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07.02.2025

Départ relativement matinal pour cette randonnée G2 classée moyen xx, de 11,7 km pour une dénivelée de 275 m menée par Thierry.

Après les gelées de la nuit la température monte rapidement pour atteindre 6 degrés quand nous nous retrouvons sur le parking du Col du Testanier, sous un ciel légèrement voilé.

Thierry nous présente le programme : "Randonnée en boucle sur des chemins et sentiers parfois pentus. Nous gravirons les deux sommets de l'Esquine (388) et de Pey-Servier (377 m) en passant par les gorges de l'Avellan et le lac éponyme dont les paysages magnifiques sont familiers des randonneurs du Cercle de Boulouris, ne serait-ce que par le pique-nique qui y était organisé chaque année la dernière semaine de juin".

Nous sommes 26. Nous aurons Maurice pour serre-file.

Depuis le parking nous avons déjà une belle vue en direction de la Montagne de l'Audibergue au sommet de laquelle quelques traces de neige sont encore visibles malgré les températures clémentes de ces derniers jours.

Dès nos premiers pas, en abordant le sentier qui surplombe la route du Malpey, nous constatons que les intempéries récentes ont laissé des traces encore visibles.

Le sol est raviné,

et souvent boueux et glissant.

Le ciel se dégage et la luminosité est belle sous le soleil,

même si la température, encore basse, commande de rester bien couverts pour le moment.

Encore une jolie vue par-delà la DN7 qui serpente à nos pieds en direction des Adrets.

La piste que nous suivons est en cours d'élargissement et d'aménagement pour favoriser la prévention des incendies, comme en témoignent ces amoncellements de troncs et les nombreuses zones débroussaillées que nous allons rencontrer tout au long de notre chemin.

Ce sont surtout des chênes-lièges qui ont été abattus et aussi, de temps à autre des eucalyptus, dont on peut voir ici de beaux spécimens.

Le sentier à flanc de colline devient plus sec et plus agréable

et offre de belles vues en direction du Rocher de Roquebrune, du Petit et du Gros Bessillon, du Mont Aurélien à la hauteur de Trets, et même encore plus loin jusqu'à la Sainte Baume et la Sainte Victoire.

Plus près de nous, on peut apercevoir en cheminant le Mont Vinaigre et son observatoire.

Une courte pause pour se désaltérer,

avant d'aborder la Piste de l'Estrade du Cheval qui nous conduira, par-delà le Vallon de l'Avellan, en direction des Adrets-de-l'Estérel.

Nouvelle pause : malgré le renfort de quelques habitués du G1 il faut garder à l'esprit qu'il s'agit bien d'une randonnée G2...

La Piste de l'Estarpe du Cheval est large et confortable. Elle nous conduira jusqu'au Col du Logis de Paris, à une altitude de 315 m, à la hauteur duquel nous traverserons la DN7. Un panneau en bordure de route rappelle que l'Estérel est entré en "Opération Grand Site-OGS" en octobre 2018. Le projet est à présent en phase opérationnelle de mise en oeuvre de projets en vue de demander à l'Etat le label de développement durable "Grand Site de France" d'ici 2027, une démarche qui "vise à assurer la préservation du patrimoine naturel, culturel et paysager du territoire, un accueil du public à la hauteur des qualités du site dans le respect des habitants et du caractère des lieux, ainsi que la valorisation culturelle et économique du territoire....".

Pour en savoir plus on pourra se reporter au très intéressant site de la "smgse" : grand site de l'Estérel

Il est bientôt l'heure la pause banane, que nous savourons en profitant de l'exposition au soleil qui réchauffe un peu l'atmosphère.

Juste au-dessus de nous, un engin de chantier actuellement au repos, montre que les aménagements que nous avons constatés en amont se poursuivent ici.

Nous reprenons notre marche et nous écartons provisoirement de la Piste de Font Freye pour emprunter un sentier plus étroit mais très agréable entre forêt et maquis.

Nous pouvons déjà apercevoir le Lac de l'Avellan, mais pour l'atteindre il faudra contourner le Pey-Servier qui culmine à 377 m.

Nouvelle courte pause aux abords du Vallon de Font Freye avant d'amorcer la descente

par un sentier très pierreux

et assez fortement raviné.

Nous avons regagné la Piste de Font Freye et bénéficions à nouveau d'une très belle vue vers la Montagne de l'Audibergue.

Nous profiterons de ce cadre

pour faire notre photo de groupe, l'occasion de constater qu'aujourd'hui encore nous réalisons la parité parfaite.

Il est tôt pour le pique-nique mais Thierry signale que nous sommes encore un peu éloignés du Lac de l'Avellan où nous pourrions trouver des tables et des bancs.

Il préconise que nous poursuivions la descente en étant attentifs à choisir un endroit ensoleillé et abrité du vent dès que l'opportunité s'en présentera.

Le sentier que nous suivons maintenant n'est pas des plus confortables, ce qui apparemment ne dissuade pas les cyclistes de l'emprunter. Nous en rencontrerons quelques uns au cours de notre descente.

Ça y est nous venons de trouver l'endroit adéquat pour notre pause pique-nique : au soleil, avec un vent plutôt discret. Nous prendrons notre temps.

A proximité, en levant les yeux, nous découvrirons ce magnifique mimosa, déjà en fleur, esseulé au milieu du maquis,

et, en aval, la piste de Font Freye qui nous conduira au Lac de l'Avellan.

Au passage une vue de la Provençale, encastrée à cette hauteur dans le Massif de l'Estérel.

La piste est descendue à un rythme tranquille

avec les premières vues du lac.

On voit ici les aménagements réalisés pour permettre aux promeneurs de pique-niquer en profitant du lieu. Nous y croiserons d'ailleurs plusieurs groupes de randonneurs.

En faisant le tour du lac nous pourrons vérifier l'impression que nous avions eue en nous en approchant : curieusement, malgré les abondantes précipitations récentes et alors que la plupart des lacs de l'Estérel sont pleins, le niveau de celui-ci est singulièrement bas.

Il nous faut maintenant aborder la montée vers le Col du Testanier en alternant sentiers pierreux

et pistes parfois parsemées de flaques et boueuses.

Ici il nous faudra emprunter les plots pour passer le gué

et là nous pourrons constater les dégâts occasionnés par la force de l'eau à la suite des récentes intempéries.

La partie la plus rude de la randonnée commence maintenant avec ce sentier étroit et plutôt raide,

qui nous ramènera au parking à travers le maquis.

C'est au bar restaurant Horus, sur la route du retour, que nous prendrons le pot de l'amitié.

Un grand merci à Thierry pour cette agréable randonnée qui aura bénéficié de conditions favorables, une chance dans la période de météo perturbée que nous traversons actuellement.

Merci également à Maurice, notre serre-file.

(Les photos sont de Claudette, Alain W. et Jacques).

La semaine suivante :

Lundi 10 février

GL1- Pic du Perthus Occidental-190 par Joël