Figanières : 25 février 2010
Figanières : la Cabre d’Or
Aujourd’hui Jean nous propose une randonnée à Figanières, au-dessus de Draguignan. Cette randonnée nous conduira au Bois de La Cabre
d’Or et son Dolmen, à 718 m d’altitude.
Nous voici donc à Figanières, près du centre-ville. Jean nous
prévient : « Je n’ai pas marché depuis le 28 janvier. J’espère que ça va aller ». Quatre semaines sans marcher,
ça va être dur !! Puis Jean nous présente Solange et Monique, deux invitées de Rémy. « Merci de vous joindre à nous ». Et l’on
apprend que ces dames ont dû tirer Rémy de son lit. Car il avait du mal à se lever. Sacré Rémy !
Aujourd’hui nous avons 2 circuits. « Le trajet est identique le matin » nous dit Jean. « Il nous mènera à la Cabre d’Or, à 718 m d’altitude. L’après-midi
nous reviendrons par le Château de la Garde alors que le groupe des petites jambes, conduit par Joël, rejoindra directement Figanières. Et nous
attendra au café, place du Caou ».
Après une photo de groupe sur le parking, nous attaquons la marche. « Ce matin on va progresser lentement, car ça va monter tout le temps ». Nous voici à présent dans une petite rue qui grimpe gentiment. De son jardin, un Figanierais nous regarde passer. « Ca alors, vous êtes un paquet, vous ! » Un sacré paquet même, nous sommes 29 !
Après cette petite grimpette, Jean nous montre la route : « Au mois de juin, nous partirons d’ici » nous dit-il. « Parce qu’on part à pied ? » demande Cathy. C’était une blague, bien sûr. Car au mois de juin, le 28 très précisément, nous prendrons cette route (en voiture) pour rejoindre le Val d’Allos.
Jean nous prévient : « Cette rando n’emprunte pas des sentiers balisés et répertoriés sur les cartes IGN. C’est le responsable du cercle de randonneurs de Figanières qui nous l’a
indiquée. J’espère que je vais retrouver tous les passages. Certains sont confidentiels. Vous verrez, on passera dans des endroits qui risquent de vous
surprendre ».
Et pour commencer, voici une goulotte : petit chemin creux, très étroit qui grimpe dans les bois. Par endroits le terrain est un peu lourd. Mais ça ne colle pas trop aux semelles. Pas pour l’instant !
« As-tu un goniomètre dans la tête ? » demande Jean à Gérard. « Un gonio
quoi ? » « Un goniomètre, pour mesurer les pentes. Ou même une alidade à pinnules » (instrument que Jean
aurait pu utiliser dans une vie antérieure). Mais ici pas besoin de goniomètre pour mesurer la pente. La pente est disons « moyenne » pour des randonneurs aguerris comme nous. Nous
atteignons la route puis nous la traversons 200 mètres plus loin.
« On va attaquer la montée. Si
vous voulez enlever quelque chose, n’hésitez pas ! »
Nous attaquons une petite grimpette en sous-bois. C’est vrai qu’il commence à faire chaud. Petite descente à présent, qui nous mène à un ruisseau. Franchissement d’un gué, sans incident. Sans
intérêt ! Nous grimpons à nouveau. Mais il est 10 heures. Trois quarts d’heure de marche, ça creuse ! C’est déjà l’heure de la pause casse-croûte. Profitons-en : le soleil brille,
le ciel est bleu. Le beau temps est revenu. Enfin !
Nous reprenons notre chemin. « On commence déjà à apercevoir la mer » nous dit Jean. En effet la voici au loin, la mer et ses reflets d’argent…
« Nous arrivons à St Blaise, à
520 m d’altitude ».
Jean fait une halte et nous montre le profil de la randonnée. Nous sommes partis de Figanières, à 310 m et nous atteindrons le point culminant de la commune à 718 m. Ce
qui nous fera un dénivelé de 69
0 m pour une distance de 15,7 km. Les petites jambes se contenteront de 554 m pour
une distance de 12,2 km.
Jean nous présente Figanières : « On y trouve l'authentique ("Li trouven lou veraï"), telle est la devise de Figanières. Figa Néra était le nom du village au Xème siècle, mot latin rappelant la " Fuite Noire " des sarrasins qui selon la légende furent repoussés vers 950 par les habitants. Pour commémorer cette victoire, les moines cisterciens firent ériger la chapelle votive Notre Dame des Oliviers.
L’histoire de Figanières est très ancienne, attestée par des dolmens privés (La Cabre d'Or, Saint Val) et les vestiges gallo-romains (oppidum St Blaise, trouvailles monétaires de l'époque d'Auguste)
« La chapelle du 12ème siècle est intéressante. Mais je n’ai pas pu avoir la clé » nous dit Jean. Qui ajoute : « Figanières est un village très pittoresque, perché sur une butte ».
A ces mots le groupe s’esclaffe bruyamment. Mais
qu’est-ce qui les met en joie ? Le blogueur n’ayant pas bien entendu, Jean lui explique plus tard : « Je voulais dire une butte
d’amarrage ». Comprenne qui peut !
Nous sommes repartis. « On a fait la moitié de la montée, soit 320 mètres ». Nous grimpons parmi les pins et les chênes, sur un tapis
de feuilles mortes.
« A partir de maintenant, restez bien groupés ! Car il y a peu d’indications ». Et pas de vrai sentier non plus. Nous suivons la ligne de crête. A présent le silence s’installe, signe que la côte est raide.
Jean nous arrête pour une petite pause technique. Qui permet à chacun de reprendre son souffle.
Puis nous reprenons notre grimpette. Toujours sur la crête. Et toujours
en silence. Nous montons dans un sous-bois bien éclairé par le soleil. Qui continue de briller. Jean nous encourage : « On arrive
bientôt au sommet. Encore un petit effort ! »
Et voici enfin le sommet : La Cabre d’Or (718 m).
Jean ne tarde pas à dénicher le point géodésique.
« Je suis bien content de l’avoir trouvé, ce point G » nous dit-il.
« Avec toi, Jean, on ne craint rien » lui répond Cathy. Jean en rougirait presque. « Tu ne crois pas que tu en fais un peu trop ? » demande Martine à Cathy. Mais non, le compliment était sincère.
Nous quittons le sommet. « A
présent nous allons avoir une succession de faux plats descendants ». Mais il est temps de trouver un lieu de pique-nique. Il est tout juste midi lorsque nous atteignons une
magnifique esplanade. Appuyée sur un mur de rochers, elle domine la vallée. Le panorama est splendide. Malheureusement le soleil s’est voilé. Une brise légère rafraîchit
l’atmosphère.
Nous nous installons parmi les rochers. Bruno préfère déjeuner confortablement : il a sorti son pliant. Nous savourons notre pique-nique bien mérité après
cette longue grimpette.
Après le café, les joueurs de cartes attaquent une belote. Debout autour du pliant aimablement prêté par Bruno. La partie de cartes ne sera pas longue, car le temps se rafraîchit sérieusement. Le ciel se couvre et nous aussi. La météo ne s’était pas trompée : nous ne reverrons pas le soleil.
En cinq minutes, nous voici rhabillés, harnachés, prêts à repartir.
« On va cheminer encore jusqu’au dolmen de la Cabre d’or » nous dit Jean. Nous descendons de notre promontoire. Attention aux pieds ! Le sol est couvert d’un tapis de bouses. Enormes, monstrueuses !
Voici le dolmen. Un
randonneur non averti n’y aurait vu qu’un tas de cailloux. Mais Bruno nous apprend que ce dolmen a fait l’objet de fouilles. Il remonte au néolithique. Ceux qui n’y voyaient que dalle apprennent
qu’elle pèse 3 tonnes ! Et Bruno d’ajouter : « On y a retrouvé 200 dents ! » Voilà qui nous fait apprécier pleinement ce monument, témoin de nos lointains ancêtre
s.
Une photo du dolmen s’impose donc.
Nous descendons à présent en direction du col de St Andrieu (alt. 529
m). C’est au col que nos deux groupes se séparent.
En attendant, Jean nous arrête pour constituer les groupes. Apparemment
la difficulté du parcours restant n’effraie personne. Car seules Jacqueline et Yvette rejoignent le groupe des petites jambes. Ce sera néanmoins, comme le dira Jacqueline, « un groupe complet : un chef, une serre-file et une randonneuse ».
Nous poursuivons notre descente. Après les bouses, voici la glaise.
Passé le passage glaiseux, Jean nous conseille : « Tapez vos chaussures ici pour les nettoyer ». Décidément il pense à
tout ! Mais un peu plus loin « Ce n’est pas la peine de nettoyer vos chaussures. On va retrouver de la boue plus loin ».
Effectivement nous retrouvons la boue dans la descente. Puis le sentier grimpe à nouveau. « On va passer près d’un vignoble : le Château de la Garde.
C’est le plus haut du Var, à 590 m d’altitude ».
Nous atteignons l’entrée du château. « On peut entrer. L’accès est autorisé aux randonneurs ». Nous longeons le vignoble jusqu’à un panneau nous invitant à emprunter un « itinéraire de substitution pour les piétons et randonneurs ». Autrement dit : sortez d’ici !
Nous progressons sur ce sentier qui chemine à travers bois. Et ne tardons pas à dominer le Château de la Garde et son domaine. Que Jean-Marie semble apprécier tout particulièrement, si l’on en juge par ses photos (voir plus loin).
A présent nous descendons
dans les bois. A nos pi
eds un tapis de feuilles mortes parmi lesquelles pointe de temps en temps une fleur : ici, un crocus. Plus loin un b
ouquet de fleurs jaunes, non identifiées. Plus loin, une hellébore de Corse, dixit Jean-Marie.
Comme le dit Martine, « ça sent le printemps ! »
Nous atteignons une large piste. Un peu boueuse, la piste. Ce qui ne
nous empêche pas d’avancer à un rythme soutenu. « A partir de maintenant, on va trouver un chemin caillouteux. On peut glisser » nous
prévient Jean. Mais le sol est plus sec. On ne peut pas glisser, mais trébucher, oui ! Nous ne ralentissons pas pour autant. Jean nous a promis que nous arriverions à
16 h. Il veut tenir parole.
Mais le voici qui ralentit quand même. « A droite vous pouvez voir le pont de la Tuilière, un pont romain ». A travers les arbres, on devine tout juste le dessus du pont, en contrebas.
« D’ici on ne voit pas grand-chose » admet Jean. « Il faudrait descendre. Mais je vous en
dispense ». Marie suggère alors : « Les photographes n’ont qu’à
descendre ». Merci, Marie !
Gérard fait la grimace. Mais s’exécute … à moitié. Témoin cette remarquable photo souvenir du pont de la Tuilière.
Nous avançons maintenant à pas
rapides sur une large piste. Avant de terminer par une dernière descente dans les chênes. Nous arrivons au parking où nous laissons nos chaussures crottées.
Puis, direction le café, place du Caou, où nous sommes attendus. Nous y retrouvons Joël et ses randonneuses. Ils sont arrivés depuis une demi-heure. Sachant que les randonneurs aiment le
grand air, le patron nous a installés à l’extérieur. Malgré le ciel gris, une belle journée s’achève…
Le pot se termine par une petite affaire de gros sous. Mais tout finira sur le parking, dans les rires et la bonne humeur.
Merci Jean pour cette très belle randonnée, menée de main de maître.
Merci aux photographes : Jean-Marie, Gérard.
Encore quelques photos :
Pique-niqueurs face au
panorama
Alice tente une échappée
Ca grimpe !
Plus vite !
C'est la piste finale
Château de la Garde


Prochaine randonnée : Jeudi 4 Mars à 8 H 00 : SAINT AYGULF / La Gaillarde
Responsable : Roland
Le Pic du Cap Roux-18 février 2010
Le Pic du Cap Roux.
Après un affreux mercredi de pluie continue et malgré des prévisions météo plus favorables pour le jeudi, il fallait vraiment avoir la foi du randonneur pour se
lever tôt (enfin pas trop quand même) pour aller marcher. Roland nous avait préparé une petite rando de 16 km avec 550 m de dénivelée mais avec une particularité dans le déplacement puisque nous utiliserions le train de Boulouris au Trayas, "pour
protéger la nature, notre capital" comme il nous l'avait expliqué dans la présentation de sa rando.
Au départ sur le parking de Boulouris nous ne sommes que 9. Oui, seulement quelques courageux, dont deux dames, Alice et Danielle, l'amie de Michel, de passage dans
la région que nous accueillons avec plaisir. Rémy, notre 10ème marcheur partait de la gare de St.Raphaël. Nous nous pointons donc à la "belle" gare de Boulouris. Notre train part à 8 h 49, nous
sommes en avance mais ceux qui sont déjà muni d'un billet compostent. Seul Jean-Marie n'avait pas de billet et il attendra 8 h 40, l'ouverture de la gare, drôle d'horaire …, pour acquérir ce précieux sésame. Il aurait mieux fait de s'abstenir comme le montrera la suite
!
Appel de Rémy par le téléphone portable, le train de 8 h 49 est supprimé suite à un éboulement dû aux pluies d'hier ! Pourtant nous voyons passer un train transportant des voitures !
La "dame de la gare", comme elle se présente elle-même, nous confirme ce changement de programme et nous annonce qu'un train direct passera vers 9 h
30 et sera transformé en omnibus.
Roland est inquiet du "vers" (c'est un ancien cheminot, il connaît) et 40 minutes minimum de retard sur notre rando, à cette saison, pourrait compromettre le bon déroulement de nos activités. Après concertation, il est décidé de prendre trois voitures et d'en laisser une à Agay. Tant pis pour nos billets compostés. Rémy toujours à la gare de St.Raphaël nous rejoindra.
A cause des conséquences d'un événement climatique: la pluie de Mercredi, nous ne préserverons pas "notre capital nature" aujourd'hui.
Au rendez-vous d'Agay, nous commençons à prendre du retard car nous n'avions pas calculé que Rémy était à la gare, sans voiture, et qu'il devait revenir chez lui récupérer le dit engin. Enfin, tout le monde est là. A 9 h 46 nous quittons le parking du Trayas et lorsque nous arrivons à la gare , le passage à niveau est fermé et le train parti à 9 h 30 de Boulouris est arrivé en même temps que nous… Bravo la SNCF !
Après cette légère déconvenue, nous attaquons par une légère montée qui va nous conduire au col de l'Evêque. Il fait
doux, le ciel est encore couvert mais on aperçoit les prémices d'une amélioration.
Soyons positifs, nous avons mal commencé la journée, elle devrait mieux se terminer.
L'eau ruisselle sur le chemin et nous pataugeons joyeusement. En contournant le pic d'Aurelle, la montée est facile. Il est 10 h 50 lorsque nous atteignons le col pour la "pause banane" et miracle…voici le soleil. Les rochers rouges du pic d'Aurelle luisent sous le soleil.
Roland nous invite à un léger effeuillage car nous allons aborder la montée vers le pic
du Cap Roux. "Attention, nous allons traverser plusieurs pierriers, le chemin est bien tracé mais les cailloux peuvent être glissants" nous précise- t'il. Ces pierriers, nous les connaissons bien car c'est un
secteur de l'Esterel très fréquenté par les randonneurs, mais ils sont toujours aussi impressionnants.
Bon, ça ne glisse pas trop et Roland nous fera faire un petit arrêt pour admirer la baie de Cannes et les Iles de Ste.Marguerite et St. Honorat.
Maintenant, malgré quelques jolis strato-cumulus de beau-temps, le ciel est bien dégagé lorsque nous atteignons le col.
Joli point de vue avec les quatre sommets remarquables "le Dramont, le
Saint Pilon, le Pic du Cap Roux et le pic d'Aurelle, ensembles de guet qui surveillaient l'arrivée des envahisseurs barbaresques et communiquaient
par signaux de fumée avec le guet du Mt. Vinaigre, lui même en relation, par le même moyen, avec la tour de l'église St.Rapheu dans la vielle ville" nous
contera Roland.
Encore une petite grimpette pour atteindre la table d'orientation à 453 m, où Roland nous fera un tour
complet à 360°. Les montagnes du Mercantour au nord-est, bien blanches, sont un peu masquées par les nuages mais juste en dessous, on distingue bien les deux
Baous de St.Genêt. Plus près de nous, la Grosse Vache, les Perthus, et à l'ouest le Rastel, notre prochaine étape.
Une grosse barre de nuages, bien noire coupe un peu l'horizon à l'ouest vers le Rocher de Roquebrune, aurions-nous une averse en perspective
?
Nous commençons notre descente vers le St.Pilon dans ce paysage extraordinaire de chandelles rouges. De là nous gagnerons le col du St.Pilon. Il est 12 h 30, Roland nous propose deux options : pique-niquer ici où descendre jusqu'au plateau d'Anthéor. Nous retiendrons cette seconde option et en un quart d'heure nous rejoignons le plateau. Plus de nuage menaçant en vue, le soleil est revenu et installés sur des rochers nous profitons de notre pique-nique.
Roland nous informa que le 24 avril prochain, Théoule organise trois courses dans l'Esterel et une rando au profit des enfants du Nicaragua. Pour plus d'informations il faut contacter le www.traildazur.com .
Un contact téléphonique avec "la civilisation" nous apprend que demain nous serons en "vigilance orange" : pluie et vent !
Incroyable.
Et nous repartons pour rejoindre le Rastel d'Agay. C'est aussi un grand classique. Nous montons par une
large piste très facile jusqu'au col du Rendez-vous. C'est devant le petit oratoire que nous ferons enfin la photo de groupe qui vous a manquée depuis le début, j'en suis sûr.
Par le sentier étroit qui chemine entre les arbousiers, les cistes, les bruyères arborescentes, les lavandes des Maures, nous gagnons la plate-forme qui surplombe Agay et comme d'habitude, c'est le choc. On a beau connaître, c'est toujours un enchantement que cette vue sur la baie !
C'est d'autant plus agréable qu'il fait très beau.
Encore quelques minutes de marche pour atteindre "le drapeau". Personne dans le groupe ne connaît
l'origine de l'implantation de cette girouette tricolore : l'identité nationale est pourtant une donnée récente …
Voilà, c'est pratiquement fini, il ne reste plus qu' à descendre vers le bord de mer en traversant les hauteurs d'Agay. Des effluves de mimosa nous accueillent dès que nous retrouvons la civilisation. C'est pourtant vrai qu'ils commencent enfin à fleurir.
Le pot de l'amitié sera pris à l'Auberge de la Rade pendant que les chauffeurs vont récupérer leur voiture au Trayas. Nous avons eu le plaisir de retrouver Irma venue nous rejoindre, nous ou Roland ?
Merci Roland pour cette belle randonnée qui joint tous les sommets du bord sud de l'Esterel.
Nous avons quant même fait 690 m de dénivelée.
Et quelle chance avons nous eu avec le temps puisque les prévisions pour Vendredi se sont révélées exactes.
Un seul photographe à remercier aujourd'hui, votre rédacteur, qui a fait ce qu'il pouvait.
La semaine prochaine : Jeudi 25 Février à 8 H 00 : FIGANIERES ( 83 ) – La Cabre d’Or
Randonnée pittoresque au départ de FIGANIERES (Figa Néra au X ème siècle ) qui nous entraînera par des secrets et astucieux sentiers non répertoriés sur les cartes
I G N au point culminant de la commune : Le Bois de La Cabre d’Or et son Dolmen à 718 m d’altitude . Si, la longue montée
ne nous a pas coupé le souffle, il le sera, sans aucun doute , par le panorama extraordinaire qui nous sera offert .
2 Parcours seront proposés pour le retour :
Parcours N° 1 : par le château de La Garde : Longueur : 15 Km 700 – Dénivelée : 690 m . Niveau : Moyen Alto avec Jean BOREL
Parcours N° 2 : par le village de St - Blaise : Longueur : 12 Km 200 – Dénivelée : 554 m . Niveau :Moyen Médio avec Joël .
Coût du trajet
A. R. : 23 € 80 .
Quelquers photos en bonus :
Il a son billet, pourqoi est-il inquiet ?
Notre serre-fil habituel...pour 10 marcheurs, mais sans ses attributs,
Non, nous ne sommes pas perdus. Roland fait le point avec ses marcheurs.
Superbe le pic d'Aurelle sous le soleil...
Et la baie de Cannes donc !
Des hommes tournés vers l'avenir !
Ils parlent de la prochaine rando .
C'est là-bas que nous allons
On ne s'en lasse pas !
En haut d'Agay
Roquebrune sur Argens : 4 février 2010
Roquebrune s/Argens : les mimosas
Aujourd’hui Bruno nous emmène tout près de chez nous, à Roquebrune sur Argens. Pour une randonnée intitulée « Les mimosas ». Rando de 18 km et 460 m de dénivelé.
Nous voici 22 randonneurs sur le parking près de la chapelle Saint Pierre, à l’entrée de Roquebrune. Le temps est maussade. Le
ciel est couvert. La question est : Va-t-il pleuvoir ? « En principe, en fin de journée seulement » assure Bruno. Les optimistes, espèrent « quelques éclaircies ». Les
pessimistes ont préféré mettre leur cape dans le sac. Bruno nous présente la randonnée : « Nous ferons le tour de la montagne de la Flûte, sur un parcours fabuleux de floraison du mimosa
- enfin … peut-être ! »
Pour
nous appâter, Bruno brandit une photo de mimosa en fleurs. Superbe le mimosa … en photo !
Puis Bruno nous dit quelques mots de la
chapelle : « La petite chapelle Saint-Pierre-in-Vallis
est un joyau architectural et son clocher se dresse au-dessus des champs. Elle conserve une abside carolingienne. Sa belle architecture romane, en grès rouge témoigne de la belle manière de
construire au XIème siècle ».
Bruno nous invite à regarder l’élévation
du mur Sud : « Admirez les lits réguliers de pierres. Le travail de taille est tellement fin qu’on a l’impression que les pierres ont été posées à sec,
sans mortier ». Il nous apprend aussi que la chapelle abrite un mort enterré verticalement dans le
mur extérieur. Mais on ne sait pas s’il a la tête en haut ou en bas !
Après avoir fait le tour de la chapelle, nous attaquons notre marche. Nous suivons la route quelques minutes. Puis nous grimpons
la rue des Roses avant d’emprunter un chemin. Nous franchissons le ruisseau de la Valette. Un peu plus loin nous atteignons un carrefour. « Nous sommes à l’altitude de 26 mètres » nous dit Bruno. Ce qui n’est pas très haut. Mais nous allons vite nous
élever en prenant une piste qui monte à droite. Parmi les chênes, blancs ou verts. Derrière nous, les roches brunes de l’Estérel se découpent sur fond de
ciel nuageux. L’air est frisquet mais notre grimpette nous réchauffe un peu. A présent apparaissent des bruyères, des myrtes … et des
mimosas. Mais cruelle déception ! Ils sont tout juste en boutons. « En temps normal, tout ça c’est
jaune ! » se défend Bruno. Mais avec l’hiver froid que nous connaissons, la
floraison a pris du retard. Danielle, dont on connaît la passion pour les mimosas, a réussi à dénicher quelques branches fleuries. Daniel la décore d’un magnifique bouquet.
A défaut de mimosas en fleurs, arrêtons-nous pour la pause casse-croûte. Bruno nous parle. De quoi ? Du mimosa, bien sûr.
« En plein hiver, collines et jardins de la région exhalent un parfum envoûtant.
Depuis la fin du 19ème siècle, le soleil d’hiver a trouvé son symbole avec le Mimosa, plante exotique originaire
d’Australie. Le mimosa est en fait un acacia. Se souvenant de ses origines, il fleurit en été – l’été austral, entre novembre et
mars.
Très vite les parfumeurs de Grasse s’emparent de cette plante pour mêler ses fragrances
à leurs compositions. Les clients de passage s’arrachent les bouquets aux étals des fleuristes. Mais une fois la fleur coupée, le mimosa a une vie trop courte pour espérer une commercialisation
rentable. C’est là que le hasard intervient. On raconte qu’un enfant offrit à sa mère, un bouquet de mimosas encore en boutons. Elle oublie le vase dans la buanderie. Et plus tard, elle découvre
un bouquet complètement éclos. C’est ainsi qu’aurait été découverte la technique du "forçage" qui permet d’accélérer la floraison du mimosa ».
Après la pause une photo s’impose. Le groupe prend la pose, sous un mimosa qui commence à fleurir. Danielle arbore son panache d’or, tandis que Martine fait le pitre.
Nous reprenons notre grimpette. Nous
sommes sur la piste du Vernet, un tronçon du « Balcon de la Méditerranée ». Sur notre gauche se dresse le sommet de la Flûte (alt. 340 m) dont nous allons faire le tour. Nous progressons à un rythme
soutenu. Quel plaisir de marcher sur de larges pistes, à peines caillouteuses par endroits !
Sur notre droite nous dominons un petit lac. « Nous arrivons aux Clapiers » nous dit Bruno. A l’altitude de 192 mètres, ce sera notre point culminant.
Ici le Balcon de la Méditerranée porte bien son nom, puisque nous apercevons la mer, hélas dans la brume. Devant nous, la baie de St Raphaël, dominée par le massif de l’Estérel.
Nous voici à présent sur la piste des Clapiers. Bruno marque une halte.
Il regarde la carte. Un groupe de randonneurs s’agglutine autour de lui. Que leur raconte-t-il ? Les joies de l’orientation sur une carte IGN ?
Nous reprenons la piste, en descente à présent. « On va arriver aux Nicoles » prévient Bruno. « Des Nicole(s), aujourd’hui on n’en a qu’une » remarque Marinette. « Mais non ! On en a deux : la Nicole à Gérard et la Nicole à Jean ! »
Nous marchons parmi les bruyères arborescentes. Les mimosas, c’est fini pour aujourd’hui ! Le chemin s’enfonce dans un
petit vallon au sol parfois raviné. Nous franchissons un ruisseau et passons (sans les voir) sous les ruines des « Nicoles ».
Puis nous grimpons à nouveau.
Il est midi. « Si vous voyez un endroit propice, vous me le dites » nous dit Bruno. Il s’agit bien sûr d’un endroit propice au pique-nique.
Bruno grimpe un talus sur la gauche. L’endroit ne paraît pas terrible pour pique-niquer. Mais il nous fait signe de venir. « Venez voir, ça vaut le coup ! »
Qui a répondu « On s’en fout ! » ?
Le blogueur ne mouchardera pas. Poussés par la curiosité, Gérard et Michel grimpent sur le talus et rejoignent Bruno. Pendant que le reste du groupe
stationne sur le chemin.
Et que voyons nous ? Un magnifique figuier de
Barbarie ! Si ce n’est que ça, ça ne valait pas le coup ! Mais ô surprise !
Le pied du figuier de Barbarie est un énorme tronc. Du jamais vu ! Vraiment, cet
« Opuntia ficus-indica » extraordinaire méritait un détour. Et même plus : une randonnée à lui tout seul.
C’est quand même autre chose que des mimosas en boutons !
Ravis de leur découverte, Bruno, Gérard et Michel rejoignent le reste du groupe, manifestement totalement insensible aux merveilles de la nature.
Encore quelques minutes et nous nous arrêtons pour pique-niquer. Il est midi et quart. Nous avons bien marché ce matin. Vite et
bien ! Sûr que nous ne rentrerons pas à la nuit.
Après un déjeuner bien arrosé (rosé ou rouge, au choix), voici le café, le gingembre, les petits biscuits au chocolat. Jacky cherche désespérément un jeu de cartes.
Mais le temps est frisquet, le ciel reste bien nuageux. Nous ne tardons pas à lever le camp.
Nous nous dirigeons à présent vers le Nord. Devant nous s’étend la vallée de l’Argens. A droite, la vue est belle sur la baie de
St Raphaël. Dommage qu’il y ait tant de brume. Bientôt nous longeons sur la droite le Golf de Roquebrune. Pour les besoins du golf, une nouvelle piste a été ouverte. Nous l’empruntons. Sur notre
gauche, coule un ruisseau : la Vernède. Bruno s’arrête. « Ici, nous avons deux solutions
» nous dit-il. « Soit nous franchissons le ruisseau par ce gué, soit nous
allons un peu plus loin. La descente vers le ruisseau sera plus raide. Et le gué sera moins facile ». La réponse nous paraît évidente. Traversons ici.
Passage du gué, sans difficulté. Seul Bernard semble vouloir éviter l’obstacle. Et nous poursuivons notre route, toujours à un rythme soutenu.
Et voici là-bas, tout au fond, qu’apparaît un rayon de soleil. La voici enfin, l’éclaircie ! Les optimistes ont eu raison !
Nous regagnons rapidement nos voitures. Rendez-vous à notre café habituel de Roquebrune. A peine arrivés, un autre groupe de randonneurs vient s’installer sur la terrasse. Malgré l’affluence, chacun peut apprécier l’excellente qualité du service. C’est sûr, nous reviendrons. (Merci aux serveurs : Gérard et Maurice)
Merci Bruno pour cette agréable randonnée parmi les mimosas (presque) en fleurs.
Merci aux photographes : Jean, Jean-Marie, Gérard.
Encore quelques photos :
Ca grimpe
Randonneurs
Et un mimosa en fleurs!
Jeudi 11 Février à 7 H 00 :
