697-3-La Colle du Rouet-G2-29-11-2018
La Colle du Rouet-G2
Aujourd'hui c'est Jack qui va accompagner les 26 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris.

Il a choisi un parcours de 12.6 km et 406 m de dénivelée, classé moyen**,autour du château du Rouet.
Comme il nous l'expliquera dans sa présentation c'est une "petite" deuxième étoile, qui sera un peu contestée à l'arrivée mais n'anticipons pas. Il précisera aussi que dans la première partie nous monterons sans s'arrêter, sauf peut-être pour un "effeuillage" et nous ferons la pause banane en fin de montée.
Avant de partir un superbe myrte attire quelques participant par son abondance de fructification ce qui fera rêver certain(e)s à de futurs vins et alcools de myrte. Bien repéré pour une future cueillette.
Ce matin il fait frais, 5°, très humide mais la journée sera belle selon la météo. Déjà que d'eau au sol !

Nous attaquons donc cette première montée avec une succession de raidillons à 17 et 22%.
Bien sur le groupe s'étire mais un effeuillage permet un regroupement.

Comme prévu par Jack nous nous arrêtons pour la pause banane près d'une citerne, sur une aire bien plate autour d'un arbre solitaire.


Les pâtes de coing de Françoise sont bien appréciées, elles vont nous donner des ailes pour la suite de la randonnée.
Nous repartons pour découvrir les superbes paysages promis par notre animateur avec ces rochers rouges dispersés dans le vert de la Forêt de la Colle du Rouet ou bien rassemblés en barres ou en amas impressionnants.
A notre gauche, la mer dans la baie de Fréjus, le Rocher de Roquebrune (vu d'ici, il parait tout petit), le massif des Maures et tout à droite le Grand Bessillon et une pointe du Petit où Jack avait accompagné les G1 il y a quelques semaines.
Et, en fond de décor, les Maures, avec des bancs de brume.
Nous revenons un peu sur nos pas pour tester un nouveau raccourci que Jack souhaite intégrer dans cette rando.
D'abord le sentier en descente est assez encombré par la végétation puis devient plat en coupant au travers des bruyères. Bon aperçu sur le rocher de la Fille ISNARD. Patience, nous parlerons d'elle un peu plus loin.
Le sentier part maintenant à 90° en longeant un petit ruisseau très creusé que nous franchissons aisément.
Très belle bauge à sangliers. Ils ont du se régaler.
Nous débouchons maintenant sur la grande piste du Pas de la Vache, le raccourci est OK.
Que d'eau, que d'eau !


Petit arrêt au niveau du Pas du Confessionnal où Jack nous parlera de l'histoire de la Fille Isnard. Jean-Marie fait un résumé de cette légende et promet d'en donner le récit complet sur le blog.

« Il y avait autrefois, un riche propriétaire qui habitait entre Callas et Bargemon avec sa femme Rainaude. C’était un peu un chaud lapin.
Il se mit à faire de la politique et devint député. Il allait voir les bonnes et les servantes mais cela ne lui suffisait plus.
Un de ses copains lui dit qu’il y avait dans le coin, près d’un rocher, une fille magnifique qui était très « accueillante ». Il la rencontra, une fois, deux fois, puis très régulièrement en faisant attention de ne pas alerter sa femme.
Mais un jour, au lieu-dit maintenant Pas de Rainaude, il tomba sur elle se promenant dans le coin. Elle ne se fâcha pas, trop contente de ne plus subir les assauts sexuels de son mari qui la faisait tomber enceinte systématiquement. Elle lui demanda par contre d’aller se confesser à chaque fois en se faisant accompagner de son abbé, d’où le Pas du confessionnal. Les femmes de cette époque choisissaient souvent ce moyen de contraception »
Mais c'est une version selon notre ami Jean-Louis. Nous avons quelques doutes sur son authenticité car pendant très longtemps, il y a eu un véritable mystère, puis cette "révélation".
Enfin, c'est peut-être ainsi que les légendes se créent. Ainsi dans quelques années, grâce à Randosboulouris2 et à Internet, elle deviendra peu-être officielle.
Nous passons ensuite au pas de Rainaude et nous gagnons une zone de grosses masses rocheuses en face d'une très longue falaise. Jack nous indiquera que derrière elles se trouvent les Gorges de Pennafort, superbe lieu où nous avons aussi une randonnée.
Nous nous installons pour le pique-nique dans ces rochers.




Le paysage est superbe avec cette rhyolithe rouge qui sera le fil rouge (lui aussi) de cette journée. Comme d'habitude notre repas est bien accompagné de divers extras et clôturé par la dégustation d'un alcool de myrte. Jean-Marie trouvera une certaine similitude avec un sirop pour la toux !!! Pardon Claude.
Il est temps de repartir mais avant il faudra faire la traditionnelle photo de groupe.
Après une descente accidentée nous abordons une montée très courte mais très raide bien encombrée de grosses pierres.


Très beau point de vue sur les différentes falaises rouges.
Coucou Nicole, contente d'arriver en haut ?
Maintenant il ne nous reste plus que de la descente, mais quelle descente !


Très raide par endroit sur de grandes dalles elle se poursuit dans le lit d'un ruisseau, très creusé où il faudra passer d'un bord à l'autre, ou à cheval sur les deux bords ou carrément au fond.
Là, Nicole fait sa vedette, à la fin de cette galère.
Enfin nous retrouvons un vrai chemin, toujours très caillouteux où nous constatons brusquement un changement complet, plus un seul caillou et une poussée d'herbes fines comme l'atteste la photo.
Enfin nous rejoignons la grande piste, OUF !
Le gué du vallon des Gourbieres est franchi sans problème puis voici la stèle dédiée au chasseur tué accidentellement, le panneau lui rendant hommage a disparu ?

Encore un petit gué à franchir et nous nous dirigeons vers le Château du Rouet, domaine viticole célèbre pour sa cuvée "BellePoule".

Encore 1 km et nous retrouvons nos voitures. La descente a été beaucoup moins rapide que prévu et finalement, notre guide reconnaîtra que la deuxième étoile était bien méritée.
Comme d'habitude nous irons prendre notre pot à l'Actu Bar à la Bouverie.


Merci Jack, les paysages étaient superbes, nous avons passé une très bonne journée, et nos jambes oublierons vite, nous l'espérons, les efforts subits.
Les photos étaient de Nicole, Rolande et Jean-Marie.
La semaine prochaine le 6 décembre
G2 |
Départ: 9H |
Patrice |
716-Saint Aygulf-Villepey |
Moyen* |
14,5 km |
Dh : 290 m |
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Belle randonnée d’hiver en bord de mer pour aboutir aux étangs de Villepey. |
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Parking : avant le pont de Saint Aygulf |
Coût du trajet A/R : 8 € |
2018-11-22 -670-CIRCUIT DE PEIROL-G1
2018-11-22 -670 -CIRCUIT DE PEIROL -G1
La seule journée de la semaine annoncée sans pluie avec peut être quelques averses vers 15/16h....
Jack, notre animateur du jour, nous invite donc à nous retrouver sur le parking du Ball Trap, entre Pierrefeu du Var et Collobrières.
Jack nous présente le parcours : Randonnée principalement sur pistes d'une longueur de 16kms et une Dénivelée de 670m. Il nous annonce une longue descente de 2kms. Il prévoit le pique nique sur les roches de Maucouar. Il souhaite nous offrir de beaux points de vue tels que la plaine de Cuers-Pierrefeu et les Iles d'Hyères en passant par le sommet du Grand Baudisson et les roches de Maucouar.



Avant de prendre le départ, Jack nous présente un nouveau randonneur inscrit de la veille qui se prénomme Patrick. Nous lui souhaitons la bienvenue.
Alain sera notre serre file.
Il est 9h30, nous empruntons la piste à gauche de celle du Blavier entre les chênes lièges et les eucalyptus
Les pistes sont larges, nous pouvons échanger
sans jamais dépasser l'animateur sauf dérogation, l'avantage d'être blogueur (se)!!!
Un petit raidillon avant d'arriver à la cabane des gardes pour la pose banane

et une vue sur le Massif des Maures

Jack nous avait réservé un endroit idéal avec table et bancs, debout les randonneurs assis les sacs….

Nous continuons en direction de Collobrières par la piste, en longeant le vallon de Maraval, dans la forêt Domaniale des Maures.
Nous nous dirigeons vers la piste de Baudisson en apercevant en arrière plan, la barre de Cuers
Nous quittons le chemin du Balcon des Maures pour 150 m de montée en direction du Grand Baudisson (557m)
Un arrêt pour la photo sur les Iles d'Hyères, appelées aussi Iles D'Or
qui sont un archipel de trois îles ( Porquerolles, Port Cros, du Levant) et deux îlots français en Méditerranée, situées au large de la presqu'île de Giens (commune d'Hyères) et du Cap Bénat (commune de Bormes les Mimosas) dans le département du Var. Elles sont administrativement rattachées à la ville d'Hyères. Une partie des îles et de la zone maritime environnante constitue le parc national de Port-Cros

et nous atteignons le sommet du Grand Baudisson
Il est 12h30, Jack nous propose en fait de déjeuner sur ce sommet, nous nous installons en escalier et le déjeuner ne durera que 30 mn, pas à cause de la pluie mais des moustiques.
Regardez Jack et Alain, même au travers de leurs capuches ils auront été piqués...
Après avoir repris nos sacs allégés, nous descendons en direction de Maucouar (485m) au travers des chênes lièges
des arbousiers en fleurs voire même avec des fleurs et des fruits.

A 13h15 nous sommes au Maucouar (485m), Jack nous pointe l'aéroport de Cuers/Pierrefeu avec la barre de Cuers en arrière plan, le Mont Coudon et Collobrières
Jack nous annonce 1 km de descente, en nous demandant de respecter les distances de sécurité.
Nous passons sur le Blavier, et nous nous arrêtons devant les vignes, avec le Maucouar derrière nous, pour faire la photo de groupe.
Nous poursuivons notre randonnée sur la piste des vignes du Peirol
et à 15h chacun d'entre nous enfile son vêtement de pluie par précaution pour arriver à nos voitures vers 15h30
Nous nous retrouvons autour du verre de l'amitié au bar " le BAOU " à Pierrefeu dans une bonne ambiance et un cadre agréable.
La randonnée aura été de 16kms comme annoncé avec une dénivelée réelle de 720m, ajoutons que nous avons marché à 4kms/h et que la durée de marche aura été de 4h. Pas mal du tout!!!!!
Merci à Jack pour cette agréable journée, nous étions 15 randonneurs avec toi et nous étions tous satisfaits de ce bon moment passé ensemble.
Merci également aux photographes : Claude, Gilbert et Brigitte R
Prochaine sortie : le Jeudi 29 Novembre 2018
G |
Départ: 7H30 |
Jean Bo |
629-3 Thorenc-Le Castellaras |
Sportif* |
16,2 km |
Dh : 823 m |
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Randonnée dans le cadre grandiose de la « petite suisse nicoise » au cœur des Préalpes d’Azur. Avec découverte de la Vallée du Loup, des ruines du village médiéval de Castellaras et du Lac de Thorenc |
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Parking : La Pinée D5 Balise 156 ; 2,5 km avant le pont du loup |
Coût du trajet A/R : 40 € |
Vallons de la Verrerie et de Maraval-22/11/2018
Vallons de la Verrerie et de Maraval-870
Jean Ma nous a invités à le rejoindre sur le parking du Planestel pour une rando inédite dans le vallon de la Verrerie.
Pour les 15 randonneurs prêts à avaler les 12.6 km et environ 300 m de dénivelée tout était OK pour une bonne journée.

Jean Ma était en pleine forme et après nous avoir expliqué que nous allions descendre toute la matinée sur 7 km, nous aurions, sur le retour, une bonne grimpette de 2 km avec un passage à 20 % , mais accompagnant le geste à la parole il nous déclara : " Dans les montées, tant que le genou n'arrive pas au menton, tout va très bien".
Nous voici donc partis avec deux serre-files, Jean-Claude et Beps, dûment équipés d'une carte.
Mais en attendant la descente, il va falloir monter et très sèchement sur une piste bétonnée jusqu'à l'amorce du chemin. Jean Ma nous avait prévenus, "les pistes sont larges et vous pourrez discuter à votre aise".
Nous y voici à cette fameuse descente, très douce pour l'instant.
Joli coup d'œil sur les montagnes de l'arrière-pays, un peu encombrées de nuages et de neige ???
Il a beaucoup plu et les chemins sont détrempés.

Ah, oui, je n'avais pas évoqué la météo. Les prévisions sont bonnes pour toute la journée avec beaucoup de nuages.
Et dans la réalité, ils sont bien nombreux ces nuages et même, ils se permettent de lâcher quelques petites gouttes. Ces petites gouttes grossissent et deviennent envahissantes au point qu'il faudra s'arrêter pour sortir l'équipement de pluie.

Jean Ma se donne un quart d'heure pour envisager un retour immédiat. Nous continuons donc courageusement mais maintenant nous sommes trempés et nous ne pourrons pas attendre le quart d'heure de Jean. A l'unanimité moins une voix nous décidons d'abandonner et notre guide donne le signal de la retraite.
Même la photo de cette débâcle est floue, la pluie ou la précipitation du photographe ?
Arrivés à l'intersection avec le chemin du retour normal…la pluie s'est arrêtée. Jean nous propose d'avancer sur la piste du retour jusqu'en haut de la grosse montée pour y faire la pause banane. Mais la pluie reprend et Michel nous déclare : "c'est le même nuage, un nuage chercheur de randonneurs".
Abandon de l'idée "Pause banane".
De nouveau demi-tour avec une photo de groupe bien humide.

Nous voici de nouveau au parking où il y aura dégustation du Beaujolais nouveau accompagné des petits fromages de chèvre de Rolande. Il fallait bien arroser le retour du soleil entre deux nuages.

Bilan de la journée :4,8 km-Dénivelée 111m- Durée 1 h 11-Bravo le G2
Merci Jean, c'était raté mais tu n'y es pour rien, on remettra ça aux beaux jours.
Les "malheureux" photographes étaient Nicole, Rolande et Jean-Marie
La semaine prochaine,
G2 |
Départ: 8H30 |
Jack |
697-3-La Colle du Rouet-3 |
Moyen** |
13 km |
Dh : 415m |
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Très beaux panoramas sur le rocher de Roquebrune la forêt de la Colle du Rouet et superbe vue du Pic Rébéquier. Parcours en grande partie sur pistes. |
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Parking : D47, 83490 Le Muy |
Coût du trajet A/R : 12€ |
2018-11-15 - N°595 - SALERNES-Les Gorges de Plérimond - G1
2018-11-15 - N°595 - SALERNES-Les Gorges de Plérimond - G1
Aujourd'hui, c'est rando/restau, donc l'occasion de se retrouver autour d'une bonne table dont Jean Bo a le secret, mais aussi de faire un bout de chemin en compagnie de nos amis du G2.
Au total 45 randonneurs (24 G1 et 21 G2) sont rassemblés au pied du site de Saint Barthélémy situé sur la commune de Salernes.
Jean Bo nous fait sa présentation habituelle pour les deux groupes avant que G1 et G2 ne se séparent, pour se retrouver ce midi au restaurant Le Provençal à Aups.
Au menu du G1: découverte du site Saint Barthélémy avec sa chapelle, puis passage obligé par le fameux Trou du Loup, puis pistes faciles qui nous conduirons jusqu'à Aups. A la sortie du restaurant G1 et G2 feront route ensemble avant de séparer à nouveau pour un deuxième passage du Trou du Loup pour le G1, avant un retour au parking.
Distance à parcourir annoncée 16 km, dénivelé 495 m, pour cette randonnée classée Moyen ***.

Nous accueillons ce matin Pascale, nouvelle adhérente au Cercle de Boulouris, et à qui nous souhaitons la bienvenue.
Sous cette passerelle, coule la Brague, petit cours d'eau qui prend sa source au fond du vallon Saint Barthélémy. L'humidité ambiante nous surprend.

A une époque fort lointaine, les nymphes des bois avaient pour habitude de se baigner dans les eaux de la source du Vallon de Saint Barthélemy. Pour en interdire l'accès aux mortels, les dieux remodelèrent les rochers alentours en forme de hautes falaises. Un jour, des chevaliers parvinrent sur les bords de l'étang, effrayant sans le vouloir les nymphes qui disparurent. Les chevaliers en conçurent alors un profond désarroi. Pris de pitié pour ces malheureux humains, les dieux les changèrent en peupliers. C'est depuis ce jour que ces arbres grandissent sur les berges de l'étang.
Ci-dessous l'étang de Saint Barthélémy, bien rempli par le récent épisode pluvieux .
Creusé par les eaux anciennes d'un torrent, vallon de St Bathélemy est aujourd'hui un Espace Naturel Sensible et protégé.
De nombreuses cavités longent notre sentier.
« On a retrouvé dans une des grottes des ossements humains portant des stries de silex. Il semble ne faire aucun doute qu’il s’agit là d’un témoignage d’anthropophagie. […] Certains os ont été brisés pour en extraire la moëlle très appréciée ».
Nous découvons un peu en hauteur la chapelle Saint Barthélémy.
A travers le grillage de la porte d'entrée, on peut admirer à l'intérieur les fresques de l'artiste Alain Dalmasso.
Cette chapelle a été érigée au XVIè siècle et a été transformée au cours du XIXè siècle.
Nous progressons maintenant vers le Trou du Loup, non sans admirer au passage ces belles couleurs automnales.

Nous y voilà enfin!!! Le point fort de la journée : le Trou du Loup.
Il s'agit d'un passage creusé dans la roche par l'eau, une sorte de conduit coudé de 3 mètres de long, pas facile à atteindre pour les petites jambes.
Pour nous permettre un passage facile, nous nous débarrassons de nos sacs à dos et de nos bâtons. A l'aide d'une corde fournie par notre animateur du jour, ceux-ci sont hissés sur la partie supérieure de cet obstacle, tandis que les randonneurs empruntent ce court mais étroit boyau. Heureusement aucun de nous n'a la carrure d'un rugbyman et tout le monde franchit avec aisance cette curiosité de la nature.
Notre serre file du jour, Jean Ma, en plein effort.
Coucou: c'est nous que voilà!!!


Avec l'aide de Daniel Ma, tous les sacs à dos et bâtons sont récupérés par leurs propriétaires.
Après cette séquence "émotion", nous reprenons le cours de notre randonnée sur des sentiers plus paisibles. Nous en profitons pour faire une pause où une première couche de vêtement est rangée dans le sac.
Tiens, un gilet jaune qui s'est trompé de date et de lieu de la manif!!!
Pour ne pas déranger quelques chasseurs locaux présents, Jean Bo propose de retarder l'heure de la pause banane. Chose faite quelques hectomètres plus loin.

Et dans la foulée, la photo de groupe est mise en boîte.
Jean Bo nous explique que l'interdiction par les propriétaires de traverser une partie de leur terres, l'ont obligé à modifier le parcours par rapport à la dernière randonnée faite en 2011 dans ce secteur.
Nous arrivons maintenant sur le territoire de la commune de Aups.
Vielle maison-musée, au décor très hétéroclite.

Principale ressource économique de la région, la culture de l'olive est très importante ici, puisque la commune d'Aups compte 60 000 oliviers.

La récolte débute généralement fin-octobre et se poursuit jusqu’à la fin décembre. La région PACA (Provence Alpes Côte d’Azur) assure 75% de la production française dont 20% sont couverts par le seul département du Var.
Récoltées par machines ou plus traditionnellement ramassées à la main ou par filets, Aups traite, suivant les années, dans sa coopérative oléicole et son moulin à huile, entre 500 et 600 tonnes d’olives. Il faut environ 5 kg d’olives pour obtenir 1 litre d’huile.
L’huile d’olive se définit:
- par son goût : le seul possible est celui de l’amertume (plus ou moins importante)
- par son fruité (ensemble de sensations aromatiques)
On distingue (en fonction du ramassage plus ou moins tardif) le fruité vert (aux arômes dominants d’artichaut cru et de fruits verts), le fruité mûr aux parfums d’amande et de fruits rouges et jaunes et le fruité noir issu d’un procédé spécifique de fermentation, aux notes de champignons et de vanille.
Pour les huiles destinées à la consommation, on note 3 qualités, en fonction du goût et du degré d’acidité oléique.
- l’huile dite extra vierge: totalement naturelle et sans aucun mélange, le goût doit-être « parfaitement irréprochable » et le taux d’acidité maximal inférieur à 0.8g pour 100g
- l’huile dite vierge: goût « irréprochable » et taux d’acidité maximal ne dépassant pas les 2 g.
- l’huile d’olive simple: mélange d’huile vierge et d’huile raffinée, donc moins naturelle.
Arrivés dans Aups, Jean Bo nous fait découvrir ce platane vieux de 400 ans devant lequel nos randonneuses du G1 vont poser pour la postérité.
Mesuré en 2017, ce platane a une circonférence de 6,30 m environ!!!
Devancés de quelques minutes par nos amis du G2, nous nous installons à la table du restaurant "Le Provençal" pour un bon moment de convivialité et de bonne humeur.
Au menu aujourd'hui: apéritif, salade fermière, épaule d'agneau et ses légumes, dessert et café.

Deux heures plus tard, nous récupérons sacs et bâtons pour reprendre notre marche.
Les deux groupes réunis profitent de cette piste facile à la sortie d'Aups, pour mêler digestion et discussion.


Voilà une belle photo de famille lorsque G1 et G2 se retrouvent.

Plus loin, nous découvrons cette construction circulaire dont la destination est énigmatique : enclos pastoral, lieu de culte???
A la faveur d'un rassemblement, Jean Bo annonce que le G1 ne fera pas un deuxième passage par le Trou du Loup. Peut-être que certains ont peur de rester coincer dans ce passage après le repas de ce midi.
Ultime difficulté de la journée avant le retour au parking, et alors que la clarté du jour diminue rapidement : cette descente délicate abordée avec prudence.
Fin de la journée: grand merci à Jean Bo pour l'animation de cette belle randonnée et ce bon restaurant.
Les photos sont de: Brigitte Ri, Claude Ca, Gilbert et Jean Bo.
Au programme de votre prochaine sortie: Jeudi 22 Novembre
Départ: 8H00 |
Jack |
670-Circuit de Peirol |
Moyen** |
16 km |
Dh : 670 m |
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Cette randonnée en boucle, dans Les Maures, traverse de magnifiques forêts et offre de très beaux points de vue - Presque uniquement sur pistes.
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Parking : D14, 83390 Pierrefeu du Var |
Coût du trajet A/R : 60€ |
2018/11/15 - 595/2 - Salernes- Les gorges de Plérimont
Salernes – Les gorges de Plérimont G2 – jeudi 15 novembre 2018.
Bien nombreux nous sommes à nous retrouver sur le parking du site de Saint Barthélémy à Salernes pour cette randonnée-resto en partie commune avec le G1, proposée par Jean Bo.
Jean présente rapidement les randonnées des deux groupes et rappelle les précédentes éditions, pas toutes parties du site de St Barthélémy.
C’est Joël qui conduit aujourd’hui les 21 randonneurs courageux du G2 qui se sont levés si tôt (départ de Boulouris à 7h30), ce qui n’est pas leur habitude. La température est fraîche mais le soleil est au rendez-vous.

Le parcours annoncé pour le G2 est de 13.3 kms et 312 m. de dénivelé (17.2 kms selon le GPS de Joël à l’arrivée et 395 m. de dénivelé)
Nous partons tout d’abord vers les grottes de St Barthelemy.
Le terrain est humide et glissant et l’eau arrive au niveau des pierres, aussi chacun évite de se mouiller les pieds.


C’est à l’entrée d’une grotte que nous faisons la photo de groupe,

puis nous faisons demi-tour, repassant près de l’étang. Direction la chapelle St Barthélémy, datant du XVIème siècle, transformée au XIXème , qui nous invite à regarder par le trou de la serrure ses peintures murales. A l'intérieur les fresques sont de l'artiste Alain Dalmasso. Celle-ci n'est ouverte que le 24 août, jour de pèlerinage pour la pluie. Tous les vœux ont dû être exaucés cette année.


Joël nous propose de faire la pause banane au soleil, le petit déjeuner ayant été matinal. Il en profite pour nous parler du site Saint Barthélémy.

" Cet étroit vallon a été creusé il y a fort longtemps par les eaux d'un petit torrent qui s'est depuis bien assagi. Il coule à présent tranquillement et accueille en son lit de belles écrevisses. Une légende est associée à cet étang. A une époque fort lointaine, les nymphes des bois avaient pour habitude de se baigner dans les eaux de la source du Vallon de Saint Barthélemy. Pour en interdire l'accès aux mortels, les dieux remodelèrent les rochers alentours en forme de hautes falaises. Un jour, des chevaliers parvinrent sur les bords de l'étang, effrayant sans le vouloir les nymphes qui disparurent. Les chevaliers en conçurent alors un profond désarroi. Pris de pitié pour ces malheureux humains, les dieux les changèrent en peupliers. C'est depuis ce jour que ces arbres grandissent sur les berges de l'étang.

S’agissant des grottes : on y a retrouvé dans une de celles-ci des ossements humains portant des stries de silex. Il semble ne faire aucun doute qu’il s’agit là d’un témoignage d’anthropophagie. Certains os ont été brisés pour en extraire la moelle très appréciée . Doit-on attribuer ce cannibalisme à une pratique religieuse (culte des morts) ou à une période de grande famine ? »
Nous voilà partis direction Aups par sentiers et pistes majoritairement montantes, caillouteuses et parfois boueuses.


Il semblerait que nous soyons en sortie mycologie et non randonnée, tant de champignons arrêtent les marcheurs.








Mais nous ne sommes pas là pour la cueillette dira Joël. A défaut quelques photos et grâce à Guy le spécialiste les ignorants auront le nom et sauront s’ils sont bons, mais oseront-ils ultérieurement les ramasser pour certains.
Par ordre : 1 - lactaire à lait jaune (non comestible) 2 - caprins chevelus (très bons comestibles à consommer très frais avant qu'ils ne noircissent) 3 - bolets (comestibles) - 4 - clitocybes de l'olivier , fausses girolles (toxiques) 5 - souchette armillaire couleur de miel (bon comestible) 6 - tricholomes ou petits gris (très bons comestibles) 7 - russule rouge (non comestible) - 8 - amanite solitaire (bon comestible)
Le chemin des Prés plat nous conduit à la départementale 557.

Après l'avoir traversée nous cheminons sur une petite route asphaltée qui nous conduit tout d’abord au domaine Bayard où nous passons devant une maison avec d’étranges plaques, vieux outils, pompe à essence et cheminée d’usine. Quel étrange personnage doit habiter ici!


Nous approchons d’Aups, des champs s’offrent à notre vue, tout comme des oliviers bien chargés et un magnifique érable.


Après avoir fait un petit tour dans le village pour voir l’église Saint-Pancrace avec son fronton portant la devise républicaine Liberté-Egalité-Fraternité, ce qui étonne bon nombre d’entre nous, mais dont l’explication nous est donnée par la plaque devant l’entrée « Les insurgés varois contre le coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte se réfugièrent dans la collégiale Saint Pancrace lors de la bataille d’Aups du 10 décembre 1851. Lors de la promulgation de la loi de la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905, les Aupsois décidèrent tout naturellement, comme d’autres communes du Haut Var, d’apposer la devise de la République française sur le portail de leur église",

puis la fontaine ronde qui porte également une colonne surmontée d’une Marianne et le platane vieux de 400 ans planté en 1603 sous Henri IV,


nous nous dirigeons vers le Provencal, devant lequel se trouve une sculpture réalisée « Le Provençal en terro de Zaou ». par Régis LIVENEAU en 2003 où nous retrouvons l’autre groupe ainsi que Martine et Xavier, « blessés » qui nous avaient patiemment attendus pour partager le déjeuner. Au menu : apéritif de bienvenue, salade fermière, épaule d’agneau et petits légumes, dessert, café le tout accompagné de vin rouge et rosé.



Il est 14h20 et un strident « départ dans 10 minutes » retentit.
Les deux groupes partent ensemble, abandonnant Monique et Jean-Michel, fatigués qui préfèrent rester avec les blessés , le retour étant pour la quasi-totalité identique.
Les 43 randonneurs s’élancent au rythme G1 dont les marcheurs prennent la tête et qui en l’absence de circulation occupent la largeur de la route.

Dès le départ le groupe s’étire. Arrivés au Bayard nous prenons un large chemin, puis la piste des Espouveries. De nouveau des champignons en vue, mais pas le temps de s’arrêter. Le chemin devient plus étroit.


Montée, puis 1ère bonne descente.


Après être passés devant d’anciens enclos de bétail faisant penser à des tholos nous sommes face à la difficulté annoncée.
Jean propose une photo des deux groupes réunis.

Tout le monde empruntera la descente, le G1 ayant renoncé de retourner au Trou du Loup. La pente est raide, caillouteuse, bien ravinée et glissante par endroits. Plusieurs regroupements sont nécessaires pour répondre aux coups de sifflet de l’arrière.


Face au nombre de marcheurs le groupe est étiré, très étiré… Enfin nous voilà à la route. Plus que 500 mètres.

C’est à temps que nous regagnons le parking de départ, la nuit tombant.
Merci Jean et Joël pour cette longue et agréable randonnée.
Les photos sont de Jean et Rolande
La semaine prochaine :
G2 |
Départ: 9h00 |
Jean Ma |
870-Vallon de la Verrerie |
Moyen* |
12,1 km |
Dh : 290 m |
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Version prolongée d’une randonnée du lundi sur la commune des Adrets de l’Estérel. Nous emprunterons la piste de l’Ubac de la Verrerie et le GR49 le long du Vallon du Maraval |
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Parking : le Planestel- Les Adrets de l’Estérel |
Coût du trajet A/R : 11 € |
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2018-11-08 – N° 823 - LE BREC D’UTELLE – G1
2018-11-08 – N° 823 - LE BREC D’UTELLE – G1

En cette période fortement pluvieuse, quand la météo n’annonce qu’une faible pluviométrie et des pluies éparses, il ne faut pas être si fou que çà pour prendre un départ matinal pour les Alpes Maritimes. Et oui 6h30 c’est bien tôt ! Mais, sur le trajet, nous en comprenons la raison : des travaux coupent la route d’accès à la vallée de la Vésubie de 9h à 16h15. Notre animateur, Alain avait tout anticipé. Nous arrivons donc à Utelle sans encombre.
Sur le parking, nous retrouvons Valérie et Manu, deux amis Antibois de notre animateur.
Alain nous présente le parcours que nous allons effectuer « pour atteindre le Brec d’Utelle, sommet rocheux situé sur la ligne de partage des eaux Tinée-Vésubie, à 1604 m d’altitude, où nous aurons un panorama inoubliable sur les sommets du Mercantour, la côte d’azur et les vallées du Var, de la Tinée et de la Vésubie. Nous avons 3 heures de montée et 2 heures de descente, hors pauses.»
La présentation est quelque peu écourtée par une petite averse et il est 8H45 quand nous débutons la randonnée à la balise 111, à 820 m d’altitude.

Nous empruntons le GR 5 qui s’élève rapidement en terrain marneux, plein Nord.

La pluie a cessé, les sourires sont revenus.
Les nuages entrent dans la vallée et défilent rapidement. Nous avons toutefois le temps d’apercevoir les sommets du Mercantour déjà enneigés, dans la direction du Grand Capelet ou de la cime du Diable, à plus de 2600 m.

Après cette première montée, en vue arrière, le village d’Utelle apparaît déjà très petit.

Le sanctuaire de la Madonne d’Utelle est bien visible au loin.

Les soumacs illuminent le paysage de leur belle couleur rouge orangé et Alain nous fait remarquer la Tête des Pennes.

Nous contournons la Tête de Parabousquet puis se dessine le Castel de Ginesté.

La vallée de la Vésubie découvre ses charmes.

Le chemin passe alors en maigre forêt, ce qui repose nos pieds après la montée dans le vallon pierreux.

Nous atteignons la balise 156, au col du Castel de Ginesté où nous faisons la pause banane à 1220 m d’altitude. Mais qu’observe Marc ?

Une mer de nuages ou la Madonne ?


D’impressionnantes falaises calcaires nous dominent.

Le chemin contourne le Castel de Ginesté qui s’élève à 1344 m.

Nous traversons plusieurs passages taillés en corniches dans la barre rocheuse et aménagés par des passerelles en bois.

Après une nouvelle traversée en forêt nous atteignons la balise 438 : Alain nous indique « le chemin par lequel Masséna fit monter une pièce de 4 (un canon) depuis Utelle, ce qui lui permit de déloger l’ennemi austro-sarde et de s’emparer en novembre 1793 de Castel Ginesté, du Scandoulier et du Brec d’Utelle. »

Le beau sentier muletier fait oublier la pente quand même soutenue qui nous mène à la brèche du Brec d’Utelle (balise 155).

Nous quittons le GR5 et rangeons nos bâtons.
Nous sommes moins habiles que les chèvres qui détalent rapidement devant nous.


Il nous faut escalader les écailles rocheuses, en à pic en phase terminale pour atteindre le sommet du Brec d’Utelle (1 604 m).

Nous imaginons la vue inoubliable promise car les nuages ne permettent pas de déterminer les sommets que nous aurions pu observer. Seul un aperçu mer est entrevu.


Après une photo de groupe, le repas est pris rapidement.

Nos invités nous gâtent avec un excellent cake aux olives. Le café est apprécié, d’autant plus qu’il est accompagné de chocolat, de gingembre et de fruits secs et suivi d'une succulente liqueur de myrte.
Manu pose une corde qui peut être utilisée comme main courante pour sécuriser la première partie de la désescalade.
Ensuite, la descente ne présente pas de difficulté et se fait par le même itinéraire que pour l’aller. Nous sommes dans la brume, mais ViewRanger nous aide bien pour situer les points remarquables.

Nous rejoignons les voitures et changeons de chaussures avant une petite visite du village d’Utelle et, plus particulièrement la place de la République :

«l’ancienne mairie comporte deux cadrans solaires en angle, surmontant les armes de la maison de Savoie et celles de la commune d’Utelle, assez fidèlement reproduites puisque les armoiries officielles sont D’argent aux deux pals d’azur, à l’ours de sable, brochant sur le tout ».Telle qu’on peut la voir aujourd’hui, la fontaine date de 1898. Elle fut réalisée lorsque la municipalité fit capter des sources situées au quartier de Roubi, à plus de 2 km du village, parce que les 431 habitants du village se retrouvaient chaque été complètement dépourvus du précieux liquide. C’est un monument exceptionnel par son importance et par sa recherche architecturale. Jusqu’en 1934, ce fut le seul point de distribution d’eau au village. »
L’église paroissiale de Saint Véran est très intéressante :

« Reconstruite vers 1500-1520 sur une église originelle du XIIe siècle, puis sur un édifice du deuxième tiers du XIVe siècle ruiné par un séisme (peut-être celui de 1494 ?)…. Avant 1540, le porche fut rajouté à l ‘édifice. En 1651, surélevée, l’église reçut une voûte légère en plâtre. Entre 1772 et 1775 l’intérieur se vit embelli de retables et de gypseries et une sacristie fut accolée au sud-est. Dans son état actuel, la paroissiale Saint-Véran présente un plan basilical à trois nefs de quatre travées, séparées par deux rangées de colonnes ; le chœur carré à chevet plat prolonge le vaisseau central. »

« Le portail d’entrée en bois sculpté de 1542 est composé de douze panneaux représentant les épisodes de la vie de saint Véran de Cavaillon et son combat contre la fameuse coulobre (ndlr:sorte de dragon)

Les fonts baptismaux est une œuvre du maître stucateur Caldelaro ( 1775).

Le retable de la Passion, maître-autel, anonyme, non daté est une œuvre sculptée monumentale (9m de haut sur 5,70m de large), totalement enchâssée dans le chœur de l’église. La statue de saint Véran, saint patron de la paroisse a été rajoutée au XVIIIe siècle. »

Notre amical pot de fin de randonnée est pris au bar du Plan du Var qui, comme à son habitude, nous accueille chaleureusement.

Merci à Alain pour cette très belle randonnée et aux photographes du jour Alain, Claude C., Brigitte et Manu.
La semaine prochaine, jeudi 15 novembre, nos sacs seront allégés :
Départ G1:7H30 Jean Bo 897-1 Salernes-Gorges du Plérimond Moyen*** 15,8 kms Dh : 490 m
Rando – restaurant au Provencal à Aups ; menu : apéritif de bienvenue, salade fermière, épaule d’agneau et petits légumes, dessert, café, vin en pichet rouge et rosé ; prix : 22 € ; chèque à l’ordre du Cercle avant le 8 novembre, à remettre à Jean Bo ou un autre animateur.
A la découverte des secrets des Gorges de Plérimond, du site de St Barthélémy, de sa forêt, des grottes, de la source, du lac et de la chapelle ; et le « Trou du Loup » passage secret d’une curiosité de la nature, insolite mais sans danger.
Parking : site de Saint Barthélémy à Salernes
Coût du trajet A/R :36 €
08/11/2018 - 515/2 - Le Ponadieu - Baou de Douort
Le Ponadieu - Baou de Douort – 515/G2- jeudi 8 novembre 2018

Ce sont 15 randonneurs qui, privés de balade la semaine dernière à cause des intempéries, se retrouvent ce matin sous un ciel gris sur le parking de la grotte de la Baume Obscure à St Vallier de Thiey pour cette sortie proposée par Jack. Seuls 8 marcheurs du G2 sont là. Ont-ils eu peur de la météo incertaine ?

« C’est une randonnée de 12 kms et 360 mètres de dénivelé qui nous conduira tout d’abord vers l’Arche naturelle du Ponadieu, puis à proximité de la grotte des Deux Goules. Selon la météo et le désir ou non de visiter le Souterroscope au retour, il y aura possibilité de couper à divers endroits . Il n’y a pas de difficulté notable mais attention et vigilance seront de mise lors de quelques courts passages pierreux ou surface rocheuse ».

En réalité passages très longs qui auront eu pour conséquence retards et chutes sans conséquence. Pas de photo aussi on ne nommera pas.
Il est presque 9h30. Nous partons par le sentier découverte des grottes aménagé par le Souterroscope et pouvons admirer la végétation qui a pris ses couleurs d’automne. Mais n’oublions pas de regarder où nous mettons les pieds. Que cela sent bon le thym et la sarriette !



Après une courte descente,


cela commence à monter et un premier effeuillage s’impose. Comme vous pouvez le voir, les photographes manquent un peu de luminosité.



Tiens voilà des champignons ! Les spécialistes ne les reconnaissent pas. Peut-être des clitocybes ?

Pas de chasseurs, ni de coups de feu, seulement quelques aboiements lointains et un poste de surveillance délaissé.

La montée est terminée.




Nous passons à proximité d’une conduite enterrée EDF, d'où nous pouvons voir la descente pentue par laquelle étaient passés les randonneurs du cercle lors de la précédente édition.

Et voilà pour nous une longue descente qui va nous conduire à l’arche Ponadieu. Avant de l’atteindre nous nous arrêtons dans une clairière pour faire la pause banane. Il est 11h20.

Par un chemin étroit et glissant nous irons au plus près possible de l’arche mais la Siagne est haute, grondeuse et tumultueuse aussi pas d’imprudence. Et dire qu’en 2013 les randonneurs avaient pique-niqué au pied de l’arche.
« Le Pont de Ponadieu résulte du dépôt de calcaire (tuf) d’une source disparue. C’est une roche légère (utilisée dans les bâtiments) dans laquelle on retrouve l’empreinte de végétaux.
Deux étymologies sont envisageables pour ce joli toponyme :“lou pont natiou”, pont naturel qui résulte du dépôt de calcaire (tuf) d’une source aujourd’hui disparue et “lou pont à Diou”, baptisé ainsi en offrande à la main divine qui a su le façonner si artistiquement. »
Voici 3 photos, la 1ère prise ce jour, la 2ème prise par Claude lors de la reconnaissance avec Jack et la 3ème, photo d’archive transmise par Jean-Marie.



Oh surprise nous devons faire demi-tour aussi longue remontée jusqu’à la conduite EDF.

Arrivés là Jack nous dit : « Voilà la difficulté de la journée !!!! Espacez-vous et allongez vos bâtons". C'est la descente dans le vallon du Rousset jusqu’à la passerelle EDF puis de nouveau montée. Petit parcours du combattant, en partie débroussaillé par Jack lors de la reconnaissance.

Mais à quoi cela peut-il servir ? Installé par les chasseurs ou autres ?

La décision est prise de ne pas aller à la grotte des Deux Goules (chemin glissant et grotte sans grand intérêt d’autant plus que l’accès est dangereux. Jack a chuté lors de la reconnaissance). La grotte est en fait un simple aven. « Selon les superstitions orientales, les Goules étaient des démons femelles qui dévoraient les cadavres dans les cimetières. »

De plus nos estomacs commencent à se manifester. Enfin nous arrivons à une piste G2 mais encore avec une bonne montée, piste que nous quittons pour le pique-nique.



Chacun prend place sur le muret de la conduite encastrée EDF. Il est 13h35. Pas d’apéritif aujourd’hui mais seulement petits fromages de chèvre et vin rouge.


Jack nous parle alors de la RECB Regie des eaux du canal de Belletrud et de l’usine de Camp long située sur la commune de St-Cézaire-sur-Siagne. « Construite en 1981, elle traite l'eau provenant de la Pare et de la station du Rousset. Sa capacité de traitement est de 500 m3/h. Le traitement est assuré par une filtration sur filtres bi-couche (sable + anthracite) et une stérilisation au chlore gazeux. L'ensemble du traitement est entièrement automatisé. Cette station dessert une chaîne de 9 réservoirs de stockage, répartis sur l'ensemble des communes de la Régie.
La Station de refoulement du Rousset dont les eaux viennent de la Siagne via le canal EDF, construite en 1994 en limite des communes de St-Vallier-de-Thiey et de St-Cézaire-sur-Siagne, permet de refouler un débit complémentaire de 25 l/s prélevé sur le canal EDF d'amenée d'eau à l'usine hydro-électrique de Siagne. Cet ouvrage assure depuis novembre 2008 le nouveau prélèvement d'eau de 100 l/s obtenu par l'ex S.I.C.C.E.A. L'eau y est injectée dans la conduite principale, en amont de la station de traitement de Camp-Long. La capacité maximale de refoulement de la Station du Rousset est de 120 l/s. Cette usine peut assurer la réalimentation totale de la conduite principale en cas de rupture et constitue un secours général de l'alimentation de la Pare en cas de nécessité majeure.
L’usine hydro electrique de Saint Cezaire, mise en service en 1906, a une puissance de 9 mégawatts et sa production correspond à la consommation annuelle d’une ville de 18 000 habitants ; ce qui est loin d’être négligeable. A l’origine, l’exploitant fournissait gratuitement au village la consommation en éclairage public. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, malheureusement. Elle est alimentée par une conduite forcée à partir des bassins de Saint-Cézaire-sur-Siagne. Cela a permis l’obtention de 5 litres d’eau par seconde pour la commune qui alimentent la fontaine des mulets, les lavoirs, le bassin de Barre et, bien entendu, le château d’eau des Pradons. Spectaculaire… Une surverse permet de réguler les bassins dans le cas d’une très forte pluviosité. L’eau peut alors s’écouler sur un dénivelé de 300 mètres au dessus du fleuve. Dans un site remarquable, un « chenal » taillé dans la roche permet d’évacuer les eaux des bassins jusqu’à la Siagne au lieu-dit « Les Canebières ». Deux mille litres par seconde peuvent être ainsi évacués dans la Siagne. »
Le ciel s’assombrissant, Jack propose de raccourcir la randonnée et de regagner le parking de la grotte Obscure en une heure, une heure quinze. Là nous pourrions partager le verre de l’amitié au snack et faire la visite de la grotte (fermeture de la billetterie à 15h45). Décision unanime « on coupe et on visite ». Peu de réseau téléphonique dans le coin mais Jack arrive à contacter le Souterroscope pour prévenir de notre arrivée.
Nous suivons un temps la canalisation, en contournant en partie le Baou de Douort, sans aller jusqu’au Clos du même nom.

C’est face où nous étions ce matin que nous faisons la photo de groupe, avant de couper et regagner le sentier des grottes qui nous conduit à destination.


Nous avons en définitive parcouru 9 kms avec 400 m. de dénivelé. Après avoir partagé le pot de l’amitié, nous allons visiter la grotte qui a surpris et enchanté le groupe.


« En surface comme en sous-sol les terrains calcaires ou karsts recèlent de véritables trésors dont il est utile de souligner la valeur patrimoniale ainsi que la fragilité et la vulnérabilité. La richesse et la diversité de ces espaces font de ce patrimoine naturel un authentique écomusée, un immense conservatoire de la biodiversité et une inépuisable “bibliothèque” ouverte sur le passé géologique, biologique et l’anthropisation des Préalpes d’Azur (effets de l’action humaine sur les milieux naturels). C’est donc au rythme de la musique, chants et commentaires que lampes et projecteurs s’allument et s’éteignent tout au long du parcours pour créer de splendides effets d’ombres et de lumières. Ils mettent ainsi en valeur les merveilleux trésors et paysages de la cavité : concrétions cristallines aux formes étonnantes et d’une rare finesse, coulées de calcite, draperies et fistuleuses, petits lacs, cascatelles et pluies de gouttes d’eau qui vont former, plus loin et plus bas, une rivière souterraine.
Un parcours varié sous la forme d’une traversée à travers la roche calcaire : on entre par une grotte pour sortir par une autre ! On entre par la grotte du Cyprès et on sort par la grotte de la Loube. Les deux orifices sont distants d’une centaine de mètres environ.
La longueur approximative du circuit est de 700 m dont environ 250 marches à descendre ou monter. Une descente d’abord jusqu’à l’eau par un réseau de galeries jusqu’à près de 60 mètres de profondeur. Ensuite une remontée jusqu’à la surface par une succession de salles étagées richement concrétionnées : salle du Balcon, salle des Gours, salle du Dôme (et des Grandes Orgues). » (extrait site du Souterroscope).





Merci Jack pour cette agréable randonnée et non moins intéressante visite non arrosée par le ciel mais par quelques stalactiques et qui ont fait souffrir quelques rotules.
Les photos sont de Claude (Arche), Jean-Marie et Rolande.
La semaine prochaine : jeudi 15 novembre 2018
G2 |
Départ : 7H30 |
Joël |
897-2 Salernes -Gorges du Plérimond |
Moyen** |
13,3 km |
Dh : 312 m |
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Idem randonnée G1 sans le Trou du Loup- mais avec le restaurant |
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Parking : site de Saint Barthélémy à Salernes |
Cout du trajet A/R :36 € |
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