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664-2-Gorges de Pennafort-Vallon de la Bouisse - G1

29 Novembre 2024 , Rédigé par Dominique G

664-2- Gorges de Pennafort-Vallon de la Bouisse - G1

 

 

Nous sommes 34 randonneurs à nous retrouver sur le parking des Gorges de Pennafort pour une nouvelle rando-resto organisée par Denis et Thierry.  

Denis présente aux G1 le programme du jour.  Nous allons randonner le long de sentiers boisés, de part et d'autre de deux rivières.

 

 

 

 

 

Nous l'écoutons attentivement.

 

Les G2 partent en premier menés par Thierry,

 

 

bientôt suivis des G1 qui s'engagent sur un chemin différent. 

 

 

Premier arrêt à la chapelle Notre-Dame de Pennafort.  Je me permets de recopier ce que Véronique, la blogueuse G2, a tapé sur son blog. 

 

 

 

Couronnant un éperon rocheux au confluent de deux vallons,
la chapelle Notre-Dame de Pennafort de style néo-grec a été édifiée au XIXe siècle sur un site religieux médiéval, dont le seul vestige restant est marqué par la présence d'une tour sarrazine datant des XI-XIIe siècles.

La Vierge de cette chapelle est toujours vénérée des Callassiens qui observent la tradition pieuse des pèlerinages le dimanche de Pentecôte.

 

Denis nous fait remarquer le dôme que nous verrons mieux plus tard.  Rare un dôme sur une chapelle !

 

 

 

Première photo de groupe

 

Nous repartons d'un bon pas car le restaurant nous attend pour 13h/13h15. 

 

 

Denis, sourire aux lèvres

 

Nous traversons le lit à sec de la rivière Larisse.

 

 

Légère pause-banane à 10h car nous nous réservons pour le repas qui s'annonce copieux ...  

 

Photo après les petits snacks ... sorry!

 

Chemin faisant, nous admirons un champ d'oliviers dont les branches sont encore alourdies par le poids des olives. 

 

 

Et c'est reparti!

 

 

Nous croisons les G2 dans le sens inverse et nous nous encourageons mutuellement. 

 

 

Et hop, on s'enfouit de nouveau sur un chemin bordé de végétation dense. 

 

 

Au sommet de la montée, que font donc ces randonneurs? 

 

 

Tous ont sorti le portable pour photographier le magnifique paysage qui s'étale sous leurs yeux. 

 

 

 

On voit bien le dôme et la tour sarrazine de la chapelle Notre-Dame ci-dessus

 

Nous poursuivons sur un beau tapis de mousse glissant.

 

Merci Anne-Marie Z pour cette très belle photo

 

La photo de groupe s'impose dans ce cadre magnifique. 

 

 

 

En bas à droite, le restaurant étoilé des Gorges de Pennafort

 

 

 

Nous sommes au point le plus à l'ouest de l'Estérel nous signale Denis. 

 

Superbes les parois des gorges de Pennafort!

 

 

 

C'est un peu la jungle!

 

Peu après 13h nous arrivons au restaurant des Maurettes. Le cheval ci-dessous appartient en fait à un vigneron.

 

 

Les G2 nous accueillent bruyamment. 

 

 

 

Certains et certaines montrent même leurs montres du doigt! Ben oui, les G1 avaient quand même 4 kms de plus à parcourir!

 

 

Le kir accompagné de tapenade noire sur tartinettes de pain grillé nous attend.  Nous trinquons à la santé de Denis que nous remercions. 

 

Les G2 ont faim!

 

 

 

Les G1 aussi!

 

En fait, tout le monde a faim ... et soif!

 

Nous passons un fort agréable moment à bavarder autour d'un délicieux déjeuner et nous quittons après le café. 

 

Le prix d'élégance revient à Claudette, Jacques et Patrick :)

 

Merci encore à Denis pour cette belle randonnée.  Pas de serre-file pour notre petit groupe aujourd'hui et les photos sont de Dominique G.

 

La semaine prochaine:

 

Lundi 2 décembre:

 

GL1: 241 - ND Jérusalem Jausier Lac de la Louve - M** - 8,8 kms, Dh 219 m menée par Pierre

 

 

GL2: 106 - Pointe de l'Aiguille - M* 5,8 kms, Dh 251 m menée par Denis

 

 

 

Jeudi 5 décembre:

 

G1: 830,3 Ponteves - le Petit Bessillon menée par Thierry

 

 

G2: 832,1 Le Thoronet menée par Patrick

 

 

      

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2024-11-28 : 664-3 Gorges de Pennafort - Basse Garduere - G2

28 Novembre 2024 , Rédigé par Véronique

2024-11-28 : 664-3 Gorges de Pennafort - Basse Garduere - G2

 

Ce matin nous sommes 34 randonneurs réunis sur le parking des Gorges de Pennafort pour deux randonnées version raccourcie au format rando restau et nous permettre d'être à table vers les 13h.

En attendant le groupe de randonneurs se scindera en deux les G1 qui seront menés par Denis et les G2 qui suivront Thierry.

Thierry nous présente le profil de la randonnée de ce jour peu de montée et des petites boucles en aller retour qui vont agrémentées notre matinée.

9h, c'est l'heure de prendre le départ avec un petit 6°, nous sommes bien couverts.
Hervé procède au décompte nous sommes 23 à partir sur le chemin derrière Thierry.

Première petite grimpette dans un étroit goulet,
il faut juste regarder où l'on mets les pieds

Mais très vite le chemin s'élargi à travers une végétation dense.

Thierry nous mets en garde : attention la roche peut être glissante

 avec la mousse présente un peu partout sur les rochers.

Nous restons prudents. 

Et arrivons sur un magnifique plateau.

Devant la beauté de ce lieu je ne peux qu'immortaliser le groupe là!

Nous quittons le plateau,

 pour continuer en direction des falaises,

 Tous en contemplation…
devant les gorges rougeoyantes de Pennafort.

Et la Chapelle Notre Dame de Pennafort,
que nous découvrirons plus tard. 

On peut apercevoir son dôme édifiée en 1855. 

Sans oublier un aperçu en contrebas sur l'Hostellerie des Gorges de Pennafort.

Des petites boucles en aller retour
et nous revoilà au point de départ de ce matin. 

Prêts pour la seconde partie de la matinée ? 

Alors en route pour la chapelle Notre Dame de Pennafort. 

Une petite montée cela faisait longtemps,

qui nous amènera par un petit chemin et quelques marches à la Chapelle Notre Dame.
Couronnant un éperon rocheux au confluent de deux vallons,
la chapelle Notre Dame de Pennafort de style néo-grec a été édifiée au XIX siècle sur un site religieux médiéval, dont le seul vestige restant est marqué par la présence d'une tour sarrasine datant du XI-XII éme siècle.

La Vierge honorée dans cette chapelle fait toujours l'objet d'une vénération des Callassiens qui gardent la tradition pieuse des pèlerinage en l'occurrence celui du dimanche de Pentecôte.

L'endroit est idéal pour la pause banane à 10h40.

Et non Dominique toujours rien à l'horizon! 

Tous derrière et lui devant… 

Enfin plus maintenant ! 

C'est sur une très large piste bordée de pins et chênes que nous continuons.

Nous prenons le temps de faire un petit point de notre avancement.  

Mais maintenant il s'agit de repartir. 

En avant
et les filles en tête !

suivi de peu par le groupe .

Nous longeons un champs d'oliviers,

 Et traversons même un camping pour les nostalgiques des caravanes.

Il semblerait que certains et certaines aient faim ! 

13h, nous nous retrouverons tous au restaurant
autour d'un bon repas apprécié de tous.

Nous avons parcouru lors de ces 3h17 de marche, 9,07 kms précisément avec un dénivelé de 234 m .

Encore un grand merci à Thierry pour cette belle matinée. 
N'oublions pas d'associer nos deux animateurs Denis et Thierry pour la recherche toujours forte appréciée des randos restau qui nous permettent après l'effort de finir autour d'un bon repas .

Les photos sont de Alain et Véronique

La semaine prochaine : 

Lundi 2 décembre :

GL1-241- ND de Jérusalem Jaussier lac de la louve par Pierre

GL2-106- Pointe de l'Aiguille par Denis

 

Jeudi 5 décembre :

G1-880-3- Ponteves - Le Petit Bessillon par Thierry

G2-832-1- Le Thoronet - Canal de Ste Croix par Patrick

 

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2024-11-21-879-1-L'Endre et les Flacs-G2

23 Novembre 2024 , Rédigé par Claudette et Jacques

 

 

2024-11-21-879-1-L'Endre et les Flacs-G2

 

Nous sommes 28 sur le parking situé à l'entrée de la Piste des Corbières, non loin du Pont d'Endre.

Il fait 10 degrés sous un ciel couvert, avec un ressenti surement très inférieur, et une menace de pluie à partir de 15 heures selon les prévisions météo.

Dans ce contexte Dominique présente rapidement les caractéristiques de cette randonnée classée "moyen x de 12,3 km pour une Dh de 120 m : "joli parcours essentiellement sur pistes faciles dans la forêt de Palayson à la découverte de magnifiques paysages avec pour principaux centres d'intérêt, notamment, des étangs et des mares temporaires, une ancienne sablière, la rivière Endre, les Pins Parasol...etc.".

 

 

Il n'est pas tout à fait 10 heures quand nous prenons le départ sur la Piste de Palayson.

Nous aurons pour serre-file l'expérimenté Alain W.

 

 

Assez rapidement nous obliquons à gauche pour emprunter un sentier en légère descente sous les pins.

 

 

 

Au long du chemin, de belles vues sur la forêt de Palayson mises en valeur par ces quelques arbres aux habits d'automne encadrant les sommets ondoyants des pins parasols, spécialement beaux et nombreux dans ce secteur.

 

 

Un premier arrêt, mais chacun parait considérer qu'il est prématuré d'ôter un vêtement, la température demeurant toujours aussi basse malgré ce rayon de soleil.

 

 

Nous repartons en suivant le Vallon de la Péguière.

 

 

Le ciel s'est légèrement éclairci mais ce sera de courte durée.

 

 

Le sentier en descente est maintenant fortement raviné.

 

 

Il nous mène à un premier gué sur le Ruisseau du Font des Anguilles, que nous passons sans difficulté. Nous en verrons d'autres, comme on dit, par la suite.

 

 

En revenant sur nos pas nous sommes rapidement au Trou de la Jarre

 

dont nous pouvons admirer la cascade, même si elle est de proportions modestes malgré les précipitations récentes.

 

 

Nous nous attarderons quelques minutes dans cet endroit paisible

 

 

 

 

 

 

 

 

avant de suivre la Piste du Trou de la Jarre en direction de la Forêt Domaniale de la Colle du Rouet. Elle est bordée de grands pins parasols. Notre animateur nous interpelle sur les dangers qui guettent ces beaux arbres après que les autorités aient tiré la sonnette d'alarme à propos de la propagation d'un parasite, la cochenille tortue du pin, dans le département du Var, après avoir provoqué de nombreux dégâts en Italie. Profitons aujourd'hui de ces arbres magnifiques. 

 

 

 

Une petite pause dans cette clairière 

 

 

que nous mettrons à profit pour nous désaltérer.

 

 

La piste large

 

 

nous conduit aux abords d'un charmant petit lac entouré d'une végétation abondante qui se reflète sur sa surface.

 

 

Nous sommes dans le canton de Palayson à proximité du lieudit "Les Pins Parasols" qui porte bien son nom.

 

 

Après avoir contourné ce petit lac nous suivons un sentier confortable

 

 

qui nous conduit vers un plus grand lac, formé par le Ruisseau des Flacs.

 

 

 

C'est à proximité que nous ferons notre pause banane,

 

 

et, après l'avoir en partie contourné,

 

 

nos photos de groupe.

 

 

 

Nous suivrons ensuite la large Piste du Portail du Rouet

 

 

en direction des rives de l'Endre que nous atteindrons après avoir longé ce mur d'escalade joliment tagué.

 

 

Nous atteignons les abords de l'Endre, une rivière de 28,5 km de long qui prend sa source à Tourettes et se jette dans l'Argens près du Muy, à quelques kilomètres en aval de l'endroit où cette photo a été prise.

 

 

C'est non loin des bords de la rivière, dans cette clairière au couleurs d'automne magnifiques, 

 

 

 

 

 

 

 

 

que nous ferons notre pause pique-nique. Elle ne sera pas très longue du fait de la température ambiante et certains la concluront même par quelques mouvements pour se réchauffer.

"A cet endroit, le Portail du Rouet, deux anciennes gravières forment actuellement deux petits lacs. Le lac le plus en aval (lac de la Rimade) a été en partie aménagé permettant de développer quelques activités de tourisme et de pêche".

Un panneau, à l'entrée de la clairière, renseigne sur la réglementation de la pêche et sur les principales espèces piscicoles présentes dans les lacs : sandre, brochet, perche, gardon, brème, carpe, etc.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu plus loin nous sommes au bord du lac du Portail du Rouët, ou lac de l'Endre, qui s'allonge sur 600 m et atteint 150 m dans sa plus grande largeur. 

 

 

Nous suivons le cours de l'Endre vers l'amont, en bordure de la Forêt Communale du Muy, et ne tardons pas à voir les conséquences des débordements de la rivière à la suite des dernières intempéries.

 

 

Sur la rive opposée nous distinguons une partie du magnifique Golf de Saint-Endréol.

 

 

A cet endroit l'Endre a largement débordé. Les embacles naturelles et la végétation couchée donnent une idée de la puissance qu'a pu atteindre le courant. Nous en verrons d'autres manifestations ultérieurement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous trouvons bientôt contraints de traverser un petit bras de la rivière à gué.

 

 

Pas si simple !

 

 

Encore quelques traces du débordement de la rivière,

 

 

et nous sommes bientôt confrontés à un nouveau défi. Cette fois la largeur du gué nous contraint à improviser quelques travaux de génie civil. Une sorte de "Koh-Lanta" façon G2 en quelque sorte.

Tout le monde s'y colle,

 

 

 

 

 

 

 

 

et la traversée peut s'organiser, avec l'assistance de Dominique.

 

 

Tout s'est déroulé sans encombre, nous voici prêts à poursuivre l'aventure.

 

 

Nous ne tardons pas à rejoindre la route des Pradineaux pour quelques dizaines de mètres avant de bifurquer à droite sur la Piste des Pins Pignons,

 

 

dont voici quelques spécimens, 

 

 

qui nous ramènera en direction du parking. On pourra constater, à la façon dont nous sommes vêtus, que la température n'a guère augmenté, mais nous aurons heureusement été épargnés par la pluie.

 

 

 

Encore quelques beaux spécimens de Pins Parasol,

 

 

et quelques beaux points de vue sur la forêt et les sommets,

 

 

dont celui du Coulet Redon culminant à 212 m d'altitude, et nous atteindrons le parking sans avoir été rattrapés par la pluie, si l'on excepte quelques gouttes tombées avec parcimonie sur la fin du parcours.

 

 

Nous terminerons cette belle journée à "l'Actu Bar" à la Bouverie, où nous serons accueillis de façon très sympathique.

Nous lèverons nos verres en l'honneur de Dominique pour le remercier d'avoir organisé et mené cette très agréable randonnée. Nous n'oublions pas d'associer à ces remerciements Alain, notre serre-file.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les photos sont d'Alain, Claudette et Jacques, et la mise en forme de Claudette.

La semaine prochaine :

lundi 25 novembre :

GL1-57-Trou de la Jarre-Lac de l'Endre par Thierry

GL2-175-1-La Cabre par Dominique

 

Jeudi 28 novembre : Rando-Resto

 

G1-664-2-Gorges de Pennafort-Vallon de la Bouisse par Denis

 

G2-664-3-Gorges de Pennafort-Basse Garduere par Thierry

 

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2024-11-14-552-Barre du Roussivau-Bonnet de Capelan-G2

16 Novembre 2024 , Rédigé par Claudette et Jacques

 

2024-11-14-552-Barre du Roussivau-Bonnet de Capelan-G2

 

Nous sommes 14 à nous retrouver sur le  parking de la maison forestière de Roussivau, avec une parité parfaite, une température de 15 degrés, un ciel bleu, du soleil et un petit vent frais.

Toutes les conditions sont réunies pour une belle randonnée G2 dans l'Estérel, un massif si cher au coeur de tous les Raphaëlois.

Alain nous présente le parcours "qui nous emmènera de la barre de Roussivau jusqu'au Bonnet de Capelan en passant par les maisons forestières des Charretiers et des Malavalettes, et le col de l'Essuyadou. Nous aurons de beaux points de vue sur tous les sommets de l'Estérel. Le retour se fera par le lac de la Péguière et la piste Castelli"

C'est une randonnée classée moyen xx de 14 km pour une Dh de 360 m avec pour seules difficultés éventuelles les passages de gués.

 

 

Nous partons vers 9h en empruntant sur quelques centaines de mètres la route qui conduit au Pont du Perthus,

 

 

avant de bifurquer sur la gauche pour amorcer la montée. 

Marie-Jo sera notre serre-file.

 

 

Le premier objectif de la matinée est clairement visible, sur la gauche de la Barre de Roussivau.

 

 

 

Pour y accéder le sentier est un peu caillouteux, mais la pente assez progressive au départ.

Alain nous signale la présence d'une grotte au-dessus de nous, aujourd'hui non visible depuis notre position compte tenu de l'abondance de la végétation.

 

 

 

 

 

 

 

 

Certains passages s'avèrent un peu délicats car les dernières précipitations ont sensiblement raviné le terrain.

 

 

 

Nous nous élevons progressivement en profitant de la vue vers Saint-Raphaël et Fréjus par delà la maison forestière de Roussivau, avec la silhouette du Massif des Maures à l'horizon.

 

 

Nous atteindrons bientôt la Baisse de l'Andoullette, depuis laquelle nous aurons une vue magnifique non seulement vers la Baie de Saint-Raphaël,

 

 

 

mais aussi, de l'autre côté, vers les Suvières et le Marsaou.

 

 

Après une courte pause pour nous hydrater nous reprenons notre chemin en direction de la maison forestière des Charretiers. Au lieu d'emprunter la piste qui relie le Pic du Perthus Occidental à la Baisse des Charretiers Alain nous propose une petite variante sur un sentier en montée

 

 

qui nous offrira d'autres vues magnifiques, côté mer, 

 

 

et en direction de Mandelieu. 

 

 

 

Nous profiterons de cette position dominante mais néanmoins abritée du vent et ensoleillée pour faire notre pause banane.

 

 

Notre serre-file apprécie la nature environnante et notamment les nombreux eucalyptus qui bordent le sentier.

 

 

Mais qu'y a t-il au pied de celui-ci ?

 

 

Ces curieux champignons sont, selon l'application consultée, de la famille des "agaricaceae", des champignons se caractérisant par leur peau rugueuse, dont la couleur peut varier. Ils seraient relativement communs, notamment en forêt. Les membres de cette famille peuvent être comestibles, mais certains sont toxiques et d'autres très dangereux. Prudence !

 

 

Nous arrivons en vue de la maison forestière des Charretiers, aujourd'hui en ruine et dont les derniers occupants auraient été les chantiers de jeunesse pendant la seconde guerre mondiale.

Nous y ferons une courte pause 

 

 

avant de reprendre notre chemin en direction du carrefour de Colle Noire, chemin le long duquel nous aurons tout loisir d'admirer la végétation, spécialement abondante à la suite des nombreuses précipitations des dernières semaines. 

Généreuses productions de glands formant un véritable tapis par endroits, fruits mûrs des arbousiers, apparemment appréciés de certains randonneurs, et ceux des myrtes, nombreux dans le massif,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ou encore couleurs d'automne spectaculaires des arbres à perruques.

 

 

Après le carrefour de Colle Noire un sentier agréable nous conduit 

 

 

à la maison forestière des Malavalettes, également en ruine, comme la plupart des maisons forestières de l'Estérel. Elle aurait servi de refuge aux habitants pendant les bombardements d'Agay et de Camp Long.

Il y aurait 14 maisons forestières dans le massif de l'Estérel, la plupart en ruine, mais certaines encore occupées (Gratadis, les Trois Termes, Roussivau à certaines périodes de l'année, etc.) ou en cours de restauration (la Duchesse). Sur le sujet et sur le rôle prépondérant joué par Auguste Muterse pour la prévention des incendies dans le Massif de l'Estérel il est possible de se reporter à un blog spécifique édité pendant le confinement Covid de 2020 (blog confinement 7 du 01/05/2020-les maisons forestières de l'Estérel).

 

 

Notre marche reprend sur les flancs du Vallon de la Cabre en direction du Col de l'Essuyadou.

 

 

Le sommet du Bonnet de Capelan, autour duquel nous marcherons sur le chemin du retour, émerge de la forêt sur cette photo.

 

 

Nous arrivons au fond du Vallon et Alain propose de s'y arrêter pour faire notre pause pique-nique au soleil et à l'abri du vent.

 

 

La rivière est pratiquement à sec à cet endroit et nous pouvons nous installer confortablement sur des rochers, au milieu de son cours.

 

 

C'est également à cet endroit que nous ferons nos photos de groupe,

 

 

 

avant d'aborder la montée vers le Bonnet de Capelan via le Col de l'Essuyadou.

 

 

 

En nous retournant de temps à autre vers la gauche nous aurons, tout au long de la montée, de magnifiques vues vers le Mont Vinaigre, point culminant de l'Estérel à une altitude de 614 m.

 

 

 

Petite pause au Col de l'Essuyadou et nouvelle photo, prise cette fois par Alain,

 

 

avant de contempler le panorama vers la Baie de Saint-Raphaël par delà les vignes du domaine Terres Destel,

 

 

et de jeter un oeil sur le sentier que nous avons parcouru, de l'autre côté du Vallon de la Cabre.

 

 

Nous amorçons le tour du Bonnet de Capelan par un sentier étroit très agréable qui nous offre de nouvelles vues magnifiques vers la côte, avec au premier plan le plus grand des trois lacs des Péguières.

 

 

Une vue du sommet du Bonnet de Capelan depuis le sentier qui le contourne, sur fond de ciel bleu magnifique.

 

 

Un peu plus bas ce même sentier agréable devient plus ombragé,

 

 

mais aussi plus raviné, avec une nouvelle vue, de plus loin, sur le Bonnet, au moment où nous amorçons un demi-tour.

 

 

Tout au long de la descente qui nous ramène vers le carrefour Castelli nous ne nous lasserons pas d'admirer ces beaux panoramas sur l'Estérel.

 

 

 

La piste Castelli enjambe la Cabre et va nous ramener vers le parking du Roussivau,

 

 

avec toutefois une dernière petite variante en prenant un charmant sentier sur la droite. Il sera par endroit couvert d'une herbe tendre de belle couleur vert clair nous donnant l'impression de marcher sur un tapis confortable, une sensation rare sur les chemins de l'Estérel.

Ce sentier nous ramènera à la piste Castelli que nous suivrons, via les ponts du Migranier et du Sigalon, jusqu'au parking.

 

 

C'est au Dramont que nous prendrons le pot de l'amitié dans une ambiance très sympathique, unanimement heureux de cette belle randonnée sous une météo idéale.

Nous aurons fait 14 km pour une Dh de 360 m : exactement les données annoncées.

Bravo pour cette précision d'horloger !

Un grand merci à Alain ainsi qu'à Marie-Jo notre serre-file.

(Les photos sont de Alain,Claudette et Jacques).

 

 

 

 

La semaine prochaine :

lundi 18 novembre

GL1-225-Col des Lentisques-Ravins Ecureuil et Dents de l'Ours par Denis

GL2- 231-Cabre-Capelan par Patrick

jeudi 21 novembre

 

G1-589-Salernes-Saint-Barthélémy par Patrick

G2_879-L'Endre et les Flacs par Dominique

 

 

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2024-11-14 - 727 - Seillans-la-Pigne - G1

15 Novembre 2024 , Rédigé par Dominique G

2024-11-14 - 727 - Seillans-la-Pigne - G1

 

Nous sommes 8 randonneuses et 10 randonneurs prêts à accompagner Joël en ce jeudi ensoleillé mais frais. 

Notre animateur présente le programme du jour du parking

 

 

 

et nous parle du village devant la porte sarrasine qui doit son nom à son type de fermeture - herse pointée vers le bas, dite à la Sarrasine - bâtie au 12e siècle. 

 

 

A quelques kilomètres de Fayence, Seillans a tout du village provençal typique: ses maisons étagées à flanc de colline, ses ruelles pavées, ses passages voûtés et ses placettes où chantent les fontaines, son climat ensoleillé et ses paysages de vignes et d'oliviers. L'endroit séduisit entre autres le peintre Max Ernst qui y vécut les dernières années de sa vie. 

Nous traversons quelques rues de ce charmant village qui compte parmi les plus beaux de France

 

 

 

et nous engageons bientôt sur un chemin bordé d'oliviers. 

 

 

 

Une pause effeuillage s'avère vite nécessaire. 

 

 

Nous avançons d'un bon pas sur un chemin étroit et raide accompagnés du chant de la rivière.

 

 

 

Pause-banane bien méritée car le petit-déjeuner est déjà loin. 

 

 

 

Nous arrivons à la Chapelle St-Arnoux sur laquelle nous ne savons malheureusement pas grand'chose malgré quelques recherches.  Joël se fait un plaisir d'ouvrir une belle porte en bois qui mène sur ... rien du tout - enfin, si, sur de la verdure! 

 

 

 

Peu de temps après, nous entamons une nouvelle montée sur la piste de la Pigne. Joël nous invite à nous hydrater et une randonneuse lui dit: "Et toi?" - comprendre: "et toi, as-tu bu?" A quoi notre animateur répond en fredonnant "E-toi-le des neiges" ... que tout le groupe se met à chanter!  

 

 

Joël nous invite à faire un petit aller-retour pour aller au sommet de la Pigne qui s'élève à 780m.

 

 

qui offre de larges perspectives sur la plaine de Fayence, les massifs de l'Estérel et des Maures.

 

 

 

Joël au sommet de la Pigne

 

Nous déjeunons à proximité dans un superbe cadre, à 765m d'altitude.  Nous sommes plutôt éparpillés aujourd'hui! Certains se sont confortablement installés dans l'abri ou au pied de ce dernier tout à côté du petit poste de vigie au service des pompiers et du comité des feux de forêt.

 

 

Après la pause-repas, Joël nous lit l'incroyable histoire de la Vicomtesse Savigny de Moncorps qui nous tient en haleine.

 

 

A la fin du XIXe siècle, elle offre au pays de Fayence une nouvelle prospérité.  Elle se marie trois fois.  En janvier 1866 elle épouse Jérôme Pignon qui décède en juin de la même année, lui laissant sa fortune. Rires et commentaires ... Son second époux, le marquis de Rostaing, possède une grande propriété à Seillans, où elle s'installe.  En 1870, une épidémie de choléra emporte le marquis qui lui laisse sa fortune ajoute Joël. Rires et commentaires reprennent ... Pour se consoler, la marquise voyage en Inde. De retour avec son troisième époux, le vicomte Savigny de Moncorps, elle trouve le village moribond.  En plus du choléra, le phylloxéra a ravagé les vignes qui sont le pilier de l'économie locale. La vicomtesse, amie d'Alphonse Karr, Jean Aicard, Guy de Maupassant et qui a même reçu la visite de la reine Victoria, n'est pas une femme du monde à rester sans rien faire. Une idée lui trotte dans la tête: redonner vie au village mais comment?

Un ami de la parfumerie de Grasse lui suggère de planter des fleurs que l'établissement pour lequel il travaille lui rachètera.  Finalement, elle dédide d'exploiter elle-même ses fleurs avec les villageois dans la parfumerie qu'elle crée à Seillans. 

Les plantes bénéficient d'un ingénieux procédé d'irrigation que la vicomtesse a découvert pendant ses différents voyages. Il lui vaudra d'être la première femme à recevoir l'Ordre national du mérite agricole avec la promotion au grade d'officier. "Et son mari, et son mari ?", entend-on dans les rangs! "Il va mourir aussi!" répond Joël du tac au tac!

En 1883, les premières récoltes ont lieu et un parfum est produit. Il est baptisé "Parfum de Seillans". La vicomtesse est la première à décliner la fragrance (le parfum) sur toute une gamme de produits : eau de toilette, crème parfumée, savon et poudre de riz. Le succès est immédiat auprès de la clientèle féminine.

En 1885 au décès de son troisième époux, (rires ...) l'usine continue et rencontre un certain succès nous précise Joël. La vicomtesse va mettre en place une approche commerciale innovante en utilisant les chemins de fer. En août 1900, elle est l'une des premières femmes à recevoir la Croix des Chevaliers du mérite agricole puis celle des officiers en 1905.  Elle est élevée au grade de Commandeur en 1912. 

Elle est passionnée d'automobile et est en 1901 la première femme dans le Var à passer son Certificat de capacité à conduire et va visiter la France à bord d'une Renault C dite l'Intrépide.  En 1904 elle fait installer l'électricité à Seillans et continuera de payer les factures pendant de nombreuses années. En 1912, elle devient vice-présidente de la Croix-Rouge à Saint-Raphaël.

 

Pendant la guerre de 14, la vicomtesse transforme la parfumerie en hôpital de campagne.  Entre 1914 et 1915, elle accueille 50 blessés de guerre. Par la suite, elle poursuivra en tant qu'infirmière bénévole à l'hôpital militaire de Boulouris jusqu'en mars 1919.  En 1921, elle reçoit la Reconnaissance de la nation française pour toutes ses actions patriotiques mais sans indemnité d'Etat. A 80 ans, la vicomtesse n'a plus le coeur à relancer l'exploitation. Elle vend sa parfumerie et se consacre aux autres jusqu'à sa mort en 1932 à l'âge de 84 ans. Elle repose en Côte-d'Or. 

La parfumerie connaîtra un nouvel essor après les années 30 avec Pierre Chauvet qui développe l'usine dans le monde entier. Certains à Seillans se rappellent encore Guerlain venant choisir ses essences. Elle ferme ses portes en 2010 mais existe toujours aujourd'hui. 

Nous remonterons d'ailleurs la Rue de la Parfumerie en fin de randonnée.

Nous reprenons nos bâtons et traversons un hameau, le Haut-Meaulx.  Nous sommes amusés par un panneau au bas d'une porte 

 

 

et le beau gosse sort, ravi de voir autant de belles randonneuses! 

 

 

 

Nous continuons notre chemin sur une piste sans difficultés puis en bord de route en file indienne 

 

 

 

et nous retrouvons bien plus tard dans le joli village de Seillans.

 

 

 

 

 

C'est à la brasserie Le Charlot située sur une jolie placette avec fontaine et lavoir que nous prenons le pot de l'amitié et remercions Joël pour cette très belle randonnée. Merci aussi à la patronne du café qui a eu la gentillesse de garder son établissement ouvert après le service du déjeuner afin de nous accueillir. 

 

 

Nous avons parcouru 17 kms pour 503m de dénivelé. 

 

 

Merci également à Alain W notre serre-file.

Les photos sont d'Alain W et Dominique G.

 

La semaine prochaine:

Lundi 18 novembre:

GL1: 225 - Col des Lentisques: Ravins de l'Ecureuil                       et  Dent de l'Ours - Moyen ***Denis

GL2: 231 - Cabre-Capellan - Moyen ** - Patrick

 

Jeudi 21 novembre:

G1:  589  - Salernes-Saint-Barthelemy - Moyen *** -                   Patrick


G2:  879-1 L'Endre et les Flacs - Moyen * -                                  Dominique L

 

 

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2024-11-07-659-1-St Cassien des Bois-Val de Tignet-G2

9 Novembre 2024 , Rédigé par Claudette et Jacques

2024-11-07-659-1-St Cassien des Bois-Val de Tignet-G2

 

Nous sommes 24 randonneurs réunis sur le parking de La Chapelle de St-Cassien des Bois.

Il est 9h30, la température est de 15 degrés, le ciel est couvert.

Denis nous présente cette randonnée classée moyen xx de 12,3 km pour une Dh de 350 m :

"Agréable randonnée qui nous conduira sur les rives gauche et droite de la Siagne:

Nous ferons deux boucles : une première, au départ, en remontant la Siagne sur sa rive droite en direction des Moulins des Veyans avant de prendre à gauche vers les Croisières et de revenir vers le parking en frôlant la pointe nord du lac de St-Cassien, et une seconde, après avoir pris notre pique-nique sur les bords de la rivière, en direction des Planasteaux, puis de la Grosse Colle avec retour en longeant la rive gauche. Difficulté : un petit raidillon pentu en descente".

Alain W. sera notre serre-file.

 

 

Nous suivons tout d'abord  un sentier agréable, ombragé, alternant de faibles montées et descentes

 

 

 

 

en bordure de la Siagne dont nous pouvons admirer les magnifiques couleurs à travers les arbres.

 

 

Nous saisissons les opportunités qui nous sont offertes de nous rapprocher de la rivière, dont le murmure nous accompagne depuis le départ, pour mieux la contempler.

 

 

 

 

 

 

Le sentier s'élève un peu de temps à autre laissant la Siagne encore visible à travers la végétation. 

 

 

 

 

Nous marchons depuis un peu plus d'une heure,

 

 

 c'est le moment de la pause banane.

 

 

Certains randonneurs choisiront de revenir légèrement sur leurs pas et de descendre à nouveau vers le cours de la rivière afin de profiter de cette pause pour faire quelques photos.

 

 

 

 

 

 

Nous quittons le cours de la rivière un peu avant le Pont Vieux et amorçons la montée le long des Freyères en suivant un sentier plus difficile, assez raviné et pierreux,

 

 

ce qui n'entache en rien notre bonne humeur.

 

 

Après avoir traversé le Ruisseau de Vernatelle qui se jette à l'extrémité nord du lac de Saint-Cassien, très proche, nous poursuivrons la montée jusqu'à la hauteur de Vernatelle,

 

 

et prendrons le temps d'une pause au soleil,

 

 

avant d'amorcer le retour en descente vers la Siagne, en avançant prudemment sur un sentier étroit envahi par les branches et les ronces.

Il y a eu des modifications depuis la dernière reconnaissance effectuée par Denis quelques mois plus tôt. Elles nous obligeront à couper à travers la végétation.

 

 

 

La descente se poursuit sur un sol jonché de châtaignes.

 

 

Depuis un certain temps déjà nous sommes accompagnés par ce petit chien qui tente de nous faire partager son jeu de balle. Il restera un long moment à nos côtés et disparaitra avant 

 

 

notre jonction un peu acrobatique avec la D94.

 

 

La forêt que nous longeons maintenant est beaucoup plus hospitalière. Nous approchons de la Siagne et sommes sur le point d'achever notre première boucle.

 

 

Quatre randonneurs mettront à profit notre passage à proximité du parking de La Chapelle de Saint-Cassien des Bois pour nous quitter, parmi lesquels une randonneuse qui avait fait une chute au début du parcours. Cette chute ne l'avait pas empêchée de poursuivre sa marche mais avait provoqué une blessure à l'arcade, immédiatement traitée par les personnes compétentes présentes dans le groupe, mais suffisamment sérieuse pour consulter. Denis recevra ultérieurement des nouvelles rassurantes sur son état.

 

 

Le reste du groupe atteindra bientôt la Siagne qu'il faudra traverser pour passer sur la rive gauche.

 

 

L'occasion d'admirer à nouveau cette magnifique rivière

 

 

 

sur les rives de laquelle nous nous installerons bientôt pour notre pique-nique.

Denis mettra à profit cette pause pour nous dire quelques mots de la Siagne: 

"Bien que souvent nommée rivière la Siagne est bien un fleuve. Celui-ci, long de 44,3 km, prend sa source au pied de l'Audibergue, sur la commune d'Escragnolles, et se jette dans la Méditerranée à Mandelieu. Il traverse 12 communes du Var  et des Alpes Maritimes, dont 4 du Pays de Fayence : Mons, Callian, Moutauroux et Tanneron. Il forme une vallée qui abrite le canal de la Siagne qui alimente en eau potable les villes de Grasse et de Cannes...

"La Siagne a seize affluents référencés, dont la Siagnole (5,8 km) et le Biançon (14 km) qui alimente le Lac de Saint-Cassien depuis la construction du barrage en 1962. L'activité humaine a été autrefois très présente sur les rives de La Siagne. De nombreux vestiges de moulins sont encore visibles sur ses rives".

 

 

 

Ce site magnifique servira de décor à notre photo de groupe.

 

 

 

Un dernier regard vers le Pont de Lignières avant de quitter ce très bel endroit.

 

 

Un autre pont est visible sur notre gauche au moment du départ. Il enjambe un ruisseau qui vient se jeter dans la Siagne.

 

 

Comme nous l'avait dit Denis, et comme le montrait le profil de la randonnée, une belle montée nous attend. 

Elle démarre avec cette succession de marches,

 

 

et se poursuit par un étroit sentier qui nous conduit en direction de Peymeinade et du Tignet.

 

 

Nous aurons à franchir ce gué qui ne présente pas de difficulté,

 

 

avant d'atteindre Le Tignet, une commune en extension, située dans les Alpes Maritimes et séparée du Var par la Siagne.

Un temps de récupération,

 

 

et nous nous engageons pour une longue descente assez pentue sur un sentier raviné et pierreux.

 

 

De retour sur les berges de la rivière nous longeons l'ouvrage qui soutenait le viaduc de la Siagne: 

"Le pont de chemin de fer du Tignet (bombardé lors de la retraite des Allemands en 1944) est une curiosité. Ce viaduc, érigé sur les plans de Gustave Eiffel, un pont métallique de 72 m de hauteur,  faisait partie de la ligne de chemin de fer "Central Var", qui reliait Nice à Meyrargues via Grasse et Draguignan. C'était une des trois lignes du réseau "Sud France" repris en 1925 par la société de Chemins de Fer de Provence, fermée en 1950."

 

 

Nous ne nous lassons pas de contempler la rivière

 

 

 

et nous scrutons les flancs de la colline opposée à la recherche des vestiges des supports de l'ancien viaduc, que nous finirons par distinguer au milieu de la végétation.

 

 

André aura su mettre à profit un rayon de soleil pour saisir sur les eaux de la Siagne le reflet du pont et des randonneurs qui s'apprêtent à le traverser.

 

 

De retour sur la rive droite nous ne serons pas encore tout à fait au bout de nos peines. Il nous faudra alterner, le long de la rivière, de courtes montées et descentes plutôt exigeantes 

 

 

avant de retrouver le parking et la petite Chapelle de Saint-Cassien des Bois.

Denis prendra le temps de nous en dire quelques mots :

"Au Xème siècle, la villa Narbonne et ses églises, dont Saint-Cassien et Notre-Dame-d'Ambrian à Montauroux appartenaient à Maïeul, abbé de Cluny. Au gué de la Siagne, la Chapelle était la porte d'entrée des domaines lériniens. Ce passage fermement gardé, était la limite du fief d'Antibes. Un péage était instauré (octroi), source évidente de revenus pour l'Abbaye de Lérins qui détenait depuis 1030 la majorité des chapelles sur la Colle Narbonne et ses alentours...Un ancien moulin à blé et à huile se cache encore sous la végétation...La tour carrée que l'on aperçoit en arrière-plan a été bâtie où se trouvait autrefois le "castrum tanaroni". Ses parties les plus anciennes remontent au XIIème siècle..." (pour en savoir plus "Wikipedia Tanneron").

 

 

 Un dernier coup d'oeil à la rivière, en contrebas de la Chapelle, 

 

 

avant de nous retrouver au café des Voyageurs à Tanneron pour le pot de l'amitié.

Nous aurons finalement parcouru 12,5 km pour une Dh de 400 m.
 

 

Un grand merci à Denis pour cette magnifique randonnée et à Alain notre serre-file.

(les photos sont d'Alain, André, Claudette et Jacques).

 

La semaine prochaine :

 

lundi 11 novembre :

 

GL1- Ravin Dent de l"Ours-90 par Joël

GL2-L"Esquine-4 par Pierre

 

 

jeudi 14 novembre :

G1-Seillans la Pigne-727 par Joël

 

G2-Barre de Roussiveau-552 par Alain

 

 

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2024-10-31-855-2-Ravin de la petite Maurette-G2

1 Novembre 2024 , Rédigé par Claudette et Jacques

2024-10-31-855-2-Ravin de la petite Maurette-G2

 

Gros succès pour cette randonnée qui va réunir G2 et G1 : nous sommes 31 au rendez-vous, et nous sommes proches de la parité. La météo se présente favorablement. Il fait 15 degrés pour le moment mais le soleil est présent, le ciel est bleu et la température devrait s'élever progressivement.

Pierre présente cette randonnée G2 classée moyen XX de 13,5 km pour une dénivelée de 328 m (environ...) : "Jolie randonnée le long de la Petite Maurette. Déjeuner au bord du Lac des Clos, avant de suivre la rivière qui coule en cascades. Retour par le sentier botanique. Nous aborderons aussi le côté culturel : le monastère ND de Pitié, un vieux moulin et les 25 Ponts".

Pas de difficultés particulières, mais suite aux intempéries, le terrain pourrait s'avérer par endroits boueux et glissant et nous aurons à franchir plusieurs gués dont on ne peut présager de l'état actuel.

Nous aurons deux serre-files expérimentés : Pierre et Michel.

 

 

Il est environ 9 heures quand nous quittons le parking du cimetière, 

 

 

pour emprunter bientôt un sentier assez agréable en montée.

 

 

Nos serre-files sont en plein effort et vigilants.

 

 

Une première halte dans cette clairière au pied du monastère Notre Dame de Pitié. 

 

 

La signalétique est abondante et retrace l'histoire de ce site depuis le XIII ème siècle. La Chapelle actuelle a été achevée en 1649 et diverses adjonctions ont été faites par la suite jusqu'à la construction, fin du XVIII ème siècle, d'une grande bastide englobant la chapelle. En 1948 le site est racheté par l'ordre des Carmes déchaux, une branche réformée de l'ordre du Carmel. Ce monastère est un "Saint désert", c'est à dire qu'il n'y a aucune activité en vue de diffuser la foi chrétienne. Quatre frères y vivent en ermitage et se réunissent uniquement pour les prières et les repas, mais des membres masculins de cet ordre peuvent être admis pour une retraite spirituelle, et des prières sont ouvertes au public.

Pour la petite histoire le site a fait l'objet d'une perquisition en janvier 2018 dans le cadre de l'enquête sur l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès, après que deux fidèles aient cru le reconnaître, vêtu en habits de moine, lors d'une messe célébrée dans ce monastère.

Il y avait bien un moine devant la bastide au moment de notre passage, mais aucune confusion possible avec le fugitif.....

 

 

La vue est belle quand nous quittons le monastère pour suivre la piste des Campons, avec ce champs d'oliviers au premier plan.

 

 

 

Nous quitterons bientôt la piste pour un sentier en descente en direction du lac des Clos.

 

 

Le Rocher de Roquebrune est bien présent, par-delà le Ravin de la Maurette.

 


Une courte pause,

 

 

avant d'aborder la montée sous un soleil qui commence à bien réchauffer l'atmosphère.

 

 

Nous entrons dans une zone plus ombragée à proximité du cours de la Maurette. 

 

 

 

Nouvelle pause à l'ombre : c'est une G2.

 

 

Mais le rythme va s'accélérer en reprenant la Piste des Campons, au milieu de la garrigue.

 

 

La piste a subi quelques dégâts du fait des dernières précipitations. Des engins sont à l'oeuvre.

 

 

Les contreforts des Maures émergent au-delà de la forêt sous un ciel voilé.

 

 

C'est bientôt l'heure de la pause banane.

 

 

 

Nous reprenons la large piste à un bon rythme,

 

 

et nous la quittons bientôt pour longer le Ravin du Clos,

 

 

avant de nous engager sur un sentier étroit et pierreux en montée.

 

 

 

Petit passage de gué en direction du Lac des Clos,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

que nous atteignons bientôt. Son eau est boueuse suite aux intempéries.

 

 

La description de la randonnée prévoyait de déjeuner sur ses bords mais nous sommes en avance. Nous allons poursuivre notre chemin 

 

 

en direction du Vallon des Enfers,

 

 

puis de celui de la Petite Maurette où nous devrions pouvoir trouver un endroit propice pour notre pique-nique.

En longeant ce ravin nous aurons la surprise de voir apparaître un 4/4, une présence plutôt incongrue sur cette piste très accidentée...

 

 

 C'est à cet endroit que nous prendrons notre "lunch", confortablement installés au soleil sur des rochers.

 

 

Nous profiterons de ce site pour faire nos photos de groupe. 

 

 

 

Nous avons fait plus de la moitié du parcours. Le chemin du retour va nous conduire tout au long du Ravin de la Petite Maurette.

Nous profitons de la douceur d'un temps magnifique pour apprécier le murmure de la rivière qui se mêle au chant des oiseaux. 

 

 

La Petite Maurette est calme mais on y voit les traces laissées par les récentes intempéries.

 

 

Nous suivons un long et étroit sentier en montée,

 

 

qui autorise de temps à autre de jolies vues sur la rivière,

 

 

 

et nous conduira aux abords du site de l'aqueduc des 25 Ponts, l'un des centres d'intérêts majeurs de cette randonnée.

Pierre prendra le temps de nous donner quelques informations sur cet aqueduc :

"Historiquement, jusqu'au début du XVIIIe siècle, les diverses sources et puits satisfaisaient les besoins en eau du village. Cependant, avec l'augmentation des besoins en eau, le co-seigneur de Roquebrune, Alexandre de Badier, fit don en 1774 de la source des Cavalières à la communauté. Suite à cette généreuse donation, les consuls décidèrent d'ériger l'aqueduc des 25 ponts afin d'acheminer l'eau depuis la source jusqu'à la fontaine du village. Le réseau de l'aqueduc resta en service jusqu'en 1886".

Et que se passa t'il donc en 1886 ?

"Cette année là un système de pompage fut installé dans la plaine de L'Argens. Cette modernisation garantissait un approvisionnement en eau régulier, en toute saison".

 

 

Demeurent aujourd'hui les imposantes arches de l'Aqueduc dont les blocs de pierre massifs témoignent de la puissance de cet ouvrage,

 

 

 

dont nous avons pu apprécier l'esthétique.

 

 

 Quelques belles vues sur Roquebrune-sur-Argens,

 

 

au fur et à mesure 

 

 

que nous nous rapprochons du lieu d'arrivée de notre randonnée,

 

 

situé à proximité immédiate de la belle chapelle Sainte Anne.

 

 

Nous avions prévu de nous retrouver tous pour un pot de l'amitié en centre ville de Roquebrune-sur-Argens après avoir garé nos véhicules au parking situé en contrebas, mais il était saturé et, compte tenu de la forte affluence régnant dans tout le village, nous avons dû nous résoudre à y renoncer et à nous quitter sans satisfaire à la tradition.

Un grand merci à Pierre pour cette belle randonnée qui a bénéficié d'une magnifique météo printanière, ainsi qu'à nos deux serre-files.

Nous aurons fait en définitive 12 km pour une dénivelée de 320 m.

 

La semaine prochaine :

 

lundi 04 novembre :

GL1-Bécasse Pont d'Adam-267-3 par Patrick

 

GL2-Lac de la Louve-240 par Alain

 

 

jeudi 07 novembre :

 

G1-Jas de Minaud-539-1 par Patrick

 

 

G2-St Cassien des Bois-727 par Denis

 

 

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