Les berges du Lac Saint Cassien - jeudi 23 juin 2016
Les berges du lac Saint Cassien - circuit n°2 - jeudi 23 Juin 2016
30 randonneurs et randonneuses, dont de nombreux grands marcheurs se sont donnés rendez-vous sur le parking de Fondurane, au lac de Saint-Cassien pour la dernière randonnée de la saison conduite par Jean Bo.
Le soleil est au rendez-vous et une invitée de marque nous accompagnera toute la journée : la chaleur. Il est 9h30 et le thermomètre affiche déjà 28°.
"Petite randonnée de 12 kms annoncés (ce sera 15 en définitive) avec petit dénivelé de 180 m qui nous conduira jusqu'à une presqu'île, où nous pique-niquerons au bord du lac. Le retour se fera par la même piste."
Nous traversons un bras du lac
et après quelques centaines de mètres sur le macadam,
nous voilà sur la large piste tantôt plate, tantôt montante ou descendante.
Nous apercevons le lac.
Daniel, habituel serre-file s'est vu désigné comme adjoint, Bruno promu à la fonction.
Le long de la piste nous pouvons admirer quelques fleurs
quand Claude attire notre attention sur des papyrus ce qui est plus rare mais voici que Daniel s'exclame : "oh si, moi j'en rencontre souvent même à Marseille des papys russes".
Et voilà que Jean, ce qui est contraire à ses principes, décide de s'éloigner quelque peu du tracé initial prévu afin que le groupe rejoigne par un petit sentier le bord du lac afin de faire le stop, pause-banane.
Chacun essaie de trouver un petit coin pour poser son sac
Nous faisons demi-tour et regagnons la piste.
Le groupe s'étire. Des arrêts regroupement sont nécessaires pour se désaltérer, malgré quelques petits passages ombragés. Certains semblent d'ailleurs bien songeurs.
Les eaux turquoises du lac et le magnifique paysage environnant s'offrent à nos regards.
Nous poursuivons sur la piste et un kilomètre après être passé sous la ligne haute tension,
Jean nous indique de prendre un sentier qui doit nous conduire au lac, point d'arrêt pour la pause déjeuner avec deux options côté droit ou côté gauche. Certains vont directement sur la gauche quand d'autres constatent que sur la droite un pêcheur s'est étalé avec son matériel
et qu'il y a un certain nombre de crottins de cheval, et, de ce fait, rejoignent les premiers installés sur la gauche, quand un coup de sifflet strident retentit. Guy et Rolande font marche arrière. Cathy a eu un coup de mou et/ou de chauffe, mais est enfin repartie, allégée de son sac. Le groupe s'installe à droite. Ceux à gauche, installés depuis près d'une demi-heure avaient commencé à manger ou se prélassaient dans l'eau et n'ont pas voulu "déménager".
A son retour Rolande a eu moins de succès que d'ordinaire avec son punch, du fait que certains avaient bien entamé sandwichs ou salades. Quelques uns l'ont pris en guise de digestif. Vin rouge ou rosé ont eu un peu plus de succès. Jean a profité du temps de repos pour lire une nouvelle de son petit fils, arrivé 1er d'un concours. Petit prodige qui a la plume facile, tandis que certains faisaient la sieste. Pas de belote aujourd'hui, l'équipe étant incomplète.
Les deux groupes se retrouvent et Jean proposent à ceux qui le souhaitent de réduire la randonnée. Ils se reposeront une heure de plus et regagneront un parking au bout du lac, au lieu de refaire le chemin de ce matin soit 3.5 kms en moins.
Il est temps de faire les photos de groupe, celui-ci étant complet. Enfin. Il y a bien 30 personnes y compris avec le pêcheur polonais, plus son chien, mais Jacqueline manque à l'appel. Où est-elle passée, elle n'est pas venue rejoindre le 2è groupe. Ceci attire les foudres de Michel.
Nous repartons après que certains soient retournés où le 1er groupe s'était installé, mais pas de Jacqueline. Elle a dû faire demi-tour, mais impossible de la contacter, elle n'a pas son téléphone. Michel et Jean Ma prennent les devants et accélèrent le rythme. Pour les autres chaleur et fatigue de certains obligent de faire des haltes plus ou moins longues. Alors que de nouveau Guy et Rolande font demi-tour à l'encontre de la queue du peloton, coup de fil de Jean pour dire qu'ils avaient rejoint Jacqueline stoppée par un cycliste. Pas de son dans le blog pour faire écho du tonnerre des retrouvailles.
Le paysage est troujours aussi beau et enfin nous regagnons le parking de départ.
Après avoir rejoint ceux qui étaient partis de l'autre côté, nous nous retrouvons à notre QG habituel pour partager le verre de l'amitié. Tellement assoifés certains consommeront double dose.
Merci Jean pour cette très agréable balade au bord du lac malgré toutes ces péripéties qui en auront fait suer plus d'un. Bonnes vacances à tous ceux qui ne seront pas des nôtres à Valberg. Et rendez vous pris début septembre pour de nouvelles aventures.
Les photos sont de Claude C., Claude L. et Rolande
LA MONTAGNE DE LACHENS - 09/06/2016
La Montagne de LACHENS
Cette rando a déjà été organisée 2 fois, en juin 2007 par Bruno et juin 2011 par Jean.
Aujourd’hui c’est Christian qui conduira cette rando.
Ce matin nous nous retrouvons à 11 sur le parking de l’église de La Roque Esclapon : 2 randonneuses, 9 randonneurs dont Gérard d’un club concurrent et néanmoins ami, invité par Christian.
Le ciel, voilé au départ de Saint-Raphaël et sur la route, laisse place à un beau soleil à l’approche de La Roque Esclapon.
Ciel bleu et soleil que l’on gardera une bonne partie de la journée.
Christian nous présente cette randonnée mythique du toit du Var. "Le plus haut sommet du Var dresse son envergure sur tout l’est du département tout en gardant un œil sur l’ouest.
Abrupt et dénudé au sud, couvert de pins au nord, il offre aux randonneurs un magnifique panorama à 360°.
Par temps clair, on découvre tout le littoral de Toulon jusqu’à Nice et parfois par très beau temps le Mont Cinto qui fait face depuis son île Corse."
Jean-Claude est notre serre-file habituel, très professionnel et très efficace lorsque le groupe de tête prendra trop d’avance.
Pas de blogueur aujourd’hui, mais il existe toujours une solution. Jean sera notre photographe attitré accompagné de Michel et Alain se chargera de la rédaction d’un texte.
…..et on demandera l’aide de Claude C. pour réaliser, à partir de ces éléments, un vrai blog.
Direction la montagne.
Nous quittons le village et après quelques hectomètres de route, nous empruntons le GR49, sentier de randonnée que nous connaissons bien puisqu’il part de Saint-Raphaël pour se terminer dans les gorges du Verdon du coté de la Pointe Sublime et Rougon, en traversant l’Esterel du sud au nord.
Puis le parcours devient plus pentu, la chaleur et les efforts aidant, un effeuillage s’impose.
Christian tombe son beau blouson jaune pour rester très élégant en chemise bleu couleur du ciel.
Le chemin devient très raide et grimpe à travers les bois pour rattraper la piste vers 10 heures.
C’est l’heure de la pose banane.
Le soleil est toujours bien présent.
Troupeaux de moutons et autres vaches dans les alpages, chaleur et transpiration aidant les mouches sont bien présentes autour de nous.
C’est la guerre, mais seulement la « Guerre des Mouches »
….et à propos,
« Dans la 2ème moitié du 18 ème siècle, les abeilles ou les moches, comme on les appelaient autrefois en Provence, ont failli être à l’origine d’une guerre fratricide entre les apiculteurs de la région de Draguignan et les parfumeurs de la région de Grasse.
Les uns recherchaient les lavandes pour faire butiner leurs abeilles et les autres pour les couper à grands coups de faucilles.Le développement conjoint de ces 2 activités n’allaient pas arranger les choses.
En 1758, les habitants de Mons qui avaient déjà fait parler d’eux au 16ème siècle pour avoir bombardé les troupes du Duc de Savoie avec les ruches, interdisent purement et simplement aux Grassois le ramassage de la lavande.
La meme mesure est adoptée par la commune de La Roque Esclapon en 1780, par celle d’Ampus en 1782 et celle de Bargème en 1783.Il faudra attendre les premières cultures de la lavande, environ un siècle plu tard, pour que les rapports entre les apiculteurs varois et leurs voisins parfumeurs des Alpes-Maritimes reviennent au beau fixe »
Un nouvel effeuillage s’impose. Pour Christian, ce sera juste de remonter les manches. Ne sont elles pas élégantes, nos randonneuses!
La piste nous conduit jusqu’à la ligne de crêtes du Mont Lachens.
Au dessus de nos têtes un planeur vole parmi les vautours reconnaissables à la pointe de leurs ailes découpées.
Nous coupons à travers les prairies pour atteindre le point culminant.
Les photos de groupe seront faites au sommet le plus haut du Var.
Au loin sur les Alpes Maritimes, de vilains nuages apparaissent.
Il est bientôt midi, nous descendons dans un vallon bien abrité et toujours ensoleillé pour le pique-nique. Café et liqueur de framboise et génépi clôturent le repas.
Le retour vers La Bastide se fera en partie sur route et sur un chemin sportif où les spécialistes de la descente rapide vont se régaler.
Sur le trajet, nous ferons une petite halte à un belvédère avec un panorama sublime sur toute la vallée et commenté par notre maître Jean.
Là encore les photos s’imposent.
Puis une 2ème halte aux vestiges du vieux Château de La Bastide.
Jean nous conduira jusqu’aux ruines de cette fortifications imprenable et construites avec quels moyens aux flans d’une falaise abrupte.
Nous terminons notre descente à travers des massifs de fleurs alpestres où certain et certaines ne peuvent s’empêcher de prendre la pose.
Nous retrouvons le parking de la Roque Esclapon et Christian ira voir la patronne du café restaurant, fermé pour l’heure, et qui nous servira toutefois, et bien sympathiquement, un rafraîchissement bien mérité et tant attendu.
Merci Christian pour cette superbe randonnée, temps idéal, paysages enchanteurs et selon la formule consacrée, les absents ont bien eu tort.
Pour le plaisir, de jolies fleurs
La semaine prochaine :
Jeudi 16/06 à 7h00 : Le sommet des Terriers aux Arcs.
Callian - Le vallon de la Camiole - Circuit petites jambes _ jeudi 9 juin 2016
CALLIAN - Vallon de la Camiole - jeudi 9 juin 2016
Nous sommes 17 à nous retrouver aujourd’hui à Callian, pour une randonnée conduite par Joël.
a météo est beaucoup plus clémente qu’annoncée et le thermomètre affiche déjà plus de 20 degrés.
« La randonnée a déjà été mise au programme en 2008 et 2010. Aujourd’hui elle sera un peu écourtée. La longueur prévue est de 11kms300 et le dénivelé de 338 m. La principale difficulté est au début : une descente pentue sur route goudronnée pour quitter le village.»
Nous cheminons tout d’abord au milieu des ruelles étroites
où nous pouvons admirer les maisons aux façades fleuries
puis passons devant un lavoir : pas de torchons pendus cette fois.
avant d’emprunter la descente annoncée.
Une vue dégagée sur la plaine s’offre à nous.
D’étranges plantes dont personne ne connait le nom bordent la route.
C’est devant un majestueux tilleul que nous faisons les photos du groupe.
De l’autre côté de la route de magnifiques catalpas sont fleuris.
Nous voilà maintenant arrivés à La Camiole. Nous traversons le gué où il y a peu d’eau en ce moment,
puis passons devant un ancien moulin à huile.
Nous abandonnons alors le bitume
et commençons à grimper. Quelques efforts sont nécessaires. Un bon raidillon face à nous va nous conduire non loin des vestiges de Velnasque,
jusqu’auxquels nous n’irons pas, le chemin y accèdant étant étroit et raide et ceux-ci n’étant pas accessibles pas mesure de sécurité.
C’est, arrivés sur une piste plus large, que nous nous arrêtons pour la pause banane.
Des buissons épineux de salsepareille bordent le chemin.
La groupe repart mais petit à petit la chaleur se faisant sentir et la piste s'élevant, celui-ci s’étire.
Nous voilà sur la piste TALENT, dont le nom est celui d’un médecin : nous allons rapidement l'apprendre en passant devant une fontaine, qui fonctionne, ce qui est très rare sur les chemins de randonnée,
la fontaine étant elle-même devant un réservoir d’eau protégé par une clôture qui n’a pas empêché « un taggeur » d’y laisser sa trace.
A gauche de notre chemin, nous découvrons une magnifique propriété, puis une autre et encore d'autres, bien isolées et perdues dans la végétation. Il s'agit du hameau de Lavagne.
Nous retraversons la Camiole à sec cette fois, après que Joël nous ait dit : "Sur notre gauche, il y a un petit lac, le lac de Giraud, que nous ne voyons pas et que nous ne pouvons atteindre depuis cette piste. Il n'y a pas de chemin de ce côté"
Nous entrons dans la forêt domaniale de Tourettes. Claude nous sert de garde-barrière.
C'est un peu plus loin que nous trouvons un coin agréable, ombragé avec des pierres pour déjeuner.
Comme à l'accoutumée, nous commençons par un vin d'orange avec un petit pâté croûte, puis arrivent les vins rouge et rosé, gingembre confit, cake, café... Sommes-nous là pour randonner ou pour les agapes?
Petite sieste ou belote et il temps de repartir. Joël de dire: "départ dans 10 minutes, puis 5 minutes et enfin 3 minutes."
Nous nous engageons sur la piste PICHOT quand nous entendons les cloches d'un troupeau de vaches, ce qui est assez inattendu.
Le soleil joue à cache-cache. Y aura-t-il orage ou non? Eh bien non. Jean-Marie nous dit que nous sommes sur l'acqueduc souterrain de la Siagnole.
"L'aqueduc de Mons à Fréjus est un aqueduc romain qui alimentait Fréjus depuis Mons et Montauroux. L'aqueduc est classé Monument historique depuis 1886.
À sa mise en service, la longueur totale de l'aqueduc est de 26 km.
Au début de son utilisation, l'aqueduc est alimenté par la Foux de Montauroux. Environ 20 ans plus tard, une seconde source, la Siagnole, ou Neissoun vient compléter l'alimentation de l'aqueduc. L'aqueduc, alimenté par deux sources différentes est alors qualifié de « bicéphale ». Au départ de l'aqueduc, l'altitude est de 516 m et la température moyenne de l'eau est de 10,5 °C. L'aqueduc suit son cours pour atteindre Fréjus, situé à une altitude de 34 m en suivant une pente moyenne de 1,1 %. L'eau met environ 17 heures à parcourir la totalité de l'aqueduc, à la vitesse moyenne de 2,4 km/h. Le débit moyen est estimé à 34 litres par seconde, soit un débit journalier d'environ 26 000 mètres cubes. Les dimensions internes de l'aqueduc sont d'1,6 mètres de haut pour 70 centimètres de large.
L'aqueduc franchit un grand nombre de vallons où il se trouve assailli par le résultat des précipitations méditerranéennes et réchauffé par le soleil, ce qui accentue les dépôts carbonatés. Le trajet est en majeure partie souterrain, sauf à l'approche de Fréjus. L 5 à 7 premiers kilomètres sont encore utilisés de nos jours." (wikipédia)
Le chemin devient plus étroit. Quelques embuches ralentissent le groupe. Des options différentes s'offrent aux randonneurs : passer dessous, dessus, debout ou assis ou contournement.
Marinette mettant le pied sur un bout de bois le mécontente fortement et celui-ci par répression se dresse et la blesse à la jambe. Rien de grave. L"infirmière" Joël est là.
Le chemin redevient vite agréable.
Devant l'entrée donnant accès au domaine de Font Bouillen Claude refait une photo de groupe tandis qu'il se tient fièrement devant une borne à incendie rutilante.
Nous voilà maintenant sur le macadam. Aux hameaux des Graous et de la Gache nous voyons de nouveau de belles propriétés avec pour certaines de magnifiques oliviers.
Le retour à Callian se fait par une forte descente.
A un virage nous avons une magnifique vue sur le Château.
" Le château s'inscrit dans une histoire séculaire, jalonnée d'une multitude de seigneurs. Une histoire qui débute avec un certain Ugo, prince de Callian, seigneur de la région vers 1038. En 1249, Callian figure comme castrum, siège d'une importante seigneurie. Les tours nord-est et sud-est sont datées des XIIe & XIIIe siècles.
En 1391, Callian est incendié par Raymond de Turenne au cours de la guerre de succession entre les Duras et la Maison d'Anjou. La famille de Grasse, présente sur ces terres de 1374 jusqu'à 1645, donnera au château sa physionomie actuelle. En 1510, Louis Antoine de Grasse construit sa façade sud-est dans un style Renaissance provençale.
En 1585 Joseph de Rafélis acquiert également une partie des terres de Callian. Puis en 1679 le château passe partiellement aux mains de la famille de Lyle Taulane, Gabrielle de Rafélis épousant Antoine de Lyle. L'autre moitié reste au frère de Gabrielle, Jean de Rafélis de Broves. En 1751, Marie Gabrielle, fille de Jean de Rafélis de Broves, vend la partie nord-est du château à la ville de Callian, la communauté villageoise y construira une mairie.
Fin 1792, Joseph-Ignace de Lyle Tazulane doit quitter le château de Callian, qui est pillé peu après, et incendié.
En 1873, les ruines abandonnées de la partie Lyle Taulane passent par mariage à la famille de Jerphanion. Les lieux ne sont toutefois plus habités et annoncent la transformation future de ces ruines en carrière de pierres et en terrain de jeux pour les enfants.
Au début du XXe siècle, tous les murs du château tiennent encore debout. Mais après le 1ère guerre mondiale, une partie du mur ouest s'effondrera. Henry Brifaut né à Bruxelles, découvre en 1958 les ruines du château, abandonnées depuis près de 170 ans. En 1966, il achète le château de Callian & à l'age de 61 ans, il relève le pari de reconstruire la demeure. Après une dizaine d'années de travail, l'édifice retrouvera son allure d'antan... Château de Callian 83440 Callian, propriété privée, ne se visite pas, visible de l'extérieur uniquement." (office de tourisme)
Arrivés au parking, nous nous dirigeons vers la place Bourguignon, avec
"L'Église inaugurée en 1685 remarquable par son clocher quadrangulaire en tuiles vernissées de style bourguignon, exécuté en 1703 par les compagnons du devoir. L’église contient des retables sur les bas-côtés et les reliques de la patronne du village de Sainte-Maxime. Son abside est ornée d’un maitre autel monumental éclairé par des vitraux anciens, fidèlement restaurés." (office de tourisme)
Les photos sont de Claude,Gérard, Jean-Marie et Rolande.
LE MONT FARON (TOUR DES FORTS) - 02/06/2016
Le Mont FARON (Tour des Forts)
Ce jour, Anne-Marie nous a préparé une randonnée inédite au Cercle de Boulouris, alliant beauté des panoramas et culture avec la visite des forts.
Jean Bo avait alerté sur les deux difficultés de la randonnée : « il y a une montée dans les rochers, pas vertigineuse mais difficile. Au retour, il y a une descente sportive, pas vertigineuse non plus, mais on descend 200 mètres avec une pente très forte (presque à la verticale)». Les 6 randonneuses et les 6 randonneurs présents à Toulon, au parking du téléférique du Mont Faron, sont donc très motivés, d’autant plus que les conditions climatiques sont idéales, le soleil s’étant invité et le vent restant faible.
Après la présentation de la randonnée, d’environ 16 km, de son profil (ci dessous, celui réalisé avec 740 m de dénivelée cumulée) et des sites que nous allons visiter, nous voilà sur la route, avec déjà une belle vue sur la rade de Toulon.
Puis nous nous engageons sur un agréable chemin qui va nous mener au Trou du Diable.
Une courte pose pendant laquelle Anne-Marie nous explique que notre montée va alors se poursuivre dans les rochers, des marques bleues nous donnant la trace pour progresser.
Nous voilà de véritables chamois sur cette paroi calcaire.
Nous nous arrêtons afin d’admirer non seulement notre progression, la ville et la rade de Toulon commençant à devenir petites, mais surtout les beaux panoramas sur Saint Mandrier, Six Fours et le Cap Sicié.
Nous continuons notre montée escalade et découvrons au loin la presqu’île de Giens et les îles d’Or.
Heureux d’avoir avalé ces 230 m de dénivelée sur 470 m, (cela fait quand même une pente d’environ 49% !!!) nous rejoignons une piste agréable. Nous en profitons pour faire notre petite collation matinale.
Nous allons maintenant marcher sur les sentiers des crêtes pour découvrir différents ouvrages de fortifications construits pour protéger Toulon et son port.
Progressant vers l’est, à travers les pins, nous atteignons tout d’abord «la Caserne Retranchée, construite en 1764 pour servir initialement de cantonnement de chantier du Fort Faron puis de protection d’un impluvium rempli par les eaux de pluie ruisselant sur des carreaux en terre cuite aménagés sur les terrains au-dessus.»
En contre bas se situe Le Fort Faron lui-même, «C’est une ancienne redoute (système de fortification fermée muni uniquement d’angles saillants) commencée en 1764 sous le règne du Roi Louis XV. Dès 1840, du fait de l'allongement des portées en matière d’artilleries, la réorganisation complète de son système défensif, la transforme en Fort (c’est-à-dire avec des angles rentrants) en 1844. Actuellement fermé au public, il est la propriété de la communauté d'agglomération TPM, en cours de réhabilitation… »
De là nous avons une très belle vue sur le Coudon, à l’Est
et sur le Fort de la Croix Faron, au Nord, notre prochaine étape, qui grâce au zoom apparait plus nettement.
Encore 150 mètres de montée, par une sente pierreuse, pour atteindre l’éperon rocheux sur lequel a été construit, en 1875, le Fort de la Croix-Faron. Il sert actuellement de station de transmissions.
Nous repartons par le chemin des Crécerelles, bordé de Valérianes et d’Euphorbes, chemin en crête qui permet une vision à gauche sur la mer et à droite sur la montagne. C’est fabuleux.
Nous délaissons le chemin du Grand Baou qui permet d’atteindre le sommet du Mont Faron et poursuivons jusqu'à une plateforme où nous faisons les photos du groupe.
Au loin, culmine la Tour Beaumont .
La Caserne du Centre «achevée en 1838, était un ouvrage de surveillance et casernement pour 200 hommes destiné à garnir les retranchements de la crête nord du massif».
Nous longeons par le dessus les retranchements du Pas de Leydel, «qui protégeaient le sommet par un fossé artificiel creusé dans le roc, vers le tombant côté Nord».
Vue sur le Revest, sa retenue et ses carrières.
Nous déjeunons sur le prestigieux site de la Tour Beaumont : «construite de 1840 à 1845, c’est un des plus beaux belvédères de la côte, perché à 542 m d'altitude. Devenu Musée Mémorial du Débarquement des Alliés en août 1944, elle comprend plusieurs salles d'expositions consacrées aux différentes armées qui ont participé au débarquement en Provence.» A l’extérieur divers canons, tank et un théâtre de verdure.
Après cette pose nous reprenons notre route. Le Mont Caume se dresse à 801 m d’altitude.
Et maintenant nous prenons conscience de la deuxième difficulté du jour en voyant, au bas de cette pente caillouteuse, le Fort Saint Antoine.
Tout doucement nous allons descendre ces 200m de dénivelée, avec une pente moyenne de 40%. Certains passages se font sur les fesses.
Nous sommes contents d’atteindre, sans dommage, La tour de l’Hubac (1845-1846), «située au nord-est du fort du Grand Saint Antoine, elle complète le dispositif de contrôle du passage vers Toulon par le nord et la vallée du Las, côté ouest du Mont Faron La tour possède deux niveaux permettant la mise en œuvre de pièces d'artillerie».
Ensuite nous atteignons le Fort Saint Antoine, «situé à 140 mètres d'altitude. Il contrôle l'ouest du Mont Faron. On accédait à la cour intérieure grâce à un pont-levis. Le mur d'enceinte témoigne encore de la violence des combats de la libération de Toulon.»
La fin de la randonnée se fait pour une grande partie par la route.
Et c’est à 16 heures que nous quittons nos chaussures.
Le pot de l’amitié se fera sur le chemin du retour.
Un grand merci à Anne-Marie pour cette très belle randonnée originale et offrant de magnifiques panoramas. Nos remerciements vont aussi aux photographes, Alain W., Claude C. et Michel, sans qui les illustrations n’existeraient pas.
La semaine prochaine :
Jeudi 09/06 à 7h00 : La Montagne de LACHENS ( 83). L : 16km500. Dh : 920m. Moyen alto. Christian Auburtin
Départ de la rando : PARKING devant l’église. LA ROQUE ESCLAPON (83). Coût du trajet AR : 38 €
Pour le plaisir quelques vues de fleurs observées, valérianes, immortelles, mauve sylvestre, campanules, jasmins, hépatiques...
L'impossible Mont Saint Martin - jeudi 2 juin 2016
L’Impossible Mont Saint Martin – jeudi 2 juin 2016
Nous sommes 23 randonneurs et randonneuses à nous retrouver à La Napoule pour une randonnée conduite aujourd’hui par Roland, à destination prévue du Mont Saint Martin et de son oppidum, mais la réalité sera toute autre.
Le soleil prévu a fait place à de gros nuages gris qui en définitive s’éloigneront de nous et la température est de 19°.
Nous cheminons tout d’abord sur la route durant une centaine de mètres avant d’emprunter un sentier descendant un peu raide, caillouteux avec un minuscule ruisseau boueux pour commencer. Bonne mise en jambes.
Un 1er arrêt regroupement et effeuillage.
Le chemin s'élève rapidement, le paysage est magnifique.
Nous croisons un cairn et Roland d'expliquer :"lorsque quelqu'un dépose un caillou, c'est parce qu'il envisage de revenir et pour retrouver son passage, et s'il fait un voeu, en théorie celui-ci se réalise quand le caillou tombe". Ceux qui ont posé ceux de dessous peuvent attendre longtemps!!.
A notre droite au loin Maure Vieil, où dans les années 60-70 des mines de fluor-spath, étaient exploitées : la production de celles-ci était de 80 000 tonnes.
En file indienne nous avançons sur un passage étroit au milieu de la végétation.
Le soleil commence à faire son apparition. Il est alors temps de se désaltérer. Arrêt pause banane.
Face à nous le Mont Saint Martin (zoomé) où nous devons nous rendre.
La montée se poursuit. Chacun regarde de temps en temps le paysage mais surtout fait attention où il pose ses pieds.
Après avoir marché sur une petite route non fréquentée,
Roland propose deux itinéraires d'une dizaine de minutes, continuer sur la route avec Irma en chef de file, ou un raidillon étroit et caillouteux pour ceux qui veulent le suivre.
La jonction se fait de nouveau à la route,
à proximité d'un magnifique cactus en fleurs.
Nous passons à côté d'une ancienne construction et de l'ancienne chapelle de Maure Vieil, sur les murs desquelles une jeunesse désoeuvrée a fait preuve de talent reconnu ou non!!.
Nous suivons tout d'abord la piste de la Mine puis un petit chemin
et stupeur, le chemin est interdit, deux barrières et panneaux ont été installés.
Nous faisons demi-tour et essayons un peu plus bas un autre chemin bordé de broussailles avec quelques embuches à traverser et où des ordures ne semblant pas être de randonneurs jonchent le sol.
Après quelques centaines de mètres, même problème, chemin coupé avec arrêté municipal.
De nouveau nous rebroussons chemin et partons par la piste jusqu'au pont Sarrazin, où nous nous installons pour le pique-nique, après avoir constaté que l'accès du GR de l'autre côté du pont était également interdit.
Un gros carton rouge à la commune qui au départ de chaque piste n'a pas informé les randonneurs que les sentiers étaient inaccessibles par mesure de sécurité.
Le Mont Saint Martin et son oppidum deviennent inacessibles.
Pinot, vin rosé et rouge, biscuits apéritif et petits fromages, café, cake, chocolat, gingembre confit... pour requinquer les randonneurs fatigués. Il n'y a rien de mieux.
Un papillon non farouche vient nous tenir compagnie, se délectant de nos odeurs, peau de banane...
Quelques tours de belote et nous voilà repartis.
Nous empruntons tout d'abord la piste de la Cadière puis un sentier qui contourne un mont sans nom.
C'est devant un magnifique eucalyptus que nous faisons les photos de groupe. Bruno a l'air bien assoifé.
La piste tout d'abord bordée d'eucalyptus, puis de figuiers nous conduit à Maure Vieil,
où nous nous frayons un passage sur le côté d'un portail bouclé et ce malgré la présence d'une caméra pour continuer la route.
Nous revoilà au beau cactus fleuri de ce matin.
Regroupés au sommet nous avons une magnifique vue sur la baie de Cannes.
Nous amorçons la descente par un étroit chemin en balcon
tous en file indienne, les cailloux roulant sous les pas et la terre bien sèche glissant.
Petite difficulté à l'arrière. Roland s'en retourne pour voir ce qui se passe. Rien de grave, seuls quelques genoux souffrent.
Certains semblent avoir oublié les difficultés.
En avance sur la saison un arbousier est déjà bien chargé de fruits.