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2025-04-24 - 893 - De Cabasson à Brégançon - G2

27 Avril 2025 , Rédigé par Dominique G

2025-04-24 - 893 - De Cabasson à Brégançon - G2

Nous sommes 14, 7 hommes et 7 femmes, à participer à la randonnée de Patrick qui nous la présente brièvement du parking:

"Nous allons commencer par le plus difficile, c'est-à-dire par une montée sur une piste régulière mais bien pentue. Nous serons récompensés par un magnifique panorama à 360° sur le littoral et les massifs environnants. Nous nous accorderons une courte pause près d'un barrage, contournerons le château de Brégançon et son domaine vinicole, pique-niquerons au bord de l'eau puis regagnerons le Fort de Brégançon par le littoral".

Nous partons d'un bon pas le long d'un vignoble sur la route du Bout du Monde

et attaquons bientôt la première montée raide.

En nous retournant, nous apercevons bientôt derrière nous la mer et devinons le Fort de Brégançon.

Nous sommes émerveillés par la splendeur du paysage.

Nous arrivons à l'endroit qui commémore le décès de 5 jeunes sapeurs-pompiers dont 2 mineurs volontaires, tragiquement disparus sous les flammes lors d'une opération en juin 1990. Le recueillement s'impose.

Nous faisons la pause-banane à proximité

tout en admirant toujours le paysage.

Nous repartons sur une piste agréable

qui nous mène au lac de la Griotte et au barrage qui alimente le château de Brégançon entre autres.

Nous longeons les vignes du château en question

Château de Brégançon, un des plus anciens vignobles du Var

puis quittons ce domaine et entrons dans le Parc de l'Estagnol.

Château Léoubé et grillage pour délimiter cette propriété privée et au loin à travers le filet, La Londe les Maures

Nous apercevons la superbe plage de l'Estagnol.

Une longue descente va nous mener au bord de mer.

De nouveau la plage

sur laquelle nous pique-niquons

Magnifique vue sur la mer et sur Michel qui ne résiste pas à la tentation de se rafraîchir les pieds.

Au moment de partir, Patrick pointe de son bâton les banquettes, ces plate-formes dûes à la solidification de la posidonie.

Une photo de groupe avant de quitter cet endroit paradisiaque.

Un petit exercice d'équilibre nous attend et Michel en invente un autre ...

Les cinq photos suivantes parlent d'elles-mêmes. Nous sommes bouche-bée devant ce magnifique cadre et avons bien de la chance de pouvoir en profiter.

Une belle surprise nous attend: des canadairs tournoient dans le ciel en plein entraînement.

Quel privilège d'observer un tel spectacle!

Nous poursuivons notre périple le long du sentier du littoral

et faisons une nouvelle photo de groupe.

Zoom sur le Fort de Brégançon construit sur un piton rocheux de 35m de haut. C'est une résidence d'Etat utilisée comme lieu de villégiature par les présidents de la République.

Nous arrivons sur la plage de Cabasson

et prenons le pot à La Cabasse entre le parking et la plage.

Nous remercions vivement Patrick pour cette superbe randonnée dans la bonne humeur et sous un soleil radieux. Nous avons parcouru 11,6 km pour 218m de dénivelé.

Les photos sont de Véronique F, André T et Dominique G.

La semaine prochaine:

Lundi 28 avril:

GL1: Notre-Dame de la Pitié avec Dominique

GL2: Trou de Gournié par Pierre

Jeudi 1er mai: pas de repos pour les braves!

G1: Montauroux-Barage sur la Siagne avec Denis

G2: Les petits étangs de la forêt de Raphèle avec Pierre

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2025-04-17 : 903-3 Villecroze - Pont Gourgeon et voie romaine G1

19 Avril 2025 , Rédigé par Véronique

2025-04-17 : 903-3 Villecroze - Pont Gourgeon et voie romaine G1

La météo très capricieuse de ces jours oblige nos animateurs à modifier le programme initialement prévu pour cette rando resto.
Le départ a été repoussé et le tracé sera raccourci.

Dés la descente du bus nous sommes tous prêts à affronter les gouttes de pluie.

Il est 9h30 lorsque nous partons et nous sommes 16 à suivre Denis.

Nous partons à travers une belle forêt de pins

Vue les conditions météo nous ne tardons pas à faire la photo du groupe

Le prieuré Notre Dame des Anges du XIX éme siècle abrite depuis 1994 les sœurs de Saint Jean dont la vie contemplative et apostolique perpétue l'appel fraternel du bienheureux Charles de Foucauld, notamment par leur mission d'accueil.
Le pont Gorgeon enjambe un petit ruisseau.

Une petite montée,

Et la même en descente.

Attention à la tête!

A la croisée du chemin nous rencontrons les G2 aussi camouflés que nous!

Vue sur le village de Villecroze situé à 350 m d'altitude et adossé au premier contrefort des Alpes de Provence.
Le nom du village vient de Castrum de Villacrosa, le latin crosa signifiant creux, grotte, ravine et abime.

Maintenant nous pouvons partir à la découverte du village médiéval.

Et oui il pleut toujours et les abris sont les bienvenus avant notre déambulation.

L'église Notre Dame des 7 douleurs, avec la particularité d'avoir sur son fronton la devise de la République et cela depuis le mouvement des insurgés de 1851 contre le coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte.
Quant au lavoir, en dehors de l'état de la plante qui intéresse Brigitte et Denis…en plus de son usage quotidien par les femmes du village il permettait aux bugadières d'assurer leur métier de lavandières. Et sans lessive elles utilisaient la cendre des ceps de vigne .

La particularité de ce campanile est d'être tout rivé à la main sans aucune soudure. La cloche faite d'airain datant de 1509 est classée.

Nous continuons notre déambulation dans les rues du village médiéval toujours bien couvert.

Issue de 2 sources principales dans le village,
l'eau permettait d'alimenter les 5 moulins à huile.
Un petit aperçu de 4 des 7 fontaines du village.

Une des rues du village, la rue des arcades au nombre de 8 qui supportaient les habitations et permettaient de circuler à l'abri lors des fortes chaleurs mais également lors du froid.

Nous partirons directement au restaurant sans passer par la case bus,
nos chaussures sont propres et ont séchées.
Un repas savoureux nous attend avec une ambiance toujours aussi chaleureuse.

Merci a nos deux gourmets et gourmands organisateurs pour ce choix .
Le chef vient même nous saluer à la fin du repas et nous offre un petit verre de limoncello que nous ne refusons pas !

Après le repas quoi de mieux que la visite des grottes de Villecroze .

Nous avons une magnifique vue sur le parc aménagé dans les années 30, riche d'essences méditerranéennes et autres arbres centenaires .

Nichées dans une falaise de tuf et classée depuis 1924 les grottes abritent sur 4 niveaux des colonnes des points d'eau, des fenêtres à meneaux et meurtrières.

Un petit effort pour monter sur la plateforme avant de découvrir les célèbres grottes troglodytiques .

La salle du Bassin sur les parois de laquelle s'est développé un type de concrétion sous forme d'une coulée de calcite en choux fleur, mais aussi des calcifications aux couleurs diverses.

Redécouvrez les grottes de Villecroze

La cascade dans un écrin de verdure.

Un grand merci à Denis et Thierry pour l'organisation de cette journée même si les G2 ont fait plus de kms que nous pour une fois !

Merci aux photographes du jour Brigitte et Véronique.

La semaine prochaine :

Lundi 21 avril :

GL1 : 80 Gorges de l'Avellan menée par Thierry

GL2 : pas de marche

Jeudi 24 avril :

G1 : 665 Saint Jeannet les 2 baous menée par Thierry

G2 : 893 De Cabasson à Brégançon menée par Patrick

2025-04-17-903-4-Villecroze les cascades-G2

18 Avril 2025 , Rédigé par Claudette et Jacques

2025-04-17-903-4-Villecroze les cascades-G2

A peine descendus du car, les G1 et les G2 s'équipent pour affronter les conditions météo. La pluie est présente. Elle le sera une grande partie de la matinée, et la température est fraiche, 8 degrés avec un ressenti sans doute inférieur.

Ces conditions avaient été anticipées, l'heure de départ retardée, et les tracés prévus modifiés, aussi bien en G1 qu'en G2, pour raccourcir le temps de marche et éviter les secteurs susceptibles de présenter des risques de glissade.

Le moral est bon comme en témoigne la photo ci-dessus et les deux groupes se séparent.

Seize randonneurs en G1 avec Denis et 17 en G2 pour suivre Thierry qui nous présente les aménagements du tracé.

Le nom du village vient de Castrum de Villacrosa, le latin crosa signifiant creux, grotte, ravin, abîme.

Nous commençons par la traversée du vieux village, de caractère médiéval, avec ses fontaines et ses arcades.

"Ce campanile, surmontant l'ancien donjon qui jouxte le château, a la particularité d'être entièrement rivé à la main, sans aucune soudure. La cloche, faite d'airain, est classée. Elle date de 1509".

Un peu de couleur pour égayer cette matinée pluvieuse. Merci mesdames !

Nous déambulons dans le vieux village, ponctué de placettes et de ruelles étroites : visiblement, il ne fait pas chaud.

Nous apprécions le charme de ces vieilles demeures en haut de la rue des Arcades.

Belle perspective !

Attention les marches peuvent s'avérer glissantes.

Cette sortie du village, par la route de Barbebelle, nous mène à la petite Chapelle Sainte-Anne : elle est fermée.

Demi-tour, avec cette fois une vue d'ensemble du village. Il comptait, au dernier recensement, une population d'environ 1500 villecroziens.

Nous prenons un raccourci

qui longe le théâtre de verdure

pour rejoindre la route de Salernes que nous suivrons un moment sous une pluie fine

avant de bifurquer sur notre droite

pour atteindre la Chapelle Saint Victor. Cette jolie chapelle romane, proche du cimetière, datant de la fin du XIème siècle, est l'ancienne église paroissiale du village. Elle accueille aujourd'hui des concerts de musique classique.

Après l'avoir quittée

nous ferons un arrêt dans cette clairière pour recueillir les informations de Thierry

et improviser une photo informelle du groupe, pas tout à fait au complet, mais presque.

De retour au coeur du village notre regard sera attiré par cette curieuse façade de l'Église Notre-Dame des 7 douleurs, construite au XVIIe siècle. La devise de la République, "Liberté, Égalité, Fraternité" figure en effet sur son fronton depuis le mouvement des insurgés de 1851 contre le coup d'état de Louis Napoléon-Bonaparte. Au premier plan la fontaine de la Marianne, une des fontaines du circuit des fontaines de Villecroze qui en compte 7.

Nous quittons à nouveau le village, en passant devant l'Office du Tourisme, et laisserons bientôt la route pour emprunter un sentier pierreux en montée

qui nous proposera de jolies vues sur la forêt et les collines environnantes.

Nous profiterons de ce cadre pour faire notre pause banane.

La vue du ciel à l'horizon ne nous donnant pas de raison d'être optimistes quant à l'évolution des conditions météorologiques, nous ne nous attarderons pas outre mesure.

Nous reprenons notre marche en montée à travers la forêt.

Il est bientôt 11 heures et nous ne tardons pas à croiser le G1 qui faisait le circuit en sens inverse. Quelques échanges sur la pluie et le beau temps, plutôt sur la pluie en fait, et, après s'être donné rendez-vous au restaurant, chaque groupe reprend sa route.

La nôtre nous conduira jusqu'à la table d'orientation

qui domine le village. Une dernière étape avant le retour au car pour se changer, puis rejoindre à pied le restaurant des Sources, un moment très attendu.

Les G1 nous ont précédé et sont déjà installés. Après un accueil chaleureux et un apéritif sympathique, nous ferons, dans une ambiance très conviviale un repas vraiment excellent, apprécié par tous, comme d'ailleurs la qualité du service. Bravo aux deux organisateurs pour leur choix, et merci à Véronique pour ces deux photos de la salle,

dont celle-ci mettant à l'honneur Thierry et une partie du groupe G2, un groupe qui, à ce moment de la journée a parcouru "environ" 6,5 km pour une dénivelée d'"environ" 150 mètres.

Toutes les bonnes choses ont une fin, selon l'expression consacrée, et pourtant d'autres très bons moments nous attendent, avec la visite du parc de Villecroze et des célèbres grottes troglodytes qui le dominent.

"Créé en 1920 par un couple d'origine américaine, ce parc arboré s'étend sur 2,5 hectares au pied des falaises de tuf dans lesquelles ont été aménagées les grottes troglodytiques avec leurs fenêtres à meneaux".

L'accès aux grottes donne sur cette terrasse à laquelle on accède par un escalier.

De là on a une vue magnifique sur cette oasis de fraicheur constituée d'une succession de terrasses et de restanques. Cerise sur la gâteau, le soleil est apparu et nous offre une belle luminosité.

En levant la tête en distingue très bien le contraste entre la falaise de tuf brute et les fortifications ornées de fenêtres et de meurtrières.

Une visite commentée avait été réservée par les deux organisateurs. Une guide de caractère nous a d'abord gratifiés d'une présentation du site très documentée et très imagée : un véritable show empreint d'humour, extrêmement bien rodé et de nature à nous motiver pour aborder la visite des salles dont l'accès se fera par des passages bas et étroits nécessitant souplesse et vigilance.

"Formées il y a 700 000 ans, à la fin de la dernière période glaciaire locale, les grottes sont le résultat d'une lente calcification de végétaux et mousses par une immense cascade, riche en calcaire, qui recouvrait l'ensemble de la falaise actuelle. La roche ainsi formée, le tuf, résulte de la fossilisation par l'eau calcaire de ces végétaux...

Les Grottes... appartenaient aux moines bénédictins de l'Abbaye Saint-Victor de Marseille...qui se servaient des
grottes, encore dans leur état naturel, comme lieu de refuge en cas de razzias menées par les Sarrasins au Xème siècle.

En 1566, ils échangèrent les Grottes avec le seigneur Nicolas d'Albertas. Celui-ci y entreprit des travaux afin de fortifier le site et utiliser sa position imprenable contre les éventuels pillards, d'autant plus que sévissaient à cette période les guerres de religions.

Cependant, il n'y a jamais eu de siège et personne n'a jamais vécu en permanence dans les grottes.
En 1633, le troc est rompu et les grottes reviennent aux moines. La Révolution française les donnera au peuple, à la commune.
Elles ont été classées en 1924 sur la liste des Sites et Monuments Naturels à caractère artistique, elles allient l'histoire à la géologie".

Nous aurons tout loisir de visiter la Grande Salle, la plus vaste des grottes, le Séjour, la plus confortable du site, la Tour de Guet dissimulé derrière la Cascade, la Basse-cour une pièce voutée accueillant notamment poules et chèvres,

la Salle des Stalactites comportant des stalactites hautes de 6 mètres

et aussi des calcifications qui ont pris des formes et des couleurs diverses, stimulant l'imagination, la seconde ci-dessous pouvant laisser penser à une tête de tortue.

Et enfin la Salle du Bassin, sur les parois de laquelle s'est développé un type de concrétion sous forme d'une coulée de calcite en chou-fleur.

Une petite pause sur la terrasse où nous retrouvons le soleil.

On voit bien au centre à l'arrière plan la cascade, haute de 35 mètres qui coule le long de la paroi et poursuit son chemin dans le ruisseau qui traverse le parc.

L'escalier nous ramène dans le parc, qui recèle nombre d'essences de la région méditerranéenne, une dizaine de variétés d'arbres et une riche végétation basse.

Ce parc, aujourd'hui propriété de la Mairie, accueille depuis 2015 un festival d'art qui permet, le temps d'un été, à des artistes d'y installer leurs oeuvres. Il comporte également une aire de jeux pour les enfants et sert de décor à un jeu-parcours édité par la bibliothèque .

Un dernier regard sur cette magnifique falaise avant d'amorcer notre retour.

Un grand merci à Denis et Thierry, les deux organisateurs de cette magnifique journée, qui commencée sous une météo chagrine, nous a réservé des moments savoureux et chaleureux dans un cadre superbe.

(les photos sont de Claudette, Alain W. et Jacques, ainsi que de Véronique pour le restaurant).

La semaine prochaine :

lundi 21 avril :

GL1-Gorges de l'Avellan-80 par Thierry

GL2-pas de marche

jeudi 24 avril :

G1-Saint Jeannet les 2 Baous-665 par Thierry

G2-De Cabasson à Brégançon-893 par Patrick

2025-04-10-511-Varages-au fil de l'eau-G2

12 Avril 2025 , Rédigé par Claudette et Jacques

2025-04-10-511-Varages au fil de l'eau-G2

Il fait 16 degrés, le soleil est déjà présent, le ciel bleu parsemé de rares nuages laisse présager une belle journée propice à la randonnée.

Nous sommes 12 sur le parking, dont 5 randonneuses, au centre du charmant village de Varages, réputé pour ses faïences :

"une belle randonnée rafraichissante à la découverte des fontaines, des lavoirs, des cascades, des grottes..et de deux belles chapelles. Une petite montée encaladée pour atteindre La Chapelle Saint Pothin, et une plus "sauvage" dans la deuxième partie du parcours. Possibilité de visiter une fabrique de faïences en fin de randonnée".

Joël nous présente le tracé, plutôt "alambiqué" avec ses allers et retours dans le village, de cette randonnée classée moyen xx de 10 km pour une Dh de 215 m, ainsi que son profil :

Comme nous sommes un petit groupe homogène, nous nous dispenserons de serre-file.

Il est environ 10 heures quand nous traversons une première place bordée par le Musée des Faïences et par la coopérative oléicole. Une plaque rappelle que les premiers moulins à huile de Varages sont signalés dès le XIème siècle.

Le beau monument aux morts de la guerre de 1914-1918 qui occupe le centre de la place est surmonté d'une allégorie de la République française portant un soldat. A sa base un médaillon en hommage à Georges Clémenceau rappelle que le "Tigre" a été sénateur du Var.

Nous traversons les rues étroites du village. Celle-ci est ornée d'une fontaine. Elles sont nombreuses à Varages.

Nous débouchons bientôt sur cette petite place où, face à la mairie, trône la "Fontaine des Quatre Saisons", construite en 1825 et inspirée des fontaines italiennes de la renaissance.

Nous accéderons, quelques dizaines de mètres plus loin, à un long escalier, la "Descente des Moulins", dont les marches en "pas de mules", larges et de faible hauteur pour faciliter le passage des ânes qui remontaient la farine et l'huile au village, nous conduisent au coeur de l'ancien quartier industriel.

Le débit d'eau de la Foux, associé à la pente du canal, permettait de faire fonctionner plusieurs moulins en même temps car disposés à la suite les uns des autres.

Nous distinguerons les ruines d'un moulin à farine, écrasé par le décrochement d'un bloc de tuf en 1959, puis nous suivrons le cours d'eau aux pieds de la falaise.

Au passage nous pourrons apercevoir, sur la colline opposée, la Chapelle Saint-Pothin, un de nos objectifs du jour.

Après avoir longé en contrebas la barre de tuf, aujourd'hui travertin, sur laquelle est installé le village, nous nous en éloignerons et aurons l'opportunité d'observer cette paroi surmontée de quelques-unes des constructions situées immédiatement à l'aplomb de la falaise.

Nous abordons la montée en direction de La Chapelle.

Elle nous offrira de jolies vues, avec en perspective les sommets du Petit (688m) et du Grand (813m) Bessillon.

Le sentier est bordé de restanques, appelées ici "bancaou", ces murs en pierres sèches qui soutiennent des terrasses de culture en retenant les terres et en stockant l'eau dans le sol. Elles sont plantées d'oliviers, dont la variété locale : le Varagen.

On voit ici un aiguier, bassin creusé dans la roche et couvert d'une voute de pierre, servant de piège à eau pour la consommation des hommes et des animaux et aussi d'abri pour se reposer au frais.

Le chemin, "caladé", bifurque à droite au niveau de cette croix dans les murs de pierre sèche pour rejoindre la chapelle Saint-Pothin.

L'arrivée au sommet ménage de jolies vues sur le village.

Un bel endroit pour une pause banane

et l'occasion pour Joël de nous dire quelque mots de Varages, charmant village d'un peu plus de 1000 habitants dont l'habitat s'est développé à partir du XIème siècle à proximité d'églises :

"L'abondance d'eau, les gisements d'argile et la forêt environnante ont prédestiné ce village à l'art de la poterie, et plus tard à celui de la faïence qui fera la renommée du bourg. L'histoire de la faïence commence en 1680 et se développe pleinement au cours du XVIIIème siècle. En 1789 on comptait cinq moulins à vernir dont l'activité s'ajoutait à celle des potiers. De nos jours une seule fabrique de faïence a survécu".

Il semble que les Varageois aient vénéré un dieu païen appelé Foutinus que l'on retrouve dans un certain nombre de régions en France. Il était représenté par un phallus et, selon la tradition, rendait les hommes virils et les femmes fécondes. Au XIIème siècle l'Eglise souhaita trouver un saint patron à Varages. Elle choisit un saint dont le nom se rapprochait sensiblement de Foutinus, Saint-Photin, transformé plus tard en Saint-Pothin :

"Patron de Varages, Saint Pothin, premier évêque de Lyon, martyrisé en 177 au côté de Sainte Blandine, a toujours protégé le village contre les chutes et les éboulements, la peste et les destructions des gens de guerre. Il n'avait pas de préférence et protégeait pauvres ou riches, femmes ou hommes, jeunes ou vieux.

Sa chapelle, édifiée sur ce podium, a été malmenée pendant les guerres de religion, et le culte de Saint-Pothin interdit à partir de 1793 jusqu'à la fin de l'Empire. Mais il veille encore aujourd'hui sur le village qui le célèbre chaque 2 juin.

Ancien mur castral à proximité de La Chapelle.

Vue de La Chapelle avec à l'horizon les sommets des Bessillons.

Le retour vers le village nous présente des paysages différents, friches en lisière de forêt,

grottes,

culture de la vigne.

Nous avons rejoint le chemin du train des Pignes qui occupe aujourd'hui le tracé de l'ancienne voie ferrée.

Il est parallèle à l'Eau Salée, une petite rivière de 23,2 km qui prend sa source à proximité de Varages, traverse Barjols et conflue avec L'Argens sur le territoire de Châteauvert. L'Eau Salée et ses affluents ont largement contribué au développement économique de Barjols en permettant notamment l'installation de nombreuses tanneries, aujourd'hui fermées, qui ont fait la fortune du bourg.

Nous passerons devant l'ancienne gare de Varages,

traverserons le tunnel,

et suivrons pendant quelques centaines de mètres le chemin de l'ancienne voie ferrée, avec le sourire de nos 4 "serre-files"...,

jusqu'à l'extrémité est du village en suivant le cours du Ruisseau de Varages que nous laisserons sur notre droite.

Une petite boucle en empruntant des escaliers, puis un sentier en montée, nous permettra d'admirer l'explosion de la nature en fleurs, qu'il s'agisse de giroflées, de pervenches, d'orties, de cognassiers, de cerisiers ou encore bien d'autres variétés.

Original cet épouvantail !

Traversée d'une partie du village

et arrêt devant un lavoir conçu pour que les lavandières n'aient pas à s'agenouiller pour battre le linge. Un début de progrès mais encore loin du confort moderne.

On aborde la montée.

Passage devant une ancienne carrière.

Vue sur le village au fur et à mesure que nous nous élevons

en direction de Notre Dame des Victoires.

Nous atteignons le sommet

et c'est au pied de Notre Dame des Victoires que nous prendrons notre pause pique nique

après une nouvelle contemplation du paysage.

C'est à proximité que nous ferons nos photos de groupe

avant de redescendre vers le village que nous traverserons à nouveau pour rejoindre la source de la Foux, bien gardée par un superbe lion.

Nous terminerons notre randonnée par une tentative de visite de la faïencerie qui s'avèrera être définitivement fermée à en croire le panneau figurant sur la porte d'entrée. Déception car cette information ne figurait pas sur le site internet .

Nous nous consolerons quelques minutes plus tard en partageant le verre de l'amitié sur la terrasse ensoleillée du bar de la Foux.

Un grand merci à Joël pour cette très agréable randonnée dans un paysage doux et apaisant, baigné de nombreux cours d'eau, et ayant bénéficié d'une météo très favorable.

(les photos sont de Claudette, Alain W. et Jacques)

La semaine prochaine :

lundi 14 avril :

GL1-Calanque d'Aurelle-84 par Alain

GL2-Baisse de la Petite Vache-43 par Joël

jeudi 17 avril rando resto :

G1-Villecroze-Pont Gourgeon-903-3 par Denis

G2-Villecroze les Cascades-903-4 par Thierry

2025-04-03 - Tour du Pic de l'Ours - 518 - G1

3 Avril 2025 , Rédigé par Dominique G

2025-04-03 - 518 -Tour du Pic de l'Ours - G1

C'est sur le parking peu après la gare du Trayas qu'Alain nous présente le programme du jour.

Nous allons monter régulièrement jusqu’au col Notre-Dame d'où nous aurons de belles vues sur l’Estérel plongeant dans la mer. Nous passerons par la Dent de l’Ours, point culminant de notre balade à 385 m, au nord et en contrebas du Pic du même nom. Nous poursuivrons par une longue descente parfois délicate vers le ravin de l’Ours qui rejoint l’ancien lac de l’Ecureuil, puis la gorge du Mal-Infernet qui possède un biotope caractéristique. Après déjeuner, nous monterons vers la Baisse Orientale (278 m) puis suivrons un sentier assez plat au sud du Pic de l’Ours jusqu‘au col des Lentisques, et redescendrons au point de départ par un chemin très caillouteux".

Nous sommes 8 à suivre Alain, 3 dames et 5 messieurs. Nous faisons une cinquantaine de mètres sur la route avant de rejoindre la piste.

Après nous avoir montré le tracé sur le panneau, Alain nous suggère de retirer une couche car nous allons monter pendant une heure.

C'est parti!

Petit arrêt pour profiter du paysage à nos pieds: la Méditerranée, les îles Lérins, les sommets enneigés du Mercantour à l'arrière-plan.

La pause est de courte durée.

C'est au Col Notre-Dame à 326m d'altitude que nous reprenons des forces après une belle montée!

Ci-dessous la Dent de l'Ours à gauche, le Mont Vinaigre, le plus élevé du massif de l'Estérel, les Suvières et le Marsaou dans le prolongement.

Nous sommes peu à suivre Alain au pied de la Dent de l'Ours pour un tout petit détour qui nous mène à une grotte dont l'originalité est la collection de cairns à l'entrée.

Encore mieux en vrai que sur la photo - allez-y!

Il faut regarder où l'on met les pieds et la tête, mais ça, vous le savez!

Nous descendons le ravin de la Dent de l'Ours

puis nous traversons le pont qui mène au lac de l'Ecureuil, à sec depuis longtemps.

Eh oui, on vient de tout là-haut!

Jolie cascade!

Des roches qui ressemblent à des oreilles de lapin nous amusent.

Ils sont tous passés trop vite sous la branche!

Voyez-vous les ruches ?

On continue!

La lavande-papillon et les cystes cotonneux sont en fleur.

Encore un pierrier!

Finalement, on déjeune après la montée sur les rochers de la Baisse orientale dans un cadre fort agréable.

Ils pensaient pique-niquer tranquilles à l'écart ...

Non, Alain ne se repose pas - il réfléchit comme il dit!

Quant à Hervé, il se croit déjà en vacances!

Personne n'a envie de repartir alors Alain nous accorde une dizaine de minutes de repos supplémentaires pour lézarder au soleil :)

Vous ne les voyez pas et naturellement vous ne les entendez pas mais croyez-moi, les abeilles sont au travail!

Nous sommes au-dessus du Ravin des Lentisques et devinons le chemin que nous allons suivre.

Nous avons contourné le Pic de l'Ours que nous voyons désormais sous un autre angle.

Quelle descente - que des cailloux!

C'est au Bar du Soleil au Dramont que nous nous remettons de nos efforts et nous désaltérons. Une fois les boissons servies, nous remercions Alain pour cette superbe randonnée sous le soleil et dans la bonne humeur.

Sachez que nous avons parcouru 15 km avec un total de 630m de dénivelé. Les photos sont d'Annick T et Dominique G.

La semaine prochaine:

Lundi 7 avril:

GL1: Mont Vinaigre - M *** menée par Joël

GL2: Forêt communale de Fréjus - Facile:) - menée par Patrick

Jeudi 10 avril:

G1: La Verrerie-Colle de la Terre - M *** - Blanche menée par Patrick

G2: Varages-Au fil de l'eau - M ** - menée par Joël