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Les Gorges de Daluis-28/05/2015

30 Mai 2015 , Rédigé par Jean-Marie

Pas de blogueurs aujourd’hui. C’est Jean Bo qui a préparé un texte sur lequel Jean-Marie a essayé de mettre des images…à la bonne place.

Les Gorges de Daluis

 

Aujourd'hui, Jean Bo nous entraine dans la Haute vallée du Var, pour une randonnée lointaine dans les Gorges de Daluis.

 

Il nous a promis un circuit minéral, en "balcon" à l'aller et "orchestre" au retour, offrant en permanence le saisissant spectacle des Gorges de Daluis et de leurs parois de pélites rouges remontant à la fin de l'ère primaire ( permien ).

 

Il avait déjà conduit cette randonnée le 26 Mai 2005 (c'est donc, à deux jours près, le dixième anniversaire ).

Trois "rescapés" sont toujours présents :

Daniel M, Françoise L, et Danièla.

Félicitations pour leur constance, leur fidélité, et surtout leur courage ! ! !

Du courage en effet, il en fallait, car la route est longue et sinueuse pour atteindre le Pont des Roberts à Guillaumes et pour parcourir les 15 Kms ainsi que les 880 mètres de dénivelée annoncés.

 

Il fait très beau, trois voitures se retrouvent sur le Parking à 9 Heures 20, et nous sommes onze au départ, dont un invité, Christian, animateur de randonnées au SRAL, qui avait déjà participé en Septembre 2014 à l'ascension du Mont Mounier.

Jamais deux sans trois; nous espérons qu'il reviendra bien vite . . .

 

Nous accueillons également une nouvelle randonneuse, Jacqueline, qui marche, elle aussi au SRAL, excellente photographe et spécialiste en botanique.

Jean-Marie aurait-il trouvé de la concurrence ?

Sûrement pas, car leurs talents respectifs vont, sans aucun doute, se compléter et s'additionner pour nous fournir de magnifiques photographies de fleurs, de plantes et de paysages.

Bienvenue à " Jaumélino " ( en Provençal ).

 

La randonnée se déroule sans aucun problème ;

nous découvrons les villages de La Colla et de La Saussette et des vues magnifiques sur les Gorges du Var et sur les sommets environnants :

Le Dôme du Barrot, le Mont Saint-Honorat, la Cime Nègre, et, cela va de soi, Le Mont Mounier au dessus de Valberg.

 

Nous apercevons aussi, sur le versant opposé, le petit village d'Amen, l'un des derniers hameaux des Alpes, non desservi par une route et définitivement abandonné depuis la seconde Guerre mondiale par des générations de mineurs paysans et que nous avions inscrit récemment dans notre programme de randonnées.

 

Après une montée sévère, en plein soleil, Jean nous propose pour le pique-nique un joli pré bordé de pins, en bordure de sentier, avec ombre et soleil, et très beau panorama sur la vallée du Var.

Deux bouteilles de rosé et des tomates séchées offertes par Josette seront très appréciées par le groupe.

 

Une heure d'arrêt, et nous reprenons nos sacs à dos et nos bâtons, pour une longue descente assez pentue, mais par un sentier très bien tracé et ombragé sur la fin, qui nous conduit jusqu'au Pont de Berthéou, puis au Point Sublime, point d'orgue de notre parcours, belvédère vertigineux aménagé en 1989 au cœur du canyon, permettant de voir s'écouler, 270 mètres plus bas, les eaux du Var.

 

Nous sommes dans l'univers rouge et vert des pélites :

" Il y a 250 millions d'années, à l'ère primaire, sédiments argileux, quartz, paillettes de mica, minéraux riches en fer et cendres volcaniques se sont déposés en bordure d'un fossé d'effondrement.

Le climat chaud et humide de l'époque provoque l'oxydation du fer qui colore les sédiments en rouge. Par suite du soulèvement des Alpes à l'ère tertiaire, ces formations, profondément entaillées par l'érosion, sont aujourd'hui visibles".

 

Au Pont de la Mariée, Danièla nous racontera la légende de cette jeune femme, en voyage de noces à Guillaumes en 1927, qui fit une chute mortelle dans les Gorges, le soir de ses noces.

De nos jours, se sont les sauteurs à l'élastique qui fréquentent assidument le site.

 

Nous rejoignons notre point de départ, par un parcours linéaire et facile en suivant l'ancien tracé de la voie du tramway; nous passons sous trois tunnels et chacun en appréciera la fraicheur bienfaitrice après ces durs efforts !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout au long du chemin, nous aurons vu et admiré de magnifiques fleurs que notre amie Jaumélino n'aura pas manqué de fixer sur sa "pellicule" .

Nous l'en remercions très sincèrement.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est un usage bien établi au Cercle de Boulouris, c'est de terminer nos randonnées par le pot de l'amitié.

Nous ne dérogerons pas à la règle et nous irons nous installer à la terrasse d'un estaminet à Entrevaux, pour un rafraichissement bien mérité, où nous retrouverons un groupe de randonneurs de Saint-Cézaire-sur-Siagne que nous avons croisé plusieurs fois au cours de la journée.

 

Merci à Jean pour cette très belle randonnée aux paysages splendides.

 

Merci aux photographes, Jacqueline et Jean

 

Quelques photos en vrac :

La semaine prochaine :

Jeudi 04 Juin à 7 H 00 : Saint-Vallier de Thiey. La Montagne de Thiey. Deux parcours

                                                  N°1 : L : 14 Km 000. Dh : 700 m. Sportif. Jean Ma . 06.09.75.02.01                                                           

                                                  N°2 : L : 11 Km 500. Dh : 350 m. Moyen médio. Camille . 06.81.79.89.39

 

Itinéraire d’accès :

Prendre l’autoroute A 8 en direction de Nice . Quitter à la sortie N° 39 (les Adrets).Emprunter la D 37 via le Lac de Saint-Cassien et Montauroux . Au carrefour de la D 562, tourner à droite dir. Grasse.                                                                                                                       

A Val de Tignet,  prendre à gauche la D 11 via Saint-Cézaire

A Spéracédes, tourner à droite et par la D 513 gagner Cabris .

Suivre la D 4 sur la gauche via Saint-Vallier de Thiey et emprunter la RN 85  direction. Castellane.

Passer le «  Pas de la Faye « et descendre sur 2 Kms 500  pour se garer au niveau du  Pont de Nans

Utiliser le PARKING à droite, en contrebas, au départ de la piste forestière ( Balise N° 65 ) .

Coût du trajet A R : 120 Kms x 0 € 25 = 30 €  + 5 €  = 35 Euros                 Jean Ma : 06.09.75.02.01      

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La Garonnette : 21 Mai 2015

22 Mai 2015 , Rédigé par Gérard

La Garonnette

 

Aujourd’hui, Joël devait nous emmener gravir la Montagne de Mairola (1596 m). Hélas, des orages étant annoncés dans les Alpes-Maritimes, il a fallu changer pour une randonnée plus proche : la Garonnette.

Nous voici 14 randonneurs au départ, au-dessus des Issambres.

Prêts pour une randonnée de 18 km et 646 m de dénivelé.

 

Le temps est gris lorsque nous commençons à marcher.

Nous franchissons un gué à sec. N’y aurait-il plus d’eau dans la Garonnette ?

Un peu plus loin nous passons près d’une stèle à la mémoire d’un jeune pompier de 24 ans, mort dans les incendies de 1982.

Nous reprenons notre route.

Bientôt le ciel se dégage et le soleil brille.

C’est le moment de prendre une photo de groupe.

Et pour le prix d’une, vous avez droit aujourd’hui à deux photos de groupe ! Quel luxe !

Nous attaquons une petite grimpette. Joël nous prévient : « Nous grimperons à nouveau cet après-midi, après le déjeuner ». Et ce sera plus raide !

Puis sur notre droite, voici la Garonnette. Elle n’est donc pas à sec. Son eau est fraîche et limpide.

C’est alors qu’Alain aperçoit une tortue. Non pas une, mais deux tortues.

Effrayées sans doute, elles se jettent à l’eau. Ce sont donc des tortues d’eau. Plus précisément, des « tortues d’eau des Maures ».

De l’autre côté du chemin, voici des crapauds … et des têtards.

« Tortues, crapauds, têtards … Nous sommes partis pour un safari » déclare Joël.

Nous poursuivons notre chemin.

Nous passons près d’une halte de chasse. Il y a des bancs et des chaises. « Ce serait un bel endroit pour pique-niquer » dit Joël. Mais il est à peine 10 heures !

Nous continuons à grimper à travers bois.

Quelques minutes plus tard, nous marquons une pause. A l’ombre ou au soleil, au choix.

Il est 10h30. C’est l’heure de la pause casse-croûte.

Après avoir pris quelques photos, nous reprenons notre grimpette.

Sur notre droite, en contrebas, on aperçoit des dizaines de ruches.

Et puis nous atteignons le col de Valcologne.

D’ici nous avons une très belle vue sur le massif de l’Estérel.

Puis nous attaquons une descente.

Elle semble bien douce cette descente.

Le groupe entier défile devant le photographe.

Jusqu’à nos serre-files, Maurice et Patrice.

 

A présent nous découvrons une vue superbe sur la côte.
Mais aujourd’hui la Grande Bleue porte mal son nom.

Nous continuons notre chemin parmi les genêts en fleurs.

La piste grimpe à nouveau.

Il est 12h30. Joël nous propose un emplacement de pique-nique entre ombre et soleil.

Nous nous installons puis savourons notre déjeuner.

Après le café, le gingembre et autres friandises, certains se reposent.

D’autres poursuivent le safari.

Après les reptiles, batraciens ou amphibiens, voici un insecte singulier : un phasme.

N’est-il pas beau ce phasme, délicatement posé sur le bras de … Au fait, à qui appartient ce bras ???   

C’en est fini du pique-nique et du safari. Nous sommes prêts à repartir.

Joël nous rappelle que nous allons débuter par une côte. « C’est une côte courte mais raide : 270 m de dénivelé sur un kilomètre ! ».

Et bientôt nous attaquons cette fameuse montée.

Une montée en plusieurs paliers. Ici nous atteignons un premier palier, au milieu des cistes et genêts en fleurs.

Si l’on se retourne, la vue sur mer est splendide.

Mais la côte n’est pas terminée. Encore un virage et une dernière ligne droite.

Et en prime, voici un magnifique bouquet de cistes à feuilles de sauge.

La côte est terminée. « Nous voici au col de Cabasse (alt. 356 m) » nous dit Joël. Il ne nous reste plus qu’à descendre.


Mais auparavant, dernière étape du safari : voici un superbe crâne de mammifère ! En l’occurrence celui d’un sanglier !

Nous attaquons la descente. Avec en ligne de mire, un mamelon que nous allons contourner.

Vingt minutes plus tard, nous retrouvons nos voitures. 

Et pour terminer cette belle journée, nous allons à San Peire prendre un pot bien mérité.

 

Merci Joël pour ces belle randonnée : beaux paysages, beau safari, belle côte … et beau temps.

 

Merci aux photographes : Claude C, Gérard.

 

Prochaine rando : 28 Mai à 7 H 00 : GUILLAUMES. Les Gorges de Daluis.

L : 13 Km 824. Dh : 800 m. Moyen alto. Jean Borel

 

 Circuit minéral offrant en permanence le saisissant spectacle des Gorges de Daluis et de leurs parois de pélites rouges.   

 

Itinéraire d’accès : Suivre l’autoroute A8 direction NICE. Sortir à la sortie N° 51. 1 (Digne--Mercantour).

Remonter la vallée du VAR par la RD 6202 direction DIGNE.

6 Km après ENTREVAUX atteindre Le PONT de  GUEYDAN . Tourner à droite D 902,  puis  D 2202 direction GUILLAUMES . 

2 Km avant GUILLAUMES, au PONT des ROBERTS, stationner sur le PARKING à gauche de la route.

Coût du trajet A R : 292 Kms x 0 € 25 = 73 € + 12 € = 85 Euros                     

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St Cassien des bois-Val de Tignet-14/05/2015

15 Mai 2015 , Rédigé par Jean-Marie

St.Cassien-des-bois/Val de Tignet

 

En ce jour d’Ascension, 25 marcheuses et marcheurs se retrouvent sur le parking de la petite chapelle de  St.Cassien-des-Bois pour une rando originale concoctée par Mikaël et Beps. Annulée deux fois pour cause d’intempéries, nous allons enfin découvrir ce que nous ont préparé les deux compères.

Originale car elle est constituée de deux boucles et nos guides ont fixé le départ au point commun des deux boucles. Nous connaissons donc déjà notre lieu de pique-nique : le parking où ses environs. Et le ravitaillement restera dans les coffres des voitures. Il fallait bien être deux pour ainsi organiser notre journée.

Après nous avoir présenté ce programme, puis une nouvelle randonneuse, Béatrice qui prépare un Chemin de Compostelle, désigner un serre-file Jack et procéder au comptage, le groupe démarre pour la boucle nord qui nous conduira au Tignet.

Le temps est gris, dommage pour les photographes. Il est 9 h.

Après quelques astuces habituelles sur l’Ascension et notre dénivelée, nous nous engageons sur la route sur une petite distance et gagnons le pont sur la Siagne. La rivière à cette saison est particulièrement jolie dans son écrin de verdure. Et nous commençons à monter.

Pas trop difficile et dans un décor végétal très agréable.

Pause banane toujours bien accueillie et arrivée dans le haut du village du Tignet avec ses villas très fleuries.

C’est là que nous ferons la photo de groupe. 

Nous empruntons maintenant le tracé d’une ancienne voie ferrée que nous connaissons car elle traverse la région et nous la retrouvons fréquemment dans nos randos.

Ici elle a une particularité, un très grand viaduc sur la Siagne…dont il ne reste que  des vestiges.

Beps va nous expliquer pourquoi : « A la fin du 19ème siècle, avec l’avènement des trains à vapeur, chacun voulait avoir sa ligne. Dans la région, trois lignes furent construite : la 1ère de Digne à Nice, la seconde de Nice à Marseille en passant par Draguignan et Brignoles, la troisième de St Raphaël à Toulon. Nous sommes ici sur la seconde qui cessa son activité lorsque le viaduc de la Siagne fut détruit par les Allemands en avril 1944. La ligne St Raphaël -Toulon fut arrêtée vers 1948 enfin la ligne Digne-Nice existe toujours. Il s’agissait de voies métriques comme on en trouve en Afrique. »

L’accès au viaduc est très dangereux car il n’y a aucune protection.

Nous progressons maintenant dans un petit sentier bordé de jolies aphylantes de Montpellier aux délicates petites fleurs bleues.

Deux autres fleurs n'ont pas pu être identifiées : une sorte de liseron (mais ce n'en était pas) et de jolies petites fleurs bleues. Mauvais point pour Jean-Marie!!!

Maintenant il faut redescendre vers la Siagne que nous allons longer pendant un kilomètre et demi.

Agréable balade à l’ombre car le soleil a enfin montré le bout de son nez.

 

 

 

 

 

C’est peut-être cette sérénité qui a fait trébucher Jacqueline se retrouvant allongée en contrebas du chemin, bien accueillie par la végétation qui ne lui laissera aucune trace. Petit arrêt au bord de l’eau, bain de pied et jolie photo de randonneuses.

Un petit passage un peu technique que tout le monde absorbe sans problème et nous rejoignons la passerelle franchie ce matin.

 

 

 

 

 

5 minutes plus tard nous retrouvons la chapelle, nos voitures et le ravitaillement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En-dessous de la chapelle et de la vielle tour, un grand espace rocheux où coulent divers bras de la rivière nous offre une zone de pique-nique très agréable et le groupe se disperse par petits paquets selon les affinités pour le soleil qui tape fort maintenant.

Au milieu de cette zone, la Siagne cascade bruyamment.

Après le repas, sieste (c’est dur de mener une rando !), observation de la faune aquatique (sacrée grenouille !), balade dans les biefs alimentant le moulin (impressionnant !)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ou bavardage les pieds dans l’eau.

13 h 30, avec une précision toute militaire, nous repartons après un nouveau comptage.

Non, nous n’avons laissé personne dans la vielle tour. Beps nous prévient : « Une propriété privée va nous empêcher de finir la seconde boucle comme prévu. Nous emprunterons une descente courte mais très raide pour rejoindre la route ».

Autre rive de la Siagne, nous remontons le courant sous un couvert bien frais. Nous arrivons sous l’ex-viaduc et ce qu’il en reste vu d’ici est très impressionnant.

Là, nous attend une grande montée au soleil la plupart du temps. Il fait maintenant très chaud et nous sommes contents de retrouver le tracé de la voie ferrée pour souffler un peu.

Changement de direction pour s’engager sur un petit chemin. Drôle de cairn ! Un tas de tuiles cassées…aucun respect pour la nature.

Nous rejoignons la route puis nous nous engageons sur la piste qui conduit au « Repas à la ferme ». Pas très sympathique la ferme car les abords sont très encombrés et plutôt sales mais Jean-Marie qui l’a testé il y a quelques années précise que la table est bonne et les patrons sympas.

Au-delà, pas possible de passer et c’est là que va commencer la fameuse descente. Effectivement c’est très pentu et il n’y a pas de chemin.

Chacun fait sa trace comme il peut et certains vont même faire de jolies glissades sur les fesses qui font gagner 4 à 5 mètres de dénivelée.

Tout le monde arrive à la route et 5 minutes après nous retrouvons la chapelle pour le seconde fois.

C’est au bord du lac de St.Cassien que nous prendrons le pot de l’amitié.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci à Beps et Mikaël pour cette rando très particulière.

 

Merci à Jean Bo et Jean-Marie pour les photos

 

La semaine prochaine Jeudi 21 Mai à 7 H 00 : PUGET-ROSTANG. La Montagne de Mairola. L : 11 km. Dh : 900 m. Sportif. Joël

 

Itinéraire d’accès :

Suivre l’autoroute A8 direction NICE . Sortir à  SAINT-ISIDORE ( N° 52 )

Remonter la vallée du VAR par la R D 6202 direction PUGET-THENIERS

Tourner à droite direction AUVARE PUGET-ROSTANG par la D 16 puis la D 116 . Parcourir 5 Km 5

A l’entrée de PUGET-ROSTANG, tourner à droite. Rejoindre le PARKING de la Salle Polyvalente

Coût du trajet A R : 248 Km x 0 € 25 = 62 € + 12 € = 74 Euros                 Joël : 06.23.07.11.99       

 

 

                                

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Mons - Les Mégalithes : 7 Mai 2015

8 Mai 2015 , Rédigé par Gérard

Mons – Les Mégalithes

Aujourd’hui, Jean B nous emmène dans l’arrière-pays, à Mons. A la découverte des mégalithes de Mons et de la magnifique cascade de Clar.

 

 Nous voici 36 randonneurs au départ de Mons.

Jean nous présente les randonnées, car il y en aura deux.

« Le fil rouge de cette rando, ce sont les mégalithes : dolmens de Riens, de la Colle et de  la Brainée.

Le premier groupe fera un parcours de 18 km et 686 m de dénivelé.

Camille conduira le deuxième groupe sur 14,5 km et 456 m de dénivelé. En réalité ce sera moins. Camille a choisi de faire plus court. Vous ne verrez donc pas la cascade de Clar ».

 

Aujourd’hui nous accueillons une nouvelle randonneuse : Nadine, que voici au bras de son mari, Alain. Bienvenue !

Il est 9h30. Nous nous engageons dans de petites ruelles à travers Mons.

Le temps est splendide, le soleil brille. Nous marchons en rangs serrés.

Derrière nous, le village de Mons, éclairé par le soleil.

Nous atteignons rapidement la chapelle St Pierre. « Nous sommes à l’altitude de 838 m » nous dit Jean.

Après une courte pause, nous reprenons notre route.

Puis nous empruntons un sentier sur la droite, en direction du dolmen de Riens.

Nous y voici.

 

Jean nous parle alors des mégalithes: « On distingue deux sortes de mégalithes : les dolmens et les menhirs. Les hommes du Néolithique ont élevé ces pierres pour protéger les morts et les évoquer.

Le dolmen de Riens a été fouillé par le Comte de Pas en 1910 et Gérard Sauzade en 1972. La cella comprend une grande dalle de chevet, des dalles et murets au Nord et Sud. Les piliers sont constitués de deux dalles échancrées, calées au sommet par une pierre plate, formant une porte ovale. Le tumulus rond mesure 8m de diamètre, la dalle de couverture gît sur le tumulus.

Le mobilier des fouilles E. de Sauzade comprend : des fragments osseux, des tessons d'un gobelet campaniforme, une armature de flèche à retouche bifaciale, 3 canines de renard et une de loup percées, une perle triangulaire en roche verte, 2 perles épaisses en calcite, trois maillons de chaînette en bronze ».

Pendant que le groupe écoute attentivement les explications de Jean, Michèle et Gérard se prennent mutuellement en photo à l’intérieur du dolmen.

Quels gamins !!

Nous revenons sur nos pas. Et nous croisons le groupe de Camille, venu admirer lui aussi le dolmen de Riens.

Nous progressons à présent à l’ombre de chênes verts.

Le sentier grimpe gentiment en sous-bois.

Puis nous nous arrêtons pour la pause banane. Il est 11 heures.

Jean en profite : « Je vais vous dire deux mots sur Mons ».

« Le territoire de la commune s’étage du confluent Siagne – Siagnole à 241 m d’altitude, au plus haut sommet du Var, le mont Lachens, à 1715 m.

Le village est situé à 814 m d’altitude. Les hommes y sont présents depuis la préhistoire, comme en témoignent de nombreux dolmens.

A partir de Mons, les Romains construisent un aqueduc de 42 km qui permet de conduire l’eau des sources de la Siagnole vers Fréjus. Il est toujours visible à la Rochetaillée.

C’est au Xème siècle enfin, qu’une colonie de Ligures les « Figouns », appelée par le seigneur de Mons, s’installe véritablement.

Véritable balcon sur la Côte d’Azur, l’Estérel et les Maures, Mons offre depuis son belvédère, un panorama exceptionnel ».

 

Jean ajoute : « Mons est la dernière commune du Var. Nous allons passer sur le territoire d’Escragnolles, dans les Alpes-Maritimes ».

Nous reprenons notre grimpette, sous un soleil radieux.

Devant nous se dresse l’Audibergue.

Jean nous prévient : « Après cette montée, nous aurons une descente raide et caillouteuse ».

Pour l’instant nous grimpons encore, avant de nous arrêter pour notre deuxième mégalithe.

Voici le dolmen de la Colle.

Puis nous attaquons la descente. Raide et caillouteuse comme promis.

Soudain le groupe s’arrête. De l’arrière on ne voit rien. Que se passe-t-il ?

Un troupeau de moutons, encadré de ses patous, nous barre la route.

Heureusement le berger intervient. Avec l’aide de ses chiens, il fait dégager notre sentier.

Nous reprenons notre descente, sous le regard protecteur du patou.

Mais lorsque les derniers passent devant lui, le chien se montre menaçant.

« Gentil, gentil ! »

Le patou nous répond en aboyant, sur un ton pas franchement amical.

Enfin nous voici hors de portée de ses crocs.

 

Nous poursuivons notre descente, toujours raide et caillouteuse.

Puis nous franchissons la Siagnole d’Escragnolles.

Après quoi nous montons à nouveau.

Grimpette parmi les rochers.

Et voici sur le bord du chemin, une superbe orchidée.

Puis nous quittons la piste pour une petite route entourée de cerisiers.

Nous cherchons le chemin qui mène à la cascade. Ca y est, le voici.

Où est-elle, cette cascade ? On ne la voit pas mais bientôt on l’entend.

C’est alors que Jean nous propose de pique-niquer. Nous irons voir la cascade après avoir déjeuné.

 

Nous nous installons, à l’ombre ou au soleil.

D’ici nous l’apercevons cette cascade. Elle jaillit sur le flanc sommet rocheux.
Nous déjeunons avec grand plaisir.

Puis, alors que certains restent sur place pour se reposer, d’autres vont admirer la cascade.

La voici, vue de près.

Et d’encore plus près, grâce à une superbe photo de Jean-Marie.

 

Après la visite de la cascade, nous nous regroupons.

Puis nous attaquons la descente parmi les rochers.

En bas, nous retrouvons la Siagnole.

Cette fois-ci nous la traversons par un gué.

Puis nous progressons sur une piste bien ensoleillée. Il nous reste encore cinq kilomètres.

Il fait chaud et nous marquerons quelques pauses jusqu’à l’arrivée, pour nous désaltérer.

Au fait, nous n’avons pas encore fait de photo de groupe !

L’oubli est vite réparé.

Jean profite d’une pause pour nous parler du troisième mégalithe. Que nous n’avons pas vu. Jean s’en excuse. « J’ai été troublé par les moutons ».

A moins que ce ne soit par le patou … ou le berger ?

« Le dolmen de la Brainée a été fouillé par le Comte de Pas. C’est un grand monument composé de six dalles de calcaire. La dalle de chevet mesure 2,50 m de hauteur et 1,80 de large. Du matériel égaré ne subsiste qu’une perle en tonnelet en roche verte, deux tessons de céramique et deux armatures ».

 

Nous reprenons notre route en direction de Mons.

Nous voici enfin dans le village. Une fontaine permet à certains de faire le plein d’eau fraîche.

C’est une fontaine du XVIIIème siècle, baptisée « La plus loin ».

De la fontaine à la place Saint Sébastien où se trouvent nos voitures, il n’y a pas très loin.

Nous allons retrouver à l’auberge le groupe de Camille. Ils nous attendent depuis près d’une heure.

Et pour terminer en beauté cette belle journée, nous prenons avec grand plaisir un pot bien mérité.

 

Merci Jean et Camille pour ces très belles randonnées aux paysages splendides.

 

Merci aux photographes : Claude L, Gérard, Jean-Marie.

 

Prochaine rando : Jeudi 14 Mai à 8 H 00 : St-Cassien des Bois.

 

L : 14 Km 900. Dh : 480 m. M. médio. Mikaël Choimet-Albert Béraud

 

Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice. Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 « Les Adrets de l’Estérel » - Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux – Après le lac, au  grand giratoire, prendre à droite la D 562 en direction de Grasse. Parcourir 4 Kms.

Suivre à droite la D 94 direction TANNERON.

Parcourir 3 Kms et stationner sur Le PARKING de Saint-Cassien des Bois.

Coût du trajet A R : 84 Kms x 0 € 25 = 21 € + 5 € = 26 Euros                Mikaël Choimet : 06.52.48.65.87     659

Et voici des photos du groupe conduit par Camille :

Mons - Les Mégalithes : 7 Mai 2015
Mons - Les Mégalithes : 7 Mai 2015
Mons - Les Mégalithes : 7 Mai 2015
Mons - Les Mégalithes : 7 Mai 2015
Mons - Les Mégalithes : 7 Mai 2015
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PIGNANS -ND des ANGES - 30/04/2015

1 Mai 2015 , Rédigé par Claude

Pignans -Notre Dame des Anges 

 

Sous un ciel clément et ensoleillé nous sommes « Les 12 randonneurs » bien décidés à découvrir, les 14 oratoires annoncés dans le programme de cette randonnée dans le massif des Maures. La parité est parfaite pour cette balade puisque 6 randonneuses sont présentes.

Joël , notre meneur nous explique rapidement le parcours, sur le parking de la gare de Pignans : nous allons tout d’abord monter un dénivelé de 600 mètres sur environ 7 km pour atteindre Notre Dame des Anges, point culminant à 780m, puis nous ferons une longue descente de 14 km environ pour rejoindre notre point de départ, selon le profil ci-après.

Nous n’irons pas voir le premier oratoire, pour éviter un trajet le long de la route de quelques centaines de mètres, donc désagréable et dangereux.

Daniel ayant été nommé notre serre-file, nous pouvons nous mettre en chemin, en passant sous la voie ferrée et prenons la route qui va nous permettre l’accès au GR9

En longeant les vignes, nous découvrons rapidement notre point haut à atteindre, signalé par une très haute antenne construite juste derrière la chapelle Notre Dame des Anges.

Le talus est couvert de Coronilles.

 

 

 

Nous découvrons "notre" premier oratoire. Petit monument à caractère religieux, construit en remerciement d'un vœu exaucé et dédié à un saint ou à la Vierge Marie. Haut d'environ 2,20 m il est formé d'une base surmontée d'une niche, partie maîtresse de l'oratoire qui renferme la statue ou l'image du Saint.

 

 

 


La direction de notre première étape est bien signalée.

 

Mais le site n’a aucun intérêt, la Chapelle Saint Barthélémy ayant été murée.

 

 

Nous avons donc le loisir d’observer les touffes de Lavande des Maures et des Orchidées sauvages. 

 

 

 

 

 

 

Mais non, la traditionnelle photo de groupe n'a pas été oubliée. Même qu'une deuxième a été prise, pour permettre aux photographes d'être reconnus !!!

 

 

Nous poursuivons notre chemin, passons sous l’autoroute pour atteindre le second oratoire.

 

 

 

Nous longeons le Vallon et découvrons peu après un 3ème oratoire, représentant la descente de la croix.

 

C’est l’œil avisé de Joël qui découvrira le suivant, un peu à l’écart du chemin et lui tournant dos.

Nous continuons notre montée sur une sente ombragée par les chênes liège et les chataigniers et le groupe s’étire.

La petite collation matinale va nous permettre de reprendre des forces ; il est vrai que le petit déjeuner date d’environ 4 heures.

 

 

Mais les moustiques ont fait leur apparition et Josette est la première à en souffrir. Elle déballe donc sa pharmacie, à la recherche du remède à appliquer.

Joël nous lit la légende de ND des Anges : pour résumer et synthétiser avec les informations des panneaux de la chapelle « Nymphe, sœur de Saint Maximin et servante de Sainte Marie-Madeleine, se serait réfugiée en ce lieu et y aurait sculpté une statue de la Sainte Vierge Marie.
Cette statue perdue au Moyen-âge fut retrouvée plus tard par un chien de berger dans un fourré et transportée dans l'église paroissiale.
Le jour suivant, la statue retourna mystérieusement dans son buisson.
Alors on construisit une chapelle à l'endroit précis de sa découverte »

La blogueuse est très appliquée : photographies et comptage des oratoires…

D’ailleurs voici les numéros 5 et 6

Après un peu plus de 6 km nous arrivons à la Glacière où un panneau nous rappelle, si besoin y était, la beauté du site venant récompenser nos efforts ... et à la source à la Vierge, l’eau est fraiche (ou plutôt froide ?).

 

Des plaques en mémoires des prieurs nommés pour l’entretien et la gestion…. ...de belles violettes et des nombrils de Vénus

Mais relevons la tête pour observer le septième oratoire (ND de la Sainte Espérance) qui ressemble quelque peu au suivant (ND de la Salette), les fleurs déposés s’opposant à toute observation de l’icône.

 

Nous nous rapprochons du point culminant et Daniella fait observer de belles Orchidées blanches, identifiées par Jean - Marie (Cephalanthera longifolia blanche), à proximité d’un nouvel oratoire (n°9) dont la niche est vide.

Les deux derniers oratoires découverts sont situés sur un autre accès à la chapelle (ND du Puy et ND des Grâces).

Après décompte, il nous manque donc 2 oratoires par rapport au programme. Mais peut-être n’avons nous pas respecté le chemin de pèlerinage…

La Chapelle Notre Dame des Anges est bâtie sur les fondations d'une chapelle mérovingienne érigée en l'an 517 par Thierry, fils de Clovis, pour remercier la Sainte Vierge de la victoire remportée sur les Wisigoths au "bourg des pins", futur Pignans. Elle a fait l’objet de reconstructions successives et d’éboulements.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce point culminant des Maures est superbe, avec de beaux Cèdres, de vieux Châtaigniers et son point de vue sur Toulon et le Coudon, la presqu’île de Giens et Porquerolles.

 

La beauté du site est toutefois altérée par la construction d’une tour d’antennes jouxtant l’édifice religieux.

 

 

La visite de la Chapelle, aujourd’hui gérée par les Frères Franciscains de l’Immaculée commence par son cloitre.

 

A l’intérieur, le pittoresque c’est le crocodile empaillé, don de Jules Gérard, natif de Pignan et dont la notoriété est liée à un tableau de chasse de 27 lions…et le culturel c’est une belle collection d’ex-voto.

Le repas est bien mérité et une belle aire de pique-nique et de repos s’offre à nous.

Après une dernière vue sur les collines des maures, nous reprenons la piste.nous commençons notre longue descente vers Pignans et empruntant le GR 90.

 

 

 

Nous continuons notre longue descente vers Pignans en empruntant le GR 90.

Avant de nous séparer, nous nous désaltérons et profitons des derniers rayons de soleil.

 

Nos remerciements à Joël pour cette belle ballade dans les Maures et aux photographes Claude C, Gérard et Jean-Marie.

La semaine prochaine, 

Jeudi 07 Mai à 8H00 : MONS. Les Mégalithes.

Deux parcours

             N°1 : L : 17 Km 700. Dh : 550 m. Moyen alto. Jean Bo                                                         

             N°2 : L : 14 Km 500. Dh : 456 m. Moyen médio. Camille 

 

Découverte des mégalithes de Mons et de la magnifique cascade de Clar, par sentiers et chemins sans difficulté. 

   

Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice. Sortir N° 39 Les Adrets.

Suivre D 37, D 562 et D 19 jusqu’à Fayence.

Rejoindre par la D 563 le village de Mons à 15 Kms.

Stationner sur le PARKING Place Saint-Sébastien .       

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