Gréolières - Les Miroirs : 26 avril 2012
Gréolières : Les Miroirs - Le Loup
Aujourd’hui, Jean et Joël nous emmènent randonner au départ de Gréolières, dans la vallée du Loup, entre la montagne de Cheiron et le village de Cipières.
Nous voici 33 au départ de Gréolières. Nous nous répartissons en deux groupes.
Jean conduit le premier groupe de 16 randonneurs (euses) et Joël prend
en main les 17 Petites Jambes.
Joël présente son parcours : « Nous allons
descendre dans la vallée du Loup, puis nous visiterons le village de Cipières. Les Grandes Jambes nous rejoindront au pique-nique, puis
nous remonterons à Gréolières.
C’est une rando de 9 km et 478 m de
dénivelé (524 à l’arrivée !) ». Puis le groupe démarre.
De son côté, Jean présente la rando des Grandes Jambes :
« C’est une rando toute simple : deux montées et une descente. Nous allons monter
sur le flanc de la montagne de Cheiron, avant de redescendre dans la vallée du Loup, en passant par le village de Saint-Pons. On retrouvera les Petites
Jambes pour le pique-nique, sur les rives du Loup, à la passerelle Amic. Puis nous remonterons tous à Gréolières, par le même chemin ».
Jean ajoute : « Nous laisserons les Petites Jambes partir devant. Ce n’est pas la peine de leur infliger une cadence excessive ».
Et Françoise insiste : « Il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes ».
Le « groupe des serviettes » attaque la première montée, par le GR4. Le
chemin s’élève rapidement au-dessus du village. Le soleil brille, il fait bon et nous ne tardons pas à adopter une tenue légère.
Nous atteignons la chapelle Saint-Étienne, située sur un promontoire qui domine la vallée et le village de Gréolières.
« En face, c’est le début du plateau de
Calern » nous dit Jean. « A gauche, c’est le village de Cipières et la vallée du
Loup ».
Puis il nous conte l’histoire de Gréolières : « Situé au pied de la barre de Cheiron, Gréolières veille à 800 mètres d'altitude sur la vallée du Loup.
Le village est dominé par les ruines médiévales du château de Hautes Gréolières près de la chapelle St Etienne.
Au cœur du village, on peut voir les ruines d’un autre château : le château de Basses Gréolières ».
Nous quittons la chapelle. « Nous sommes ici à 800 m. Nous allons grimper jusqu’à 1168 m, sur le côté rocailleux du Cheiron.
C’est de l’autre côté que se trouvent les pistes de ski de Gréolières-les-Neiges ».
Nous suivons un sentier qui grimpe à flanc de montagne.
Nous sommes accompagnés par le chant du coucou. Certains d’entre nous espèrent faire fortune L’espoir fait vivre…
Et toujours le village de Gréolières en contrebas.
Et au-dessus de nos têtes, la montagne du Cheiron.
Il est 10h30. Nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte.
Jean n’hésite pas à escalader un rocher pour prendre une photo souvenir.
Puis il nous explique l’origine du nom de cette randonnée : « Traversée des Miroirs ».
« Les Miroirs tirent leur nom des dolines qui occupent le plateau et se transforment l’hiver en patinoires qui brillent au soleil ».
(Rappel pour
les petits nouveaux … et les amnésiques : Une doline est une petite dépression, créée par l'effondrement du sous-sol calcaire).
Nous poursuivons notre grimpette à flanc de montagne.
On aperçoit au sommet l’arrivée de remonte-pentes. « Gréolières-les-Neiges est la station la plus proche de la mer : 22,5 km à vol d’oiseau » nous dit Jean.
A présent, notre grimpette est terminée. Nous venons de quitter le GR4 qui grimpe à la Cime du Cheiron.
« Regardez à
gauche. Voici une première doline ! ».
Nous traversons un alpage avant de bifurquer à droite.
Nous attaquons la descente, en direction du village de Saint-Pons. Jean nous a prévenus : « Ça va être une descente caillouteuse ».
Certes, on en a vu de pires, mais elle paraît bien longue cette descente.
Nous apercevons le village en contrebas. « Il
reste encore un peu de cailloux ! ».
Enfin nous voici arrivés au petit village de Saint-Pons.
Nous descendons quelques marches et atteignons la chapelle.
Une fois sortis du village, Jean nous prévient : « Nous allons suivre la route pendant 2 km. Je n’ai pas pu trouver d’autre chemin ».
Nous descendons la route à vive allure. « J’ai promis d’arriver à 13 heures au pique-nique » nous explique Jean.
Après une descente caillouteuse, quel plaisir de descendre sur le macadam ! Quoique, au bout de 2 km, cela commence à bien
faire.
Heureusement nous quittons la route pour un petit sentier champêtre qui descend à flanc de coteau. Le sentier est couvert de
feuilles. Attention à ne pas glisser dans la pente ! Finalement, on était plus tranquille sur le macadam !!
Enfin nous voici arrivés sur la rive du Loup. Surprise ! Il y a plus d’eau que lorsque Jean a reconnu le
parcours.
Il nous faut donc traverser le Loup sur des rochers glissants.
Quel plaisir pour le photographe, en l’occurrence Jean-Marie !
Jean nous indique les rochers sur lesquels il convient de poser le pied, pour ne pas tomber dans la rivière.
Grâce à son aide, nous passons le gué sans trop nous mouiller les pieds.
Et nous retrouvons nos amis des Petites Jambes, confortablement installés dans
l’herbe.
Nous attaquons à notre tour notre déjeuner, bien mérité.
Puis certains démarrent une petite sieste, à l’ombre ou au soleil.
Mais déjà les Petites Jambes se préparent au départ. « Les Grandes Jambes, vous attendez ! » nous rappelle Jean.
Avant de nous quitter, Jean décide de prendre en photo les deux groupes réunis. Où ça ? Sur la passerelle qui enjambe le Loup.
Mais la passerelle est un peu délabrée. Va-t-elle résister à une charge de deux tonnes … au moins ???
Nous nous pressons sur la dite passerelle pour prendre la pose.
La passerelle tremble un peu sous nos pieds … mais elle ne rompt point !
Les Petites Jambes nous quittent pour attaquer la montée finale vers Gréolières.
Nous leur laissons 20 minutes pour prendre de l’avance. Le temps pour Jean-Marie de prendre en photo ces jolies fleurs, des
scilles ou "étoiles bleues (dixit Jean-Marie).
Puis nous attaquons à notre tour la montée vers Gréolières. A la sortie d’un virage, Jean prend le groupe en
photo.
Nous reprenons notre grimpette (300 mètres de dénivelé !) sur un versant bien ensoleillé.
La pente est raide et, la chaleur aidant, la côte finale est dure, très dure.
Nous ne tardons pas à rattraper les Petites Jambes. Pour un peu, ils nous feraient
une haie d’honneur !
Notre groupe s’étire et nous marquons une pause pour nous regrouper.
Derrière nous, apparaît la tête des Petites jambes,… si l’on peut
dire.
Nous repartons à vive allure. Le groupe s’étire à nouveau. Et derrière, Petites et
Grandes Jambes s’emmêlent un peu !
En tête, Willy et Gérard accélèrent. C’est alors que Jean place son démarrage. Willy tente de s’accrocher.
Enfin voici Gréolières, son église et son château en ruines.
A l’entrée du village, ô merveille ! Le lavoir communal et sa fontaine nous permettent de nous rafraîchir et de nous
désaltérer.
Nous regagnons nos voitures. Et pour finir cette belle journée, nous allons prendre un pot bien mérité, à St Vallier-de-Thiey.
Merci Jean, merci Joël, pour cette très belle randonnée aux paysages magnifiques.
Merci aux photographes : Claude, Gérard, Jean, Jean-Marie.
Et voici à présent les photos des Petites Jambes :
Photo de groupe
Randonneurs en marche
Randonneurs en pause
Pique-nique
Et pour finir, voici le Loup !
Prochaine rando : Jeudi 03 Mai à 8 H 00 : FREJUS (83) - M.F. du Malpey. Le Ruisseau du MARAVAL
Belle randonnée en boucle autour du Ruisseau du Maraval sur belles pistes et chemins. Beaux points de vue.
L : 15 Km 425. Dh : 531 m. D : 4 H 30 – Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac.
Animateur : Jean Masson - 04.94.82.44.23 – 06.09.75.02.01 Boulouris N° 627
Itinéraire d’accès : Prendre l’avenue du Grand Défend, la rue Raoul Blanchard et au giratoire de Peire Sarade partir en direction de l’A 8 – Suivre la R N 7 jusqu’au Col du Testanier à 12 Kms . Tourner à droite direction la Maison Forestière du Malpey. Puis, emprunter à gauche via le Mont Vinaigre la route montante et stationner peu après sur le Parking à droite dans un virage.
Coût du trajet A R : 40 Kms x 0 € 25 = 10 Euros
Malaussène le circuit du Serse 19 avril 2012
Malaussène - Circuit du Serse 19 avril 2012
Aujourd’hui, C’est Daniel qui mène le groupe de 29 randonneurs (euses) sur le circuit du Serse. Il le connaît bien puisqu’il l’a déjà organisé
fin JUIN 2011 avec son comparse Jacky qui soigne ses genoux et nous rejoindra au restaurant. « Cette année nous la ferons en sens inverse. Comme indiqué nous
mangerons vers 14 heures, et j’espère que vous avez tous pensé à une collation plus consistante pour tenir jusque là. »
Le temps n’est pas très engageant et il tombe une pluie fine. Cela va aller mieux pronostique Gérard. Sa grenouille lui a annoncé que la pluie s’arrêterait sur Malaussène à 9 heures et reprendrait dans l’après midi.
Nous pouvons vous affirmer que la grenouille de Gérard tient ses promesses car une fois partis, la pluie s’est arrêtée et qu’elle a repris pendant le repas. Il aurait du se présenter à la présidentielle…
Jean demande à chacun d’ôter sa capuche pour la photo de groupe sur la place du centenaire.
Très vite la pluie s’arrête et nous nous débarrassons des vêtements de pluie.
Nous passons sur un pont de pierre « impressionnant par sa taille pour n’être utilisé que par les piétons et animaux » dixit Jean Il paraît que lors de la dernière rando quelques bipèdes s’aventurèrent sur le parapet.
Rapidement le soleil fait une apparition timide mais suffisante pour une seconde pause effeuillage.
Nous quittons un large sentier pour une montée sur des pierres ; « attention à ne pas glisser » avertit Daniel.
Après une longue montée en pente régulière, et arrivés à une intersection, certains s’impatientent et Daniel annonce: « Deux bonnes nouvelles : la première nous allons faire la pause banane ; la seconde, nous sommes à moitié de la montée. » Les partisans de la bouteille a moitié vide…ont moins apprécié la seconde …
« Nous allons repartir » dit Daniel à ceux qui ont déjà repris les sacs et s’impatientent les bâtons à la main. Daniel, goguenard les observe et une fois que les trois quarts du groupe aient suivi vers la mauvaise piste, il appelle « Quand vous voudrez : vous n’avez même pas attendu que je donne la direction, demi tour ». Pourtant la direction du Serse était sur le panneau devant lequel nous sommes tous passés.
Ensuite le groupe habituellement proche du serre file se retrouve en tête et vice versa : cela changea radicalement la physionomie de la rando. Au lieu de s’étirer au rythme de chacun, le groupe devint très resserré et cela bouchonna tout le temps, poussé par les derniers qui n’apprécièrent guère la confirmation à leur dépens de la parabole.
Nous découvrons la vallée de la Tinée émergeant sous les nuages de plus en plus gris.
Mais aussi les carrières
Nous franchissons un passage où les roches sont très glissantes et Jean se met en contre bas les bras ouverts ; « Tu fais le garde fou… » « Oui surtout le garde folle » répond- t il.Une nouvelle fonction est née pour les randonneurs du Cercle. Cela n’empêche pas une première chute : la fonction doit acquérir de l’expérience…
NB: la photo est une illustration au hasard des nombreuses randonneuses qui ont bénéficié des service du garde.
Nous arrivons au point le plus haut, sous le col du Serse. « Nous allons redescendre vers le restaurant et pour vous faire patienter , voici le menu :
Apéritif de bienvenue et ses amuse-bouches ( offert par le patron ).Salade Périgourdine. Carré d’agneau, fagot de haricots verts et gratin dauphinois. Framboisier. Vins rouge ou rosé, café.
Vous pouvez observer une randonneuse qui se lèche les babines à cete évocation...
Après une descente raide, nous arrivons à la grotte . Elle est grande et nous aurions tous pu nous y réfugier en cas de forte pluie, mais toujours un peu de soleil.
Nous arrivons au pied d’une muraille de pierre où se trouve un véritable toboggan de pierres humides avec en dessous un fossé.
Après la chute d’un premier randonneur, d’autres ont fait en dessous un large garde fou et folles, qui n’a pas empêché encore quelques chutes, mais toutes sans gravité, seulement des pantalons maculés…
La pluie revient et l’on se re-cape.
L’autre Daniel (M) prend la tête un court moment et la redonne à son homonyme Daniel (R) . La pluie ne dure pas et à nouveau effeuillage…
Le village n’est plus loin et il n’est que midi 30. Daniel va tout faire pour ralentir le groupe afin d’arriver aux 14 heures annoncées au restaurateur qui assure la cantine pour les enfants de l’école avant nous…
Nous aurons donc le plaisir de visiter la chapelle Saint Louis, et le vieux village : un tas de ruines sans intérêt.
En l’absence de Jean-Marie , c’est Daniella qui fait la botaniste de service: Fritillaire de Messine ci dessous , tapis de thym, dame de onze heures, ...
:
Nous arrivons au village et encore une attente assis devant l’église
Le temps de se déchausser , de s’habiller… nous retrouvons les ambulances au restaurant LU TORCH , (le pressoir à olives).
Le menu annoncé par Daniel est apprécié et les patrons félicités …Ceux présents l’an dernier conservent un souvenir ému d’un panier de prunes…
Merci aux photographes, Claude, Gérard, Jean,
Merci à la grenouille de Gérard qui nous a épargné la pluie.
Merci à Daniel pour avoir mené d’une main de maître cette rando.
Du rab:
Les bâtons plantés en rythme, comme les majorettes...
Qu'admirent elles?
les plus beaux mollets de la rando...
Les notres sont aussi jolis...N'est ce pas.....
Le grand chef devant ceux qui veulent le devenir
Le chef du jour brandit son programme électoral...
Randonneurs
Adieu Malaussène
Prochaine randonnée
Jeudi 26 Avril à 7 H 30 : GREOLIERES ( 06 ) – 2 Randonnées : Les Miroirs – Le Loup
Magnifiques circuits s’articulant dans la vallée du Loup entre la montagne de Cheiron et le village de Cipières .
N°1 : Les Miroirs – L : 12 Km 026 . Dh : 794 m . Moyen Alto . Animateur : Jean – 06.68.98.13.62
N°2 : Le Loup – L : 08 Km 900 . Dh : 478 m . Moyen Médio . Animateur : Joël - 06.23.07.11.99
Repas tiré du sac et pris en commun sur les rives du Loup à la passerelle Amic . Boulouris Nos 789-790
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice . Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 « Les Adrets de l’Estérel » - Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux – Après le lac au grand giratoire prendre à droite la D 562 en direction de Grasse –
A Val Tignet tourner à gauche et progresser sur la D 11 via St. Cézaire - A Spéracédes obliquer à droite et par la D 513 et la D 11gagner Cabris - Là, emprunter la D 4 sur votre gauche via St. Vallier de Thiey - Ensuite poursuivre à gauche sur la N 85 . A la sortie de SAINT-VALLIER tourner à droite et suivre D5 sur 18 Kms jusqu’à PONT du LOUP . Tourner à droite D 79 et rejoindre à 12 Kms le village de GREOLIERES . ATTENTION : Ne pas suivre la D 5 qui mène à GREOLIERES les Neiges .
A l’entrée du village tourner à gauche puis à droite, rejoindre le haut du village .
Stationner sur le PARKING de La FAÏSSE .
Coût du trajet A R : 164 Kms x 0.25 = 41 € + 5 € = 46 Euros
Presqu'ile de Giens-12 avril 2012
Après deux heures de route, suite à un gros embouteillage avant la bifurcation d'Hyères, les 31 marcheuses et marcheurs
invités par Jean se retrouvent à la Madrague, sur la presqu'île de Giens. A 9 h30, il donne le signal du départ et nous rejoignons très rapidement le bord de mer.
Il fait beau, les prévisions pour la journée sont favorables. Nous avons beaucoup de chance avec cette " belle fenêtre météo". Les photographes vont pouvoir se
déchainer, d'autant plus que les paysages les inspireront. Et, cette année, Gérard n'a pas oublié son appareil photo…
C'est en face de l'ilot de la Redonne que Jean nous fera son premier topo de la journée.
"Nous avions déjà fait cette rando en Mai 2008, avec 19 participants. Aujourd'hui, nous sommes 31. Les paysages que nous allons rencontrer rappellent ceux des iles proches. Nous allons partir vers l'ouest et nous
parcourrons les sentiers tout au long de la côte jusqu'au port du Neil situé à peu près au milieu de la côte Sud. Ensuite nous couperons la presqu'ile pour revenir à la Madrague. C'est une rando
facile avec 392 m de dénivelée.
Le profil est en dents de scie, mais rassurez-vous, c'est souvent à cause de l'imprécision de la souris de l'ordinateur.
Hyères doit beaucoup à Alexis Godillot – eh oui, le créateur du "godillot". Il s'est enrichi pendant la guerre
de Crimée (1853) en tant que "fournisseur aux armées", en équipant les troupes de tentes, selles et surtout chaussures montantes. Il découvre Hyères dans les années 1860, s'y installe et
entreprend sa modernisation, son extension et le développement du tourisme hivernal. Hyères, réputée pour son climat, servait alors de refuge hivernal aux frileux de la haute
société. Hyères toujours, fut baptisée Hyères-les-Palmiers en 1881, après que les jardiniers hyérois y aient acclimaté avec succès le palmier des
Canaries."
Note du blogueur de service : En 2008, la dénivelée annoncée était de 590m ce qui avait étonné le rédacteur : " Mais le dénivelé est annoncé à 590 mètres. Est-ce possible ? Alors que la presqu’île ne culmine qu’à 116 mètres ?"
En fait, à l'arrivée aujourd'hui, on relèvera bien 510 m...malgré les 116 m d'altitude !
Et nous voilà repartis en file indienne sur ces petits sentiers qui épousent le littoral. Bien sur, ça monte car à partir de maintenant, nous surplombons la falaise. Aujourd'hui, nous aurons des fleurs, cistes
blanches et roses et asphodèles.
Jean arrêtera le groupe sur une plateforme au-dessus de l'Ile Longue et de ce promontoire il pourra décrire les points
caractéristiques de la côte : Carqueiranne, St.Mandrier et l'entrée de la rade de Toulon, le Cap Sicié qui dépend de la commune de Six-Fours.
Histoire de faire joli dans le paysage, un petit bateau de pêche est à l'ancre dans une crique.
Maintenant nous nous sommes un peu éloignés du bord de mer et grimpons dans une forêt dense de jeunes chênes verts, la température y est déjà beaucoup plus
fraîche.
Débouchant sur une petite plateforme, Jean nous arrête pour la traditionnelle "pause banane". Il est 10 h 45, à l'abri du vent il commence à faire chaud, très et
trop chaud pour Nicole.
Cheminant sur une zone plate, tellement rare, nous retrouvons les dernièrs Arum arisarum . Les fleurs sont rares et le feuillage commence à jaunir.
Autre curiosité naturelle, le vent d'est à façonné la végétation sur ce promontoire. Quel coup de râteau… Nous avions déjà remarqué ceci à Porquerolles.
Nous débouchons sur la ruine d'un ancien phare à huile à la pointe de l'Escampio-Bariou. Philippe attire notre attention sur un sous-marin qui rentre
vers Toulon : bravo pour la vue, quel observateur!
Alors que nous avons plutôt tendance à regarder nos pieds sur ces chemins pleins de pièges…
Et des pièges nous allons en rencontrer plus d'un dans la sévère descente qui nous attend.
En prenant son temps, tout se passe bien mais c'est un groupe
bien dispersé qui arrive sur la plage de l'Escampio-Bariou. Au passage, nous rencontrons les premières "Barbes de Jupiter" en très gros buissons.
C'est cette plage que Jean a choisi pour notre pique-nique. Nous ne pouvions trouver mieux : de l'ombre et du soleil,
des troncs d'arbres
bien polis par la mer, de l'herbe pour la sieste,
des posidonies bien sèches.
Comme d'habitude, nous aurons des dormeurs, des joueurs de carte et des contemplatifs.
Pour ces derniers, c'est Mikaël qui remportera la palme avec ce rocher qu'il baptisera le" Profil de l'évêque".
A 13 h, nous repartons, poursuivant la découverte des criques et les photographes se déchaînent. Nous avons maintenant en perspective l'ile de Porquerolles où nous irons randonner en mai prochain, découvrant la partie Est, une première.
Ce matin, nous avions croisé quelques randonneurs. Cet après-midi, la population qui découvre ces sentiers est beaucoup
plus importante.
Le porte-avion Charles de Gaulle est sortie de la rade de Toulon, pour nous saluer je pense, car il fait rapidement demi-tour dès que nous l'avons
remercié...
Arrivée sur une importante bifurcation au dessus de la plage des Darboussières : plein de voies dans tous les sens. Après quelques reconnaissances infructueuses,
Jean choisit de diriger le groupe vers la plage où nous retrouvons notre chemin. Nous avions un peu trop obliqué vers l'intérieur : il y a tant de sentiers dans ce coin…Encore une grosse montée très raide où nous pourrons observer un tapis d'ail blanc (Allium neapolitanum),
pris au départ, par erreur, pour les "Dames de onze heures" de nos montagnes.
Cette dure montée en a exténué plus d'un. Jean nous promet une descente facile qui nous conduira au port du Neil où nous nous reposerons un moment.
Effectivement, nous arrivons très vite au port.
"A partir de la, on peut continuer pour terminer le tour de la presqu'île mais selon les informations que je possède, le sentier est très difficile
par endroit suite à de nombreux éboulements. Nous allons finir la rando en retournant à la Madrague par la route."
Tiens, des jumelles !
Dernière petite côte sans difficulté. Jean nous fera faire un petit aller-retour pour nous monter le" tombolo".
"A l’origine, Giens était une île, semblable à ses voisines, les îles d’Hyères. Puis s’opéra un phénomène naturel appelé « tombolo ». Peu à peu deux cordons de sable ou de galets se formèrent entre l’île et le littoral, créant ainsi un double tombolo. Le Tombolo Ouest diminue régulièrement depuis trente ans suite à l'érosion éolienne et aux tempêtes d'équinoxe. Celui de l'Est résiste mieux car une forêt de pins s'y est implantée. Afin de préserver ce site remarquable mais fragile, le Conservatoire du littoral a entrepris un programme de réhabilitation de la presqu’île. " ( Image Wikipédia)
Voila, il ne reste plus qu'à rejoindre les voitures.
Par contre, petite difficulté pour le pot. Le grand café où nous avons nos habitudes
n'ouvre qu'à 18 h 30, l'autre est trop petit pour nous recevoir. Jean s'excusera auprès des marcheurs pour cet imprévu. Un petit groupe prendra une boisson "sur le pouce".
Merci Jean, on ne se lasse pas de ces paysages
sauvages. C'était super.
Merci à Gérard, Jean et Jean-Marie pour les photos.
Quelques photos supplémentaires, pour le plaisir.
C'est parti.
Paysages
Le monstre
Pique-niqueurs
Galanterie et assistance
Quelle transparence
Heureux randonneurs
Toujours prêts à faire les clowns.
Gazelles.
Paysages (la suite).
Une zone de plat : profitons-en pour échanger les dernieres nouvelles
Un dernier coup d'oeil à la plage de Escampio-Bariou : regrets ?
L'Ile longue
La semaine prochaine
Jeudi 19 Avril à 7 H 00 : RANDO-RESTAURANT à MALAUSSENE ( 06 ) . Le Serse
Falaises, balmes, bois de pins noirs, garrigues odorantes vont ponctuer ce circuit sur les flancs nord du Mt Vial .
L : 9 Km 300 . Dh : 603 m . D : 4 H 30 . Niveau : Moyen Médio .
Restaurant « Lu Tuorch « : 20 € vin et café compris . IMPERATIF : Inscriptions avant le 12 Avril .
En cas de mauvais temps, le repas sera maintenu . Aucun désistement ne sera accepté .
Au Menu : Apéritif de bienvenue et ses amuse-bouches ( offert par le patron )
Salade Périgourdine
Carré d’agneau, fagot de haricots verts et gratin dauphinois
Framboisier
Vins rouge ou rosé, café
Animateur : Daniel –
04.94.19.17.07 –
Itinéraire d’accès : Suivre l’autoroute A 8 direction Nice . Sortir à SAINT-ISIDORE ( N° 52 )
Suivre la RD 6202 direction DIGNE .
9 Kms après le Pont de La Mescla, après le passage à niveau, tourner à gauche D 326 direction MALAUSSENE . Parcourir 1,5 Km et stationner sur l’un des Parkings du village .
Rassemblement devant la fontaine Place du Centenaire .
Coût du trajet A R : 208 Kms x 0.25 = 52 € + 12 € = 64 Euros