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2022-02-24 - 821-1- Saint-Donat Le Revest - G1

25 Février 2022 , Rédigé par Véronique

2022-02-24 - 821-1- Saint-Donat Le Revest - G1

 

Aujourd’hui c’est Alain qui nous mènera pour cette boucle de 13,8 kms avec un dénivelé de 450 m dans le massif des Maures densément boisés par l'emblématique chêne liège.

Nous sommes 23 randonneurs ce matin sur les 55 personnes qui se retrouveront au "Mas de Saint Donat" pour se restaurer.

Mais ne dirait-on pas que notre animateur a revêtu la tenue d'un schtroumpf pour nous conduire sur les pistes et sentiers vallonnés.

Aujourd'hui Hervé et Denis seront nos deux serre-files.

Le compte est bon nous pouvons y aller.

Dès le début il nous faut commencer à monter.

Et même si le ciel est maussade au bout de 30 minutes il faut déjà enlever quelques épaisseurs et se réhydrater.

La montée s’effectue sur une large piste à travers une forêt de chênes liège.

Courage les gars ce n'est que le début de la matinée il faut garder le sourire.

Enfin un peu de plat

Alain peut nous faire un tour d'horizon du paysage qui s'offre à nous.

Attention voici notre première belle descente, 

Et certains préfère emprunter les extérieurs. 

La descente est finie … nous retrouvons une belle piste .

Et sans plus attendre nous posons tous pour la photo de groupe, les gars derrière et les filles devant, quel bel alignement.

Nous longeons le domaine viticole des Beaucas 

Et poursuivons en direction du paisible hameau du Revest, que nous traversons. 

Certains en profite pour poser devant la fontaine.

Nous avons même rencontré des sorcières

Est-ce la devise du village ?

Toujours d'un bon pas nous reprenons notre route, encore quelques mimosas en bordure. 

Et nous retrouvons la piste sous un ciel tourmenté.

Chemin des Anes

Admirez la belle vue sur Sainte Maxime et le golfe de Saint Tropez

A la rencontre de la G2...

Nos deux animateurs du jour réunis semblent satisfaits.

11h, c'est l'heure de la pause banane tant attendue de tous.

Les G1 et les G2 réunis enfin presque tous…

Avant de poursuivre plus loin, Alain nous donne quelques informations sur le massif des Maures et nous l'écoutons …certains très pensifs .

Petite chaine de montagnes située entre Hyères et Fréjus dont le point culminant est situé au signal de la Sauvette à 776m d'altitude et à Notre Dame des Anges.

C'est reparti pour une montée, mais Alain nous avait prévenu des montées et des descentes tel devait être notre programme.

Nous empruntons une portion de la D44 pas besoin de regarder nos pieds

Et revoilà une descente mais là nous devons faire attention il y a toujours des pierres qui roulent.

La tête du groupe est bien loin devant.

Elle est passée bien trop vite pour nos photographes

Maurice m'informe qu'il nous reste encore 2 Kms à faire GPS en main, il faut continuer et garder le rythme.

Alain nous dit avoir oublié cette descente…devons nous le croire ?

Mais bon c'est la dernière de la journée et au bout il y a le réconfort.

Nous retrouverons l'autre groupe des G2 arrivé au même moment.

Nous levons tous nos verres à nos animateurs pour  cette belle randonnée.

Vous pouvez découvrir de nombreuses photos du restaurant sur le blog de Rolande .

Anne Marie poussant la chansonnette à la fin du repas.

Les meilleurs choses ayant toujours une fin c'est vers 15h45 que nous quitterons les lieux après avoir savouré un repas dans la bonne humeur. 

Merci à Jean Bo pour l'organisation et à Alain notre animateur.

Merci également à tous nos photographes qui nous permettent d'immortaliser ces moments : Alain, Michèle, Michel, Véronique.

La semaine prochaine :

G1 :

 

G2 : 

 

 

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2022/02/24-821-3-Gratteloup-St Donat

25 Février 2022 , Rédigé par Rolande

2022/02/24 – 821-3 – Gratteloup – les trois vallons – St Donat – G2
 

C’est sous un ciel plus ou moins menaçant que nous nous retrouvons à 25 dans les Maures au col de Gratteloup à 225 m. d’altitude pour une randonnée G2 concoctée par Jean Bo, randonnée qui va se terminer par un repas au Mas St Donat.
La randonnée est annoncée de niveau moyen* d’une longueur de 9.9 kms et 326 m. de dénivelé (en définitive 11 kms le tracé ayant été modifié par rapport à celui de la rando créée il y a une quinzaine d’années).
Ci-dessous vous trouverez le tracé emprunté.  

 

  
Patrice, accompagné souvent de Gilbert, d’Alain, Ramon, Thierry sera notre serre-file. Il est 9h15. C’est par un petit raidillon hors-piste que nous commençons la randonnée, ce qui évite de marcher sur la départementale très fréquentée.

Au sommet nous devons cependant marcher longuement sur le bitume car la piste empruntée il y a quelques années est fermée.

Un élevage asin y est installé.

Nous bifurquons enfin et prenons une piste où descentes et montées plus ou moins accentuées et caillouteuses vont se succéder.

Les chemins plats sont les bienvenus.

Les photographes vont être mis à mal aujourd’hui le ciel étant bien sombre par moment mais nous aurons la chance d’éviter toute averse.

Des haltes pour se désaltérer sont nécessaires.

Un gué doit être traversé mais avec le peu de précipitations des derniers mois pas de problème il est quasiment à sec.

Tout au long de la matinée nous allons cheminer au milieu de chênes-lièges.

Je vous en parlerai un peu plus tard.
Lors d’un arrêt effeuillage Jean nous montre le profil de la rando. Oubli au départ ou oubli volontaire pour ne pas nous effrayer à la vue des montées et descentes.

Le printemps n’est pas loin. Quelques cistes et lavandes romaines comment à fleurir comme un peu plus loin prunellier et amandier.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En contrebas c’est une plantation d’eucalyptus qui attire notre attention.

Et un peu plus loin nous commençons à apercevoir le domaine viticole des Beaucas mais il est temps de s’arrêter pour la pause banane. C’est là que nous croisons les G1. Difficile de faire une photo des 2 groupes réunis. 48 personnes dont certaines jouent à cache-cache ou sont indisciplinése. En regardant les 2 photos vous allez peut-être repérer l’ensemble des participants.

Nous poursuivons alors notre montée, puis longeons le domaine viticole, qui aux dires de Jean produit de très bons vins.

Du sommet nous avons une vue sur Ste Maxime et le golfe de St Tropez et le cap Camarat.

Nous voilà de nouveau sur le bitume pour rejoindre le village du Revest. Vigne et mimosas bordent la route.

C’est devant le puits au centre du village que nous faisons la photo de groupe du G2.

Juste au-dessus de nous se trouvent une plaque du village et des sorcières. Quelle est leur signification ?

Après avoir traversé le village nous retrouvons les magnifiques chênes-lièges. Ci-dessous quelques informations pour ceux qui sont intéressés.

 « La subériculture est l'exploitation des chênes-lièges. La production mondiale, 300 000 tonnes par an, est assurée pour moitié par le Portugal. La France produit 4 000 tonnes en Corse, dans les Pyrénées-Orientales et surtout dans le Var, où la filière est relancée avec de nouveaux enjeux.
Des chênes-lièges, il y en a par milliers, essentiellement dans des forêts mixtes avec des châtaigniers dans le département du Var. Il faut dire que le terrain siliceux est propice. D'ailleurs, l'écorce de cet arbre, utilisée pour faire des bouchons ou pour l'isolation des maisons a des propriétés bien connues depuis l'Antiquité. Le liège servait alors à fermer les amphores ou encore pour fabriquer des articles de pêche.
Le chêne-liège est un arbre étonnant : il résiste aux incendies (le feu n'atteint pas l'aubier, la partie vivante), et son écorce très épaisse se régénère dans les années qui suivent son extraction. 
La production subéricole dans ce département a longtemps fait vivre de nombreuses familles. Au XIXe siècle, on dénombrait 2000 bouchonniers, et chaque village ou presque avait une bouchonnerie (il y en avait plus de 150 dans les Maures et l'Estérel). Les forêts domaniales et privées représentent une superficie totale de 50 000 hectares et dans les années 50, 800 millions de bouchons étaient ainsi produits chaque année. Mais le plastique et la concurrence portugaise sont passés par là, ce qui a sonné le glas de l'activité.


Il y a eu ensuite des années de sécheresse à partir de 2003, quelques incendies de forêt, puis un ravageur, le platypus, qui a attaqué les arbres sans oublier de nombreux  vols sur des parcelles privées. Les levées de liège ont été suspendues, et l'activité réduite au minimum.
Richard Cappara est chef du projet subériculture à l'ONF depuis 2020 et il travaille sur la  redynamisation de l'activité depuis plusieurs années. 
Les prélèvements de liège ont recommencé ces trois dernières années avec du personnel en provenance de l'étranger. L'épidémie de Covid-19  a tout compliqué pendant une récolte qui s'effectue traditionnellement au printemps et en été.
Les déplacements étaient difficiles, la main d'oeuvre a manqué.  Et relancer l'activité, c'est fédérer les différents partenaires : les propriétaires privés, les collectivités, les deux familles qui vivent encore du liège dans le Var, mais aussi une association d'intérêt public, l'ASL Suberaie varoise, et un groupe sarde qui a une antenne dans les Alpes-Maritimes, le Group Gavino Palitta. Cette année à la mi-août dans les Maures, 20 tonnes ont été produites sur 25 hectares pour faire des bouchons. Sur le territoire du Muy, 4 autres tonnes ont été prélevées et une demi-parcelle a été remise en production.
La récolte, c'est l'écorçage et l'opération est délicate. L'arbre a entre 20 et 25 ans, il ne faut pas le blesser. Impossible donc d'utiliser un outil électrique, tout se fait à la hache pour lever ce liège "mâle". Le liège pour les bouchons (liège femelle)  ne sera produit que 18 ans plus tard, au troisième écorçage ! Ne reste plus qu'à effectuer le chargement.
L'ONF espère faire plus d'écorçage dans les prochaines années. En croisant les doigts pour que le liège retrouve sa place d'antan, dans le département du Var. »
(france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-côte-d-azur – août 2020)

 

Après une longue descente nous arrivons au Mas St Donat. Parfaite synchronisation. Nous arrivons en même temps que les G1. Il est 13h.
Merci aux 2 chauffeurs du G1 qui vont conduire les 8 du G2 pour récupérer leurs véhicules situés au col 1.5 km en amont, évitant aux randonneurs de marcher le long de la départementale après le déjeuner. Nous retrouvons également 5 personnes n’ayant pas marché.

Comme pour chaque rando-resto le menu arrêté par Jean est excellent. La salle est très agréable et le service de son côté est parfait. Au menu nous avions : kir, salade paysanne, cuisse de canard à la forestière, tarte au citron, le tout accompagné de vin rouge et rosé et café.

C’est un peu lourds que nous nous quittons vers 15h45.

Merci Jean pour cette agréable balade et cet excellent repas.
Les photos sont de Jean, Claudette et Rolande.

La semaine prochaine :

G1

G2


 

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2022 - 02 - 18 820-1 L'Estérel entre Mer et Montagne - G1

18 Février 2022 , Rédigé par Dominique

2022 - 02 - 18    820-1 

L’ESTEREL ENTRE MER ET MONTAGNE - G1

 

 

 

 

 

 

Nous sommes 18 à nous retrouver sur le parking du Col de Belle Barbe pour admirer de nouveau certains sommets de l’Estérel avec Thierry notre animateur. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il fait 7 degrés mais le soleil est au rendez-vous.  Thierry nous présente le programme du jour en détail et nous l'écoutons attentivement.

 

 

 

Voyez comme il l'aime cette randonnée!

 

" Nous allons descendre dans la vallée du Grenouillet, passer le gué et « attaquer » la montée du Rocher du Gravier comme il dit et les termes sont bien choisis.  Nous irons ensuite au Pic d’Aurelle où nous ferons la pause-banane puis atteindrons le Pic de l’Ours.  Il s’agit là du plat de résistance nous précise-t-il. Comme il avait raison ! Nous descendrons alors vers la Dent de l’Ours où nous pique-niquerons.  Petit supplément pour ceux qui souhaiteront voir La grotte d’Uzel que nous atteindrons par le Ravin de l’Ecureuil puis nous monterons au Ravin de Malfernet par le Col Aubert et le Pic du Baladou. L'intérêt de cette rando est que nous allons monter différents sommets et en voir beaucoup d'autres sans oublier les magnifiques paysages alentour ".

 

Après cette présentation détaillée, nous nous engageons sur une piste plate mais entamons bientôt la première montée, celle du Rocher du Gravier qui porte bien son nom!  Thierry propose un premier effeuillage auparavant et nous rappelle de garder nos distances sur le pierrier.

 

 

 

 

 

Petit arrêt pour admirer la vue y compris les ruches que vous devinerez peut-être ci-dessous.

 


Nous voici face au Baladou (à gauche sur la photo) que nous contournerons par l’arrière. 

 

Pic du Baladou

 

Nous continuons en silence parmi la végétation sauvage.  Une nouvelle pause effeuillage s'avère nécessaire. 

 

 

 

Nous apercevons au loin l’étang du Grenouillet. 

 

 

Après avoir repris des forces sur une piste plate, nous nous aventurons sur l’un des cinq chemins indiqués sur la carte près du Pic de l’Ours et disparaissons dans un sous-bois.  

 

 

Et que découvrons-nous sans nous y attendre ? La mer qui ne cesse de nous émerveiller comme si nous ne l’avions jamais vue ! 

 

Route de la Corniche, Port de Figueirette, Baie de Cannes

 

Nous continuons de grimper en enjambant de grosses pierres

 

 

et faisons la pause-banane dans le cadre somptueux du Pic d’Aurelle qui domine la mer de 323m ainsi que Le Trayas et est caractérisé par l'alignement de "murs" de magma.

 

Le groupe presque au complet!

 

Les sommets enneigés du Mercantour à l'arrière-plan

 

Il faut repartir direction le Col des Lentisques à 263m d’altitude. 

 

 

Encore un pierrier !

 

Nous voici sur le bitume ce qui n’est pas désagréable après la montée pentue que nous venons de faire.  Le pic de l’Ours est bien visible mais il va falloir continuer de grimper pour l’atteindre.

 

 

C'est un massif de rhyolite A7 qui s'élève à 488 m et est structuré par deux failles Est-Ouest.

 

Nous y sommes presque !

 

Au pied du Pic de l'Ours avec la mer, la montagne et les îles Lerins derrière nous

 

 

 

Claude a repéré et photographié la Sainte Baume
ainsi que la Sainte Victoire - bravo!

 

Cette fois nous descendons, ce qui n’est pas plus facile que de monter car le chemin est rocailleux mais nous savons qu’il nous mènera à la pause-déjeuner.

 

 


Nous laissons derrière nous la Dent de l’Ours dont la rhyolite A5 émerge à 417 m avec sa forme bien identifiable 

 

Dent de l'Ours

pour descendre le Ravin de l’Ecureuil. 

 

Anne-Marie Z et Claude

 

Le chemin est fort mouillé suite aux pluies abondantes de lundi et il faut faire attention à ne pas glisser.

Thierry nous invite à nous frayer un chemin parmi des buissons de bruyère pour découvrir la grotte d’Uzel ce que plusieurs d’entre nous faisons.

 

 

De nouveau sur l’itinéraire officiel, nous apercevons les Suvières, deuxième plus haut sommet de l'Estérel - 559 m d'altitude après le Mont Vinaigre. Même s'il est de faible altitude, le massif de l'Estérel est un massif montagneux et son histoire géologique explique ses particularités: sa couleur rouge orangé flamboyante, ses reliefs et ses ravins. 

 

 

Nous devons bientôt négocier un passage délicat que Thierry nous aide à franchir. 

 

 

Une nouvelle difficulté se présente, à savoir la traversée d’un gué. Thierry est une fois de plus attentif et nous le traversons tous sans le moindre incident.  

 

 

Nous continuons d’avancer sur un chemin de pierres mouillées, traversons la passerelle 

 

 

et arrivons au Col Aubert à 86m d’altitude.  

 

 

Nos mollets fatigués apprécient le parcours sur le dernier tronçon qui ne présente aucune difficulté

 

 

et nous nous retrouvons sur le parking de départ à 16h. 

 

Nous avons parcouru 16 kms avec un dénivelé positif de 562m et un négatif de 548m.

 

Nous devions nous retrouver au Café du Soleil au Dramont pour le pot de l’amitié mais comme il était fermé, c’est au Bar Le Crisser à Boulouris que certains d’entre nous se sont détendus autour d’un verre.

 

 

Un très grand merci à Thierry pour cette superbe randonnée dans l’Estérel.  Merci également à notre serre-file Jack et son assistant Michel 

 

 

sans oublier les photographes Michèle, Claude et Dominique.

 

Pour de plus amples informations sur ce massif, veuillez lire ou relire un blog très complet rédigé par Claude C lors du premier confinement.  Il est daté du 26 novembre 2020 et s'intitule Les Sommets de l'Estérel.  Ce qui est en italique en bleu ci-dessus est extrait de son blog. 

 

La semaine prochaine :

 

 

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2022/02/17-822-2 - Bois de la Gaillarde - Dolmens

18 Février 2022 , Rédigé par Rolande

2022/02/17- 822-2 - Bois de La Gaillarde - Dolmens

Randonnée faite plusieurs fois dans ce secteur avec plusieurs trajets différents et aujourd’hui Alain reprend un parcours adapté G2.

 Pour la séquence nostalgie, il présentera aux 23 participants présents quelques photos des éditions du 23 janvier 2014, 2 groupes menés par Jean Bo et Camille, du 5 mars 2015 avec Anne-Marie pour les Grandes Jambes et Camille pour les Petites Jambes, du 9 février 2017 avec Alain pour les G2,  le 9 novembre 2017 avec Alain pour les G1, le 27 janvier 2019 avec Joël meneur des G2 et le 30 janvier 2020 Alain animateur des G2. 

Météo France nous annonçait pour ce jeudi une vigilance jaune dans notre département pour vent fort. Notre secteur de randonnée des Petites Maures sur les hauteurs de Saint-Aygulf et des Issambres en fut épargné et nous avons pu bénéficier d’un ciel bleu bien dégagé avec une température agréable autour de 13/14°.

Alain présente le programme de la journée.

"C’est une randonnée d’environ 13 kms pour 400 à 450m de dénivelée positive.

Nous partirons vers l’Est jusqu’aux belles demeures du quartier de Boucharel par une montée régulière puis nous irons rejoindre la crête par une montée un peu plus pentue orientée Nord. Petit passage ensuite au dolmen de l’Agriotier où nous ferons la pause banane. Nous changerons de direction pour continuer sur cette crête vers l’Ouest en direction du Col du Bougnon. Sur le trajet, je vous proposerai éventuellement une option vers les ruines de Roqueyrolles. Nous atteindrons ensuite les hauteurs des Issambres au quartier de Maligour et après une dernière montée nous irons pique-niquer vers 12h30 dans le secteur de Notre Dame des Dolmens. Le retour à notre parking se fera par un joli sentier ombragé parmi les nombreux mimosas du Bois de la Gaillarde. Nous irons prendre le pot de l’amitié au Bar de La Renaissance sur la place de Saint-Aygulf."

Je vous souhaite une bonne randonnée.

Pas de blogueur (se) aujourd’hui. Alain rédigera un texte et fera quelques photos ainsi que Jean Bo et Michel B. Nous demanderons à Rolande de nous publier le blog. Merci Rolande.

C’est Jean Ma qui fermera la marche dans le rôle de serre-file.

Nous nous engageons sur la piste rendue bien humide par les pluies du début de la semaine mais très praticable dans ces vallons des Petites Maures.

La pente est régulière, nous faisons une 1ère pause effeuillage avant d’emprunter une montée plus pentue qui nous conduira sur une piste de crête où la vue sur le littoral, le massif de l’Esterel et le Mercantour est tout simplement unique.

C’est ici que nous ferons nos photos de groupe. Devinez qui prend les photos !

La nature reprend  ses droits après le terrible incendie de l’été 2003, seul les chênes lièges au tronc noirci ont subsisté et le maquis méditerranéen composé essentiellement de cystes s’est reconstitué.

L’horizon est bien dégagé ce qui nous permet d’admirer le panorama décrit par Alain. Les étangs de Villepey et la baie de Fréjus Saint-Raphaël, la chaîne de l’Esterel, le mont Lachens, l’Audibergue, la montagne de Thiey et  au loin les cimes du Mercantour et ses sommets à 3000m, de l’Argentera 3158m au Gelas 3100m.

 

Nous continuons sur cette piste vers l’Est jusqu’au Dolmen de l’Agriotier .

Site protégé au titre de l’archéologie par la loi du 27 septembre 1941.

Edifice protégé au titre des monuments historiques par la loi du 31 décembre 1913

Sauf autorisation du Ministère de la Culture, toutes recherches ou prélèvements sont interdits.

Les dolmens sont des sépultures le plus souvent collectives édifiées aux environs de 3300 ans avant JC.

A cette époque l’Homme devient plus sédentaire. Il apprend à cultiver les céréales, domestique et élève des animaux. Il modifie également ses rites funéraires et enterre ses morts au sein de monuments répondant à un modèle précis de construction.

Le Dolmen de l’Agriotier fait partie du groupe de Dolmens à couloir et à petite chambre de Provence Orientale.

L’ensemble chambre - couloir est englobé dans un tumulus de pierre de forme ovale. Le Dolmen de l’Agriotier présente des caractères différents et originaux puisqu’il n’a pas abrité vraisemblablement de sépulture collective, et que sa dalle de couverture a servi uniquement pour sceller la tombe.

Et puis c’est la pause banane bien méritée au point de vue de la Table d’Orientation et toujours ce panorama admirable qui d’ailleurs sera le fil conducteur de toute la randonnée.

Alain conduira un petit groupe de volontaires, par une descente pentue, jusqu’au ruines de Roqueyrolles pendant que Jean Bo continuera sur la piste une centaine de mètres  pour éviter ce petit détour avec le reste de la troupe.

A l’origine, dépendance d’une ancienne Villa Gallo Romaine découverte au début du 19ème siècle.

Les ruines actuelles sont les restes d’une ancienne ferme familiale composée de bâtiment d’élevage, de stockage, d’habitation.

Ce site a été abandonné au début de 1923 à cause d’un incendie de forêt.

Dans ce site le reboisement s’opère par des plantations d’oliviers.

La piste continue jusqu’au Col du Bougnon. Puis, nous prenons une nouvelle piste sur la gauche plein sud peu avant ce col jusqu’aux hauteurs des Issambres.

Nous quittons cette piste à hauteur du quartier de Maligur pour un sentier bien dégagé, et une dernière montée vers les belles villas des Issambres avec des points de vue exceptionnels. Le magnifique spectacle de la mer, des montagnes, du golfe et de la forêt fut la récompense de nos efforts.

Nous nous dirigeons maintenant, par un petit détour sur la route, vers la chapelle à ciel ouvert de Notre Dame des Dolmens pour une brève visite. Cette chapelle située dans un site boisé est constituée de 4 piliers soutenant un toit. Puis nous continuons notre randonnée à quelques encablures pour la pause pique-nique dans une très bonne ambiance G2.

Nous reprenons nos bâtons pour nous rendre au dolmen de La Gaillarde.

La fouille de ce dolmen a été effectuée en 1908 par le Dr Raymond qui a découvert des restes osseux humains et des pointes de flèches en silex. Les dépouilles étaient disposées dans la chambre, recouverte par une dalle dite de couverture. Un couloir permettait d’y accéder. Une fois les corps installés, la chambre et son couloir d’accès ont été comblés par un mélange de terre et de galets de rivière qui ne viennent pas du vallon de La Gaillarde. Tout l’édifice s’insère dans un tumulus circulaire (d’un diamètre approchant les 10 mètres).

Le dolmen de La Gaillarde a subi les outrages du temps et de l’homme. Seule une partie de sa charpente est visible. Elle est en mauvaise état, la dalle de couverture ne reposant plus que sur un des piliers.

Cependant, il demeure une ressource archéologique importante, témoin d’une trame sociale qu’il convient de préserver.

Deux autres sépultures mégalithiques ont été mises à jour non loin de là mais elles ont été détruites.

C’est maintenant la descente parmi les mimosas du Bois de la Gaillarde.

Nous passerons à côté de la Maison bien restaurée du Garum avant de retrouver notre parking.

Le Garum était un condiment très apprécié à l’époque romaine élaboré à base de macération de poisson.

Cette sauce au fort goût salé, qui entrait dans la composition de nombreux plats, était fabriquée dans tout le bassin méditerranéen à base de chair ou de viscères de poisson fermentés dans le sel.

Le garum était produit ici, où on a retrouvé le vestige de la villa romaine dont dépendait le vivier gallo-romain de la Gaillarde, toujours en eau et classé au titre des Monuments Historiques.

Nous allons boire notre verre traditionnel de l’amitié et combien mérité dans une brasserie sur la place de Saint-Aygulf.

Les randonneurs remercient chaleureusement leur animateur pour cette magnifique randonnée dont on ne se lasse pas.

La semaine prochaine : rando-resto

 

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2022-10-02- N° 664 - Gorges de Pennafort - G1

11 Février 2022 , Rédigé par Véronique

2022-10-02- N° 664 - Gorges de Pennafort - G1

La fraicheur est au rendez-vous ce jeudi matin pour cette randonnée de 15 kms et 450m de dénivelé environ.

C’est Joël qui nous mènera sur les pistes en hauteur des Gorges de Pennafort *, célèbres pour leur beauté sauvage.

* Pennafort: de l’ancien provençal penna signifiant rocher en forme de forteresse.

 

Après une présentation de la randonnée, 

nous empruntons un sentier qui nous amène à un belvédère.

De là nous avons un point de vue sur ces gorges creusées par un affluent de l’Endre "le Rioufreid". 

Ces roches aux couleurs oranges peuvent atteindre jusqu’à 30m de hauteur à certains endroits.

La photo doit être prise de cet endroit car c’est époustouflant !

Nous regagnons nos véhicules afin de rejoindre le point de départ de la journée.

9h17, il est temps de partir, Gérard et Gaby nos deux serre files vont commencer leur travail.

Venez, n’hésitez pas c'est par ici le chemin: 1, 2, 3… et au final 33 .

Nous attaquons notre première montée histoire de commencer à s'échauffer un peu. 

Après quelques marches nous arrivons à la chapelle Notre Dame de Pennafort.

Notre Dame de Pennafort est située sur un éperon rocheux séparant Ayguier et Garidelel, construite en 1855 sur les restes d’une tour du XI ème siècle, puis rhabillée à l’italienne au 19 ème.

Nous reprenons notre marche,

Faite de montées,

Et de descentes, 

A travers des sous-bois de chênes lièges, de pins, de cistes et de bruyères.

Le soleil est là, il est temps de faire la pause banane.

Ne dirait-on pas qu’un rappeur s’est invité parmi nous …

D'un bon pas nous reprenons notre chemin.

Là-bas se trouve la chapelle de la Trinité semble nous indiquer Joël … nous y allons de ce pas.

Ce bâtiment dont le plan rappelle celui d’un mausolée antique pouvait appartenir au propriétaire de la villa gallo-romaine se situant à quelques mètres du site.  Transformée en chapelle au milieu du XIème siècle  sur les ruines d’un ancien lieu de culte romain daté de la fin du 1er siècle.

Aujourd'hui propriété du centre archéologique du Var.

Les voutes et les arcs sont romains.

Vestiges de la chapelle de la Trinité dite aussi le Maussolée de Callas (l'Estagnol)

Maître Corneille sur …une épaule perchée…

André

Mais laquelle est la meilleure

Michel

Des trois ???

Hervé

Nous avons aussi notre gilet jaune Gérard… pour nous guider en toute sécurité.

Sur une large piste,

Nous reprenons notre parcours.

Attention où nous mettons nos pieds

Car la voici, la belle descente caillouteuse de la journée,

Et nous sommes tous très prudents, il ne s'agit pas de tomber.

Que diriez-vous d’une pause repas face aux gorges ?

Chacun trouve sa pierre et se pose, chauffé par les rayons du soleil.

Mais prenez garde à ne pas glisser 

Maintenant il est temps de repartir .

Avant de poursuivre plus loin nous nous arrêtons pour faire notre photo de groupe.

Le rocher de la fille d'Isnard en ligne de mire

Nous passerons à coté du parking, mais nous continuons notre route en file indienne, pour aller admirer de nouveau les gorges de Pennafort sous un autre angle.

Parmi les pins, nous grimpons.

Parmi les broussailles, nous nous frayons un chemin.

Et pour arriver en haut, voir un spectacle impressionnant sur les falaises, les gorges sous un angle différent de ce matin.

Attention il y a peu de place, il faut rester prudent.

Nous redescendons par le même chemin jusqu’à nos voitures.

 

Avec une dernière petite vue sur la chapelle Notre Dame de Pennafort .

Nous terminerons cette journée par le traditionnel pot au pub "Les Trois Brasseurs" à Puget dans de confortables fauteuils pour certains

Ce qui n'est le cas de tous

Nous avons une déclinaison de jaune, orange et rouge …

Encore Merci à Joël pour cette magnifique journée.

Merci à tous les photographes de la journée : Claude, Marie-Jeanne, Michèle, Véronique, Alain, Joël et Michel.

La semaine prochaine : 

G1 :  

G2 : 

 

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2022/02/10 - 841/G2 - Méaulx - Forêt Royale

11 Février 2022 , Rédigé par Rolande

2022/02/10 – n°841/G2 – Méaulx – Forêt Royale

C’est par un très beau temps frais que nous nous retrouvons à St Paul en Forêt à proximité de l’Endre pour une randonnée facile d’environ 11.5 kms et 200m de dénivelé sur de bons chemins proposée par Thierry. Nous sommes 25. Patrice sera notre serre-file.

Nous voilà partis sur une large piste au milieu de la forêt royale. Magnifique forêt « qui malgré l'incendie qui l'a ravagée partiellement en 1985, la Forêt Royale, encore appelée Forêt St Paul, est une très belle forêt d'ubac dominée essentiellement par 3 essences forestières : le charme qui occupe les vallons et permet le développement en sous-bois d'espèces devenues rares dans la région dont certaines sont protégées par la loi, le chêne pubescent qui occupe le bas des pentes et enfin le chêne liège qui colonise le haut des pentes avec son sous-bois classique à myrte et lentisque. » extrait du net.

Quel roi a pu passer par là et occuper celle-ci avec ses vassaux ? Malgré des recherches la blogueuse n’a rien trouvé si ce n’est que la Reine Jeanne a  bien séjourné à Saint Paul en Forêt mais est célèbre pour bien autre  chose. « Chassée de son royaume de Naples, la Reine Jeanne vint se réfugier en 1347 dans son comté de Provence en passant par la route de Grasse à Draguignan. Surprise par un violent orage, on lui indiqua pour asile le petit château du gentilhomme verrier au hameau de Saint Paul la Galline Grasse (aujourd'hui Saint-Paul-en-forêt). Après y avoir passé la nuit, la reine désira voir fabriquer les flacons. Un peu troublé, le verrier souffla dans le mors de sa canne, et réalisa une bouteille énorme qui fit l'admiration de tous par sa contenance d'une dizaine de litres. Il décida d'en lancer la fabrication et l'appela Reine-Jeanne, mais la souveraine suggéra modestement de lui donner le nom de "dame-jeanne". Pour protéger cette grosse bouteille, le verrier l'habilla d'osier. » extrait site de la commune.

Et voilà qu’une voiture avec des chasseurs nous double. C’est vrai le jeudi c’est jour de chasse. Nous ne les reverrons pas. Nous entendrons seulement dans la matinée deux coups de fusil.

Sur notre droite coule l’Endre, rivière de 28.5 kms qui prend sa source à Tourrettes et se jette dans l’Argens à proximité du Muy.

Très vite nous arrivons au nord du lac et voyons une passerelle avec une tour à son extrémité. Thierry ne peut nous dire quel est son utilité.

« La retenue collinaire du riou de Méaulx a été réalisée par le Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement du Cours Supérieur de l'Endre. Le lac de Méaulx, à cheval sur les communes de Saint-Paul-en-Forêt, Seillans et Fayence, a été mis en eau en décembre 1981. La capacité de la retenue est de 900 000m3 et la surface du plan d'eau de 16 ha. La longueur maximale est de 1 km et la hauteur du barrage de 20 mètres. Le lac servait de zone d'appui pour la défense des forêts contre l'incendie.
Suite à une avarie, il a été vidé en octobre 2006. Actuellement propriété de la Communauté de communes, il a été remis en eau début 2017, après travaux. »
extrait pays de fayence.

Nous nous arrêtons au-dessus du déversoir pour nous désaltérer. Pas d'eau de ce côté. Effeuillage pour certains.

Nous empruntons un chemin plus étroit et boisé. Nous sommes dans la draille (piste empruntée par les troupeaux transhumants) du berger. Un panneau commémoratif y est posé à côté de la rivière en hommage au berger emporté par une crue en décembre 2019. Nous devons traverser celle-ci mais pas de souci ; peu d'eau et les pierres ne glissaient pas.

Nous sommes toujours dans le bois avant de rejoindre la belle piste.

Un peu plus loin nous faisons la pause banane.

Très vite nous abordons la montée sur une très belle piste d’où nous avons une vue sur l’Audibergue, le Lachens et plus loin le plateau de Caussols.

Le groupe s'étire.

Un peu avant le sommet nous avons une vue plongeante sur le lac.

C’est dans un coin un peu protégé du vent dans la descente que nous installons pour pique-niquer. Les bonnes habitudes des G2 sont de retour. Pas de commentaire. La pause est relativement longue. Partis de bonne heure nous avons le temps. Il est encore tôt.

C’est en cours de descente que nous nous arrêtons pour faire la photo de groupe.

Nous prenons la piste SOULIES : de nouveau une montée puis une descente nous conduiront à un ancien moulin à huile.

Au vu de l’emplacement il est difficile de s’imaginer l’arrivée de charrettes ou véhicules pour l’atteindre.

Encore quelques centaines de mètres et nous rejoignons nos véhicules. Il est 14h20.

C’est au Pub dans la zone du Capitou que nous allons partager le verre de l’amitié.

Merci Thierry pour cette agréable balade.

Les photos sont de Michel B., Thierry et Rolande.

La semaine prochaine :

 

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2022-02-03 - N°573-Tanneron-Les Crêtes - G1

5 Février 2022 , Rédigé par Veronique

2022-02-03 - N°573 -Tanneron-Les Crêtes - G1

Ce matin il fait 4 degrés, nous sommes tous au rendez-vous pour effectuer une boucle colorée et odorante au départ du village du Tanneron, là où le mimosa est symbole de luminosité.

 

C’est Alain qui remplacera Jean Bo l’animateur des 5 randonnées précédentes.

Alain nous présente le parcours du jour: 16,5 kms avec un dénivelé de 610 m, distance constatée à la fin de la journée.

Mais nous sommes tous un peu dissipés et n'écoutons guère les explications.

Nous sommes venus voir cette «symphonie en jaune et bleu» et humer les parfums du mimosa et de l’eucalyptus !

Ah au fait, il parait que Marie-Jo avait deux chaussures gauches pour démarrer la randonnée ce matin… c’était partir du mauvais pied…mais heureusement Joël avait de quoi la dépanner.

Et pour nous accompagner Jean Ma et Joël seront nos deux serre-files du jour.

Ils devront commencer la journée par le traditionnel comptage et nous sommes 32 .

Nous commençons notre marche par une petite descente sur deux kilomètres avec dès le début les premiers mimosas sauvages qui bordent la route.

Puis nous empruntons une large piste du vallon de la Serres qui s'enfonce vers le fond de la vallée.

Au niveau de la rivière, nous avons quelques gués à franchir passant alternativement de la rive gauche à la rive droite, pas bien méchant l’eau s’y faisant rare.

Et un!

Il fait froid, le gel est encore bien présent.

Et deux!

Et trois!

Nous suivons le ruisseau et la piste nous amène à la route D38 que l’on quitte après avoir franchi un pont sur la verrerie.

Il est 9h38, un panneau nous indique « La verrerie ». Nous avons encore du chemin à faire avant notre arrêt casse croute.

Nous poursuivons dans le vallon de l’Aubarie.

Le soleil est enfin avec nous.

Nous empruntons en file indienne un chemin raviné, qui monte au travers d’un sous-bois de chênes, mais ce n’est que le début.

Nous continuons sur un terrain rocailleux. Cela est un peu éprouvant et le groupe s’étire chacun marchant à son rythme.

La pause banane est encore loin

Nous voilà arrivé sur le plateau où la vue panoramique sur le Mercantour enneigé est magnifique.

Juste avant le hameau "Les Farinas" qui sera le point culminant de la journée à 470 m, nous faisons la pause banane.

C’est également l’occasion d'immortaliser le groupe sous un bouquet de mimosas.

Nous reprenons notre piste toujours bordée de mimosas sauvages et de plantation d'eucalyptus.

Au détour du hameau des Grailles nous admirons une petite maison basse datant de 1804 faite de pierres sèches.

Les eucalyptus sont au rendez-vous.

Afin d’éviter le bitume, Alain nous propose une variante par "le tunnel de mimosas".

D’abord plat, le chemin descend ensuite franchement.

Et vous y êtes tous passés par le tunnel du mimosa …une réalisation de André

https://youtu.be/ybSRiE99wwM

 

 

Et nous amène sur une route avant de regagner une large piste.

Nous y croisons en plus du mimosas et des pins de multiples randonneurs en sens inverse du notre.

La foret parsemée de pins.

Alain nous avait promis une pause repas à 13h au lieu-dit «La verrerie», nous sommes dans les temps Il est 12h50.

Cette propriété appartenait à la famille OLLIVIER, dont l’un des ancêtres était Procureur Impérial sous Napoléon III au Tribunal de Grasse.

La construction a été édifiée aux alentours de 1850. 

Aujourd'hui celle-ci est transformée en 11 gîtes communaux .

Quel beau puits, il y a t'il encore de l'eau ?

Nous allons pouvoir poser nos sacs et profiter d’une longue pause bien méritée au pied de la propriété.

Certains en profiteraient-ils pour faire la sieste

Voici le moment de la minute culturelle animée par Alain et nous sommes tout ouïe. 

Quelques informations clé :

Le mimosa est un arbre appartenant à la grande famille des Fabacées. Il en existe plus de 1200 espèces à travers le monde.

- Le mimosa pousse vite de 30 à 60 cm par an.

- Il peut mesurer de 3 à 10 m de hauteur et de 2 à 4 m d’étalement, avec une longévité en théorie de 50 ans !

Le mimosa doit sa commercialisation à la technique du « forçage ». Ce procédé est exécuté dans une pièce close, en maintenant une température de 25°C et une hydrométrie de 85.

- Il symbolise également la magnificence, l’élégance, la tendresse et délivre un message d’amitié. Dans les songes, le mimosa est signe de sécurité.

Il représente aussi l’énergie féminine, c’est pourquoi depuis 1946, il est l’emblème de la Journée de la femme le 8 mars.

- L'arbre est originaire d'Australie et de Tasmanie, il a été introduit en Europe à la suite du premier voyage du capitaine Cook à bord de l'Endeavour (août 1768 – juillet 1771)

- C'est le navigateur français Nicolas Baudin qui fait parvenir en Europe les premiers pieds vivants

- Le nombre d'exploitations en France est en forte baisse, passant de 169 à 77 dans le seul département des Alpes-Maritimes de 1987 à 2002, pour ne plus représenter que 16 exploitations dans la France entière en 2010.

- La production totale française est estimée à 90 tonnes en 2018.

- En 2008 le premier producteur mondial était les Etats-Unis avec 715.000 tonnes par an.

Les chiffres sont un peu vieux mais nous n'en disposons pas de plus récents, alors où en sommes-nous aujourd’hui ? Peut être pour la prochaine fois

Nous quitterons le Château de la Verrerie pour suivre notre chemin.

 

Du jaune,

Et encore du jaune à perte de vue.

Pendant que d'autres galopent en tête

D'autres en profitent pour poser. C'est trop beau !

Nous longeons des eucalyptus, avant de rejoindre le chemin des Carriérois et  la boutique du mimosiste, la société Vial. 

Alain a même retrouvé le chien de la maison avec lequel il s'était entretenu en février 2019.

L'a t'il reconnu lui aussi ? 

Si nous ne pouvons pas visiter l'atelier de forçage,  nous pouvons toujours faire quelques emplettes.

Nous terminerons par un verre au café restaurant des voyageurs, où l'odeur du vin chaud a remplacé celle du mimosa.

Merci à Alain de nous avoir emmenés sur ce parcours coloré et odorant.

Merci aux nombreux photographes qui ont contribué à ce blog : Marie-Jeanne, Michèle, Nelli, Véronique, Alain, Michel, Thierry et à notre cameraman André.

La semaine prochaine : 

 G1 : 

G2 : 

 

 

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