Les gorges du Blavet 21-02-2013
Les Gorges du BLAVET
Aujourd’hui, Joël nous invite à découvrir ou redécouvrir les
sentiers de ce superbe site des gorges du Blavet. Cette randonnée, classée moyen médio, sans difficulté particulière, fait 14 Kms 100 avec un
dénivelé de 550 m (quand même).
Les prévisions météo sont plutôt bonnes, malgré un risque d’averse prévu en fin de journée. Après un rapide comptage,
notre serre-file, orphelin aujourd’hui de son acolyte habituel, nous annonce que nous sommes 35 valeureux randonneurs et randonneuses. Il est environ 9 h, et c’est plein d’allant que nous
démarrons cette randonnée en empruntant la piste de Bayonne.
Pour l’anecdote, Jean Bo nous indique que cette randonnée lors de sa dernière édition en novembre 2007, avait dut être interrompue en milieu de matinée pour cause de chutes de neige assez importantes. Cela ne devrait pas se produire aujourd’hui, le soleil commençant même à faire son apparition après quelques centaines de mètre de marche.
Toute la troupe avance d’un bon pas, et tout naturellement, au bout d’une petite heure de marche le traditionnel effeuillage matinal commence.
La progression s’effectue gentiment, alternant pistes très larges et petits sentiers étroits.
Après une heure et demie de marche, à la demande de certains, Joël nous propose de faire la traditionnelle « pause
banane ».
Il en profite pour nous faire un petit topo sur la région devant un public peu attentif à ses propos. N’est- ce pas
mesdames !
Notre ami Guy Ro en profite pour faire la collecte des peaux de banane ? C’est paraît-il excellent pour la pousse des rosiers.
Après avoir repris des forces, nous nous dirigeons vers le ravin des Cigarières.
Sourire aux lèvres, même dans l’effort, voilà des randonneurs heureux.
Nous atteignons un promontoire orné d’énormes rochers que quelques téméraires vont escalader aisément.
Jean-Louis se distingue en
voulant être plus haut que tout le monde.
Il est vrai que de cet endroit, en direction du nord, on a une vue superbe sur la ville de Bagnols en Fôret.
Cette roche qui nous escorte sur une grande partie du trajet aujourd’hui est de la ryolithe amarante. Elle serait issue des premières manifestations volcaniques dans l’Estérel.
A plusieurs reprises, nous rencontrons des arbres aux troncs tourmentés. En voici deux spécimens très originaux. Je ne parle pas de la dame, bien sûr.
Après avoir emprunté une bonne piste aux abords bien dégagés, nous nous engageons dans une pente un peu plus ardue qu’il faut
descendre avec prudence, et ceci en guise d’apéritif car quelques mètres plus loin la pause pique-nique est annoncée par notre animateur du jour.
Le site est superbe. Un pont enjambe à cet endroit la rivière du Blavet. Et par petits groupes, les « affamés » s’installent
sur chacune des deux rives de la rivière.
Comme un bonheur n’arrive jamais seul, nous avons le plaisir de retrouver un groupe de randonneurs qui ne nous est pas inconnu, puisqu’il s’agit pour la plupart de
nos collègues en convalescence suite à des petits bobos.
Une petite heure plus tard, il est temps de reprendre la route car le temps s’est mis à fraîchir d’un seul coup. Petite anecdote : notre chef vénéré, perturbé par on ne sait quoi, a failli repartir en laissant son anorak sur le lieu de pique-nique. Heureusement que Jacky, qui a l’œil sur tout, était là au bon moment. L’histoire ne dit pas si celui-ci a reçu une récompense ?
Jusqu’à la fin de notre randonnée nous remontons la rivière du Blavet, tantôt de près, tantôt de loin, au milieu de ces gorges magnifiques.
Le Blavet prend sa source à Bagnols en Forêt, et se jette dans l’Argens sur la commune de Roquebrune sur Argens au sud de la Bouverie, après avoir effectué un parcours de 14 km
environ.
Comme souvent, qui dit rivière dit passage de gué, et justement nous avons dû jouer les équilibristes à trois reprises. Heureusement sans noyade cette fois-ci
encore !
Joël
propose aux randonneurs, qui en ont encore sous la semelle, de grimper jusqu’à la grotte du Muréron. La moitié du groupe le suit jusqu’à cette curiosité. Des vestiges des fouilles réalisées
en ces lieux sont visibles au Musée Archéologique de Bagnols en Fôret. De plus, ce site est aussi un endroit privilégié pour la pratique de l’escalade.
Grosse
frayeur, lorsqu’on aperçoit Jean Be une huitaine de mètres en dessous du sentier que nous empruntons. Rien de grave heureusement, ce n’était que pour récupérer un de ses bâtons qui lui avait
échappé.
Et c’est vers 15 h, que nous rejoignons les voitures où la photo de groupe sera réalisée.
Puis direction le petit centre commercial de La Bouverie où boissons chaudes et fraiches seront servies avec rapidité et gentillesse.
Merci à Joël pour nous avoir entrainés dans cette superbe ballade.
Merci aux photographes du jour : Gérard, Jean Bo, Jean-Louis et Jean-Marie pour leur contribution, et merci à Claude pour le groupe des TPJ.
Quelques photos supplémentaires :
Jeudi 28 Février à 7 H 30 : Massif de LA SAINTE – BAUME ( 83 )
Parcours en forêt, passages raides, escarpés, vue royale sur la ligne de crête et visite de la grotte Marie Madeleine
L : 16 Km 300 . Dh : 627 m . D : 5 H 30 . Moyen alto – Repas et boisson tirés du sac .
Il est possible d’effectuer un parcours raccourci si on se limite à la seule visite de la grotte : 7 Km – 250 m.
Animateur : Jean Bo : 04.94.95.87.73 - 06.68.98.13.62 Boulouris N° 640
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction AIX . Quitter l’autoroute à SAINT-MAXIMIN
( Sortie N° 34 ) . Suivre la D 560 puis la D 80 direction NANS les PINS .
Traverser le village et, toujours sur la D 80, rejoindre, à 8 Kms l’ Hôtellerie de la SAINTE-BAUME .
Coût du trajet A R : 220 Kms x 0 € 25 = 55 € + 18 € = 73 Euros Jean Bo : 06.68.98.13.62
Levens 14 février 2013
Levens Saint
Valentin 2013
Hier en fin d’après-midi nous recevons un mel de Jean Bo ": la neige abondante (40 cm) , rend les sentiers inaccessibles et dangereux, nous avons modifié la randonnée :départ 8 heures et une visite du village perché de LEVENS, patrie d'André Masséna, Maréchal de France, Duc de Rivoli et Prince d’Essling puis repas au restaurant à midi."
Nous nous retrouvons donc à 29 sur le parking à l’entrée du village. équipés de bâtons et chaussures de randos comme Jean l’avait indiqué pour affronter les rues parfois glissantes.
Jean explique les changements et présente le contenu de la visite qu’il a préparée hier au téléphone. « Les portes des chapelles et du musée de la maison Portal seront ouvertes « rien que pour nous par l’office du tourisme. »
Nous devons monter au centre du village et pour cela une grande première au Cercle : nous empruntons l’ascenseur de la commune sur 3 étages.
Comme quoi tout se perd, notre civilisation est déjà dans le déclin…si des randonneurs qui se disent chevronnés ne savent plus monter quelques mètres à pied…
Après une pause technique dans un café , nous admirons la place Masséna « avec sa statue et celle du premier maire Malausséna. Avec une vues sur le mont Férion qui domine de l’autre côté la vallée du Payon et le village de Coarraze, où nous avons déjà randonné. », précise Jean Bo.
Nous allons admirer dans le jardin public opposé une très belle vue sur le sud ouest .
Nous poursuivons la montée vers les ruines du Château. Il y a encore beaucoup de neige et cela glisse dans les escaliers
et permet une fois en haut à certains que nous ne nommerons pas sur ce blog public, de se renouer avec leurs comportements « gamins » dans une mémorable bataille de boules de neige.
Une vue a 360° . « Au Sud, le Mont Arpasse que le premier groupe devait gravir , le sentier du second groupe plus bas avec en dessous Plan du var ,au confluent de la vallée de la Vésubie et du Var. A l’ouest le village de Bonson puis celui du Revest et au dessus le Mont Vial ascension de 1000 mètres déjà faite par le Cercle. »
Il est temps de redescendre vers les deux chapelles des pénitents blancs et noirs.
Si vous voulez plus d’explications, référez vous au document remis par l’office du tourisme à chacun : on ne va quand même mâcher tout le travail un jour où nous n’avons pratiquement marché.
Puis le musée de la maison Portal, adossée aux anciens remparts nous réserve l’exposition temporaire de tableaux naïfs d’Annick Marchand et surtout de sculptures de Jean-Pierre Augier réalisées à partir d’outils anciens en fer.
Tous ont admiré à la fois la qualité technique et le très gracieux et très dépouillé mouvement donné à chaque scuplture : danseuses, animaux…
Pour rejoindre les voitures, certains ont eu honte et sont descendus à pied sans prendre l’ascenseur.
Repas au restaurant où nous étions les bienvenus de ne pas avoir décommandé à cause de la neige…Nous y retrouvons Pierre, Dominique et Maurice qui nous revient après sa chute à
Allos.
A la fin du repas quelques-uns entonnent une chanson fétiche du groupe de randonnée , sous la baguette de l’auteur Mickaël..
Bravo à lui pour ce texte très inspiré et pour le choix de l’air qui a permis à tous de chanter.
Merci au Photographe et animateur Jean Bo pour avoir pu, en derniére minute, s’adapter et nous offrir un programme très intéressant. Encore une belle journée pour les randonneurs du Cercle.
Du rab :
Et pour commencer la chanson de Mickaël , LES BOULOURICHONS
Du Club de Boulouris nous sommes les marcheurs
Lundi et Jeudi pour notre bonheur
Avec not’sac à dos
Nous partons en randos
C’est cà qu’est bon et bon, bon, bon
Que c’est bon la vie, la vie, la vie, la vie chérie, ah !, ah !
Que c'est bon la vie pour les Boulourichons
Les tracés d’Bruno ensemble nous suivons
Il nous conte encore toutes ses observations
Et si nous n’écoutons
Sur l’blog les retrouvons
Si nous ne sommes pas tout à fait perdus
A dix heures le sac est descendu
Nos bananes savourons
Nos fruits secs partageons
le musée
Randonneurs et Randonneuses
Prochaine randonnée :
Jeudi 21 Février à 8 H 00 : ROQUEBRUNE/ARGENS ( 83 ) . Gorges du BLAVET ( N° 2 )
A la découverte d’un site grandiose et sauvage, les gorges du Blavet et les grottes du Mureron . Passage de gué .
L : 14 Kms 100 . Dh : 550 m . D : 4 H 30 . Niveau : Moyen médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Joël : 04.89.99.01.07 – 06.23.07.11.99 Boulouris N° 623
Itinéraire d’accès : Prendre la RN 7 en direction d’Aix en Provence – Passer devant la zone industrielle du Puget – Laisser à droite l’accès à l’autoroute puis continuer jusqu’au giratoire de la Bouverie. Là, tourner à droite et aller au giratoire de la Mairie annexe de la Bouverie – Emprunter la route, direction Coulet Redon – Au croisement avec la D 47 , progresser à droite, en direction de Bagnols en Forêt, sur 4 Kms, pour stationner, à droite, sur le bas-côté de la route après le croisement d’une piste ( Blavet-Cote 211 ) .
Coût du trajet A R : 44 Kms x 0 € 25 = 11 Euros Joël : 06.23.07.11.99
La Flute-07/02/2013
La Flute-Les Mimosas
"La Flute, c'est là où ça monte raide?" Nombreux les randonneurs m'ayant posé cette question la semaine dernière. Petite confusion avec la randonnée qui grimpe au sommet de la Flute par un chemin terrible
en termes de pente. Non, aujourd'hui, ce sera plus cool, en contournant la fameuse montagne.
C'est Jean MA.. qui nous guide à partir d'un nouveau départ car le parking de la chapelle St.Pierre est désormais inaccessible. Cependant il nous fera un petit topo sur la dite chapelle qui abrite, selon la légende, un mort enseveli verticalement dans un mur.
"Cette rando est censée se dérouler dans les
mimosas, nous précise notre guide, espérons qu'ils seront bien fleuris. Nous sommes actuellement à 22 m d'altitude et nous monterons au plus haut à 200m, en contournant la Montagne de
la Flute. C'est une rando facile sur de bons chemins.
Nous avons le plaisir d'accueillir aujourd'hui deux nouveaux marcheurs, Jocelyne (Joce) et Daniel (Dan).
Bienvenue à eux deux."
Il fait très froid sur ce parking. Alors que le thermomètre des voitures indiquait 5 ou 6°, la température ressentie est nettement plus basse à cause d'un vent violent soufflant du nord.
Nous avons hâte de démarrer pour nous réchauffer et nos deux serre-files habituels, Daniel Ro.. et Jacky, très pros, nous comptent au passage : 39, comme la semaine dernière, espérons que nous n'aurons pas d'autre décompte en fin de rando.
Impresionnant cet escadron de dames. Nous débutons par une route bitumée qui conduit à un grande propriété, Le Castellard que nous laisserons sur notre
droite. Mais brusquement, Jean Bo.. arrête le groupe, il a reçu un appel téléphonique des serre-fils qui sont perdus.
L'explication viendra plus tard : Philippe a du s'arrêter pour un problème de chaussure et les serre-files l'ont attendu, comme c'est leur mission. Mais pendant ce temps, le groupe a progressé et
à bifurqué sur le Chemin neuf, d'où leur appel au secours.
Nous repartons et voici le premier mimosa. Ouf, nous ne serons pas venus pour rien. Un coup d'œil sur la plaine, le temps est gris et un
gros nuage sur la mer est un peu inquiétant.
Sur notre gauche, le sommet de la Flute avec son chemin terrible qui monte, qui monte, qui monte : toujours aussi raide et
impressionnant.
Les mimosas n'ont pas l'air très fleuris.
Jean Ma..va provoquer un regroupement pour, justement, nous parler du mimosa à partir d'un texte de Bruno :
En plein hiver, collines et jardins de la région exhalent un parfum envoûtant. Depuis la fin du 19ème siècle, le soleil d’hiver a trouvé son
symbole avec le Mimosa, plante exotique originaire d’Australie. Le mimosa est en fait un acacia. Se souvenant de ses origines, il fleurit en été – l’été austral, entre novembre
et mars.
Très vite les parfumeurs de Grasse s’emparent de cette plante pour mêler ses fragrances à leurs compositions. Les clients de passage s’arrachent les bouquets aux étals des fleuristes. Mais une fois la fleur coupée, le mimosa a une vie trop courte pour espérer une commercialisation rentable. C’est là que le hasard intervient. On raconte qu’un enfant offrit à sa mère, un bouquet de mimosas encore en boutons. Elle oublie le vase dans la buanderie. Et plus tard, elle découvre un bouquet complètement éclos. C’est ainsi qu’aurait été découverte la technique du "forçage" qui permet d’accélérer la floraison du mimosa ».
Jean rajoute : "Nous rejetterons l'autre hypothèse moins poétique du tas de fumier sur lequel furent jetés des fleurs de mimosas pas encore complètement fleuries."
La mine réjouie de ses auditeurs s'explique par les commentaires humoristiques qu'il rajoutera.
Il conclura, relativement à ce que nous venons d'apprendre sur le mimosa : "celui qui en sait un peu en sait plus que celui
qui ne sait rien". Qui est l'auteur de ce dicton ? On dirait du Pierre Dac.
Et d'un seul coup, les voici les mimosas, de chaque côté du chemin et au-dessus de nous. Dommage que le temps soit toujours très gris. Un petit rayon de soleil les
aurait fait flamboyer.
Nous poursuivons dans ce "tunnel" doré et une petite voie s'élève évoquant la "pause banane". Dans 500 mètres déclare notre guide. Mais à nouveau une voie féminine, anonyme (sympa le rédacteur !) fera remarquer qu'il est déjà 10 heures et que le lieu se prêterai bien à un arrêt. Jean Ma.. cèdera finalement et c'est dans les mimosas que nous ferons notre fameuse pause.
500 mètres plus loin, nous arrivons au lieu dit Les Clapiers, grand carrefour bien dégagé, ou il avait prévu notre arrêt.
Jean Bo.. distribuera des mauvaises notes à la "charmante randonneuse" qui a influencé l'animateur et au "gentil animateur" qui s'est laissé influencé. Belle leçon de morale !
Petit briefing sur la carte, nous sommes au point le plus au sud de la rando et nous allons commencer à remonter vers le nord. Pendant ce temps, il y en a qui jouent les starlettes !
Sur notre droite, le petit lac est presque invisible tant la végétation est devenue envahissante. Nous progressons tranquillement sur la piste des Clapiers en direction du lieu dit les Nicoles. Pas de chance, aujourd'hui nous avons beaucoup de Moniques mais pas de Nicoles. Tant
pis, on fera avec !
Et c'est précisément là que nous nous installerons pour le pique-nique. Il est un peu tôt, 11 h 45, mais le coin est sympa. De l'herbe, des murets, un superbe figuier de barbarie, un incroyable amandier en fleurs et …du soleil.
Car il est enfin là, depuis un quart d'heure, exact au rendez-vous que lui avait donné la Météo nationale.
Et c'est le paradis.En période froide, le rouge a remplacé
le
rosé, mais qu'importe la couleur.
Bien installés, même pour la sieste, nous oublions le vent, le froid et la grisaille de ce matin.
Dans l'amandier, les abeilles et les bourdons s'activent. "Le vol du bourdon…"
A 13 h Jean Ma.. donne le signal du départ après la traditionnelle photo de groupe. Une petite montée puis nous débouchons sur une superbe vue sur la baie de Fréjus-St.Raphaël : quel coup d'œil
et quelles photos : Jean Bo.. et Gérard ont fait fort.
Maintenant ce n'est presque plus que de la descente ou du plat jusqu'au gué ou désormais, nous pouvons traverser à pied sec : on n'arrête pas
le progrès.
Deux gentils ânes laisseront les premiers du groupe assez indifférents alors que les derniers vont s'attarder devant eux car Josette avait
encore une pomme dans son sac et les ânes aiment bien les pommes…
Mais non, il ne va pas te manger...
Les deux groupes se réuniront finalement avant de retrouver les voitures ou Jean se prendra pour un Neptune...terrestre.
Il ne nous reste plus qu'à aller nous désaltérer à Roquebrune dans notre troquet habituel.
Merci Jean Ma.. pour cette belle rando et pour les mimosas en fleurs.
Les photos étaient de Gérard, Jean B0.. et Jean-Marie- Merci
Le Bonus sera réservé à nos ami(e)s les TPLJ, en balade dans l'Esterel entre le Malinfernet et le Baladou. Nous ne les oublions pas !
La semaine prochaine, Jeudi 14 Février à 7 H 00 : RANDO-RESTAURANT à LEVENS ( 06 ) . MONT ARPASSE
Parcours linéaire entre les vallées du Var et de la Vésubie. Découverte du village médiéval de Levens. 2 parcours
N°1 : L : 10 Kms 520 . Dh : 600 m . D : 4 H 30 . Moyen alto ( avec l’ascension du Mt Arpasse ) . Jean Bo..
N°2 : L : 08 Kms 420 . Dh : 424 m . D : 4 H 00 . Moyen médio . Jacky – Daniel Ro..
RESTAURANT : Les 2 vallées à PLAN du
VAR
En cas de mauvais temps, le repas sera maintenu . Aucun désistement ne sera accepté .
Au menu : Salade Niçoise – Charcuterie
Pâtes daube ou Rosbeef légumes
Fromage
Pâtisserie maison
Vin du Var en pichet ( rouge ou rosé )
Café
Itinéraire d’accès :
Emprunter l’autoroute A 8 direction NICE . Sortir à NICE SAINT-ISIDORE ( sortie N° 52 ) .
Suivre la D 6202 jusqu’à PLAN du VAR . Après le pont, tourner à droite et suivre la D 2565 en direction de SAINT-MARTIN VESUBIE .
Parcourir 3 Km et s’arrêter sur le PARKING à droite avant la bifurcation Le CROS d’UTELLE .
Après avoir déposé tous leurs passagers, les chauffeurs retourneront stationner les véhicules sur le PARKING situé en face du restaurant à PLAN du VAR . Une navette ramènera les chauffeurs au départ de la randonnée .
Coût du trajet A R : 172 Km x 0 € 25 = 43 € + 12 € = 55 Euros Jean Bo.. : 06.68.98.13.62
Les Hauts du Rayol : 31 janvier 2013
Le Rayol - Canadel
Aujourd’hui, Jean B. nous emmène randonner sur les hauteurs du Rayol-Canadel.
Nous nous regroupons sur le parking du Rayol. Jean désigne d’emblée un serre-file. Plus précisément trois serre-files. Et
quelles serre-files ! Puisqu’il s’agit de Ginou, Marie et Marinette, visiblement ravies de cette nomination.
Aujourd’hui nous ne débuterons pas par une photo de groupe, mais par celle de nos charmantes serre-files.
Première tâche : il faut procéder au comptage des troupes. Ce qui n’est pas simple, car nous sommes nombreux : 40 exactement !
Puis nous empruntons l'Escalier Monumental du Rayol, décoré de vasques en terre cuite. Nous débouchons sur une grande pergola circulaire, le Pateck « qui offre un panorama impressionnant aux amoureux bucoliques ».
Tous les randonneurs amoureux ou bucoliques se pressent autour de Jean, qui nous présente une nouvelle randonneuse :
Josette. Bienvenue !
Puis il nous décrit la randonnée : « C’est
une rando de 14,6 km et 480 m de dénivelé. Nous allons emprunter la piste du Parin. On redescendra jusqu’au village du Dattier. Ensuite on montera au sommet du Drapeau puis au col du Canadel. Au
retour, on descendra jusqu’à la plage du Canadel ».
Avant de démarrer, nous allons voir l'église du Rayol.
Des gradins sont disposés à l’extérieur. Ils permettent d'assister à la messe en plein air.
Aujourd’hui, c’est Jean qui officie. Nous sommes tout ouïe. Nous buvons ses paroles.
« Dominant la Grande Bleue, le domaine du Rayol est un joyau miraculeusement préservé de 20 hectares, une enclave paradisiaque enchâssée dans la corniche des Maures. Vous pourrez vous émerveiller devant les puyas, les daturas, les rince-bouteilles, les oiseaux de paradis, les plantes cailloux ou les bambous zigzags originaires de jardins du monde entier ».
« Si vous ne connaissez pas le domaine du Rayol, je vous encourage à le visiter ».
Puis Jean nous parle de l'Escalier Monumental du Rayol :
« Au départ,
cet escalier, construit en 1925, menait au Rocher du Drapeau – où nous
grimperons tout à l'heure - sur lequel était planté l'emblème français. Mais aujourd'hui, on ne distingue plus que "l'escalier du Centre" et "les degrés
de la Mer" qui descendent sur la plage du Rayol »
Après ces bonnes paroles, nous empruntons une petite route qui grimpe au-dessus de la mer. Un paysage magnifique s'offre à nous, avec en premier plan le cap Nègre puis le cap Bénat.
La grimpette est raide, très raide même. Pour nous mettre en jambes et nous réchauffer, c’est idéal.
Tandis que nos trois serre-files assurent la sécurité du groupe à l’arrière, qui voit-on à l’avant ?
Quatre randonneuses caracolant en tête, avec le sourire.
Mais où sont les hommes ?? (Ca pourrait faire une chanson ?)
Ah ! Les voici ! Ne dirait-on pas qu’ils peinent dans la montée ?
Bientôt nous quittons la route pour emprunter la piste du Parin.
Nous descendons par cette piste en corniche en direction de la mer. Puis nous atteignons le village du Dattier.
« On aperçoit
Cavalaire devant nous, puis la côte jusqu'au Cap Lardier » nous dit Jean.
Un peu plus loin, nous nous arrêtons pour la « pause banane », au soleil, à flanc de coteau.
Nous allons suivre à présent l’ancienne voie ferrée : « Le
Macaron ».
Jean nous raconte : « Sur cette voie ferrée, circulait - de Toulon à Saint-Raphaël - un petit train à voie métrique. Il était surnommé le train des Pignes (comme on appelle aujourd'hui la ligne Nice-Digne), probablement parce que le train traversait de nombreuses pinèdes où la voie était jonchée de pommes de pins.
Mais à Toulon, c'était "Le Macaron ". Pourquoi le Macaron ? Peut-être cela viendrait-il du macaron, délicieuse pâtisserie provençale, un petit gâteau rond à base d'amandes et de pignons. Des assiettes de macarons auraient été distribuées aux invités de la cérémonie d'inauguration du train à Toulon. en 1905.
Cette ligne du Macaron fut exploitée de 1905 à 1949. ».
Quelques instants plus tard, nous quittons la voie ferrée.
« Nous allons rejoindre la RN 98 puis nous
emprunterons la piste qui monte au sommet du Drapeau » nous dit Jean.
Nous voici sur la piste qui grimpe … gentiment.
Il suffit pour s’en assurer de voir les visages souriants.
Et, fermant la marche, voici nos trois serre-files.
Jean fait l’honneur au blogueur de relire sa prose de janvier 2009. « Parfait » se dit Gérard, « je n’aurai plus qu’à recopier », ou presque.
Bientôt nous atteignons un château d'eau. Nous le contournons pour découvrir un sommet rocheux.
Pour marquer notre passage, nous prenons une photo.
Une fois franchi le col de l'Etoile (alt. 227 m), nous attaquons à nouveau une
grimpette, parmi les arbousiers, les bruyères et les cistes.
Un peu plus loin nous traversons un bois de chênes-lièges. Devant nous se dresse le sommet du
Drapeau, surmonté comme son nom l’indique, d’un petit drapeau.
Nous nous divisons en deux groupes : le premier escaladera le sommet. Le deuxième ira un peu plus loin, se reposer au soleil et admirer
la vue, magnifique.
Ce sommet du Drapeau se mérite, il faut faire un peu d’escalade.
Escalade plutôt sportive dans les rochers.
Où l’on voit les grimpeurs cherchant leurs appuis, sans se soucier du photographe.
Pendant ce temps, le deuxième groupe, emmené par nos trois serre-files, s’est trouvé un emplacement de rêve au soleil.
Enfin le premier groupe atteint le sommet.
Voici la photo de la victoire, où l’on voit Jean, entouré de sa troupe, posant au garde-à-vous
au pied du Drapeau.
On aimerait les entendre entonner « Flotte petit drapeau ! ». Mais hélas, les traditions se perdent.
Pendant ce temps, que devient le deuxième groupe ?
Ils sont toujours assis au soleil. Certains commencent à s’inquiéter, mais ne le montrent pas.
Annette remarque : « Ils ne sont pas rapides ! ».
Peut-être prennent-ils le temps d’admirer la vue sur la côte et les îles d’Hyères ?
De loin nous apercevons des silhouettes se découpant sur le ciel. C’est un fait, ils ne
sont pas rapides à descendre du sommet.
La désescalade est parfois plus longue et plus périlleuse que l’ascension.
Enfin les voici tous, ravis de leur ascension. « Nous allons pique-niquer un peu avant le col du Canadel » nous dit Jean.
Nous y voici. Nous nous installons sur les rochers ou sous les arbres.
Le soleil brille, la température est douce, la vue est belle. Que demande le peuple ?
Après un excellent déjeuner, après le café et les chocolats, nous reprenons notre route.
Nous atteignons le Col du Canadel (alt. 267 m) puis nous attaquons la
descente.
Descente facile pour commencer. Mais bien vite le sentier devient plus accidenté. L'eau qui coule de la montagne imbibée par les
récentes pluies, forme un ruisseau qui envahit par endroits le sentier. Le sol devient boueux.
A l'approche du Rayol, Jean nous lit à nouveau le blog de 2009.
Il nous prévient : "Nous allons traverser une résidence privée. Je vous demande de faire silence !" Et qui l'eût cru ? Aussitôt le silence se fait ! Pourtant nous sommes encore loin de la résidence !
« C’est sans doute pour nous entraîner » chuchote l’un d’entre nous.
Enfin voici la résidence. Nous la traversons sans dire un mot.
Une fois sortis, Jean nous félicite, comme en 2009.
« On n’a même pas entendu la voix de Jean » s’étonne Marinette.
Une demi-heure plus tard nous atteignons la plage du Canadel.
Nous poursuivons notre chemin en bordure de mer.
Progressant d’une démarche élastique sur un épais tapis de posidonies.
A l’extrémité de la plage, une plaque commémore le débarquement des alliés, le 14 Août 1944.
Nous quittons la plage. Puis nous rejoignons l’ancienne voie ferrée.
Nous passons sous un tunnel avant de nous diriger vers nos voitures.
Mais auparavant, comme Jean nous l’avait promis, nous allons grimper l'Escalier
Monumental.
Comme le dit le guide, « au fil des marches, les yeux finissent tôt ou tard par préférer la majestueuse vue au comptage des marches ».
Marie, serais-tu insensible à cette vue majestueuse, toi qui as réussi à compter 187 marches ?
Nous regagnons nos voitures et filons près de Port-Grimaud, prendre un pot amplement mérité.
Au moment de partager l’addition, on verra Jean nous compter, nous recompter, nous re-recompter. Pour aboutir à la seule conclusion possible : nous avons perdu quelqu’un … dès le départ de Boulouris !
Merci Jean, pour cette magnifique randonnée printanière … de la fin janvier.
Merci aux photographes : Gérard, Jean-Louis et Jean-Marie.
Et pour finir, voici quelques photos de Claude et Jacqueline :
"Les gazelles à deux pattes" ...
... à la pause ...
... ou en pose
Prochaine rando : Jeudi 07 Février à 8 H 00 : ROQUEBRUNE-ARGENS (83). LA FLÛTE
Randonnée sur un fabuleux parcours de floraison de mimosa. Découverte de ruines et points de vue sur la côte.
L : 16 Kms 935. Dh : 450 m. D : 5 H 00. Niveau : Moyen médio – Repas et boisson tirés du sac.
Animateur : Jean Masson : 04.94.82.44.23 – 06.09.75.02.01 Boulouris N° 510
Itinéraire d’accès : Prendre la RN 7 en direction d’Aix en Provence . Au rond-point « les quatre chemins », tourner à gauche D 7 direction ROQUEBRUNE-sur- ARGENS . Traverser le village en direction de SAINT-AYGULF . Passer devant la chapelle St Pierre, parcourir 1300 m et prendre à droite un petit chemin (après camping et station service) . Stationner au bout de ce chemin à 150m .
Coût du trajet A R : 52 Kms x 0 € 25 = 13 Euros