24 juin 2011 : Malaussène Circuit du Serse
MALAUSSENE-CIRCUIT DU
SERSE.
C'est la dernière rando de la saison 2010-2011( déjà ! ). Elle va être conduite par le célèbre duo Daniel et Jacky. Les 14 participants ( ouf pour les superstitieux ! ) se rassemblent et écoutent, dans un silence presque " religieux " l'exposé de Daniel. Ca commence fort par un exposé sur les vertus de la marche : elle améliore la mémoire, par son action sur l'hippocampe ( pour les non-initiés !!! : zone du cerveau qui joue un rôle clé sur la-dite mémoire ) et... diminue les risques de démence ( c'est rassurant. Daniel sait nous motiver).
D'autant qu'il nous précise bien que le parcours n'est que de 9 km et des poussières avec un dénivellé de 650 m ( seulement ), et qu'il s'effectuera en
grande partie "sous le frais couvert forestier des flancs Nord du mont VIAL".
Jean rappelle que, l'an passé, une rando avait eu lieu, en partant du Revest, sur le flanc sud et jusqu'au sommet du mont Vial ). Et il nous donne le bonjour de Roland qui pense encore à nous .
La photo immortalisant l'instant du départ est prise devant la
belle fontaine du village , place du Centenaire. ( On espère tous le devenir, centenaire, en bonne santé bien sûr ). L'endroit du départ est vraiment bien
choisi.
La rando commence par la quasi-traditionnelle visite de l'église du
village, dédiée à la Vierge Marie. Elle a certainement été belle cette église. Quel dommage qu'elle ne puisse pas être mieux entretenue. Les murs, les tableaux, les
boiseries, tout de dégrade. .
Le ciel est nuageux, quelques gouttes tombent, un semblant d'inquiétude. Mais c'est une fausse alerte.
Il est 9h45, c'est parti. Et bien parti. D'emblée ça monte fort.
Et il fait lourd. Un doute plane ( c'est plus écologique que le vol au moteur ) la rando sera peut être moins facile que prévu. On entend le silence. C'est un signe qui ne trompe
pas.
Nous reprenons notre souffle devant une petite chapelle, ouverte à tous vents. Déjà 180 m d'avalés. C'est quand même réconfortant.
Et ça regrimpe à nouveau. Sur la gauche, en contrebas, de l'autre côté de la vallée du Var, une vaste carrière . C'est vrai qu'il en faut des pierres avec tout ce qui se construit dans la région . Malgré les difficultés du terrain , nous admirons les fleurs qui bordent le sentier .
Bref arrêt pour marquer le passage des 225 mètres . Et une rencontre
étrange ( à moins que ce soit un mirage, l'alcool ne peut pas encore en être tenu responsable) On ne s'attend pas à rencontrer une "fatma" en ces lieux..
Quelques gouttes, un peu plus virulentes. Il fait un peu plus frais. Il est presque 10h30. Pose " bananes " au bord du sentier. Cette fois, la pluie commence vraiment à tomber. La falaise fait une voûte qui pourra constituer un abri. Mais il n'y a pas de la place pour tout le monde. Jean, qui, pour une fois, ne veut pas se mouiller, bouscule un peu les premiers arrivés :"quand il y en a pour trois, il y en a pour moi ".
L'averse n'a pas duré. Nous reprenons la marche. Beau point de
vue vers La Tour sur Tinée. Peu après, approche sur une grotte peu visible du sentier. Grâce à ses connaissances encyclopédiques, Daniel nous indique qu'il s'agit de la Balme des fées.
La suite, le passage de Godefroy de Bouillon partant en 1214 à Jérusalem, est, de l'aveux du conteur lui-même, sujet à caution . .
Encore une longue montée à flanc de montagne avec quelques passages un peu
difficilles. Conférence au sommet pour le choix de l'ère de repas. Retour dans la forêt. Un cri, Nicole est tombée, heureusement un tronc d'arbre arrête sa glissade, mais sa
tête a heurté violemment l'arbre. Grosse frayeur, on s'affère autour d'elle, on la remonte sur le sentier. Verdict des infirmiers : rien de grave : des bleus et des égratignures. Mais
elle se rappellera sans aucun doute de cette "sortie". Comme quoi la randonnée ,c'est une activité à risques (on devrait être mieux payés). .
Enfin le casse-croûte : pose repas au bord du sentier à
l'ombre, un tapis de mousse pour les petites fesses, du vin en suffisance, des fraises des bois pour le dessert cueillies par Daniella ... Le bonheur . Petite sieste. Départ dans 5 minutes. 13h45 :
top-redépart. Nous descendons, ce qui facilite la digestion et l'évaporation des excédents d'alcool. Pas de problème, ils seront dissipés avant que nous reprenions le volant ...Un
magnifique pont de pierre, on dirait un viaduc. Un vilain gamin fait le fou sur le parapet. Il est vite rappelé à l'ordre.
Courte hésitation quant au choix du chemin. Balises jaunes
repérées. Nous continuons la descente. Nous sommes bientôt en vue du village de Mallaussène. Juste avant l'entrée du village, il y a un lavoir ... Il fait toujours
chaud, beaucoup de sueur et voilà de l'eau fraîche. Que c'est bon ! Traversée du village Il est 15h45, fin de la rando. Le plaisir d'enlever les chaussures de marche.
Le "pot de l'amitié" est pris au café-restaurant " LU TUORCH
" ( le pressoir à olives ). L'accueuil est chaleureux. La patronne rapproche les tables, sort les parassols, nous amène de grandes carafes d'eau frraîche avant même de prendre les commandes.
Service rondement menée accompagné d'un saladier de prunes "écologiques, le tout avec un grand sourire.
Jean se renseigne sur les possibilités de repas. Le cuisinier fait des propositions; il sera facile de s'entendre. La perspective d'une randonnée-repas dans le secteur en septembre-octobre est évoquée. Tou,nous sommes d'accord pour dire que nous y reviendrons avec plaisir.
Il est maintenant temps de se quitter. Embrassades, un peu d'émotion : pour 5 d'entre nous, c'est la séparation d'avec les autres jusqu'en septembre.
Un grand merci à Daniel et Jacky, nos "coachs", ainsi qu'à Gérard , notre "surgé' à tous, et d'abord à JEAN, pour le travail accompli.
Pour les 9 partants pour La Foux, nous leur souhaitons un heureux séjour. Et pour tout le monde BONNES VACANCES ( encore que pour des retraités , cela puisse paraître superflu ! ).
Roquebilliere-Le Tournairet-16 juin 2011
Roquebilliere-Le Mont TOURNAIRET
Retour dans les Alpes Maritimes entre Vésubie et Tinée. Profitant des longues journées du mois de juin, Jean nous
avait préparé une rando inédite conduisant au Mont Tournairet au dessus de 2000 m. Mais pour rejoindre le départ, il nous avait prévenu : "Parcourir 20 Km à partir du village
de LA TOUR et stationner aux Granges de La Brasque .
ATTENTION : Route étroite et sinueuse . PRUDENCE !"
C'était bien vrai, pour être sinueuse, elle l'était, quant à son étroitesse…il valait mieux ne pas avoir à croiser d'autres véhicules. Nous eûmes la grande chance d'en croiser 4 ! Oubliée la route d'Ilonse-Pierlas, nous avons trouvé beaucoup mieux !
Alors que les dernières voitures arrivent aux Granges de La Brasque, appel téléphonique de Daniela. Erreur de navigation, avec Claude, Chantal et Camille, ils sont
maintenant revenus à la Tour, il leur reste les fameux 20 km à parcourir soit 40 à 45 minutes.
Pas mal comme retard pour commencer la journée.
Jean va profiter du temps disponible pour présenter la rando et ces fameuses Granges. Les site sur lequel nous nous trouvons est un ancien camp militaire.
"Dès 1885, le massif du Tournairet prend une importance stratégique considérable dans le dispositif de défense de la frontière sud-est. A partir de
1889, la position du Tournairet est transformée en camp retranché (1000 hommes : Génie, Artillerie de montagne-Chasseurs alpins). L’ouverture de routes, de chemins
muletiers, le captage de sources, la construction de casernements, d’écuries, de cuisines… permettent d’occuper le massif en été comme en hiver. Une chapelle est même édifiée pour les besoins des
soldats. Un grand nombre de stèles et de gravures témoignent de cette présence militaire.
Transformés en colonie de vacances, peut-être de l'Armée, les bâtiments principaux sont aujourd'hui abandonnés. Certaines de ces petites "granges" en bois sont, semble t'il, encore habitées.
Avec le massif de Turini, sur l'autre rive de la Vésubie, le chaînon du Tournairet porte les plus vastes forêts
d'exploitation des Alpes-Maritimes, les fûts en étant jadis transportés par flottage vers la Côte par les vallées de la Vésubie et de la Tinée. Au sommet du mont Tournairet (2 086 m) se
rejoignent les limites des communes de Venanson, Utelle et Clans qui font chacune procéder à des coupes de bois régulières; plusieurs essences sont représentées avec une dominante de l'épicéa
versant Venanson, du mélèze versant Lantosque et du sapin versant Clans."
Quant à la rando, 11 Km 2 avec une dénivelée de 606 m, il ajoute,"nous aurons deux sommets à gravir, la pointe de Siruol à 2018 m et le Tournairet à 2086 m. Pour le premier, la montée sera
facultative, il sera possible de s'arrêter au col du Fort : ½ h d'attente. De même, en fin de rando, les plus fatigués pourront zapper les deux kilomètres de route, les voitures repassant au col
d'Andrion."
En attendant la dernière voiture, quelques randonneurs se restaurent légèrement, le petit déjeuner étant déjà loin. Les photographes en profitent pour faire des
clichés des stèles des différentes armes ayant occupé ce site.
Il fait 17 °, la météo nous annonce du beau temps le matin et des risques d'orage pour l'après-midi, un grand classique de la région. Lorsque Jean avait reconnu
cette rando il y avait encore de la neige par endroit. Il s'était enfoncé jusqu'en haut des cuisses.(Image d'archives)
Enfin, à 9 h 50, la voiture de Claude arrive aux Granges et à 10 h, les 26 marcheuses et marcheurs se dirigent vers l'église. Etrange bâtiment de style roman… en
béton armé. Aujourd'hui, c'est pratiquement une ruine abandonnée mais elle peut constituer un abri en cas de mauvais temps.
Nous commençons une montée assez raide par endroit, en particulier quand des raccourcis coupent les grands lacets de la piste principale. La forêt est superbe et aujourd'hui nous allons retrouver beaucoup de fleurs connues, dont des gentianes bleues (Gentiana Acaulis), et comme d'habitude d'autres inconnues. Celles qui domineront cependant seront les boutons d'or.
Jean nous arrêtera dans un virage pour la traditionnelle photo.
Que de verdure autour de nous ! La dernière pluie doit être récente.
La montée nous a bien réchauffés et la pente assez prononcée nous a coupé le souffle. Jean nous avait bien prévenu : "nous sommes en altitude, il faut que nos coeurs s'y adaptent, nous allons commencer doucement".
Il nous encourage, "nous sommes presque arrivés".
Voici le col du Fort, 1949 m. Pendant notre montée de vilains nuages gris sont apparus dans le ciel…
17 courageux(ses) vont accompagner Jean à la pointe de Siruol. Nous gagnons très rapidement les premiers blockhaus par un large chemin bordé de
zones herbeuses. Le foin ne manquera pas ici contrairement à certaines
régions d e France.
Beaucoup de fleurs, en particulier de délicieuse petites pensées des Alpes (Violette éperonnée) et bien sur,
les rhododendrons.
Tout a coup, Daniel quitte le chemin et, en bon spécialiste des champignons, il nous rapporte deux superbes vesses de loup dont une aux formes très
suggestives. L'autre suffisamment jeune, malgré sa très bonne taille, à la chair compacte et très blanche, est comestible. Des
champignons, il n'en manque pas d'ailleurs près de ce sommet.
En plus des champignons et des fleurs, il y a aussi des mouches à profusion. La tête de Nicole en est auréolée et ces turbulents diptères
viennent parfois se promener devant les objectifs des appareils photos pour se faire tirer un gros plan.
Nous voici au sommet, de gros nuages noirs nous entourent masquant le paysage. Pas rassurant pour la suite ! Au passage, une petite photo de gentiane jaune, presque fleurie.
Nous reprenons le chemin du retour pour rejoindre le groupe qui nous attend au col et qui en a profité pour faire la "pause banane". Nos amies ont découvert tout un champ de trolles d'Europe (Trollius europaeus) qui nous rappellent cette jolie
rando en juin 2010 à Rochegrande.
Pour ceux qui redescendent du sommet, pas de "pause banane" mais Annie nous fait déguster de surprenants gâteaux au piment d'Espelette, délicieux.
Le groupe, réuni, repart sur une pente légère qui s'accentue brutalement. Encore des fleurs et en particulier des géraniums sylvestres et une plante inconnue à identifier, pas encore assez développée pour avoir des certitudes. Quel boulot pour le blogueur !
Nous sommes maintenant juste en dessous du Mont Tournairet . Les gros
nuages noirs sont moins importants et nous profitons de quelques rayons de soleil. Encore quelques centaines de mètres et nous atteignons le sommet surmonté
d'une énorme balise en bois. Selon Jean, il pourrait s'agir d'un point géodésique de "premier ordre".
Un groupe de superbes lys orangés, juste sous le sommet.
Il en profite pour nous faire un tour d'horizon à "400 grades". En particulier il va nous montrer le Caire Gros, gravi en juin 2009 et la chapelle Ste Anne,
point culminant d'une randonnée à Clans. Certains randonneurs s'en souviennent bien car, aperçue sur son sommet, elle semblait s'éloigner sans cesse :
décourageant.
Nous avons un peu de chance, si la visibilité est loin d'être parfaite, elle permet d'apprécier le paysage. Il nous montre
aussi la ligne de crête empruntée par un GR, partant de Nice et traversant toutes les Alpes.
Nous redescendons et comme il est midi, il est temps de s'occuper de notre pique-nique. Mais Jean décide de s'éloigner du sommet au cas où l'orage reviendrait.
C'est dans un éboulis que nous nous installons, à 2015 m, mais il ne fait pas très chaud quand le soleil disparaît, ce qu'il a tendance à faire un peu trop souvent à notre goût. Quelques polaires
ressortent.
Lorsque Jean nous annonce le départ dans un quart d'heure, les joueurs de cartes s'installent mais Daniel a beaucoup de mal avec ses trois partenaires féminines
particulièrement turbulentes : est-ce l'altitude ?
Nous repartons en descente et alors que nous étions, jusque là, au dessus de la vallée de Valdeblore, nous nous tournons plus ouest vers la Tinée.
Le chemin descend en lacets peu accentués, sur un sol, certes un peu glissant au début, mais dépourvu de cailloux. Même Jacqueline va le trouver "agréable". Revoici une pulsatille des Alpes (anémone alpina), dont Jean avait noté la nombreuse présence
lors de sa reconnaissance. C'est une des dernières de la saison.
De belles échappées dans la végétation permettent des visions de forêts et de sommets sauvages mais formidables. Nous poursuivons ainsi sans difficultés jusqu'à la balise 103 à 1653 m. Là, nous changeons complètement de cap, partant plein est pour rejoindre le Col d'Andrion. Encore une petite côte avec 100 m de dénivelée, peu appréciée comme il se doit, et nous arrivons sur un superbe chemin en corniche, coupé de deux énormes pierriers. Le paysage est remarquable et le Brec d'Utelle domine les sommets environnants.
Mais au loin, derrère nous, commencent à résonner les premiers roulements du tonnerre. Il reste environ 3 km, nous ne devrions pas avoir de problèmes.
Voici le col, nous allons y laisser deux randonneuses fatiguées. Le reste de la troupe va gaillardement remonter sur deux km pour rejoindre les Granges. Au passage
nous pouvons admirer la source captée de la Brasque, équipée de goulotte et d'abreuvoir en bois.
Trois "flèches" vont se lancer dans un sprint effréné. Nous ne donnerons pas le résultat de ce concours pour ménager les susceptibilités.
Voilà, c'est fini, le ciel est maintenant bien couvert et il ne reste plus qu'à redescendre les difficiles 20 km qui nous séparent du village de la Tour sur Tinée
où nous allons prendre notre pot de l'amitié. C'est un authentique petit village, presque italien, avec ses trompe l'œil et ses voûtes. Jean était déjà passé là en février 2008 avec 9 autres randonneurs, à l'issue d'une randonnée très difficile à la Mangiarde.
Il pleut lorsque nous regagnons nos voitures. Bravo Jean, c'était bien calculé.
Merci jean, ce fut une très intéressante rando et nous te pardonnerons la route d'accès, si difficile.
Merci aux photographes Jean-Marie, Gérard, Claude .
La semaine prochaine : Jeudi 23 Juin à 7 H 00 :MALAUSSENE ( 06 ) – Circuit du SERSE
Voici un circuit idéal pour l’été, car il se déroule en grande partie sous le frais couvert forestier des flancs Nord du Mont VIAL .
Nous avons toutefois prévu un départ matinal pour effectuer la première montée dans un adret ensoleillé, âpre et aérien, laissant découvrir une vue unique sur les quatre villages limitrophes de la vallée du Var :
VILLARS-sur-VAR, MASSOINS, MALAUSSENE et TOUËT-sur-VAR .
Cette randonnée révèle un aspect méconnu et confidentiel du Moyen Pays, fait de garrigues odorantes, de falaises, de bois de pins Noirs, de balmes aux noms évocateurs comme la balme des fées et de sommets panoramiques à la maigre végétation .
L : 9 Km 300 . Dénivelée : 653 m . D : 4 H 00 . Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac
Animateurs : Daniel Royer - 04.94.19.17.07
Jacky Leboube – 04.94.53.14.96 Boulouris N° 850
Itinéraire d’accès :
Suivre l’autoroute A 8 direction NICE . Sortir à SAINT-ISIDORE ( N° 52 )
Suivre la RD 6202 direction DIGNE .
9 Km après le Pont de La MESCLA, après le passage à niveau, tourner à gauche D326 direction MALAUSSENE
Parcourir 1,5 Km, atteindre MALAUSSENE, point de départ de la randonnée . Après avoir atteint le village de MALAUSSENE, stationner les véhicules dans un des nombreux parkings mis à votre disposition .
Rejoindre à pied, La Place du Centenaire, au centre du village .
Le point de regroupement et de départ de la randonnée est situé sur cette place devant la " Balise N° 4 " à coté de la fontaine .
Coût du trajet A R : 210 Km x 0 € 20 = 42 € + 12 € = 54 Euros
Quelque photos en bonus
Randonneuses en plein effort
Randonneurs décontractés en tête de peloton, l'élite
C'est parti !
"La voûte romane" en béton armé de l'église du camp mimitaire
Ah ! les beaux arbresAh ! les belles prairies alpines
Avec les courageux vers
la pointe de Siruol
Curieux, vas !
Les sommets enneigés du Mercantour...dans les
nuages
Ouf ! enfin arrivés
Beau coup de zoom sur la chapelle Ste.Anne
Le chef et ses acolytes...après le saucisson
Cool la descente !
Superbe
Plante inconnue : avis aux
spécialistes
Le Mont Lachens : 2 juin 2011
Le Mont Lachens
Aujourd’hui, Camille nous emmène gravir le Mont Lachens, le plus haut sommet du Var (1.714 m).
Nous sommes prévenus : « La distance est longue, la dénivelée est forte et les sentiers sont pentus ». C’est un parcours « réservé aux marcheurs entraînés ».
Pour les petits marcheurs, Jacky conduira un parcours allégé. Ou plutôt : il aurait dû conduire ce parcours. Car, se croyant en congé, il est tout bonnement parti à la pêche !!!
Mais que celui qui n’a jamais pêché lui jette la première pierre !
Nous voici 19 randonneurs devant l’église de La Roque Esclapon, village situé au Nord-Est du département du Var.
Jean nous annonce qu’il remplace Jacky et conduira le deuxième groupe.
Il ajoute : « Non, je ne me sacrifie pas ! ».
On le voit ici, entouré des « Petites Jambes », au départ du parcours allégé : 10 km et 500 m de dénivelé. Et voici le groupe de Camille. .
Camille nous présente ensuite la randonnée du mont Lachens.
« Voici un géant : le mont Lachens. Enorme, il dresse son envergure sur tout l’Est du département, tout en gardant un oeil sur l’Ouest. Abrupt et dénudé au Sud, couvert de pins au Nord, il offre aux visiteurs un magnifique belvédère. D’où l’on peut voir, par temps très clair, le Mont Cinto qui lui fait face depuis la Corse.
Ici, le ciel appartient aux disciples d’Icare, les libéristes, les vélivoles, à tous ces grands oiseaux blancs qui transpercent les airs de leurs ailes de géant. Offrant un lot infini de sensations fortes aux pratiquants des sports de l’extrême et des souvenirs inoubliables à tous les contemplatifs ».
Précisons que cette prose fort poétique est signée : Bruno.
Nous démarrons rapidement par une petite grimpette. Les
« Petites Jambes » nous suivront à distance … et à leur rythme.
André fait remarquer : « Et le profil ? Nous n’avons pas vu le profil ! »
Camille s’arrête et nous montre le profil, très simple. Ce matin nous
montons. Et après le sommet, nous redescendrons.
Nous grimpons un petit chemin caillouteux. Le ciel est voilé, il fait frais. C’est le temps idéal pour cette petite mise en jambe.
Puis nous suivons une petite route. Nous sommes à la recherche d’un chemin qui doit monter sur notre gauche. Nous parvenons à une propriété entièrement clôturée. Il faut se rendre à l’évidence : il n’y a pas de chemin. Nous revenons sur nos pas. Attirés par le bruit d’une tronçonneuse, nous nous approchons d’une charmante dame. Qui nous autorise à traverser son terrain pour rejoindre le chemin du Lachens.
Nous rejoignons un chemin. Mais est-ce le bon ?
Camille et Jean-Marie se concertent. Puis nous reprenons notre
grimpette. « Nous avons perdu 20 minutes » nous dit Camille. « A présent les
« Petites Jambes » doivent être devant nous ».
Il est 10 h 30. Nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte. Le ciel est à présent bien dégagé. Il fait bon au soleil.
Nous reprenons notre route.
Monique nous dit : « Vous entendez le coucou ? Vous avez des sous ? ». Avec des sous dans la poche, nous deviendrons riches. Mais nous le sommes déjà : randonner dans un paysage magnifique, quelle richesse !
Nous reprenons notre grimpette sur le versant Sud, abrupt et dénudé, du mont Lachens. Dont nous apercevons la silhouette imposante.
Mais où est le deuxième groupe ? On ne le voit pas. Et que va-t-on leur raconter quand nous les aurons rattrapés ?
(Pendant ce temps, Jean s’étonne de ne pas apercevoir le premier groupe au-dessus de lui. Pas de trace non plus, dans quelques passages boueux. Mystère !!)
Nous parvenons à présent à une vaste plateforme au pied du Lachens.
C’est une aire d’atterrissage … pour les disciples d’Icare.
« On va rester maintenant sur
une grande piste » nous dit Camille. Puis, nous montrant le sommet du Lachens : « Nous allons vers le pylône à droite. Puis nous
continuerons sur la crête sommitale avant de descendre à l’Ouest ».
Nous reprenons la piste. Elle grimpe régulièrement, en douceur.
N’empêche, il commence à faire chaud.
Nous progressons au milieu des pins et des genêts en
fleurs.
Notre groupe s’étire quelque peu.
Devant nous se dresse la falaise abrupte et majestueuse du
Lachens.
Là-bas, voici une magnifique pinède. Et que voyons-nous ? Mais
oui, c’est Jean et l’arrière-garde des « Petites Jambes ». Tout étonnés de voir arriver Chantal qui marche en tête de notre
groupe.
Camille explique à Jean ce qui nous est arrivé. Problème de carte … ou
de sentier disparu.
Nous remontons fièrement (??) le groupe des « Petites Jambes » qui faisait une pause à l’ombre des pins.
Et voici le groupe de tête que nous rattrapons
enfin !
Petite pause, histoire d’échanger nos premières impressions de rando. Yvette profite de l’occasion pour changer de groupe. Nous ne sommes donc plus que 8 à faire la rando du Lachens.
Et l’on assiste à un spectacle rarissime : le premier groupe dépassant les « Petites Jambes » !
Nous reprenons notre grimpette au soleil. Camille nous montre un emplacement à l’ombre. « C’est ici que le deuxième groupe va pique-niquer ».
Nous suivons à présent un sentier assez raide, qui grimpe à travers
bois.
Puis revoici une piste qui monte à flanc de montagne. Mais avant, il nous faut franchir une barrière ! Plutôt que de la contourner, André l’enjambe. Avec quelle facilité ! « Tout ça pour nous montrer qu’il est resté jeune ! »
Camille nous montre le mont Lachens, hérissé de deux antennes.
« C’est bon signe. D’ici on voit les deux antennes » nous dit-il.
Jean-Marie annonce : « Nous sommes à 1460 mètres. Il nous reste encore 2 km et 300 m de dénivelé ».
Camille précise : « Maintenant, ça va grimper. Ce n’est pas un faux-plat montant ! »
André apprécie : « Camille, lui, nous donne des informations vraies. Quand il dit : "Ca monte", c’est VRAI ! Quand il dit : "Nous sommes perdus", c’est VRAI
aussi ! ».
Nous grimpons vers l’Est. Sur notre gauche, la vue est magnifique.
Camille nous montre : « Là-bas, je vois Fréjus et Saint-Raphaël. Là, ce sont les îles de Lérins. Et derrière nous, c’est
l’Audibergue ».
Mais nous ne voyons pas la Corse ! Le temps n’est pas assez clair.
La pente est raide, mais régulière. Nous progressons à un rythme
soutenu. « On fait du 4,5 km/heure » nous dit Jean-Marie. Et du 6 ou 7 mètres de dénivelé à la minute. Qu’est-ce que nous
sommes bons !!
Dans la vallée, un oiseau plane, majestueux. C’est sans doute un aigle.
La piste vire à droite.
« C’est la dernière ligne droite » nous dit Camille. Devant nous, nous apercevons le pylône qui marque le sommet.
Nous avalons les derniers mètres et marquons une pause au pied du pylône.
« Regardez en bas, on les voit.
Ils se sont arrêtés pour pique-niquer » nous montre Camille.
Mais nous, il nous faut attendre encore quelques minutes pour
pique-niquer. Nous n’avons pas terminé l’ascension.
Tandis que Camille et Nicole vont retenir un emplacement de pique-nique, nous nous lançons à l’assaut du sommet.
En prenant la route au début (car, faut-il le dire ? On
peut gravir le mont Lachens en voiture !!). Puis en coupant à travers pente, dans l’herbe parsemée de rochers. Attention où l’on met les pieds ! Il n’y a pas que des
randonneurs qui grimpent ici, mais aussi des troupeaux de chèvres !
Arrivés au sommet, au pied du pylône, nous ne sommes plus que 5 qui
admirons une nouvelle fois le panorama.
Nous redescendons à travers les rochers. Puis après avoir coupé la
route, nous voici dans un magnifique alpage. Tout au fond, on aperçoit Camille et Nicole, qui ont été rejoints par Danièle.
Nous traversons l’alpage et arrivons sur le lieu de
pique-nique.
« Départ à 13 heures ! » nous annonce Camille. Non ! C’est une blague car il est précisément 13 heures.
Nous nous installons sur des rochers, au soleil et à l’abri du vent.
André nous propose un verre de rosé pour nous réconforter. Et nous
déjeunons avec appétit.
« Oh ! Un rapace ! » s’écrie Chantal. « Non, ce n’est pas un rapace, c’est un planeur ! » Un disciple d’Icare !
Camille nous décrit la suite de la rando : « Nous sommes montés par le versant Sud, abrupt et dénudé. Nous allons ensuite grimper sur l’arête sommitale. Puis nous descendrons à l’ombre, en direction de La Bastide puis de La Roque Esclapon ».
Après le café, nous ne nous attardons guère. Nos sacs sont vite bouclés.
Nous traversons à nouveau l’alpage.
De ci, de là, voici quelques fleurs. « Oh ! Ce sont des gentianes bleues ! ».
Puis nous grimpons en direction du deuxième pylône.
« C’est difficile de redémarrer
après le déjeuner ! » En effet elle nous paraît bien raide, cette grimpette. Une brise fraîche nous accueille sur la crête. Il nous faut remettre un
vêtement.
Nous arrivons au pied du pylône (alt. 1685 m). Nous
nous groupons autour de la table d’orientation. Le temps d’admirer une fois encore le panorama qui s’offre à nous. Dommage que le ciel soit brumeux !
A présent nous suivons la crête qui descend parmi les rochers. Descente
pas trop rapide, car il vaut mieux être prudent !
Puis nous voici sur une piste qui descend, en plein soleil.
Pas pour longtemps, car nous empruntons bientôt un sentier à travers
bois. Attention à ne pas déraper sur les rochers et les cailloux qui glissent ! Nicole se souvient d’avoir chuté dans cette descente, il y a tout juste 4 ans. Certains d’entre nous s’en
souviennent aussi et c’est à qui trouvera l’emplacement exact de cette chute. « Peut-être reste-t-il des traces : fragments de peau,
ADN ? »
Nous descendons rapidement, mais sans excès, à travers les pins.
Danièle, qui adore les descentes, court devant.
« Jean-Marie ! Viens
courir avec moi ! » lui lance-t-elle. Mais Jean-Marie s’abstient prudemment. Ce serait si facile de lancer une
rumeur !
Sur notre droite, se dresse le rocher de
Sainte-Madeleine. (Ce
piton escarpé est coiffé par les ruines presque inaccessibles de ce qui fut jadis un castrum, érigé au XI° siècle.
Le logis seigneurial et la chapelle se trouvaient au sommet. Le village entourait le rocher. On voit encore des pans de murs s'étirant à son pied, sur une pente raide qui tombe vers La Bastide.
Le village fut assiégé au XIV° siècle par les troupes de Raymond de Turenne et rasé lors des guerres de religion. Les habitants sont alors descendus dans la plaine pour créer les communes de
La Bastide et La Roque-Esclapon).
Puis voici tout en bas le village de La Bastide. Et plus loin, c’est la Roque Esclapon.
Nous passons La Bastide et atteignons nos voitures.
Enfin allégés de nos gros godillots, nous nous dirigeons vers le Café-restaurant du Coq en Pâte. Où nous retrouvons nos compagnons de randonnée, très heureux de nous voir arriver. Ils ont eu tout
le temps de se rafraîchir en nous attendant.
A présent, c’est notre tour de prendre un pot bien mérité. Nous
avons fait près de 18 km et 920 mètres de dénivelé.
Une bien belle journée s’achève….
Merci Camille, pour cette très belle randonnée. Et merci Jean, de la part des « Petites Jambes ».
Merci aux photographes : Jean-Marie, Gérard, Claude.
Encore quelques photos :
Les « Petites Jambes »
Jacqueline devance Jean dans la côte. Bravo !
Photo de groupe
Grimpette
Grandes Jambes
Paysages
Prochaine rando : Jeudi 16 Juin à 7 H 00 : ROQUEBILLIERE (06) – Le Tournairet et le Siruol
ATTENTION : L’itinéraire a été modifié
Avec le massif de TURINI, sur l’autre rive de la Vésubie, le chaînon du TOURNAIRET porte les plus vastes forêts d’exploitation des Alpes-Maritimes, les fûts en étant jadis transportés par flottage vers la Côte par les vallées de la Vésubie et de la Tinée. Plusieurs essences sont représentées avec l’épicéa, le sapin et le mélèze.
Cette randonnée en boucle nous permettra, à 2.000 mètres d’altitude, de détailler les villages de BELVEDERE, LA BOLLENE VESUBIE et CLANS, puis l’épine dorsale vers le CAÏRE GROS et Le VALDEBLORE, et enfin, en toile de fond, le majestueux MERCANTOUR et ses cimes frontalières .
L : 11 Km 241. Dénivelée : 606 m. D : 4 H 30. Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac
Animateur : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 749
Itinéraire d’accès pour les GRANGES de La BRASQUE : (Randonnée du Jeudi 16 Juin à 7 H 00 : Le Mont Tournairet et Le Siruol)
Suivre l’autoroute A 8 direction NICE. Sortir à SAINT-ISIDORE (N° 52).
Suivre la R D 6202 direction DIGNE jusqu’au PONT de LA MESCLA.
Tourner à droite D 2205 direction Vallée de la TINEE – ISOLA –AURON.
A 5 Km tourner à droite et suivre D 32 puis D 332 direction Les GRANGES de La BRASQUE via LA TOUR sur TINEE
Parcourir 20 Km à partir du village de LA TOUR et stationner aux Granges de La Brasque.
ATTENTION : Route étroite et sinueuse. PRUDENCE !
Coût du trajet A R :251 Km x 0.20 = 50 € 20 + 11 €80 = 62 Euros Jean Borel : 06.68.98.13.62
Lac de Carces-2 mai 2011
Le Lac de CARCES 2011
"En raison de mauvaises prévisions météo sur les Alpes Maritimes et compte tenu de
l'éloignement de la randonnée qui était prévue demain, j'ai décidé d'annuler la sortie à Guillaumes ( 06 ) .
Elle sera remplacée par une randonnée dans un secteur moins risqué, et surtout, plus rapproché .
Je pense que nous pourrions aller au Lac de Carcès : L : 11 Km 500 - Dh : 290 m - niveau : Moyen modérato .
Je demande donc à tous les randonneurs de venir demain matin sur le Parking de départ à Boulouris toujours à 7 H 00 ."
C'était le message que nous a adressé Jean mercredi soir.
Pour une fois tous les randonneurs se sont retrouvés sur le parking de Boulouris où Jean nous exhiba deux météos sur Carcès annonçant une journée ensoleillée. Pour la petite histoire, sur les dix météos de ce jour, seulement deux donnaient de telles précisions. Quant aux huit autres …
A l'arrivée sur le parking de Carcès, nous avons vainement cherché le soleil : temps bouché, plafond bas, mais il ne pleut pas.
Encore un jour à ne pas mettre un photographe dehors.
Jean nous présente la rando et le village de Carcès.
Photos de la rando de 2005
Carcès est un village de 2.453 habitants(en 1999) et d'une superficie de 3.576 hectares, à une altitude de 115 mètres.
Grâce aux 4 rivières qui le rafraîchissent (l'Argens, l'Issole, le Caramy et la Bresque), Carcès est un haut lieu de la pêche en eau douce toutes catégories.
L'origine du nom pourrait provenir des Romains qui auraient établi en ce lieu une prison. Sur l'éperon qui domine le confluent de l'Argens et du Carami ainsi
que les quatre voies d'accès au village, les premiers seigneurs de Carcès, les CHATEAURENARD, dressèrent en l'an 1000 le premier fort. Dans deux chartes de 1085 et 1099, Bertrand et Bérenger,
évêques de Fréjus, restituèrent à l'abbaye de St Victor de Marseille, l'église de Ste-Marie-de-Pignans de Ste-Marie-de-Barjols et toutes les églises situées dans la vallée de Carcès (dont
Notre-Dame de Carami de Carcès).
Grâce au lac de la Fontaine d'Ajonc (appelé communément " lac de Carcès "), qui stocke 8 millions de m3 d'eau, pour une superficie de plus de 100 ha avec 8 km de rive, TOULON est alimenté pour 9 millions de m3, la Marine et les communes de la ceinture toulonnaise (La Seyne, Hyères, Carqueiranne, la Crau, la Londe les Maures, le Lavandou, Bormes les Mimosas, Solliès-Pont, Solliès-Ville, La Farlède, Pierrefeu, Collobrières. La Valette du Var, La Garde, Le Pradet) pour 18 millions de m3. Il a été construit de 1934 à 1939. Mais, il a toujours été stipulé dans les différentes versions de la concession, que la baignade et la navigation sur le Lac étaient interdites, pour des raisons de sécurité : en effet, la possibilité de pompage d'eau durant la période sèche, peut faire baisser le niveau d'eau brutalement de 5 à 6 mètres. A l'inverse, l'existence de vannes toits sur le barrage, permet de faire monter le niveau de 2,50 mètres en plus du niveau normal.
L'agriculture est axée sur la culture de la vigne. On trouve à Carcès un vin exquis. Il y existe depuis 1910 une cave coopérative : la Carçoise 04.94.04.50.04, mais aussi de nombreux domaines.
Il ajoute: "le village est caractérisé par certaines façades revêtues de tuileaux vernissés et de nombreuses fresques et trompe-
l'œil. L'exemple en est donné par la façade de la maison de retraite. Nous pourrons visiter le village cet après-midi".
A titre d'informations, Albert nous transmet un message de Maurice, en panne de TNT et d'Internet, ne peut recevoir les messages que nous lui envoyons. Il nous salue bien. Il ajoute qu'il l'embrassera de notre part.
8 h 30 nous quittons le parking et rejoignons très rapidement un petit canal qui conduit l'eau jusqu' au cœur du village. Jean nous fait remarquer toutes les prises d'eau pour l'irrigation des jardins, soit par pompage soit par gravité.
8 h 39 : premier arrêt pour prendre les vêtements adaptés, il commence à pleuvoir.
Le cheminement le long de ce canal est très facile, en surplomb du village, avec une pente presque nulle. Mais nous le quittons pour reprendre une voie bitumée en
direction des deux chapelles : tout d'abord, la chapelle St Jaume, très discrète mais bien restaurée et où nous apprenons que nous sommes sur un des chemins de
Compostelle, dans la Voie Aurélienne, venant de Rome.
Bigre, Rome-Compostelle, ce n'est pas pour des petits marcheurs comme nous.
Un peu plus loin la Chapelle Notre-Dame rappellera aux plus anciens un pique-nique avec Bruno (un petit salut au passage), en 2005, sur les marches.
Edifiée par les moines de l'abbaye St.Victor de Marseille au XIème siècle, elle fut rachetée en 1791 par 10 familles de Carces pour éviter sa
profanation.
C'est là que nous allons faire la photo de groupe, sous la pluie qui recommence.
Reprenant la route bitumée nous nous dirigeons vers le Garamy . Nous sommes obligés de revenir sur nos pas pour voir les ruchers construits dans des niches en
pierre permettant la restitution de la chaleur. La végétation a tellement poussé que nous étions passés sans les voir.
La photo de 2005 l'atteste.
Nous retrouvons le petit canal d'irrigation. La pluie est devenue plus intense et justifie un nouvel arrêt pour enfiler les capes. Le sentier en bordure de canal est devenu étroit et glissant. Voici le Garamy sur notre gauche.
La cascade n'est plus très loin, nous l'entendons parfaitement. La pluie redouble de violence et il n'est pas question de descendre au bord de l'eau pour s'approcher de la
chute car le sol est très glissant. C'est donc d'en haut, au-travers de la végétation, bien développée là aussi, que nous apercevrons l'eau bouillonnante.
Jean nous propose de mettre fin à la rando et de rejoindre nos voitures. A une écrasante majorité, sa suggestion sera acceptée et nous faisons demi-tour.
Pendant le chemin du retour, Jean et Joël sauveront deux crapauds qui, tombés dans le canal, ne pouvaient pas remonter. Quel safari, dira Joël !
Il y a ainsi quelques randos maudites, celle-ci déjà programmée en février 2011 avait été annulée pour cause d'intempéries. Mais comme dira Jean,
" ceci nous a permis de prendre l'air".
Et c'est là que nous nous apercevons n'avoir pas fait la "pause banane" !!!
Cette rando, avortée, a permis aussi au photographe, impitoyable, quelques beaux portraits de randonneurs trempés.
C'est finalement 13 randonneurs qui prirent le pot de l'amitié…à 11 heures ! Croyez-moi, il y eu autant, sinon plus, de boissons chaudes qu'en hiver . Et bien entendu, nous n'avons pas visité le village.
Distance parcourue : 6 kilomètres…la honte !
Merci Jean, tu as fait de ton mieux, mais contre les forces de la nature, tu ne peux te mesurer. En tout cas, oublie les deux adresses de ta météo "ensoleillée".
Merci aux photographes qui eux aussi ont fait de leur mieux : Jean, Jean-Marie, Gérard .
La semaine prochaine : Jeudi 09 Juin à 7 H 30 : LA ROQUE ESCLAPON ( 83 ) – Le Mont LACHENS
Voici un géant, le Mont LACHENS, ( 1.714 m ) le plus haut sommet du Var . Enorme, il dresse son envergure sur tout l’Est du département, tout en gardant un œil sur l’Ouest . Abrupt et dénudé au Sud, couvert de pins au Nord, il offre aux visiteurs un magnifique belvédère .
Par beau temps dégagé, l’arrivée au sommet est un véritable enchantement :
On découvre alors tout le littoral de Toulon jusqu’à Nice, les Alpes, et parfois, le Mont Cinto en Corse .
Au départ de La ROQUE ESCLAPON, 2 itinéraires vous seront proposés :
Parcours N° 1 : La distance est longue, la dénivelée est forte et les sentiers sont pentus .
Ce parcours est réservé aux marcheurs entrainés .
L : 16 Km 500 . Dénivelée : 920 m . D : 5 H 30 . Moyen Alto – Camille Cloutour - 06.81.79.89.39
Parcours N° 2 : L’itinéraire est allégé et n’atteindra pas la crête sommitale .
Le retour emprunte le G R 49 .
L : 10 Km 036 . Dénivelée : 482 m : D : 4 H 00 . Moyen Médio – Jacky Leboube – 04.94.53.14.96
Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Camille Cloutour – 06.81.79.89.39
Itinéraire d’accès :
Suivre l’autoroute A 8 direction AIX . Sortir Au MUY ( N° 36 )
Suivre RN 555 direction DRAGUIGNAN sur 3,5 Km .Tourner à droite direction GORGES DU VERDON
Suivre D 54, D 955 puis D 21 via FIGANIERES – MONTFERRAT – COMPS sur ARTUBY .
1 Km avant LA BASTIDE, tourner à droite D 625 et gagner LA ROQUE ESCLAPON .
Quelques photos en BONUS
Vue du village depuis le canal d'irrigationLes fameuses façades en tuiles vernisées
La chapelle Notre Dame
En plus des façades, ici on peint aussi les arbres ?
Petit pont sur le canal
Interessantes les infos sur la chapelle
Randonneuses et randonneurs à essorer