Le Petit et le Grand Cheval de Bois : 29 juin 2011
Jour J+3 : Le Grand Cheval de Bois
Aujourd’hui, Jean-Louis nous emmène faire un tour de manège sur les chevaux de bois.
Nous allons gravir deux sommets situés au dessus du Col d’Allos, entre les vallées de l’Ubaye et du Verdon : le Petit Cheval de Bois (alt. 2754 m) et le Grand Cheval de Bois (alt. 2838 m).
Nous évoluerons « dans un cadre
minéral, austère et sauvage », et en terrain parfois accidenté.
Nous voici 8 randonneurs et randonneuses aguerris, au col d’Allos, à 2250 m d’altitude.
L’été dernier, Jean-Louis et Jean avaient dû renoncer avant le Grand Cheval de Bois, pris dans la brume.
Aujourd’hui, le soleil brille, le ciel est dégagé. Mais la météo prévoit des averses dans l’après-midi.
Nous attaquons la grimpette par un sentier agréable.
Mais aujourd’hui nous n’aurons ni pins ni mélèzes pour nous offrir un peu d’ombre. Pour toute végétation, nous nous contenterons
de petites fleurs.
Derrière nous, n’est-ce pas la Grande Séolane (2909 m) ? Bel objectif de randonnée pour un prochain séjour !!
Une marmotte siffle. Nous marquons une pause.
Nous voici à la Baisse de Prenier (alt. 2355 m).
Jean-Louis nous présente la rando : « Notre
objectif, le Grand Cheval de Bois, est à 2838 mètres. Nous allons nous diriger vers un petit mamelon. Puis nous atteindrons l’épaule du Petit Cheval de Bois. Avant de grimper sur la crête du
Grand Cheval de Bois ».
Au total, le dénivelé est de 840 mètres. Ce qui semble modeste !!
A présent la pente devient plus raide.
Nous grimpons parmi les rochers.
Petit mamelon ? Jean-Louis a dit « petit mamelon » ?
Nous apercevons enfin son sommet couvert d’herbe, parsemée de renoncules et de trolles.
Devant nous se dresse la croupe du Petit Cheval de Bois.
« On est à 2500 mètres et le Petit Cheval est à
2754 m » nous dit Jean-Louis. Dommage, il va falloir redescendre avant d’attaquer la montée au Petit Cheval.
Nous descendons du mamelon.
Devant nous, on aperçoit le sentier qui traverse un passage rocheux puis grimpe sur le flanc du Petit Cheval.
Nous voici dans le passage rocheux.
La pente est raide et le sol très accidenté.
Nous atteignons un petit éperon et marquons une pause pour reprendre notre souffle.
A présent, nous grimpons à flanc de montagne. Nous avons le choix entre plusieurs sentiers, plus ou moins pentus.
Daniel et Gérard marchent en tête. En regardant leurs pieds sans doute, car il ne voient pas les bouquetins traversant le pierrier, juste devant eux.
Mais ils prennent le temps d’observer les fleurs.
Et de se retourner pour admirer le paysage magnifique.
Encore un petit effort et nous arrivons à l’épaule du Petit Cheval de Bois.
Il est 10 h 30. Nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte.
Nous observons la crête du Grand Cheval de Bois. D’ici elle est vraiment impressionnante. Et très étroite, semble-t-il.
« Où est le sentier ? On ne le voit pas ! ». Allons voir sur
place !
Nous approchons de la crête. En effet on ne voit guère de sentier, juste des traces parmi les rochers.
Daniel et Jean-Louis attendent le groupe avant l’assaut final.
Puis nous commençons à nous frayer un chemin à travers le gigantesque pierrier du versant Sud du Grand Cheval de
Bois.
En tête, Daniel et Gérard adoptent un itinéraire trop bas. Il leur faut alors se rapprocher de la ligne de crête. Pas facile, car toutes les pierres, petites ou grosses, sont très instables et pourraient nous entraîner dans leur chute.
Nous finissons par rejoindre la ligne de crête.
Danièle nous suit à quelques mètres.
Jean-Louis reste à l’arrière pour surveiller ses troupes.
Enfin voici le sommet. Les premiers arrivants prennent la pose pour la photo.
Le reste du groupe nous rejoint quelques secondes plus tard.
Y aurait-il des mouches à cette altitude ? Nous ne les sentons pas, car elles se sont toutes donné rendez-vous sur la
casquette de Jean !
Petite photo de groupe au sommet … et à contre-jour.
De tous côtés, la vue est magnifique.
On ne se lasserait pas de ces beaux paysages. Mais il va falloir redescendre.
« Nous allons redescendre au col »
nous dit Jean-Louis.
Nous reprenons le « chemin » de crête en descente. Avec beaucoup de précautions, car une chute serait vite
arrivée.
Et nous revoici au pied du Petit Cheval de Bois.
Derrière nous, nous jetons un dernier regard sur le Grand Cheval de Bois qui se dresse, magnifique.
« Nous pique-niquerons au sommet du petit
mamelon » décide Jean-Louis.
Nous entamons la descente sur les flancs du Petit Cheval. Descente assez facile, à travers le pierrier.
Puis nous franchissons le passage rocheux, raide et un peu périlleux.
Là encore, une seconde d’inattention et ce serait la chute.
Nous apercevons en face de nous, le fameux petit mamelon.
Encore une grimpette un peu raide et nous atteignons son sommet.
L’herbe est accueillante. Nous nous installons pour pique-niquer.
Avec derrière nous, le Petit Cheval de Bois.
Après un pique-nique fort agréable, la plupart d’entre nous entament une sieste.
Et voici les mêmes, avec en arrière-plan le Grand Cheval de Bois.
Mais des nuages apparaissent dans le ciel. Il est temps de redescendre.
Voici de nouveau un passage accidenté à franchir prudemment.
Puis nous atteignons le sentier qui nous ramène au col d’Allos.
Nous arrivons au col en même temps que le deuxième groupe et nous allons prendre un pot amplement mérité.
Qualifiant notre superbe randonnée, Maurice dira : « C’était the big one !! »
Moins long que le col de l’Encombrette, moins élevé que le mont Pelat, … mais plus coriace !
Merci Jean-Louis, pour cette très très belle randonnée.
Et bravo aux participants qui ont enchaîné vaillamment l’Encombrette, le Pelat et le Grand Cheval de Bois.
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Gérard CHARPY, Daniel MANGIN.
Et merci à la rédaction de Randoboulouris qui nous a autorisés à publier cet article sur son site.
Encore quelques photos :
Et le Grand Cheval de Bois
Le Pont de Misson : 30 juin 2011
Jour J+4 : Le Pont de Misson
Pour clore notre séjour dans le val d’Allos, Jean nous emmène aujourd’hui à la découverte des Gorges de La Lance, jusqu’au Pont de MISSON. Nous irons ensuite déjeuner à Colmars-les-Alpes.
Avant de quitter la fraîcheur des montagnes pour retrouver l’air marin de la côte. Tels des moutons et brebis en transhumance !...
Précisément, en quittant La Foux d’Allos, nous rencontrons bergers et bergères conduisant leur troupeau.
Un torrent ovin, délicieusement parfumé, déferle autour de nos voitures.
Nous voici arrivés à Colmars-les-Alpes, posant pour la photo de groupe.
Jean nous présente la randonnée.
« Après avoir franchi le ravin du Chastelas sous une succession de cascatelles, nous grimperons au-dessus de la cascade de la Lance, jusqu’au Pont de Misson. Puis nous reviendrons dans les bois ».
« C’est un très beau parcours dans un site
enchanteur avec de très belles vues sur le village de Colmars-les-Alpes ».
Jean nous montre le profil. C’est une rando facile de 6 km, avec un petit dénivelé : 402 m.
Nous traversons le village, avec sa charmante église.
Puis nous commençons à grimper un joli sentier ombragé.
Bientôt nous dominons le village de Colmars.
Le sentier se fait plus raide.
Les amateurs de fleurs sont aux anges. Nous en verrons des tas d’espèces aujourd’hui : orchis,
lys Martagon, ancolies, ombellifères, etc.
Nous poursuivons notre grimpette au soleil.
Nous débouchons à présent sur une petite prairie.
« On a déjà pris un peu de hauteur. Nous allons arriver aux
Cascatelles du Chastelas » nous dit Jean.
Nous y voici. Ce sont de petits ruisseaux qui dégringolent en cascades parmi les rochers, puis se
réunissent pour plonger dans la vallée.
« Nous sommes au-dessus de la cascade de la Lance. Tout en
bas, c’est Colmars ».
Jean invite ceux qui le souhaitent à grimper un peu plus haut,… pour le plaisir !
Seuls Maurice et Yvette s’y risquent.
Nous marchons à présent sur une corniche qui domine la vallée. Et encore et toujours : le
village de Colmars.
« On entend la cascade en dessous ».
Et encore et toujours des fleurs, comme ce magnifique lys Martagon (photo de Jean M).
Jean lui-même s’arrête pour photographier un lys.
Nous descendons à flanc de coteau.
Jean nous prévient : « Restez bien groupés. Il n’y a plus de chemin pour rejoindre le pont ».
Nous traversons une petite prairie couverte de fleurs.
Maurice s’arrête pour de nouvelles photos.
Et voici le pont de Misson.
Le groupe se bouscule pour figurer sur la photo.
Certains s’inquiètent : « Est-il bien solide, ce
pont ? »
Mais sous la charge, le pont plie… mais ne rompt point !
C’est l’heure de la pause. Nous visitons le site, enchanteur, n’est-il pas ?
Grimpant parmi les rochers.
Admirant les nombreuses cascatelles qui dévalent de la montagne.
Puis nous entamons la descente dans les bois.
Et que voyons nous tout en bas ? Le village de
Colmars-les-Alpes !!
Et un peu plus loin, voici le château de Colmars.
Avant l’arrivée à Colmars, Jean prend une dernière photo de groupe.
Puis voici le parking. Nous abandonnons notre tenue de randonneurs avant de nous diriger vers le restaurant.
La cloche de l’église sonne : il est tout juste midi. Nous retrouvons nos amis du deuxième
groupe, conduits par Daniel et Jacky.
Après un excellent repas, Maurice remercie Jean, en notre nom à tous, pour ce séjour si agréable dans le val d’Allos.
Et il conclut par des propos bien mystérieux. Où il est question de cadeau, de pélican et de je ne
sais quoi encore !!!
Merci Jean, pour cette belle randonnée et ce séjour enchanteur.
Et merci Daniel et Jacky, de la part des « Petites Jambes ».
Merci aux photographes : Jean, Jean, Jean-Marie, Gérard, Jean.
Et merci à la rédaction de Randoboulouris qui nous a autorisés à publier cet article sur son site.
Encore quelques photos :
Randonneurs
Paysages
Col de Sestriere-29-06-2011
Vers le col de la SESTRIERE
Le 23 juin 2011, la randonnée à Malaussène a clôturé le programme de la saison 2010/2011 du groupe de marche du Cercle de Boulouris. .Quelques amis ont décidé, en
dehors du Cercle, d’aller s’oxygéner en montagne du 26 au30 juin. La rédaction de Randoboulouris a bien
voulu accepter de publier les récits de ces cinq journées.
Ce matin encore, vers 7 h 15, les moutons ont agité leurs sonnailles sous nos fenêtres. Mais aujourd’hui, ils vont, semble-t’il dans la
même direction que nous, vers le col d'Allos.Beaucoup d'accompagnants avec caravane, camions et voitures.
Des ânes et des chevaux en plus. Effectivement, au col d'Allos nous les précédons de quelques minutes. Ils ont coupé par de petits chemins alors que nous avons emprunté la route et tous ses
virages. Les bergers ne sont pas contents car les voitures de Jean-Louis et son groupe, partis pour le "Cheval de Bois", occupent des emplacements où ils ont l'habitude de s'installer. En fait,
ils font une étape et repartiront dans l'après-midi vers la vallée de l'Ubaye.
Jean-Marie hèle celui qui semble être le chef des bergers : - Combien sont-ils ? Pas de réponse.
Répétition, toujours rien. Il se déplace, salue poliment le berger et répète sa question. Réponse du berger : - Je ne sais pas le comptable n'est pas encore
passé.
Mais environ ? insiste Jean-Marie. -Il faudrait compter les pattes, dit le berger. (Authentique !)
Jean-Marie revient vers le groupe en constatant, dépité : Il m'a vraiment pris pour un c…!
Bon, laissons là les moutons et pensons un peu à notre randonnée.
Jean sera notre guide, toujours accompagné de ses fidèles serre-files Daniel et Jacky. Il nous présente la rando :
-Petite rando facile en aller-retour sur la ligne de crête. Pas de difficulté particulière : 8.3 km et 406 m de dénivelée.
Quatre "vainqueurs" du Mt.PELAT ont abandonné le groupe n°1 pour rejoindre les petites jambes : la détente après l'effort et la réunification des couples…
A 9 h 06, 19 marcheuses et marcheurs quittent le col d'Allos, à 2247 m, direction nord-est. Nos huit amis en route
pour le Cheval de bois sont partis du même endroit, direction sud-est. D'ailleurs, nous les apercevons sur la ligne de crête en direction du Petit Cheval de bois.
C'est avec beaucoup de plaisir que nous retrouverons Marinette qui, en dehors de la première rando, a marché tous les
jours, de retour sur les sentiers depuis sa fracture du poignet. Bien sur, elle fait très attention et on la comprend.
Photo de groupe à 2300 m avec en fond les Trois Evêchés. Il fait toujours très beau mais la météo est moins optimiste pour
l'après-midi.
Le parcours est très fleuri avec une différence entre le versant sud (Haut-Verdon) et le versant nord (Ubaye). Maryse nous
trouve une arnica, espèce en voie de disparition. Nous en cherchions en vain depuis plusieurs jours. Celle-ci n'est pas très belle car, en plein milieu du chemin, elle a été un peu abimée. Mais
nous ne ferons pas la fine bouche. Elle a toutes les caractéristiques : une seule tige poilue, une seule fleur et à mi- tige, deux petites amorces foliaires. Nous n'irons pas bien loin pour découvrir un autre spécimen, la Bérardie laineuse (Berardia subacaulis), une
des 39 plantes endémiques du Mercantour. Puis ce sera une belle touffe de trolles isolée. Que fait-elle là, toute seule, sur ce bord de chemin aride ?
Devant nous apparaît une côte très raide, vue de loin. Elle effraie certaines de nos compagnes, mais au fur et à mesure que
nous approchons elle devient plus abordable. N'importe comment, il n'y a pas d'autre passage, nous sommes sur la fameuse "arête sommitale". Elle se franchit d'ailleurs sans difficulté mais
certaines de nos compagnes pensent déjà au retour et élaborent des parcours …plus faciles. Mais Jean restera ferme dans ses bottes: - Ne vous faîtes pas de soucis,
nous vous aiderons pour descendre, les rassuret'il.
Du haut de cette butte, jolie perspective sur Barcelonnette d'un côté et La Foux d'Allos de l'autre. Tout au sud se dessine une silhouette de femme couchée.
Nous arrivons sur la grande plateforme des arrivées des remontées mécaniques de la Foux d'Allos et de Praloup. C'est là que nous pique-niquerons au retour. La cabane nous offrira un peu d'ombre.
A partir d'ici, comme le petit poucet, nous commençons à semer des randonneuses. Bien sur,
nous les retrouverons au fur et à mesure de notre retour…
Nous poursuivons sur cette arête avec, en dessous de nous, les deux bassins de stockage d'eau destinés à la production de neige
artificielle. Nous frôlons les 2500 m et une de nos amis ressent des malaises : altitude ou hypoglycémie ? Nous préférons la laisser dans une sorte de baignoire de pierres, en compagnie de deux
autres randonneuses. De l'eau et du sucre, voici le traitement de choc. Elles sont bien à l'abri, avec un téléphone, nous les
reprendrons au retour.
Jusque là le chemin était facile mais un petit passage aérien, bien aménagé d'un câble et d'un filet, vient mettre un peu
de sel à notre progression. Nous continuons gaillardement mais, vers l'est les nuages commencent à monter. Arrivant à l'arrivée d'un télésiège du
Pouret, à 2574m, Jean décide de ne pas faire les 500 m qui nous séparent du col car cela ne nous apportera rien de plus et, vu le ciel qui se couvre et nos amies disséminées sur le parcours, il
choisit de faire demi-tour. Pourtant les serre-files, ayant fait un pari, proposent
de gagner le sommet d'une petite colline herbeuse à 2536 m.
Accompagnés de randonneurs des deux sexes dont la doyenne, ils vont effectuer ce petit supplément de dénivelée.
Encore des fleurs, là ce sont des gentianes de Koch (Gentiana Acaulis) et de mignons myosotis.
Puis, le groupe à nouveau réuni reprend le sentier du retour. Nous retrouvons nos deux amies, bien installées dans leur "baignoire". La forme est revenue, nous pouvons repartir. Et c'est sous un nuage noir que nous arrivons au lieu du pique-nique où nous attendaient les premiers "petits cailloux" laissés dans la montée.
Petit tour de rosé transporté par Jacky et disparition du nuage noir : tout est OK et notre arrêt se termine de façon traditionnelle, comme le montre les photos.
Le ciel est encore un peu chargé lorsque Jean donne le signal du départ à 13 h 30. Très vite, nous abordons le mauvais passage de ce
matin, dans le sens de la descente, tant redoutée par certaines. Mais aidées par Jean, Daniel et Jacky, elles arrivent sans encombre sur le sentier.
Il ne reste plus qu'à se laisser glisser jusqu'au col. En face de nous, revenant du Cheval de bois, nous apercevons le groupe n°1.
Et en moins de 5 minutes, nous avons rassemblé les deux groupes de marcheurs et deux de nos
amis non marcheurs qui faisaient la sieste en nous attendant. Maintenant le ciel est très couvert. Nous reprenons nos voitures pour descendre de 200m au refuge du Col d'Allos. Premier coup de
tonnerre lorsque nous en sortons et trombes d'eau lorsque nous les reprenons après le pot de l'amitié, tout le monde réuni. Bravo Jean, dans ta note de présentation, tu avais écrit :
-A l’issue des randonnées, et si la synchronisation des horaires d’arrivées le permet, les deux groupes pourraient se retrouver au Refuge du Col d’Allos pour le "Pot du réconfort " .
Et aussi bravo de nous avoir, une fois de plus, mis à l'abri avant la pluie.
Enfin merci pour cette rando facile qui nous a fait découvrir des paysages fastueux. Mais où étaient les arbres ?
Merci aux photographes : Jean, Jean-Marie, Jean .
Quelques photos en bonus.
Les patous veillent
En route pour une nouvelle aventure
Ah ! les trolles
Sainfoin couché (Onobrychis supina)
Grimpette
Elle connu bien pire !
Les bassins pour la neige artificielleau dessus de la Foux d'Allos
En haut des pistesJolie mais impressionnante la montagne
La femme couchée
Le temps s'est gâté sur le grand cheval de bois
Les heureuses randonneuses
Ils redescendent
Bien chargé de bâtons, le chef !
Tu y es presque, Yvette
Pique-nique
Retour au col d'Allos
Encore une fleur inconnue, au secours Maryse !
Jean-Louis pourra t'il reprendre sa voiture ?
Le col de l'Encombrette : 27 juin 2011
Jour J+1 : Le Col de l’Encombrette
Aujourd’hui, Jean nous emmène au col de l’Encombrette (alt. 2527 m). Nous
ferons un parcours en ligne, à partir du village de Clignon-Haut, près de Colmars-les-Alpes.
C’est un magnifique parcours de 1134 m de dénivelé (positif, car nous ne descendrons que de 616 m).
Pour nous véhiculer, Jean a réquisitionné trois chauffeurs : Claude, Hubert et Pierre.
Les voici, alignés au garde-à-vous devant leurs voitures.
Jean nous montre le profil de la randonnée.
« Nous sommes ici à 1500 m. Nous serons à 2556 m au col, où nous retrouverons nos amis pour pique-niquer ».
Car nos amis, (les « Petites Jambes », comme les nommeraient certain
groupe de randonneurs) atteindront le col à partir du Parking du Laus, près du Lac d’Allos).
Les voici, réunis pour la photo, avant le départ.
Et voici le premier groupe : 12 randonneurs prêts pour l’ascension.
Il est à peine 9 heures. Nous attaquons la grimpette.
« On voit la vallée du
Verdon » nous fait remarquer Jean. « Et en bas, c’est
Villars-Colmars ».
Nous progressons à flanc de montagne, sur un sentier caillouteux.
Puis nous traversons un bois de pins.
Jean nous prévient : « Ca va monter longtemps ! Est-ce que la cadence vous convient ? ». « Oui, oui. Impeccable ! »
Nous franchissons un passage un peu accidenté.
Puis nous débouchons dans un vaste alpage fleuri. On distingue des ruines de bergeries.
La vue est superbe sur la montagne.
Il est 10 heures lorsque nous arrivons au Lamberet (alt. 1823 m). Un balisage nous précise : Col de l’Encombrette : 2 heures. Nous devrions arriver vers midi.
Nous en profitons pour faire la pause casse-croûte.
« Nous entrons à présent dans le Mercantour » nous dit Jean. « On va peut-être arriver dans une zone d’estive. Faîtes attention aux patous ! »Et Jean nous parle des « pastous » (du vieux français pastre : berger) : « L’utilisation de ces chiens avait quasiment disparu. Mais avec la présence de l’ours dans les Pyrénées et la réapparition du lynx dans le Jura et du loup dans les Alpes, ces chiens représentent de nouveau une aide précieuse pour les éleveurs.
Né en bergerie, le chiot tisse des liens affectifs très forts avec les moutons. Ensuite le chien vit
en permanence au sein du troupeau; l’été en montagne et l’hiver en bergerie. Ces liens le conditionnent pour réagir instinctivement à toute agression contre le troupeau. ».
Nous reprenons notre grimpette au soleil.
On entend le chant du torrent qui descend sur notre droite. « Il descend du lac de l’Encombrette ».
La montée est douce et régulière. Mais Jean nous avertit : « Ce sera plus raide après le Pas de l’Echelle ».
Ici, nous traversons ici un immense pierrier.
Puis nous voici sous les mélèzes. Quel bonheur, un peu d’ombre !
Devant nous se dresse une vaste muraille qui paraît infranchissable.
Impressionnant, n’est-ce pas ??
Nous reprenons notre grimpette à flanc de montagne.
A l’arrière, Beps et Maurice accompagnent Danièle. La fatigue commence à se faire sentir.
Nous marquons une pause au pied du Pas de l’Echelle, sous un surplomb.
Le temps de souffler un peu.
Et d’admirer le paysage grandiose.
« Nous sommes à 2060 m. On va attaquer ce passage aérien ».
« On va atteindre le verrou du lac
» ajoute Jean. « On va bientôt apercevoir le col. On a fait le plus gros ! »
Ca y est ! Nous avons passé le verrou !
Devant nous se dresse l’Encombrette (2684 m) et sa tête au double sommet.
Mais nous n’y allons pas, heureusement.
Notre objectif, c’est le col qui nous domine sur la gauche. On peut y apercevoir des têtes qui nous observent : le deuxième groupe sans doute.
Tout en bas à droite, voici un petit lac. Jean décide d’y descendre.
Danièle et Nicole préfèrent économiser leurs forces. Elles choisissent d’attendre en haut. Gérard, qui se sent l’âme d’un patou,
assure la protection de ces deux brebis.
Le reste du groupe descend près du lac.
On les aperçoit ici, près d’un chalet d’alpage.
D’en bas, Jean appelle Gérard : « Vous pouvez
commencer à grimper ! On vous rattrapera ! »
Nous (Danièle, Nicole et Gérard) attaquons donc la dernière grimpette.
La côte est régulière, mais raide.
Nous grimpons à flanc de montagne, au pied d’immenses pierriers.
Le soleil cogne. Danièle a mal aux mollets et s’arrête fréquemment.
Mais nous progressons sans faiblir, de lacet en lacet.
On aperçoit tout en bas, Jean et le reste du groupe. Ils ont quitté le lac et attaquent la dernière grimpette.
Encore un dernier lacet, et nous apercevons devant nous le col.
Nous distinguons à présent les randonneurs qui suivent notre progression.
Pour nous accueillir, ils forment une haie d’honneur.
Nous passons sous la rangée de bâtons. Heureux d’en avoir terminé avec cette belle grimpette.
On se croirait à l’arrivée d’un col du Tour de France, sous les vivats et les applaudissements de la foule.
Nous sommes suivis de quelques longueurs par Jean et le reste du groupe. Beps termine en saluant la foule.
Nous voici à présent tous réunis au pied du sommet du col.
Quelle foule ! « On croirait le
rocher de Vincennes », dirait Daniel.
Après les retrouvailles, c’est l’heure du pique-nique. Il est 12 h 40.
Nous prenons le temps de nous restaurer.
Puis certains attaquent une sieste au soleil.
D’autres vont admirer le paysage.
Tout en bas, voici le lac d’Allos. (Avec une superficie de 54 hectares et une profondeur de 48 m, c’est le plus grand lac
naturel d’altitude d’Europe : 2228 m).
La sieste est terminée. Jean donne le signal du départ. « Nous allons rejoindre le refuge du lac d’Allos. Mais d’abord, groupez vous pour la photo ! ».
Nous attaquons la descente par un sentier en pente douce.
Mais voici un névé qui recouvre le chemin.
Nous le traversons sans encombres.
De ci de là, de petites fleurs s’accrochent entre deux rochers.
Un sifflement retentit, nous signalant la présence d’une marmotte. Mais celle-ci ne siffle pas. Elle prend la pose pour la
photo.
« A présent, on va quitter le sentier pour
rejoindre le chemin qui fait le tour du lac d’Allos ».
Nous descendons à travers l’alpage.
Jean nous montre les Tours du Lac : de droite à gauche : la Petite
Tour, la Grande Tour, le Sabot, la Tour Noire (ou Tour Carrée) et la Tour Orientale (ou Tour Plate).
Et de l’autre côté du lac, voici le mont Pelat (alt. 3051 m), que
certains graviront demain.
Nous poursuivons notre descente vers le lac.
Nous atteignons le bord du lac. Lac superbe, au pied des sommets.
Puis nous empruntons le chemin du tour du lac, recouvert de larges dalles.
Et nous voici à nouveau face aux Tours du Lac.
Nous terminons cette belle journée par un pot bien mérité.
Il ne nous reste plus qu’à rejoindre le parking du Laus, où nous attendent nos chauffeurs.
Merci Jean, pour nous avoir guidés dans cette très belle randonnée.
Merci à Daniel et Jacky, de la part du deuxième groupe.
Merci aux chauffeurs bénévoles : Claude, Hubert et Pierre.
Merci aux photographes : Jean, Jean, Jean-Marie, Gérard, Jean.
Et merci à la rédaction de Randoboulouris qui nous a autorisés à publier cet article sur son site.
Encore quelques photos :
Paysages
La cascade de PICHS- 28/06/2011
Le 23 juin 2011, la randonnée à Malaussène a clôturé le programme de la saison 2010/2011 du groupe de marche du
Cercle de Boulouris. Quelques marcheuses et marcheurs ont décidé, en dehors du Cercle, d’aller s’oxygéner en montagne du 26 au 30 juin. La rédaction de Randoboulouris a bien voulu accepter de publier les récits de ces
cinq journées.
Ce matin, un troupeau de moutons est passé sous nos fenêtres. Nous sommes en pleine transhumance,
en retard cette année selon les autochtones. D'ailleurs, nous aurons droit au même spectacle tous les matins.
Alors que le groupe n° 1 doit déjà être en route pour le mont Pelat, Jean va conduire un groupe 16 randonneurs et randonneuses sur un parcours en aller-retour de 12,6 km et 702 m de dénivelée, pas mal pour des "petites jambes" !
Ses fidèles serre-files, Daniel et Jacky sont prêts pour rattraper les brebis égarées.
Jean conduit ce groupe au travers des chalets de Super-Allos qu'il connaît bien. Et ces escaliers que nous utilisons pour couper les virages, combien de fois les a t'il descendus et montés pour aller chercher son pain et le journal.
Son allure est déjà un peu rapide pour certains, mais nous pouvons tout de même admirer ces jolis chalets disséminés sur la pente.
Puis nous arrivons dans une clairière où nous faisons une pause pendant laquelle Jean nous rappelle une randonnée précédente, en 2010, Les hameaux d'Allos, où nous avions longé un torrent bordé de lys
martagon. Nous sommes dans le même secteur, dans les bois de Vacheresse et nous apercevons sur notre gauche la "Ferme des Bois" côtoyée lors de cette rando.
Il nous montre alors la fameuse cascade de Pitchs qui tombe de plus de 200 mètres, mais il estime que, maintenant, 3 de nos compagnes ne doivent pas continuer car le chemin va devenir plus difficile.
Elle s'installent donc dans une belle prairie en pente où nous les retrouverons à notre retour pour le pique-nique.
Nous passons le ravin des Combes et rentrons dans le Mercantour. On ne peut pas le rater, un grand panneau rappelle toutes les interdictions.
Le chemin traverse maintenant des roubines( heureuse Jacqueline, tu n'auras pas à les affronter aujourd'hui). Un petit passage plus délicat que les autres. Jean nous indique comment poser les pieds : droit, gauche, droit ! Et chacun de répéter pour les suivants. Il nous fera l'inverse au retour : gauche, droit, gauche.
Nous descendons vers le ruisseau le Bouchier auprès duquel nous avions pique-niqué en 2010. Pendant que Jean prend une photo du groupe sur le pont, Jacky va mettre sa bouteille de rosé au frais, dans l'eau. Espérons
qu'il ne l'oubliera pas.
Deuxième petit pont plus rustique fait de troncs et de planches. Nous le traversons, pas très rassurés.
Nous pensions atteindre le pied de la cascade, mais il nous prévient que ce n'est pas possible.. Le chemin continue vers l'est et il
n'y conduit pas.
Après quelques bains de pied rafraîchissants, nous repartons retrouver nos 3 amies. Jacky n'a pas oublié sa bouteille qu'il a
enveloppée dans un journal. Nous rencontrons d'autres marcheurs attirés par cet agréable parcours. Nouvelle traversée des roubines. Le téléphone
de Jean sonne. C'est Jean-Marie qui signale l'arrivée du groupe n°1 au sommet du Mt.Pelat.
Marinette et Monique sont bien installées tandis que Jacqueline revient tranquillement d'une inspection champêtre.
Tout le monde se met en place pour le déjeuner arrosé du fameux rosé, bien rafraîchi. Les conversations vont bon train. Danièla et Monique tressent une couronne de fleurs pour notre guide.
Plus bas, un troupeau de moutons remonte une draille et se perd dans un bois. Ils sont certainement allés se mettre au frais.
Françoise et Jean-Pierre qui doivent retourner à st. Raphaël nous quittent.
Et, comme d'habitude, certains se reposent alors que les mordues "tapent le carton".
Puis Jean donne le signal du départ. Retour par le même itinéraire, en traînant un
peu car il fait très, très chaud et la caravane s'effiloche.
Les premiers arrivés au café à Allos sont si assoiffés qu'ils commandent leur boisson sans attendre le reste de la troupe qui s'installe à son tour.
De retour à l'hôtel, les petits malins qui ont pris leur maillot de bain vont se rafraîchir dans la piscine car il fait vraiment très, très, chaud.
Merci Jean d'avoir assuré la conduite de cette belle rando ainsi que le reportage photographique.
Quelques photos en bonus
C'est parti
Le Bouchier
Toujours bon la sieste...surtout dans un tel décor
Aussi en forme "à table" que sur les sentiers
Les onze du mont PELAT-28 juin 2011
Les onze du Mont PELAT
Le 23 juin 2011, la randonnée à Malaussène a clôturé le programme de la saison 2010/2011 du groupe de marche du Cercle de Boulouris. Quelques marcheuses et marcheurs ont décidé, en dehors du Cercle, d’aller s’oxygéner en montagne du 26 au 30 juin. La rédaction de Randoboulouris a bien voulu accepter de publier les récits de ces cinq journées.
Aussi mythique que le Mounier, le Mont Pelat nous devait une revanche car, en 2010, nous étions
restés sur notre faim à cause de la neige. Cette année, la météo est excellente et 10 courageux ont décidé d’accompagner Jean -Louis pour cette ascension. Seul Daniel a déjà effectué cette
ascension. Quatre dames font partie du groupe : Annie, Chantal, Daniéla et Maryse, toutes bien déterminées à atteindre le sommet. C'est Maurice qui sera le serre-fil officiel secondé par
Beps.
Partant du parking du Laus, nous quittons très rapidement la piste du lac d’Allos, au travers d’un bois de mélèzes bien touffu. La balise nous promet le mont Pelat dans 3 heures.
Le groupe est homogène, hyper motivé, certains un peu stressés : premier 3000 m.
Nous débouchons sur une large vallée bien verte où nous ferons notre photo souvenir. C’est un véritable coin de paradis et il faut en profiter car nous allons passer du règne végétal au règne minéral.
Jean-Louis nous présente la rando (14 km et 1050 m de dénivelée) :
-Nous allons monter à 3052 m par des sentiers de pente raisonnable avec beaucoup de lacets. Nous aurons à franchir un petit passage aérien sans difficulté et les 50 derniers mètres seront plus difficiles, dans des rochers. Si nous avons encore assez d’énergie au retour, nous ferons un petit détour pour découvrir un autre petit lac.
Il ajoute que nous allons atteindre une altitude assez élevée pouvant entraîner un gêne respiratoire, donc pas d’efforts inutiles, une marche régulière et modérée avec une respiration adaptée basée sur un vidage complet des poumons, l’inspiration se faisant toute seule.
Pas d'animaux en vue. C'est pourtant dans ce secteur que nous avions vu un superbe troupeau de chamois, l'année dernière, en montant
au col de la Petite Cayolle.
Nous continuons de progresser, encore dans le domaine végétal et Jean Louis nous conseille de bien en profiter car cela ne va pas
durer. Effectivement lorsque nous atteignons la balise à l'intersection du chemin conduisant au col de la Petite Cayolle nous n'avons plus en perspective que des cailloux. Nous ne voyons
pas le sommet mais nous savons qu'il nous reste deux heures pour l'atteindre.
Nous croisons un petit groupe qui redescend, déjà. Ils ont du se lever plus tôt que nous. Un d'eux nous salut - Bonjour, en général,
voulant ainsi signifier qu'il s'adressait à tout le monde.
Son expression fait s'esclaffer notre groupe et Jean-Marie lui rend son salut en lui précisant qu'il ne pouvait pas mieux tomber car nous avions un général parmi nous !
A partir de 2350 m, nous commençons à voir le lac d'Allos. Il ne nous quittera plus jusqu'au sommet.
Le fameux passage aérien n'est pas trop impressionnant et nous le franchissons sans difficulté.
La température est agréable, il fait chaud car nous sommes en plein soleil, dans les cailloux, mais il fait moins étouffant que les jours précédents où nous étions partis de plus bas.
Il est10 h 45, Jean-Louis décide de faire la pause matinale à 2590 m. Nous profitons d'un petit replat avec un peu d'herbe. Maintenant nous voyons le sommet et à l'opposé, le lac d'Allos, de plus en plus superbe.
Tout à coup , en dessous de nous, à moins de 50 m, un chamois isolé déboule et coupe le chemin que nous venions d'emprunter. Vite, un coup de zoom. Réussi, Jean-Marie est
content !
Mais ce n'est pas fini avec les animaux. D'abord deux énormes marmottes avec leur pelage d'hiver, se sauvent à notre approche.
Puis dans un virage, tout un groupe de chamois défile, en contrebas puis au-dessus de nous.
Il y a même une mère et son petit.
Ce genre de rencontre nous fait oublier, pendant un moment, les efforts qu'il reste à fournir.
Nous repartons et traversons le premier névé. A partir de ce moment, Jean-Louis passe à l'arrière pour soutenir la queue du
peloton.
Un petit groupe de 3, Annie, Daniel et Gérard, en profite pour s'échapper et à ce moment, l'équipe est scindée en 5 : le groupe
de 3 en tête qui fonce vers le sommet, puis Jean M. et Jean-Marie, Maryse qui fait sa montée en solitaire, à son rythme, et enfin Chantal, Beps, Maurice, Jean B. et Jean-Louis.
Dans ce désert de pierraille, quelques minuscules fleurs sont parvenues à survivre et sous le sommet, vers 2900 m, à l'abri sous une
petite barre rocheuse, tout un groupe de petites fleurs jaunes apporte une tache lumineuse. Pas le moment de vérifier si ce sont des Potentilles ou des Hélianthèmes…
Encore une cinquantaine de mètres à gravir dans les rochers. Un balisage jaune a été mis en place. Bien utile, car lorsqu'on le perd, généralement on se retrouve en grande difficulté. C'est ce qui va arriver à Annie qui panique un peu. Gérard va, vertement, la remettre en piste, on est à 3000 m, nos propos ne prennent pas la même valeur.
Et c'est Daniel qui atteindra le premier le sommet, Annie réclamant l'ex aequo !!! Gérard sera dans leur pas. Il est alors 12 h 02, nous avons respecté la durée prévue, arrêt compris : pas mal pour des retraités.
3052 m, c'est une première pour la plupart d'entre nous.
Un peu après arriveront Jean-Marie, Jean M, puis Jean-Louis et Maryse, ensuite Maurice et enfin Chantal, Jean B et
Beps. A 12 h 18, tout le monde est rassemblé. Et là, Jean Bellaches aura le mot de la fin : c'est fastoche
!!!
Annie s'est installée dans une sorte de petit refuge fait d'un muret de 0.5 m de haut qu'elle appellera sa cabane. Lorsque Jean-Marie
la rejoint, elle est en compagnie de deux jeunes grimpeurs athlétiques… Il n' y a pas beaucoup de place sur ce sommet et si les deux compagnons d'Annie nous
quittent rapidement, il y a un autre couple avec nous. Lui est diacre au village de Gréollière et connaît bien ce sommet. Il va nous faire un repérage des différents sommets des Alpes depuis la
barre des Ecrins jusqu'à l'Argentera en Italie.
C'est un paysage extraordinaire et il ne fait même pas froid.
Nous nous installons pour le pique-nique, le diacre et sa voisine sont partis mais deux jeunes belges les remplacent et nous coupent
les jambes, si ce n'était déjà fait par la montée : ils sont montés en 1 h 45 !
Pourtant il faut redescendre et nos nouveaux amis belges nous ferons une photo du groupe au complet avec le lac d'Allos en fond
"d écran".
Maintenant l'inquiétude n'est pas d'atteindre le sommet mais d'en redescendre et c'est avec un peu d'appréhension que nos trois
compagnes s'engagent dans les rochers. Maryse s'est réservée l'assistance de Jean-Louis. Mais finalement tout se passe bien.
Passée la zone de rochers, sous la direction de Daniel, le groupe déboule rapidement ( 12 m/minutes) et attendra tranquillement
l'arrivée de Maryse et Jean-Louis.
Là le problème se pose : irons-nous au petit lac du Trou de l'Aigle ? Il faut 10 minutes, environ et 30 m de dénivelée
supplémentaire. Bon, finalement on y va et nous serons satisfaits de cette décision : il est mignon comme tout ce petit lac, encore bien entouré de névés.
Maintenant il n' y a plus qu'à se laisser descendre. Petite scène très drôle : au bord du chemin, une marmotte s'est assise sur son derrière pour contempler un petit groupe de quatre marcheurs. Certains diront qu'elle
était amoureuse de Gérard. D'ailleurs, certainement ému, il rata la photo.
Nous retrouvons la verdure pour une petite pause. Jean-Louis pensait passer par le lac d'Allos
pour y prendre une boisson mais cela nous rallongerait. Il prend la décision d'aller directement à Allos où nous trouverons un bistrot accueillant.
Mais tout d'abord nous avons à retraverser cette grande forêt de mélèzes. Ce matin, lorsque nous l'avions franchie, soit que le
soleil l'ait éclairée autrement, soit que nous étions branchés sur la montée, nous n'avions pas vu les parterres de myosotis : c'est bucholique.
Autour d'une boisson frâiche nous nous félicitons de notre "exploit". Maryse nous fit la surprise de payer toute les consommations pour se faire pardonner de nous avoir ralentis dans la descente. Merci Maryse mais une petite attente en cours de route est aussi une occasion de souffler.
Merci Jean-louis de nous avoir guidés et assistés dans cette montée dont nous rêvions depuis l'année dernière.
Merci aux photographes, Jean, Jean-Marie, Gérard, Jean..
Photos en bonus.
Voilà, c'est parti pour la grande aventure
C'est encore dans nos cordes
Vas-y Chantal !
Nous allons tout droit vers la pierraille
Pas trop sympa l'environnement
Maternité
Il nous a vu
Il est toujours là...le lac
Le bon bout !
Sévère le paysage !
En plein dedans...mais on photographie toujours
Petit lac au nord du sommet
Superbe !!!
Le lac d'Allos vu de 3052 m
Si Marie-Thérèse voit cela !
Ouf ! ça y est
Courageuses petites fleurs
Encore le lac du Trou de l'Aigle
Le dernier chamois
Panoramique final
La Croix du Puy-Villars Colmars-26 juin 2011
Le 23 juin 2011, la randonnée à Malaussène a clôturé le programme de la saison 2010/2011 du groupe de marche du Cercle de
Boulouris. Quelques marcheuses et marcheurs ont décidé, en dehors du Cercle, d’aller s’oxygéner en montagne du 26 au 30 juin. La rédaction de Randoboulouris a bien voulu accepter de publier les
récits de ces cinq journées.
Après avoir "avalé " les 150 km qui nous
séparent du Val d’Allos, 23 randonneurs se retrouvèrent à 9 h30 sur un parking du petit village de Villars-Colmars. Les deux dernières voitures ont eu quelques difficultés avec les troupeaux de
mouton en transhumance.
Après la photo de groupe et la présentation de la rando (boucle de11,95 km avec une dénivelée de
526m), Jean fait d’abord le point sur les absents.
Un "convoi sanitaire " avec Pierre et Claude transporte Jacqueline, Nicole, Annie, Marinette, Jeanine, Monique. Nous les retrouverons pour le pique-nique. Hubert et Jean-Louis nous retrouverons ce soir. Annick a déclaré forfait ainsi
que Marie-Thérèse. Enfin Bruno, que nous saluons tous, a un traitement quotidien qui l’a empêché de nous rejoindre.
Et à 9 h 40, nous commençons à marcher en traversant le village qui a gardé beaucoup de caractère avec de nombreuses fontaines , un joli petit lavoir et un authentique cadran solaire. Certaines maisons sont particulièrement fleuries. Jean nous montre un sommet : "Voici la Croix du Puy où nous allons ".
A ce moment, Denise prend conscience qu’elle a laissé son sac bien en vue dans la voiture de Daniel. Ils vont donc redescendre tous les deux pendant que nous sortirons du village pour faire la " pause banane ".
Après avoir récupéré nos deux amis, Denise
maintenant rassurée, nous commençons la montée. Il fait déjà très chaud malgré l’altitude, la météo est très bonne, nous allons avoir une journée superbe.
Et nous montons par un sentier bien pentu, au début en plein soleil puis, de plus en plus
souvent en sous-bois. Beaucoup de fleurs et en particulier des orchidées tigrées, des raiponces violettes (Phytéma
ovalum),
des centaurées et de superbes ombellifères, laser (Laserpitium siler). La montée est assez sévère et la chaleur
n’arrange pas les choses.
Une fontaine très agréable va permettre de se rafraîchir. Le lieu s'appelle " Source de Via",
pour nous ce sera une vrai source de bien-être.
Enfin nous arrivons à la Croix du Puy qui se trouve un peu en dessous de nous, regroupés sur une sorte de construction en pierres bien
assemblées. Jean nous incite à le rejoindre au bord de la falaise pour admirer le paysage, en fait une très belle vue sur le
village traversé au début de la rando, la vallée du Verdon, et les différents sommets au dessus de Colmars.
Encore de nouvelles fleurs intéressantes, une euphorbe rouge très courte et une orchidée blanche.
Heureusement que nous avons Maryse avec
nous!
Jean nous rassemble : - Nous allons rejoindre le chemin en ligne directe selon un azimut à 300. Restez bien groupés car nous serons hors sentier .
Effectivement, nous retrouvons bien notre piste qui doit nous conduire, en descente jusqu’au village de Chasse où nos huit amis nous attendent pour le pique-nique.
-Nous allons accélérer un petit peu afin de ne pas les faire trop attendre,
nous demande Jean mais il fait beau, le chemin est agréable et il doit faire un arrêt aux Cabanes pour regrouper tout son petit monde.
-Nous allons maintenant atteindre le Pont des chasseurs où nous aurions du pique-niquer. L’endroit est très agréable mais inaccessible pour nos amis, en conséquence, nous les retrouverons au village de Chasse au bord du torrent éponyme.
Voici le pont des Chasseurs et plus d’un
randonneurs va se rapprocher du torrent pour se rafraîchir. Le coin est effectivement charmant mais …
Nous poursuivons notre descente et après un petit pont de bois nous découvrons la surprise du jour : un super apéritif nous
attend, préparé par Annie et Grand Pierre. Superbe! Kir et pastis, petits gâteaux salés, saucisson sec, nous avions vraiment besoin de ça pour nous remettre . Soyez, tous les deux, chaleureusement remerciés pour cette belle initiative.
Tous nos amis du "convoi sanitaire" sont là et nous sommes heureux de nous retrouver.
De grand pins nous donnant une ombre agréable (Jean-Marie vérifiera, il fait entre 24 et 25 °- quand même! ). Et le pique-nique
s’installe, chacun trouvant son rocher. Mais en digne chef, Jean et Nicole trôneront : des seigneurs !
Certains, toujours les mêmes, vont tenter une petite sieste, le lever des corps a été hyper matinal.
Puis Jean donne le signal du départ. Mais avant de rejoindre Villars-Colmars, nous allons faire un tour dans le minuscule
village de Chasse. Là nous y visiterons la petite église, la chapelle St.Raphaël qui comporte un beau reliquaire de Saint…inconnu,
peut-être notre saint à nous
les Raphaélois, et une statue d'ange portant un… poisson (au secours les
spécialistes) !
Nous mettons un peu de remue-ménage dans cet havre de paix en réalisant bruyamment quelques photos pouvant évoquer "Les Vieux de la
Vieille" et Gouyette.
Alors que nos amis reprennent leurs voitures,
les marcheurs entreprennent le retour par un chemin puis une route, en légère descente.
Reprise des voitures avec une rendez-vous à l’hôtel de France pour le pot de l’amitié. Jean en profitera pour confirmer les repas de Jeudi et surtout pour organiser la journée du Lundi où le rôle des trois
voitures des non-marcheurs sera déterminant.
Mais ceci est une autre histoire.
Merci Jean pour cette première journée et aussi à nos amis qui
ont organisé ce merveilleux apéritif .
Merci aux photographes Jean, Jean, Jean-Marie, Gérard,
Quelques photos en bonus
Le lavoir de Villars-Colmars
Le clocher de Villars-Colmars
La fameuse Coix du Puy
On grimpe !
Ah ! quelle fraîcheur
Dans les bois
Retour
Ah ! la montagne
Bucholique