Puget-Rostang - Auvare : 26 mai 2011
Puget-Rostang - Auvare
Aujourd’hui, nous allons randonner dans le Haut Var, à partir de Puget-Rostang.
Joël devait nous emmener faire l’ascension de la Montagne de Mairola, à 1596 m d’altitude. Hélas, il est retenu auprès de Michèle, souffrante. Nous avons tous une pensée pour elle.
Joël étant absent, Jean a décidé de reporter sa randonnée à plus tard.
En revanche, nous ferons tous le parcours, moins sportif et plus court,
qui devait être réservé aux « Petites Jambes ».
Ce sont donc Daniel et Jacky qui nous conduisent aujourd’hui, de Puget-Rostang à Auvare, aller-retour.
Nous sommes 16 randonneurs au départ. Pour débuter cette belle journée
ensoleillée, il nous faut une photo de groupe. La voici, avec en arrière-plan l’église de Puget-Rostang.
Puis Daniel nous présente la rando. « C’est une randonnée facile. Elle ne fait que 8 km … et des poussières, avec un dénivelé de 489 m ».
Avant d’attaquer la marche, nous allons visiter l’église de la Sainte Trinité.
Notre guide nous y attend. Nous l’écoutons … religieusement, cela va de
soi.
« De l’église romane qui date de la fin du XIIIe siècle, subsisterait la nef dont les murs ont été remaniés.
A l’extérieur, on remarque des traces de
peinture, signe que la façade était autrefois polychrome. Adossée à l’église, une porte fortifiée.
A l’intérieur on remarque un tableau de
Sainte Anne, patronne de Puget-Rostang. Ainsi qu’une statue de Saint Julien et son drapeau tricolore ».
Nous sortons de l’église, en nous excusant auprès de notre guide,
car nous n’aurons pas le temps de visiter l'Ecomusée du pays de la Roudoule (La Roudoule est une petite rivière
qui rejoint le Var à Puget-Théniers), où l’on peut découvrir l'histoire du pays, ses traditions, ses métiers et son artisanat.
Il est temps d’attaquer la rando. Nous partons à la recherche de la balise de départ.
Nous errons quelques minutes à la sortie du village. Comme le dit très bien Jean, « le plus difficile, c’est de trouver le chemin de départ ».
Cathy passe un coup de fil à Michel, qui a reconnu avec Joël, la rando de la montagne de Mairola, car elle emprunte le même chemin de départ. Michel précise : « C’est un petit sentier balisé, au pied du village ». Facile, … à condition de tomber sur la balise !
Enfin la voici, la fameuse balise !
Nous suivons Daniel, Jacky et Jean, dans un sentier qui grimpe
gentiment.
Il fait beau, le soleil brille. Sûr que nous n’aurons pas froid aujourd’hui !
Quelques minutes plus tard, nous voici sur une large piste. Cette piste nous conduirait bien au sommet, mais quoi de plus triste qu’une piste. Nous préférons les sentiers ! Surtout quand ils sont un peu raides !
Quelques instants plus tard nous découvrons le sentier. Il était bien caché.
Nous poursuivons notre grimpette à flanc de coteau, parmi les genêts en
fleurs. En bas, nous dominons le village de Puget-Rostang.
Nous montons en silence, preuve que la grimpette devient raide. On
n’entend plus que les oiseaux.
Nous marquons une pause. Nicole, accablée par la chaleur, ne se sent
pas très bien. Elle décide de rebrousser chemin. Jean l’accompagne. « Nous rejoindrons Auvare en voiture et nous pique-niquerons
ensemble » nous dit-il.
Jean et Nicole redescendent, tandis que nous reprenons notre grimpette.
« On ne monte que ce
matin » nous dit Daniel pour nous encourager. Mais il est 11 heures, il est temps de faire la pause banane. Ce matin, nous avons pris la route à 7 heures et le petit-déjeuner
est déjà loin.
Nous recherchons une place à l’ombre, le temps de casser la croûte et
de nous désaltérer.
Nous reprenons notre grimpette. Quelques arbres apparaissent, des chênes notamment. Parfois une petite brise nous rafraîchit agréablement.
« On va arriver à la balise 222,… bientôt » nous dit Jacky. Afin de remonter le moral des troupes.
Notre petit groupe (nous ne sommes plus que 14) s’étire un peu.
On voit ici Danièle qui prend la pose près d’un arbre … et en profite pour se reposer quelques secondes.
L’arrière-garde prend le frais sous un bosquet … et reprend son souffle.
En tête, Daniel marque une nouvelle pause. Nous nous regroupons dans un sous-bois ombragé.
« Nous sommes à la moitié de la
montée » nous dit Daniel.
Après quelques minutes de repos, nous poursuivons notre grimpette. Le
sentier est à présent bien ombragé. C’est le bonheur !
« On voit le ciel. C’est bon ! » s’écrie Denise.
Et un peu plus loin : « On
voit les rochers en face ! ». Nous découvrons une grande prairie. Ca y est, nous avons atteint le sommet de la côte !
Et voici la fameuse balise 222 !
Nous descendons jusqu’à un carrefour. A droite, direction le col de
Mairola. A gauche, direction Auvare.
Personne ne semble plus intéressé par la Montagne de Mairola. Oublions-la !
« Finalement, notre petite rando, elle n’est pas si facile que ça ! »
Nous descendons à présent vers Auvare. Nous ne tardons pas à apercevoir
le village.
Une cloche sonne. « Vous avez vu la précision ? » nous dit Daniel. « Il est midi ».
Nous descendons au pied du village. Où nous retrouvons Jean et Nicole, remise de sa fatigue matinale. Nous franchissons le pont qui enjambe un petit ruisseau. Et là, nous sommes accueillis par Joël, berger de son état. Pour le remercier de son amabilité, Daniel lui propose de prendre un verre de rosé avec nous.
Sans entrer dans le village, nous remontons le cours du ruisseau. Et
nous nous installons dans l’herbe, à l’ombre.
Joël prend place à nos côtés et nous trinquons autour d’un verre de rosé. Puis nous attaquons notre déjeuner. Bien mérité, ce déjeuner, après notre petite « balade facile » de ce matin !
Nous profitons de ce temps de repos et d’un peu de fraîcheur. Bercés par le doux chant du ruisseau.
Après le repas, certains entament une sieste réparatrice.
Danièle se rafraîchit les pieds dans le ruisseau.
D’autres s’adonnent à leur passion (leur vice ?) : les cartes.
Jean nous annonce : « Départ dans ¾ heure ! ». Et il ajoute : « Il ne vous reste qu’une heure de descente. C’était une petite
rando ».
Une petite rando ? Surtout pour ceux qui la font en voiture.
Dans le ciel, des nuages sombres apparaissent. Une petite brise se lève. Il commence à faire frais.
Nous bouclons nos sacs à dos avant de nous diriger vers le village
d’Auvare.
Nous nous bousculons devant la fontaine pour faire le plein d’eau
fraîche. Joël nous a garanti qu’elle était potable. « Ca fait près de 50 ans que j’en bois. Vous voyez le
résultat ? »
Après avoir fait provision d’eau, nous nous groupons autour de Daniel.
« C’est le moment de la minute culturelle ».
Et il nous présente le village d’Auvare : « Auvare est un village qui se mérite. (Nous en savons quelque chose.) Accessible par une route pittoresque et acrobatique, Auvare est adossé – tel un nid d’aigle - à une barre rocheuse de calcaire jurassique datant de 140 millions d’années. Il se situe sur les contreforts de l’imposant massif de Barrot aux roches rouges permiennes vieilles de 280 millions d’années et dont le sommet, "le Dôme du Barrot", se dresse entre les gorges de Daluis et celles du Cians. Le village d'Auvare compte 45 habitants, les Auvarois, surnommés les "Bramaire", ceux qui parlent haut ».
Puis Daniel nous conte la longue, très longue histoire du village. Trop
longue pour ce court article…
Nous quittons le village et attaquons la descente vers Puget-Rostang. D'en bas nous apercevons Nicole et Jean qui baguenaudent dans le village. Des cris fusent : « Bande de faignants ! »
Nous descendons en plein soleil, car les nuages ont disparu … pour
l’instant. Le sentier est bien caillouteux.
Ici nous traversons un immense pierrier.
A l’arrière, Claude, notre serre-file, photographie de petites fleurs
bleues ainsi qu’une superbe ombellifère.
Nous marchons à présent à l’ombre d’un bois de chênes. Et voici tout en
bas le village de Puget-Rostang.
Soudain, on entend un grand bruit de chute !
Daniel (pas notre guide, heureusement !) vient d’exécuter un magnifique roulé-boulé. Le voici dans le fossé, sur fond de genêts en fleurs.
Daniel se relève et refuse qu’on soigne ses égratignures. Denise explique : « C’est de gagner aux cartes qui lui a tourné la tête ! »
Nous poursuivons notre descente. Attention aux cailloux ! Une
chute suffit.
Puis nous atteignons la piste que nous avions dédaignée ce matin.
Daniel nous arrête : « C’est ici que nous devons choisir. Voulez-vous redescendre par la piste ou par le sentier ? »
A l’unanimité, le groupe opte pour la piste, triste, monotone mais plus sûre et sans doute plus rapide.
Encore quelques minutes et nous voici aux voitures. Nous allons
retrouver Nicole et Jean pour prendre un pot bien mérité.
Une belle mais dure journée s’achève …
Merci Daniel et Jacky, pour cette (petite) randonnée fort sympathique.
Merci aux photographes : Jean, Gérard, Claude.
Encore quelques photos :
Randonneurs vus d’en haut
Pique-niqueurs
Grimpette
Eglise de Puget-Rostang
Prochaine randonnée : voir programme ci-dessous
Port-Cros- 19 mai 2011
Ah ! les îles !
Comme tous les ans à cette saison, Jean nous prépare une rando au bord de la mer et, la cerise sur le gâteau, de temps en temps sur une des îles de
notre belle région. Aujourd'hui ce sera donc Port-Cros, la plus petite des 3 principales îles habitées de l'archipel d'Hyères. A 9 h 15, les 33 marcheurs du Cercle de
Boulouris se rassemblent à la Gare Maritime
du Lavandou.
Jean rassemble sa petite troupe : " Bienvenue à tous, le bateau part à 9 h 30, nous allons donc embarquer, mais je voulais d'abord accueillir une
nouvelle marcheuse du groupe intermédiaire, Marie-Paule . De plus, nous nous réjouissons du retour de Michel, notre semi-helvète, et de
Chantal qui a repris la marche depuis quelques lundis."
Nous voici donc partis pour cette traversée de 45 minutes sur une mer d'huile. Il fait beau et doux et chacun s'apprête à passer une bonne journée. Port Cros est
juste en face et nous pouvons déjà distinguer la petite île de Bagaud, privée et inhabitée.
Nous apercevons maintenant le rocher du Fort de Brégançon au pied duquel nous sommes passés en 2010.
Nous débarquons maintenant et Jean nous regroupe à l'extrémité sud pour le briefing habituel. "Nous allons laisser ici trois
marcheuses qui, suite à quelques petits problèmes de santé, ne peuvent nous accompagner. Pour les 30 marcheurs qui vont effectuer ce presque tour de l'île,
nous allons parcourir 13 km avec 447 m de dénivelée.
Un seul serre-file aujourd'hui, Jacky, qui opèrera sans son complice habituel. Nous aurons deux périodes de détente,
libres, où vous pourrez pratiquer toute activité hors de la responsabilité du Cercle de Boulouris.
Nous avions déjà fait cette randonnée en 2006 avec 38 marcheurs, le 18 mai; à un jour près, il y a cinq ans pile . Il y a parmi nous 12 "rescapés" de cette aventure."
Et à 10 h 20, après la photo de groupe prise par un autochtone (merci beaucoup Monsieur, pour une fois nous sommes tous sur la photo), nous attaquons le Vallon de la Solitude, seule difficulté de cette journée puisque nous
allons monter de 0 à 180 m. C'est d'abord pratiquement à plat que nous cheminons au milieu des odeurs de chèvrefeuille avec des aperçus très provençaux sur les propriétés riveraines.
Nous rentrons sous un couvert de chênes verts, extrêmement touffus, générateurs d'une ombre bien fraîche mais gênant la connexion avec les satellites du GPS.
A 10 h 50, Jean décide de faire la pause banane, bienvenue, car le petit-déjeuner fort matinal est déjà loin.
Maintenant nous attaquons la fameuse montée, à vive allure, puisque nous allons atteindre la vitesse ascensionnelle de 13 m à la minute. On voit bien que Nicole
n'est pas là pour freiner son époux !
Le chemin n'est pas franchement mauvais, pas de pierres qui roulent mais des rochers affleurants, généralement orientés en biais et il vaut mieux bien regarder ses
pieds. Marie en fera l' expérience en fin de journée. Les distances entre les marcheurs s'allongent et la file s'étire. Nous sommes toujours sous un couvert forestier dense, il y fait maintenant
un peu lourd et c'est assez essoufflés que nous gagnons le belvédère, à 180 m, avec un joli point de vue sur l'îlot de la Gabinière, si riche en mérous paraît-il. La côte sud que nous dominons maintenant est très abrupte et impressionnante. Deux grands panneaux décrivent toutes les espèces d'oiseaux marins que l'on
est susceptibles de voir sur la mer que nous surplombons.
Petit topo de Jean sur Port-Cros : " Jusqu'au XVIème siècle, l'île fut conquise par des navigateurs étrangers convoitant les richesses du continent provençal. Les cinq forts construits jusqu'au XIXème siècle témoignent de ce passé mouvementé. En 1921, devenue propriété des familles Desmarais et Henry, elle est maintenant hors de toute spéculation foncière depuis la création du parc National.
Longue de 4 km et large de 2,5, elle est dominée par le mt.Vinaigre à 194 m. Le Parc National créé en 1963 couvre 690 ha en zone terrestre et 1800 en zone marine;"
Nous abandonnons le belvédère et les marcheurs de tête vont surprendre une grosse couleuvre, toute noire et de forte taille. Elle ne nous attendra pas, disparaissant furtivement dans les sous-bois.
Jean-Marie s'exclame : "d'après le GPS, nous sommes dans la mer, à environ 300 m du rivage.
Nagez maintenant !". Nous sommes bien sur le parcours mais l'image de l'île sur l'écran est décalée vers le nord. Mystère.
Laissant le fortin de la vigie à notre droite nous commençons une grande descente sur une piste bitumée. De nombreuses petites fleurs roses bordent le chemin. Communes, semble t'il, et pourtant non identifiées. Avis à nos lecteurs, amateurs de botanique. Depuis le départ nous avons déjà pu observer le glaïeul sauvage et les immortelles d'Italie mais du façon générale, la flore sur cette île semble moins diversifiée.
Vers l'ouest, nous pouvons apercevoir à nouveau l'île Bagaud.
Poursuivant notre descente, nous découvrons une source qui coupe notre chemin. L'examen de la carte nous montre l'existence d'un certain nombre de sources et de
puits sur l'île ce qui pourrait expliquer la verdeur de la végétation.
Revoici la mer et la grande plage de Port Man. Nous y accédons par un chemin bordé de cinéraires de mer (Sénécio cinéraria) et de Lavatères (Lavatera
Arborea).
Elle se trouve au fond d'une anse bien protégée du mistral mais
exposée au vent d'est. Aujourd'hui il n' y a pas de vent. Il fait un temps formidable.
Ici on jette l'ancre dans un parc naturel national sous-marin où il convient de mouiller en dehors des bouées qui délimitent, en bord de rivage, les champs de posidonies. Il est interdit d'y mouiller même un grappin.
Pour nous qui sommes à pied, c'est plus simple et nous nous installons tranquillement pour notre pique-nique.
Avant d'attaquer les agapes, quelques courageux vont tâter la mer. C'est Philippe qui sera le premier dans l'eau, suivi de Michel puis de Jean.
C'est Michel, l'autre, qui va ensuite ouvrir le feu avec un délicieux vin d'orange, le rosé suivra.
Camille attendra la fin du repas pour, à son tour, nager quelques brasses alors qu' Yvette et Jean-Marie profitent d'un lit de posidonies séchées pour attaquer une petite sieste. Mais très vite Jean organise un départ pour visiter le fort. 17 marcheurs vont l'accompagner alors que les joueurs de cartes se mettent en place.
Surprise en arrivant au fort, une barrière empêche d'en faire le tour.
Le Parc National de Port-Cros a loué le fort, classé monument historique, par un bail emphytéotique de 40 ans, en concession à Yann ARTHUS-BERTRAND et en échange de sa restauration et de son entretien.
Le bâtiment dont les parties les plus anciennes dateraient de 1633-1640 a été modifié et étendu au cours des siècles. La restauration consiste à assurer la
meilleure conservation de l'existant et à intégrer au mieux les modifications apportées pour le nouvel usage du fort.
Pour les visiteurs c'est une déception et la colère. Les commentaires acides vont bon train contre les donneurs de leçon, en l'occurence les écologistes, qui s'approprient le bien public pour leur usage privé. Qu'on se le dise !
Retour à la plage après un coup d'œil sur la pointe sud de l'île du Levant.
Nous sommes à mi-chemin et nous allons suivre la côte par des petits chemins avec des vues superbes sur le rivage et l'île voisine. Le fort de Port Man est bien
visible et nous allons enfin pouvoir en profiter. Notre position élevée permet d'admirer les fonds marins.
Sur l'île voisine qui appartient aux 2/3 à la Marine Nationale, nous pouvons apercevoir un gros bateau dans une crique. La couleur de sa coque nous laisse penser
qu'il n'est pas en activité.
Nous grimpons maintenant jusqu'au point haut de cette partie de la côte où nous pouvons observer le curieux rocher de la Pointe de la Galère. Un placide goéland se laisse photographier sur un fond de mer bleue. Il fait maintenant très chaud quand nous sortons du couvert.
Ce sera maintenant une suite de montées et de descentes selon les vallons à traverser. La mer est là, à notre droite plus ou moins loin. On voit même passer le bateau de 15 h 40 qui retourne au Lavandou.
Nous arrivons maintenant en vue de la plage de La Palud. C'est la plus grande plage de l'île et c'est là qu'a été installé le sentier sous-marin permettant
d'observer flore et faune sous-marine jusqu'au Rocher du Rascas.
C'est le deuxième moment de détente : Joël et André en profitent pour faire un plongeon dans la mer.
Il reste 1,8 km à parcourir, l'écurie est proche. Jean recompte ses troupes. Pile poil 30, nous n'avons perdu personne.
C'est donc d'un cœur vaillant que nous reprenons nos sacs pour aborder ce dernier sentier assez "rugueux" et plein de racines. Mais par contre, la vue est splendide
sur le rocher du Rascas (non ce n'est pas le mâle de la rascasse…).
En longeant le Fort du Moulin, nous rejoignons le port et nos compagnes qui ont passé un agréable moment. Tout ce petit monde se retrouve au café pour le pot de l'amitié, bienvenu car il a fait très chaud.
17 h 40, le bateau est à l'heure, les 45 minutes de traversée permettront de récupérer un peu. Nous en avons même vu dormir…
Merci Jean, ce fut une réussite et nous avons eu le beau temps avec nous.
Merci aux photographes : Jean , Jean-Marie, Gérard , Claude .
La semaine prochaine : Jeudi 26 Mai à 7 H 00 :PUGET-ROSTANG ( 06 ) – La Montagne de MAIROLA
Randonnée « inédite « qui vous fera découvrir, dans le Haut-VAR, de vastes espaces modelés par l’homme au fil des siècles : les adrets céréaliers de PUGET-ROSTANG, les forêts domaniales de reboisement, les champs dépierrés du plateau de DINA, et la possibilité, pour ceux qui se sentent en jambes, de faire l’ascension aller-retour de la Montagne de MAIROLA à 1596 m d’altitude .
Attention : la montée est sévère et l’arrivée au sommet dévoile un « à-pic « impressionnant ! . . .
Circuit N°1 : (ascension du Mt MAIROLA ) - L : 10 Km 932 . Dh : 900 m . Niveau : Sportif
Circuit N°2 : Puget-Rostang – Auvare AR . L : 8 Km 141 . Dh : 489 m . D : 4 H 00 . Niveau : Moyen médio
Animateurs : Jacky Leboube – Daniel Royer
Bien que démarrant et arrivant au même point, ces 2 circuits sont complètement indépendants .
( Pour les couples ne faisant pas le même circuit, attention donc à la préparation des sacs à dos ! )
Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Joël Lefeuvre – 04.89.99.01.07 – 06.23.07.11.99 Boulouris N° 748
Itinéraire d’accès :
Suivre l’autoroute A8 direction NICE . Sortir à SAINT-ISIDORE ( N° 52 )
Remonter la vallée du VAR par la R D 6202 direction PUGET-THENIERS
Tourner à droite direction AUVARE PUGET-ROSTANG par la D 16 puis la D 116 . Parcourir 5 Km 500
A l’entrée de PUGET-ROSTANG, tourner à droite et rejoindre à 200 m le PARKING de la Salle Polyvalente
Coût du trajet A R : 250 Km x 0 € 20 = 50 € + 12 € = 62 Euros
Quelques photos en bonus:
Bien sages dans le bateau
C'est notre circuitArrivée à Port Cros
Le Fort du Moulin
Briefing devant un paysage remarquable
Randonneuses dans les bois...attention au loup!
N'est-ce pas Michel, ça monte presque autant qu'en Suisse !
Sur l'ordinateur ou sur la terre, il trace toujours des circuits de rando !
Observations : mais où sont les mérous
Toujours en tête !
Mon Dieu ! Qu'elle est cette bête étrange ?
Pique-niqueurs
A l'ombre, prêts pour la sieste
Ne vas pas trop loin Philippe, gare aux mérous !
Couleurs marines
La carte postale
Le bain de Joël
Pause à la Palud
C'est fini !
PLAN DE LA TOUR les VERNADES: 12 MAI 2011





















Les pin-ups prennent la pose ...Les amoureux font de beaux rêves !
Bel exemple de persévérance !
A votre santé !
Pierlas-5 mai 2011
C'est reparti pour les Alpes Maritimes. Aujourd'hui, Jean nous avait convié à Pierlas. Au fond d'une
vallée affluente de la vallée du Cians, le village de Pierlas fait figure de bout du monde. Dans un site austère et sauvage, il est l'exemple parfait des petits villages isolés
des Alpes d'Azur.
Mais il faut y parvenir. Mercredi, panique générale, Jean, toujours soucieux de notre culture avait appelé le maire de Pierlas pour faire ouvrir l'église.
Heureuse initiative, car il apprit que la route la plus courte, 7 km, sinon la plus facile, était coupée. L'accès au "bout du monde " doit se faire par Ilonse
, 20 km.
Pour les anciens du groupe, la montée vers Ilonse est restée dans toutes les mémoires, pour les conducteurs mais en particulier pour les passagers et passagères
sensibles aux virages.
Dépassant Ilonse, village que nous connaissons très bien, nous gagnons le col de Sinne puis nous abordons la descente vertigineuse sur Pierlas. Que le village parait petit, tout en bas
Voici donc 5 voitures et 23 marcheuses et marcheurs, bien contents d'être arrivés, prêts à faire cette boucle de 12.5 km et 635 m de dénivelée. Il est 9 h 30 quand le groupe se dirige vers le village pour rejoindre Marius BRES, son maire.
Le temps est beau, la météo nous annonce un risque de pluie en soirée. Il fait 13°. Jean nous avait rappelé:" Nous connaissons bien toute la région pour y avoir randonné
3 fois : Avril 2006, le même parcours qu'aujourd'hui, mais avec un départ du col de Sinne, en Mai 2007, le Lauvet d'Ilonse, en Octobre 2007, les hameaux d'Ilonse, avec Isabelle et son âne Hugo. Deux fois nous avions déjeuné à l'auberge "La GRUPPIO" tenue par Franck VILLANI,cousin de Fernandel, officiant actuellement à La Roque d'Anthéron."
Un peu de pub justifiée par le très bon souvenir qu'en ont gardé tous les randonneurs (ndlr).
Comme en 2006, il a prévu quelques pelles, et quels outils (!)pour les passages en roubines si chères à Jacqueline, mais n'anticipons pas.
On accède au cœur du village par un tunnel débouchant sur une petite place ornée d'une fontaine sous voûte dont la colonne porte une svastika. Le pont-levis était encore en place au siècle dernier.
Traversant ce minuscule village (30 habitants en hiver et un Conseil municipal de 9 membres- le tiers de la population…)nous
retrouvons M. BRES devant l'église. Dédiée à Saint Sylvestre et d'origine médiévale, c'était, en 1338, une ancienne possession des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem. Elle a subi les
épreuves du temps et les remaniements dus aux changements d'époque et de style. Construite sur un rocher, elle est surmontée d'un clocher mur à
trois baies qui porte deux cloches. A l'intérieur, une statue de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, patronne de Pierlas, qui est portée en procession à la chapelle du Carmel chaque 16 juillet.
Aujourd'hui c'est St.Sylvestre qui est sous le dais processionnel.
L'église abrite aussi devant son autel la tombe d'un comte de
Pierlas, Cyprien de Brés, un ancêtre du maire actuel.
Après avoir remercié chaleureusement M.BRES, il est maintenant temps de partir.
Le groupe va d'abord cheminer sur une petite piste qui nous permet d'admirer quelques potagers en restanques. Un petit canal d'irrigation la longe alors qu'en
contrebas coule le Coulié, ruisseau qui prend sa source au Col de SINNE. Nous sommes au soleil et il commence à faire chaud, une séance
"d'effeuillage" s'impose. La météo avait prévu un temps frais : température ressentie 10° !
Arrivé au petit pont qui enjambe le ruisseau et avant d'aborder la montée, Jean nous propose de faire "la pause banane". Nous sommes maintenant à l'ombre et les polaires ressortent des sacs. La météo avait raison.
Nous attaquons la montée conduisant, après une dénivelée de 250 m, au Col de SINNE. Jean nous avait expliqué : " nous aurions pu partir de Col de SINNE comme en 2006 évitant
ainsi de descendre en voiture à Pierlas. Nous aurions alors du faire la plus forte montée en fin de rando. Vous n'aimez généralement pas trop cela."
Le début de la montée se fait en lacets serrés ce qui atténue la pente. Pas de cailloux qui roulent, chemin étroit mais sans problèmes. Des plaques blanches apparaissent dans le sous-bois, de plus en plus importantes. Ce sont les restes de grêle d'hier.
Effectivement, Marius BRES nous avait bien expliqué tout à l'heure que depuis une semaine, il y avait des orages tous les après-midis. Celui d'hier fut particulièrement fort avec une grosse chute
de grêle. Croisons les doigts pour ne pas renouveler nos aventures de la semaine passée.
Il ne fait vraiment pas chaud sous les arbres et nous sommes heureux de retrouver le soleil en arrivant au col où nous faisons la photo de groupe. Peu de fleurs
aujourd'hui, mis à part quelques coucous. Quant à l'autre coucou, le Cuculus canorus, celui qui chante, il nous régale de son chant. Comme nous avons
tous de la monnaie dans nos poches nous serons riches toute l'année!
Le beau ciel bleu de ce matin commence à être encombré de nuages.
Nous poursuivons jusqu'au col de St Pons où l'ancienne petite chapelle a été transformée en abri pour les chasseurs ou les randonneurs. Chacun apprécie cette petite
pause.
Très belle vue sur le Lauvet et le Brec d'Ilonse.
Nous commençons notre descente, attachez vos ceintures…(erreur de programme), ce serait plutôt : resserrez
vos chaussures et rallongez vos bâtons. Très beau point de vue sur le Collet Pointu, petite colline conforme à son nom.
Première rencontre avec les fameuses roubines, « terres noires », formations géologiques fortement érodées suite aux
glaciations dans les Alpes.
Jean serait-il perdu, il a sorti la grande carte ? Non, non, il cherche seulement à identifier un sommet en
face de nous, c'est bien la montagne de Mairola où Joël doit nous conduire prochainement. La face sud que nous observons n'est pas accessible et nous passerons par l'ouest.
Il faut maintenant trouver un coin pour pique-niquer. Jean très pointilleux dans son choix, cherche un coin abrité du vent et…ensoleillé. Enfin nous le trouvons,
une petite prairie dans un virage du chemin. Mais les nuages cachent le soleil de temps en temps, faisant ressortir les vêtements chauds. Effeuillage alterné.
Toujours en descente nous dépassons Arsilane et le Clot de Marre. Tout en bas dans la vallée apparaît le minuscule village de Lioche, le plus petit des Alpes
Maritimes. Les zones noires en roubines sont de plus en plus fréquentes.
Nous quittons la grande piste pour un petit sentier montant. Il épouse la géographie du site et nous donne une belle vue
sur le versant opposé, de l'autre côté de la vallée. A l'occasion d'une petite pause pour regrouper les marcheurs, nous pouvons observer un aigle qui, très haut dans le ciel, se laisse
porter par les courants. Jean appelle Daniel, un des deux serre-files : "Fais bien attention à tes agneaux égarés"!
Nous dépassons la ligne de crête et Jean demande à Jacky, porteur de la fameuse pelle de le rejoindre en tête du peloton.
Au passage, ce dernier perd un peu l'équilibre et risque de tomber en contrebas, mais il se rattrape ce qui entraîne de la part de Jean-Marie la remarque suivante : "l'essentiel est qu'il n'ait pas perdu la pelle".
Nous voilà dans la zone des roubines et comme en 2006, une coulée de terre coupe le chemin. Et là nous découvrîmes notre guide armé d'une petite pelle,
bleue de surcroît, attaquer la coulée… Certains vont même lui demander s'il n'a pas pris la pelle et le râteau de plage de son
petit-fils…
Jacky attaque l'autre côté de la coulée avec une superbe pelle pliable et son efficacité lui permet de nous tracer un superbe chemin que tout le monde va emprunter sans problème.
Jean ayant demandé aux randonneurs de rallonger leur bâton aval, André déclarera : " Ok mais il ne sera jamais assez long",
sous entendu pour atteindre le fond du vallon.
Il ne reste plus qu'à se laisser descendre jusqu'à la route.
Une fleur étrange nous arrêtera un moment. Il s'agit d'une "tulipe inversée" de la famille des fritillaires. Plante assez rare que nous avions déjà rencontrée sur le plateau St.Barnabé le 1er mai 2008. Au passage nous pouvons apercevoir les travaux en cours sur la route, travaux nous ayant obligé à changer d'accès à Pierlas.
Petit arrêt sur le pont. Il reste un kilomètre pour retrouver les voitures. Bien sûr, ça monte un peu mais c'est presque fini.
Il ne reste plus qu'à changer de chaussures et affronter tous les virages pour retrouver la départementale 2205. C'est un peu plus bas, à Pont de Clans, que nous prendrons le pot de l'amitié. Françoise nous fera déguster la tarte aux blettes, spécialité niçoise, achetée localement.
Merci Jean pour cette belle rando. Même si nous râlons quand il faut faire de la route, et quelle route, nous apprécions toujours beaucoup ces paysages.
Merci aux photographes Jean, Jean-Marie, Claude .
La semaine prochaine, Jeudi 12 Mai à 8 H 00 :PLAN de La TOUR ( 83 ) – Les Vernades – Le Vignon
Randonnée en boucle aux environs du village des VERNADES dans le massif des MAURES .
Les pistes sont belles et ne présentent aucune difficulté particulière .
Le point culminant sera atteint au Mont VIGNON à 440 mètres d’altitude .
L’altitude est modeste, certes, mais le panorama est splendide .
L : 15 Km 257 . Dénivelée : 476 m . D : 4 H 30 . Moyen médio . Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Mikaël Choimet – 04.94.51.63.35 Boulouris N° 593
Itinéraire d’accès :
Emprunter la RN 98 en direction de : St-Raphaël – St-Aygulf – Ste-Maxime… A SAINT PONS LES MURES après le giratoire passer au dessus du ruisseau le Puere et prendre de suite à droite la D 244 via Le Plan de la Tour - Au croisement avec la D 44 poursuivre à droite sur celle-ci toujours en direction du Plan de la Tour sur environ 3 km. en passant devant « le village de vacances Reverdi » et stationner peu après sur la gauche à hauteur de l’embranchement de la route allant aux Moulières.
Coût du trajet A R : 84 Kms x 0 € 20 = 16,80 Euros
Quelques photos en bonus.
Briefing de départ Daniel, on t'a déja dit de ne pas copier sur le chef !
Bien besoin d'une réparation.
Les bons chemins
En plein effort
A l'ex-chapelle St.Pons, le chef vous accueille à la porte
Il a même préparé le feu
Les contreforts du Brec d'Ilonse
Pierlas, là-bas, tout au fond de la vallée
La fameuse route en travaux
Il ne la quitte pas d'un pouce !
Même pas peur...