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2021-09-23 - 608-1 - LES ETANGS DE RAPHELE - G1

25 Septembre 2021 , Rédigé par Dominique

2021-09-23 608-1-

Les Etangs de Raphèle - Bois du Défens - G1

 

 

 

 

Nous sommes 15 fins gourmets à nous retrouver sur le parking de la Lieutenante pour cette rando-resto inédite que nous présente Jean avec enthousiasme. 

 

 

 

Panneau explicatif avec petit intrus que je vous laisse trouver

 

Notre animateur nous rappelle que les étangs de la forêt de Raphèle n’ont pas été alimentés par la pluie cet été et ne ressembleront donc pas à ceux que nous voyons en hiver lors des randonnées du lundi après-midi.

Mais qu’importe, nous partons et comme dit Jean, « direction le resto" !   

Nous marchons d’un bon pas le long d’une belle piste au milieu d'une forêt de chênes. 

 

 

Nous oublierons le premier étang qui n’est pas sur l’itinéraire prévu car il ajouterait quelques kilomètres aux vingt annoncés.

Nous montons sur un chemin caillouteux parmi les pins et poursuivons sur une piste plate.

Nous croisons des soldats qui n'ont pas l'air de s’amuser autant que nous ! 

 

 

Nous découvrons bientôt le deuxième étang.

 

 

La végétation  autour du troisième se reflète magnifiquement dans l’eau.

 

 

Dan notre serre-file est en bonne compagnie.

 

A l'arrière-plan, le Rocher de la fille d'Isnard

 

Peu de temps après, Jean nous propose de faire la pause-banane au quatrième lac que nous atteindrons par une sente boisée ajoute-t-il.

 

 

 

Voilà qui rappelle à certains d’entre nous un pique-nique en mai (voir blog du 6 mai dernier) mais aujourd’hui nous passerons moins de temps dans ce joli cadre.

Nous repartons sur un chemin cabossé en pleine forêt et ignorons le cinquième lac qui doit être à sec. 

 

 

Nous faisons un bref arrêt près d'une borne, limite de commune entre Puget-sur-Argens à l'Est et Roquebrune-sur-Argens à l'Ouest. Il se trouve que cette limite de commune est en même temps la limite du Domaine de La Lieutenante, lotissement de 2,5 kms. Jean nous explique que lorsqu’une propriété se termine ainsi en pointe, les géomètres mettent un pan coupé ce qui renforce les clôtures car au lieu d’un seul point d’attache, il y en a deux.  On en apprend en marchant !

 

 

 

Nous sommes à l'angle en haut à gauche

 

De là, nous voyons de nouveau le rocher de la fille d’Isnard et le mont Eglise des Païens,

 

 

au programme des lundis après-midi. De l’autre côté se dressent le Rocher de Roquebrune et la colline de la Femme Couchée.

 

 

Nous poursuivons sur un chemin difficile.  Nous allons rejoindre la grande piste de la Lieutenante et traverser le Blavet.  Le Raphèle se jette dans le Blavet et ce dernier dans l’Argens. En hiver, il peut être infranchissable tant il y a d’eau. 

 

 

Photo de groupe sur les rives du sixième étang

 

 

Nous traversons la route qui traverse la conurbation de la Bouverie et nous retrouvons dans le quartier résidentiel que nous quittons pour continuer sur une grande piste plate bordée de maisons et longée par la forêt.

 

Bientôt arrivés!

 

Nous voici sur un chemin goudronné qui côtoie les vignes et d'où nous admirons la noblesse du Rocher de Roquebrune à l'arrière-plan.

 

 

 

Un chenil de l'autre côté

Nous arrivons enfin au restaurant où les G2 nous rejoindront.  Nous sommes heureux de retrouver aussi quelques randonneurs qui pour diverses raisons ne randonnent plus en G1 ou G2 mais qui ont plaisir à revoir les copains et à partager avec eux le festin du jour à défaut des kilomètres.

 

L'apéro d'abord!

Ensuite, une entrée copieuse, à savoir une belle salade verte croquante et bien assaisonnée avec des croûtons et du pâté de campagne garni de cornichons, suivie d'un baron d’agneau à la broche accompagné de pommes de terre soufflées et d'haricots verts puis fromage, nougat glacé nappé de coulis de fruits rouges, le tout arrosé de vins rosé ou rouge au choix et petit café pour terminer.

 

 

Il fait quoi Bernard? D'où vient ce sabre? Et bien, lisez le blog de Jean-Marie pour le savoir!

 

Bernard nous a fait peur mais tout va bien, Nelly est indemne et il chante maintenant!
Tandis que d'autres parlent sérieusement!

 

Jean dirige la chorale!
dans laquelle Anne-Marie Z fait un brillant début!

 

 

 

Rolande en profite pour parler de la prochaine excursion qu'elle organise le mercredi 10 novembre à Saint-Maximin.  Au programme, visite de la basilique puis de Varage et sa faïencerie - une belle journée en perspective !

 

 

Comme le montrent les photos ci-dessus, tout le monde se régale et s'amuse:)  Pour terminer, Xavier nous fait rire avec son sketch "A dada".

 

Les randonneurs du Cercle ont du talent!

Et voici Xavier en action

Ainsi que Jean

C’est à 15h10 que Jean annonce le départ imminent des G1 et nous rappelle que nous allons gagner le septième lac.  Mais une fois sur le site, il faut se mettre sur la pointe des pieds pour le voir car il est caché parmi les hautes herbes qui l’entourent.

 

 

Le lac des Requins, le huitième, en impose davantage.

 

Par contre, le neuvième ressemble à une mare

 

 

Quant au dixième et dernier, il n'est plus qu'une flaque d’eau !

 

 

Il est vraiment temps qu'il pleuve - mais pas un jeudi!

Bien que nous ayons vu tous les étangs, Jean ne ralentit pas le rythme pour autant.  Nous galopons sur une belle piste plate baignée de soleil quand soudain la traversée d’un champ le long d’une route nous ramène au parking.  Il est l'heure de nous dire au revoir et nous nous quittons la tête pleine de bons souvenirs. 

Comme quoi la marche est vraiment un moment d'amitié privilégié où les âmes se délient avec les jambes.

Merci à Dan notre serre-file et à Jean Bo pour cette magnifique randonnée, sans oublier le choix du restaurant et du menu.  

Nous avons parcouru 19,7 kms pour un dénivelé de 268m et les photos sont de Jean Bo et Dominique.

 

La semaine prochaine :

 

G2

 

 

 

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2021-09-23-Les petits étangs de la forêt de Raphele-G2

22 Septembre 2021 , Rédigé par Jean-Marie

2021-09-23-606-1-Les petits étangs de la forêt de Raphele-G2

Pour accompagner l'arrivée de l'automne, Jean Bo nous a préparé deux randos-resto faciles, même si elles sont un peu longues. C'est Joël qui va conduire la G2 sur environ 12.5 km et 170 m de dénivelée.

Aux 28 marcheuses et marcheurs rassemblés autour de lui Joël présente la randonnée et à la grande joie des participants annonce qu'il va zapper un étang réduisant ainsi la longueur d'environ 2 km ce qui permettra d'arriver au restaurant à une heure convenable.

Nos serre-file seront Beps, Patrick et patrice. Michel les rejoindra souvent.

La météo est bonne pour toute la journée. Nous commençons donc la

tournée des étangs dans cette vaste plaine avec en perspective les collines de la Colle du Rouet et plus spécialement le pic de la Gardiette. Sous cet angle, la nouvelle décharge de Bagnols est bien apparente.

Le premier étang est vu du haut d'une construction utilisée pour le ball-trap.

Deuxième étang et  "pause banane", pas un souffle de vent et donc des reflets de roseaux superbes.

Sur la plage le blogueur récupère une vielle machette qui finira dans le sac de Bernard. Récupération judicieuse, l'outil servira cet après-midi, mais n'anticipons pas.

Nous repartons pour le troisième étangs, que l'on pourrait qualifier de "grande flaque".

Pour raccourcir, comme annoncé par Joël, nous allons quitter la grande piste pour louvoyer au-travers des bruyères arborescentes.

Le quatrième étang est un peu caché par la végétation mais vu de l'autre rive, il est nettement plus sympa avec de beaux reflets.

Nous progressons maintenant sur de grandes dalles bien plates. Qui étaient les courageux qui ont préparé cette voie  et à quelle époque ? Ou est-ce naturel ?

Puis c'est le gué du ruisseau Raphaël, un peu d'eau mais pas de quoi se mouiller les pieds.

Première véritable montée du jour, assez courte d'ailleurs.

Maintenant, sur un chemin bien caillouteux nous redescendons vers le lit du Raphaël que nous retrouvons , là, complètement à sec  au moment où il rejoint le Blavet.

Nous traversons la grande route puis nous découvrons le dernier étang, à la limite des habitations, certainement le plus grand.

La fleur jaune est une Inule visqueuse, plante très courante le long des chemins

  

Le rassemblement pour la photo de groupe sera faite devant ce lac.

C'est maintenant le retour vers la civilisation en traversant le sud du village de la Bouverie.

Après une centaine de mètre sur la route nous bifurquons plein ouest vers la ferme du Blavet, notre objectif tant attendu. Et nous retrouvons aussi les vignes qui accompagnent si souvent nos randonnées. Mais ici aussi la vendange a été faite , pas un grain à grappiller. Mais, en prime, le Rocher de Roquebrune.

Ici les propriétés sont immenses et les clôtures peuvent parfois coûter plus cher que les maisons...

 

Enfin  le restaurant. Les G1 sont déjà arrivés depuis 1/2 heure ainsi que les non marcheurs. Retrouvailles sans bises, Covid  oblige. Puis Jean Bo nous invite à le rejoindre devant le buffet de l'apéritif toujours aussi bien approvisionné.

Maintenant, passons aux choses sérieuses.

Nous n'insisterons pas sur le menu, excellent comme toujours. Nous terminerons nos agapes avec quelques chansons interprétées par Jean Ma,

par Xavier avec une nouveauté (A Dada !)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et par un trio composé d'Anne-Marie, Jean Ma et Gérard.

Bravo et merci aux artistes !

Enfin, Rolande  fera un peu de pub pour sa prochaine excursion du mercredi 10 novembre, à St.Maximin avec la visite de la Basilique puis de Varage avec sa faïencerie .

Non, non, rassurez-vous, elle ne chantera pas !

Mais il est temps de repartir, Jean Bo déclenche le départ de son groupe, il leur reste 8 km à parcourir.

Le groupe G2 s'attarde un peu mais très sollicité par Joël il se regroupe pour le retour.

La traversée du Blavet s'avère difficile, non pas à cause du niveau d'eau, il est complètement sec, mais son lit est très creusé et les rives bien encombrées par une végétation ...piquante. C'est là que Bernard va sortir sa machette.

Un tout petit groupe entreprend cette traversée alors que le reste de la troupe suivra  Rolande pour traverser...sur un pont.Puis, c'est tranquillement que nous rejoignons nos voitures avec une très belle vue sur de beaux pins parasols.

Merci Joël pour nous avoir guidés pendant toute journée et aussi à Jean Bo pour l’organisation de ce repas.

Merci aux serre-file et aux photographes Rolande et Jean-Marie.

La semaine prochaine

G1

 

G2

 

 

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2021-09-18-Randos du 23 octobre 2021-Programme-Cartes et Profils-2ème rectificatif

20 Septembre 2021 , Rédigé par Jean-Marie

021-09-18-Randos du 23 Septembre 2021-2ème rectificatif

Attention, ce coup-ci c'est sérieux avec de nouvelles cartes. La longueur de la G1 passe à 19.2 km, celle de la G2  à 14,5 km.  

 

G1

G2

 

 

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2021-09-09 - LE RAVIN DES FABRIGOULIERS - G1

20 Septembre 2021 , Rédigé par Dominique

2021 - 09 - 09 - N° 616 -

RAVIN DES FABRIGOULIERS - G1

Aujourd’hui, Gérard se retrouve le seul homme en compagnie de quatre randonneuses dont Anne-Marie qui nous présente le parcours du jour.

 

 

Cette randonnée avait été retirée du catalogue à cause des chemins devenus impraticables mais notre animatrice que rien n’arrête a souhaité la remettre au programme après l’avoir reconnue à plusieurs reprises afin de ne pas nous faire prendre de risques inutiles. 

Dès le départ, ça grimpe raide 

 

 

et un premier incident survient peu de temps après : notre animatrice glisse sur les pierres mais est bien déterminée à repartir.  Babette nettoie ses plaies et nous voici de nouveau sur ce chemin cabossé.

 

 

Nous allons évoluer dans l’Estérel que vous connaissez bien et dont nous ne nous lassons pas. Les photos vont décrire cette belle journée mieux que les mots.

 

 

 

 

Nous traversons une passerelle sous laquelle ne coule aucun ruisseau. 

 

 

Comme dit Anne-Marie Z qui est nouvelle dans le club, « c’est trop beau ! » et elle a raison!

 

 

AMG nous prévient soudain que nous allons entrer dans la partie sauvage de la rando et qu’il faut « dérouler nos manches » si nous en avons, ce qui n’est pas le cas pour deux d’entre nous donc nous redoublerons d’attention.

 

 

Il n’est pas évident d’avancer sur ce sentier très broussailleux. D’un côté, la chaleur du soleil a noirci la végétation tandis que de l’autre, la bruyère commence à fleurir.

 

 

Devant nous se dresse le Pain de sucre qui porte bien son nom.

 

Nous sommes entourés de chênes-liège et atteignons enfin une large piste

après une montée sportive. 

 

 

Les manches sont de nouveau relevées car nous voici une fois de plus dans les broussailles.

 

 

Nous prenons quand même le temps de parler de la végétation et des roches alentour. 

 

AMZ s'intéresse à la gangue qu'elle discerne sur la pierre de droite.

 

Des eucalyptus se dressent de chaque côté du chemin et Anne-Marie nous montre des branches qui vont faire des cônes.

 

 

Nous apercevons de loin la Maison des 3 Termes.  Plus de kangourous apparemment.

 

 

Il est 11h30 quand AMG nous prévient « que nous atteignons le clou de la rando » et nous prie de nous couvrir les bras de nouveau – ça promet !

Nous traversons un sous-bois et sommes surpris de rencontrer des pampas en parfaite harmonie avec les pins et les roches rouges. 

 

 

Par contre, pas de fabrigouliers à l’horizon ! Fabrigoule signifie "thym" en provençal et les fabrigouliers étaient les ramasseurs de thym. Nous poursuivons notre parcours dans la jungle et écartons quelques ronces avec précaution.

 

 

 

Parvenus à la fin du Ravin des Fabrigouliers, nous atteignons celui des 3 Termes que nous allons suivre puis remonter la Coupe Batiston.  Nous sommes soulagés d’entendre que nous avons fait le plus dur et surpris de voir s’étaler devant nos yeux le lit d'une rivière à sec au lieu d’un lac.

 

 

 

Nous sommes étonnés par la couleur verte de cette roche.

Nous quittons enfin ce chemin pentu et broussailleux pour atterrir de nouveau sur une piste où nous faisons une petite pause bien méritée.

 

 

Nous repartons ragaillardis et arrivons bientôt devant un lac partiellement recouvert de hautes herbes vertes et bordé de roseaux.

 

 

Nous poursuivons notre route sur un chemin rocailleux mais dégagé qu'Anne-Marie nous fait bientôt quitter. 

 

Le majestueux Massif des Suvières à l'arrière-plan
Elle était pourtant bien cette piste ...
... qu'il faut quitter pour ce chemin étroit

Mais la belle vue qui s’étend devant nous nous redonne de l’énergie. 

 

Le Mont Vinaigre au loin, le Pic de l'Ours à gauche. A droite les deux Perthus.

Nous allons donc bientôt arriver au Col du Perthus et allons monter un petit peu le versant de la montagne et redescendre de l’autre côté vers le Col du Baladu. 

 

 

Les deux Perthus

 

 

Nous atteignons le lac aux nénuphars roses et blancs – une pure merveille -

 

 

et nous retrouvons très peu de temps après sur une petite route goudronnée proche de notre parking.  Nous avons parcouru 16 kms et fait 450m de dénivelé. 

Les photos sont de Anne-Marie Z et Dominique. 

Merci Anne-Marie pour cette belle randonnée en petit comité.

 

 

 

 

 

 

 

 

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2021-09-14-rando G1 du 16/09

14 Septembre 2021 , Rédigé par Jean-Marie

914-Rando G1 du  16/09/2021

La publication du blog de la semaine passée étant retardée, voici les cartes et profils de la rando G1 du 16/09. Avec nos excuses.

 

Bonne rando

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09/09/2021 - n°950 Sur les rives du Caramy - G2

11 Septembre 2021 , Rédigé par Rolande

Sur les rives du Caramy – G2 n°950 – jeudi 9 septembre 2021

Patrick nous invite aujourd’hui à faire une randonnée inédite de 11.2 kms et 260 m. environ de dénivelé et de niveau moyen **.  Nous sommes 25 et le ciel est couvert mais pas d’averse de prévue.

Nous nous retrouvons sur le parking d’une association, Patrick en ayant obtenu l’autorisation pour y stationner, le parking d’accès au site étant fermé du 15 juin au 15 septembre. Ceci va nous éviter de marcher un bon kilomètre sur la route.

Nous sommes accueillis par un cochon et un âne. Une boîte indiquant de ne pas oublier de glisser une pièce avant de repartir est posée à l'entrée.

 

 

 

 

 

 

 

«  Nous allons suivre la rivière sur une bonne partie de la randonnée et nous découvrirons les Gorges du Caramy et Le saut du Cabri. »

Au niveau du parking municipal sur un panneau nous pouvons lire

« Les Gorges du Caramy s’étendent du Saut du Cabri (Mazaugues) jusqu’au Pont Romain à Tourves sur à peu près 4.5 km. Elles constituent l’un des territoires remarquables du Parc Naturel Régional de la Sainte
Baume et sont classées en zone Natura 2000 pour ses paysages géologiques et sa biodiversité remarquable.
Le site du Caramy est un lieu de détente et de loisirs, très prisé des pêcheurs à la truite de préserver. »

Après être passé devant de magnifiques oliviers et plus loin devant un majestueux platane

nous continuons par un petit sentier après ce qui ressemble à un ancien petit barrage en bordure même de rivière.

 

Patrick nous dit d’être vigilants le sentier étant très étroit et par endroit glissant. Au passage nous pouvons voir quelques truites. La blogueuse en difficulté emprunte le chemin parallèle.

Merci aux randonneurs qui de ce fait ont fait dans les passages délicats des photos pour alimenter le blog. Daniel J. n’aura pas de chance. Il chutera sans gravité dans la rivière, et regagnera avec d’autres randonneurs le chemin du haut après avoir changé de vêtements prêtés.

Après la pause banane

et avoir cheminé un temps tous ensemble sur le chemin plus large nous regagnons le bord du Caramy par un chemin bordé de buissons épineux.

Nouvelle difficulté : traverser le Caramy en franchissant de gros rochers entre lesquels Patrick a tendu une corde.

Chute de Brigitte dans l’eau. Pas de problème : elle rit et  a même demandé à Xavier de la photographier alors qu’elle essorait ses chaussettes.

La blogueuse pour éviter la chute a carrément traversé dans l’eau.

 

C’est plus loin dans le lit de la rivière à sec en marchant sur des pierres et roches plus ou moins grosses que nous avons continué à avancer en direction du Saut du Cabri.

Mais nouvelle difficulté. Patrice retend sa corde pour hisser tous les randonneurs. « Faites attention, c’est un trou de 5 mètres dans les rochers » criera-t-il.

Enfin nous arrivons sur une esplanade dallée où nous nous installons pour le pique-nique.

Nous sommes au bas du Saut du Cabri. Pas une goutte d’eau. Lors de la reconnaissance en mai dernier Patrick et Joël avaient dû passer sur un chemin beaucoup plus haut tant il y avait d’eau.

Admirez le vidéaste du cercle! Et notre chef!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un temps de repos nous faisons demi-tour sur une cinquante de mètres avant d’attaquer la « grimpette » de la journée.

En cours de chemin nous nous arrêtons pour admirer le canyon, façonné au cours des millénaires. Difficile de s’imaginer l’eau à ce niveau.

Face à l'immensité une petite mante religieuse se prélasse au soleil.

 

 

Arrivés au sommet nous devons redescendre pour regagner le Caramy sur la rive opposée de ce matin. C’est par un long, long , très long chemin étroit bordé de buissons et ronces que nous descendons. Sur un arbre des champignons, peut-être des pholiotes d'après Guy à confirmer.

En bas nous devons retraverser le Caramy : pas de problème - non loin en arrière Patrick a vu un passage avec peu d’eau  pour traverser le gué.

Nous nous arrêtons plus loin au pont romain pour faire la photo de groupe et une 2ème prise par Jean descendu sous celui-ci.

Nous approchons de l’arrivée. Nous reconnaissons la 1ère partie de la randonnée de ce matin.

Après nous être délestés de nos chaussures de rando, nous reprenons les voitures pour aller nous garer sur le parking du stade. Nous nous rendons alors, pour aller prendre le verre de l’amitié, sur la place du village, bien animé avec la sortie des écoles alors que ce matin en arrivant celui-ci ressemblait plutôt à un village « mort »

Surprise! nous nous installons à 3 tables et ne nous apercevons pas que celles-ci appartenaient à 2 bars voisins.

Regardez les verres levés et l’inscription sur ceux-ci "FADA".

Merci Patrick pour cette belle rando dans ce secteur que nous découvrons tous et pour ta sollicitude. Merci aussi à tous les photographes.

Avis personnel qui n’engage que la blogueuse mais comme on dit "liberté de la presse" : rando relativement difficile pour une G2 pas par la distance et le dénivelé mais par le terrain.

Les photos sont de Brigitte, Nelly, Jean, Joël, Xavier et Rolande

La semaine prochaine :

 

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2021-09-02-VIDAUBAN-Le château d'Astros

4 Septembre 2021 , Rédigé par Jean-Marie

 VIDAUBAN- le Château d'ASTROS.
 

Quel plaisir de se retrouver sans contrainte après deux saisons perturbées par cet affreux Coronavirus. Petite nuance cependant, tous les marcheu(ses)rs  ont été enregistrés avec leur passe sanitaire.
Et c'est à Vidauban, au château d'Astros, que Thierry nous a invités pour cette rando de 12.4 km et 200 m de  dénivelée. Cette rando n'avait pas été faite depuis 2016 et son tracé a été modifié suite à la demande des  gestionnaires du domaine mais nous passerons quand même par les sites principaux, le château, le Vieux Château, la chapelle St.Lambert et les aqueducs.

Pour le moment le temps est beau, température agréable mais les prévisions pour l'après-midi sont plus préoccupantes. On verra bien!
Notre groupe de 30, pas mal pour une reprise, quitte l'accueil en direction du Vieux Château.

Et nous sommes très vite dans les vignes. Elles seront omniprésentes tout au long de la journée, c'est une des spécialités du lieu. Les premières rencontrées portent de belles grappes de raisin blanc que certains gourmands iront goûter.

Une descente nous conduit à un carrefour où nous aurons d'un côté un des aqueducs (nous en reparlerons au retour) et de l'autre le Vieux Château.


Thierry nous expliquera que c'est une propriété privée que nous ne pourrons pas visiter.

« Caché dans la forêt, blotti dans un vallon de la propriété, le Vieux Château d'Astros a été construit par les Chevaliers de Malte en 1637, certaines parties du bâtiment datant du XIIe siècle.
Avec son architecture massive et rectangulaire, ses courtes fenêtres à meneaux et sa cour d'entrée ombragée, cette ancienne commanderie Templière, garde tous ses mystères."

Puis nous découvrons l'énorme pigeonnier. Il est en bordure de chemin mais lors de nos précédentes randos nous ne l'avions pas vu car il était complètement caché par la végétation. Bien dégagé nous ne pouvons pas le rater.


C'est là que commence une partie hors piste où notre guide sortira son sécateur pour ouvrir une brèche dans la végétation.

Et malgré cela il faudra se méfier de ce petit arbuste très piquant, n'est-ce pas Dan.


Enfin nous retrouvons une piste "normale", à l'ombre.

Nous sommes dans la partie de la rando la plus sauvage au milieu des bois mais avec toujours de temps en temps la présence de la vigne.

Nous avons atteint le point haut de la rando et nous commençons notre descente, au début, en hors piste sur de l'herbe sèche, c'est plus confortable que les cailloux, mais attention ça glisse un peu.


Notre descente devait nous conduire à une grande piste au bord de l'Argens au niveau de l'usine électrique mais un très gros chantier d'adduction d'eau

nous barre la route et il faudra longer une vigne pour regagner la piste un peu plus loin.

Maintenant selon le profil nous allons cheminer pratiquement à plat. Une martelière marque le début d'un canal que nous allons retrouver de temps en temps jusqu'au parc du château.


Thierry nous signale que de l'autre côté de l'Argens il y a une grotte interdite d'accès à cause d'une colonie de chauve-souris qui l'a colonisée. Comme ces gentilles bestioles protègent les vignes de certains insectes, il ne faut pas les déranger.
Puis le groupe s'arrête et tout le monde se regroupe face à l'aqueduc, je vous avais bien dit que nous retrouverions le canal. Comme il a à franchir une petite vallée, un ouvrage a été construit en 1824.


Nous passons dessous pour accéder à la chapelle St Rambert.

« La chapelle aurait été édifiée après le passage de Saint Lambert, Évêque de Bauduen. Affligé d'une maladie de peau, il a abandonné sa charge épiscopale pour se rendre à l'abbaye de Lérins. La tradition veut que Saint Lambert ait demandé l'hospitalité à un ermite vivant à Astros. Il s'est lavé à la source et aussitôt aurait été guéri.  
La chapelle actuelle, comme en témoigne l'inscription en latin au-dessus de la porte d'entrée, a été reconstruite en 1691 sur les ruines d'une autre, plus ancienne. Cette chapelle avait subi les outrages du temps. Aussi Bernard Maurel, le propriétaire du domaine, particulièrement attaché à ce lieu, a fait réaliser d'importants travaux pour la sauvegarder. Les lézardes ont été bouchées, des tirants placés, la toiture refaite « à l'ancienne », le clocheton restauré.
Surtout, la source tarie depuis quelques années a été re-captée, enserrée dans une cuve de béton. Elle coule à nouveau à gros jet, ce qui permet à de nombreux fidèles de faire provision de cette eau miraculeuse ! »

Ndlr: a l'occasion de 4 passages depuis 2012, je n'ai jamais vu l'eau couler...il doit y avoir un robinet quelque part !
 

Chacun s'installe pour le pique-nique et diverses bouteilles circulent dont celles du domaine.
Mais quelques gouttes commencent à tomber et tout le monde se rassemble sous l'auvent de la chapelle.

Mais ce ne sont que quelques gouttes éparses et nous repartons pour rejoindre la grande piste où nous retrouvons quelques précipitations plus denses. Sortie des diverses protections : vestes, ponchos, parapluie.
Mais ce n'était qu'un grain et en arrivant au deuxième aqueduc déjà vu ce matin, on range les imperméables.


Ce second aqueduc  a été construit à la même époque que le précédent.
Nous contournons maintenant la colline du Défenson. Selon Thierry, aucun intérêt à la gravir.

Nous retrouvons le canal et accédons au parc du château où une première statue nous accueille. Nous en rencontrerons d'autres.

Elle fait face à une superbe allée de platanes, classée.

Sans hésiter nous allons la parcourir jusqu'à une autre allée qui conduit de l'entrée du parc au château lui-même.

Très belle perspective où Yves Robert a placé une scène du film "Le château de ma mère",

le château de Buzine près d'Aubagne où était tourné le film  étant en ruine à l'époque. Selon Rolande, il est maintenant restauré et abrite un musée consacré à Pagnol.

« L’histoire de ce domaine  mêle chevaliers Templiers, esprit Renaissance et bourgeoisie marseillaise prospère.
Dès le XIIe siècle, les Templiers s'installent dans la plaine fertile de l'Argens, sur une terre qu'ils tiennent des vicomtes de Marseille. Ils y élèvent une commanderie dans les collines. La rude bâtisse est reconstruite au XVIIe siècle puis vendue, ainsi que le domaine, comme bien national.
Racheté en 1802, le domaine sera légué plus tard à Joseph Maurel, grand-père de l'actuel propriétaire.
En 1802, Napoléon Bonaparte, premier consul à vie, a besoin d’ordre et d’argent ; il fait vendre aux enchères tous les biens nationaux mal payés par leurs acquéreurs sous la révolution. Ainsi Maximin Martin, membre d'une famille d'industriels marseillais protestants, propriétaires de savonneries, se porte acquéreur de la terre d'Astros. Marc-Maximin Martin, son petit-fils, fait édifier en 1860 une construction inspirée des villas italiennes. Sans descendance, il lèguera ses biens au petit-fils de son cousin germain Joseph Maurel, grand-père de l'actuel propriétaire.
Dans les années 1950, le Domaine d'Astros se consacre à la production de vins de consommation courante et à la culture fruitière. Bernard Maurel plante ensuite de nouveaux cépages et produit, à partir de 1970, son premier AOC Côtes de Provence. Aujourd'hui, les vins du domaine remportent de nombreux prix, dont régulièrement la médaille d'or au Concours Général de Paris ».

 

C'est là que nous ferons la photo de groupe avant d'aller déguster les fameux vins du domaine.

Quelques participants feront des achats de précieuses bouteilles et de pommes. Il était prévu une séance de cueillettes mais des pommes toutes cueillies, c'est quand même plus facile en fin de rando, même si c'est moins convivial.
Merci Thierry, c'était sympa pour une reprise "libérée".
 

Merci pour les photos de Rolande et Jean-Marie et à nos deux serre-file Jean Ma et Patrice.
La semaine prochaine :


G1 ATTENTION : Anne-Marie vous recommande de porter un pantalon et un vêtement à manches longues (broussailles sèches)


G2

 

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2021-09-02 – 841-1 – LE MONT SAINT MARTIN DEPUIS THEOULE– G1

3 Septembre 2021 , Rédigé par Claude

2021-09-02 – 841-1 – LE MONT SAINT MARTIN DEPUIS THEOULE– G1

 

 

 

Pour cette randonnée de rentrée, Anne-Marie nous propose une belle randonnée dans l’Estérel, vers et autour du Mont Saint Martin.

Nous sommes 14 à prendre le départ, au niveau du parking du haut de la rue J.B. Pastor, à Théoule (alt. 20m).

Bienvenue à Gérard qui vient de nous rejoindre.

Anne-Marie nous présente sa randonnée et nous explique les options qu’elle souhaite nous faire prendre, pour donner du peps à la journée en évitant les portions de pistes quelques peu lassantes.

 

Nous partons donc par la piste du Vallon de l’Autel puis empruntons le sentier Ushuaia qui, rapidement surplombe l’entrée du tunnel des Saumes ou Saoumes (en provençal, de saumo, bourrique, ânesse, bête de somme). Il s’agit d’un tunnel ferroviaire de percement, de 980 m de long, construit entre 1860 et 1862 et qui débouche à Miramar.

Cette première montée en sous-bois est agréable.

En sortie, nous avons une très belle vue sur le Rocher des Monges.

Entre les cols de Théoule (alt. 122 m) et du Trayas (alt. 245 m), l'observation des  sommets des Grues est inhabituelle, car l’antenne au sommet des Grosses Grues n’est pas visible.

Sur le chemin qui nous mène au col de la Cadière (alt. 241 m), nous avons des vues de plus en plus distinctes sur le Mont Saint Martin, puis le panorama s’ouvre sur le Mont Pelet et les Suvières.

Le Mont Saint Martin est au bord de la caldeira

A la pause pause-banane quelques explications sont données sur la formation du Mont Saint Martin, qui n’est pas à proprement parlé un mont mais une succession de rochers sommitaux.

Nous sommes sur le site du volcan de Maure Viel, un des grands volcans qui a façonné l’Estérel. L’histoire commence il y a 280 millions d’années et les différentes phases de volcanisme, interrompues par des plus ou moins longues accalmies, vont se dérouler pendant une trentaine de millions d’années.

Une première phase, est dite de volcanisme fissural : sous l’effet d’efforts tectoniques, un réseau de failles se met en place, permettant la circulation du magma et l’émission de laves. Le Mont Saint Martin est une illustration d’un tel alignement de ces « cheminées » dites dykes.

Après une longue phase de repos, une seconde phase de volcanisme se met en place : elle est de type explosif ; se succèdents alors différents épisodes de  jaillissements de laves, de cendres, de brèches... L’illustration de cette phase peut être observée sur la falaise du Mont Pelet avec ses nombreuses grottes et cavités provenant du dégazage violent du magma.

En phase terminale, le magma qui atteint la surface est très pâteux, dégazé et forme peu à peu un dôme qui ferme le cratère. La chambre se vide et, sous l’effet de son poids, le dôme de Maure Vieil s’effondre sur 2 à 300 mètres.

Si vous souhaitez en savoir plus lisez le très beau blog sur l’Estérel et ses sommets, paru en novembre dernier :

https://randosboulouris2.over-blog.net/2020/11/2020-11-19-2eme-confinement-l-esterel-et-ses-sommets.html

 

Nous reprenons notre marche par la piste des Œufs de Boucs, avec de jolies vues sur les Iles de Lérens et les deux sommets des Grues, avec l’antenne caractéristique sur la Grosse Grue.

 

Nous passons au pied du Mont Pelet.

Avant d’atteindre le sommet du Mont Saint Martin (alt. 237 m), Anne-Marie nous explique l’oppidum : sous un épais bosquet de chênes-lièges et d'arbousiers, on distingue des restes de murailles en pierres sèches, vestiges de ce type d'habitat ancien, quasi permanent et protégé par des défenses naturelles liées à son implantation, sur des lieux d'accès difficile.

Les vues du haut sont superbes.

Nous redescendons vers le Pont Sarrazin (alt. 63 m), qui a fait peau neuve. 

 

Mais pas un seul filet d’eau ne coule dessous et aucun bruit de cascade ne vient perturber notre pique-nique.

Après le repas le temps se couvre. Petite remontée avant de redescendre vers le vallon de la Rague. A ce moment Anne-Marie nous propose une option, que nous choisissons en ayant bien observé le raidillon de départ (300 m à 22%) pour éviter la « banale » piste des mineurs (ou DFCI de la Cadière), que nous croiserons ultérieurement.

Nous montons en sous-bois et notre serre-file, bien qu’à la traine, garde le sourire.

Après la citerne, nous rentrons direct par la piste des mineurs. Nous surplombons Mandelieu et la baie de Cannes.

D’aucun, même pas fatigué, escalade un dernier rocher.

Un dernier regard sur notre fil rouge du jour : et oui, nous venons de là-bas !

Nous redescendons vers le port de Théoule par le chemin habituel. Et nous prenons le pot de l’amitié au bord de l’eau, avant de regagner nos voitures.

Merci Anne-Marie pour cette très agréable randonnée.

Les photographies sont de Alain, Claude et Dominique.

La semaine prochaine :

 

 

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