterons deux fois l'ancienne voie ferrée de Meyrargues à Carroz et ses 3 tunnels et nous aurons peut-être la chance d'admirer la cascade sur le Rinalté. Une belle grimpette pour terminer la rando. Sans oublier la terrible Floriyère"

Nous commençons la randonnée par une rapide traversée du village où se trouvent plusieurs fontaines. Comme à chaque fois nous nous arrêtons devant la plaque de la « rue des fainéants » et faisons poser Claudine et Josiane qui font la randonnée pour la 1ère fois. Les fainéants auraient été les éleveurs des vers du mûrier à soie.

Nous pouvons admirer au passage le campanile de l’église Saint Laurent datant du 11è siècle. Puis nous passons devant une fontaine, place de la Reinesse  dont  le nom de « reinesse », viendrait de « rainette », petite grenouille qui était l’objet d’un culte païen ou peut-être encore de la reine Jeanne qui aurait dit-on fondé le canal d’irrigation en 1365.

et arrivons sur une aire de battage bien verte et fleurie aujourd'hui.

« Flayosc est connue pour ses vignes, ses olives et sa coordonnerie. Une fabrication de chaussures existe depuis 1921. Le nom parlera à tous car il y a un magasin à Saint Raphaël - Vallagnosc. »

Nous traversons tout d’abord le bois des amoureux. La commune a superbement aménagé le site et des cognassiers ont été plantés,

puis empruntons une route passant devant la station d’épuration. Bouchons-nous le nez.

Nous cheminons alors sur une partie de l'ancienne voie ferrée Meyrargues-Carroz avant d’arriver à la chapelle Saint-Jean, qui se trouve auprès d'un 1er cours d'eau "Le Figueret", au débit beaucoup plus important qu’en 2016. Nous nous y arrêtons pour faire la pause banane.

Pourquoi y-a-t-il tant de statuettes de la Vierge en particulier de Lourdes et quelle est la signification de la forme de la croix?

Après avoir traversé le cours d’eau nous longeons des vignes, puis passons devant le domaine de "La Bernarde".

En cours de route de nombreuses fleurs de toutes les couleurs nous accompagnerons tout au long de la journée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le soleil a fait son apparition et avec lui la chaleur. Des haltes sont nécessaires pour se désaltérer à l'ombre des arbres.

Petit passage boueux mais pas de glissade.

C'est, arrivés au pont médiéval qui traverse " la Floriyère" que nous nous arrêtons pour le pique-nique. Chacun trouve sa place à l’ombre ou au soleil avec les pieds dans l’eau, n’est-ce pas Claudine ? Stanislas et Macvin du Jura en apéritif sont à la carte aujourd’hui ainsi qu’un succulent cake au citron préparé par la femme de Jean-Marc au dessert.

Il y a de l’eau mais le débit est peu important et dire qu’en 2010 ce cours d’eau avait emporté le pont de Taradeau.

Il est temps de repartir car nous n'avons parcouru que la moitié du chemin. Nous faisons une photo du groupe sur le pont.

Nous passons devant le muret limitant des chênes truffiers, puis devant de magnifiques oliviers.

Nous sommes sur une petite route mais bien fréquentée. Il faut un peu de discipline et marcher à la queue-leu-leu. Les « attention voiture » fusent.

Jean-Marie attire notre attention sur un pigeonnier,

puis nous arrivons devant une cascade à sec. Difficile de s'imaginer de la voir couler. Nous nous arrêtons pour nous désaltérer et faire une 2è photo de groupe. Nous sommes face au 3è cours d'eau, "le Rinalté".

Jean-Marie sort alors une feuille de papier. Qu’a-t-il à raconter? « Interrogation orale : contrôle suite aux conseils donnés à chacun par Joël en début d’année : qui a dans son sac une 2è paire de chaussettes, une serviette, un couteau multilames, une lampe électrique, un sifflet, une couverture de survie, sa carte vitale… ? Vous devinez les réponses à chaque objet énoncé.

Nous passons par le hameau de Sauve Clare avant lequel nous nous mouillons un peu les pieds.

Hameau  où se trouve la chapelle Saint Augustin datant du 18è siècle, «édifiée par la famille VAILLE et restaurée en 2001. Petit arrêt pour se désaltérer.

« Maintenant pour terminer la randonnée il nous reste principalement trois choses importantes la voie ferrée et ses tunnels, la montée raide et l’arrêt au bar. »

C'est alors que nous retrouvons le chemin de l'ancienne voie ferrée, où nous sommes accueillis par le braiment d’un âne. Josette n’est pas là pour lui donner à manger.

Oh surprise, la voie a été bitumée tout du long sauf sous les 3 tunnels et est ouverte à la circulation. Les lampes de poche sont à peine nécessaires

Nous abandonnons la voie ferrée et attaquons la montée raide par le chemin des escruvelettes (petits écrevisses) bien caillouteux.

Encore un effort et nous apercevons le village.

Une petite descente et nous revoilà au centre du village où nous nous arrêtons au café du midi pour partager le verre de l'amitié.

Ayant vu au passage un panneau indiquant le canal d’irrigation nous décidâmes de faire marche arrière et de le longer un moment avant de retraverser le village pour regagner nos voitures. La balade a été rallongée d’un kilomètre mais cela aura été une découverte pour la majorité d’entre nous.

Merci Jean-Marie pour cette très agréable balade.

Les photos sont de Jean-Marie et Rolande

La semaine prochaine : Jeudi 3 Mai 2018

"St Cassien - Val Tignet" Animateur : Jean Masson 

12,2kms - 350m de dénivelé - moyen *

Parking: Chapelle Saint Cassien des bois - Coût du trajet : 24 € AR

 

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2018-04-26 - N°789- Gréolières les Miroirs - G1

27 Avril 2018 , Rédigé par Brigitte

2018-04-26 - N° 789 - Gréolières les Miroirs - G1

Après avoir suivi l'itinéraire de notre animateur du jour, Jean Ma, nous nous retrouvons à 11 randonneurs sur le parking de la Faïsse à Gréolières dans les Alpes Maritimes, vers 9h30.

 

Le ciel est couvert, mais la température est agréable voire idéale pour cette randonnée classée moyen **

Jean Ma nous présente sa randonnée :

"L 12 Kms DH 625 m

Nous partirons du village de Gréolières à 850 m env. pour monter au-dessus des ruines du village de Hautes Gréolières. Montée raide sur 1km5 qui nous mènera à 1160 m avec de très beaux points de vue. Ensuite descente vers le petit hameau de Saint Pons et la vallée du Loup à 550m. Remontée au village sur 3kms".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après la présentation du parcours, nous nous mettons en route avec un regard sur les ruines dans la brume, que nous atteindrons très vite, et le clocher de Gréolières

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous démarrons sur le GR et constatons très vite que la montée est raide

Nous avançons vers les ruines du château et l'église St Etienne, en laissant derrière nous ce joli village dans la brume .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dix minutes plus tard, nous sommes aux ruines, Jean Ma nous donne quelques explications :

. sur le château de Hautes Gréolières :

 

Placé sur un éperon rocheux, il domine le village

9e siècle: le village de Hautes Gréolières se forme sur une butte afin de protéger les habitants des attaques sarrasines.

1232 : le château est mentionné

1737 : Hautes Gréolières cesse d'être une paroisse, le château de Hautes Gréolières n'a pas été restauré à la suite des destructions subies à la fin du 16e siècle

. sur l'église Saint Etienne 

 

 

 

 

Ancienne église paroissiale et romane de Hautes Gréolières, couverte de lauzes.

Beau double clocher- mur perpendiculaire

L'Eglise possédait un retable dédié à Saint Etienne qui est installé maintenant dans l'Eglise Saint Pierre de Gréolières

Classée monument historique en 1983

 

 

 

Nous poursuivons notre ascension, le soleil est sous les nuages et ne devrait pas tarder à faire son apparition.

A l'intersection suivante, nous quitterons le GR4 qui mène à Gréolières les Neiges pour continuer en direction des Miroirs. Avant de terminer le dernier tronçon de notre montée, nous ferons notre pose banane, il est 10h20.

Nous avons toujours le village de Gréolières en arrière plan

Alors que la tête de ligne atteint le plateau,

 

 

 

 

 

 

 

Anne Marie pose et aide la photographe au repérage de ces belles orchidées....

 

 

Nous sommes au point culminant de notre randonnée (1135M) derrière nous la Montagne du Cheiron; Malheureusement au moment où je prends la photo un nuage l'envahit!!! peut-être un manque de réactivité!!!

Vous la voyez un peu, mais "en vrai" c'est encore mieux!!!! On se sent seul au monde ....

Question souvent posée à Jean Ma :

Où sont les miroirs?

Nous y arrivons et Joël nous donne la véritable explication en nous les faisant découvrir :

"Les Miroirs méritent leur nom l'hiver venu lorsque les dolines qui occupent ce plateau, se transforme en patinoire naturelle"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Après ce cours sur les dolines, nous prenons la direction du hameau de Saint Pons. Mais avant d'emprunter la descente, profitons du ciel bleu  et du soleil qui arrivent pour faire une ou deux photos de groupe !!!! avec cette fois la montagne en arrière plan....

C'est parti pour la descente un peu caillouteuse, mais avant buvons, enlevons une couche....

encore un petit arrêt pour la photo, dans ce mélange de couleurs...

au loin Gréolières dans sa vallée.

Nous arrivons sous le ciel bleu, dans le petit village de Saint Pons

 

 

 

 

Avec sa chapelle

 

 

 

 

 

 

 

Pons de Cimiez est un Saint chrétien né à Rome au IIIe siècle, fêté le 15 mai

 

 

Nous devrons faire 2km500 sur le bord de la route avant de prendre la direction de notre lieu de pique nique, dans la vallée du Loup

Discipline oblige, marche en file indienne 

Tout en admirant sur notre gauche, le Bau de Saint Jean (943m)

Nous laissons le bitume pour retrouver un chemin boisé qui nous mènera vers la rivière, 

Il est 13h15, le bruit de l'eau se fait entendre et chacun d'entre nous sort son pique nique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est 14 h, nous devons repartir mais pour cela il faut franchir un gué avec une bonne hauteur d'eau. Certains le franchiront en se déchaussant, d'autres en utilisant des sacs poubelle...

 

Qu'elle est froide !!!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus que 3 kms de grimpette pour atteindre le petit village de Gréolières, nous annonce notre animateur.

Ce dernier nous "imposera" un arrêt pour qu'il puisse se dévêtir, quelle puissance!!!

Et à la prochaine intersection, une question se pose : à droite ou à gauche?

Heureusement nous avons 4 animateurs confirmés avec nous (sur 11 que nous sommes!!!).

Chacun d'entre eux consulte sa carte et le verdict sonne : à droite!!!

Nous avons failli rater la Croix de chemin lieu dit Notre Dame de Vie;

Désolée j'ai coupé la croix et pourtant je dois répondre à vos questions particulièrement sur les 4 motifs ornementaux de la croix (que nous ne voyons pas, désolée) :

. Fleur de lys

. Sacré cœur 

. Instrument de la passion

. Couronne d'épines

Il est 15h30, nous retrouvons Gréolières avec ses ruelles, son lavoir et sa fontaine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sans oublier de prendre le pot de l'amitié et de noter :

13 kms pour une DH de 700m

Un grand merci à Jean Ma pour cette superbe randonnée, c'est vraiment un lieu idyllique. Paysage complètement différent de notre région mais tout aussi beau.

Merci également à Alain pour ses photos qui ont complété les miennes

 

Prochaine sortie : Jeudi 3 mai 2018

Départ : 7h30 Joël    838-Le Siou Blanc   Moyen ***

19 kms DH 580 m

Parking : parking de la Bergerie de Siou Blanc à Solliès Toucas     Coût du trajet A/R : 70 €

 

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VIA CORDATA AU DRAMONT - 21/04/2018

23 Avril 2018 , Rédigé par Dominique

VIA CORDATA AU DRAMONT - 21/04/2018

En ce samedi matin très ensoleillé, cinq intrépides relèvent le défi de Joël et se retrouvent sur le parking du charmant port du Poussaï, prêts à escalader le rocher.

Comme vous le savez, cette sortie devait avoir lieu le jeudi 5 avril mais la pluie diluvienne ce jour-là obligea Joël à la reporter. Nous aurions été 10 si elle s’était déroulée le jour prévu.

Tout d’abord qu’est-ce qu’une via ferrata ou via cordata?

Apparus en Autriche au milieu du XIXè siècle, les premiers aménagements de type via ferrata  ont été véritablement réalisés durant la Première Guerre Mondiale, par les soldats italiens dans les Dolomites (d’où le nom qui signifie littéralement ‘'”voie ferrée ou voie ferraillée”) pour permettre aux soldats non initiés à l’escalade de progresser en toute sécurité en s’auto-assurant sur des falaises, et de franchir des cols discrètement.  Les via ferrata sont donc équipées de câbles, barreaux et passerelles en acier. Lorsqu’elles sont équipées d’un dispositif de sécurité en corde, on les appelle “via cordata”.

Notre moniteur Pascal sort le matériel de sa voiture puis il nous présente le parcours et nous explique les mesures de sécurité à respecter.  

 

Après avoir répondu aux quelques questions que nous posons, nous enfilons les baudriers puis nous coiffons de jolis casques blancs ou oranges sauf Joël qui a le sien aussi bleu que le ciel et la mer en cette belle journée.

Pascal et Joël vérifient les réglages de nos armatures

après quoi notre petite colonne s’avance le long d’un chemin en sous-bois et se détend en inspirant le parfum du jasmin. 

Nous admirons la majestueuse Ile d’Or qui se dresse sur notre droite et dont la roche rouge contraste violemment avec le bleu turquoise de la mer très calme ce matin.   Vous savez tous sans doute qu’après un long repas très arrosé, Auguste Lutaud, médecin de campagne de son état, rafla aux cartes cette île qui fait face au Dramont.  Le bon docteur y fit ériger une tour d’inspiration sarrasine et, un peu mégalo, s’autoproclama Roi de l’île sous le titre d’Auguste 1er en 1913. Les années qui suivirent furent rythmées par de fastueuses réceptions et par l’émission – tout à fait illégale – d’une monnaie et de timbres du « royaume ». Les lecteurs de Tintin lui trouveront un sérieux air de parenté avec l’Ile Noire.

Après quelques minutes, la rando pédestre la plus courte qui fut jamais offerte prend fin !  Nous sommes face au rocher qu’il faut maintenant gravir!  Pascal sera toujours devant pour installer et sécuriser la ligne de vie aux pitons plantés dans la roche, pour nous dire où poser pieds et mains d’un ton rassurant et pour nous rappeler les règles de base à intervalles réguliers.  Dominique derrière lui,  puis Marie-Paule, Anne-Marie, François et Joël, qui assumera en plus à merveille les rôles de « serre-file » et de photographe aujourd’hui !  Il préfère que la blogueuse se concentre sur ses mouvements sans distraction donc ne soyez pas surpris de le voir peu souvent sur les photos !

Nous nous sentons bien encadrés et plus à l’aise dans nos baskets, c’est le cas de le dire car nous avons laissé les chaussures de randonnée chez nous !

 

Nous osons même jeter des regards vers les criques en bas quand nous sommes sur des saillies plus larges et voyons des plongeurs faire la planche ou encore un groupe en canoé un peu plus tard.  A chaque courte pause, c’est une carte postale vivante qui s’offre à nos yeux et nous nous félicitons d’avoir relevé le défi !

 

Depuis le départ nous traversons le rocher puis nous grimpons en suivant bien les conseils de Pascal.  

 

 

Nous admirons à l’occasion des cactus nichés entre les roches et quelques autres plantes grasses.  Une plate-forme à l’ombre car entre deux roches nous accueille mais pas de pause-banane aujourd’hui !

Nous repartons après un petit repos bien mérité ! 

 

 

 

 

Une surprise nous attend : le pont de singe.

Il va nous falloir avancer le long d’un câble métallique au-dessus du vide tout en en tenant un autre doublé de la ligne de vie afin de relier un pic à l’autre. Une fois de plus, Pascal nous explique la technique, brève démonstration à l’appui.

 

 

Chacun de nous passe et nous nous retrouvons de pied ferme de l’autre côté, fiers de nous !

 

 

Nous admirons la plage du débarquement qui s’étale sur notre gauche et reprenons notre escalade.  Pour les lecteurs du blog qui ne le sauraient pas,  sachez que les galets de la plage du Dramont sont des rejets de la mine d’estérellite juste au-dessus, que les Allemands exploitaient durant la seconde guerre mondiale pour les fortifications.  Du coup, ils ne minèrent pas la plage où les Américains choisirent opportunément de débarquer en août 1944.

 

Bientôt une nouvelle épreuve nous attend, la descente en rappel !  En fait, nous avons deux options : soit un sentier et une descente de 7 à 8m avec la corde, soit une descente toujours en rappel sur une paroi de 30m, sans sentier. La majorité pour la seconde option l’emporte – comme dit Joël, "autant en avoir pour notre argent !" 

Nous voici plus ou moins prêts à entamer l’ultime étape de notre aventure ! 

Pascal nous explique comment faire et nous assure qu’il n’y a aucun danger puisqu’il a une corde supplémentaire reliée à celle que nous tiendrons et qu’en cas de problème, c’est lui qui assurera notre retour sur la terre ferme.  Il nous suffira de descendre environ 8 mètres en position assise dans le baudrier, les pieds écartés et posés contre la roche et de glisser de 5 à 10 centimètres à la fois.  Puis nos pieds seront dans le vide et il nous faudra faire glisser la corde lentement par l’anneau pour ne pas descendre trop vite !

Joël passe le premier, fort de son expérience et le sourire aux lèvres!  Marie-Paule très brave le suit,

 

puis Dominique, qui a laissé la deuxième place à Marie-Paule, se dit qu'il faut y aller! 

 

suivie de la très courageuse Anne-Marie

 

 

et pour terminer François, enthousiaste et sûr de lui depuis le départ!

 

 

Une fois en bas, nous échangeons nos impressions et nous félicitons.

Nous jetons un dernier regard à ce que nous venons d'accomplir

 

et croisons le collègue de Pascal prêt à emmener un groupe de 6 jeunes femmes. Finalement, nous nous joindrions volontiers à elles, histoire de revivre l’aventure pour le plaisir cette fois mais la faim nous tiraille donc nous repartons par le sous-bois pour nous retrouver au Port du Poussaï, beaucoup  plus animé qu’à notre arrivée.

Nous nous installons à l’ombre au charmant restaurant Clemieux et trinquons à nos exploits. 

 

Le petit verre de rosé nous ragaillardit et nous remercions Joël et Pascal pour leurs conseils.  Ce dernier partira rapidement car un autre groupe va arriver et nous restons deux petites heures attablés.  Le service est efficace, notre serveuse aimable et dynamique, les plats sélectionnés délicieux

et la vue magnifique sur l’énigmatique tour de l’Ile d’Or.

Merci à Jean-Claude, qui nous a rejoints pour le repas, d'avoir pris la photo de groupe

à côté de la plaque érigée à la mémoire du Dr Auguste Lutaud

Il est l’heure de quitter cet endroit magique, la tête pleine de merveilleux souvenirs que nous sommes impatients de partager avec d’autres randonneurs du Cercle.

Un grand merci à Joël pour avoir  proposé et organisé cette belle aventure !  Merci à lui aussi pour les photos qu’il a prises.  Quelques-unes sont de Dominique et l’avant-dernière de Jean-Claude.

Nous ne pouvons que vous recommander de vous inscrire la prochaine fois que cette randonnée pas comme les autres est au programme, sans doute en septembre, si votre condition physique vous le permet toutefois.

 

 

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2018-04-19 - N°690 - CORRENS - Val d'Argens - G1

20 Avril 2018 , Rédigé par Gilbert

2018-04-19 - N°690 - CORRENS - Val d'Argens - G1

Réveil matinal aujourd'hui pour les 20 randonneurs du G1 présents à Correns, mais la promesse d'une belle journée estivale ainsi que d'une pause déjeuner prévue à l'auberge des Templiers à Monfort, a vite gommé les petits tracas d'une nuit écourtée.

L'animateur du jour, Jean Bo, nous présente maintenant le menu du jour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"C'est une randonnée facile, sans grande difficulté. Les randonneurs présents lors des précédentes éditions, 2008,2013 ou 2015, auront la surprise de découvrir d'autres paysages suite aux importants incendies qui ont eu lieu sur la commune de Correns en juillet 2016.

A l'heure du déjeuner nous retrouverons nos amis du G2 au restaurant Le Mas des Templiers à Monfort/Argens, où nous serons accueilli par le chevalier du même nom."

Dernières infos, Jean Bo nous donne maintenant les données techniques de cette randonnée classée moyen 2*: distance à parcourir 14,2 km et dénivelé cumulé de 456 m.

 

 

 

Top départ à 8h 30'. Nous démarrons cette randonnée par une visite rapide du charmant village de Correns niché au coeur de la Provence Verte.

Nous découvrons tour à tour la façade imposante du Fort Gibron, la porte à herse Saint Germain, ainsi que plusieurs fontaines.Le village de  Correns comptabilise 17 fontaines et 2 lavoirs.

 

 

 

 

 

 

Connaissez-vous l'origine du surnom donné aux habitants de Correns? Non!!!

Et bien, je vous donne la réponse:

Un soir où la lune brillait ardemment dans le ciel son reflet étincelant dans la rivière au dessous du pont, un brave corrensois, la canne à la main, les yeux rêveurs, pêchait silencieusement.

Un nuage farceur passa au devant de Dame Lune et le bonhomme, un peu naïf, crût alors l'avoir pêchée.

Depuis cette nuit là les corrensois sont surnommés "Pesco Luno" (pêcheurs de lune).

 

 

Ne jetez pas vos vieux vélos!!! La preuve.

 

Nous quitterons Correns après avoir emprunté ce vieux pont de pierre qui enjambe l'Argens.

 

 

 

 

 

Saint Jean Bo et Saint Jean Ma, priez pour nous. Désolé pour notre animateur: "mais même avec ton portable 4G, tu sais bien Jean que les voies du seigneur sont impénétrables!!!"

 

 

N'oublions pas Jean-Claude, notre serre-file du jour.

 

Journée très printanière, les premiers bermudas ont fait leur apparition ce matin. A l'heure de la pause banane, il est temps de retirer une épaisseur et de se restaurer.

 

Dans la foulée, photo de groupe pour le G1.

 

 

Nous abordons peu après cette pause, la partie des terres qui a été dévastée lors de ce terrible incendie de juillet 2016.

 

 

 

Au loin se dessinent les crêtes du gros Bessillon (814 m)et du petit Bessillon (668 m). Celui-ci sera au programme d'une future randonnée conduite par Jack début juin.

 

 

 

 

L'édition VAR-MATIN de l'époque détaille les évènements vécus par les habitants de la région:

L'incendie qui fait rage depuis lundi à 13h dans le secteur de Correns et Montfort, n'est toujours pas fixé ce mardi à 11h.

Le feu de forêt qui a déjà parcouru plus de 600 hectares et brûlé environ 450 hectares de végétation n'est toujours pas fixé, même s'il baisse en intensité.

Les sapeurs-pompiers s'emploient actuellement à contenir l'avancée de l'incendie vers la commune de Cotignac.

 

Vingt-neuf groupes de sapeurs-pompiers venus du Var et des départements limitrophes, soit plus de 600 pompiers, et 170 engins luttent contre cet incendie. Les moyens aériens, deux hélicoptères bombardiers et le Dash de Sécurité civile, ont repris les largages à partir de 6h30 ce mardi matin.

Des élus du conseil départemental ainsi que la gendarmerie sont sur place.

La RD22 entre Montfort et Cotignac et la RD222 entre Carcès et Montfort sont toujours fermées à la circulation.

Aucune victime n'est à déplorer et aucune évacuation contrainte n'a été mise en oeuvre. Pour faire face à l’urgence en cas de forte reprise nocturne, la protection civile avait toutefois installé une cinquantaine de lits dans la salle des fêtes de Montfort.

L'incendie a brûlé lundi deux véhicules de pompiers et ravagé une dépendance du domaine des Aspras. Peu après, une maison située à proximité était elle aussi allègrement léchée par les flammes.

 

 

Côté positif de la chose: nous pouvons admirer ces restanques en parfait état que nous n'aurions certainement pas aperçu sans le ravage de cet incendie.

 

 

 

 

Passé ces paysages de désolation, nous abordons des sentiers plus verdoyants.

 

Adossé à un mur végétal ayant échappé aux flammes, nous découvrons le chateau du domaine de Robernier.

 

Le chateau de Robernier a été dans la même famille noble pendant 400 ans, jusqu'en 2005.
La famille, la lignée de Robernier remonte à la dynastie capétienne, la plus grande et la plus ancienne maison royale européenne.

Le château de Robernier remonte au 16ème siècle, où la structure principale du château a été construite. Au 18ème siècle, le château principal, la chapelle, l'orangerie et la salle de bal ont été construits. L'architecture de la façade principale, avec ses deux tours rondes et pointues, est unique en Provence.

Chemin faisant nous entrons dans le village de Monfort sur Argens, pour arriver enfin devant le Mas des Templiers.

 

 

Nous sommes accueillis à bras ouverts par le chevalier de Monfort.

 

 

Pour se mettre en appétit, un apéritif à base de vin blanc ou rosé du pays, accompagné de divers amuses gueules nous est servi sur la terrasse du restaurant.

 

 

 

Serait-ce à cause de l'attirance du titre, mais notre chevalier fait un tabac auprès de ces dames  semble-t-il.

 

 

Mais passons aux choses sérieuses, prenons place à table pour un moment très convivial.

 

 

 

 

 

 

 

Ce succulent repas est agrémenté par des interventions hautes en couleurs de notre hôte.

 

Mais deux randonneurs, Xavier et Jean Ma , ne sont pas en reste, et nous font l'étalage de tout leur talent. Pour preuve, vous pouvez visionner les deux vidéos suivantes:

https://drive.google.com/file/d/1_qYVj0MIO_hh_2oGMs72L2SDyZ3bypmw/view?usp=sharing

 

Jean Ma "histoire de Tetons"

Après un excellent café, nous prenons congé du chevalier de Monfort , et c'est les deux groupes réunis que nous prenons le chemin du retour vers Correns.

 

 

Nous passons devant la maison natale de l'inventeur du ciment armé: Joseph Lambot.

 

 

En 1848, il réalise la première barque en ciment armé connue et l'essaye sur le lac de Besse-sur-Issole. Le prototype original est conservé au musée de Brignoles. Cette barque est brevetée le et présentée à l'exposition universelle de 1855. Dans son brevet qu'il dépose à la préfecture de Marseille le , il indique : « Mon invention a pour objet un matériau nouveau servant à remplacer le bois en construction navale et partout ailleurs où il est confronté à l'humidité, comme les planchers en bois, les réservoirs d'eau et les bacs à plantes. Ce nouveau matériau de substitution consiste en un treillis métallique constitué de barres et d'étrésillons ligaturés entre eux ou assemblés en une corbeille de forme déterminée. Je donne à ce treillis la forme la plus adaptée à l'objet que je veux produire et le noie ensuite dans du ciment hydraulique, ce qui règle aussi le problème des joints éventuels ». Joseph Lambot appelle ce nouveau matériau le "Ferciment". Son bateau-ciment et son brevet passent inaperçus dans le bric-à-brac de l'exposition universelle.

 

 

Brigitte, mais d'autres encore, auront moins le sourire quelques minutes plus tard, en découvrant leur pantalon maculé de graisse qui enrobait cette vis sans fin.

 

 

G1+G2 = 37 randonneurs.

 

 

La digestion est difficile, le groupe s'étire en longueur...

 

... comme les flots de l'Argens.

 

Merci à Jean Bo qui encore une fois, a mené cette randonnée de façon chevaleresque.

Reportage photographique de : Brigitte Ri, Claude Ca, Gilbert et Jean Bo.

Votre prochaine randonnée:

Jeudi 26 avril 2018

Départ 7h 30' Jean Ma  789-Gréolières Les Miroirs  moyen***  12 km

Magnifiques paysages sur les hauteurs de Gréolières à 1200 m avant de descendre dans la vallée du Loup pour retrouver le village.

Parking : 120 rue de la Faïsse à Gréolières       Cout du trajet A/R : 50 €

 

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Correns-Monfort-690-2-G2-19/04/2018

20 Avril 2018 , Rédigé par Jean-Marie

CORRENS-MONFORT-690-2-G2

 

Une nouvelle fois, c'est la quatrième, nous nous retrouvons à Correns autour de Rolande pour cette rando-resto qui devient une grande classique chez les marcheurs du Cercle de Boulouris: 2008, 2013, 2015, 2018. La version de 2008 n'eut pas droit au qualificatif "resto", elle se faisait  à partir de Monfort. C'est ainsi que Rolande va présenter Correns aux 16 marcheuses et marcheurs qu'elle va accompagner :

" Correns est le premier village Bio de France. En effet, la totalité de ses agriculteurs cultivent selon les principes de l'Agriculture Biologique depuis 1997 soit environ : 80 agriculteurs : une cave coopérative, trois domaines viticoles, deux éleveuses de volaille et productrices d’œufs, un apiculteur, un éleveur de chèvre installé par la commune dont le troupeau permet une bonne gestion de la forêt (dont le risque d'incendie) et la fabrication prochaine de fromages de chèvres, un céréalier, deux maraîchers, un spécialiste des plantes à parfum aromatiques et médicales a créé une distillerie pour la production d'huiles essentielles".

Elle nous présente ensuite la rando, 11,5 km et 250 m de dénivelée, sur de bons chemins, avec une forte montée au début et une forte descente à l'arrivée. Le G1 a une demi-heure d'avance sur nous mais 3 km de plus à parcourir.

Commence ensuite la visite du village par l'église, mais celle-ci n'est pas ouverte. C'est dommage, car si sa façade n'est pas très attirante, l'intérieur comporte un superbe retable en bois doré à l'or fin.

"Eglise de style classique élevée entre 1736 et 1741 pour se rapprocher des habitants qui se sont déplacés autour du Fort Gibron. En effet elle succède à l’église du Prieuré « Sainte Marie », possession des moines bénédictins de Montmajour (Arles). A l’intérieur se trouve un magnifique maître-autel baroque du XVIIIè siècle en bois de noyer, recouvert de feuilles d’or et surmonté d’une gloire. Cette église accueille le Pardon. Il s’agit d’une cérémonie dotée « d’indulgences : en échange de donations ou de communion, les fidèles sont remis de leurs péchés". 

Encore deux particularités du village, tout d'abord la Fontaine des 4 saisons

et le Fort Gibron.

" Le Fort Gibron date du XIIè siècle. L’abbaye de Montmajour jouissait de la Seigneurie du bourg de Correns et l’abbé possédait

le château dit du fort Gibron, autour duquel se groupaient les maisons. C’est une construction massive dʼart roman provençal, capable de résister aux menaces armées que le Moyen Age connaissait de façon habituelle. Son architecture a été modifiée au cours des siècles mais d’une manière générale, ces transformations n’ont que peu modifié sa structure médiévale.
 

Aujourd’hui, le Fort reçoit expositions et évènements culturels. Il a été restauré en 2008 après 10 mois de travaux".

Les rues de la ville sont toutes en chantier montrant ainsi le dynamisme de cette commune rurale; mais cela nous

privera de faire une jolie photo de la Porte St Germain qui date du 14 ème siècle : "La commune a mis en place une action forte pour un développement de l'éco-construction et la haute qualité environnementale (Mairie réhabilitée selon cette démarche, conseils gratuits lors des demandes de permis de construire).Un chauffage urbain à partir de plaquettes forestières (chaudière bois-énergie) a été installé.

Le village n'a pas perdu son âme et a été sauvegardé sans que ses habitants aient eu besoin de renoncer à l'économie principale (la viticulture), sans avoir eu besoin de céder aux sirènes de l'immobilier (le vendre aux promoteurs). "

Mais n'oublions pas ce petit joyau naturel qui traverse le village, l'Argens.

Après avoir franchi le joli pont qui l'enjambe à la sortie du village nous attaquons notre marche vers le restaurant le Mas des Templiers à Monfort. Mais il est encore loin et nous commençons à grimper sur la petite route qui se transformera en large piste jusqu'au point le plus élevé de la rando à 308 m.

Alors qu'il faisait un peu frais ce matin, le soleil et les calories dégagées par la montée nous imposent un arrêt effeuillage.

Ce champignon, très minéral n'arrêtera pas le groupe bien

parti dans la montée mais aura quand même sa photo.Nous retrouvons les très petites orchidées et les amélanchiers au bord du chemin tels que nous avions pu les observer en 2015.

Quelques jolis sous-bois agrémentent la montée, idéals pour une petite sieste.

Arrivés au point culminant, il est l'heure de la traditionnelle pause-banane.

Il fait très beau, pas trop chaud encore et la perspective d'une zone plus plate nous pousse à l'optimisme. Au Nord-est le grand et le petit Bessillon.

Nous abordons la descente et en même temps la zone brûlée par l'incendie de juillet 2016. Devant nous et plus à

gauche, le terrain a été complètement débarrassé des arsins et c'est étonnant de voir comme le terrain, en pente, sans aucune protection végétale sera fragilisé vis-à-vis de l'érosion.

Plus loin sur notre droite les arbres calcinés sont restés debout.

Pour tous les anciens qui ont connu cette zone très boisée, c'est méconnaissable.

Aux Hautes Canebières, nous partons plein sud sur une nouvelle petite montée et rentrons dans cette zone qui n'a as pas été nettoyée.

Mais l'incendie a aussi dégagé des points de vue et l'absence de végétation nous permettra de découvrir ces belles restanques et cette vigne au fond du vallon, elle nous était cachée autrefois. Maigre consolation !

Maintenant nous basculons dans la grande descente annoncée. Elle est très plaisante et le paysage a changé,

nous avons quitté la forêt brûlée pour un large perspective sur la vallée de l'Argens, Monfort n'est plus qu'à 2 km environ.

Ces oliviers ont été rajeunis de façon drastique. Dire que dans deux mois, ils seront couverts d'olives... enfin, peut-être.

Ces oliviers sont plus jeunes mais ont repoussé sur les vieilles souches des oliviers ayant gelé au siècle dernier.

Nous abordons le village par le lieu dit Le Clou et nous apercevons le château.C'est à son pied que nous ferons la photo de groupe après le dernier briefing de Rolande.

" En pierres apparentes et flanqué de 2 tours carrées, le Château de Montfort fut l'une des très rares commanderies templières du Var..
 

Les templiers qui vont le recevoir de différentes familles nobles en font une vraie forteresse et le seul château détenu par l’ordre dans le Var.
Après l’arrestation des Templiers et la disparition de l’ordre du Temple en 1308, les biens passent aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Le château est partiellement détruit par les ravages du moment. Il est reconstruit et érigé en commanderie en 1411 puis il devient résidence des chevaliers de Malte comme l'atteste la croix de l'Ordre des Hospitaliers, au-dessus de la porte d'entrée.
Les façades et les toitures sont classées. C'est actuellement une propiété privée."

Nous poursuivons dans les ruelles de ce charmant village

pour retrouver nos amis du G1 à l'Auberge du Mas des Templiers où nous sommes accueillis par le maître des lieux en tenue traditionnelle.

Autour de l'apéritif, somptueux, pris debout sur la terrasse, nous retrouvons, outre nos amis du G1, 8 de nos camarades venus avec "l'ambulance", en fait, "les" ambulances.

 Et nous passons à table, 45 convives, pas mal !!!

La maître des lieux nous fera son discours d'accueil habituel, voir la vidéo 

 

La voici

 

 

Mais la vedette, inattendue, sera notre ami Xavier qui entonnera une chanson à boire. Si vous voulez le voir et l'écouter, cliquez sur le lien suivant mais baissez un peu le son, il a un bel organe, le bougre.  

 

https://drive.google.com/file/d/1_qYVj0MIO_hh_2oGMs72L2SDyZ3bypmw/view?usp=sharing

Pour ne pas s'en tenir là, Jean Ma prendra la parole pour

nous conter une histoire très compliquée qui déclenchera les rires.Pour lui, ce n'est pas une surprise nous connaissions ses talents. Bon, Maurice, et son "Ami Jean-Pierre", n'étaient pas là, loin dans l'hémisphère sud, mais la succession est assurée.

Notre hote nous ramenera à un peu plus de culture avec Victor Hugo

« Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
…………. Tout le monde connaissait la suite et accompagna le narrateur sur la dernière phrase………….
" Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père »

 

Puis avec le "Mariage de Roland", là, il est équipé de pied en cape:

« Ils se battent - combat terrible! - corps à corps.

(…)

Tout à coup Olivier, aigle aux yeux de colombe,

S'arrête et dit :  Roland, nous n'en finirons point.
Tant qu'il nous restera quelque tronçon au poing,
Nous lutterons ainsi que lions et panthères.
Ne vaudrait-il pas mieux que nous devinssions frères ?
Ecoute, j'ai ma soeur, la belle Aude au bras blanc,
Epouse-la.  Pardieu ! je veux bien, dit Roland.

Et maintenant buvons, car l'affaire était chaude. -

C'est ainsi que Roland épousa la belle Aude

 

 

Revivez cet instant

 

 

Le repas s'achève, il nous reste 5 km et 46 m (ça va être dur !!!) de dénivelée.

Jean Bo nous déclare : "les deux groupes marcheront ensemble avec une animation bicéphale (belle expression borélienne-ndlr), Rolande et moi-même".

Adieux à nos amis des "ambulances" et départ en direction de la maison de Jean-Louis LAMBOST, inventeur du ciment armé, d'où il naît une discussion sur ciment et béton armé.

Place aux spécialistes.

Le groupe n'est pas très discipliné dans sa progression, pourtant, avec deux chefs! 

Mais cette petite route est si peu fréquentée…

On se croirait en Toscane...

Nous retrouvons l'Argens près de la superbe écluse et Jean

Bo entraînera son groupe au-delà de l'entrée du bief pour montrer combien les G1 sont souples et audacieux. Il ira jusqu'à mettre les pieds dans l'eau pour photographier ce passage délicat.

Une dernière photo du grand groupe des 37 marcheuses et marcheurs.

Nous longeons l'Argens le long des vignes puis regagnons la route pour revenir ensuite au milieu des vignes avec en perspective la Croix de Basson.(Pour les curieux avides d'histoire, allez voir le blog de la rando "Les ruchers de pierre"-07-09-2017).Mais il nous parlera surtout des Pêcheurs de Lune surnom donné aux habitants de Correns.

"Un soir où la lune brillait ardemment dans le ciel son reflet étincelant dans la rivière au dessous du pont, un brave corrensois, la canne à la main, les yeux rêveurs, pêchait silencieusement.

Un nuage farceur passa au devant de Dame Lune et le bonhomme, un peu naïf, crût alors l'avoir pêchée.

Depuis cette nuit là les corrensois sont surnommés "Pesco Luno" (pêcheurs de lune).

Encore un petit kilomètre, un dernier coup d'œil à l'Argens

et nous retrouvons nos voitures.

Merci Rolande pour cette rando si bien documentée et merci à Jean pour cette agréable journée.

Merci à Claude Ca et Jean-Marie pour leurs vidéos et à Jean Bo, Nicole, Rolande et Jean-Marie pour les photos.

La semaine prochaine, le jeudi 26 avril- G2 Départ : 8 h 30-Jean-Marie-728-Flayosc-Sud-Moyen * 14 km Dh: 300m
Gentille balade empruntant partiellement l’ancienne ligne Nice-Meyrargues. Des vignes, des chênes truffiers,
des oliviers et la terrible Floyère.

Parking à Flayosc-centre du village-Jeu de boules. Coût du trajet : 28€/voiture

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2018-04-05 –  N° 734-3 –  LE GRAMONDO DEPUIS CASTELLAR  – G1

6 Avril 2018 , Rédigé par Claude C.

2018-04-05 –  N° 734-3 –  LE GRAMONDO DEPUIS CASTELLAR  – G1

 

Alain nous propose ce jour l’ascension du Grand Mont ou Gramondo, ou encore Grammondo en version italienne, qui culmine à 1379 m, une randonnée sportive 2*.

Nous sommes 9 courageux, dont 6 femmes à prendre le départ, avec une météo clémente : il fait doux et aucune pluie n'est annoncée.

Alain nous présente le tracé d’une bonne quinzaine de kilomètres : la première moitié du trajet correspond à une montée permettant d’atteindre la première cime du Gramondo, côté français ; nous rejoindrons sur terrain plat la deuxième cime, côté italien, où nos déjeunerons.  Ensuite nous redescendrons par un sentier en balcon avant de retrouver une montée pour atteindre le col du Berceau. Une descente un peu difficile nous permettra d'atteindre  le  GR 51, qui nous ramera à Castellar.

 

Il est 9 heures quand nous quittons le parking du cimetière et nous prenons la piste cimentée et un peu glissante, qui nous mènera au Col Saint Bernard, dans 3,5 km et après 400 m de dénivelée.

Après une dizaine de minutes de montée, nous avons de beaux points de vue sur le village de Castellar et la baie de Menton.

Nous passons devant un petit  monument érigé en mémoire de P. Leschiera,  berger assassiné : « Tiré comme un lièvre, achevé comme un chien galeux. Alors qu'il regagnait à moto sa bergerie au petit matin du 17 août 1991, Pierre Leschiera, trente-trois ans, à la sortie du village de Castellar au-dessus de Menton, avait été foudroyé dans le dos d'une balle de fusil de chasse puis, à terre, avait reçu le coup de grâce en pleine tête… Après huit ans d'enquête rocambolesque et trois juges d'instruction, deux procès aux  asises, les suspects successifs ont été acquittés ….Un procédure  contre l’état est toujours en cours … »

Nous continuons à monter sur cette  piste désagréable et nous découvrons sur notre gauche le rocher de la Penna, site historique puisque abritant un avant-poste d’infanterie  de la ligne Maginot  occupé en son temps par une garnison de 27 hommes.

Alain nous fait ensuite remarquer les restanques de la Mourga, où nous ferons la pause banane. Joël nous précise que le terme provencal pour restanque est bancau, prononcé « bancaou ».

Nous faisons un petit détour par la chapelle Saint Bernard avant de revenir sur nos pas pour prendre la sente qui va monter à la Mourga. 

 

La ferme St Bernard au dessus de la piste cimentée et la baie de Menton

Nous  faisons la pause banane, promise par notre animateur dans une belle prairie au dessus des restanques.

A la Mourga (Balise 15, 820 m) nous rejoignons le GR 52 et nous dirigeons alors plein Nord, vers la Baisse de Faïche Fonda. Le sentier passe ensuite en sous-bois de chênes et de résineux.

La montée depuis la Mourga sous le ciel bleu

Nous passons à côté de l’ancienne ferme de Mourga, halte buvette pour les randonneurs et permaculture, tout un programme !

Le chemin forestier nous permet déjà d'apercevoir voir le Grand Mont.

Impressionnant ce  bloc éboulé en bord de sente !

Nous arrivons à la baisse de Faiche Fonda. Ici, en 1940, des combats d’une rare violence ont opposé des éclaireurs skieurs français aux troupes italiennes.

Les premières entrées maritimes nous ont rejoints et nous enveloppent d’un fin et frais brouillard, avant de disparaitre, puis d’être remplacées par de nouvelles . Nous aurons alors des phases successives de « j’enlève une couche – je remets une couche »…

La piste forestière nous amène à la baisse et aux ruines de Colla Bassa (balise 16, 1107 m). Les sommets enneigés du Mercantour apparaissent.

Nous quittons le GR  pour un chemin sur la droite qui va rapidement se transformer en un sentier escarpé, pierreux et rocheux.

Puis la pente devient abrupte jusqu’au sommet du Grand Mont. Depuis Colla Bessa la pente est de 30% en moyenne et les nuages montent vite.

Nous sommes bien contents de voir la croix qui marque la fin de notre ascension matinale.

Alain nous précise à nouveau  que Le Grand Mont est un sommet bifide : le premier est situé à proximité de la frontière franco-italienne et le second en Italie à environ 200 m à l'Est. Les 2 sommets ont la même altitude, 1378 m ou 1379 m selon les cartes et leur échelle. Le  sommet en Italie est signalé par un cairn sur lequel est placé une croix tandis qu'à proximité du sommet français il y a une stèle. Le Grammondo (1378 m) est situé à 5 km de la mer à vol d'oiseau. Sa vue est à 360° : du Mercantour à la Corse car il domine les sommets qui lui proches : Cime de Baudon (1266m), Mont Ours (1239m), Mont Razet (1287m), Mont Mulacié (1326m), Mont Méras (1245m), Punta Renuit (1299m), Punta Monetto (1246m), Roc d'Orméa (1132m) et Cime de Restaud (1148m).

Mais bon, la réalité est tout autre ! Nous sommes entourés de nuages. Ce n’est pas ce jour que nous verrons la Corse ! La visibilité, variable, nous permet de voir le sommet italien et de deviner le Roc d’Orméa.

Nous nous rapprochons de la stèle devant laquelle nous ferons une photo de groupe:

La croix en fer à été montée en 2004. 

 

En dessous, une plaque commémorative est à la mémoire de Patrick Berhault, alpiniste et guide niçois qui s'est tué le 28 avril 2004, à 47 ans, dans les Alpes valaisannes, en Suisse. « Patrick Berhault et Philippe Magnin étaient engagés depuis le 2 mars dans un voyage alpin au long cours, un défi physique et technique sans précédent : l'enchaînement de la totalité des 82 sommets de plus de 4 000 m des Alpes...  Progressant le plus souvent par les voies normales d'ascension, rendues parfois ardues par les conditions hivernales, ils reliaient toutes les cimes à pied, à travers les Alpes françaises, italiennes et suisses. Quelques heures avant l'accident, les deux complices avaient atteint leur 66e objectif, le Taeschhorn, relié par une longue arête au sommet du Dom des Mischabel. Comme à leur habitude, ces deux alpinistes d'exception, reconnus pour leur maîtrise de la progression en haute montagne, n'étaient pas encordés, afin de progresser plus vite…En fin de matinée, Patrick Berhault avait atteint une altitude d'environ 4 500 m sur l'arête du Dom lorsqu'une portion neigeuse s'est effondrée sous ses pas. Précipité dans le versant nord, escarpé et rocheux, il n'a pas survécu à une chute de plusieurs centaines de mètres.»

Nous nous dirigeons vers le sommet Est du Grammondo, en passant par l’oratoire de la Madonne : Joël remplit le livre d’or pour le groupe.

Avant la cime, nous cherchons une place abritée pour la pause repas.

Malgré la faim qui nous tenaille nous guettons la dissipation des nappes nuageuses pour apercevoir les sommets du Mercantour et la côte vers Vintimille. Mais souvent nous avons à peine le temps de sortir l’appareil photo que les voilà à nouveau cachés. C’est donc grâce aux prouesses des photographes que vous pouvez observer ce que nous avons entr’aperçu :

Le Petit et le Grand Mounier enneigé
La cote italienne (Vintimille)

Ayant repris des forces, nous repartons vers le 2ème sommet et nous y faisons une nouvelle photo de groupe, contre le cairn portant la croix.

Nous entamons la descente du versant italien.

Puis nous bifurquons sur la droite pour rejoindre un sentier en balcon, qui serpente en dessous de la crête frontalière. Mais toujours pas de vue sur la Méditerranée.

Avant d' atteindre le Pas de la Corne (1046m), nous observons La Cime du Restaud et le Roc d’Orméa séparé par le col du Berceau.

Nous repassons sur le versant français après une petite montée qui nous permet de voir les ruines du Vieux Castellar, avant de rejoindre le GR 52 (balise 12).

La dernière montée du jour, vers le col du Berceau, est courte (environ 500 m) mais les 140 m de dénivelée paraissent difficiles en fin de journée.

Nous sommes récompensés de nos efforts : la vue sur la côte de Menton à Monaco est dégagée.

Nous nous reposons un peu avant d’entreprendre la dernière difficulté de la journée : une longue descente d’environ 1 heure, caillouteuse et avec des pentes fortes, pouvant dépasser les 25% par endroits, qui expliquent quelques glissades sur les fesses.

A la balise 11, nous quittons le GR 52 qui descend vers Menton et nous dirigeons, plein Ouest, vers Castellar par le GR51. La descente par ce sentier encore caillouteux devient presque confortable. Nous  voyons la falaise de l’Orméa et ses abris sous roche. 

L’un d’eux, appelé l’abri Pendimoun est un site remarquable, puisque des sépultures et 5 squelettes humains datant du Néolithique ancien y ont été découverts. Aller relire le beau blog de Brigitte pour en savoir plus en cliquant sur le lien http://randosboulouris2.over-blog.net/2017/02/cime-de-restaud-roc-d-ormea-23/02/2017-636.html

Nous retrouvons la civilisation avec la vue de l’autoroute derrière le village de Castellar.

Pas de pot au café du village, la bistrotière ayant pris sa retraite depuis quelques mois. Mais nous avons acheté des canettes bien fraîches, que nous avons dégustées au soleil avec quelques douceurs sucrées.

Merci Alain pour cette très belle randonnée, malgré l’absence de panoramas pourtant annoncés, mais cachés par les nuages. Et bravo aux photographes, Alain, André, Dominique et Claude C.,  qui ont su saisir les bonnes vues au bon moment.

La semaine prochaine, jeudi 12 avril :

G1    Départ : 9 H    Joël    Via Ferrata    moyen***        
Initiation et découverte des plaisirs de la via ferrata autour du phare du Dramont ; je serais présent pour aider et conseiller, mais l'activité sera encadré par un moniteur agréé. Coût de la prestation, prêt du matériel compris, 35 €. Inscription obligatoire avant le jeudi 7 mars.
Complément d'explication à venir.
Parking : Port du Poussaï – Le Dramont  
 

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Callian-Vallon de la Camiole-679-G2-2018-04-05

5 Avril 2018 , Rédigé par Jean-Marie

 

 

Callian-Vallon de la Camiole-679-G2

Callian, ce superbe village perché d'où nous partons régulièrement en rando, aussi bien vers l'est que vers l'ouest, nous accueille une fois de plus autour de Jack,

notre animateur. Il est censé conduire le G2 mais ce sera plutôt un groupe mixte G1/G2, presque moitié-moitié qui se retrouvera sur le parking de l'Office de Tourisme avec 36 participants. Cette composition et cet effectif un peu particulier sont la conséquence du choix de l'animateur du G1 qui proposait un dénivelé de 1300m…

Pour essayer d'avoir une vue d'ensemble du groupe lors de la présentation de Jack, il fallait mieux rechercher une position élevée.

La rando est prévue pour 13 km et 330 m de dénivelé.

Nous monterons jusqu'aux ruines du  Castrum de Venasque mais nous ne pourrons pas trop nous approcher car le site est dangereux (chutes de pierre). La difficulté principale, aux dires  de Jack, sera la traversée de la route après avoir franchi la Camiole. Nous, nous avons une perception un peu différente.

A 9 h 40 après un dernier décompte de notre serre-file, Patrick, nous quittons le village par une route en descente  très accentuée.

La lumière du matin nous offre des verts lumineux.

Nous remarquons vite qu'en tête, Jack est entouré de ses collègues habituels du G1 qui impriment une bonne cadence. Pas trop grave, ça descend.

Puis nous reprenons une route bien plate qui passe devant l'ancien centre de convalescence   transformé en maison de retraite.

Ensuite nous traversons la Camiole par un gué très bien équipé. A peine de quoi mouiller ses semelles, nous avons connu cette rivière plus tumultueuse et même parfois infranchissable.

Petit arrêt d'effeuillage car il fait déjà chaud. Ah! Oui, j'avais oublié de vous parler de la météo. C'est comme les trains qui arrivent à l'heure, on les oubli. 

Car effectivement la météo est super aujourd'hui.

Plein d'orchis de Robert dans ce secteur.

C'est alors que survient la fameuse traversée de la route. C'est vrai qu'il y a beaucoup de circulation mais tout se passe bien et tout le groupe, en trois vagues successives, se retrouve en bas du sentier qui grimpe dans la forêt.

 

L'effeuillage a été efficace car maintenant nous sommes dans la grimpette avec des pourcentages de 15 à 25%.

Heureusement ce n'est pas très long et nous quittons le raidillon pour arriver sur une grande piste plate où Jack va nous offrir la "pause banane".

Il en profite pour nous briefer sur la suite du parcours qui comprend un aller-retour aux ruines de Venasque.

"La période troublée du haut Moyen-Âge favorisa la multiplication de « castra », villages fortifiés ou places fortes. Les archéologues ont pu répertorier dix sites fortifiés, dont  le premier château de Tourrettes qui fut construit par Bertrand de Villeneuve, seigneur de Tourrettes à partir de 1321. Il n’en reste que la Tour de l’Horloge.  Du castrum de Pibresson et du castelet de  Velnasque il ne reste aujourd’hui que des ruines, le site de Tassy a complètement disparu.

La plus ancienne mention connue du castellum de Valmasca figure dans la liste des localités du diocèse de Fréjus soumises au comte de Provence en 1232-1244. Velnasque était probablement un satellite de Tourrettes. En 1320, la seigneurie appartenait, comme celles de Tourrettes et de Pibresson, à la famille de Villeneuve, qui le conserva jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. L'abandon du castrum remonte probablement à la guerre de l'Union d'Aix, (1382-1388) dans les dernières années du 14e siècle, mais une réoccupation partielle et temporaire au siècle suivant n'est pas exclue. Le toponyme aujourd'hui attaché au site, Saint-Laurent, indique l'existence d'une église, sans doute celle du castrum, dont l'emplacement n'est pas connu. Les ruines ont été partiellement fouillées en 1978 par Guy Désirat, qui a dressé un plan des vestiges.

Comme nous ne pourrons rentrer dans le site, j'ai trouvé une vidéo que le blogueur mettra à votre disposition en cliquant sur le lien qui lui a été communiqué".

https://www.youtube.com/watch?v=BvJbMOk06Eo

Les murailles sont impressionnantes en longueur et en hauteur mais la végétation masque les ruines.

Le long du chemin, découverte d'une superbe orchidée.

Nous repartons donc d'abord sur la grande piste puis sur un sentier qui va monter doucement au milieu d'une forêt étrange.

Elle a certainement été éclaircie il y a quelques années mais les jeunes arbres restant sont envahis par la salsepareille (vous savez cette plante dont les fruits sont la nourriture des Strumpfs !).

Un groupe de 36 en file indienne, ça s'étale sur plus de cent mètres !

Maintenant nous abordons une nouvelle partie de la forêt en cours d'exploitation et les pistes sont devenues très larges, mais un peu défoncées par les engins.

Nous arrivons  au lac de Giraud ou un peu d'eau permet à quelques canards de barboter.

Lors de sa reconnaissance, Jack l'avait trouvé désespérément sec. Le site est étonnant, perdu au milieu de cette forêt.

Ces jolies dames discutent très agréablement... en arrière du serre-file. Où va t'on?

Après un très large virage, Jack nous arrête dans une jolie clairière pour le pique-nique. Un tronc de pin couché va servir de siège à une grande partie du groupe.

Mais aujourd'hui est un jour spécial, celui de l'anniversaire de Jack et à cette occasion il fera le tour de tous les randonneurs une bouteille de Vermouth à la main. De plus il y aura quelques fromages de chèvre sous forme de bouton, une rondelle d'excellente saucisse de Vire et même un peu de foie gras. Le repas se terminera avec chocolats, biscuits divers. Quelle abondance !

Merci à tous ceux qui on chargé leur sac de ces délicieux suppléments.

Une belle photo de groupe, 36 moins la photographe !

Nous quittons cette clairière aux coordonnées  N43° 38.525’ E6°43.435’ ( pour ceux qui emprunterons cette route dans l'avenir)et poursuivons notre cheminement en traversant la Camiole par un gué complètement sec.

 Quelques fleurs en sous-bois, violettes, hépatiques si délicates, hellébores de Corse , enfin le printemps.

Oh ! Oh! Ginou, ne piétine pas ces petites hépatiques !!! Bien évitées, merci pour elles.

Enorme pin renversé, le géant, comme tous les individus de l'espèce, ne tenait que par un ensemble de racines à fleur de terre.

 Celui-ci était plus jeune, il a cassé.

Nous débouchons sur une large piste en descente. Jack va nous expliquer que nous sommes sur l'Aqueduc de la Siagnole qui part en dessous de Mons et rejoint Fréjus. Dans cette zone, il est enterré. Cet aqueduc construit par les Romains est toujours en service sur certains passages. Sur d'autres il emprunte des conduites forcées mais sur l'ancien tracé.

Nous allons le suivre sur un kilomètre environ…sauf que plusieurs arbres couchés en travers du chemin nous obligent à quitter la piste pour contourner cet obstacle. Le vent a du souffler très violemment ici pour mettre bas tous ces arbres.

Le chef surveille le retour sur la piste, prêt à aider pour ce

passage délicat.  

Nous reprenons notre progression après cet intermède.

Et très vite nous nous retrouvons dans les faubourgs de Callian avec de belles propriétés et des pelouses remplies de dimorphotécas, superbes.

Nous abordons la grande descente très raide qui nous permet d'avoir une vue remarquable sur le château.

Elle nous conduit au  2ème lavoir du village (nous avons longé le 1er ce matin sans que quiconque ne s'y intéresse).

Il ne reste plus qu'à remonter jusqu'au parking, changer de chaussures pour aller prendre le pot de l'amitié sur la place de la fontaine toujours aussi belle.

Merci Jack , ta tâche n'a pas été facile avec cet effectif mais tu as parfaitement assumé sur cette belle rando.

 

Merci aux photographes, Jean-Marie, Nicole et Rolande.

 

La semaine prochaine, jeudi 12 avril, départ : 8 h 30-Jean-Marie-728-Flayosc-Les Vallons Sud-Moyen * 14 km Dh: 300m
Gentille balade empruntant partiellement l’ancienne ligne Nice-Meyrargues. Des vignes, des chênes truffiers,
des oliviers et la terrible Floyère.
Parking à Flayosc-centre du village-Jeu de boules. Coût du trajet : 28€/voiture

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